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Articles de algermiliana

  • Mon histoire…/Part 5

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (5)

    Comme tout chaque couplet a tout un refrain qui se répète, à cette tâche de coursier mes jours aussi se suivent et se ressemblent. Mais néanmoins sans saisissement. A Midi l’arrivée habituelle du bus ne sera pas plus que prévu, que sitôt arrivé à destination je suis aprés pour une heure ou plus dans ma routine à livrer et vendre un journal en peine dans la rue. Des fois par peur de voir cet emploi s’envoler à jamais pour un autre, que bien en avance je me retrouve à attendre mon paquet de pacotille. Et comme beaucoup de personnes je n’avais pas de montre. Au village demander l’heure dans une rue c’était à vous entendre dire pour toute réponse : autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

    Dans ce temps au village; savoir l’heure il n’y a pas mieux que d’aller vers l’horloge de l’église qui se trouvait un peu loin. Pour beaucoup cet accessoire restait le seul dispositif périodique au village qui sans quémander pouvait indiquer l’heure à tout regard. Et c’est durant mes moments d’attente, à la rareté de voir une montre au poignet et à quelqu’un pour faire preuve d’humilité à m’indiquer l’heure. que je peux aujourd hui citer cette citation "Rien n'est plus humiliant parfois que la pitié exprimée."

    Le ²quotidien de la vie où va un train de vie au village comme peut être partout ailleurs, laissait voir pour chacun ce nécessaire de mesure de temps. Mais il fut reel à certaines catégories de gens au village ce manque en bien dont on ne peut se passer. Et que pour un luxe à tout gamin de mon âge la montrer autour d’un poignet n’était autre que se vanter. En dépit de cette carence au poignet de chacun ou à une montre à gousset au gilet d’une personne âgée qui manifeste à sa chainette joie et satisfaction, on avait au moins au village l’avantage pour connaitre le temps à tout temps. L’horloge de l’église, était pour nous le moyen infaillible dans son cycle de devoir d’assiduité dans le temps. Et avec précision cette bénéfique grande pendule communiquait l’orientation temporelle Elle fut à tout temps, au matin pour les écoliers tout comme au veilleur de nuit de connaitre l’heure du soir. En somme c’est elle qui régulait la vie du village. Pas loin du village, en banlieue retentissait à des heures précises une sirène à haute intensité sonore conçue et mise au point aux quatre coins du vent ; que si parfois le souffle est favorablement fort et vient dans la direction du village , on l’ entendra comme celui d’un cor. Un souffle long et grave. C’est la rigoureuse sonorisation pour les éloignés du village. Elle n’est nécessaire des lors qu’aux gens habitants à proximité des grandes fermes agricoles des gros propriétaires terriens de la région « Germain » et » Klein «. Le lond son continu est leur seul moyen pour être à l’heure aux champs. Les appels à ceux aussi qui à un temps partiel de l’année, en hiver sous la pluie et le vent, ou qu’en été sous le soleil ardent seront à travailler à cultiver la terre qu’à entretenir les pieds de vigne ou à ramasser le blé et le foin pour les fermes, ou pour des saisonniers payés à la journée lors de la récolte des oranges, où au moment des vendanges. Ce moyen facile de communication, est élaboré en un lieu élevé de la ferme, il averti quand il faut un début ou une fin de journée de travail. Les gens l’appelaient le « book » que pour eux c’était plus compréhensible de le dire en arabe pour être plus compris comme sirène. Le soir au coucher du soleil qu’au son du « book », on voyait revenir au village par groupe des files de peloton en hâte de rentrer chez eux. Des vélos qui roulent pour tout gabarit de personnes, mais nullement en ce temps pour une quelconque reflexion aux deux-roues. La priorité était accordée aux pédales d'abord pour demander plus. Aux guidons de leurs velos seront attachés leurs " Mozeta" ou paniers d'un repas d'une galette et pommes de terre bouillies bouffés dans un temps de repos. 

    Au moment des recoltes de fruit elles seront cette fois, pleines d'orange ou de raisons au moment des recoltes, une faveur q'une quantité appreciable que le gardien "el wakafe " les laisse emporter. Malgré la fatigue leurs mozeta qui peuvent les gener. C’est vraiment une course unique de vélos qui se fait quotidiennement le soir au coucher du soleil pour celui qui arrivera chez lui le premier au village. Pour ceux qui reviennent à pieds et rentrent à bout de force ;ils ne seront heureux qu’après une partie de « rounda » ou de dominos dans un coin de table de leurs endroits dans un café maure, ils auront vite à oublier dans ce lieu de détente, leurs peines de la journée. Pour eux le matin d’une journée débute pour une recherche de mie de pain, le soir elle finie comme toujours par la joie d’avoir mangé avant de dormir. Avec tous les déboires rencontrés et subis, la vie était belle en ce temps.

  • Nous n'avons plus d'hommes, il nous reste une femme

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    Nous n'avons plus d'hommes, il nous reste une femme. Les héros autoproclamés de la guerre de Libération soignent leurs arthroses dans des demeures cossues indûment acquises. Abdelkrim DJAÂDLes autres dignitaires, pensionnaires irascibles de cette cité interdite qu'est «le Club-des-Pins», s'amusent à écrire ou à réécrire l'Histoire, invectivent le pouvoir avec la hargne de vieilles filles acariâtres ou tirent des plans sur la comète en espérant être un jour recyclés dans le terrain meuble des affaires de l'Etat. Ces héros, convertis par la force des choses en laudateurs, monnayent ce qu'il leur reste d'aura pour des petits riens de bric et de broc : un passeport diplomatique, des soins à l'étranger, des invitations aux raouts officiels, voire un hochet honorifique.

    Comme toute chose en Algérie, les héros ont aussi un prix. Dès l'obole obtenue, ils s'insèrent dans la longue chaîne des corrompus avinés qui se forme autour d'un système prébendier. Le mode opératoire est d'une mécanique fort simple. On attache d'abord quelques casseroles aux pieds des plus emblématiques d'entre eux pour qu'elles tintinnabulent dès qu'ils tentent d'exprimer quelque revendication. Puis, on les gave pour enfin les enfumer et les cramer. Nos héros sont devenus des dessus de cheminée. Prenez M.Yacef Saâdi. Une icône nationale adulée. Mythifiée même ! Ne le voilà-t-il pas ce jour de Coupe d'Algérie prendre d'assaut la tribune présidentielle pour tenter un baise-main audacieux. N'eût été l'agilité de M. Bouteflika qui avait retiré sa main, le héros de la Bataille d'Alger l'aurait entièrement avalée.

    Imaginez que la chose soit arrivée de nos jours...! Les Algériens furent révoltés par tant d'obséquiosité. Comment, Dieu, après avoir défié les parachutistes de Bigeard et presque inventé la guérilla urbaine, peut-on s'avilir de la sorte ? Depuis, l'enfant terrible d'Alger cherche querelle à d'anciennes résistantes en convoquant son fiel et sa mémoire vacillante pour les décrédibiliser. C'est tout ce qu'un héros démonétise peut s'inventer en cancans pour se rappeler au bon souvenir d'un pays oublieux. Tout récemment, il avait promis d'aller persuader M. Bouteflika de renoncer à un quatrième mandat au nom sans doute de la salive qu'il a répandue sur la main présidentielle. Gageons, s'il venait à le faire, qu'il ne dépassera pas les herses qui protègent le Palais d'El-Mouradia.

