Articles de algermiliana
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Nordine Kaddouri dit El-Miliani
- Par algermiliana
- Le 30/01/2018
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Nordine Kaddouri dit El-Miliani, était un homme très malade
pourtant, il n'a jamais arrêté de travailler ...
A Ain-Defla, tout le monde connaisse et parle de Nordine Kaddouri, connu sous le surnom d’El-Miliani. Cet homme à lui seul peut remplacer dix (10) voire vingt (20) agents de propreté de la ville d’Ain Defla. Il travaille en solitaire, de temps à autres, il fredonne quelques vielles chansons. Silencieux, La plus part du temps. Les passants, de temps à autres l’invitent à prendre un café, manger un casse-croûte ou tout simplement boire une limonade bien fraîche. Très aimé et très adulé par la population, il était devenu, en quelque sorte, le chouchou des habitants de la ville. Tout le monde le saluait et discutait un peu avec lui.
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El-Gusto
- Par algermiliana
- Le 24/01/2018
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La bonne humeur et / ou : El Gusto - définie la musique populaire du chaâbi, populaire conçue au milieu des années 1920, dans les profondeurs de la Casbah d'Alger par le grand musicien de l'époque, e, l’occurrence Hadj M’hamed El Anka. Cette mélodie rythme l'enfance, de ces jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs.
L'amitié et leur amour commun pour cette musique fait oublier la misère, la faim et la soif. Cette musique, les rassemblent, les fusionnent pendant des années au sein d’un même orchestre jusqu'au conflit et ses troubles. El Gusto, raconte avec émotion et... une bonne humeur. Comment la musique a réuni ceux, que l'Histoire, a séparés il y a 50 ans ?
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Un temps de vivre et un temps de mourir
- Par algermiliana
- Le 23/01/2018
- Dans Divers
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De notre passé, Il nous reste encore des souvenirs que nous ne nous lasserons pas d’évoquer leur temps. Des souvenirs qui ne sont comme ceux qu’on se raconte au coin du feu d’un soir. Mais si de l’ordinaire ils sortent, ils oscillent entre l’ennui ,la tristesse, et le regret, qu’ il arrive que leurs images nous replongent momentanément dans un état nostalgique.Un morceau de musique m’a rappelé un souvenir. Un souvenir qui fut il aussi lointain que j’en ai pensé aussi à n’en parler et à m’en référer qu’au passé de son temps. Ce temps d'il y a cinquante ans, et si ce n’est moins pour les uns c’est bien plus pour d’autres, c’étaient pour nous autres les années soixante de notre siècle dernier. Un temps insouciant où nous étions les jeunes acteurs de notre époque.
L’histoire de ce souvenir que toute vécue dans son temps n’est ni tirée d’une affabulation, ni ne donne de morale.
Elle est loin d’être dite en ésopique, ni l’écrit, ni le parler de son récit ne sont d’une rime équivoque. qu’à nulle autre, elle est égale. Pour tout ce que j’ai eu à vous dire elle me rappelle simplement des souvenirs. Le souvenir d’un temps de vie que j’ai vu et vécu en jeunesse.
Aussi sans me fourvoyer allégrement que même au risque d’être trop nostalgique je ne pourrais trop m’hasarder à ouvrir ce tiroir caché avec ces souvenirs. Des souvenirs, que je cache en moi et queje ne saurais aussi être plus beau parleur même si l’on dit l’entente est au diseur. Mais Souvenons-nous d’abord de ce temps…Ces années passées qui peuvent nous être émotionnelles à chaque recoin, à tout endroit tout autour de nous qui nous parait encore familier ; il nous renvoi incessamment à notre passé. Un passé que l’on sait perdu à jamais, mais que l’on revisite encore et encore une fois même si ça se prolonge parfois dans nos pensées. QU’à chacun un sourire ou une larme viendront traduire en eux mêmes des moments à qui ces souvenirs reviennent.
Et ce qui fut passé se recompose dans le présent pour nous comme l’apaisement éphémère qui rappellent néanmoins comment fut l’histoire d’un temps révolu . Et c’est à celui qui sait verser des larmes nostalgiques qui sait au mieux se refugier dans sa mémoire .Une mémoire qui ne saurait être uniquement négative qu’elle ne peut aussi lui indiquer une autre humeur..Au plaisir des souvenirs que malgré les ’années passées elles lui restent encore comme souvenir d’une époque inouïe.
