Articles de algermiliana
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L’Algérie se disloque et s’étiole à vue d’œil...
- Par algermiliana
- Le 26/08/2018
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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L’Algérie se disloque et s’étiole à vue d’œil par un sérail de nababs et d’absentéistes au seul souci d’amasser des fortunes leur assurant la magnificence à l’étranger .Nous sommes comme des poissons dans un lac qui se dessèche de son eau par des braconniers qui dévient ,mal à propos ,son cours .Oui l’Algérie se meurt entre les mains de ceux qui la froissent et l’infestent de tous les maux, ces " cholériques " qui barbouillent notre ciel et notre air de leur Choléra .Où sont ces charismatiques dignitaires qui nous ont promis monts et merveilles ,nous assurant qu’avec notre légendaire cagnotte de 1000 milliards de dollars nous serons, à jamais, à l’abri de tout besoin et que le paradis est à portée de nos mains ;à pouvoir le caresser ?
C’est honteux ! les mirages que vous avez semés vous feront voir des spectres qui n’engloutiront que vous-mêmes .Une Algérie entre les griffes du choléra relève de la fiction ; se trouvant en proie aussi à la pauvreté frisant la précarité où des millions d’Algériens tendent la main en quête du couffin de Ramadan, au chômage incitateur au mouvement « harraga »,à la corruption ,à l’inégalité des chances (service national ,études ,logements etc…).Devant cette apocalyptique chute libre ,on se demande que reste t-il de positif dans ce système défaillant ?
On dit que les océans et les mers ,malgré leur immensité, ne peuvent contenir les charognes et leurs impuretés ;elles sont alors jetées dans les rivages de tout bord .Le cœur de l’Algérie, si petit pourtant, est vaste, généreux ,tolérant ;il accepte avec amour et stoïcisme tous ceux que mère patrie a vus naitre ,grandir et nourris d’une sève plus suave que le nectar des calices ;mais viendra le jour où elle châtiera les fils ingrats.
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LE PIANISTE DE YARMOUK
- Par algermiliana
- Le 16/08/2018
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
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LE PIANISTE DE YARMOUK
Aeham Ahmad
Editions : "La découverte"
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Émouvante histoire d'amour
- Par algermiliana
- Le 14/08/2018
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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Je vous raconte une histoire d’amour bouleversante et émouvante, un amour d’une pureté et d’une blancheur cristallines ; au point de le cataloguer d’inouï, d’insolite relevant de la fiction.
Un ami m’appelle au téléphone voyant en moi la personne qui atténue sa détresse, en qui il peut déverser son trop plein d’amertume et de marasme et capable d’éteindre les flammes qui exacerbent son malheur. Avec une grande douleur il m’annonce la mort de sa femme, « la perle du Sahara » me dit il, une femme noire au cœur blanc pouvant éclairer tout un monde enseveli dans les ténèbres. Nous connaissons tous ces histoires parlant de Juliette, Cendrillon, Hizia de chez nous et tant d’autres princesses et fées habitant les plus somptueuses citadelles où l’amour règne en roi, si haut, à le loger au firmament.
Pour mon ami Bachir, sa perle du Sahara dépasse Juliette, Cendrillon et toutes les autres et sa perte cruelle fait de lui l’homme le plus malheureux qui porte une blessure que nul remède ne pourra panser. Il ne se lasse jamais de faire les 1600 kms pour aller se recueillir auprès de sa tombe pour lui parler longuement, comme si elle est vivante et l’écoutait. Il me dit que ce trajet le détache du réel et le met en trans et comme emporté par une ubiquité envoutante, il traverse le désert sans fatigue et sans ressentir la chaleur ;le trajet, paraissant long, n’est pour lui que quelques kilomètres qui se succèdent, qu’il grignote comme on se donne du plaisir à croquer des arachides ; mais dur sera le retour, l’aurevoir au regard envieux d’avoir laissé derrière un si précieux joyau dans un écrin, sous terre. Arrivé au panthéon de sa reine, il s’oublie, il oublie le monde et il oublie presque qu’elle est morte au point de la voir ressuscitée et c’est pour cela qu’il lui parle. Sa profonde émotion laisse défiler des témoignages louant les qualités et le mérite d’une femme regorgeant de bonté, de tendresse et de profonde compréhension de la vie, avec tous ses coins et ses recoins. Étant sa 2° femme et sentant sa mort prochaine, suite à sa maladie, elle n’arrêtait pas d’insister, me dit- il, sur le bon traitement, l’éducation, l’orientation etc… de ses enfants, issus de la 1° femme.
