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Articles de algermiliana

  • LA 7ième Rencontre-Retrouvailles des Benbous à Batna

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    LA 7 IEME RENCONTRE-RETROUVAILLES DU 5 JUILLET 2018 DES BENBOUS A BATNA

    La journée du 5 Juillet 2018 : Invité par l’association AAECB (Association des Anciens Elèves du Collège de Batna), à leur 7 ième rencontre-retrouvailles du 5 Juillet 2018, j’ai fait le parcours Béchar-El-Khemis puis d’Alger à Batna. Une série de 2 voyages long-trajet dans une canicule et par bus. Le 04/07/2018, à 21H00, j’étais dans la ville qui m’avait permis de faire, en 1978, mon premier long voyage de ma vie, j’avais, alors, 23 ans. J’y étais venu passer mon service national et les années 1980 en tant que géologue à Ain-Yagout. Le second invité de l’ALMF est monsieur Benyoucef BENZAHRA délégué des anciens lycéens ferroukhis de la ville d’Aïn-Defla. Arrivé avant moi, il était accompagné de son fils. Le président de l’association des anciens de Mascara, monsieur BOUCIF est, aussi, l’invité à cette 7ième rencontre. Trois associations qui se retrouvent, enfin, ensembles. Une première dans l’histoire de la future Association Nationale des Anciens Lycéens de l’Algérie : ANALA. C’est le début. Celle de Constantine est en voie d’être constituée. Déjà quatre ! Qui dit mieux ?   

    A mon arrivée, j’étais accueilli à la gare routière, par le secrétaire de l’AAECB, Fayçal ABDELAZIZ et Athmane BOUCHAIB, un ancien lycéen résidant à Blida. Nous avons rejoint le reste du monde au restaurant de la jeunesse, en face de la somptueuse mosquée du 1er Novembre. Je vous présente ce joli poisson jaune (Photo.01) de ce restaurant. Après diner, nous regagnâmes l’hôtel El-Horia, juste en face du théâtre régional de Batna et à quelques centaines de mètres des allées Mostapha BENBOULAÏD et sa grande stèle. Un hôtel propre confortable donnant sur une place spacieuse. Photo.02

    Non, dans cet hôtel la chambre 13 porte bien ces deux chiffres le 1 et le 3. Dès fois où on pensera superstition.

    hebergement d'image La journée du 5 juillet, je me suis levé tôt. A 6 heures j’étais déjà dans la rue. Je suis parti faire un tour d’horizon dans les environs. Les allées (Photo.03) très étendues et en leur milieu la majestueuse stèle (Photo.04) en l’honneur du père de la révolution nationale : Mostapha BENBOULAÏD. A cette heure, quelque rares boutiques sont ouvertes. C’est jour férié et la grâce matinée est de rigueur. J’avais besoin d’un petit quelque chose, il a fallu faire plusieurs boutiques dans les quartiers les plus proches. Cela aussi m’a permis de visiter comme un ancien de la ville. Sachant, par Google où se trouve le lycée, je me suis hasardé vers la direction supposée en empruntant la même rue qui est celle longeant le plus proche les allées. Grande fut ma surprise de voir apparaître : Thanawiyat El Ikhwa LAMRANI écrite en jaune-or sur fond noir, au dessus d’un grand portail noir (Photo.05). La partie du mur à l’ouest de ce portail porte une grande belle esquisse que vous verrez à la photo (Photo.06). C’était le lycée qui portait le nom de Mostapha BENBOULAÏD avant que ce dernier sera, désormais depuis 1969, celui d’un autre lycée plus grand. Les frères LAMRANI qui faisaient parti de son groupe au maquis, étaient trois frères tombés au champ d’honneur dont l’un avec l’héros des Aurès. A mon retour à l’hôtel et à 8 heures, les anciens commencent à se rassembler (Photo.07 à Photo.09). Discussion, prises de photos. La placette (Photo.10) continue de l’autre côté de la route et au fond de laquelle s’élève l’ancienne poste coloniale (Photo.11)  portant toujours, dessinée sur le fronton d’une sorte de tour et en mosaïque, l’esquisse d’un avion courrier (Photo.11b). J’ai reconnu la librairie où toute ma solde va pour l’achat de livres d’auteurs tels Bernard Clavel, Gilbert Cesbron, Graham Greene, Antoine de Saint-Exupéry, Ernest Hemingway, Pearl Buck, Alberto Moravia qui remplissaient mes moments libres. 

     De l’hôtel, nous allâmes à pieds au lycée. On accède par la porte des professeurs. Les lycéens ont une autre entrée. On remarque les trois frères portés par une sculpture. La date de la construction est portée au dessus de la porte : 1912-1913. (Photo.12 à Photo.15). A 9 heures, nous étions une quarantaine. Photo à l’entrée : Un vétéran (Photo.16) et BENZAHRA Benyoucef, l’auteur de : Si Batna m’était contée, monsieur Chibani Kamel (Photo.17). Oui, mais qui va nous conter nos autres chères villes ? Sur cette photo, on reconnait monsieur BELDI Lakhdar (Photo.18). Il n’y avait pas beaucoup de monde. Le jour férié du 5 juillet en est la cause ou la chaleur de ce juillet ? Ce qui est sûr c’est qu’on a décidé de changer la date de leurs rencontres. Ce sera désormais le 16 avril. Et dire que nous avions eu le 5 juillet comme proposition. On avait, alors, choisi le 1er mai. Les anciens benbous (Photo.19 à Photo.23) se congratulent, se retrouvent, s’amusent comme jadis ils furent en tabliers et cartable à la main, on évoque les bons moments passés en ce lieu qui gardent dans chaque coin une histoire, un souvenir pour chacun. Benbous pour benboulaïdiens.

    Le lycée possède une grande cour plantée de sept arbres (Photo.24) protégés par une haute maçonnerie dont le rebord est construit en guise de banc (Photo.25). Le long du corridor, (Photo.26) couloir ouvert latéralement sur la cour, sont affichés de jolis tableaux que je vous présente, tous, sur les photos (Photo.27 à Photo.36). Une salle de conférence nous rassembla pour l’ouverture solennelle de cette septième rencontre des benbous. Après l’hymne national (Photo.37) et la minute de silence à l’hommage des benbous disparus, monsieur Taha Hassin FERHAT, le président de l’association ouvre la séance par une allocution. Elle est suivie par celle du directeur du lycée, puis du président d’honneur de cette association, celles des membres des associations invitées l’ALMF de Miliana et l’AALYM de Mascara et plusieurs anciens benbous pour exprimer leurs sentiments, leurs vœux, leurs remarques… Une collation nous est offerte (Photo.38) et nous reposer sous l’ombre bleue des arbres (Photo.39). Nous reprenons la salle et il y eut des interventions riches et fructueuses qui ont porté sur des sujets particuliers concernant l’association. Il y eut deux mini-conférences sur des sujets divers dont l’une est sur le rôle de l’informatique dans la mondialisation. Il y eu après que le débat fut clos, une remise de cadeaux au lycée et à son directeur (Photo.40 et 41). Deux tableaux du portrait des frères LAMRANI en petit et grand format.  

