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Articles de algermiliana

  • Payez pour vos mots, déjà !

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  • Les Femmes, Le Ramadan et le Hirak

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    Le Hirak nous a donnés une image idyllique de nous mêmes ; En l’espace de deux mois, et sur un coup de baguette magique, nous avons cru que sommes devenus pacifistes, alors que nous étions violents ; civilisés, alors qu’on se croyait indisciplinables ; tolérants , alors qu’on nous disait fanatiques. Puis l’image des filles, agressées dans la rue, parce qu’elles « cassaient » le ramadan des jeunes, (ceci dit il faut être une bête pour jouir en un clin d’œil et dans la rue), ou celles de l’étudiante poursuivie par une meute parce qu’elle ne respectait pas le jeûne, nous ramènent à notre triste réalité : celle d’une société qui n’accepte ni la différence ni la liberté des individus. Cette intolérance se voit d’une manière flagrante quand il s’agit des femmes. Et cela se retrouve dans le slogan même du hirak, khawa, kwawa. Nous sommes « frères, frères, », mais où sont passées nos sœurs ?

    Quand les flics aspergent les jeunes de gaz ou les fracassent avec des lances à eau, ces derniers se précipitent pour leur offrir des fleurs, des bonbons ou les embrasser, mais il suffit qu’une jeune fille hisse une pancarte avec le mot laïcité, moins nocif que le lacrymogène, et là c’est le hallali. Le lynchage ! Dès que les femmes ouvrent la gueule pour parler de leurs libertés, là, on ne rigole plus, on voit rouge, on siffle la fin de la récréation nationale, pour les accuser de vouloir briser le hirak, ou de casser le ramadan des hommes et on menace de les tabasser. Pourtant on nous a toujours enseigné.

    Durant la colonisation, un sociologue avait remarqué que l’homme algérien humilié dans l’espace public par le colon, se vengeait dans l’intimité sur sa femme. Les choses n’ont guère changé : piétiné, dans l’histoire, par l’armée et la police, l’algérien se refait une virilité en piétinant la femme dans la vie. Et ce machisme millénaire a fait le lit de l’islamisme qui n’est rien d’autre que la forme violente de la misogynie qu’on fait croire sortie de la bouche même de Dieu !

    Dans tous les pays arabes, le ramadan se vit en bonne intelligence, les gens peuvent prendre leur café à Tunis en plein jour, fumer une chicha à Damas le matin, s’avaler un foul au Caire à midi, ou se bâfrer dans les stations service d’Arabie, mais en Algérie, le ramadan est devenu une affaire, non pas de spiritualité, mais de virilité ! on le fait pour prouver aux autres qu’on est un homme et qu’on en a. L’islam est devenu une discipline olympique en Algérie, c’est à celui qui montre à tout le monde qu’il fait le plus la prière, le pèlerinage, même si ses enfants crèvent la dalle, le ramadan, même s’il est diabétique ou cardiaque, que reviendra la médaille d’or.

    La preuve, l’Algérie est le seul du monde islamique où les cantines des écoles primaires sont fermées, obligeant des enfants, qui n’ont pas atteint la puberté, de passer la journée sans boire ni manger en plein cagnard, ce qui est en soi un acte criminel qu’aucun rite de l’Islam n’a prescrit.

    Beaucoup vont dire que ce n’est pas le moment, que je suis en train de briser le consensus national, que je romps la trêve civile par ce débat, mais il faut tirer la sonnette d’alarme. Ce n’est pas en taisant nos carences, et nos failles que nous les ferons disparaître.

    Le Hirak n’est pas un rêve que nous vivons, et si chaque critique risque de nous arracher à ce rêve, tant il est illusoire, ce n’est pas la peine, il vaut mieux ouvrir les yeux. Le Hirak est un élan collectif merveilleux que vivent 40 millions d’algériens pour construire, enfin, une société libre et démocratique.

    Mais, il faut le dire, une bonne fois pour toutes : une société qui opprime les femmes ne peut être libre. Une société qui violente, ou laisser violenter, les femmes ne trouvera jamais le chemin de la démocratie.

  • Fidélité quand tu nous manques !