Le long trajet de mon ami Bachir et son dialogue avec la défunte n’est qu’une sensation de rétablir le maillon qui fait défaut, de renouer avec le passé proche et faire en sorte que le lien n’est pas interrompu, feignant que le trait d’union est toujours là, qu’il ne sera jamais gommé. Il me rappelle avec une déconcertante similitude un vieil homme aux cheveux blancs de Gouraya devenu un grand ami par la relation professionnelle et les nombreux conseils qu’il me prodiguait ; me voyant jeune et candide, comme il me rappelle cet acteur qui a incarné le rôle du « vieil homme et la mer » de Hemingway. Oui, il est étonnant que ces hommes parlent seuls; peut être parce qu’ils ont tous des cheveux blancs et que ces cheveux blancs recèlent des langages secrets.
Mes deux amis parlent à leurs fidèles épouses, dans leurs tombes, qui les ont si longtemps accompagnés dans ces sinueux chemins de la vie et l’autre parle à un requin qui lui fait mener la vie dure. Mon ami Bachir m’a demandé de publier cette émouvante histoire pour que tous mes amies (is) prient Dieu pour elle, pour que ces supplications et ces vœux pieux-agrées par Allah lui procurent une place en son vaste paradis ...AMINE.
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LA 7ième Rencontre-Retrouvailles des Benbous à Batna
- Par algermiliana
- Le 21/07/2018
- Dans Le Coin de Ahmed LABDI
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LA 7 IEME RENCONTRE-RETROUVAILLES DU 5 JUILLET 2018 DES BENBOUS A BATNA
La journée du 5 Juillet 2018 : Invité par l’association AAECB (Association des Anciens Elèves du Collège de Batna), à leur 7 ième rencontre-retrouvailles du 5 Juillet 2018, j’ai fait le parcours Béchar-El-Khemis puis d’Alger à Batna. Une série de 2 voyages long-trajet dans une canicule et par bus. Le 04/07/2018, à 21H00, j’étais dans la ville qui m’avait permis de faire, en 1978, mon premier long voyage de ma vie, j’avais, alors, 23 ans. J’y étais venu passer mon service national et les années 1980 en tant que géologue à Ain-Yagout. Le second invité de l’ALMF est monsieur Benyoucef BENZAHRA délégué des anciens lycéens ferroukhis de la ville d’Aïn-Defla. Arrivé avant moi, il était accompagné de son fils. Le président de l’association des anciens de Mascara, monsieur BOUCIF est, aussi, l’invité à cette 7ième rencontre. Trois associations qui se retrouvent, enfin, ensembles. Une première dans l’histoire de la future Association Nationale des Anciens Lycéens de l’Algérie : ANALA. C’est le début. Celle de Constantine est en voie d’être constituée. Déjà quatre ! Qui dit mieux ?
A mon arrivée, j’étais accueilli à la gare routière, par le secrétaire de l’AAECB, Fayçal ABDELAZIZ et Athmane BOUCHAIB, un ancien lycéen résidant à Blida. Nous avons rejoint le reste du monde au restaurant de la jeunesse, en face de la somptueuse mosquée du 1er Novembre. Je vous présente ce joli poisson jaune (Photo.01) de ce restaurant. Après diner, nous regagnâmes l’hôtel El-Horia, juste en face du théâtre régional de Batna et à quelques centaines de mètres des allées Mostapha BENBOULAÏD et sa grande stèle. Un hôtel propre confortable donnant sur une place spacieuse. Photo.02
Non, dans cet hôtel la chambre 13 porte bien ces deux chiffres le 1 et le 3. Dès fois où on pensera superstition.