    Après déjeuner, nous nous sommes regroupés dans une autre salle de conférence de la Direction de la Jeunesse et des sports. Madame Malika GUERFI-TABLIT a présenté une lecture de ces poèmes issus de ses deux livres qu’elle a présentés en vente-dédicace : Recueils de poèmes en deux titres : Hymne à l’amour ; En quête de paix. Deux filles benbous uniquement : (Photo.42).

    Je vous présente le poème qui m’a plu et qui a éveillé, en moi, les mêmes sentiments que j’ai ressentis lors du décès de ma mère en novembre dernier : La MERE. Le poème est ouvert par cette phrase : « Une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur d’un enfant qu’à mon tour j’aurai élevé. » Marc LEVY. (Romancier français).

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  • Récital de la cantatrice algérienne Faïrouz Oudjida

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    ALGER- Un récital de chants lyriques, rassemblant des classiques de la musique universelle et des pièces du patrimoine algérien, a été animé Mardi 16 Janvier à Alger par la cantatrice algérienne Faïrouz Oudjida accompagnée par le pianiste canadien Dominique Boulianne.

    Ce récital a été organisé à l'Opéra d'Alger Boualem Bessaih par l'établissement Arts et culture de la wilaya d'Alger dans le cadre de la coopération et des échanges entre la capitale et la ville canadienne de Montréal.

    La chanteuse lyrique a choisi pour son public des extraits adaptés au chant et piano de classiques italiens, russes et français montrant ainsi la puissance de sa voix et sa maitrise du chant sur certaines pièces célèbres de l'opéra universel.

    Avec une voix de soprano, Faïrouz Oudjida a commencé son spectacle avec des classiques comme "O sole mio", "Non ti scordar di me" ou encore "Funiculi Funicula" avant de passer à des compositions françaises dont "Habanera" tiré du célèbre opéra "Carmen".

    Cependant certaines de ces pièces, habituellement interprétées avec des orchestres philarmoniques et des choeurs, ont perdu de leur puissance musicale avec une orchestration limité au piano.

    "Le rossignol et la rose" et "Mon sang brûle d'amour" sont également des romances, écrites par des compositeurs russes avec des influences orientales, qui figuraient au programme de cette chanteuse qui a représenté l'Algérie dans plusieurs manifestations internationales.

    En seconde partie du récital, le duo a présenté au public relativement nombreux un programme tiré du patrimoine musical algérien et transcrit pour un concert chant et piano à l'image des succès du chanteur Idir "Sendou" et "Vava Inouva" qui ont été revisité pour en adapter la mélodie.

    Faïrouz Oudjida a également interprété "Billah Ya Hamami", un classique du malouf, en version valse ainsi que le succès "Habaytek" de la grande voix libanaise Faïrouz.

    Ce spectacle s'est déroulé en présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, de la ministre de l'Education nationale Nouria Benghabrit et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar, ainsi que du Wali d'Alger Abdelkader Zoukh.

    Plusieurs représentants du corps diplomatique agrées à Alger ont également assisté à ce récital.

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  • Le jour où Miliani 2Keur a eu son compte

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    16 h passées, monsieur dort encore, couffin à la main madame en prend le risque et s’approche de lui.
    Et c’est d’un mauvais œil, qu’ il lui lance : Tiens ! tiens ! le jour n’est pas encore levé que notre patronne de maison comme un clou se pointe déjà avec son couffin et une liste en mains.
     Elle lui dit : Ya radjel ! il est bien tard, le Ftour est tout proche, il n’y a pas un radis au frigo à mettre sous la dent.
    Patronne, devrais-je encore te dire que notre relation de travail du jour s’est complètement chavirée par cette conjoncture du temps présent, .., tu vois cette zone qui nous sépare et que tu as délibérément franchie. Il lui montre le plan de la porte de chambre.

    Cette zone bien explicite dit …tu m’approches pas ….tu me parles pas…tu me vois pas.
    A de tels propos, elle ne dit mot. Son couffin toujours à la main elle ressort et à sa cuisine elle retourne…Toute triste… Toute abattue…Tout doucement. Et Sur la porte de la cuisine elle accroche une pancarte.

    Fabrique fermée par manque de produits semi finis
    Période de fermeture illimitée.
    Pour tout anticorps chercher ailleurs.

    Au onzième jour, monsieur couffin à la main et une liste dans l’autre se décide enfin à sortir.
    SUR SON CHEMIN IL RENCONTRE UNE CONNAISSANCE ;
    Cette personne est toute contente de l’avoir rencontré qu’elle lui dit et qu’une discussion s’en suit :
      -Ah ! bonjour Mr Mohamed vous êtes bien matinal en cette belle journée du ramadhan.
      -Oh ! Mais c’est Notre Miliani 2 keur que je vois là devant moi. Bonjour 2KEUR, je vous trouve toujours le même j’espère pour vous que vous avez acheté ce fameux « kOSBOR » qui devient introuvable ces jours ci.
      -Oh ! j’en ai acheté tout un couffin et à bas prix au marché d’en face, c’est pour ne plus faire ce va et vient pour rien pour cette indispensable plante pour ma «Chorba» préférée de tous les plats.
     -J’ai fait de même mais plus que toi j’en ai acheté deux couffins pleins, c’est pour tous les jours qui restent, on a trouvé cela en famille que c’est plus digestif.
     -Ne me dit pas que tu es arrivé à être herbivore à ce point Mohamed pour n’acheter que des plantes, au moins 100 grs de viande importée, ça ne demande pas grand-chose à ton budget.
     -J’en ai cherché partout la nuit, et j’en ai pas trouvé un seul boucher qui soit ouvert.
     -C’est pour ça qu’on ne te voit plus le jour Mohamed, est ce que tu bricoles à la maison.
     -Je dors, mon cher ami, je dors je ne fais que roupiller ces derniers temps.
     -10 jours passés en dormant.
     -D’après la lune, il m’en reste encore
     -Mohamed tu te te rends compte comment nos jours passent vite même en dormant ne trouves tu pas que c’est une calamité de ne voir personne au site.
     -Tu sais Miliani que j’ai eu le cerveau ébranlé ces derniers temps je n’arrive même pas à parler je me suis dit du moment que je n’écris rien et que je ne parle pas il vaut mieux dormir.
     -je dois te dire que même nos amis du Site dorment Mohamed tu n’es pas le seul tu es tout excusé de ma part.
     -Au moins quelqu’un qui me donne raison.
     -Mais il y a Keryma qui s’est réveillée un peu tôt mais qui s’excuse d’avoir trop dormi que d’habitude. Elle dit n’avoir pas trouvé quelqu’un avec qui jouer la boukala et aussi cette chantal qui vient quand elle veut et repart quand elle veut. On doit lui dire qu’on est en plein ramadhan et qu’elle doit choisir ses heures de visite qui conviennent.
     -Pour Chantal je crois fort qu’elle n’a pu trouver quelqu’un avec qui parler, le jour qu’elle a dit qu’il vaut mieux revoir ce vivre ensemble une fois pour toute durant le ramadhan.
     -C’est vraiment un problème pour elle, tu ne trouves pas Mohamed ?
     -On verra son problème après la reprise. ET toi Miliani est ce que tu as un problème avec ta tête je ne vois plus ton karabouche rouge sur elle.
     -je ne trouve pas le sommeil avec, que j’ai dû le quitter il va falloir voir mon toubib pour qu’il me donne un somnifère au moins pour dormir un peu comme toi et n’avoir plus ce couffin à remplir et à trimbaler avec moi toute la journée.
     -Fais tout comme moi Milani et personne ne viendra te déranger. Écrit une pancarte et accroche la à la porte de ta chambre.

