Images                    Youtube

Articles de algermiliana

  • Qu’appelle -t-on être musulman ?

    ________________________

    MC

    A la veille du mois béni de Ramadhan et en plein confinement, méditons sur ce que nous sommes, du moins ce que nous devons être. Dans un monde déspiritualisé, désenchanté et désorienté, se demander «Qu’appelle-t-on être musulman ? » est une question qui interpelle.

    Surtout à l’heure où l’écart entre ce qui est écrit et ce qui est fait est important. Il est temps de redonner la priorité au savoir et faire reculer l’ignorance pour vivre en paix.

    Le Coran est clair : le musulman est celui qui croit sincèrement au Créateur Unique des mondes et des âmes, Celui à qui rien ne ressemble, l’Infini, qui a avertit pour la dernière fois l’humanité à travers son Livre descendu sur le Sceau des envoyés, le Prophète (sws). C’est aussi la croyance au jugement dernier, à l’au-delà, aux anges, aux paradis et à l’enfer. Cette attitude de la foi doit se traduire à travers des rites et des bonnes actions.

    Cinq normes religieuses, dénommées les « piliers de l’islam » par la Sunna prophétique, permettent de saisir la figure de l’être musulman, qui doit s’imposer une saine discipline de vie spirituelle par le bel-agir, en donnant l’exemple et sans chercher à imposer son point de vue aux autres : «Seriez-vous hommes à ordonner de faire le bien, tout en oubliant de le faire vous-mêmes, alors que vous récitez le Livre ? N’êtes-vous donc pas raisonnables ? » (2 : 44)

    La foi

    Le Coran vise à éduquer au comportement spirituel, humain, à la vie plénière, afin de faciliter le vivre paisible entre les humains et préparer à l’au-delà du monde. Ce n’est pas une foi qui se contente de consoler, ou qui tourne le dos au monde terrestre. Sur la base de la foi réfléchie, il s’agit de former un être humain responsable, pacifique, instruit, créatif et vertueux, pour une Cité vertueuse. Le Coran vise à la fois l’autonomie de l’individu et l’être commun.

    Le Prophète (sws) a dit : « Je suis venu parfaire l’éducation des Humains » (1). La foi est définie par le Coran comme une réponse à l’Appel du Créateur des mondes : «Ô vous qui croyez ! Répondez à Dieu et au messager lorsqu’Il vous appelle à ce qui vous donne la vraie vie, et sachez que Dieu s’interpose entre l’homme et son coeur et ce que vers Lui que vous serez rassembler ». (8 : 24). Devenir musulman c’est répondre à l’Appel coranique pour vivre raisonnablement.

    Il s’agit dans le même mouvement de découvrir notre origine, notre humanité, de pratiquer la sagesse, les bonnes actions, et de s’abstenir d’actes immoraux : « Ceux qui ont cru et n’ont point troublé la pureté de leur foi par quelque iniquité ceux-là ont la sécurité et ce sont eux les bien-guidés » (6 : 82).

    Chacun est libre. Être incroyant, athée, est défini comme une forme d’aveuglement, c’est nier l’origine de la vie et sa finalité : « Et quiconque se détourne de Mon Rappel mènera une vie pleine de gêne et le jour de la Résurrection Nous l’amènerons aveugle au rassemblement. “Ô mon Seigneur, dira-t-il, pourquoi m’as-Tu amené aveugle alors qu’auparavant je voyais ?” Dieu lui dira : “De même que nos Signes t’étaient venus et que tu les as oubliés ainsi aujourd’hui tu es oublié » (20: 124-126).

    La Révélation présente l’humain doté de la capacité de croire et du défaut de mécroire, de se détourner : « Et par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée et lui a inspiré son immoralité de même que sa piété. A réussi qui la purifie. Est perdu celui qui la corrompt » (91: 7-10) Le mot îmân, signifiant « foi » en arabe, est de la même racine que le mot amân, qui signifie la tranquillité du coeur, la sérénité, la paix, et que le mot al-amâna qui signifie le dépôt, la responsabilité.

    Al-îmân est la foi confiante et réfléchie, ce n’est pas une croyance surnaturelle, incertaine, hésitante, irrationnelle ou superstitieuse. Elle est liée au savoir, au bon sens, et se veut le contraire de la dénégation de l’évidence. Mais chacun est libre. La foi n’est pas une simple croyance, c’est faire preuve librement de confiance en paix, signification du mot islâm : s’en remettre en confiance au Créateur.

    Avoir la foi, c’est en premier lieu accepter volontairement de s’en remettre en confiance au Créateur, Dieu Unique, l’Invisible, l’Absolu, et à la Loi comme guidance et guérison, houda et chiffa, qu’a reçue le Prophète, l’approuver sincèrement du fond de son coeur, d’où l’importance de l’intention. Celui qui témoigne de cette vérité, celui qui a cette qualité, est un croyant musulman, éclairé, non méfiant, ni contraint.

    Il est celui qui considère que l’exécution des préceptes est vitale, tout en pratiquant l’ijtihâd, l’effort d’interprétation. Les théologiens classiques de l’Islam, comme al-Ach‘arî et al- Ghazâlî disaient que l’origine de la foi signifie avoir foi aux ordres de Dieu, qui a confié la demeure de la Terre à l’homme, et pratiquer Ses commandements. Le concept de îmân signifie la foi réfléchie, car elle se veut ferme conviction, appuyée sur des preuves logiques, en la réalité, qui responsabilise l’homme.

    Les savants musulmans s’accordent à définir la foi comme l’acceptation réfléchie et sincère de la mission octroyée par Dieu en vue de L’adorer sous des formes multiples et concrètes. Un travail bien accompli, un sourire à autrui, une aide accordée à la plus faible des créatures, une pensée pieuse, une hygiène propre de vie, l’amour de la patrie, le respect de la nature, un savoir approfondi, le tout pour la Face de Dieu et le bien commun, font parties de la foi ; pas seulement les cinq piliers de la pratique religieuse.

    Islam, iman et ihsan

    Le sens de la foi, iman, ses qualités et ses principes, occupe le deuxième rang dans le degré des qualités du musulman. Une place située entre l’islâm et l’ihsân, c’est-à dire entre la remise en confiance, premier degré, et le bel-agir, troisième et plus haut degré, selon les propos célèbres de l’Archange Gabriel, Jibrîl, adressés au Prophète, dans un hadith rapporté par Muslim d’après ‘Umar Ibn al-Khattâb.

    Celui-ci relate : « Un jour que nous étions assis chez le messager de Dieu apparut à nous un homme aux habits d’une vive blancheur et aux cheveux d’une noirceur intense, sans trace visible de voyage. Personne parmi nous ne le connaissait. Il vint s’asseoir en face du Prophète et plaça ses genoux contre les siens, posant les pommes de ses mains sur les cuisses du Prophète. Puis il lui dit : “Ô Muhammad, informe moi au sujet d’al-islâm”.