    Nous n'avons plus d'hommes, il nous reste une femme. Pas celle à qui l'on pense, Djamila Bouhired en l'occurrence. Icône intégrale, elle ne souffre aucune aspérité. L'histoire de l'Algérie indépendante l'a miraculeusement épargnée. Portraiturée par Picasso, égérie de la presse mondiale, symbole planétaire de la résistance des femmes, belle et parée d'une incroyable humilité, elle est cette voix qui aurait pu éviter à l'Algérie cette humiliation de prolonger de cinq années le règne calamiteux de M. Bouteflika. Mais voilà, l'icône est à Ghaza. Elle a promis que si «Bouteflika se présentait aux élections présidentielles, elle descendrait dans la rue». C'est fait, madame ! On n'attend pas tant de vous cette témérité à affronter, avec votre santé que l'on sait fragile, la force aveugle de services de sécurité particulièrement irrités. Mais tout au moins un communiqué lapidaire dans lequel vous pourrez exprimer votre désappointement et peut-être votre courroux.

    Nous n'avons plus d'hommes, il nous reste une femme. On attendait tant l'indignation du Président Zeroual, mais l'homme a sûrement fini par intégrer que le silence est la seule forme d'intelligence qui donne de la profondeur à un homme. Quand tout fout le camp, sans doute est- il plus prudent d'être économe de ses mots. On attendait un peu moins M. Hamrouche. Sa déclaration ampoulée publiée par la presse n'a intéressé que les nostalgiques du temps béni des réformes qui se sont échinés à la décrypter. Le voilà qui repart sur la pointe des pieds, laissant derrière lui comme une amertume, ce bouleversifiant axiome : «Sans l'armée, point de changement de système.» Et puis la débandade de tous les seconds couteaux. Ce pauvre émigré qui déclare penaud avoir égaré ses 62 000 signatures. Yasmina Khadra qui se défausse, comme à son habitude, sur la presse. Ouyahia, en déshérence idéologique et politique, qui regagne, la queue entre les jambes, le cocon douillet du système. Benbitour — Ah ! Le candidat déterminé... — qui colle faute de mieux au boycott comme l'arapède à la roche. Et tutti quanti....

    Nous ne faisons pas un sang d'encre ni ne développons une crise d' urticaire à la candidature de M. Bouteflika , mais toutefois, nous ne pouvons imaginer qu'un tel homme, presque octogénaire fortement affaibli par un méchant AVC, puisse encore exercer de si lourdes responsabilités, alors que la raison commanderait à ce qu'il coule des jours paisibles, autant que faire se peut, dans quelque villégiature avec le train de vie qui lui sied. L'histoire de l'humanité est jalonnée de tyranneaux, de fous à lier et d'excentriques qui ont eu à martyriser leur peuple et à mettre sens dessus-dessous leur pays. Néron a brûlé Rome pour en admirer le spectacle, Caligula a promu son cheval consul par mégalomanie, Bokassa s'est fait empereur par bêtise ou encore Kim Jong-un qui exécuta son oncle et mentor pour impressionner le peuple nord-coréen. Mais compter dans ce florilège un président qui ne peut articuler une phrase ou se mouvoir, c'est assez inédit pour cette humanité portée par Barack Obama, David Cameron, Matteo Renzi, Mehdi Jomaa et tant de quadragénaires qui insufflent au monde de l'enthousiasme et de la vigueur.

    Nous n'avons plus d'hommes, il nous reste une femme. Amira Bouraoui, cette gynécologue qui a créé le mouvement Barakat. Icône des temps modernes. Héroïne en devenir. Elle se bat pour que l'Algérie se débarrasse de cette atmosphère putride et de ces vieilleries qui sentent la naphtaline. Madame Bouraoui est au système algérien ce qu'Aung San Suu kyi est à la junte birmane. Devant l'affaissement des partis politiques et le délitement de la société civile dont les membres influents préfèrent taquiner la muse sur les réseaux sociaux avec des pseudonymes qui en disent long sur leur courage, madame Bouraoui vient occuper l'espace politique en incarnant la contestation sociale et la fierté nationale. Forte de cette maxime d'un grand homme «ils ne sont forts que parce qu' on est à genoux», elle veut croire à l' avènement de cette deuxième République. En se faisant copieusement insulter par ceux qui sont en charge de la réélection de M. Bouteflika, elle sait désormais que ce nouvel ordre est inéluctable. Il suffit de peu. De nous tous. Mais, que valons- nous ?

  • Mon histoire…/Part 4

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (4)

    Bientôt pas plus tard que midi , livreur-vendeur je vais commencer à travailler. Dans l’anxiété et l’ impatience l’attente confiante me paraissait bien longue . Un moment de joie pour moi qui sera un sentiment de circonstance par l’apparition de l’autocar habituel du village .Depuis les premières heures du matin je l’attendais. Il sera là à Midi . Le seul autocar qui quotidiennement assure la navette entre une ville proche et villages limitrophes. Il fait son premier passage le matin pour revenir à midi. A la fois pour un transport en commun et un service du courrier postal.Un paquetage special de journaux arrivera cette fois aussi à son bord.

    Dans cette attente viennent à sonner pour tout le monde les douze coups de l’horloge. L’heure de l’horloge du village indique Midi, le postier est venu attendre son sac de courrier, prés de lui l’homme pour qui je vais travailler est là aussi .En le voyant dans son embarras à regarder sans cesse par où apparait le bus et s’essuyer le front pour’ avoir laissé sa boutique ouverte, j’étais sur que le lot de journaux arriverait sans faute. Il etait tout le contraire du postier ,qui tout serein etait dans son grand calme. C’est Juste après le dernier son de cloche , de loin, qu'un long klaxon se fit entendre avec un son étouffé comme toujours. C’est l’autocar qui arrive, pour mieux le voir tout notre monde present sur le quai de l'arrret regarde en sa direction. Même quelques personnes par habitude sortiront leurs têtes de leurs maisons. Et pour nous tous , en ce temps la vue d’un autocar qui arrive au village est un ensemble d’événement journalier qui se présente au regard à ne pas rater. Et l’entendre répéter son klaxon une deuxième fois c’est l’événement quotidien . C’est par lui qu’arrive toute nouvelle au village ., et qu’on peut s’attendre le plus souvent qu’un éloigné vienne rendre visite à la famille. Ce son de klaxon avertira aussi que tout passager doit se tenir prêt à monter pour reprendre le voyage. L’autocar est un vieux « chausson » rouge de couleur, usé par la route mais qui arrive toujours à son heure habituelle. Dans ces autocars anciens dans ce temps, Il n’y avait pas de soute pour bagages et gros colis. Tous les gros colis et grandes valises seront déposés ,attachés et mis au porte bagages sur le toit. En arrivant ,son parcours est connu de tous, Il ira d'abord faire son tour autour du monument aux morts pour mieux au départ trouver son sens de direction et pour qu' enfin marquer un court temps à son lieu du village. Sitôt après que tout passager et bagages est à bord il continuera son chemin de parcours. La route pour lui est encore longue et d’autres villageois attendent eux aussi leur événement du jour.

