Articles de algermiliana
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Les complexes sportifs de proximité
- Par algermiliana
- Le 20/02/2018
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Les complexes sportifs de proximité
Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.fr -
GM, s'il te plait ne pars pas ...
- Par algermiliana
- Le 14/02/2018
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Débat et Vente Dédicace
- Par algermiliana
- Le 14/02/2018
- Dans Le coin de Benyoucef A.KEBIR
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Á cinq cent Miles vers ces Aurès
- Par algermiliana
- Le 14/02/2018
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Á cinq cent miles vers ces AURES …
Et Si ce jour là vous ratiez le bus vous saurez que nous sommes bien partis
Et c’est Vers cinq cent miles et quelques… que nous y allons
Á cinq cent miles et quelques… vers ces Aurès nous y serons
SI vous arriviez ce jour et que vous voyez que le bus est parti sans vous,
C’est qu’un jour vous aviez oublié de vous y inscrire comme nous.
Á cent miles, on voit que notre route est encore longue
Á cinq cent milles c’est avec joie que nous allons être accueillis
A cinq cent miles et quelques… Batna et ses gens nous attendent
Mais vous ne pourriez entendre un souffle d’une flûte qui nous appelle,
C’est tout l’air d’un chant chaoui d’un mont Aurès qui nous appelle à cinq cent miles et quelques...
Et vous ne pourriez imaginer la joie accueillante des gens, à cinq cent miles lieux et quelques...
Et si vous pouviez entendre notre joie à cent miles,
Et si vous pouviez nous voir à cinq cent miles lieux
C’est nous, ceux des années tendres d’un lycée Mustapha Ferroukhi d’une belle ville Miliana
Eux, sont nos copains de cette génération d’un collège Mustapha Benboulaid d’une splendide Batna
oh mon Dieu c’est par Amitié, oh c’est bien par Amitié que nous nous sommes connus
Oh mon Dieu on peut le dire que c’est Par un Site Alger Miliana
Qu’on a fait nos premiers pas
Oh mon Dieu on peut le dire que c’est Par un Site Alger Miliana
Que sur ses pages qu’on a fait nos échanges
Et si ce jour là vous ratez le bus vous saurez que nous sommes bien partis
Vers cinq cent milles et quelques… nous y allons
Á cinq cents miles, cinq cents miles on a vu notre nouvelle ville des Aurès
Á cinq cents miles, cinq cents miles nous allons laissé notre ville du Zaggar
oh mon Dieu, oh mon Dieu elles sont maintenant toutes deux nos deux maisons
Si vous aviez raté le bus, vous saurez que nous sommes bien partis
sur ce chemin,sur ce chemin à cinq cent miles lieux et quelques …
Nous avions tracé le chemin de l’Amitié
Ce chemin, ce chemin de l’Amitié
Ce chemin, ce chemin de l’Amitié -
Mama Binette
- Par algermiliana
- Le 14/02/2018
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Légende ou mythe ? Cette histoire s’est produite en mille huit cent deux… le navire de guerre français appelé « Le Banel »qui se dirigeait vers les Caraïbes. (Amériques) Ce dernier s’est échoué suite à une grosse et violente tempête sur la côte de Béni Haoua, située à 170 km à l’ouest d’Alger, et95 km au nord est de la ville de Chlef.
L’expédition du bateau en question comportait des marins, militaires solidement armés et sept religieuses Néerlandaises.
Le temps d'un été et les anciens souvenirs des gens de Béni-Haoua sont de nouveau exigés par les estivants. Curieux de connaître le passé étrange de la région. Mais, surtout, la légende d'un voilier qui a échoué sur la grande plage et dont les récits et témoignages agrémentent les fraîches soirées estivales du village.
Introduction
Le village de Béni Haoua, une véritable crique avec une mer bleue tirant vers la couleur du ciel et presque tout le temps huileuse. De l’autre côté une, forêt luxuriante arborant un tableau vert. Des oiseaux, de toutes sortes, donnent à ce tableau une vue panoramique sans précédent. Avec une population d’environ 20 853 habitants d’une densité de 204 habitants au kilomètre carré (km2), Avec une superficie de 102 km2. Laissant pressentir un climat doux et tempéré donnant une envie folle de se barboter dans l’eau et à travers les vagues. De s’étendre, également, sur le sable fin et doré qui ne colle que très légèrement sur la peau. Les Béni Haouis, sont adorés et semblent être prédestinés pour jouir et bénéficier des vertus de la forêt, de ces plages ainsi que de cette mer.