La journée du 5 juillet, je me suis levé tôt. A 6 heures j’étais déjà dans la rue. Je suis parti faire un tour d’horizon dans les environs. Les allées (Photo.03) très étendues et en leur milieu la majestueuse stèle (Photo.04) en l’honneur du père de la révolution nationale : Mostapha BENBOULAÏD. A cette heure, quelque rares boutiques sont ouvertes. C’est jour férié et la grâce matinée est de rigueur. J’avais besoin d’un petit quelque chose, il a fallu faire plusieurs boutiques dans les quartiers les plus proches. Cela aussi m’a permis de visiter comme un ancien de la ville. Sachant, par Google où se trouve le lycée, je me suis hasardé vers la direction supposée en empruntant la même rue qui est celle longeant le plus proche les allées. Grande fut ma surprise de voir apparaître : Thanawiyat El Ikhwa LAMRANI écrite en jaune-or sur fond noir, au dessus d’un grand portail noir (Photo.05). La partie du mur à l’ouest de ce portail porte une grande belle esquisse que vous verrez à la photo (Photo.06). C’était le lycée qui portait le nom de Mostapha BENBOULAÏD avant que ce dernier sera, désormais depuis 1969, celui d’un autre lycée plus grand. Les frères LAMRANI qui faisaient parti de son groupe au maquis, étaient trois frères tombés au champ d’honneur dont l’un avec l’héros des Aurès. A mon retour à l’hôtel et à 8 heures, les anciens commencent à se rassembler (Photo.07 à Photo.09). Discussion, prises de photos. La placette (Photo.10) continue de l’autre côté de la route et au fond de laquelle s’élève l’ancienne poste coloniale (Photo.11) portant toujours, dessinée sur le fronton d’une sorte de tour et en mosaïque, l’esquisse d’un avion courrier (Photo.11b). J’ai reconnu la librairie où toute ma solde va pour l’achat de livres d’auteurs tels Bernard Clavel, Gilbert Cesbron, Graham Greene, Antoine de Saint-Exupéry, Ernest Hemingway, Pearl Buck, Alberto Moravia qui remplissaient mes moments libres.
De l’hôtel, nous allâmes à pieds au lycée. On accède par la porte des professeurs. Les lycéens ont une autre entrée. On remarque les trois frères portés par une sculpture. La date de la construction est portée au dessus de la porte : 1912-1913. (Photo.12 à Photo.15). A 9 heures, nous étions une quarantaine. Photo à l’entrée : Un vétéran (Photo.16) et BENZAHRA Benyoucef, l’auteur de : Si Batna m’était contée, monsieur Chibani Kamel (Photo.17). Oui, mais qui va nous conter nos autres chères villes ? Sur cette photo, on reconnait monsieur BELDI Lakhdar (Photo.18). Il n’y avait pas beaucoup de monde. Le jour férié du 5 juillet en est la cause ou la chaleur de ce juillet ? Ce qui est sûr c’est qu’on a décidé de changer la date de leurs rencontres. Ce sera désormais le 16 avril. Et dire que nous avions eu le 5 juillet comme proposition. On avait, alors, choisi le 1er mai. Les anciens benbous (Photo.19 à Photo.23) se congratulent, se retrouvent, s’amusent comme jadis ils furent en tabliers et cartable à la main, on évoque les bons moments passés en ce lieu qui gardent dans chaque coin une histoire, un souvenir pour chacun. Benbous pour benboulaïdiens.