    Le Prophète répondit : “L’islam, c’est témoigner paisiblement qu’il n’y a pas d’autre dieu que Dieu et que Muhammad est son messager, accomplir la prière, verser l’aumône purificatrice, jeûner le mois de Ramadhan, et effectuer le pèlerinage pour qui en a la possibilité.” L’homme lui dit : “Tu as dit vrai”. Nous fûmes étonnés de sa question et son assentiment.

    Il demanda au Prophète de lui parler d’al-îmân. “C’est, répondit le Prophète, croire en Dieu, à Ses Anges, Ses Livres, Ses messagers, au Jour Dernier et au destin qu’il soit favorable ou défavorable – Tu as dit vrai, répliqua l’homme. Parle-moi d’al-ihsân. – C’est adorer Dieu comme si tu Le voyais, et si tu ne Le vois pas, Lui Il te voit. – Parle-moi de l’Heure dernière. – Celui qui a été questionné n’en sait pas plus que celui qui l’a interrogé, répondit le Prophète.”

    L’homme parti, après un temps le Prophète se retourna vers moi, me disant : “Sais-tu Umar qui posait ces questions ?” Je lui répondis : “Dieu et Son prophète savent mieux !” Il dit alors : “C’était Gabriel qui est venu pour vous enseigner votre religion” » (2).

    La différence entre, d’un côté, l’acte de témoigner par la chahâda, l’attestation de foi, en s’en remettant à Dieu, niveau dit d’al-islâm, qui implique la pratique des piliers, et, de l’autre côté, la foi en tant que telle, al-îmân, est évidente. Dans ce hadith sont distingués les degrés essentiels de la Religion : la remise à Dieu par les actes cultuels ; la foi ; le bel-agir, conformément au verset coranique : « Les Bédouins on dit : “Nous avons foi”. Dis : “Vous n’avez pas encore la foi. Dites plutôt : ‘Nous nous sommes simplement soumis’, car la foi n’a pas encore pénétré dans vos coeurs. Et si vous obéissez à Dieu et à son messager, Il ne vous fera rien perdre vos oeuvres. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux” » (49 : 14).

    Islam, iman et ihsan

    Islâm et îmân, la confiance en Dieu et la foi sont liées : «Nous en fîmes sortir alors ce qu’il y avait comme croyants. Mais Nous n’y trouvâmes qu’une seule maison de gens soumis » (51 : 35-36). Selon des hadiths du Prophète : « La foi comprend plus de soixante-dix branches » ; « La pudeur fait partie de la foi » ; « La propreté fait partie de la foi » ; « L’amour de la patrie fait partie de la foi ». Cela signifie que la foi comporte plusieurs niveaux de mérite, et que le degré varie chez les croyants. L’islam est un, mais les musulmans pluriels.

    Le Prophète peut vouloir désigner par le mot islâm les actions apparentes, et par le mot îmân la croyance intérieure. Cela ne signifie pas que les actions n’appartiennent pas à la foi ou que la croyance par le cœur n’appartient pas à l’islâm. Il s’agit d’une explication détaillée d’une réalité une et plurielle, de la religion en général. Pour preuve, les Paroles de Dieu : « La religion acceptée par Dieu, c’est al-islâm » (3 : 19); « J’agrée al-islâm comme religion pour vous » (5 : 3).

    Le Coran informe qu’al-islâm est la religion agréée et acceptée, si la foi est alliée à la sincérité, à la réflexion et aux actes justes. Le Prophète interprète al-islâm comme étant la conviction du coeur et la remise en confiance. Cela consiste à croire en Dieu, à Ses Anges, à Ses Livres révélés, à Ses Messagers. De même qu’il interpréta aussi al-îmân comme étant la pratique sincère, fondée sur les cinq piliers, estimant qu’elle représente un degré élevé. C’est la raison pour laquelle le Prophète disait : «Al-islâm se manifeste par la parole, et al-îmân est dans le coeur » (3).

    Le Prophète disait : « Le musulman (al-muslim) est celui qui ne porte pas atteinte à autrui avec sa langue et sa main ; et le croyant (al-mu’min) est celui auquel les gens font confiance à l’égard de leur sang et leurs biens » (4). Il a défini par là une dimension intérieure et extérieure : la sûreté du coeur qui garantit la sécurité du sang et des biens d’autrui ; et la qualité de l’îmân est supérieure par rapport à celle de l’attestation de la foi, déclaration verbale qui dote de la qualité de musulman.

    Les gens devraient être à l’abri avec celui qui croit, pratique paisiblement et raisonnablement, et en qui on a confiance : le musulman qui a la foi réfléchie, humble et ouverte. Les citoyens de confession musulmane partout dans le monde doivent donner l’exemple et contribuer au bien commun de la patrie et de l’humanité, afin d’accéder au degré supérieure de l’ihsan, l’excellence.

    Mustapha Cherif

    (1)- Ibn Hajar al-Asqalanî commentaire du Sahîh de Bukhârî, Fath al-Bârî, cite l’affirmation de Qurtubî selon lequel ce hadith mérite d’être nommé « la mère de la Sunna », au même titre que la sourate liminaire Al-Fâtiha est appelée « la mère du Livre ».
    – (2) Hadiths Rapportés par Muslim dans son Sahîh, Kitâb al-îmân, « Des branches de la foi », 1/63, n° 35. – Ibid.
    – (3) Rapporté par l’imam Ahmad dans son Musnad 3/134, n° 1208.
    – (4)Rapporté par l’imam Ahmad dans son Musnad, 2/379, n° 8918, et par Tirmidhî dans ses Sunan, Kitâb al-îmân, 5/17, n° 2627.

  • Ô GENS confinés …

    ______________________________

    Ô GENS confinés …
    Ô Gens confinés Nous sommes avec vous là où VOUS, partout vous êtes
    Ô Gens confinés on vous le dit Nous sommes bien comme VOUS
    ET à ce fléau appelé coronavirus
    Que DIEU nous accorde sa Miséricorde
    Ô DIEU tout puissant protège nous de TOUT MAL
    De CE CORONAVIRUS

    Doit-on dire calamité ou grand malheur collectif
    Ô Gens confinées on voit maintenant que SUR TERRE ’on se ressemble
    Blanc , Noir Rouge OU Jaune
    Tous Contraints à vivre Aujourd’hui pour aujourd’hui
    Pour demain On vous dit rentrez et restez chez vous
    Ô Toi qui te balade, aujourd’hui évite TON ami comme tout voisin
    Ô toi qui sort,n’oublie point tes sabaiyettes (GANTS) en plus de ta muselière
    Si On te dit rentre pour ton bien ,rentre et reste chez toi
    ET si On te Redit si tu ressors tu es « un insensé « accepte çà c’est bien ta faute de l’entendre
    Si tu sors Il n’y a ni café ni restaurant
    Si tu veux un Café –presse dehors , il n’y a ni garçon ni patron pour te servir
    Il n’y a ni chaise pour s’assoir, ni verre ni cuillère ni même un papier serviette on ne sert plus
    Il n’y a ni marché ni super marché
    Tu ne trouveras ni boutique ouverte ni cybercafé pour jouer
    Tu ne trouveras ni bus ni taxi
    Si tu vas à Prier en corporation, le Mesdjid est bien fermé
    Si tu vas pour prier ta Djoumouaa