Béni-Haoua, sur la côte ouest entre Cherchell et Ténès, paisiblement assoupie au milieu des pinèdes, les pieds plongés dans des baies majestueuses, continue de nourrir de fabuleuses légendes, le soir venu autour d'un feu de camp sur la grande plage du village.
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Mustapha CHERIF, la voix du juste milieu
- Par algermiliana
- Le 14/02/2018
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Mustapha Cherif, la voix du juste milieu
► Entretien réalisé par Rachid Ezziane
Avec amabilité et un sens de l’écoute digne d’un philosophe que le professeur Mustapha Chérif nous a accordé un entretien pour nous parler de l’idée de la « wassatia » en Islam, idée qui lui est si chère en tant qu’intellectuel engagé pour la paix et le vivre-ensemble, aussi, pour expliquer, à l’Occident et au monde, que la voix, (et la voie) du juste milieu, principe fondamental de l’Islam, peut devenir, pour le bien-être des hommes, une conviction universelle.
Ci-après, l’intégralité de l’entretien accordé à notre journal.
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DIX QUESTIONS
- Par algermiliana
- Le 14/02/2018
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
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DIX QUESTIONS
Interview paru dans l'hebdomadaire " Crésus", journal hebdomadaire national de l'économie, du Dimanche 22 au Samedi 28 Janvier 2017.
Dix questions posées à Chantal Vincent pour nous parler de son métier de somatothérapeute, spécialité, et aussi métier, qui traite du désarroi que subissent les hommes et les femmes dans leur chair et leur âme de par l’ampleur des méfaits psychologiques qu’engendrent les sociétésmodernes.
► Entretien réalisé par rachid Ezziane -
Les gueules de l’emploi
- Par algermiliana
- Le 04/02/2018
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Grand mère est ce que tu es sortie ces derniers temps dans la rue ?
Non, du tout Fiston avec ce temps qui fait dehors j'ai préféré rester au chaud.
Grand mère j'ai peur de te le dire mais on vient par ce temps de crise laver les gueules de l’emploi par des crachats.
Les temps ont donc bien changé fiston, à l’époque c’était à l’aide de citernes qu’on venait laver la rue.Pour te dire plus Gm, les belles gueules de l’emploi ont eu d’abord une teinture rouge sur toute la tête avant qu’on décide de bien les laver par des crachats.
C’était pas pas gentil tout ça fiston.
C’était du dégoût GM on voyait sortir des bouches des tuniques noires des jets avec mépris.
Mais tu devrais le savoir fiston que les gueules de l’emploi n’ont jamais étaient aimés.
GM dans le temps les gueules de l’emploi on ne leur refusait jamais le supplément d’âme.
Aujourd’hui Fiston c'est une nouvelle mode absolue, sans restriction qui prend forme maintenant dans la rue pour laver la sévérité.Alors GM ceux qui sont honnêtes n’ont aucune chance d’être dans la rue pour faire valoir leurs gueules de l’emploi.
Les gueules de l’emploi ne doivent pas dire ce qui ne doit se dire en plein air.
A ton avis GM est ce que j’aurai une tête de gueule de l’emploi qui prime comme ceux de la rue.
Tu l’as bien cette tête mais on veut la voir sans aucune qualité requise pour un discours à une fonction.
Mais GM j’ai l’impression que je pourrais prononcer un discours sans être convaincu de mes propos.
Tais toi fiston, on ne doit pas tout dire ce que l’on pense dans la rue qui mérite bastonnade. -
De la vitamine C pour Nous
- Par algermiliana
- Le 01/02/2018
- Dans Le coin de Med BRADAI
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- Ce matin là GM me voyait entrer avec un gros sac bien lourd sur le dos
- C’est une trop grande charge pour toi fiston, qu’est ce que tu emmènes de bon pour ta GM
- Des pommes GM, seulement des pommes et c’est un spécialiste mondial de la vitamine C qui m’a conseillé d’en acheter.
- Peux-tu m’expliquer ce que veut dire vitamine C dans ton langage Fiston
- C’est la petite vitamine qui va mettre ko notre stress GM
- Alors, Fiston c’est une véritable lueur d’espoir pour nous
- Tu peux en être sûre GM, à haute dose elle est l’un des traitements les plus efficaces qui soit de nos jours
- Sais tu au moins Fiston combien de pommes devrait-on manger chaque jour
- Ce spécialiste de la vitamine m’en dit de manger chaque jour 05 kg au minimum au milieu des repas et 15 kg après chaque repas GM
- Mais d’où sort-il ce chiffre
- Il m’a dit si on se sent trop fatiguer le matin pour aller au marché on doit faire ce qu’il dit et notre cas est pressant
- Alors Il nous a présenté pour un un cas très avancé
- Pas du tout GM il a présenté des résultats réussis sur des patients qui ont reçu de fortes doses pendant cinq ans dans divers village comme le nôtre.