Le lycée possède une grande cour plantée de sept arbres (Photo.24) protégés par une haute maçonnerie dont le rebord est construit en guise de banc (Photo.25). Le long du corridor, (Photo.26) couloir ouvert latéralement sur la cour, sont affichés de jolis tableaux que je vous présente, tous, sur les photos (Photo.27 à Photo.36). Une salle de conférence nous rassembla pour l’ouverture solennelle de cette septième rencontre des benbous. Après l’hymne national (Photo.37) et la minute de silence à l’hommage des benbous disparus, monsieur Taha Hassin FERHAT, le président de l’association ouvre la séance par une allocution. Elle est suivie par celle du directeur du lycée, puis du président d’honneur de cette association, celles des membres des associations invitées l’ALMF de Miliana et l’AALYM de Mascara et plusieurs anciens benbous pour exprimer leurs sentiments, leurs vœux, leurs remarques… Une collation nous est offerte (Photo.38) et nous reposer sous l’ombre bleue des arbres (Photo.39). Nous reprenons la salle et il y eut des interventions riches et fructueuses qui ont porté sur des sujets particuliers concernant l’association. Il y eut deux mini-conférences sur des sujets divers dont l’une est sur le rôle de l’informatique dans la mondialisation. Il y eu après que le débat fut clos, une remise de cadeaux au lycée et à son directeur (Photo.40 et 41). Deux tableaux du portrait des frères LAMRANI en petit et grand format.
Après déjeuner, nous nous sommes regroupés dans une autre salle de conférence de la Direction de la Jeunesse et des sports. Madame Malika GUERFI-TABLIT a présenté une lecture de ces poèmes issus de ses deux livres qu’elle a présentés en vente-dédicace : Recueils de poèmes en deux titres : Hymne à l’amour ; En quête de paix. Deux filles benbous uniquement : (Photo.42).
Je vous présente le poème qui m’a plu et qui a éveillé, en moi, les mêmes sentiments que j’ai ressentis lors du décès de ma mère en novembre dernier : La MERE. Le poème est ouvert par cette phrase : « Une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur d’un enfant qu’à mon tour j’aurai élevé. » Marc LEVY. (Romancier français).
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Echappées belles - Un été en Algérie/2016
- Par algermiliana
- Le 06/07/2018
- Dans Un regard sur l'Algérie
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Récital de la cantatrice algérienne Faïrouz Oudjida
- Par algermiliana
- Le 06/07/2018
- Dans Le coin de Aziz OUDJIDA
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ALGER- Un récital de chants lyriques, rassemblant des classiques de la musique universelle et des pièces du patrimoine algérien, a été animé Mardi 16 Janvier à Alger par la cantatrice algérienne Faïrouz Oudjida accompagnée par le pianiste canadien Dominique Boulianne.
Ce récital a été organisé à l'Opéra d'Alger Boualem Bessaih par l'établissement Arts et culture de la wilaya d'Alger dans le cadre de la coopération et des échanges entre la capitale et la ville canadienne de Montréal.
La chanteuse lyrique a choisi pour son public des extraits adaptés au chant et piano de classiques italiens, russes et français montrant ainsi la puissance de sa voix et sa maitrise du chant sur certaines pièces célèbres de l'opéra universel.
Avec une voix de soprano, Faïrouz Oudjida a commencé son spectacle avec des classiques comme "O sole mio", "Non ti scordar di me" ou encore "Funiculi Funicula" avant de passer à des compositions françaises dont "Habanera" tiré du célèbre opéra "Carmen".
Cependant certaines de ces pièces, habituellement interprétées avec des orchestres philarmoniques et des choeurs, ont perdu de leur puissance musicale avec une orchestration limité au piano.
"Le rossignol et la rose" et "Mon sang brûle d'amour" sont également des romances, écrites par des compositeurs russes avec des influences orientales, qui figuraient au programme de cette chanteuse qui a représenté l'Algérie dans plusieurs manifestations internationales.
En seconde partie du récital, le duo a présenté au public relativement nombreux un programme tiré du patrimoine musical algérien et transcrit pour un concert chant et piano à l'image des succès du chanteur Idir "Sendou" et "Vava Inouva" qui ont été revisité pour en adapter la mélodie.
Faïrouz Oudjida a également interprété "Billah Ya Hamami", un classique du malouf, en version valse ainsi que le succès "Habaytek" de la grande voix libanaise Faïrouz.