Ce temps nous l’avions passé au rythme et temps des Nights in White Satin ,Black is Black ,Keep on Running .Et que Bien d’ autres mélodies aussi et variétés faisaient danser nos têtes jusqu’à faire courir nos rêves dans l’imagination qu’un monde était en paix et vivait dans la joie . Et C’était là le temps de la belle époque, la plus belle de nos années tendres ,. L’âge d’or de ceux des plus de soixante, ceux qui laissent maintenant place à d’autres aussi un temps d’aimer et un temps de mourir tout comme eux .. Ce temps Qu’il suffisait pour nous à l’époque de nos moins de 20 ans d’avoir à chercher un coin pour simplement être confortablement assis dans le noir voir un autre monde en arc en ciel qui nous emporte au-delà du réel et de l’imagination et crier nos fureurs de vivre .Le raconter dans notre temps c’est dire qu’on avait bien un president à nous tous qui s’appelait le President Rosko le plus beau l’homme qui marche sur l’eau . Ce temps où la chaine 3 n’enviait à rien à Europe 1 avec ses Salut les copains ,RMC , RTL avec son president Rosko Mais Ainsi va cette vie qu’on ne pouvait contredire et aller à notre façon maintenant
Ce fût un temps que les moins de 60 ans n’ont pas connu ! Ils n’en connaîtront sans doute jamais de pareil ! Et que nous ne pourrons leur dire aujourd' hui que dommage ,c’est bien dommage que nous aussi savions nager dans le passé et que nous n’avions jamais tenter l’aventure en haute mer.
Et de ce que Je me souviens encore …
C’est Un autre fait d’évènement qui nous a marqué aussi nous autres enfants et adolescents de cette génération, c’était au temps de ces petites montres mécaniques OMEGA. On s’émerveillait de les regarder sur un catalogue qu’on récupère de la poste après en avoir fait l’envoi de sa commande outre mer . l’attente sera jusqu’à l’apparition du facteur qui nous connait par nos prénoms Qu’il fallait ensuite bien choisir notre montre ronde ou carrée pour qu’elle soit bien vue au poignet et qu’après avoir fait le choix et envoyer la commande il est difficile de la payer par la suite.
Et C’est en Ce temps là dans ces années soixante , qu’il fut dans un beau petit patelin qui donnait l’image à tout venant en passage que toute sa population vivante est préoccupée dans une telle ou telle besogne spécifique d’un quotidien .Les coups de la grande horloge nous en disaient leur dictum quand est ce dormir le soir et quand est ce se lever de bon matin. On voit ainsi l’épicier qui en ouvrant son magasin n’en oublie jamais de balayer sa devanture et de nettoyer ensuite sa pancarte fixée à la porte qui dit « pas de crédit », tout comme le boulanger qui veille qu’on ne lui touche surtout pas à sa marchandise qui n’est même pas étalée sur son comptoir .Le forgeron lui , aussi avide à son enclume se tracasse à donner des coups de marteau à la faucille et au fer à cheval du mulet pour que Le mulet et son maitre soient au champ, Le laitier et le boucher tous deux en blancs vêtus comme infirmiers bien matinaux sont les plus accueillants à leur clientèle. Le laitier a toujours quelque chose à vous proposer de prendre si ce n’est le lait c’est le beurre de bonne qualité. Le boucher vous dira essayer de passer après il y a une patte de veau pour vous qui vous attend.
Mais Où l’on voit en ce temps que seul le coiffeur du village au seuil de sa loge en tablier noir,un peigne à sa pochette se tourne les pouces attendant un lendemain opportun. que toute une jeunesse en veut garder la crinière de sa chevelure au vent plutôt que de la tondre. Mais il en sera heureux des fois de soigner à chacun ces rouflaquettes qu’on portait sur chaque coté de la joue.
C’était le temps des cheveux longs et des chemises à fleurs.