    On dit que C’est dans NOS maisons qu’On prie et chez soi c’est toléré
    El Imam a dit sa fetwa ,elle est bien claire pour les gens censés comprendre
    C’est Elmou Adhane par voix haute qui le dit
    ET pour ça à son heure indiquée à sa Télé chacun peut l’entendre
    Après 19 heures et avant 7 heures on ferme tout et on dort
    si comme tout imprudent tu l’étais dans ce temps Cherche donc un endroit pour te réfugier la nuit ,
    , et si tu as tout acheté au matin Après 7 heures ton pain , ton lait et savon pour te laver
    De sitôt Rentre chez toi regarder tout autour comme avant C’est plus permit
    C’est décidé pour un bien collectif et pour le bien de tes bambins tu dois y penser .
    Il y a partout où l’on va cinq gestes à respecter
    Comme les cinq doigts de la main qu’on peut compter
    Les mains qu’il faut laver et le visage à ne pas toucher,le coude à plier pour tousser ET prendre une distance ce n’est ni discrimination ni ségregation raciale,

    et enfin à ce cinquième « GARDER LA MAISON « c’est comme on le disait dans un langage courant qu’on a oublié
    Ô Gens confinés Nous sommes avec vous là où vous, partout vous êtes
    Ô Gens confinés on vous le dit Nous sommes bien comme vous
    Que DIEU LE CLÉMENT LE miséricordieux NOUS PROTÈGE

     

    Paroles inspirés sur un air d’une chanson BEDOUI flute et galal

    Lire la suite

  • Sourate AR-RAAD / Le Tonnerre en français

    ____________________________


    Sourate AR-RAAD / Le Tonnerre en français
    Sourate n°13 • AR-RAAD • 43 versets

     

    Au nom d'Allah le tout miséricordieux, le très miséricordieux.

    1 Alif, Lam, Mim, Ra. Voici les versets du Livre; et ce qui t'a été révélé par ton Seigneur est la vérité; mais la plupart des gens ne croient pas.
    2 Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il S'est établi [istawâ] sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l'Ordre [de tout] et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur.

    3 Et c'est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y établit deux éléments de couple. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des preuves pour des gens qui réfléchissent.

    4 Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins [plantés] de vignes, et des céréales et des palmiers, en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent.

    5 Et si tu dois t'étonner, rien de plus étonnant que leurs dires: « Quand nous serons poussière, reviendrons-nous vraiment à une nouvelle création ? » Ceux-là sont ceux qui ne croient pas en leur Seigneur. Et ce sont eux qui auront des jougs à leur cou. Et ce sont eux les gens du Feu, où ils demeureront éternellement.

    6 Et ils te demandent de hâter [la venue] du malheur plutôt que celle du bonheur. Certes, il s'est produit avant eux des châtiments exemplaires. Ton Seigneur est Détenteur du pardon pour les gens, malgré leurs méfaits. Et ton Seigneur est assurément dur en punition.

    7 Et ceux qui ont mécru disent: « Pourquoi n'a-t-on pas fait descendre sur celui-ci (Muhammad) un miracle venant de son Seigneur ? » Tu n'es qu'un avertisseur, et à chaque peuple un guide.

    8 Allah sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure.

    9 Le Connaisseur de ce qui est caché et de ce qui est apparent, Le Grand, Le Sublime.

    10 Sont égaux pour lui, celui parmi vous qui tient secrète sa parole, et celui qui la divulgue, celui qui se cache la nuit comme celui qui se montre au grand jour.

    11 Il [l'homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah. En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. Et lorsqu'Allah veut [infliger] un mal à un peuple, nul ne peut le repousser: ils n'ont en dehors de Lui aucun protecteur.

    12 C'est lui qui vous fait voir l'éclair [qui vous inspire] crainte et espoir ; et Il crée les nuages lourds.

    13 Le tonnerre Le glorifie par Sa louange, et aussi les Anges, sous l'effet de Sa crainte. Et Il lance les foudres dont Il atteint qui Il veut. Or ils disputent au sujet d'Allah alors qu'Il est redoutable en Sa force.

    14 À Lui l'appel de la Vérité ! Ceux qu'ils invoquent en dehors de Lui ne leur répondent d'aucune façon; semblables à celui qui étend ses deux mains vers l'eau pour la porter à sa bouche, mais qui ne parvient jamais à l'atteindre. L'invocation des mécréants n'est que vanité.

    15 Et c'est à Allah que se prosternent, bon gré mal gré, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, ainsi que leurs ombres, au début et à la fin de la journée.

    16 Dis: « Qui est le Seigneur des cieux et de la terre ? » Dis: « Allah. » Dis: « Et prendrez-vous en dehors de Lui, des maîtres qui ne détiennent pour eux-mêmes ni bien ni mal ? » Dis: « Sont-ils égaux, l'aveugle et celui qui voit ? Ou sont-elles égales, les ténèbres et la lumière ? Ou donnent-ils à Allah des associés qui créent comme Sa création au point que les deux créations se soient confondues à eux ? Dis: « Allah est le Créateur de toute chose, et c'est Lui l'Unique, le Dominateur suprême. »

    17 Il a fait descendre une eau du ciel à laquelle des vallées servent de lit, selon leur grandeur. Le flot débordé a charrié une écume flottante; et semblable à celle-ci est [l'] écume provenant de ce qu'on porte à fusion, dans le feu pour [fabriquer] des bijoux et des ustensiles. Ainsi Allah représente en parabole la Vérité et le Faux: l'écume [du torrent et du métal fondu] s'en va, au rebut, tandis que [l'eau et les objets] utiles aux Hommes demeurent sur la terre. Ainsi Allah propose des paraboles.

    18 La meilleure [fin] est pour ceux qui répondent à [l'appel] de leur Seigneur. Et quant à ceux qui ne Lui répondent pas, s'ils avaient tout ce qui est sur la terre, et autant encore, ils l'offriraient en rançon. Ceux-là auront le détestable rendement de compte et l'Enfer sera leur refuge. Quel détestable lit de repos !
    19 Celui qui sait que ce qui t'est révélé de la part de ton Seigneur est la vérité, est-il semblable à l'aveugle ? Seuls les gens doués d'intelligence réfléchissent bien.

    20 ceux qui remplissent leur engagement envers Allah et ne violent pas le pacte,

    21 qui unissent ce qu'Allah a commandé d'unir, redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte,

    22 et qui endurent dans la recherche de l'agrément d'Allah, accomplissent la Salat et dépensent (dans le bien), en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. A ceux-là, la bonne demeure finale,

    23 les jardins d'Eden, où ils entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants, qui ont été de bons croyants. De chaque porte, les Anges entreront auprès d'eux :

    24 « Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré ! » -Comme est bonne votre demeure finale ! »

    25 [Mais] ceux qui violent leur pacte avec Allah après l'avoir engagé, et rompent ce qu'Allah a commandé d'unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure.