    Le jour suivant, Mohamed reçoit un coup de fil. IL RÉPOND et il entend une voix plaintive qui lui dit. C’est moi Miliana 2Keur qui te parle Mohamed : Est-ce que tu peux venir avec une ambulance en toute urgence chez moi, je crois que je suis tombé du lit et je ne peux pas me relever. Viens vite je t’en prie. J'AI VRAIMENT EU MON COMPTE.

    Ce recit n'est que pure fiction . Les personnages de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »

  • l'islamophobie et le vivre ensemble

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    Contre l'islamophobie, valeurs républicaines et valeurs spirituelles convergent

    MC

    Il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble en paix et en justice. Le mois de Ramadan devrait être propice à l’éveil des consciences, à la réalisation spirituelle et au renforcement du vivre-ensemble. Le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie sont des fléaux qu’il faut dénoncer et combattre. Les discours islamophobes sont une grossière provocation. Ils attaquent l’islam du fait que l’éthique, la culture et la religion musulmanes résistent à la marche du temps, alors que d’autres succombent. Reste à faire la part des choses et à pratiquer l’autocritique.

    Pour ne pas prêter le flanc, il faut mettre fin aux aspects archaïques et dépassés d’une partie des constructions humaines en fiqh (jurisprudence) et des pratiques crispées. Se réformer et s’ouvrir est vital. Les dérives fondamentalistes et obscurantistes sont l’anti-islam. Comme l’exigent le Coran et le Sunna, la majorité des musulmans lit les textes et vit sa foi en fonction de la ligne du juste milieu, articulation entre le constant et l’évolutif, une question interne au monde musulman. Valeurs républicaines et valeurs spirituelles non seulement convergent, mais ont un socle commun. Liberté, égalité et fraternité sont aussi des références abrahamiques. Être citoyen et croyant, en toute harmonie, respectueux des lois est une réalité quotidienne. La foi est une affaire privée, l’État et les services publics sont soumis à la neutralité, non pas les citoyens.

  • Video sur le savoir et le vivre ensemble

     

    Plus que jamais dans le contexte actuel, nous avons besoin de nous rassembler, autour de fondements qui nous unissent. Mustapha Chérif penseur algérien, spécialiste du dialogue interculturel et inter-religieux nous livre sa conception du vivre ensemble ainsi que sa vision de la société algérienne et du monde contemporain, en se basant sur des références d'ici et d'ailleurs.

  • De Zucchabar à Timgad

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    Deuxième journée.

    Suivant le programme tracé de nos hôtes , le groupe de Chemora devrait au matin même rejoindre Timgad .C'est le point de ralliement en vue du départ vers les lieux de visite .
    Avant même que l’aube ne pointe sa lueur pour la prière que nos hôtes de l’auberge de Chemora ont tout préparé et mis en place pour notre premier déjeuner. Ils n’ont pas failli à leur règle du programme pour nous réveiller. Ce matin là du premier jour , à 06h le café du petit déjeuner était tout préparé et à table. L’arôme d’un bon café de maison s’est bien fait sentir.

    Mais pour ce petit -déjeuner, moins de monde que prévu s’est levé. La fatigue du voyage a peut être contraint certains à devoir profiter de quelques minutes. A 6h30, on voyait venir les dames et les messieurs avec pleins de rêves en têtes à raconter,. Et c’était devant une tasse de café ou un café au lait que les discussions fusaient, où chacun ce temps « se plaisait à dire » d’avoir si bien dormi pour une fois dans sa vie même au gré d’un tas et tas de tous sortes de vacarmes .Cette nuit là , pour eux de vieilles bolides et moteurs à vapeurs n’ont point manqués de sortir à vadrouiller et vibrer en champ libre dans la nature . Chacun est là à raconter et à rire d’une nuit inouïe passée à entendre pour une fois dans sa vie qu' un avion au décollage tarde à prendre son envol , qu' un train à vapeur qui passe en gare, siffle trois fois sans s’arrêter, un aspirateur qui souffle au lieu d’aspirer , mais surtout une tronçonneuse qui chuchote ou un marteau piqueur dansson travail en intermittence.

    L’heure de distraction passée, les dernières tasses de café des retardataires aussitôt consommées ,qu’on voit qu’il ne reste plus qu’à éteindre le feu de bivouac et lever le camp au plus vite . L’heure de départ est bien passée de quelques minutes.
    Sans s’attarder..on sonne le clairon du rassemblement pour 1er départ au combat .Il est 07h , et on devrait être à Timgad 7h30 .Timgad ville est distante par sa route principale de 23 kms de notre lieu de campement Chemora.
    On oublie pas le réceptionniste de l’auberge pour la remise des clés , et on remonte encore une fois contrôler qu’il n’y est pas d’oubliés dans les chambres.. A toutes les portes on frappe une dernière fois. Les chambres 18, 08 et 13 sont toujours occupées. Un dernier appel les avertit que le train s’en va et n’attend personne. Ils ne tarderont pas à nous rejoindre.

    07h30 notre beau monde est à bord sans qu’on ne laisse personne. Pour cette fois on laisse les petites cylindrés se reposer. On prendra le bus ensemble comme il a été prévu au programme, ce qui convient mieux pour chanter en groupe. On prend la route vers Timgad mais cette fois ci on change d’itinéraire.On y va par la RN 88 longue de plus de 50 kms mais plus praticable que la 87 avec ses 23 kms seulement en cours de construction par endroits. On rajoutera 30 mn de plus au temps réglementé mais cela évitera à crier de temps à autre au chauffeur qu’il y a pleins de passagers fragiles à ramener à bon port..
    Notre guide qui se trouve en ce temps à Timgad doit bien s’impatienter de ce retard imprévu sur son agenda d’emploi du temps..