Et bien heureux qui comme Antoine disait que je les garde non pas pour me faire remarquer et que Non pour me faire beau mais parce que ça me plait . Ce qui enchaina d’autres à lui répliquer que les épris de liberté s’ils venaient à être ressusciter en seraient étonnés que pour changer le monde il suffit de chanter et de regarder le ciel pour dire sous quelle étoile suis-je né pour être dans ce temps où les Coups font mal si on ne coure pas plus vite pour avoir une fille et aller Siffler sur une Colline loin d’un Scandale de Famille et crier en plus Noire c’est Noir qu’ il n’y a plus d’espoir la Poupée dit toujours Non même si elle bien Belle pour Aller Danser et que vous les copains je ne vous oublierai jamais incha allah .
ET c’est dans ce temps que les garçons se faisaient beaux avec des rouflaquettes de chaque coté d’une joue du visage et leurs chevelures aux épaules . il suffisait aussi d’avoir Un paquet d’afras ou safy qui ne manqua pas d’être voyant à la main et que bien d’autres préfèrent la boite à chiquer « Benchicou» plutot plus discrete quand on se voit devant le père à sentir l’haleine incommodante du tabac plus que l’halitose.
Et dans ce temps on voyait que toutes les filles à leurs jeunes âge ne seront libres de la petite corvée de maison pour jouer de la corde qu’après avoir balayer le seuil de la porte , la cour de la maison qu’apres avoir puiser l’eau de la fontaine proche .
C’était Un temps où il était rare en dehors de l’école de croiser une fille seule pas loin de chez elle
Et c’est dans ce village qu’ il y avait une fontaine où toutes les filles qui connaissait l’histoire de Mary Lou voulaient être comme elle.
Et il y avait une fille que Tellement fétiche qu’on ne peut pas la voir sans lui parler ; se cachant à tout regard étranger. Tous les matins un sceau en bois à la main elle se rendait à la fontaine proche avec l’immense plaisir de jouer seule avec l’eau bien confiante de ne rencontrer personne aux alentours.
Or, un matin qu’elle était là, tranquillement les pieds dans l’eau de la source, arrive au loin un garçon. Sa frimousse fraiche parait facétieuse ., marchant allégrement tout heureux de décrasser de bon matin ses poumons à l’ air limpide . Un jouet à l’époque dite harmonica lui remplissait sa tendre bouche et ses lèvres .il chantait Tantôt triste tantôt gai à qui veut l’entendre sur sa route. Un air mélodique de la poupée qui fait non sortait de son harmonica . Et le garçon dans l’ air mélodique chanté ne disait que ce qu’il voyait de plus merveilleux et qui brille au firmament. De la musique des paroles qui faisaient le hit parade des radios EUROPE 1 RADIO Luxembourg MONTE CARLO .
Tout à coup,il s’arrêta , son regard se figea. Devant lui Il venait d'apercevoir une belle jeune fille avec son sceau à eau
Le son de sa melodique harmonica s’arrêta,il n’avait plus de souffle que ses lèvres . Il s’approcha un peu plus et s’adressa à la jeune fille :
Bonjour, murmura t-il à la jeune fille.-Bonjour, lui répondit la fille
Le garçon lui dira
« jeune fille , je viens de loin mais pas loin d’ici mon chemin m’a conduit jusqu’à vous et à votre source ,je ne cherche qu’à étancher ma soif puis continuer ma route ,. Est-ce que vous ne pourriez pas me donner un peu d’eau de votre sceau ? elle a pensé que ce garçon lui demandait juste jusqu’où s’arrêtait ce chemin Elle se retourna pour lui dire en lui montrant du doigt : « votre chemin vous mène vers là-bas. »
Le jeune homme insista encore en avançant ses pas.
jeune fille si vous me donniez à boire , croyez moi je vous chanterai une belle chanson »
Le voyant s’approcher la jeune fille prit ses devants et cacha en surcroit son visage comme le font à l’époque toutes les filles à tout étranger
Ne fuyez pas de si tôt. Sans votre eau Ecoutez-au moins ma belle chanson ! C’est l’histoire toute simple d’une poupée qui fait non
La fille qui connaissait le refrain dira Au revoir jeune garçon Tu es passée devant moi un jour de soleil J’ai regardé tes grands yeux bruns Croix moi que nous ne serions jamais ensemble
Le garçon lui dira au revoir douce jeune fille J’ai bien vu ton visage ,entendu ta voix J’ai pensé que je t’avais jamais vue avant C’est tout ce que je devais voir pour te dire.