    26 Allah étend largement Ses dons ou [les] restreint à qui Il veut. Ils se réjouissent de la vie sur terre, mais la vie d'ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l'au-delà.

    27 Ceux qui ont mécru disent: « Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Muhammad) un miracle venant de son Seigneur ? » Dis: « En vérité, Allah égare qui Il veut; et Il guide vers Lui celui qui se repent,

    28 ceux qui ont cru, et dont les coeurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah. » N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les coeurs ?

    29 Ceux qui croient et font de bonnes œuvres, auront le plus grand bien et aussi le plus bon retour.

    30 Ainsi Nous t'envoyons dans une communauté -que d'autres communautés ont précédée -pour que tu leur récites ce que Nous te révélons [le Coran], cependant qu'ils ne croient pas au Tout Miséricordieux. Dis: « C'est Lui mon Seigneur. Pas d'autre divinité à part Lui. En Lui je place ma confiance. Et à Lui je me repens. »

    31 S'il y avait un Coran à mettre les montagnes en marche, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci). C'est plutôt à Allah le commandement tout entier. Les croyants ne savent-ils pas que, si Allah voulait, Il aurait dirigé tous les hommes vers le droit chemin. Cependant, ceux qui ne croient pas ne manqueront pas, pour prix de ce qu'ils font, d'être frappés par un cataclysme, ou [qu'un cataclysme] s'abattra près de leurs demeures jusqu'à ce que vienne la promesse d'Allah. Car Allah, ne manque pas à Sa promesse.

    32 On s'est certes moqué des messagers avant toi. Alors, J'ai donné un répit aux mécréants. Ensuite, Je les ai saisis. Et quel fut Mon châtiment !

    33 Est-ce que Celui qui observe ce que chaque âme acquiert [est semblable aux associés ?...] Et pourtant ils donnent des associés à Allah. Dis [leur: ]: « Nommez-les. Ou essayez-vous de Lui apprendre ce qu'Il ne connaît pas sur la terre ? Ou avez-vous été simplement séduits par de faux noms ? » En fait, on a embelli aux mécréants leur stratagème et on les a empêchés de prendre le droit chemin. Et quiconque Allah laisse égarer, n'a plus personne pour le guider.

    34 Un châtiment les atteindra dans la vie présente. Le châtiment de l'au-delà sera cependant plus écrasant et ils n'auront nul protecteur contre Allah.

    35 Tel est le paradis qui a été promis aux pieux: sous lequel coulent les ruisseaux; ses fruits sont perpétuels, ainsi que son ombrage. Voilà la fin de ceux qui pratiquent la piété, tandis que la fin des mécréants sera le Feu.

    36 Et ceux à qui Nous avons déjà donné le Livre se réjouissent de ce qu'on a fait descendre vers toi. Tandis que certaines factions en rejettent une partie. Dis: « Il m'a seulement été commandé d'adorer Allah et de ne rien Lui associer. C'est à Lui que j'appelle [les gens], Et c'est vers Lui que sera mon retour. »

    37 Ainsi l'avons-Nous fait descendre (le Coran) [sous forme] de loi en arabe. Et si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu comme savoir, il n'y aura pour toi, contre Allah, ni allié ni protecteur.

    38 Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. Et il n'appartient pas à un Messager d'apporter un miracle, si ce n'est qu'avec la permission d'Allah. Chaque échéance a son terme prescrit.

    39 Allah efface ou confirme ce qu'Il veut et l'Ecriture primordiale est auprès de Lui.

    40 Que Nous te fassions voir une partie de ce dont Nous les menaçons, ou que Nous te fassions mourir (avant cela), ton devoir est seulement la communication du message, et le règlement de compte sera à Nous.

    41 Ne voient-ils pas que Nous frappons la terre et que Nous la réduisons de tous côtés ? C'est Allah qui juge et personne ne peut s'opposer à Son jugement, et Il est prompt à régler les comptes.

    42 Certes ceux d'avant eux ont manigancé (contre leur Messager); le stratagème tout entier appartient à Allah. Il sait ce que chaque âme acquiert. Et les mécréants sauront bientôt à qui appartient la bonne demeure finale.

    43 Et ceux qui ne croient pas disent: « Tu n'es pas un Messager. » Dis: « Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins) ».

    Sadaqa Allâhu-l-`Adhîm

  • Men ghachana fa layssa mina” “Le tricheur, n'est pas des nôtres”..

    ___________________________________

    -G.M je vais enfin travailler.
    -C’est une bien bonne nouvelle, mais venant de toi supposant toujours qu’elle soit vraie.
    -D’ici peu on va s’enrichir G.M et on achètera auto de luxe, château et villas ici et là etc..Etc. et pourquoi pas un petit bateau de complaisance sans oublier que j t’’emmènerai aux Lieux Saints en pèlerinage ce grand vœu de ta vie dont tu rêves depuis un temps.

    -Des fois je te vois rêver dans l’absurdité FISTON peut être que c’est dû au plat de « Mardoud » préparé avec ce Hrouss ‘’ Green Grill ’’ du diner d’hier qui t’a vraiment propulsé à ce rêve d’ambition.

    -Je te dis que je suis sincère et qu’on va être riche. Riche très riche G.M Écoute moi au moins une fois GM.
    -Puisque le confinement me contraint à te supporter et à tout ce qui soit pénible venant de toi , Je suis toute astreinte à écouter ce que tu as à me dire, ça m’aidera sans m’ennuyer à rouler la bonne quantité de couscous qui me reste.

    -Tu dois me croire dans ce cas , C’est aussi vrai que tu es devant moi et que je te vois G.M .Tu n’auras plus à rouler de coucous dans les jours qui viennent .
    -A cette peine pour moi de rouler un couscous, je ne suis plus jeune pour le faire encore comme avant mais pour ce besoin des jours à venir pour toi je dois le faire.

    -C’est ce qui m’a poussé à choisir ce travail. je commence dés demain G.M peut- être ce soir même, je me suis engagé .Je vais m’enfoncer dans le noir , travailler au « GROS » et non dans le détail.

    -Veux- tu me dire cela aussi en détail et m’expliquer ce mot « noir »dans ton soit disant travail de GROS et comment as-tu eu cette idée fabuleuse.
    -Tu sais GM c’est le confinement qui m’a donné l’idée à ce commerce facile comme le font bien d’autres.
    -Alors Je suis tout impatiente à t’écouter maintenant Raconte -moi peut- être qu’avec mes quelques maigres économies laissées de coté pour mon kfen (linceul) je vais m’engager avec toi.

    -Écoute GM Les gens tout comme nous ne sortent plus de chez eux ,ils se sont approvisionnés de tout au premier jour du « rentrez chez vous » et d’ici peu vont consommer tous leurs produits de premières nécessités ,par la suite ils devront sortir et acheter d’autres provisions.