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    Mon histoire dit encore

    Que bien trop jeune, on m’a appris à ne point mentir
    je ne dois dire que vérité, être décent surtout ne point voler
    C’était une devise dans la famille après la prière qui est devoir
    Ce qui devait arriver arriva pour moi
    Pour le dire Il arriva qu’un beau jour j’ai trahi que j’ai volé, que j’ai menti que je n’ai pu faire de prière
    Jamais Rien de tel dans la famille n’avait lieu

    En cette première fois j’ai vu Mère et Père mécontents
    En moi devant eux, Ils ne reconnaissaient plus leur cher chérubin
    Ce jour, pour eux le ciel au dessus paraissait tel un lourd fardeau à supporter
    Et chacun se sentant mourir, comme neige l’espoir posé en moi pour un droit chemin fondit
    Debout, à regarder ne sachant que faire Mère et Père se tournèrent à Dieu
    Comme pour chercher à me dire si on ment on ne doit pas oublier le mal qui est fait il n’y a pas plus pire qu’un menteur qui ment.

    Mère et père m’ont dit ce ci que je l’’ai retenu à jamais.
    - On peut chercher partout, on ne trouvera jamais sur terre quelqu’un qui soit loyal, qui ne vous trahisse jamais, ou qui ne vous mente jamais. Aucune personne, si ce n'est Dieu, qui ne vous laisse jamais tomber.
    Tremblant comme un enfant sans parent
    Sentant confusément revenir mes remords
    Accusant le destin qui n’épargne personne

    A Mère et Père qui me sont fidèles et qui jurèrent fidélité et attachement à Dieu Je me suis attaché
    Mon histoire pour ces ces derniers temps est loin d’être finie.

  • Bonjour Vendredi, au revoir Vendredi…

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    Et heureux qu’il en reste à dire ! comme tu le dis...
    Mon histoire, le dit encore cher Ami
    Venu d’une simple marche dite « el hirak »
    L’histoire dit d'’un peuple pour bien plaire dans sa marche a bien choisi un jour préféré
    A ce jour, il dit Au début « Bonjour Vendredi», à la fin il dira « au Revoir Vendredi »

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    C’est quand son jour se lève et que sa nuit se couche
    Et dans la rue il marchait avec un chant de joie qui dit : qu’il a trouvé *ce qu’il a perdu*
    En ce jour Beni par Dieu il a trouvé « sa liberté »
    Et ce jour que sans peur et sans reproche, il prit son bien
    Ben Badis l’avait écrit pour son peuple

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    Qu’il revienne au peuple ce qu'il a perdu
    Ben Mhidi l’a redit dit pour un peuple
    Mettez la révolution dans la rue, le peuple s’en emparera
    Tous deux ont dit comment devrait se faire la raison d’être d’un peuple opprimé
    Et en ce jour miséricordieux le peuple a trouvé ce qu’il a perdu

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    Tout ! à chaque Vendredi qui vient, tout à chaque Vendredi qui part
    Ce peuple chante et caresse son nom sur son cœur
    Tout !à chaque Vendredi qui vient, tout à chaque Vendredi qui part
    Ce peuple crie « Pouvoir corrompu, gentiment on te demande Dégage, » ,
    Croyez moi cher Ami, un autre choix n’y était plus pour lui pour ne plus lui la voler
    Tout ce qui était à dire cher Ami d’un peuple je l’ai dit mais à mon histoire il reste encore à dire.

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    dédié à Mon fils, au tien comme à toute cette jeunesse de moins de vingt ans.

  • Interview de Mohamed Boudiaf

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    Tellement Actuel !!!

    À écouter attentivement, il avait été tellement lucide..........

  • Je crois que je dois vous le dire

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    Et J'ai vu un jour cet homme des sales besognes s’en aller sans retour.
    Vilipendé avec pour bannière sa tristesse comme toute gloire conquise.
    Adieu monsieur lui a t on dit, tout est fini tu as semé le vent partout que tu n'as récolté que tempête.
    Que de gens ce jour là n’ont eu cette peine d’en verser de larme.
    Adieu monsieur dans ton aventure tu n'étais pas fidèle.