Sans avoir bu de l’eau de cette fontaine , Il prit son jouet d’ harmonica entre les mains et commença à chanter un air de la poupée qui fait non, tout en continuant son chemin …
Il parait même que Cupidon s’en est bien outré ce jour.
Mon histoire de souvenirs pour ce temps s’arrêtera là, mais le garçon retourna un jour bien des années après pour rencontrer encore une fois la fille mais la fontaine avec son eau avait bien disparu du lieu à jamais ,pour toujours …. -
La fontaine d'Ain-El-Fouara
- Par algermiliana
- Le 18/01/2018
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Des hauts plateaux de la ville de Sétif, on parle beaucoup d’une source ; appelée :
La fontaine d'Ain-El-Fouara
une histoire voire un symbole !
Nombreux sont les gens qui ne cessent de se poser des questions sur la fontaine d’Ain El Fouara de la ville de Sétif. Sa provenance ? En quelle date fut-elle réalisée ? Par Qui ? Est-il vrai ce que les gens racontent à son égard ? A – t- elle était détruite partiellement ? Par qui ? Beaucoup de controverses avec autant de mystères et d’énigmes mais point de répliques véridiques et ou réponses justes.
La majorité des gens de la ville de Sétif sinon la plus part ne jurent que par la phrase oh combien célèbre sur la statue : « Celui qui boira de son eau, il reviendra un jour pour la revoir… » Mythe ou réalité, tout le monde vous le dira. N’existe-t-il pas, par hasard, à Sétif ou dans les alentours des personnes qui sachent apporter des réponses à nos plusieurs interrogations sur la fontaine en question. Son histoire mérite d’être connue et même écrite quelque part.
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Mon premier voyage aux lieux saints de l’Islam
- Par algermiliana
- Le 16/01/2018
- Dans Le coin de Benyoucef A.KEBIR
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Depuis longtemps, J’ai effectué de nombreux voyages dans neuf pays étrangers, mais celui qui m’a marqué reste la visite des lieux saints de l’Islam pour ne pas dire l’Arabie saoudite. C‘est la meilleure destination. Je vais vous relater les différentes étapes de ce long et merveilleux voyage.
En ce matin frileux du 19 Décembre 2017, j’ai embarqué d’Alger à bord d’un Boeing 747 de la compagnie aérienne saoudienne. L’avion est peuplé de passagers qui somnolent sur leurs sièges. Le service est parfait, repas, boissons. Après cinq heures de vol, l’avion atterrit à l’aéroport Fahd Ben Abdelaziz de Médine. Les passagers algériens, hommes, femmes, enfants trimbalant leurs lourds bagages se bousculent devant les guichets pour tamponner leurs passeports. Les policiers saoudiens au lieu de mettre de l’ordre, regardent indifféremment la cohue.
Arrivée à Médine
Médine est la première étape de notre voyage. Cette ancienne cité qui nous fait rappeler le lieu d’exil de notre prophète Mohamed Sala Allah Alih Ou Salam. Il fait déjà nuit quand les premières lumières de la ville jaillissent partout c’est comme pour nous souhaiter la bienvenue. Arrivés à l’hôtel situé en plein centre-ville, je me suis installé avec mon épouse dans une chambre au 6 ème étage. Elle est bien équipée, salle de bain, télé, climatiseur. Médine est une ville très moderne et attrayante aux grands et larges artères bordés de hauts immeubles. Des magasins ouverts jour et nuit achalandés vous offrent leurs produits de toutes sortes.
Le lendemain au petit matin la voix mélodieuse du muezzin, nous fait arracher de notre sommeil. Dehors des flots de prieurs bravant la fraicheur matinale se ruent vers la grande mosquée. Cet édifice religieux surmonté de superbes minarets illuminés, présente un joyau architectural remarquable. Les plafonds de la salle de prière sont majestueusement ornés de lustres et d’arcades, soutenues par d’énormes piliers en marbre .On trouve à chaque coin le long des allées, des futs pleins d’eau Zemzem ou les fidèles viennent s’abreuver. A l’extérieur, la mosquée s’ouvre sur une grande esplanade plantée de gigantesques parasols. Ici l’heure de la prière est sacrée, tout le monde doit abandonner son travail pour accomplir son devoir religieux.