    -Jusque là je suis entièrement avec toi , même nous il va nous en manquer de la semoule et de l’huile tu sais que nous n’avions acheté que pour quelques jours.
    -C’est justement là où je vais GM. Ils vont acheter mais ne trouveront que rarement le produit à son prix raisonnable et ils n’auront d’autres choix qu’à l’acheter à n’importe quel prix imposé que je leur offre.

    -Je commence à voir du louche dans ce commerce. Je ne te suis plus maintenant,
    Pour moi dés demain je vais stocker tous produits de première nécessité comme la semoule , la farine ’huile , les légumes secs , la tomate concentre ,café sucre mais par geste humanitaire j’ai décidé à ne pas m’enfoncer dans les produits pharmaceutiques et surtout le sel.

    -Et pourquoi les produits pharmaceutiques et ce sel.
    -Des fois on doit penser aux gens et à leur misère comment qu’ils vivent pour joindre les deux bouts en ce monde alors on doit se donner la main et rester humains et charitables au moins une fois dans notre vie en ce bas- monde où nous vivons envers nos frères GM.

    -Pour les médicaments je peux au moins avoir une idée mais pour le sel quel a été son enjeu pour l’écarter de ton projet.
    -Pour le sel , j’ai pas à le commercialiser comme les autres produits . je dois te dire que bien des fois j’ai dû partager le sel avec beaucoup de gens qui m’ont invité chez eux à leur repas autour d’une table pleine de mets. Le sel représente dans notre tradition comme tu le sais GM le pacte d’alliance de protection et d’hospitalité. Et pour ça il est hors de question de le leur vendre ce sel avec un prix trop exorbitant qui pour bien des gens disent toujours « sans sel il n’y a pas de gout ».

    Alors c’est donc ça ton travail au marché noir. Tu es devenu devant moi un ingrat Un individu sans scrupule qui veut se faire un argent et être riche au détriment des gens.

    -C’est ça GM le marché au noir c’est à vendre ou a laisser la vente et l’achat c’est permis.
    -Tu laisses le marché du plein jour celui du bien pour choisir un marché noir as-tu bien réfléchi des conséquences avant de te décider dans cette aventure.
    -C’est un commerce qui rapporte gros G.M et je vais m’enfoncer à fond. il y a Hadj Osman , Hadj Bribri LE NAIN , Hadj Touil l’homme au burnous en poil de chameaux , HADJ el Kama avec son Guenour et Debliyou le deputy qui le font , et c’est AUSSI pour laver mes os comme ils le font plusieurs fois dans l’année autant qu’ls le désirent aux lieux Saints. Pourquoi pas moi G.M.

    -Mais Fiston tu n’es pas comme ces fripouilles. Eux c’est des personnes malhonnêtes qui se livrent à l’escroquerie sans honte ET sans avoir peur un seul jour, ni du jugement dernier devant L’Éternel, toi tu es propre tu as une éducation exemplaire que je t’ai inculqué et dont je suis restée toujours fière.

    -Je regrette pour ça GM , je suis au point de non retour J’ai tout préparé déjà , une grande quantité de marchandises arrivera cette nuit .IL fera très noir d’après la météo .Si tu veux G.M t’enfoncer dans le « Noir » comme moi il n’est pas trop tard c’est le moment de me remettre tes économies pour payer un pourboire aux convoyeurs quant à leur premier voyage.

    -Oh mon Dieu OH mon dieu !!!! est ce vraiment bien toi devant moi ,est ce bien toi mon fiston je me sens tout une autre, mon corps brule. Mon corps brule …..Ma tète tourne.

    -GM ! GM ! qu’est ce qui t’arrive , j’espère que tout va bien je ne te vois pas tousser , tu n’as pas de fièvre j’espère Est-ce que je t’appelle L’ ambulance du service de la santé.

    --Ta GM va bien et ne me touche pas de tes mains sales je t’en prie ,c’est à toi qu’on doit appeler cette Galoufa de police pour t’emmener . hors de ma vue Je t’en prie. Oh mon DIEU ! Oh mon DIEU comment est il arrivé à faire ça .Mais comment il ne nous manquait rien. Espèce de MERCANTI « HRAMI », jamais je n’ai pensé que cela viendrait de toi YA HRAMI YA HRAMI Tu n’as pas honte de faire ça en ce moment crucial du besoin de ces gens .Je vais faire appel aux autorités ;ils viendront te prendre pour bien te laver les os tu te sens bien mauvais devant moi.

    --Arrête ! Arrête GM ! ne fait pas ça …. N’appelle personne…n’appelle personne ce n’est qu’un rêve …ce n’était qu’un rêve de mon imagination que j’ai bien voulu te le raconter pour que tu me résumes ça par des mots de sagesse.

    -ÇA SE RÉSUME AINSI pour cette catégorie de gens malhonnêtes : Men ghachana fa layssa mina” “Le tricheur, n'est pas des nôtres”.. et çà c’est notre prophète « Mohamed » Salayate Allah aa lih qui le dit dans un HADITH - fiston.

  • Pour battre un mal, je me lave encore les mains

    ----------------------------------------------------------------


     Pour battre un mal, Je me lave encore les mains.
     C’est une’ histoire avec G.M, même si elle reflète un conciliabule sans façon je vous la raconte.
     C'était le matin au premier chant d’un Coq, le soleil n’était pas encore levé.
     GM faisait Prière et moi pour son café j’allumai un feu.
     Et GM, Apres avoir avec humilité imploré Dieu.
     A table avec moi, ensemble pour un café on s’est vite retrouvé.
     G.M assise sur sa toison de laine moi sur mon petit tabouret.
     On prenait en cette aube du matin tout bonnement notre habituel petit –déjeuner.

     G.M a crié "OH que c’est chaud ce café " j’ai répondu "G.M essaie un peu juste de le tiédir ".
     Puis GM me dit qu'elle avait une nouvelle à me dire.
     Ce matin dit-elle, aux nouvelles on a lancé la grippe »corona » comme grave menace.
     Et GM ajouta de Chine on en parle et de partout ailleurs on parle de cette annonce.
     Aux propos de G.M venus d’ailleurs, tout prés d’elle alors, j’étais tout ouïe..
     Pour moi, ce matin là c’était de l’inouïe.
     Passant à GM le pain en premier, elle me dit "passe moi tout d’abord le sucre".
     " C’était donc que Son café d’après elle est encore plus acre.

     G.M a bien eut à sa tasse de café au lait, à rajouter encore deux cuillerées comme dose".
     Et G.M tout en labourant comme toujours sa tasse, me dit autre chose.
     Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même pas nouveau.
     On dirait qu'il n'arrive jamais de bon chez nous que les tyranneaux.
     Et que voilà encore qu’un autonome mortel va s'jeter sur nous.
     Et GM me dit qu'elle se souvenait dans son temps lointain de moi.
     Quand la peste au pays vint à frapper partout.
     G.M, baissa un peu sa tête comme pour la reposer un peu et dit « malgré une misère les gens avait la foi.