Ce spectacle s'est déroulé en présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, de la ministre de l'Education nationale Nouria Benghabrit et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar, ainsi que du Wali d'Alger Abdelkader Zoukh.
Plusieurs représentants du corps diplomatique agrées à Alger ont également assisté à ce récital.
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Le jour où Miliani 2Keur a eu son compte
- Par algermiliana
- Le 31/05/2018
- Dans Le coin de Med BRADAI
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16 h passées, monsieur dort encore, couffin à la main madame en prend le risque et s’approche de lui.
Et c’est d’un mauvais œil, qu’ il lui lance : Tiens ! tiens ! le jour n’est pas encore levé que notre patronne de maison comme un clou se pointe déjà avec son couffin et une liste en mains.
Elle lui dit : Ya radjel ! il est bien tard, le Ftour est tout proche, il n’y a pas un radis au frigo à mettre sous la dent.
Patronne, devrais-je encore te dire que notre relation de travail du jour s’est complètement chavirée par cette conjoncture du temps présent, .., tu vois cette zone qui nous sépare et que tu as délibérément franchie. Il lui montre le plan de la porte de chambre.Cette zone bien explicite dit …tu m’approches pas ….tu me parles pas…tu me vois pas.
A de tels propos, elle ne dit mot. Son couffin toujours à la main elle ressort et à sa cuisine elle retourne…Toute triste… Toute abattue…Tout doucement. Et Sur la porte de la cuisine elle accroche une pancarte.
Fabrique fermée par manque de produits semi finis
Période de fermeture illimitée.
Pour tout anticorps chercher ailleurs.Au onzième jour, monsieur couffin à la main et une liste dans l’autre se décide enfin à sortir.
SUR SON CHEMIN IL RENCONTRE UNE CONNAISSANCE ;
Cette personne est toute contente de l’avoir rencontré qu’elle lui dit et qu’une discussion s’en suit :
-Ah ! bonjour Mr Mohamed vous êtes bien matinal en cette belle journée du ramadhan.
-Oh ! Mais c’est Notre Miliani 2 keur que je vois là devant moi. Bonjour 2KEUR, je vous trouve toujours le même j’espère pour vous que vous avez acheté ce fameux « kOSBOR » qui devient introuvable ces jours ci.
-Oh ! j’en ai acheté tout un couffin et à bas prix au marché d’en face, c’est pour ne plus faire ce va et vient pour rien pour cette indispensable plante pour ma «Chorba» préférée de tous les plats.
-J’ai fait de même mais plus que toi j’en ai acheté deux couffins pleins, c’est pour tous les jours qui restent, on a trouvé cela en famille que c’est plus digestif.
-Ne me dit pas que tu es arrivé à être herbivore à ce point Mohamed pour n’acheter que des plantes, au moins 100 grs de viande importée, ça ne demande pas grand-chose à ton budget.
-J’en ai cherché partout la nuit, et j’en ai pas trouvé un seul boucher qui soit ouvert.
-C’est pour ça qu’on ne te voit plus le jour Mohamed, est ce que tu bricoles à la maison.
-Je dors, mon cher ami, je dors je ne fais que roupiller ces derniers temps.
-10 jours passés en dormant.
-D’après la lune, il m’en reste encore
-Mohamed tu te te rends compte comment nos jours passent vite même en dormant ne trouves tu pas que c’est une calamité de ne voir personne au site.
-Tu sais Miliani que j’ai eu le cerveau ébranlé ces derniers temps je n’arrive même pas à parler je me suis dit du moment que je n’écris rien et que je ne parle pas il vaut mieux dormir.
-je dois te dire que même nos amis du Site dorment Mohamed tu n’es pas le seul tu es tout excusé de ma part.
-Au moins quelqu’un qui me donne raison.