    08H on arrive à Timgad. Devant l’hôtel, on voit que le cortège est prêt pour le départ de l’expédition .Une land rover station wagon de la protection civile est en tète du convoi et qu’un 3eme mini bus pour nos hôtes de Batna complète le convoi.
    Le plein en gaz oïl, est fait , on distribue de petites bouteilles d’eau. Les partants se divisent dans les trois bus. Tout est prêt.

    8h30 Le guide lance le mot d’ordre au premier véhicule de la protection civile en tête pour prendre le départ. Direction le village de Ghassira dans la commune de T’KOUT . Là où l’on va c’est aux Balcons de Ghoufis. Un lieu Touristique de la région des Aurès. nous dira notre Guide d’exception Mr AMOR chergui.
    Avec un beau sourire aux lèvres , que même ses yeux sous des lunettes de vue ont eu à donner le reflet de leurs joies dans son visage ,il nous dira On vous emmène à GHOUFI un lieu où quand on le voit et quand on la vu l’on dira:Voir Ghoufi …Et le revoir.

  • De Zucchabar à Timgad

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    Une Belle journée printanière s’annonçait en ce jour du 07 avril 2018

    Pour ce jour, cette date est enfin arrivée. Elle fait suite à l’invitation dans le cadre d’une rencontre d’Échanges et de Partenariat lancée par l’association (l'AECLB) d’anciens collégiens d’avant 1969 du prestigieux collège de la ville de Batna à l’association (l’ALMF) de Miliana. Cela répond aussi comme il est de notre coutume traditionnel à une hospitalité réciproque. Cette invitation se reconnaitra par la suite pour la raison de notre rassemblement.

    En cette circonstance, d’anciens élèves du lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana vont devoir entreprendre un voyage collectif vers la ville et capitale des Aurès. Par les règles de politesse, ils ont accepté cette invitation à passer chez leurs amis du prestigieux lycée et collège Benbou laid de Batna. Une invitation qui se veut par leurs hôtes pour une hospitalité de 04 jours. Elle leur permettra en outre de découvrir et connaitre une région pleinement touristique d’où entre autres la contrée de Ghoufi avec ses balcons dans toutes leurs diversités, le musée Si El Haouas à Ouled Moussa un lieu historique de notre révolution dans cette région, à visiter les ruines romaines de Timgad et à connaitre pourquoi la ville par son stratège a-t-elle été construite en cet endroit. Ils le sauront par la suite sur les lieux même, par une explication donnée par le guide.
    Et C’est par cette journée magnifique et ensoleillée, que le voyage organisé par l’ALMF en sera un bout de parcours de 500 kms plus ou moins vers cette ville du Sud-Est. Un voyage et un séjour pour une perspective historique.

    Le départ va être pris à 08h en cette date du 07 Avril. Il va être entamé à partir de Miliana et de la ville Khemis-Miliana à proximité.
    Au nombre de 62 inscrits partants, figure parmi eux un groupe de music Chaabi « Association Ez ziria el andaloussia-Miliana » composée de 06 membres. Dans cet épisode de voyage, deux mini-bus vont entreprendre leur départ simultanément de ces deux villes du Zaccar. Un voyage « scolaire » vers nos amis des Aures, d’où à des points de ralliement indiquant un lieu de rencontre sur leur route respective d’autres élèves qu’aussi grand père que vieux seront aussi à embarquer.

    CarÀ ce spécial ramassage « scolaire » un programme fut établi. Les points de rencontre seront Bou Medfa - El Affroun - Boufarik - Birtouta (la passerelle).
    Un contact continuel entre eux subsistera de façon ininterrompue durant tout l’itinéraire du trajet. Pour une prévention routière, en cours de route la vitesse des bus va se limiter à 90 km/h sur tout un parcours de 497 kms, même si cela peut ou va un peu retarder l’arrivée à destination jusqu’à 18 heures. L’ heure d’arrivée sera bien tardive après celle du cortège des véhicules légers au nombre de 06 véhicules. Ces voitures par contre rouleront un peu plus vite arriveront avant les deux mini-bus bientôt à destination.

    1er jour du voyage : Départ et accueil.
    Le Premier point de rencontre et d’embarquement./ Lycée Mustapha Ferroukhi - Miliana. L’heure indique 07h30.
    Le 1er Bus du voyage est à son lieu du rendez vous.
    Au devant et au milieu du Pare-brise, comme à tout voyage organisé une pancarte est fixée portant l’inscription « excursion » et « ALMF » en grosses lettres tout comme elle le sera aussi au 2ème bus.
    Au coin vide du bus prés de la portière avant, un petit stock en petites bouteilles d’eau minérale suffisantes est placé pour y être à la disposition de chacun durant le parcours. On voit aussi que le chauffeur eut à contrôler une dernière fois son véhicule avant de prendre place au volant.
    Les partants au nombre de 24 sont là prêts à embarquer à l’heure indiquée, de ce 1er point seuls 03 absents sur la liste des inscrits manqueront à l’appel. Le groupe musical est là mais réduit lui aussi d’un membre à l’appel.
    Parmi les partants et inscrits à voyager en bus, il se trouve que parmi eux 04 couples ont préféré prendre le voyage dans leurs propres voitures. Vu la disponibilité des places vides on embarque en premier bagages et instruments sur les banquettes arrières.
    Tout notre monde partant s’acquitte de la participation financière ou chacun reçoit son badge avant la remontée au bus tout comme il fut remis à ceux des véhicules les leurs. Pour le trésorier après un petit regard sur la liste suivi d’un calcul rapide sur son portable le compte est bon, rien ne lui manque d’après son sourire lancé au chauffeur pour démarrer.
    Un premier contact se fait alors aussitôt avec le 2ème bus que le départ de Miliana est imminent.
    08H 00 comme convenu le bus prend son chemin de départ sur la route de Arioua suivi des 04 véhicules légers .Le chemin qui sera pris mènera vers la voie de la Nationale. Sur cette route le bus roulera jusqu’à Bou medfa à l’entrée de l’auto route où il fera halte à attendre le temps d’arrivée du 2ème bus qui arrivera tout droit par la voie directe de l’auto- route.