     On voyait me dit –elle, dans ce temps pas un soir sans deuil au village.
     Et elle me dit "je me rappelle de ça, la PEUR on la voyait à tous les visages.
     G.M, observa un temps de silence de mort comme pour apaiser une gêne.
     C’est 'Aujourd'hui seulement que G.M raconte cette tragique peine.
     Je voyais en G.M une personne bien aguerrie.
     G.M me regarda LONGTEMPS et me dit enfin.
     J'ai bu mon café et toi tu n'as rien touché, tu n'as rien pris.
     Donne-moi encore un peu de pain
     Et là, je voyais G.M grignoter un autre petit- pain.
     Pour G.M, C’était afin de terminer son café et donner à mon récit sa fin.

     Toute une année est passée, on n’en parla du tout depuis de ce mal universel.
     De chez nous aussi la grippe est partie et G.M Depuis, n'a plus envie de parler d’elle.
     Ni pour « peut- être dans un jour » , ni pour « dans un autre lendemain ».
     Et moi de temps à autre pour revoir GM en vie, je me lave encore les mains.

    Lire la suite

  • La muselière

    _______________________________

    -Va-t-on voir un jour des muselières chez nous ,dans nos maisons ,dans les rues de nos villes et de nos banlieues G.M ?- Oui Fiston.
    - Quand est ce G.M ?
    - On ‘y est maintenant et sans honte on va la porter universellement et démocratiquement Fiston,.,
    - Alors si c’est comme un voile ou la burqa ;et si on la porte on va circuler sans peur et sans reproche sans qu’on nous montre du doigt .
    - Oui Fiston ; mais à la différence du voile et de la burqa c’est bien une muselière qu 'on troquera qui va cacher le visage le museau de la personne qui la porte.
    - Trouves tu cela démocratiquement acceptable G.M?
    - On n’y peut rien Fiston avec ce temps qui court et qui nous montre bien l’alternance ces moments de lucidité qui illustrent la tolérance humaine passible d’éprouver des sensations de souffrance à porter des muselières.

    - Est-ce un droit universel ou une nouvelle coutume ancestrale G.M ?
    - Ce n’est ni un droit ni coutume Fiston ;cela vient d’en Haut Fiston ?
    - Alors pour ça il n’y aura ni droite ni gauche ni extrême droite qui vont voter et imposer un mode de vie sur terre G.M
    - Ni la droite ,ni la gauche n’ont vraiment le choix Fiston
    - J’espère GM qu’ à ce fléau qui aura touché tout un monde on va se conduire avec la plus grande décence .
    - Ma réponse ne peut se résumer à un oui ou à un non Fiston et je ne sais comment répondre à ta question.
    - Je vois cela en toi GM ; chacun affronte une période difficile qui marquera ses esprits .
    - Mets ta muselière ,et prends en même temps le grand couffin tu vas nous apporter autant de provisions que tu peux , n'oublie surtout pas l'alcool d'en acheter parceque chaque fois je dois faire contact avec toi je dois me désinfecter.

    - G.M , pour ça j'ai trouvé la solution je ne vais pas acheter d'autres muselières ni d'alcool mais je vais acheter un sac poubelle de couleur verte que je mettrai comme une burqa je ne laisserai que mes yeux apparaitront.

    - Va mon beau Fiston ,comme ça on va économiser un peu d'argent pour notre quarantaine.

  • Le Confinement

    __________________________________

    A ce texte qui va suivre et que si vous vous vouliez bien lire nous rapproche un peu à la situation actuelle que nous vivons tous.
    L’histoire bien connu et que la majorité de nous en tant qu’écoliers ont lu et relu sur leurs bancs d’école,c'est celle de la chèvre de Monsieur Seguin qui inspirée par l'air frais voulait gambadait à sa guise même au mérite d'une certaine liberté.
    L'auteur "Alphonse Daudet " nous décrit son récit. Peut être nous fit il comprendre que la liberté ne s'achète point par l'insensibilité.

    Le récit nous fait lire que :

    M. Séguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
    Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'était, paraît-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.

    Le brave M. Séguin, qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était consterné. Il disait :

    - C'est fini ; les chèvres s'ennuient chez moi, je n'en garderai pas une.

    Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième ; seulement, cette fois, il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu'elle s'habituat à demeurer chez lui.

    Ah ! Gringoire, qu'elle était,jolie la petite chèvre de M. Séguin ! qu'elle était,jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! C'était presque aussi charmant que le cabri d'Esméralda, tu te rappelles, Gringoire ? - et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre...

    M. Séguin avait derrière sa maison un clos entouré d'aubépines. C'est là qu'il mit la nouvelle pensionnaire.

    Il l'attacha à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps, il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l'herbe de si bon coeur que M. Séguin était ravi.

    - Enfin, pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s'ennuiera pas chez moi !

    M. Séguin se trompait, sa chèvre s'ennuya.

    Un jour, elle se dit en regardant la montagne :

    - Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou !... C'est bon pour l'âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos !... Les chèvres, il leur faut du large.

    À partir de ce moment, l'herbe du clos lui parut fade.

    L’ennui lui vint. Elle maigrit, son lait se fit rare. C'était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte, en faisant Mê.!... tristement.

    M. Séguin s'apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c'était... Un matin, comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son patois :

    - Écoutez, monsieur Séguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.

    - Ah ! mon Dieu !... Elle aussi ! cria M. Séguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son écuelle ; puis, s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre :

    - Comment, Blanquette, tu veux me quitter !
    Et Blanquette répondit :
    - Oui, monsieur Séguin.
    - Est-ce que l'herbe te manque ici ?
    - Oh ! non ! monsieur Séguin.
    - Tu es peut-être attachée de trop court, veux-tu que j'allonge la corde ?
    - Ce n'est pas la peine, monsieur Séguin.
    - Alors, qu'est-ce qu'il te faut ? qu'est-ce que tu veux ?
    - Je veux aller dans la montagne, monsieur Séguin.
    - Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand il viendra ?...
    - Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Séguin.
    - Le loup se moque bien de tes cornes. Il m'a mangé des biques autrement encornées que toi... Tu sais bien, la pauvre vieille Renaude qui était ici l'an dernier ? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s'est battue avec le loup toute la nuit... puis, le matin, le loup l'a mangée.

    - Pécaïre ! Pauvre Renaude !... Ça ne fait rien, monsieur Séguin, laissez-moi aller dans la montagne.
    - Bonté divine !... dit M. Séguin ; mais qu'est-ce qu'on leur fait donc à mes chèvres ? Encore une que le loup va me manger... Eh bien, non... je te sauverai malgré toi, coquine ! et de peur que tu ne rompes ta corde, je vais t'enfermer dans l'étable et tu y resteras toujours.

    Là-dessus, M. Séguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour.

    Malheureusement, il avait oublié la fenêtre et à peine eut tourné, que la petite s'en alla...Tu ris, Gringoire ? Parbleu ! je crois bien ; tu es du parti des chèvres, toi, contre ce bon M. Séguin... Nous allons voir si tu riras tout à l'heure.

    Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu'à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu'ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête.

    Tu penses, Gringoire, si notre chèvre était heureuse !