    A ce temps d’arrêt quelques passagers descendent, d’autres remontent. Un sac scellé du courrier postal est remis, un autre sac postal reprend sa place. Toute mon intention était préoccupée par le gros et lourd colis ficelé de journaux déposé. Pour ce paquetage le receveur exigera une signature de réception qui sera vite fait pour lui.
    Et si pour moi l’attente va durer encore , elle n’est située qu’à l’endroit de vente du local. C’est là que va être la réception et la livraison de mon premier paquet de journaux. C’est de là mon premier pas de course de mon embauche. Tout content de ce premier paquet de journaux sous le bras, j’allais sillonner les rues du village .Mère m’a vivement conseillé de dire dés mon premier pas et avec le pied droit « Bismi Allahi , ala barakati Allah ,Allah ouma fethi li abouaba riskouka".,je n’ai point oublié d’imiter aussi mon père ,comme pour porter ses deux mains ouvertes pour les essuyer au front puis le visage ,les embrassait et dire ensuite « Amine Rabi el alamine,nahamdouk ala niaamike ». Et c’est ce que j’ai fait, Et fin prêt j’étais bon à faire ce tout nouveau travail comme livreur –vendeur, avec une consigne nette : la vente se fera sans rabais et pas de crédit ,un travail rapide et qu’il fallait’ satisfaire tout client abonné ou particulier.

    Mon travail n’allait par la suite prendre son train de vie qu’après le louange dit à la lettre,.. Depuis. , Je me voyais après courir ,courir et aller sans distinction à faire à toute personne rencontrée dans la rue . Au début je n’avais en tête aucune expérience et avec elle, celle surtout qui représentait une incommodité pour moi. Faut-il hurler en pleine rue à toute personne ou crier simplement comme le fait au village à haute voix l’habituel vendeur de sardines. Ou bien prendre exemple du colporteur qui se donnait à des cris avec un peu de chant mélodique pour vendre ses articles. Sa voix d’enchanteur et supercherie attirait toujours toute malheureuse ou vieille qui bien naïves venaient faire un achat inutile. Ou à imiter ce tamisier avec sa voix rallongée comme celle d’un coq à la fin pour mieux dire et se faire comprendre que c’est uniquement aux vieilles qui connaissent le métier et qu’il s’adresse. Ses passages et tournées fortuites ne sont fréquentes au village qu’en été. C’est le temps où l’on prépare la provision sufisante du couscous pour l’année, et à passer au tamis avant un lavage le blé ramassé du « el ouchour ou zakat ».Notre bienveillant tamisier s’installera lui et son atelier ambulant à l’ombre , dans un coin d’un mur , ou d’un arbre pour un temps de réparer tout vieux tamis endommagé puis s’éclipse pour une autre rue. On le voyait ainsi trimbaler sur ses épaules tout son nécessaire de travail et crier pour dire aussi la même chose. Ainsi allait la vie pour ceux qui criait pour vivre une vie commode aimable,je me voyais comme eux .
    En pensant à ce travail à la crié , hormis la connaissance de toutes les rues et les gens de chaque recoin caché , au seul avantage j’avais cette détermination de bien faire mon travail . Au désavantage je n’en avais autre que cette faculté manifeste à crier dans la rue . Mais elle était par excellence dans ma course qu’il me fallait pour l’animer crier aussi. A cette volonté manquante j’allais mettre toute l’ardeur à cette novice et pour ne pas être assez dans le defaitisme c’est dire tout haut maintenant ce qu’un Ami (Belfedhal)m’a conseillé de faire dans la vie si on ne trouve aucune conclusion, aucun aboutissement :Khaliha A la Allah. Et ce jour là ; je l’ai bien laissé Ala Allah.

    A toutes les prochaines randonnées tout s’est bien passé .Les clients abonnés au lieu d’entendre ce cri qui les appelle de sortir ont eu à s’habituer du moment exact de mon passage. Avec le sourire je leur remet leur quotidien ,ils me remettent son prix de vente. Parfois pour certains aimables avec un prix de revient que je n’ai jamais exigé .Sauf qu’à tout défaut, pour une raison ou une autre d’un retard occasionné il serait juste seulement pour moi de m’excuser auprès d’eux pour que le journal soit acheté pour qu’il n’y est ni perte ni profit de par et d’autres.

    Etre toujours galant et courtois dans la démarche dans mon emploi , c’est nullement entrevoir une compréhension qui pourrait venir d’un client.

  • 8 Mars bonne fête

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    Le Prophète et les femmes
     
    Toute sa vie, le Prophète a défendu et respecté les femmes. Lors de son discours d’Adieu au pèlerinage, véritable testament, il a appelé à prendre soin des femmes, compagnes de l’homme.
     
    Un jour, sur le chemin du retour de la montagne de Ouhoud, il se mit à pleurer et ses compagnons lui demandèrent :  «Qu'est-ce qui te fait pleurer ya Rassoul'Allah ? »Il répondit : « Mes frères me manquent ! » On lui dit alors : « Ne sommes-nous pas tes frères ? » Il dit : « Non ! Vous êtes mes compagnons ! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu ! »
     
    Nous sommes ses humbles frères et sœurs, on doit le suivre, se souvenir de lui, et tenir compte de ses recommandations.
    Malade, il rassembla ses épouses et leur dit : « M'autorisez-vous à me faire soigner chez Aïcha ? » Signe de ses bonnes manières et son noble comportement envers ses épouses.
     
    Une fois à la mosquée, il fit trois recommandations :
    « Ô gens! Par Dieu. Je ne crains pas la pauvreté pour vous ! Mais, je crains pour vous les mondanités de la vie d'ici-bas ! Je crains que vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont précédés, et qu'elle vous fasse périr comme elle les a fait périr !
     Ô gens ! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes ! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes !
     Ô gens ! Je vous en conjure pour la prière ! Ne l'abandonnez pas ! »
     
    Sentant l’heure venue du rappel à Dieu, son Seigneur, le Prophète regagna sa chambre et demanda qu'on le laisse seul avec Aïcha, qui vint à côté de lui, et il posa sa tête sur la poitrine de sa femme.
    Quelle scène magnifique ! Le Prophète mourut dans les bras de sa femme.
    Il ne mourut pas l'épée à la main en martyr, ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait que cette mort est belle !
    Il mourut dans les bras de sa femme ! Tout un symbole !
     
    Un signe pour la femme musulmane et un message auquel nous devons être attentifs !
    En souvenir de la voie du Prophète, les femmes, qui sont la moitié de l’humanité, ont le droit au respect. Les croyantes vertueuses et les croyants vertueux savent que l’égalité est donnée par Dieu, en même temps que le masculin n’est pas le féminin et qu’il faut ensemble forger l’harmonie, la paix et la miséricorde dans les cœurs, le respect mutuel,c'est une épreuve à surmonter avec sagesse. 
     
    Ni modèle du libéralisme sauvage, de l’athéisme dogmatique, de la perte du sens spirituel, ni celui du rigorisme, de l’archaïsme et de la misogynie. Mais voie du juste milieu, de l’équilibre et de la complémentaire. Le Coran s’adresse à l’homme et à la femme sans distinction. Humanité partagée : « Vous êtes le vêtement l’un de l’autre »précise le Coran.