    Deuxième ville du point de rencontre et d’embarquement : -- --Gare routiere --Khemis –Miliana
    Le 2eme Bus arrive comme convenu au lieu à l’heure indiquée. Il est 07h30.
    Les partants d’El Khemis, Djendel,Teniet el Hadd sont là, on attend ceux qui arrivent de de Ain Defla. Chacun prend son badge et s’acquitte de la cotisation.
    08H 00 : On voit que Le nombre inscrit est incomplet à l’heure du départ. On doit attendre encore quelques minutes de plus.
    08H 05 : Un dernier appel aux retardataires.
    08H 10 : C’est confirmé les absents au nombre de 04 ne seront pas du voyage. Bien dommage dira l’un, elle sera pour eux une prochaine fois dira un autre.
    Sans trop attendre, le bus prend la route par l’Auto-route d’Alger.
    A Bou Medfa à l’entrée de l’Auto-route nos deux bus se rencontrent et vont devoir rouler sur le même itinéraire vers El Affroun ou il doivent prendre les passagers de Cherchell. On arrive à la bretelle de l’entrée d’El Affroun on la prend et on tourne. Hop là ! On trouve sous le pont un barrage routier de la Gendarmerie Nationale. De loin un gendarme fait signe au 1er bus de s’arrêter, tout en laissant passer le second. Le Gendarme salut « il dira " Contrôle routier, Papiers SVP " » Papiers et autorisation sont remis.
    Le contrôle s’effectue, un bref regard sur l’autorisation, tout est conforme. Le gendarme salue une deuxième fois et souhaite à tous un bon voyage, le bus redémarre et reprend la route.
    Arrivé à El Affroun, on voit sur le quai de la gare routière nos gens de Cherchell. Ils sont là impatients à nous attendre avec toute leur joie de voir le bus arrivait à l’heure, il est bien 09 h.
    Avec valises et petits sacs à la main ils sont là en groupe pour un voyage comme à leur bon vieux temps après les vacances ou pour leur retour au lycée mais bien avec cette différence d’âge qu’ils ne sont plus des petits écoliers mais bien grands maintenant pour un cartable.
    On compte l’effectif, on revoit encore fois la liste. IL manque une passagère retenue à la dernière minute mais le compte est bon. A chacun on lui remet son badge. En fonction de la couleur bleue ou jaune du badge qu’il a reçu tout le monde monte dans son bus.
    Les bus démarrent, on prend le chemin de sortie de la ville vers l’Auto-route toujours en direction de Boufarik et Birtouta.
    Le téléphone sonne, le passager de la station de Boufarik ne sera pas du voyage ; des circonstances aussi l’ont obligé à garder le lit pour quelques jours. On lui souhaite une guérison rapide à son cas et on continuera donc notre route sans arrêt jusqu’à Birtouta pour prendre les 04 passagers restants et un couple.
    Les deux bus se suivent jusqu’à la passerelle Birtouta. Le téléphone sonne, un appel des véhicules d’avant marche, 03 des 06 passagers ont été pris en compte de charge par les véhicules et qu’on ne devrait pas s’inquiéter pour eux à les attendre.
    Du ramassage scolaire il ne reste alors qu’un couple et le seul passager à prendre que sans lui à bord « Adieu ,Clic ,Snapchat et BatnOmil».
    Avec peu de temps en route on arrive à la passerelle de Birtouta, on voit là qu’un seul passager nous attend et arrive vers nous, le couple quant à lui est à mi-chemin. Venant de Draria (Alger) il se trouve bloqué par une circulation aux environs de Douera. On doit l’attendre comme on doit laisser la place de stationnement qui est réservée à d’autres autobus. On continue juste un peu plus loin notre chemin.
    Le couple venant de Draria (Alger) est annoncé mais Il ne s’arrête pas à la passerelle gêné par d’autres véhicules, il continue sa route pour aller jusqu’ à Baba Ali. Au lieu de s’arrêter il prend un autre chemin différent du notre. C’est tout un détour qu’on doit faire pour le rencontrer. Le temps s’écoule, les occupants des véhicules qui ouvrent la marche s’impatientent. Pour l’heure il est presque 11h00 et notre fameux couple est à chercher comme une épingle dans une botte de foin. Mais c’est décidé, on doit le trouver et le pendre malgré le temps perdu. On ne pouvait laisser à mi-chemin un joli couple faire leur rêve de voyage en imagination.
    Tous les amis sont d’accord et ils l’appellent de tenir le coup pour le sortir du pétrin. Voilà qu’un autre tracas survint aussi il n’y a point de réseau à notre nouveau point, on change alors pour ça d’endroit. Un quart d’heure environ passe, revoilà que retentit un appel c’est la joie parmi nous, il nous dit son endroit. L’endroit ne convient pas à notre itinéraire, on lui fixe un autre point exact de notre direction. 10 mn après, on le retrouve, ses amis le reconnaissent à la vue de sa belle voiture blanche. On voit qu’il arrive tout essoufflé vers nous. Et comme annoncé dans notre communiqué pour les prévisions météorologiques qu’il va pleuvoir, il a cru bon devoir se vêtir d’une belle cachabia à la mode de nos hôtes, il n’oubliera pas pour s’excuser de ne point lui en vouloir que c’est bien sa femme qui conduisait au lieu que ce soit son fils. Pour ça, personne n’en dira mot, on savait que les femmes conduisent suivant leurs idées et qu’elles n’arrivent pas à faire la différence entre un stationnement ou un arrêt et si c’est à droite ou à gauche qu’il faut s’arrêter sur une auto route en cas de panne ou d’une urgence. Pour faire vite, on l’aide à transporter sa lourde valise pour lui laisser la main libre pour prendre celle de sa pauvre épouse qui se cachait derrière un sourire pour s’excuser. On leur remet les badges. Avec un gros sourire qu’il nous dit j’ai réservé deux places à l’avant sinon, ni moi ni ma femme n’auront à partir avec vous. Et le fou rire prit place aussi dans ce voyage. Et pourquoi pas après tout, nos « jeunes tourtereaux » le méritent bien. Sitôt dit, sitôt fait.
    On leur laisse deux places à l’avant bien confortables pour une place au soleil comme pour un voyage en lune de miel qui devaient les rendre plus contents encore comme au temps de leur jeunesse.
    Les bus redémarrent cette fois direction Batna.
    On arrive aux environs de Lakhdaria (Palestro ). On dépasse Bouira. Le paysage à contempler est bien beau.
    On discute, on rit, on parle de tout et de rien, on regarde au loin les belles contrées verdoyantes du pays. C’était pour nous magnifique cette détente de voyage en groupe. Pour prendre des clichés de souvenir, les portables rentrent et ressortent des poches, on se croyait venir d’un autre pays. Émerveillés comme des touristes.

    Le Djurdjura au loin montre ces cimes encore enneigées. La brume sur ses cimes par endroits est encore au ciel. C’est encore plus beau qu’on l’imaginait. Le paysage à nos yeux est plus réel en beauté que les images des magazines ou dans des revues publicitaires.
    De temps à autre pour se situer sur la route les deux chauffeurs se parlent entre eux ou au cas ou l’un d’eux tombe en panne ou manque de quelque chose. A une vitesse régulière, les deux bus ne roulaient pas trop éloigné entre eux. Par endroits pour avertir du danger les panneaux de signalisation indiquaient leur limitation de vitesse à prendre. Les véhicules à vitesse illimités nous accompagnant sont bien loin devant nous.
    Midi est bien passé, on devrait s’arrêter à la prochaine station de service de Hammam les Bibans mais voila le cortège d’avant a trouvé mieux qu’il nous recommande de continuer jusqu’à El Achir. Un coin dit-on par les routiers et les habitués, très renommé pour ses grillades. Là on prendra ce qui va nous permettre de continuer notre route. Mais voilà on ne va pas au bon endroit indiqué et là où l’odeur alléchante nous a menée les prix exorbitants ont été mal ressentis par nos poches. On règle la note avec le sourire aux lèvres mais on prend la tête entre nos mains pour dire mais ça ne va pas du tout dans ce coin là.
    Comme toujours un bien malin du groupe, prenait son repas à part, il s’est contenté de quelques olives noires d’une portion de fromage en attendant qu’il arrive en bonne et dû forme chez ses hôtes. On lui demanda, combien que ça lui a couté son repas. Il dira tout en pliant sa petite serviette pour la mettre dans un petit sac de voyage mais absolument rien j’ai tout apporté de chez moi sauf cette petite bouteille d’eau.