- Comment va-t-on nous en sortir pour en acheter tant de kg chaque jour et emmener toute cette quantité sans peiner nos bourses
- On a créé une planche qui nous va comme une luge pour glisser et naviguer dessus sans abimer trop nos poches GM
- Sais tu qu’on ne peut tout faire sans Linus Pauling
- Sur les recommandations de l’OMC, Linus Pauling a bien voulu fermer les yeux pour de bon mais nous on doit contribuer pleinement à ce marché libre à n'importe quel prix
- Mais pourquoi fait on la sourde oreille pour ne pas planter des pommiers au lieu d’en importer leur fruit
- La découverte a permit de mettre l’inflation au jour et le coup d’envoi est donné à une multitude de spécialiste en billet vert pour accroitre notre survie.
- Les patients comme nous vont-ils tous recevoir leur dose dans le cas où ils seront incapables de suivre régulièrement le traitement de l’inflation qui court
- Bien sur GM elles seront trois plus supérieures à ceux des cas conventionnelles qu’on osera pas s’exprimer même si on nous martèle qu’il faut manger 30 pommes par jour.
- La pression des dictâtes était bien plus efficace que celle des lobbies. GM
- Entre la vie et la mort Fiston, on préfère le traitement de la dernière chance aujourd’hui on a perdu la quasi-totalité de la qualité nutritive . -
Enseignement : entre la qualité d’hier et la quantité d’aujourd’hui
- Par algermiliana
- Le 31/01/2018
- Dans Un regard sur l'Algérie
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Supposons que les coopérants enseignants étrangers, qui particulièrement européens exerçaient dans le pays au cours des années 70, revenaient subitement sur leurs traces d’hier pour reprendre leur métier après au moins 40 années d’absence.
Que penseraient-ils alors du niveau actuel de nos lycéens et de nos étudiants notamment par rapport à l’ancien temps ou comparativement aux étudiants des universités européennes d’aujourd’hui ? Quoique les moyens matériels d’hier étaient totalement dérisoires. En tous les cas, je ne souhaiterais pas être en leur compagnie lorsqu’ils découvriront le traumatisme éducatif que nous subissons. Je me sentirais certainement tout minuscule et humilié, non pas par complexe d’infériorité mais de ce qu’on a fait de notre enseignement.Et pourtant, les étudiants du lendemain de l’indépendance des années 70, n’avaient absolument accès aux livres qu’en salle de bibliothèque universitaire avec seulement 2 ou 3 exemplaires par spécialité pour un nombre dépassant 4 sections d’au moins 200 étudiants chacune, à titre d’exemple à l’université d’Oran. Il fallait tout le temps pister son camarade qui rendait le bouquin recherché pour l’emprunter de nouveau le temps de quelques heures uniquement tel un trésor précieux. Les documents étaient dans un état d’usage avancé par la force d’être abondamment feuilletés. C’étaient de vraies archives à classer. La plupart des étudiants se contentaient uniquement des cours et des travaux dirigés dispensés lors des séances hebdomadaires. Il n’y avait ni photocopieuse miraculeuse ni documents illimités qui sont diffusés sur le Net avec tous genres de livres, des cours des prestigieuses universités mondialement connus, ou des célèbres lycées, téléchargeables à souhait. De nos jours, je parie qu’il existe au fin fond des étalages de nos bibliothèques universitaires des bouquins empoussiérés qui n’ont jamais été consultés depuis la nuit des temps.Hier, le stylo marchait à merveille, on écrivait à la main du matin au soir tout en assimilant les cours prodigués. Il ne fallait louper aucun détail car la répétition était bannie. Les questions ridicules étaient presque taboues. Il fallait tourner sept fois sa langue avant de poser une question. On recopiait tout à la main tous les documents fournis par les camarades de classe du simple ancien sujet au moindre exercice de travaux dirigés qui passaient sous les yeux. Il est vrai qu’on était tous entraînés en se servant des punitions d’antan avec l’écriture de 100 fois en autant de fois, par exemple du type : "je ne parle plus en classe".