  • L'impact de la bouteille à moitié vide

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    "L'espérance serait la plus grande des forces humaines si le désespoir n'existait pas"......VICTOR HUGO
    "Un monde sans espoir est un monde irrespirable"......ANDRE MALRAUX


    Le désespoir se définit comme une émotion qui se construit d'après l'impression personnelle d'avoir perdu tout espoir de réussite dans n'importe quel domaine, tandis que sous d'autres cieux, d'autres âmes attristées par la perte d'un être cher s'expriment dans une reconnaissance infinie pleine d'élévation :"Maman, toi qui nous a donné la vie nous voulons à notre tour te dire merci, de là haut malgré la route qui nous sépare tu seras toujours notre rayon d'espoir". "citation" dans ce contexte un proverbe albanais affirme; Si on a perdu de l'argent, on n'a rien perdu, si on a perdu les amis, on a perdu la moitié de ce que l'on a et si on a perdu l'espoir, on a tout perdu. L'espoir ou la vision de la bouteille à moitie pleine, le désespoir ou la vision de la bouteille à moitié vide nous renvoient vers des études réalisées par d'éminents psychosociologues sur l'optimisme et le pessimisme.

    YVES DE MONTBRON, administrateur du site de la ligue des optimistes cite comme exemple ce père de famille croisé il y a quelques années dans un port des Antilles. Il avait amené toute sa famille faire un tour du monde en voilier après avoir été sauvagement licencié, raconte t-il ce patron que j'ai tant haï il y a un an, si je le rencontrais aujourd'hui, je sauterais dans ses bras, grâce a lui, j'ai réalisé le rêve de ma vie.

    MARTIN SELIGMAN, professeur à l'université de Pennsylvanie qualifié de "PAPE" de la psychologie positive différencié entre le mode de la pensée optimiste et celui de la pensée pessimiste en prenant l'exemple du régime chez les uns et les autres. Pour les optimistes un régime ne marche pas quand on déjeune souvent au restaurant, pour les pessimistes "ça ne sert à rien de faire régime", les premiers voient la dimension transitoire des évènements pour les seconds, ils voient le caractère permanent. Un autre exemple dans la même optique basé cette fois ci sur la lecture d'un livre les pessimistes plombés par la généralisation affirment que "la lecture c'est nul" tandis que les optimistes disent ce livre n'est pas terrible. Le psychologue PHILIPPE GABILLET affirme a son tour que ce qui différencié les uns et les autres, ce n'est peut être pas leur intelligence, mais leur générosité.

    Une étude menée par THE ECONOMIC PULSE OF THE WORLD qui mesure la perception de la situation économique dans 24 pays, a fait ressortir que la FRANCE figurait en queue du palmarès, cette même étude a fait état que L'EUROPE mène en matière de désespoir suivie par l'AMÉRIQUE DU NORD, le reste du monde alors que l'AFRIQUE se trouve en tête du palmarès. Commentant la présente étude, un commentateur a laisse entendre que le 'pessimisme est un instrument efficace pour détruire une société et que l'optimisme relève de l'état d'esprit, de la santé psychologique.

    LE FIGARO sur un questionnaire en ligne basé sur les réponses de 11000 personnes avait conclu que pour retrouver l'espoir perdu, il est recommandé de suivre deux principaux conseils a savoir :

    1. L'importance de connaitre ses objectifs
    2. Identifier ses capacités

    Enfin, une récente étude scientifique a fait ressortir qu'être optimiste c'est bon pour le cœur.
    En conclusion, le mode de pensée optimiste vise de façon absolue la dimension transitoire des évènements, tandis que les pessimistes voient le caractère permanent des évènements sur ce plan, la distinction est de taille.

    Bonne fin de soirée à toutes et a tous avec l espoir de revoir les plumes de ceux et celles qui ont porté haut l'étendard du site ALGER MILIANA, car bien avant notre arrivée sur les rivages dorés du site tout laissait croire de façon sûre que les horizons étaient couleur de pourpre offrant l'un des meilleurs tableaux que pouvait sauvegarder dignement la parole, l'acte et la palette de nos artistes dans le livre des temps.

    Miliana recèle des trésors inestimables qui ne demandent qu'à être réhabilités, en effet que dire encore quand on projette un regard très admiratif sur ces écoles et leurs élèves qui ont vu le jour bien avant l'instauration des programmes scolaires pour les écoles indigènes ? SI pour ces écoles indigènes, ALI et  OMAR avaient marque l'ère du grand tableau noir avec ses encriers en porcelaine, à Miliana on se projetait déjà a la lueur de ce qui se construisait dans le littoral a tous les niveaux. L'espoir est vivant, l'optimisme en est l'essence et la substance et vivement le retour de toutes les plumes qui ont tracé les heureux jours d'un site très très agréable du nom ALGER MILIANA et tous mes souhaits d'encouragement et de persévérance pour notre amie NORIA.

    Pour finir ce volet, c'est avec un immense plaisir que j'invite nos amis du site à voir la vidéo qui va suivre pour saisir la portée réelle et l'importance des voies menant vers l'espoir en DIEU.

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  • Mon histoire…/Part 3

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (3)

    L’évidence d’un travail pour moi était perçue comme toute réalité que tout autour de nous existe et qui est pour tous .Un moyen de subsistance qui sert à assurer l’existence pour tous, à tout le monde qui le souhaite ou le demande. En tout, comme l’air qui est pour n’importe qui , et chacun peut de manière libre respirer pour protéger et maintenir la vie. C’est une réalité qu’on sent mais qu’on ne voit pas, La providence, elle par contre tombe ou arrive sur nous ou pour chacun, tout comme un événement de secours exceptionnel. Elle vient comme un hasard ou comme par chance vers ou pour un but assigné à chacun, sans qu’on la voit ni la sentir...

    Et combien de fois j’ai vu partir Père travailler dehors dans le but de nourrir la famille ,quant à ,ma mère que de fois aussi je ne la voyais sortir que si ce n’est pour un sceau d’eau à apporter pour le besoin de la maison. Elle faisait un travail de ménage à l’intérieur de la maison pour un confort de la famille. Cela m’a appris que quelque soit le travail entrepris ou fait, est bien la source de richesses et de bonheur. Et à un certain âge c’est pendant ces vacances scolaires que j’ai apporté ma contribution en me rendant utile par un travail. Un travail qui convenait à mes capacités sans oublier un temps de loisirs.