    De là on file en douceur vers nos places sans même penser à prendre un café. On a préféré le siroter à la prochaine station de service les Bâbords où on doit faire le plein du gas oil. On y arrive à cette station là on trouve toute une commodité pour faire la prière, boire un café et à faire le plein en fuel. Le confort y est comme toutes les stations avec une salle de prière.
    La prière se fera en Djam e taksir ( pour ceux qui veulent joindre les deux prieres Dohr et Asr en même temps, avec 02 rakaates seulement pour chacune).
    Le départ ne tarda pas. Cette fois sauf exception ou imprévu il le sera sans arrêt jusqu’aux portes de Batna.

    On verra défiler en cours de route à notre passage, les villes telles que Mansourah, B.B.Arreredj, Setif et pas mal d’autres noms de villes indiquées sur des plaques. Batna est encore loin à nos yeux, on se contentera de comparer cette région des hauts plateaux inconnue pour certains à notre plaine du Cheliff ou à celle de la Mitidja.
    Ce qui a étonné entre autres notre attention à tous, c’est l’indication archi faux de la distance de kms indiquée qui diffère d’une plaque à une autre pour une même destination. On se demandait si les services de la direction de transport des wilayas ne se concordaient pas entre eux pour planter leurs plaques n’importe comment.
    De temps en temps, la communication se fait entre nous et les autres véhicules pour dire que tout va bien et à quel endroit chacun de nous se trouve.
    17h. Le soleil allait bientôt se coucher. On scrutait l’horizon dans toutes ses directions, on constate qu’il n’a pas plu beaucoup.
    17h30. IL ne nous restait pas grand choses en kms à boucler que le téléphone sonne. Un guide nous attend à l’entrée de Batna.
    Le guide chargé de nous diriger, nous attendait au bord de la route. On l’avait reconnu de sa première visite à Miliana.Tout souriant, il nous accueille à bras ouvert et nous souhaite à tous la bienvenue chez eux.
    Il nous dira après « suivez moi » seulement. C’est le seul mot qu’on a entendu. Mais on voit qu’on a été pris en charge et qu’on ne peut se perdre. On suit sans tarder le véhicule de notre guide. On arrive d’abord à un carrefour qui mène à la ville, le guide laisse la route de l’agglomération qui va au Sud et prend une toute autre direction qui va un peu vers l’est. Une plaque nous indique une distance de 57 kms en allant vers Timgad.
    18H15 On à un autre carrefour, on laisse Timgad plus au Sud, et on prend notre route vers un nom de ville Chemora toujours un peu vers l’Est.
    Au loin une ville nous apparait le soleil n’étant pas encore couché, on savait alors sans qu’on ne le dise que c’était bien là notre point de destination. Le guide roulait toujours devant nous. Bien des fois, il s’est arrêté pour constater si les deux le suivaient encore.
    18H30 on est aux portes d’une enceinte. Notre guide s’arrête ; on est bien arrivé. Tout un monde nous attend y compris les membres de notre délégation bien plus frais que nous. le Président de l’association AAECB avec quelques membres viennent à notre rencontre et nous souhaite la bienvenue. C’était une joie aussi pour nous de reconnaitre quelques connaissances et de nous saluer fraternellement.

    Juste un petit repos qui nous a été accordé, et l’on se dirige vers une grande salle où des tables garnies on été placées en forme de « U ». Les deux présidents d’association prennent place côte à côte pour une allocution celle de bienvenue et celle d’un remerciement d’accueil. Le temps sera de courte durée pour prendre un jus bien frais.
    Dans son allocution peu avant, le président s’est fortement excusé du changement de programme.
    Leur programme antérieur a été vraiment chambardé en dernière minute. Une visite de la haute instance du pays à la ville de Batna a tout bouleversé. Il fallait pour eux se réorganiser hors de la ville de Batna. En ville aucun hôtel ne leur été resté disponible.

    Deux villes Timgad et Chemora furent choisies pour notre hébergement et restauration. C’était pour nos organisateurs la seule solution trouvée.
    En cette circonstance un nouveau programme bien enrichi comme fut son précédent est établi. IL sera remis à chacun à notre arrivée suivi d’un badge avec un joli écusson « Pin’s » aux couleurs et sigle de l’AAECB.
    Suite à cet imprévu changement de programme de dernière minute survenu à nos hôtes, et que nous tenons à les féliciter en cette occasion quant à leur rapidité d’avoir pu en si peu de temps tout réorganiser notre séjour de nouveau.
    En cette circonstance, on s’est vu diviser en deux groupes dans deux endroits proches.
    Les dames et les couples d’abord resteront à Chemora. Ils seront en compagnie dans cet auberge de cette ville avec le gros de la troupe des invités. Le reste du groupe sera hébergé dans un Hôtel à Timgad.
    Les clés sont distribuées en fonction de la liste déjà remise aux organisateurs qui au fur et à mesure les résidents à Chemora auront à déposer leurs sacs de voyage pour leur séjour de 04 jours.
    Les deux trésoriers d’association respectives ont eu à se rencontrer pour une première entrevue. La participation pécuniaire de l’ALMF fut remise à l’AAECB pour bien qu’on se dise les bons comptes font les bons amis.
    Une prise en charge totale par L’AAECB est à noter pour le groupe musical et 06 membres de l’ALMF
    Comme le temps presse, et qu’on doit récupérer suite à notre fatigue un petit repos pour notre nouvelle journée qui s’annonce déjà pour demain tout le monde est appelé à prendre le départ vers la ville de Timgad. Notre premier diner à prendre est à cette ville distante de 23 kms au sud de Chemora.
    La nuit est déjà tombée, l’hôtel attendait déjà ses nouveaux clients, les clés leur seront distribués. Pour parfaire notre tache d’organisation, un bus sera mis à la disposition de Chemora et l’autre bus restera à Timgad.
    Notre premier Couscous comme plat traditionnel avec une sauce bien succulente nous attendait. Ce soir là, c’était un diner avec une ambiance toute BatnOMil.
    Apres le diner, ceux de Timgad auront tout le privilège de faire un somme plus long que ceux de Chemora qui auront ce chemin à reprendre pour rejoindre leurs lits d’une nouvelle nuit.
    Avant de reprendre le chemin vers Chemora, Mr Amor Chergui qui sera pour nous le Guide est là pour nous dire, demain je serai avec vous pour une nouvelle journée de visite aux Balcons des Ghoufis soyez présents à 07 h. Le petit déjeuner vous sera servi à partir de 06h30.
    IL nous dira avant de nous quitter, demain, une belle randonnée nous attend.