Durant notre séjour à Medine, notre voyagiste nous a organisé une visite guidée à la mosquée de Kpibaa, première mosquée de l’Islam puis la montagne Ouhoud ou l’armée musulmane avait essuyé une défaite la fameuse Ghazaouet Ouhoud.
Le dernier jour avant de quitter Médine, j’ai décidé d’aller visiter la Raouda, ou le tombeau de notre prophète Mohamed Sala Allah alih ou salam. En ce haut lieu de pèlerinage, des centaines de visiteurs s’agglutinent sur le catafalque et prient d’une grande ferveur. Je suis parvenu malgré la foule dense des visiteurs à frayer un chemin et m’approcher de ce lieu saint...
Départ à la Mecque
Le 5 ème jour, nous quittons Médine pour aller à la Mecque ou les pratiques de la Omra nous attendent. Au lieu-dit Biar Ali soit à10 km environ de Médine, nous descendons pour se préparer à El Ihram qui consiste à prendre un bain sans savon ni shampoing ensuite mettre l’habit d’El Ihram, composé de deux grandes serviettes « foutates ». Ceci vous fait penser au linceul de notre mort « el kfen ». Dans cette situation, il est interdit de couper les cheveux, ongles, toucher son conjoint selon le rite usuel musulman. Dès que nous remontons dans le bus, on commence à réciter « la telbiya » et cela durant tout le trajet (400 km) jusqu’à l’arrivée à la Mecque. Le paysage parait aride ensablé et rocailleux, aucun espace de verdure .Quelques caravanes de chameaux se montrent à l’horizon sous un magnifique coucher de soleil.
Une fois arrivés à l’hôtel, tous les pèlerins se pressent pour aller accomplir leurs pratiques de la Omra. Répartis en petits groupes, nous suivons notre guide qui nous conduit directement au Haram.
Quand l’image de la Kaaba apparait devant moi, une forte émotion m’envahit. Je suis ébloui de voir sa forme majestueuse. Elle est recouverte d’étoffes noires, brodées de fils d’or. Nous commençons déjà « Etawaf », sept fois autour de la Kaaba en récitant des versets coraniques et des louanges. On se tient fortement par la main pour ne pas risquer de se perdre dans cette vague humaine. Nous faisons ensuite une prière derrière Makam Ibrahim, puis nous buvons l’eau bénite de Zemzem qui coule à flots, avant de se diriger vers un autre lieu sacré qui est « Safa wa el marwa ». Ce sont de larges galeries bien aménagées, ou le pèlerin doit faire 7 fois le parcours, avec une cadence très particulière suivant la tradition religieuse Là, on peut croiser différentes nationalités venues nombreuses des pays de l’Asie, de l’Europe oriental, marchant et priant en groupe dans une grande discipline, contrairement à nous les algériens. Une fois terminées ces pratiques les hommes passent chez le coiffeur pour couper les cheveux, quant aux femmes, elles doivent couper juste un cheveu de deux doigts. Après tout cela, on enlève l’habit d’el ihram et on revient à la vie normale.
Les températures sont très clémentes en cette saison à la Mecque. Cette ville présente une topographie assez particulière par rapport à Médine. On peut constater de grands chantiers installés sur les hauteurs des montagnes entourant la ville, qui exécutent des travaux de démolition des flancs de roc en vue d’extensionnel la superficie .C est pour cela qu’on trouve à la Mecque de nombreux tunnels et pentes.
Durant notre séjour, une autre visite nous a été organisée au mont Arafa, lieu du grand pèlerinage et à Mozdarifa ou une vague de tentes est installée à perte de vue pour les hadjis.
Le dernier jour avant de quitter la Mecque est un instant très émouvant. Je regarde longuement la Kaaba, les yeux mouillés, le cœur serré :
« O Kaaba la majestueuse,
« Je vais te quitter en pleurs,
« J’en aurai une pensée pieuse,
« Tu resteras blottie dans mon cœur.
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Récital Lyrique à l’Opéra d’Alger le 16 Janvier
- Par algermiliana
- Le 15/01/2018
- Dans Le coin de Aziz OUDJIDA
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La soprano algérienne Fairouz Oudjida se produira le mardi 16 janvier à l’Opéra d’Alger en un récital unique où elle revisitera les classiques de la musique occidentale et berbéro-arabe.