-Mais il y a Keryma qui s’est réveillée un peu tôt mais qui s’excuse d’avoir trop dormi que d’habitude. Elle dit n’avoir pas trouvé quelqu’un avec qui jouer la boukala et aussi cette chantal qui vient quand elle veut et repart quand elle veut. On doit lui dire qu’on est en plein ramadhan et qu’elle doit choisir ses heures de visite qui conviennent.
-Pour Chantal je crois fort qu’elle n’a pu trouver quelqu’un avec qui parler, le jour qu’elle a dit qu’il vaut mieux revoir ce vivre ensemble une fois pour toute durant le ramadhan.
-C’est vraiment un problème pour elle, tu ne trouves pas Mohamed ?
-On verra son problème après la reprise. ET toi Miliani est ce que tu as un problème avec ta tête je ne vois plus ton karabouche rouge sur elle.
-je ne trouve pas le sommeil avec, que j’ai dû le quitter il va falloir voir mon toubib pour qu’il me donne un somnifère au moins pour dormir un peu comme toi et n’avoir plus ce couffin à remplir et à trimbaler avec moi toute la journée.
-Fais tout comme moi Milani et personne ne viendra te déranger. Écrit une pancarte et accroche la à la porte de ta chambre.Le jour suivant, Mohamed reçoit un coup de fil. IL RÉPOND et il entend une voix plaintive qui lui dit. C’est moi Miliana 2Keur qui te parle Mohamed : Est-ce que tu peux venir avec une ambulance en toute urgence chez moi, je crois que je suis tombé du lit et je ne peux pas me relever. Viens vite je t’en prie. J'AI VRAIMENT EU MON COMPTE.
Ce recit n'est que pure fiction . Les personnages de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »
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l'islamophobie et le vivre ensemble
- Par algermiliana
- Le 25/05/2018
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Contre l'islamophobie, valeurs républicaines et valeurs spirituelles convergent
Il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble en paix et en justice. Le mois de Ramadan devrait être propice à l’éveil des consciences, à la réalisation spirituelle et au renforcement du vivre-ensemble. Le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie sont des fléaux qu’il faut dénoncer et combattre. Les discours islamophobes sont une grossière provocation. Ils attaquent l’islam du fait que l’éthique, la culture et la religion musulmanes résistent à la marche du temps, alors que d’autres succombent. Reste à faire la part des choses et à pratiquer l’autocritique.
Pour ne pas prêter le flanc, il faut mettre fin aux aspects archaïques et dépassés d’une partie des constructions humaines en fiqh (jurisprudence) et des pratiques crispées. Se réformer et s’ouvrir est vital. Les dérives fondamentalistes et obscurantistes sont l’anti-islam. Comme l’exigent le Coran et le Sunna, la majorité des musulmans lit les textes et vit sa foi en fonction de la ligne du juste milieu, articulation entre le constant et l’évolutif, une question interne au monde musulman. Valeurs républicaines et valeurs spirituelles non seulement convergent, mais ont un socle commun. Liberté, égalité et fraternité sont aussi des références abrahamiques. Être citoyen et croyant, en toute harmonie, respectueux des lois est une réalité quotidienne. La foi est une affaire privée, l’État et les services publics sont soumis à la neutralité, non pas les citoyens. -
Video sur le savoir et le vivre ensemble
- Par algermiliana
- Le 25/05/2018
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Plus que jamais dans le contexte actuel, nous avons besoin de nous rassembler, autour de fondements qui nous unissent. Mustapha Chérif penseur algérien, spécialiste du dialogue interculturel et inter-religieux nous livre sa conception du vivre ensemble ainsi que sa vision de la société algérienne et du monde contemporain, en se basant sur des références d'ici et d'ailleurs.
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De Zucchabar à Timgad
- Par algermiliana
- Le 18/05/2018
- Dans Partenariat-Échange
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Deuxième journée.
Suivant le programme tracé de nos hôtes , le groupe de Chemora devrait au matin même rejoindre Timgad .C'est le point de ralliement en vue du départ vers les lieux de visite .