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  • Mon voyage inoubliable (Suite & Fin)

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    Parole de fiston, qu'on a joué même à cache-cache GM .Mais n’en croyez pas un mot;

    De mon voyage inoubliable je vais essayer brièvement de vous raconter tout ça comme si c’est du vrai. Pour me croire il faut bien me croire. Et pour me croire évidement il vous faudrait tout lire ce qui est écrit pour en dire ensuite si ce que je vous ai raconté là est bien faux ou vrai ; alors pour arriver à dire ce qui est juste du vrai au faux il faut bien continuer à lire ce que j’ai écrit jusqu’à la fin de mon dernier mot.

    Mais que de fois mes écrits sont la plus part du temps dans le doute entre le vrai et le faux, pour ça croyez moi je ne m’en souci guère des critiques qui ne peuvent chagriner mon cœur comme parfois même quand GM n’en a jamais cru un mot de ce que je lui dis même à lui vanter la splendeur de son visage qu’elle a un grain de beauté tout voyant sur sa joue gauche qui envie toutes les GM.

    Vous voilà donc averti que mon récit d’histoire va sans doute susciter des questions pour me dire « mais d’où sortez vous votre histoire monsieur, les romains n’ont jamais joué à cache à cache mais bien à ces jeux de combat de gladiateurs dans leurs arènes ».
    C’est en sorte comme pour me dire un peu, c’est tout comme notre histoire qui se déforme par le temps au cours de notre temps alors que croyez moi ces romains là n’étaient nullement venus au monde pour le voir et partir et sans rien laissé après eux. Comme bâtisseurs Ils étaient des génies dans l’art de l’histoire de l’architecture pour en faire de leur présence une histoire et que tout en pensant bien partir un jour ils laisseront pour ne pas les oublier leurs arts tracés seulement de leurs mains dans de grosses pierres que le temps n’a jamais pu effacer à leur période d’histoire.

    Et ce que je vais vous dire là, vous allez bien le savoir jusqu’où peut allait leur esprit d’intelligence bien avant les satellites de nos jours.
    Pour notre séjour, c’était notre dernier jour à passer à Batna. A l’hôtel ou chacun se préoccupait à sa façon de se prépare pour un retour au bercail. Il y a eu parmi nous ceux qui ont pensé que Ramadhan approche et ont acheté des ustensiles pour leur cuisine qu'ils sont devenus bien inquiets pour se dire comment faire pour les emballer sans casse faute de place dans leurs sacs et valises, d’autres plus heureux qui ont préférés garder leur argent dans leur poche pour ne se soucier guère du branle-bas qui se fera dans leurs cabas. Mais chacun eut à ranger soigneusement sa brosse à dent pour une autre fois sans oublier son luxueux et précieux pyjama ou sa bien gracieuse gandoura à mettre dans son sac de voyage.

    BatnaAu matin tout notre monde est prêt. Comme toujours notre Guide Amor nous attendait dehors, qui depuis notre arrivée ne nous a pas quitté d’une semelle avec au poignet sa bien et précieuse boussole qui indique et l’heure et le sens où nous allions chaque fois. Anxieux et Impatient de nous revoir en bonne humeur et comme toujours pour nous dire « est ce qu’il ne vous a rien manqué la nuit durant mon absence». Ce matin là on était tellement satisfait tout aussi comme toutes les fois mais qu’on a oublié de lui dire de nous excuser pour les polochons s’ils en manquent aux lits après notre départ. Cette nuit là en souvenir de notre bon vieux temps du lycée au moment de la veille des vacances nous nous sommes livrés bataille avec qu’en conséquence tous les traversins de l’hôtel ont sauté en éclat. Et d’après nos visages bien souriants pour cacher nos méfaits, en nous voyant sans rien lui dire il nous dit « alors si tout va bien suivez moi et que les dames ne trainent pas comme toujours ; en ajoutant elles auraient dû venir des souliers plats au lieu de ces souliers à longs talons. Et là un bien malin dira à notre Guide, ne vous en faites pas Mr Amor elles vont toutes laisser leurs talons chez vous coincés entre les pavés des routes comme souvenir de leur passage. La réponse a été vite trouvée par Mr Amor. Il dira on en aura fort besoin comme pièce justifiable pour écrire notre histoire qu’on a vraiment eu fait échange et partage avec des gens bien charitables à notre dernier jour de rencontre. Allons !..allons …Pressez vos pas, nous avons presque 03 mn de temps à rattraper pour notre dernière visite.

    Notre dernière visite pour ce dernier jour était programmée aux ruines romaines de Timgad. Avec notre guide Amor on arrive aux lieux tous contents mais cette fois avec une minute de retard. C’était notre première fois d’être bien à l’heure. Et là pour cette fois notre guide ferma les yeux mais avait les larmes aux yeux de devoir nous quitter si tôt. Arrivés aux portes de la ville en ruine, il nous dit, voilà comme on arrive à la fin de votre séjour et que ma mission avec vous s’arrête là, je dois vous laisser. L’émotion était trop grande pour nous aussi qu’on a pas pu tenir nos larmes tout comme lui. Mais il nous dit « allons, allons messieurs un peu de courage on va pas vous laisser marcher tous seuls on a mis à votre disposition un autre guide qui connait mieux l’endroit et la vie des Romains, il va vous les présenter mieux que moi que vous allez sentir leurs présences omniprésentes encore...

    Ce nouveau guide nous montre tout d’abord pour ne pas nous perdre, les petites rues et les grandes routes de la ville. C’est tout un système qu’on aurait dù la prendre comme exemple d’étude à notre viabilisation des villes. Comme il n’y avait pas âme qui vive d’un romain sur les lieux, il nous dit qu’il ne reste à voir que la trace de leurs mains et les traces de roues de chariot sur les pavés. Le guide nous dira qu’ils sont partis voilà bien longtemps.
    Il y avait tant de choses à voir qu’ils on conservés qu’il nous a expliqué que rien ne se perd pour eux. Même les eaux usées, ils les utilisaient pour la beauté des cheveux. Ils savaient lire qu’ils avaient une bibliothèque dans ce temps, chacun avait un coin pour lire tranquillement.