    On attendait de lui le soleil de nos vingt ans.
    Avec ses bannières et sa horde il a semé la grêle au lieu des grains de fleurs.
    Chers amis, je crois que sur lui je vous ai tout dit.
    Mais je dois aussi vous dire ce jour je voyais aussi.
    Un monde, femmes, hommes petits et grands au dehors chanter cette gloire
    .


    Crier au monde ce jour une nouvelle liberté dans leur terre.
    Et j’ai vu l’étoile et son croissant avec leur rouge vif.
    Dans un blanc et vert flottés aux mains d’un enfant.
    Et j'ai entendu "Kassamen" sortir du lieu profond de son corps.
    Je me suis alors souvenu de mes 12 ans et de mes amis de ce temps.


    Ce jour aussi , je criais et on criait paix sur notre terre, libres enfin nous le sommes après sept ans.
    Pieds nus même sur des épines on courait.
    La joie ce jour cachait nos pleurs.
    Je crois que je vous ai tout dit mais mon histoire n'est pas finie.

  • De la légitimité historique à la légitimité populaire

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    Le peuple a besoin d’une réponse à sa revendication politique. Les intellectuels attachés au dialogue, au bien commun et à l’apaisement, ne peuvent que prendre acte afin que sa volonté soit respectée. Certes, tout acte politique majeur comporte une part d’utopie et reste toujours un saut vers l’inconnu. La politique n’est pas une science exacte et la réalité est complexe. Mais l’Algérie est mature. 

    Le peuple algérien a réhabilité l’initiative politique qui change le cours des événements. Une rupture historique concrète. Terre du juste milieu et du vivre ensemble, à la pointe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, l’Algérie, est face à son destin. Ce n’est pas une crise parmi d’autres. La nation Algérienne affronte le risque, en espérant une solution à la hauteur de la mobilisation. Dans cette épreuve, les mots fierté, respect et détermination reviennent le plus dans l’expression populaire.

    Nourri de la culture de la dignité et des valeurs de Novembre, jaloux de sa souveraineté acquise au prix fort et de son attachement à la liberté et à la justice, le pays vit un moment inédit ! C’est la marque de l’algérianité. Depuis le 22 Février les manifestations réenchantent l’histoire nationale. Penser l’événement historique est vital.

    Pour le peuple c’est la volonté non seulement de refuser un cinquième mandat, mais de placer le citoyen au centre de la dynamique politique. Ce qui est visé c’est le parachèvement de l’indépendance, en s’exprimant comme source du pouvoir, en renforçant la cohésion nationale et en refondant l’État de droit.

    C’est un devenir rêvé, trente années après les premières réformes démocratiques inachevées, par-delà des ombres et des lumières. La jeunesse, que l’on croyait résignée et perdue, fait acte d’un sursaut de vitalité. C’est une demande de réformes politiques profondes, le passage de la légitimité historique à la légitimité populaire.

    Le peuple unanime a pris ses responsabilités, pour se repositionner dans le concert des nations modernes, conscient des acquis internes, comme le retour de la paix, et des menaces externes du néocolonianisme. Â partir du mot d’ordre : « Pas de cinquième mandat », il souhaite se réapproprier pacifiquement ses droits politiques.

    Il espère que les autorités sauront garantir la transparence et accompagner la phase « transitoire » consensuelle. C’est par la concertation et le débat, sur la base de principes éthiques, de normes juridiques et d’étapes que la divergence politique se réglera, avec au final l’acte électif. Un seul vainqueur : l’Algérie, une et plurielle.

    Il s’agit de tourner une page, rajeunir les élites, rationnaliser le mode de gouvernance et réinventer la démocratie toujours perfectible, rempart contre les dérives internes et les ingérences externes. Le choix stratégique d’agir pacifiquement, dépassant les clivages et déjouant les provocations, est fondateur d’une nouvelle ère. Sécurité et liberté, ainsi que critique et respect, peuvent se conjuguer, telle est la vision du peuple, qui ne veut sacrifier aucune de ces dimensions.