Vivant au Canada depuis 2010, la Soprano Fairouz Oudjida s’est produite il y a un peu plus d’une année au Palais de la culture d’Alger dans le cadre des Journées scientifiques et culturelles de la diaspora algérienne du Canada. Mais « c’est l’opéra d’Alger qui convient à une Soprano comme elle », souligne sa productrice Sara Nacer de SN Production. Depuis cette date, le focus a été mis sur l’institution culturelle inaugurée en octobre 2016 et baptisée du nom de l’ancien président du Conseil constitutionnel Boualem Bessaïh - un don de la Chine à l’Algérie d’une valeur de 36 millions de dollars américains.
Elle a été invitée par le Wali d’Alger qui l’a découverte lors de sa visite en juin dernier à Montréal. « Quand le wali d’Alger était à Montréal [12e Congrès mondial Metropolis, NDLR], on avait discuté des possibilités d’échange et de coopération entre la wilaya et la diaspora. Il y avait un côté artistique. Nous lui avons parlé d’une artiste dont le rêve est de se produire à l’Opéra d’Alger. Il a été tout de suite favorable », rappelle Abdelghani Cheriaf, le Consul d’Algérie à Montréal.
La Soprano qui a passé toute son enfance à Hassi Messaoud dans le sud algérien où travaillait son père, a préparé un programme qui ravira les oreilles les plus exigeantes.
Elle va revenir sur l’ensemble de sa carrière en commençant par son répertoire classique (l’école italienne, russe…). « C’est en artiste universelle qu’elle se produira à Alger », explique sa productrice.
D’ailleurs le récital devrait démarrer très fort avec un air de l’opéra Tosca que peu de Sopranos sont capables d’y toucher.
La deuxième partie du récital ira puiser dans le patrimoine arabe et berbère. Des choix conscients puisque la soprano revendique toutes ces cultures. Beaucoup se rappellent sa reprise magistrale de la chanson Ssendu de Idir qui vient de se produire à Alger dans un concert mémorable après 39 ans d’absence. Elle partage avec lui « un amour incroyable du pays », souligne son entourage.
Fairouz Oudjida reprendra aussi une partie de son récital Fairouz chante Fairouz donné à Montréal en octobre dernier dans le cadre du Festival du monde arabe. Elle y a rendu un hommage à la diva libanaise.
Elle sera accompagnée du pianiste canadien Dominic Boulianne. Lauréat du Prix du Conservatoire de musique de Montréal, il a l’habitude d’accompagner les stars québécoises du chant lyrique comme Nathalie Choquette et Marie-Josée Lord. Il a travaillé aussi avec le Maestro Kent Nagano à l’Orchestre symphonique de Montréal.
Fairouz Oudjida a fait ses preuves avant son arrivée au Canada. Elle a été la soliste de l’Orchestre symphonique national (Algérie) pendant plusieurs années. Elle a parfait sa culture musicale à Milan (Italie), entre autres. Elle obtient le prix du Président de la République pour les jeunes talents.
En 2015, c’est la fondation Club Avenir, un organisme qui promeut l’excellence dans la diaspora algérienne du Canada, qui lui décerner un prix d’excellence.
Mais la meilleure reconnaissance, dit-on, vient des pairs. Et c’est en ces mots fort élogieux que la décrit Martin Dubé, chef de chant à la Julliard School of Music de New York et à l’Opéra de Philadelphie : « La soprano Fairouz Oudjida a une voix riche, ronde et pleine. Elle a un charme, une grâce et un timbre des plus chauds nous rappelant les grandes chanteuses italiennes. Émotions et plaisirs seront au rendez-vous dès les premières notes de Fairouz. ». -
Tout commence par un rêve
- Par algermiliana
- Le 08/01/2018
- Dans Le Coin de Le ziton
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Tout commence par un rêve
Targit est une adaptation de la chanson "Scarborough Fair"
Désolé pour ceux qui ne comprennent pas le kabyle, ils apprécieront peut-être la musique.