    Mais il nous dira que sur la place même du théâtre construit à ciel ouvert vous allez être étonnés et surpris. C’est là que le guide nous a expliqué et montrer comment dans leur époque les romains jouaient aussi à cache-cache...Tout d’abord le guide pria l’un parmi nous qui veut et voudrait bien se porter volontaire à jouer avec lui. Puisque le jeu était gratis tout un monde autour de lui leva au ciel la main pour participer. Le guide fut tant émerveillé qu’il n’en revenait pas à lui que nous soyons à notre âge tous tentés encore à vouloir jouer ce jeu de cache cache. Alors, pour tout satisfaire son monde autour de lui, il nous suggéra de tirer à la courte paille et que le plus chanceux d’entre nous aura la joie à jouer avec lui. Sage décision prise dans un lieu de spectacle où nous nous trouvions et où va se dérouler un jeu qui date bien des siècles auparavant.

    Et ce fut ce le hasard du sort qui a choisi le plus long de taille d’ entre nous et qui eut à tirer la courte paille. IL aura cette chance et le plaisir de jouer avec notre guide. Triste sort pour nous qui aurons à le regarder jouer. Mais l’ami chanceux le mérite bien et il n’est autre que Mohamed-Rachid celui qui aime tant Miliana pour l’avoir porté dans son cœur et crié sur sa page facebook pour dire après Teniet el Hadd pour moi il y a Miliana. On doit le comprendre que pour avoir tant aimé Miliana c’était la ville de son premier amour.

    D’une longueur d’un cou et d’une tête il nous dépassait longuement en hauteur que pour vous dire encore à l’auberge de Chemora on a pas pu lui trouver un lit convenable à sa belle et grande taille. Il a fallu joindre pour son confort un second lit en longueur qui puisse être à son honneur. Et c’est pour ça qu’on le voyait devant nous comme un gladiateur dans une arène. Il n’y avait absolument rien à dire et pour l’envier notre bonhomme était bien l’homme idéal à jouer aux romains par sa corpulence.
    Pour entrer au jeu le guide lui dira à ne pas fermer les yeux comme dans nos jeux enfantins mais le joueur avec lui doit placer sa tête dans une faille d’ouverture entre deux pierres tout comme le faisaient ces romains. De peur pour notre ami on était obligé de prendre la mensuration de sa tête si elle ne va pas être coincée une fois mise à l’intérieur. Heureusement pour notre ami Rachid sa tête est bien bonnement petite et de forme en dimension amoindrie qu'elle n’ y est comme celle des têtes des romains.

    Comme il doit mettre sa tête donc entre les deux pierres et au temps qu’Il va attendre pour que le guide l’appelle pour lui dire « çaaaa y est ....Moi je suis prêt, tu peux m’attraper. « Cette voix malgrè que tout aussi prés de ce guide qui l’appelle on ne pouvait l’entendre mais que seul notre ami Rachid pouvait entendre. Une voix qui va de pierre en pierre comme pour un fil téléphonique. Ça doit rappeler certains de nous ce jeu enfantin qu’avec deux boites qu’on joignait avec un fil on se parlait de loin.
    L’appel du guide se fait, on voit devant nous notre ami qui sort sa tête et la relève pour la pivoter à gauche et à droite sans oublier de voir aussi devant lui à la recherche du guide. D’après lui, il nous dit qu’il il est là tout près de lui mais où peut il être se demandait –il ?

    C’était quelque chose d’extraordinaire qu’on a constaté. A voir notre Rachid tout ahuri à chercher le guide on savait que c’est tout à fait phénoménal ce temps des romains à communiquer entre eux tout comme cet appel du guide émis comme un murmure à une oreille tout prés de lui mais qu’un groupe de visiteurs assis tout en haut des gradins du théâtre et bien loin de nous l’ont entendu comme si le guide leur a fait cet appel. On voyait que sans satellite les romains pouvaient communiquer entre eux pour que du haut des gradins ils pouvaient entendre ce qui se disait en bas sur scène. Un voyage comme un rêve que j’ai eu le plaisir à vous le raconter.

    J’espère que vous n’allez pas me dire que vous êtes dans un doute entre le vrai et le faux de tout ce que je vous ai raconté.

  • Départ et Voyage vers Batna ville, capitale des Aurès

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    Batna
     

    Une Belle journée printanière s’annonçait en ce jour du 07 Avril 2018

    Pour ce jour de départ pour un voyage, cette date est enfin arrivée .Elle fait suite à l’invitation lancée par l’association ( l’AAECB ) d’ anciens collégiens d’avant 1969 du prestigieux collège de la ville de Batna à l’Association (ALMF ) de Miliana dans un cadre d'une rencontre d’Échanges et de Partenariat.
    Comme il est aussi de notre coutume traditionnel, cela répond à une hospitalité réciproque de nos hôtes .
    Et en cette circonstance qui se présente, c'est par les règles de politesse dues à toute invitation que d’anciens élèves du lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana ont bien voulu y répondre à l’ appel de l’invitation de leurs amis .Comme il le fut dans le passé à leur plus tendre enfance à se lever de bonne heure de leurs patelins aussi lointains comme à l'exemple de Teniet el hadd,Tissemsilt, Ain Defla , Djendel Bou Medfa, Cherchell, Damous, Gouraya,Tipaza et à venir rejoindre ce seul Lycée métropolitain de leurs régions de ce temps.

    Ils ne sont plus jeunes aujourd’hui hui comme avant ,mais en souvenir d’un temps passé ils ont bravé l’age d' entreprendre un voyage collectif vers la ville et capitale des Aurès comme . Ils l’ont accepté avec la joie au cœur pour la passer chez ces amis du prestigieux lycée et Collège Benbou laid de Batna pour un séjour qui se veut par leurs hôtes de 04 jours.

    Cette invitation par nos hôtes dans sa suite se reconnaitra aussi et surtout par l'événement de la raison de notre regroupement .Un rassemblement d’anciens lycéens qui se fêtera comme un événement de rapprochement inter-lycées prenant déjà naissance pour faire une marche dans un proche avenir.
    Ces hôtes qui tous d’un certain âge avancé et à qui nous nous plions se sont donnés pleinement et le meilleur d’eux-mêmes pour un meilleur confort à notre séjour . Et c’est au nom de l’ALMF et aux noms de tous les participants ,que nous tenons à les remercier chaleureusement pour tout l’ accueil et leur hospitalité fraternelle.
    Une hospitalité d’une bonne durée de temps qui a pu permettre en outre à notre groupe visiteur de découvrir et connaitre une région pleinement touristique d’où entre autres la contrée de Ghoufi avec ses balcons dans toutes leurs diversités ,le musée Si El Haouas dans un lieu historique de notre révolution , à visiter les ruines romaines de Timgad et à connaitre pourquoi la ville par son stratège a t elle été construite en cet endroit .Des explications qu’Ils sauront par la suite sur les lieux mêmes ,par des démonstrations inouïes données par un guide touristique tout spécialement appelé ,et tout comme cette légende de donnée historique expliquée à la connaissance de tous pour les Balcons de Ghoufi par un guide natif du lieu.

    Et C’est par cette journée magnifique et ensoleillée, que le voyage organisé par l’ALMF en sera un bout de parcours de 500 kms ou plus vers cette ville du Sud –Est. Un voyage et un séjour pour une perspective historique.

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