    Ce sursaut ne peut qu’être entendu par les autorités. Il fait vibrer ceux qui aiment l’Algérie. Personne n’a le monopole de l’amour de la patrie. La vox populi est en train d’écrire l’histoire. Contrairement à d’autres expériences régionales et autres, l’Algérie donne l’exemple en matière de changement pacifique, souverain et respectueux. Elle veut se diriger sans délai vers une cité politique plus juste, sans que l’idéologie biaisée ou la religion instrumentalisée y soient mêlées.

    C’est une responsabilité historique collective, dans un contexte mondial chaotique. Soucieuse de rapprochement entre les peuples, exportatrice de solidarité et de paix, l’Algérie ne manque ni de sages, ni de patriotes, ni de compétences, femmes et hommes, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. C’est sa richesse. Personne ne doit être exclu. Ce souffle citoyen pacifique nourrira la culture politique de notre temps, pour ne pas succomber à l’extrémisme populiste et au libéralisme sauvage corrupteur ! C’est la culture du bien commun, de la réconciliation nationale et de l’éveil des consciences, qui prend forme, sous les yeux du monde entier.

      La force de ce mouvement réside principalement dans l’unité du peuple, dans la voie disciplinée de la contestation pacifique, et, par-delà la colère contenue, dans le respect des symboles de la nation. Les autorités elles-mêmes saluent le caractère civique : silmiya et sont fiers de ce peuple. Cela se reflète dans la réaction professionnelle exemplaire des services de sécurité. Le lien fort entre le peuple et l’armée garantit la victoire de toute l’Algérie.

    Un socle qui permet une solution viable. Même si l’espoir se mêle à l’inquiétude et que rien n’est donné d’avance, cela portera ses fruits, dans l’ordre, le respect mutuel et la fraternité. Pour préserver l’Algérie, aucune surenchère ne doit entraver le dénouement. De la base au sommet, la sagesse l’emportera.

    Un nouveau rapport de confiance entre l’Etat et tous les enfants de l’Algérie, toutes générations confondues, est possible. Le peuple Algérien est conscient de la nature du défi historique, sachant que c’est une œuvre de longue haleine qui vient de s’enclencher. Il ne cesse de se surprendre, de relever les défis et d’étonner le monde. Cette ligne de conduite patriotique, où authenticité et progrès s’articulent, sera enseignée dans les écoles et les universités.

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  • Cherchell exulte et se libère comme en 1962

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    A l’instar de toutes les villes d’Algérie…nous aussi. Je n’ai jamais vu aussi de monde défiler que dans cette manifestation et le jour de notre indépendance nationale ; à la différence que le 5 juillet n’affichait que la joie dans une liesse confuse, des plus indescriptibles, noyée dans les youyous des femmes, l’agitation des drapeaux et les klaxons stridents des véhicules ; à créer un brouhaha étourdissant.L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes souriantes, foule et plein air

    Dans le fil de la manifestation du vendredi passé, qui affichait comme fond de toile le mécontentement populaire et surtout de notre jeunesse, j’avais compris en profondeur ces jeunes à travers leurs slogans où se lisait et se devinait toute l’amertume qui les ronge. A titre de rappel, en ce moment et juste avant de rédiger cette publication je viens de voir une vidéo de Cherchell en direct, montrant les vagues déferlantes de jeunes ; universitaires, lycéens et élèves de l’enseignement moyen exprimer leur colère en direction de ce pouvoir qui tue dans l’œuf LEURS ESPOIRS ET LEUR AVENIR…CES JEUNES N’ONT RIEN A VOIR AVEC « LE TERRORISME » QUI A TOUJOURS PRÉTEXTÉ LES BRIMADES ET LES EXACTIONS DU POUVOIR.

    On ne peut trouver plus d’une lecture à leurs appréhensions qui tournent autour des droits légitimes comme le travail, le logement et le mariage en perspective et, surtout les égalités de chance, comprenant par là, les opportunités qu’offre un état de droits.
    Nos entretiens avec ces jeunes leur ont permis de défouler leur marasme en pointant du doigt Bouteflika dont le nom est le plus prononcé dans le monde en ces moments et qui fait l’objet de très nombreux scandales politiques et économiques …l’avenir nous fera part d’étonnantes révélations.