    Plus de corde, plus de pieu... rien qui l'empêchât de gambader, de brouter à sa guise... C'est là qu'il y en avait de l'herbe ! jusque par-dessus les cornes, mon cher!... Et quelle herbe! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes... C'était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !...

    La chèvre blanche, à moitié soûle, se vautrait là-dedans les jambes en l'air et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes... Puis, tout à coup elle se redressait d'un bond sur ses pattes. Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d'un ravin, là haut, en bas, partout... On aurait dit qu'il y avait dix chèvres de M. Séguin dans la montagne.

    C'est qu'elle n'avait peur de rien la Blanquette.

    Elle franchissait d'un saut de grands torrents qui l'éclaboussaient au passage de poussière humide et d'écume.

    Alors, toute ruisselante, elle allait s'étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil... Une fois, s'avançant au bord d'un plateau, une fleur de cytise aux dents, elle aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de M. Séguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.

    - Que c'est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là dedans ?

    Pauvrette ! de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde...

    En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Séguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation. On lui donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants... Il paraît même, - ceci doit rester entre nous, Gringoire, - qu'un jeune chamois à pelage noir, eut la bonne fortune de plaire à Blanquette. Les deux amoureux s'égarèrent parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu'ils se dirent, va le demander aux sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse.

    Tout à coup le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c'était le soir.

    - Déjà ! dit la petite chèvre ; et elle s'arrêta fort étonnée.

    En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Séguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on ramenait, et se sentit l'âme toute triste... Un gerfaut, qui rentrait, la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit...

    Puis ce fut un hurlement dans la montagne :

    - Hou ! hou !

    Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n'y avait pas pensé... Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Séguin qui tentait un dernier effort.

    - Hou ! hou !... faisait le loup.

    - Reviens ! reviens !... criait la trompe.

    Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester.

    La trompe ne sonnait plus...

    La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles.

    Elle se retourna et vit dans l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient...

    C'était le loup.

    Énorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu'il la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement, quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment.

    - Ah ! ha ! la petite chèvre de M. Séguin ! et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines d'amadou.

    Blanquette se sentit perdue... Un moment, en se rappelant l'histoire de la vieille Renaude, qui s'était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu'il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite; puis, s'étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme une brave chèvre de M. Séguin qu'elle était... Non pas qu'elle eût l'espoir de tuer le loup, les chèvres ne tuent pas le loup, - mais seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude...

    Alors le monstre s'avança, et les petites cornes entrèrent en danse.

    Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon cœur! Plus de dix fois, je ne mens pas, Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine... Cela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Séguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair et elle se disait :

    - Oh ! pourvu que je tienne jusqu'à l'aube...

    L'une après l'autre, les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents...

    Une lueur pâle parut dans l'horizon... Le chant du coq enroué monta d'une métairie.

    - Enfin ! dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s'allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang...
    Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

    Même s’Il n'y a pas plus beau qu'une liberté fut elle pour une nuit plein d'étoiles attendant l'aube pour disparaitre ; chacun comprendra à sa façon le sens de ce récit sur le prix d’une liberté qui ne s’achète pas et si à cette épidémie d’un coronavirus qui sévit un peu partout on enfreint cette règle d’un confinement que pas mal de citoyens la prenne trop à la légère.
    Avec ses méfaits mortels le coronavirus ne pardonnera pas lui aussi tout comme ce loup méchant qui n’épargnât point Blanquette cette gentille chèvre de M.Seguin.

    NOUS AVONS UNE ARME FATALE QUI EST « Le confinement » UTILISONS LA précieusement COMME IL SE DOIT CONTRE CE « coronavirus » .

  • Encore un 8 Mars

    ___________________________________

    J'ai croisé sur mon chemin une lettre écrite par un père meurtri par le double assassinat de sa fille. Qui se rappelle de Katia Bengana ? Cette brave de Meftah qui a refusé le diktat des zombies, cette fille, eh oui !Katia BENGANA Une femme, oui encore une femme et toujours une femme, une qui m'a appris personnellement comment porter le pantalon. Je comprends très bien la frustration de ce père qui pense que sa fille appartient au passé et je veux juste lui dire que non !

    Ce sont elle et celles qui ont été sauvagement assassinées par les hypocrites du GIA qui vont nous tracer l'avenir. Oui c'est ces braves femmes qui ont défié la mort pour s'affirmer, qui sont notre référence en rojla. C'est vrai aussi que ça démoralise quand on voit ceux qui se sont barricadés durant les années 1990 venir nous donner des leçons de patriotisme et nous chanter leurs salades à toutes les sauces. Mais croyez-moi, Monsieur Bengana, un bien mal acquis ne profite jamais. Vous avez juste à observer ce qui se passe dans la vraie vie, les hypocrites qui préparent un préfixe permanent qui s'appelle maâk et ils changent de nom à chaque élection. Donc maâk ya Chadli, maâk ya Boudiaf, maâk ya Zeroual, maâk ya Bouteflika, maâk ya Madani. Votre fille a été digne du nom de martyr en maintenant maâk ya l'Algérie, ils vont tous partir un jour sauf l'Algérie. Donc pas mal de ces chefs vont quitter nos mémoires sauf Katia qui fait encore parler d'elle et de sa bravoure comme toutes ses compatriotes qui sont souvent anonymes. Il est quasiment impossible de réconcilier la vie et la mort ! Bonne fête Katia, tu es notre héroïne et notre modèle, on ne t'oubliera jamais ! C'est promis : tu as su mettre en pratique notre fameux dicton «Aïcha khir men Ayache».

    Bonne fête à toutes les femmes algériennes, inspirez- vous de Katia et de Meriem Mehdi qui vient de gagner son combat contre British Gas. Ne vous inspirez surtout pas des bagara. Bonne fête maman, bonne fête à toutes les mamans, les sœurs, les filles et les femmes, vous nous avez tout donné et on vous doit tout .

  • L'IMPOSSIBLE EST UN BON DEBUT

    _____________________________

    L'IMPOSSIBLE EST UN BON DEBUT

    Salim Ejnaïni

    (Editions Fayard)

    Salim est né à Bordeaux le 1er janvier 1992. Ses parents, marocains, envisageaient de retourner au Maroc dès que leur situation le leur permettrait. Malheureusement, ils apprendront en septembre 1992 - Salim est alors âgé de huit mois - que leur fils est atteint d'un cancer de la rétine et, quatre jours après son admission à l'hôpital, qu'il faut absolument lui retirer l'œil gauche afin d'éviter toute propagation de cette tumeur. C'est ainsi que débute la jeune vie de Salim.L impossible est un bon debut salim ejnaini

    Si, pour reprendre le titre de ce livre : "L'impossible est un bon début", Salim a néanmoins de merveilleux parents. Une maman toujours présente et capable d'une abnégation sans faille pour apporter à son fils tout son amour mais aussi des petites "vignettes" de bonheur dans cet hôpital où certaines choses peuvent effrayer l'enfant. Par exemple, lorsqu'il se trouve dans la cabine de radiothérapie, sa maman lui explique qu'elle le regarde comme une vraie star à la télé. Et même s'il ne sait pas du tout ce que cela veut dire, Salim est heureux.