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UN PETIT MOT DE GM
- Par algermiliana
- Le 31/12/2017
- Dans Le coin de Med BRADAI
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UN PETIT MOT DE GM
J’étais bien beau gosse dans le tempsUn gamin me disait-on
Mais comme dégourdi pas moins, pas tant
Comme tout môme à cet âge , tout fanfan
Mais pardi ! avec ma belle tête, Loin d’être étourdi
C’était GM qie l'a ditPour famille je n'avais qu' grand mère
Une brave vieille femme à grand cœur,
Tout le village l’admirait du matin au soir
Gm était au village toute une histoire
Elle était respect et amour
A son âge fleurissant la centaine
GM se tenait roideUn beau visage Plein de joie , tout était mirage
Elle aimait me faire rire
En humeur elle est formidable
Et le soir de tous les jours
Pour mes chagrins et les pleurs
Elle aimait me raconter, des contes
J’ai sa photo , qui est tout un surmoi
Je la garde pour cacher mon émoiElle connaissait ,l’orthographe sauf la grammaire
Je me rappelle que tous les matins d’un jour
Elle me rappelle pour lui dire bonjour
Et à chaque fin d’année C’était pour lui écrire une phrase
C’est un petit mot pour tous ses ami(e )s du site
Un mot pas trop long pas trop court mais plein d’amourGM SOUHAITE A TOUTES ET A TOUS UNE BONNE ANNÉE PLEINE DE JOIE ET DE BONHEUR
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LA FABULEUSE LÉGENDE DU ROCHER DE LA FOURMI (GOURAYA)
- Par algermiliana
- Le 24/12/2017
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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Ah ! Comme il est doux de revivre le temps de ces grand- mères qui furent le maillon fort de la chaîne familiale, ces bibliothèques, virtuelles, ambulantes qui véhiculaient tout un patrimoine culturel, sans livre aucun, que par des narrations qui constituaient, alors, un moyen cognitif avéré très concluant.
Nous devons vouer à ces actrices principales le grand respect pour le rôle prépondérant qu'elles avaient joué pour perpétuer, tout au long des siècles lointains, nos valeurs immatérielles, nos rites, nos légendes nos fables et nos contes qu'elles narraient aux enfants, aux lits, avant de dormir...à ces actrices que nous devons réhabiliter, nous décernons des médailles de grand mérite.
Parmi ces contes miraculés que peu de gens connaissent, je vous raconte la fabuleuse histoire du rocher de la fourmi de Gouraya (près de Cherchell), que les grands-mères de la région appellent "Tokeith intiche " intonation berbère.
Cet îlot, situé à près de 3 km du rivage du lieudit "Sidi Braham Khouas " à la sortie Ouest de Gouraya, faisait partie intégrante de la terre ferme et faisait falaise limitrophe à la mer, selon le conte.
Sur cette terre fertile aux vergers, forets et prairies, exubérants ; prospéraient divers arbres fruitiers et là paissaient allègrement le bétail des autochtones .Une vieille et méchante bergère, habituée des lieux, se rendait depuis belle lurette avec son troupeau pour passer toute la journée sans se rendre compte du temps qui passait, tellement il faisait bon y être ; oubliant souvent de prendre ses repas.Un jour en allant paître son troupeau, elle décida de ne prendre avec elle que quelques noix, tellement le lieu abondait de fruits de bois où myrtilles, mûres framboises etc...Faisaient son bonheur.
Voulant consommer ses noix, la vieille mégère se servit d'une pierre pour les casser sur un rocher à proximité duquel se trouvait une fourmilière .Après quelques coups de pierre, la reine des fourmis sortit du nid pour signifier à la bergère qu'elle venait de tuer quelques fourmis effrayant, du même, toute la colonie.Sensible et susceptible à la remarque, la bergère s'opiniâtrait à casser ses noix faisant ainsi abstraction aux doléances de reine fourmi. Cette dernière, désespérée, n’a trouvé d'issue que la voie du Ciel, ainsi elle invoqua Dieu pour que justice soit faite.
Au prochain coup de pierre ,le rocher se fissura et Dieu fit jaillir un immense jet d'eau qui entraîna la méchante bergère, comme par une crue, vers la mer .Alertés ,les fourmis et le troupeau quittèrent les lieux; envahis puis engloutis par le déluge ne laissant que le rocher apparaître en guise de leçon de morale ,d'hyperbole ... que nos grands-mères s'efforçaient d'inculquer à leurs générations naissantes.
Jadis, toutes les leçons et les enseignements qui régentent la morale, la raison et le noble caractère étaient véhiculés par le biais de sages narrateurs qui faisaient office de grandes écoles.