Les fameux Bordas étaient une denrée très rare. La première chose à visiter lorsqu’on descendait le week-end en ville était de faire le tour des librairies étatiques et privées où on n’avait aucun choix sauf pour les ouvrages soviétiques de couleur rouge des éditions Mir qui garnissaient à satiété les vitrines. Ils n’avaient rien de pédagogique, rien à voir avec les livres des éditions européennes ou nord-américaines avec ces dessins et représentations à vous couper le souffle mais chers et inabordables pour notre condition de parents à la limite de la pauvreté. C’était une différence entre le jour et la nuit.
Pour le lycéen que j’étais, il fallait user de son temps pour dénicher un ancien sujet du baccalauréat sans son corrigé bien sûr ni les annales qui se trouvent de nos jours à chaque librairie du coin ou ceux publiés dans les journaux. Pour la préparation des examens, on naviguait aveuglément. Il n’y avait ni cours privés, ni de soutien. On se contentait de ce qu’on faisait en classe du jour avec il est vrai des enseignants pleinement dévoués à la noble cause. Il n’y avait ni triche, ni complaisance. La volonté et la motivation y étaient présentes pour vous maintenir dans cet état de constante mobilisation.
L’Algérie venait de sortir du joug du colonialisme et ses enfants avaient soif de l’apprentissage et du savoir. N’est-ce pas qu’une grande majorité des enfants de l’indépendance ont été auréolés de grands diplômes d’enseignants, d’ingénieurs, de médecins et de docteurs universitaires issus de familles rurales et totalement analphabètes ? Toutes les compétences algériennes qui font le bonheur des hôpitaux et des universités à l’étranger ne datent-elles pas pour leur grande majorité de cette période bénie ? N’était-ce pas un miracle cette extraordinaire progression ? Passer du néant à cette sensationnelle situation en un laps de temps.
Est-ce que les étudiants tardaient à l’époque de reprendre le chemin de l’université que vers la fin d’octobre après avoir avalé le mouton de l’aïd sans qu’ils soient traduits en conseil de discipline pour être expulsés après avoir au moins raté le quart du volume horaire des enseignements semestriels sans que l’on crie au scandale ? Sauf en médecine où l’on dispose des étudiants les plus brillants et disciplinés principalement par la branche qui donne de meilleurs atouts pour l’avenir.
Est-ce qu’il serait possible pour un enseignant universitaire d’aujourd’hui de noter par un zéro absolu en devoir surveillé un tiers d’une section d’étudiants en physique de première ou de seconde année du cycle des sciences exactes à l’instar de chez Monsieur Bernard Held en physique atomique et nucléaire à l’université d’Oran sans qu’il soit menacé d’être renvoyé ou accusé de blocage des étudiants par l’administration d’aujourd’hui ? Pourtant Monsieur Held ne tolérait jamais qu’un étudiant entre en salle après avoir fermé derrière soi la porte d’entrée de l’amphithéâtre, c’était un silence de mosquée lorsque le cours débutait à midi. Le repas était automatiquement sacrifié sans que l’on rouspétait ou revendiquait le changement d’emploi du temps dont on n’avait d’ailleurs aucun droit de regard. Est-ce que les étudiants d’alors qui étaient parmi les plus lumineux de l’époque en mathématiques oseraient-ils de remettre en question leurs notes si ce n’est de se remettre à travailler davantage ? On ne demandait jamais à consulter nos copies sauf si l’enseignant décidait de nous les montrer dans l’objectif de nous dévoiler nos lacunes. Alors oser demander un point supplémentaire à son enseignant était senti comme une véritable hérésie ou un blasphème qui ne passait absolument par votre esprit. Par ailleurs, on ne signait aucune pétition pour la remettre au doyen et partir avant les fêtes de l’aïd sans que l’on nous donnait une autorisation officielle, prétextant un manque de moyens de transport à ne rien avoir avec ceux des années 70 à 80 où c’était un parcours du combattant.
Plus les examens se rapprochaient et plus on redoublait d’effort à réviser. On remplaçait le dîner en resto U par une simple omelette ingurgité à la va-vite pour ensuite veiller tard le soir grâce à une tasse de café noir et être debout tôt le matin identiquement à un soldat en mission recommandé. Si tu ne travailles pas bien à un devoir surveillé, tu n’as droit à aucun examen de rattrapage ni de système de compensation. C’était le quitte ou double à prendre ou à laisser. On n’arrêtait pas de trembler avant la distribution des sujets le considérant comme étant le plus décisif de son parcours d’études. L’ami Abdelkader Kenniche ne cessait de supplier son camarade Khaled, qui s’assoyait à l’examen sur une table plus basse que lui, de cesser de vibrer sinon il allait lui-même, par son influence à distance, entrer en résonance par la transmission de l’inévitable crainte en tremblant de tout son corps ! Ce fût un temps où les études étaient la chose la plus importante, un visa nécessaire et indispensable pour réussir dans la vie.