    C'est ainsi qu'au fil des années, Salim devra être suivi par une équipe spécialisée. Il dit avoir "grandi dans les chambres d'hôpital" ! Certains traitements sont extrêmement douloureux et parfois, il n'en peut plus. Mais sa maman, son papa sont là pour l'aider à se "construire" et à apprendre à apprivoiser sa "différence".

    Si Salim n'est pas familiarisé avec le monde des chevaux, il se trouve que sa maman travaillant à "Disneyland Paris" lui permettra un accès à ce parc d'attraction et lorsque celle-ci lui demande s'il veut voir les chevaux, il a un hochement de tête silencieux. La main de sa maman le guide alors dans un domaine qui lui est totalement inconnu. Parfois, il sursaute lorsque le nez d'un cheval vient le renifler. Ces premiers instants de contact avec les chevaux resteront à tout jamais un merveilleux souvenir dans sa tête et dans son cœur.

    Dans ce livre, Salim nous fait partager ses débuts joyeux sur son premier poney mais aussi ses difficultés, ses désespoirs, notamment, lorsqu'un jeune garçon profite de la confiance que Salim lui avait accordée pour l'agresser parce qu'il n'était pas un "enfant-comme-les-autres"; ses moments de doutes qui le font s'isoler dans sa chambre afin de pleurer son désespoir et sa souffrance mais aussi son absolue détermination. Il fallut au moins autant d'opiniâtreté à sa maman pour arriver à l'inscrire dans un club d'équitation compte tenu du nombre de fois où elle avait dû se heurter à des refus pour accueillir Salim en raison de son handicap.

    Cependant, au fil des années, Salim poursuivra sa passion en participant à de multiples concours et championnats, jusqu'au moment où il perdra totalement la vue. Cette épreuve sera douloureuse à accepter mais il se dit que, finalement, la vue n'avait pas tenu une place dominante dans sa vie et que son ouïe qui l'avait toujours secondé lui permettra de poursuivre son goût pour la compétition et le dépassement de soi. Lorsqu'un "journaliste" écrit dans la presse qu'il est "une espèce d'illuminé qui a perdu toute notion du réel en courant après un rêve bien trop grand pour lui" … Salim trouve ces propos immensément douloureux. Cependant, lorsqu'il évoquera cet article de presse avec Guillaume Canet, ce célèbre acteur, réalisateur, scénariste et producteur français que tout le monde connaît, celui-ci lui répondra avec beaucoup d'humour : "Alors, mon pote, je t'arrête tout de suite. Si tu dois te faire une idée de qui tu es avec les propos des journalistes, tu vas découvrir plein de choses. Par exemple, moi, il paraît que ma femme est enceinte de Brad Pitt !". Salim éclatera de rire et prit la décision non seulement de ne pas se laisser impressionner par les propos de ce journaliste mais, également, en poursuivant plus que jamais ses ambitions !

    Aujourd'hui Salim cultive toujours la même passion des chevaux chevillée au corps. Il poursuit les challenges qu'il se fixe avec la même détermination et continue d'accumuler les victoires. Après tous les obstacles qu'il a appris à surmonter depuis sa toute petite enfance, sa joie de vivre force l'admiration !

    A la fin de son livre, Salim se souvient de tous "ses vieux rêves de gosse" qui se sont réalisés pour arriver là où il en est, aujourd'hui, et il termine par cette phrase merveilleuse :

    "… la folie d'en rêver et la force d'y croire

    m'ont définitivement enseigné que prendre le risque d'échouer,

    c'est se donner une chance de réussir".

  • Les oiseaux se cachent pour « survivre »

    __________________________

    Les oiseaux se cachent pour « survivre » et, savoir discuter avec la solitude procure un confortable siège entre le sage et le poète. De là, on peut donner libre cours à l’imagination pour voguer aussi loin et faire des pérégrinations qui vous conduisent jusqu’au tréfonds de l’âme. Mon ami Mohamed Kidad, notre lecteur solitaire est de ceux-là.Les oiseaux se cachent pour « survivre »

     Tellement humble, cultivé et instruit que ses qualités et son caractère sublime l’élèvent au rang des nobles. Il n’a d’amis proches que ses livres de poche et nous, il est d’une profonde spiritualité à rendre le simple si beau ; ce n’est pas magique mais c’est une faculté des grands hommes ; tellement ses mots sont si bien sculptés et polis, à ne laisser entendre aucune bavure.

     Je peux, sans exagérer, vous dire, que voyant son ombre et suite à un quelconque effet d’optique ou à une ubiquité ; il est capable de lancer spontanément un salut ; la confondant à un passant …Tellement respectueux.

     Mon admiration ne cesse de fixer cet homme très instruit qui impose le respect là où il se trouve, sauf à ces parvenus et ces va-nu-pieds qui peuplent nos administrations lesquels, profitant de leurs postes l’emploient dans des taches qui ne font dégrader qu’eux-mêmes.

     Au cours de nos discussions, on dénonce leur comportement mafieux ; il me parle d’un élu municipal fortuné à lustrer de son oseille le pavé de la ville qui l’a employé à des fins personnelles ; lui repeignant son domicile à l’œil et aux frais de la mairie…pour donner une image qui formule l’autopsie du complot qui a disloqué la nation.

    Son niveau intellectuel, son séjour en Italie et sa vaste culture le placent au zénith parmi les grands hommes et comme la vie et les hommes distribuent des rôles - à tort - il se retrouve casanier comme moi qui n’ai jamais quitté son pays de peur de respirer l’oxygène d’un autre ciel... Croyant suffoquer ???
    Le peintre et le calligraphe se retrouvent souvent tête à tête quand la municipalité et sa horde préparaient pompeusement les visites officielles, les élections toutes confondues ou les festivités ; le tout considéré comme moyen de gaspiller et faire couler l’argent à flots …au détriment du citoyen.
    Un jour, il m’a lancé une expression qui s’incruste dans ma mémoire pour y rester à vie comme une citation gravée sur une plaque de marbre, me disant : « dans leur aveuglement, toi l’insoumis, vit sans leur merci ; ils te font appel malgré eux ».

    Ces étalons « à labelliser » dans la société est un impératif des plus urgents pour recouvrer ces valeurs qui conduisent au summum, à la gloire et à la postérité. Ces modèles de sociétés pavoisent nos rues, nos places publiques et leurs places si bien lustrées, dans nos esprits. Ils sont si indispensables pour régler l’horloge et le temps précieux de la ville. La conjoncture et le maudit hasard tournent au mal pour ternir malencontreusement l’image des nobles alors qu’ils sont là à donner plus de vivacité et de volupté au prisme des couleurs.Je rêve de voir un nouvel horizon se lever sur de tels hommes intègres, honnêtes, jalousant leurs prérogatives, au paroxysme; à faire naître des opportunités et à réhabiliter Mohamed et tous les oiseaux rares qui se sont trop cachés pour survivre.