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Le paradis des cèdres
- Par algermiliana
- Le 21/12/2017
- Dans Le coin de Aziz OUDJIDA
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D’après un texte de Boualem Sansal, un natif de Theniet El Haad.
Dans les monts boisés de l’Ouarsenis dressés comme une cathédrale au cœur de l’Atlas Tellien, cette épine dorsale qui traverse le Maghreb d’est en ouest, et fait frontière entre le nord qui va se jeter mollement dans la mer et le sud qui s’enfonce dans le désert, se trouve un village ayant pour nom Theniet-el-Haâd. C’est mon village natal. Il s’est toujours appelé ainsi, il était trop petit, pauvre et isolé, pour que les conquérants venus d’orient ou d’occident se fatiguent à le prendre et à le baptiser selon leurs coutumes.
Si haut placé dans la montagne, niché dans son immense forêt de vénérables et majestueux cèdres, Theniet est resté lui-même et jamais la solitude ne lui a pesé. Il n’y avait pas de raison, il était au paradis des cèdres. Les étrangers s’y sont installés et il en est qui sont venus de loin, étaient les ardents défenseurs de sa quiétude. Theniet a réussi ce que la vielle sagesse du monde recommande depuis les origines : vivre caché pour être heureux. Et ainsi, ou qu’ils soient dans le monde, ses enfants vivent-ils dans la plus parfaite discrétion……
……On ne connait pas d’histoires à ce village sinon celles qu’il s’est inventé lui-même. Et elles sont merveilleuses, ce sont des histoires de montagnards et d’hommes des bois, tous un peu chamans, druides sur les bords. Derrière les apparences immuables, il y a le mystère et toutes les résonnances que les bruissements et les silences, les lumières et les ombres, les odeurs et les respirations, les pensées et les images entretiennent quand le temps n’obéit qu’à son rythme et que le ciel veille sur la sérénité du monde.
La route qui y mène n’a jamais été qu’une sente et personne n’a cru devoir jamais lui imposer un chemin. Elle s’est faite toute seule, allant par-ci par-là longer un précipice ,contourner un éboulis, affronter un raidillon ,bifurquer pour aller visiter une chênaie hébergée depuis un bon millénaire par nos amis les cèdres ou s’abreuver à une source qui coule d’une vieille blessure faite par la foudre dans le mur de granit. Parfois, comme si elle s’était oubliée dans ses pensées ou simplement par jeu, elle tourne autour d’un pic en forme de bétyle géant ,et pas un n’a tenté de la sortir de ce cercle. On la suit et on reprend son chemin au point d’entrée dans la ronde. Tout cela coûte du temps mais le temps n’avait pas d’importance.et puis l’air est si pur que la fatigue est un plaisir recherché. Arrivé au village, la route se ramifie en rues ruelles jusqu’à la dernière demeure .Au-delà on avance comme on peut. On va errer dans sa foret, chasser, ramasser du bois, des glands des caroubes, des champignons, point n’est besoin de route pour cela. L’essentiel est de revenir avant le coucher du soleil et le réveil des habitants de la forêt. On ne les craint pas, sauf les loups et les esprits malins, mais les choses étaient ainsi réglées depuis longtemps, à nous le jour, à eux la nuit .Au crépuscule et à l’aube naissante, il advenait parfois d’étranges rencontres mais nul n’en est mort. Au contraire ça mettait de la vie dans la conversation et donnait à rêver aux enfants que nous étions.
Maupassant qui nous a rendu visite en 1889 a écrit »Ce qui m’a laissé au cœur les plus chers souvenirs ;Ce sont les marches de l’après-midi le long des chemins boisés d’où l’on domine un immense pays onduleux et doux, depuis la mer bleuâtre jusqu’à la chaine de l’Ouarsenis qui porte sur ses faîtes la foret des cèdres de Theniet-el Haâd »
Massif de L'Ouarsenis - Algérie - L'Ouarsenis (arabe: الونشريس El'Ouanchariss, berbère Warsnis ) signifie « rien de plus haut » en berbère, est un massif de montagnes du nord-ouest de l'Algérie.il culmine au pic Sidi Amar (1 985 m) près de Bordj Bou Naama, à 30 km à l’ouest de Theniet El Haad.
La forêt des Cèdres de Theniet El Haad avec notre majestueux et seigneurial Kef Sidi Amar dans le back ground.