Avant même que l’aube ne pointe sa lueur pour la prière que nos hôtes de l’auberge de Chemora ont tout préparé et mis en place pour notre premier déjeuner. Ils n’ont pas failli à leur règle du programme pour nous réveiller. Ce matin là du premier jour , à 06h le café du petit déjeuner était tout préparé et à table. L’arôme d’un bon café de maison s’est bien fait sentir.Mais pour ce petit -déjeuner, moins de monde que prévu s’est levé. La fatigue du voyage a peut être contraint certains à devoir profiter de quelques minutes. A 6h30, on voyait venir les dames et les messieurs avec pleins de rêves en têtes à raconter,. Et c’était devant une tasse de café ou un café au lait que les discussions fusaient, où chacun ce temps « se plaisait à dire » d’avoir si bien dormi pour une fois dans sa vie même au gré d’un tas et tas de tous sortes de vacarmes .Cette nuit là , pour eux de vieilles bolides et moteurs à vapeurs n’ont point manqués de sortir à vadrouiller et vibrer en champ libre dans la nature . Chacun est là à raconter et à rire d’une nuit inouïe passée à entendre pour une fois dans sa vie qu' un avion au décollage tarde à prendre son envol , qu' un train à vapeur qui passe en gare, siffle trois fois sans s’arrêter, un aspirateur qui souffle au lieu d’aspirer , mais surtout une tronçonneuse qui chuchote ou un marteau piqueur dansson travail en intermittence.
L’heure de distraction passée, les dernières tasses de café des retardataires aussitôt consommées ,qu’on voit qu’il ne reste plus qu’à éteindre le feu de bivouac et lever le camp au plus vite . L’heure de départ est bien passée de quelques minutes.
Sans s’attarder..on sonne le clairon du rassemblement pour 1er départ au combat .Il est 07h , et on devrait être à Timgad 7h30 .Timgad ville est distante par sa route principale de 23 kms de notre lieu de campement Chemora.
On oublie pas le réceptionniste de l’auberge pour la remise des clés , et on remonte encore une fois contrôler qu’il n’y est pas d’oubliés dans les chambres.. A toutes les portes on frappe une dernière fois. Les chambres 18, 08 et 13 sont toujours occupées. Un dernier appel les avertit que le train s’en va et n’attend personne. Ils ne tarderont pas à nous rejoindre.07h30 notre beau monde est à bord sans qu’on ne laisse personne. Pour cette fois on laisse les petites cylindrés se reposer. On prendra le bus ensemble comme il a été prévu au programme, ce qui convient mieux pour chanter en groupe. On prend la route vers Timgad mais cette fois ci on change d’itinéraire.On y va par la RN 88 longue de plus de 50 kms mais plus praticable que la 87 avec ses 23 kms seulement en cours de construction par endroits. On rajoutera 30 mn de plus au temps réglementé mais cela évitera à crier de temps à autre au chauffeur qu’il y a pleins de passagers fragiles à ramener à bon port..
Notre guide qui se trouve en ce temps à Timgad doit bien s’impatienter de ce retard imprévu sur son agenda d’emploi du temps..08H on arrive à Timgad. Devant l’hôtel, on voit que le cortège est prêt pour le départ de l’expédition .Une land rover station wagon de la protection civile est en tète du convoi et qu’un 3eme mini bus pour nos hôtes de Batna complète le convoi.
Le plein en gaz oïl, est fait , on distribue de petites bouteilles d’eau. Les partants se divisent dans les trois bus. Tout est prêt.8h30 Le guide lance le mot d’ordre au premier véhicule de la protection civile en tête pour prendre le départ. Direction le village de Ghassira dans la commune de T’KOUT . Là où l’on va c’est aux Balcons de Ghoufis. Un lieu Touristique de la région des Aurès. nous dira notre Guide d’exception Mr AMOR chergui.
Avec un beau sourire aux lèvres , que même ses yeux sous des lunettes de vue ont eu à donner le reflet de leurs joies dans son visage ,il nous dira On vous emmène à GHOUFI un lieu où quand on le voit et quand on la vu l’on dira:Voir Ghoufi …Et le revoir.