    On m’a bien vu travailler avec mon père, que peut-être encore ici et là faire un autre travail. Peut-être j’ai acquis et gagné depuis un peu d’estime que peut être j’ai acquis aussi une considération d’estime par le travail... Et un jour dans les rues du village on a bien dit à l’ouverture d’une nouvelle boutique qu’un travail de livreur de journaux étant bien vacant. Une telle nouvelle au village se répand bien trop vite. C’était un offre rare qui se présente .Tout ce qui est rare est demandé et n’a aucun délai pour des postulants y compris moi .Et pour être dans la peau d’un livreur on n’allaient pas rater l’occasion par ce temps de vacances. Et j’ai eu cette chance parmi tant de gamins postulant comme moi. On m’a bien fait appel à cet emploi de livreur de journaux et qu’ heureux je l’étais plus qu’il en faut pour mon âge. La première chose qui m’est venue en tète, c’est m’acheter une chemise et un pantalon pour la rentrée scolaire. Je me rappelle encore ce magasin dans un angle de la rue à Alger, il était situé dans ce temps en face du monoprix de Belcourt. Ce temps c’est lorsque aussi j’allais dans une grande ville et pas une moindre, passer un temps de vacance. Voir des films qui ne cassent pas en pleine projection qui sont bien en couleur et grand écran, à m’acheter et lire autant de B.D et pour regarder d’un balcon cette chose bleue appelée téléphérique suspendue à deux câbles monter et descendre. Il m’est arrivé un jour de payer ma place pour voir aussi si entre ciel et terre j’aurai le vertige en regardant les gens bougeaient en dessous.

    Dans cette circonstance c’est un truisme de dire l’évidence n’est pas réalité à tout le monde et à celui qui la demande. Et pour être à la fois livreur et vendeur de journaux la providence s’est présentée encore pour moi Mais deux ou trois postulants de mon âge ne manquaient jamais un jour à l’appel... Dans ces moments de vacances pour eux, qu’au lieu d’aller à des loisirs seront à l’affut à l’attente un prévisible changement de livreur de journaux. Ils s’agglutinaient tout au long du mur du magasin où chacun conjointait dans sa boite à idée un jour de chance. Chaque fois que le bus arrive Je les voyais venir coller le dos au mur sans se lasser un jour. Cela m’inquiétait. Ainsi d’heure en heure s’attachant à l’âpreté au gain, aux yeux du propriétaire l’espoir s’écoulait pour eux de convoiter un jour mon gagne-pain.

    Pour eux ne pas se fier à l’évidence c’est refusé d’admettre un fait réel qui se manifeste pour tout le monde sans intermédiaire. Et le rappeler n’est peut être pas inutile. Dans ce nouveau travail pour moi, à chaque jour qui vient et que ma tâche va commencer, je me voyais attendre l’heure habituelle d’un autocar par qui le courrier postal et le paquet de journaux arrivent. Je vivais ces moments là où tout le monde rentre chez soi pour enfin reposer ses pieds. L’heure de travail ira se perdre sous la chaleur de midi, et son soleil d’aplomb difficile encore de vagabonder dehors. Et avec mes nu-pieds en nylon plus légères que jamais, je me trouvais donc courir à livrer et vendre un journal ici et là. La pratique du mode de locomotion du livreur que j’étais c’est courir par intermittence quand il le fallait au lieu de marcher. Une bien différence et de beaucoup à celle du facteur ayant tout son temps même à se reposer pour une fatigue ou un contretemps.

    Moyennement une rémunération pour la prestation fournie m’est accordée. Pour la sueur de mon front, je ne faisais aucune allusion d’un dédommagement comme frais supplémentaires. A toute éventualité de ma part d’une quelconque prétention désagréable d’accroissement la perte d’emploi était illico. Mais ce e qui n’était clairement pas spécifié lors de l’engagement, c’est la brulure causée par les rayons dus au coup de soleil qui au soir ça fait terriblement mal. J’ai été trop succinct quant à cela.

    Devant cet embarras dû au dépourvu de mon inconscience, je me suis vu engagé mon paquet de journaux sous le bras j’avais à livrer qui se rapporte aux nouvelles de faits divers et d’événements. Et chaque jour ainsi en temps voulu et selon une tournée prédéfinie sous une chaleur ardente. Je n’avais ni la préférence ni nullement le choix à changer sa particularité de distribution. L’ingénuité m’avait conduit à accepter sans réfléchir aux conséquences. Mais cette candeur en moi m’a certes permis à trouver un travail rare, et pouvoir en outre gagner quatre pièces d'argent à rajouter au besoin du budget de la famille. Et nous étions de ceux qui en étaient tellement dans le besoin.

    Comme on dit si le mal est fait, on ne pouvait revenir dessus et je me suis dit aussi que je pouvais tenir le coup. Je savais que le soir ma mère serait bien auprès de moi avec quelques effets magiques. Et à ne point regretter ce tort Il m’a fallu choisir dans ce contexte où l’on doit éprouver entre le mal qu’un travail donne et son bien qu’il procure. Et c’est au choix des pièces de sou que l’on m’offre pour un besoin économique que j’ai opté, au détriment de tout inconvénient d’un mal qui pourrait me clouer au lit. Tant pis aussi, aux brulures et au coup de soleil à cette pauvre tête de ciboulot si j’en ai préféré ainsi son sacrifice. A l’abnégation carabinée, je ne voyais que tout au plus qu’à une caboche victime et je me savais responsable.

    Et si à ce passé lointain qui revient pour moi, sur cette hypothèse dire une morale en est bien nécessaire maintenant pour moi. Et mon ciboulot en cherchant a trouvé la citation qui dit tout simplement pour mon temps lointain, ‘
    Ne conquiers pas le monde si tu dois y perdre ton âme car la sagesse vaut mieux que l'or et l’argent’’

  • Mon histoire…/Part 2

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (2)

    Le soleil à midi tape si fort. Et l’été au village, on le ressent avec ses étapes de chaleur tout au cours de la journée... Au zénith l’air devient sec, étouffant et brulant. Un soleil d’aplomb dehors comme à l’intérieur va de plus en plus étendre son ardeur. Et s’il fallait ne trouver mieux qu’à apaiser une soif, l’eau de la fontaine publique du village était la propice. Le réfrigérateur l’inconnu, encore non familier pour l’indigent n’avait pas encore sa place sous un toit en terre cuite ou en chaume. Mais l’outre en peau de chèvre par contre ornait la poutre de l’entrée de la maison pour tout assoiffé. C’était formidable ce temps de trouver pour un gosier à sec la fraicheur d’une gorgée d’eau d’un gout agréable. Sa confection demande simplement une peau de chèvre à quoi ’on applique à l’intérieur une substance d’huile de cade appelé « gatrane ». L’outre garde l’eau dans une température constante de fraicheur et la substance appliquée lui donne un gout unique. Ce gout persiste chaque fois qu’on la remplie. Que de fois , par un temps chaud tout passager inconnu et imprévu, déshydraté par une soif, demande qu’on lui donne à boire. Pour toute goulée un remercie et des louanges viennent à son hôte ,que parfois pour illustrer cette générosité bienfaisante à tout assoiffé que l'hôte avec une "koucha" ou une galette bien chaudes accompagne le petit récipient d’eau. Et c’est à cette heure de l’après-midi pendant l’été que je me trouve dehors avec mon paquet de journaux sous le bras à courir.