    Le spleen conduit aux limites de l’extrême et pour déverser leur trop plein de dégoût ils ont crié avec furie et rage pour vider tout ce qu’emmagasinait leur subconscient ; citant les noms de ceux qui ont assassiné leurs rêves …les incitant à la Harraga …au suicide collectif.
    Gâcher « le pays le plus jeune du monde » relève des crimes les plus exécrables ; nos responsables sont des démons qui n’échapperont jamais au procès de l’histoire qui les fixera au pilori pour avoir conduit cette jeunesse à tous les bords de la délinquance et de l’oisiveté en créant des terreaux de prolifération de tous les maux sociaux pour assurer « leur pérennité ».
    Je me demande très souvent, que peut signifier une vie pour une personne comme mon fils minime qui aura bientôt 30 ans ; qui a ouvert ses yeux sur une décennie noire, architecturée par les commanditaires du mal et prolongée de 20 ans par un mégalomane imbu de sa personnalité rêvant de s’identifier à Napoléon qu’il dépasse de 1 ou 2 centimètres.

    Les pays colonisateurs ont bien vengé les indépendances arrachées par les peuples en investissant des pouvoirs fantoches, à leurs têtes des débiles comme, Mubutu qui parle du haut d’une montagne à son peuple pour le rasséréner, Bokassa le cannibale qui a étonné tous les anthropologues du siècle, ou Bouteflika qui refuse de tirer sa révérence pour permettre à la France de souffler notre gaz jusqu’à 2020... gratuitement ; au détriment d’un peuple vivant dans des conditions frisant la précarité.

  • Les valeurs travesties

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    Je me sens dans le droit et dans la limite de ma légitimité à livrer combat à tous ceux qui touchent à ma terre, à un galet ou à un grain de poussière, si anodin soit-il ; ce n’est pas de ma faute, il parait qu’on hérite « ce sale » gène, qui fait ce sale caractère.
    France ! il n’est pas nécessaire de déclasser le dossier de Bouteflika pour faire l’autopsie de 20 ans d’étiolement et de désastres nous ayant conduit aux abysses ; nous le connaissons et nous te connaissons si bien, au point où tu es capable - connaissant tes tours de magie et tes conspirations - de faire accoucher une fourmi d’une montagne et poser le globe entier sur seulement un cheveu de Bouteflika pour leurrer un peuple qui traîne les meurtrissures et les stigmates d’une abomination de 132 ans…des plus exécrables, dans toute l’histoire de l’humanité.

    Ton esprit vindicatif et ton syndrome , plus que maladif, du paradis perdu, se manifestent à vouloir asphyxier un peuple qui n’a fait que recouvrer sa légitime raison d’être. Bouteflika est un pur produit de la mafia politique dont tu es le chef d’orchestre et il a exécuté à la lettre l’odieuse mission de saisir chaque jour que Dieu fait pour barbouiller notre ciel de noir. Des scandales, ruisselant en cascades, ont fait partir en fumée plus de 1.000 milliards de Dollars … de quoi construire 10 villes comme Chicago .
    Par ta faute et tes timoniers de paille – ces coopérants technico-politiques- qui habitent, se soignent au Val de Grace et vivent chez toi ; l’Algérien est réduit au paria vivant à un standing frisant la précarité ; mais notre honneur restera sauf et intègre…comme tu nous connais.

    Tu nous a imputé 20 ans des rêves que les vaillants fils de novembre ont exprimés pour situer la Mecque des révolutions au zénith, parmi les nations fortes et respectables, jouissant de fierté, voulant dire que tu as gâché toute cette jeunesse âgée actuellement de 20 ans.
    Ce n’est ni par courage, ni par abnégation que je vomis ces vérités ; c’est seulement par spontanéité de soutenir cette jeunesse désemparée, ne sachant où se donner de la tête dans un labyrinthe fait par tes architectes du mal…nés chez nous.

    Sois en sure que l’Algérie se remettra de ses malheurs et de ses blessures ; tout le sang qui a coulé abreuvera une semence qui viendra, immanquablement, t’acculer et t’obliger à t’acquitter de tes dettes.