Il n’y avait ni téléphone portable, ni kit-mains, ni Bluetooth, ni le copier-coller pour leurrer. A la moindre fraude, te voilà expulsé de la salle en sortant tête baissée avec un zéro à la clé et une traduction en conseil de discipline sans aucun moyen de recours de reconsidérer les mesures prises à votre encontre où vous pouvez risquer l’exclusion de l’année ou encore plus pire sans aucun recours ni circonstances atténuantes ni encore moins une minime intervention. Ni grèves des étudiants, ni influence du directeur et de ses adjoints, ni pression de là-haut ni message des autorités, ne venaient déstabiliser les décisions indélébiles prises en toute âme et conscience selon la réglementation en vigueur et en toute liberté.
Actuellement, vous risquez l’arrêt et la barricade des entrées avec des portes cadenassées de toute l’université sans que les autorités n’interviennent pour mettre de l’ordre et de la discipline en faisant respecter la loi. Touche pas au désordre ! Il ne faut pas être la cause de l’effet de la boule de neige qui peut prendre forme à n’importe quel instant surtout si nous sommes à portée de mains des élections. Il faut attendre que les instructions atterrissent d’en haut ! Quand on ouvre des petites brèches, elles s’ouvrent continuellement en devenant des boulevards où tout le monde s’y engouffre à satiété. Le calice jusqu’à la lie a été bu ces derniers temps où on permet aux fraudeurs à la dernière session du baccalauréat cuvée 2013 d’avoir gain de cause après avoir revendiqué sans aucune pudeur que leurs sanctions soient revues à la baisse, en les épongeant telles les dettes financières publiques et privées ! Dîtes-moi S’il vous plait, mes chers lecteurs, qu’est-ce qu’on encourage à travers ces nouvelles dérives ?
Les valeurs ne se sont-elles pas malheureusement inversées ? Après trente années d’une carrière où vous assistez chaque jour sans résistance à une tendance vers le bas. Vos étudiants de l’année 1983 ne ressemblent en aucune manière, ni de près ni de loin, à ceux de 30 années plus tard. Pourtant, vous n’avez pas changé d’un iota si ce n’est l’expérience en plus doublée de la dégringolade en sus. Malgré cela, vous vous sentez être le centre de l’embarras si vous ne changerez point dans vos jugements. Vous vous sentez être le dernier maillon de la chaîne qui résiste tant bien que mal à ce déluge qui est en train de tout détruire sur son passage. Tous les responsables vous regardent de travers, identiquement au dernier gardien du temple. Tôt ou tard, vous subissez le même sort que vos prédécesseurs. Le bulldozer va indéniablement écraser tout sur son passage.
Lorsque des étudiants d’aujourd’hui veulent imposer le choix les enseignants qui leur dispenseraient les cours de leurs cursus en recherchant par là à obtenir par tous les moyens le diplôme que le savoir et la connaissance, vous vous soupirez en souhaitant votre retraite anticipée. Peu importe les méthodes, l’important c’est le papier qui ouvre grandement la voie aux carences relevées. N’est-il pas réel que toutes les structures de l’état en souffrent péniblement de la formation bâclée. Si vous remettez un zéro sur une copie d’examen, vous êtes remis à l’ordre mais si c’était un 20/20, tous les responsables vous regardent du bon œil car vous leur évitez les réprimandes du supérieur hiérarchique et d’une pierre deux coups avec le poste in-extrémis sauvé. Tu te dis : où va le pays comme certains ne cessent de le hurler sans que les consciences soient en mesure d’être écoutées car leurs voix sont écrasées et rendues inaudibles par le brouhaha de la médiocrité. De nombreux enseignants ont abandonné la lutte et ont jeté depuis longtemps l’éponge pour ne se consacrer qu’à leur carrière et à leur butin. Ils ne soucient guère de ce qu’il adviendra. Par leur silence, ils sont devenus l’allié par excellence de ce système.
Faut-il condamner ces étudiants ? Non ! C’est tout ce système, en particulier, qui est à proscrire en voulant faire de l’école et de l’université qu’une grande garderie, assistée mais éloignée de tous les enjeux et en marge de tous les défis qui attendent le pays. Entre la qualité d’hier et la quantité d’aujourd’hui, il faut faire le choix en associant les deux. Le populisme et la démagogie ne riment à rien et n’ont aucun avenir sauf, tôt ou tard, que le mur infranchissable à rencontrer.