    L’ombre de tout arbre disparait de la vue. Et les quelques rues goudronnées du village deviennent si brulantes que même pour les pauvres moineaux venus picorer sur le sol leur nourriture on les voit sautiller. C’est leur seul moment de la journée où ils peuvent se sentir tranquilles loin des mauvais regards hostile et manger à leur faim. Par endroit de la rue le goudron en devient très chaud et lamentable à poser le pied dessus avec ces genres de chaussures nu-pied en nylon. Des sandales très répandues à l’époque, pour tout infortuné, malheureux et qui inspire de la pitié. Elles sont si Légères, souples et adaptables à tout pied de gamins, et elles se bazardent au marché à un prix quelconque que nos pères achètent non pas pour leur légèreté à nos pieds mais pour leur longévité. Malheureusement ils n’en savent pas ce qu’on ressent à travers leurs minces semelles au moment de ces chaleurs d’où une brulure pénètre la plante des pieds. Marcher sur du goudron chaud ou sur des braises c’était kif kif. C’était cuir à petit feu les pauvres pieds. Et si le pied, se pose par mégarde sur tout caillou pointu, un crie de douleur est lancé suivi d’un chant vocal d’injure et de grossièreté. Ce qui se fait entendre fera peut être rire les blancs-becs; mais pas pour longtemps chacun en aura pour son compte et en son temps pour chanter aussi.

    A ces sandales absolues et inconditionnelles Leurs traçabilités de lanières dues à la sueur qui colle et une poussière qui s’y dépose laisseront des empreintes indélébiles sur la surface de l’épiderme de nos pieds. Elles feront une apparence tel un dessin de vertèbres thoraciques et que de fois a t-on vu nos pieds ainsi. On croirait qu’on ne les a jamais mis dans l’eau pour les laver. Toutes neuves leurs bordures sont un peu dures très tranchantes. Et comme toute chaussure neuve qui au début de la marche laisse sa marque, ces sandales attaqueront en premier les malléoles internes et externes du pied. Là où les bordures tranchantes s’arrêtent pet les maintiennent au pied. Leurs plaies feront mal un bout de temps. Il arrive pour certains que c’est bien nécessaire pour eux à marcher ou de jouer sans ces nu-pieds jusqu'à la totale plutôt qu’à crier de douleur au moindre contact. Qu’Il n’en déplaise après tout, ces fameuses blanches sandales nous en tant aussi servi pour marcher dans l’eau sans donner cette peine de les ôter ou pour frapper un ballon.

    Et c’est Sous cette chaleur de midi, qu’il est difficile encore de vagabonder sous son soleil d’aplomb, que je me retrouve engagé à courir avec des sandales en nylon. Mon contrat de livreur dira que la livraison commencera à Midi et stipule la notion du temps : Que la remise devrait se faire par vent ou grêle, et tout autre obstacle naturel. Moyennant une rémunération pour ma prestation.

  • Le Vagabond ou les Mamelles de la Providence

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    Une croûte de pain, ce n'est pas grand-chose, et c'est tout, cependant, pour le vagabond qui meurt de faim.....GEORGES MEREDITH.

    La vie pour beaucoup d'entre nous est belle, pour certains elle est effectivement belle mais pour ceux qui l'a comprennent, pour d'autres encore, elle est un long fleuve qui coule lentement. Cependant elle est aussi pleine d'embûches et de préjugés dignes de porter tristement le nom de ligatures selon l'expression du père de la légende des siècles VICTOR HUGO, ou selon l'éminent physicien ALBERT EINSTEIN qui soutient alors qu'il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé. Souvent la société condamne le suspect avant même sa comparution devant le juge, il trainera les chaines en attendant les boulets que l'on s'efforcera de forger au nom de la protection de l'esprit civil source de paix et de tranquillité.

    Oubliant toute fois que la société est pour beaucoup pour le façonnage de la déviance et celui a qui l'on attribue le geste condamnable.  Dans cette optique, j ai le vif plaisir de faire participer mes amies et amis à une lecture-audio de GUY DE MAUPASSANT intitulée LE VAGABOND et voir que c'est bien triste de constater comment un animal peut bien tendre la main et offrir la chaleur à un moment ou l'être humain s'est déchargé de toute obligation d'aider et soutenir son prochain.

    Par la même occasion j'ai le grand plaisir de vous faire participer à une expérience menée avec brio par un professeur et ses étudiants sur la définition de la vie.

      Bonne fin de soirée.

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  • Mon histoire…/Part 1

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (1)

    Je la raconte enfin cette histoire, toute simple, facile à comprendre dans la vie, et que je reconnais comme mienne. Non pas toute l’histoire à raconter, mais juste à dire quelques phrases d’un pan de jeunesse de ma vie.

    Avec passion aussi, telle quelle je vais essayer de la REVIVRE pour la remémorer. Mais il ne tient qu’à moi de la radoter comment qu’elle a aussi occupée une certaine durée réellement du temps dans mes fastes années d’une jeunesse.

    Que l’on sache que Je ne suis ni écrivain, ni un humoriste qui n’a pas été assez heureux sur sa vie pour qu’on ne dira pas pour moi par la suite que : " Tout humoriste est un rosier qui a ses fleurs en dedans et ses épines au dehors."

    En étant maintenant retraité je me repose enfin, éloigné de tout bruit équivoque à la vie. Je suis devenu comme tout guerrier au repos après un rude combat, épuisé et blessé; à contempler devant lui le champ de bataille et le résultat de sa gloire avec ses conséquences. Et tout comme lui, fatigué je me suis retiré dans l’espace choisi de mon endroit préféré où l’âme dans sa tranquillité peut se reposer à son gré.

    En plus ma vue a tellement baissé, que je ne lis plus comme autrefois, plus de Chase ni d’Agatha Christie. Avec cette perte de vue qui cloua mes yeux même pour une lecture quelconque ma pensée s’en est allée ailleurs. Décidé à ne faire aucun effort même pour penser à ce qui vient et qui part et à ce que je devrais faire dans la vie... Et là, je vis au diapason du jour à ne pas penser mais à trouver des mots conformes à la réalité, qui sont convenables et courtois pour raconter au moins maintenant mon histoire. Cette histoire de jeunesse qui me tient tant au cœur à raconter.

    Et là où mon histoire débute, c’est avant cette retraite il y a bien, bien longtemps et que tout gosse je l’étais. Je me rappelle que dans la vie courante que je menais pour un enfant qui va encore à l’école, j’ai fait ce qui pourrait être considéré « un hors du commun à mon âge ». Et à cet âge, j’ai travaillé tout comme un émondeur qui prend son sécateur pour la première fois pour tailler les branches d’un arbuste. Un travail pendant les vacances scolaires effectué et accompli comme saisonnier. Je me rappelle qu’on me disait que ce n’était pas un emploi à plein temps et que je vais m’y habituer par le temps. Mais pour moi il a occupé mes temps de loisirs avec mes amis... Et comme tous les mômes qui riaient à la vie au jour le jour : que pour moi dans ce temps le besoin impérieux de la famille m’incitait à sourire seulement, c’était une vie pour moi qui découlait dans une nécessité de pauvreté pour la famille que je menais et qui coulait au fil des ans au cours des vacances. Et sourire au lieu de pleurer pour moi c’était regarder en face la vie dans ses circonstances...

    Je me rappelle qu’à cette époque comment tous les petits colons bien aisés bénéficiant d’un bien matériel aux commodités disponibles jouaient à la fin de l’école au moment des vacances que cela faisait rouler la bosse en rêve et en espérance pour les moins chanceux de la vie à posséder en ce temps un petit vélo. Et pour ces moins aisés dans la vie, ces commodités matériels resteront indisponibles, si ce n’est le vélo du père qui ne rentre d’un long parcours que tard le soir et qu’il sera déposé et confiner dans son coin pour qu’il ne puisse être qu’admiré sans y être touché.

    Et rare des mômes de mon âge qui ont et qui auront le privilège à posséder ces deux-roues comme jouet propres à eux. Mais le besoin nous a appris que pour ne pas pleurer sur notre sort, nous nous contentions d’adoucir et amadouer notre amour propre. Alors nous fabriquions nous même pour notre plaisir seulement avec quatre planches, quelque clous, trois petits roulements et un axe boulonné avec écrou nos petites merveilles qui rouleront sans fuel ni essence. Sauf qu’ils feront entendre aussi pour nous faire plaisir leur mécontentement par un bruit infernal qui fera mal aux oreilles aux gens biens aisés au moment d’une bonne sieste. Ce qui leur fera au lieu d’en rire comme nous à grincer leurs dents sous leurs oreillers.

    Et c’est à ces moments de bonheur pour nous avec nos jolis engins de bois ,que nos deux garde-champêtres un gros et un plus mince ‘(surnommés Laurel et Hardy pour leurs formes identiques) trouvaient de la peine pour ne pas nous laisser rire dans la rue comme ceux qui avec une raie au milieu de leurs cheveux ou bien coiffés d’un béret riaient sur de jolies vélos panachés aux divers couleurs...

    Et à cette époque de ma vie, j’étais à l’ âge qui se veut qu’obtenir une chose pour jouer c’est se démerder à en faire quelque chose d’autre pour jouer avec ou à vendre des figues de barbarie pour avoir un sou en contre partie. Il arrive qu’en été à la récolte du tabac le cultivateur contre quelques sous fera appel à nous garçons et filles en bas âge pour ramasser et emmener les feuilles à sécher jusqu’aux femmes vieilles habituées. Une besogne qui demande pour elles la rapidité. Ces femmes travailleront assises, la plus part habituées à cette tâche pour percer les feuilles, les rassembler sur une longue et grande aiguille et à les enfiler sur un bout de ficelle comme on en fait un chapelet. Chaque longueur d’un bout de ficelle compte douze feuilles de tabac. Cela facilitera au décompte de chacune des vieilles femmes et nous avec au moment du paiement. Et comme une machine qui ne s’arrête que si elle tombe en panne, ces veilles s’activent et nous demandent à nous gosses de leur en apporter ces feuilles de tabacs. Il s’avéra ensuite pour moi que même vacataire ce travail de temps à autres des saisons m’a donné l’aspect de vivre la vie d’un homme.

    Et un jour au cours des vacances, que pour moi va commencer une nouvelle vie. Me voyant inutile à la maison et sur conseille de ma mère, voilà mon père qui m’engage sans contrat comme associé à lui. Elle me dira ce jour là pour consoler ma peine que cela aidera mon père à payer mes cahiers de classe et mon vieux pantalon qui commence à perdre sa face normale de derrière en plus des genoux qu’elle trouve de la peine pour les rapiécer encore davantage. Elle m’a dit aussi que je ne travaille que la matinée des jours de marché des villages voisins au nombre de trois y compris le jour de marché de notre village. Ça m’a fait de la peine au début de me lever si tôt avant que le coq ne se lève et chante. Par la suite je me suis habitué à réveiller même ma mère pour préparer le café du matin avant notre départ.

    Et c’est par un matin, j’ai commencé à vendre des œufs et des poules, les canards et leurs œufs de couleur obscure et vert-crème et comme je ne les aimais pas du tout que je m’en passais d’eux. Père me disait que pour bien des gens c’est le canard qui est bien demandé pour son foie. Père me disait ça parce que je n’aimais pas du tout la chaire et la viande d’un canard. Comme à tout temps je le voyais patauger dans une mare d’eau parfois sale que j’en avais horreur. Par contre le jour de l’an pour nous autres autochtones, la trop appréciée dinde malgré son prix se vendait plus facilement. A l’époque mes souvenirs me disent, il n’y avait que des dindes et dindons noirs et difficiles à approcher ; maintenant de nos jours on en voit certes des dindes mais toutes blanches bien dociles et qu’aucun glougloutement ne sort de leurs beaux gosiers. Le temps a bien changé même pour cette volaille d’être moins agressives et leurs plumes devenues blanches ne sont plus noires. L’évolution a changé même l’aspect du gout, que la dinde n’a plus son gout d’avant Le lapin se vendait lui, plus facilement à cause de sa peau. On venait même faire sa commande à la veille du jour d’un marché pour en faire de sa peau une « derbouka, instrument fait en terre cuite et qu’on joint à l’une de ses extrémités une membrane telle cette peau de lapin. Un joujou préféré aux jeunes filles pour leurs soirées de Ramadhan et de noces».

    Puis à force de rester parfois inactif en dehors des jours de marché et à dans ce métier travailler en association avec mon père. Les dépenses à mes caprices d’enfant s’empilaient pour mes maigres revenus à acheter un MIKI le RANGER.

    II me fallait changer de métier au plus vite. Je suis passé à un travail de fourmi plus actif. Un travail permanent plus simple pour moi et plus libre de mes mouvements. L’occasion m’a été donnée et offerte pour vendre des journaux. La vente se faisait à midi juste à l’arrivée de l’autobus qui ramenait le courrier à la poste et mon paquet de journaux. Cette tâche consistait d’aller frapper de porte-à-porte, vendre les nouvelles du jour pour ceux qui somnolaient dans leurs lits au milieu d’une sieste ou au moment de mettre leur couvert pour un repas de midi.

    Parfois en m’ouvrant la porte cette odeur d’une bonne cuisine m’arrivait jusqu’aux narines. Parfois je sentais ce creux d’estomac que j’enviais ceux qui étaient à table en pensant à cette maigre mais fétiche « Meida » de ma mère. Que parfois dans l’imagination je me suis percuté à cette question : et si par bonté, ils ont rajouté à la table un couvert pour moi, que vais-je leur dire pour m’excuser de leur geste d’hospitalité. Que de fois avec mes journaux à la main en frappant à une porte je me suis imaginé invité comme un convive à prendre un repas copieux. Que de fois de mon imagination sortira cette réponse qui leur dira pour ne pas les vexer qu’un travail important m’attend et ils comprendront...

    Et que de fois j’ai pensé à la moralité de la laitière et le Pot au lait ; rêver l’existence c’est plaisant ; agréable et que c’est bien. Et que : ‘’L’imagination est un refuge nécessaire qui compense la médiocrité du réel.’’ (Lafontaine).

  • LES FANTÔMES D'ABOU GHRIB

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     « Celui qui ne connait pas l'histoire est condamné à la revivre.» KARL MARX
     «
    L'histoire de l'humanité est un mouvement constant du règne de la nécessité vers le règne de la liberté.» MAO TSE TOUNG


    Derrière le rideau …. L’homme enchainé dans sa camisole affrontait les terribles morsures de la bête.
    La bête dressée par ses maîtres, jouissait en exécutant son jeu macabre par la manière la plus dramatique. Sans faille aucune.
    Les tomahawks, par la bénédiction de leur seigneur se sont alloués un instant de répit, tandis que les vestiges d’une vieille civilisation courbaient l’échine, saluant la force, la grâce et les coups de grâce du puissant libérateur des corps et des esprits.

    Le rideau se lève.

     

    - Abou-ghrib , bonjour. Te voilà enfin libéré du joug du dictateur. Les sbires du tyran sont aux abois. Ils agonisent.
    - Bonjour, dame liberté, excusez mon attitude fort désemparée, car je ne vous attendais pas de sitôt. N’ayez crainte pour votre temps précieux, je saurais écouter vos paroles.

    - Abou-ghrib , dans mes contes et récits , il est dit que tu incarnes le mal , que tu as toujours manqué de sensibilité . Plus noires que le noir, tes cendres sont parvenues jusqu’aux confins de ma planète. Il est dit que ton maitre t’a préservé le souffle de la vie pour avoir béni les tortures les plus abjectes et les actes les plus ignominieux. Fidèle serviteur tu as circonscris dans le silence le plus silencieux, les cris de la désolation et les lamentations des infortunés.

    - Abou-ghrib , les lois et les coutumes alignées en rang ne pourront désormais s’en passer de nos intérêts communs . Elles sont le gage de notre profonde reconnaissance.

    - Abou-ghrib , réconforté , souriait . La terre d’Errachid retenait ici-bas le ton d’un dialogue qui semblait être reconduit depuis l’aube des temps

    - Dame liberté, permettez que je respire du fond de mes appartements, que je chante votre bravoure et votre vaillance pour être venue de si loin porteuse d’espoirs et de meilleurs gages. Vous avez semé le blé, vous avez su préserver la substance , vous avez glorifié le temps , enfin vous avez libéré l’homme de sa propre emprise .

    Ô déesse des vertus, j’en suis comblé. je saurais alors sans faille aucune être votre messager auprès de mes semblables.

    La terre d’ERRACHID , calme , survolait les espaces célestes , tandis qu’une nuit d’encre s’apprêtait a couvrir l’existence , brusquement un éclair gigantesque zebra le ciel de Baghdad . Face à ce déploiement et à cette démonstration à sens unique, le grand saignement se produisit. Abou-ghrib horrifié, impuissant, assistait en direct à son déchirement. Les enseignements prodigués se matérialisaient sauvagement dans le fond de la chaire la plus chère, c’est la descente aux enfers.

    Ô terre des hommes et des bêtes, O barbarie sans nom et sans visage, de grâce faites appel au grand Larousse, demandez le concours du Robert, criez à l’humanité, faites l’aumône à la culture intellectuelle et dites moi seulement si mon sang est bel et bien rouge. Tout au long des récits et des contes, dame liberté bien assise, recevait l’éloge des plumes et des média. L’histoire et la camisole, enchainées criaient en silence. Elles ne se débattaient pas. Abou-ghrib dans un ultime effort, titubant, gesticulant et dans un redressement stoïque déguela sa propre sentence. Dame, que vous reste t il donc de séance sans ces boulets de canon, sans ces missiles sans lois et sans frontières ? O esprit libérateur souffrez vous de carence ?

    Dame liberté, telle une larve de feu éjectée par un cratère fou furieux, écumante de rage, annonçait le récital : oh ! braves gens ohé braves gens, vous avez senti la douleur et c’est là l’essentiel. Pour atténuer le malique vous avez couvé, nous en avons la médecine, l’abreuvoir et le feu. oh ! braves gens, convenez-vous à la réalité dans toute sa réalité, car en ce moment solennel, l’histoire est en train de se forger en lettres d’or…en lettres de feu. Bâtisseurs des conflits, arrangeurs de prétextes, politiciens et critiques à la carte, à vos marque…réjouissez vous.

    Abou-ghrib vous êtes primé au grade de la haute distinction, vous êtes une gloire planétaire. Ne perdez point votre temps, irriguez la sève, entretenez la substance. Les bases de la démocratie illustreront à jamais votre existence. Pour toujours elles accompagneront votre statu.

    Abou-ghrib, regardez sans voir la dame cynique, ressuscitant d’outre tombe l’esprit vivant de Néron.

    Abou-ghrib, surpassant les limites physiques et naturelles, debout, la tète relevée criait le récital des vivants : ici ou ailleurs, l’homme, la bête, ensembles ont compris la leçon de tous les temps elle Vivera tant qu’il y a un loup, tant qu’il y aura un agneau. L’un est fort pour un temps, l’autre est tendre pour toujours. Alliés ou adversaires, ils sillonneront les tranchées de l’histoire. Histoire en raccourci, histoire dramatique ou drame de l’histoire ?le philosophe Hegel soutient que l’histoire est un vaste champ de ruines, pour André Gide, le temps est meilleur juge, et la patience est meilleur maitre. Être juge, être maitre, le glas est là. Il sonnera. Telle est la loi de l’éternel.

    Dame liberté n’ayez crainte pour vos enseignements tant qu’ils puisent les principes en usant de l’alphabet de l’offense et des cultures canonnières.

    Ô esprit souffrant de mal, te voilà au rang des seigneurs pour guérir l’humanité..Pour sauver l’humanité. La terre d’ERRACHID survolant les échelles des temps percevait les échos plaintifs des larmes horrifies tout en regardant mais sans voir, tout en écoutant mais sans trop bien comprendre les contours de l’éternel récital. La terre d’ERRACHID, au-delà des signes et des chroniques soufflait sa tirade « la cigale n’enviera jamais la fourmi même si elle est son emprunteuse »

    Derrière le nième rideau : ça bouge, ça bouge, dame liberté sans perdre ni de temps, ni de nerfs, ni de patience avait déjà réglé sa boue-sol, les hommes de l’histoire, les hommes de la politique, les cartographes, les arrangeurs de prétexte, les experts tous azimuts, s’engageront pour la mission ultime en dressant le tableau de bord au nom de la raison d’Etat. L’outil juridique omniprésent n’a jamais été si bien huilé pour faire hurler les bouches de feux.

    Bonjour Abou ghrib… Bonjour Abou ghrib…l’écho se répandait de façon lourde et abstraite. cette fois ci le rideau est bel et bien tombe.
    Quand les photos terrifiantes furent libérées des geôles d abou ghrib et les langues déliées, les pseudos démocrates et les républicains avaient reconnu tour a tour que l histoire jugera l'invasion de l'Irak comme l'une des plus grandes mésaventures de la politique étrangère de tous les temps "SIC"... JOHN KERRY, Plus tard le sanguinaire RAMSFELD,devant le sénat avait reconnu avoir approuvé les crimes perpétrés dans Abou ghrib et dans l'impunité totale les victimes à ce jour trainent leurs horribles séquelles, tandis que les maitres du monde continuent toujours a confondre entre civilisation et force,entre civilisation et carnage.


    PS : par respect, j ai volontairement outrepassé certaines images dont l'horreur a dépassé la fiction. Que dire de plus, quand les loups garous dans leur basse besogne étaient secondés par une femme du nom de LYNNDIE ENGLAND. Des années plus tard Human right and watch avaient qualifie ces actes de crimes de guerre tout en affirmant avec force que les photos d'ABOU GHRIB ne sont que la partie visible de L'iceberg