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Articles de algermiliana

  • Droj Ba Salem/ Tiaret

     

    On ne peut aimer sa ville,
    Sans d’abord aimer son quartier natal.
    On ne peut aimer son pays,
    Sans d’abord aimer sa ville natale.
    On ne peut aimer l’humanité,
    Sans d’abord aimer son pays natal………………………………….Amar Belkhodja.


    À toutes et à tous Essalem.


    … Et la saga des escaliers continue par la touche enchantée de notre historien, écrivain et fils de la vielle rostomide en l’occurrence Monsieur Amar Belkhodja. Pour cette fois ci il est question de droj Ba Salem. Droj Ba SalemC’était au début du 20 eme quand Ba Salem est venu pour la première fois à Tiaret, et des son arrivée les escaliers devaient connaitre en lui une chaleur inhabituelle que seul le four banal en détient le secret en assurant la cuisson domestique de galettes pétries par les familles, plateaux de cacahuètes, de gâteaux et autres exquises de la cuisine traditionnelle algero tiaretienne. Monsieur l’auteur sans cacher notre envie d’arracher au plus vite un morceau, petit soit-il, de cette alléchante cuisson, nous sollicitons par la même, votre accord pour accéder ces escaliers qui ont eux aussi une part de leur histoire à raconter… Si Amar nous vous écoutons…Dans les années 40 du siècle passé, Ba Salem chauffait son four au bois. Besogne lente et pénible puisqu’ il fallait vider ensuite le foyer des cendres et nettoyer les dalles brulantes, prêtes à recevoir des galettes menacées d’être trop gonflées ou déformées par le levain.

    Vers les années 50, le progrès fut enfourné par Ba Salem grâce à un fut de mazout ou un réchaud. Aujourd’hui le four est chauffé au gaz. Dans ce passage qui abritait des habitations précaires et de modestes fonds de commerce, Ba Salem était devenu le père de tout le monde. Entre Ba Salem et l’histoire il n’y avait qu’un pas à franchir. La 75 eme marche de droj Ba Salem débouche sur un carrefour autre fois très animé. C’était le fief de deux célèbres tribus qui accueillirent en 1935 le vaillant émir Abdelkader à Tagdempt se trouvant à quelques encablures de la ville de Tiaret. Dans ce passage, il y avait une seule famille française de condition sociale très modeste. Elle habitait au bas de l’escalier qui donne sur la rue de la victoire. Quand vint la guerre 1954 1962, le passage sera interdit a la circulation des piétons, il ne sera plus de passage jusqu’ en 1962. Le four de Ba Salem est toujours là comme pour perpétuer la mémoire de celui qui l’a fondé et donné son nom aux 75 marches. Aujourd’hui, ils sont franchis tous les jours par des vieux et des moins vieux, des jeunes et des moins jeunes. Se posent ils la question que lorsque les hommes meurent, les endroits qui les avaient adoptés peuvent-ils mourir eux aussi? L’auteur nous livre ses sentiments profonds car il sent cette angoisse de voir les escaliers perdre leurs âmes parce que leur histoire s’effrite et s’éteint à tout jamais toutes les fois qu’un cœur s’arrête de battre. Ba Salem a donc emporté avec lui une part précieuse du patrimoine qu’il avait lui-même enrichi.

    Nous clôturons ce passage par une citation de notre ami, cet excellent conteur, par une de ses nombreuses citations qui dit… Reconstituer le passé d’une cité c est contribuer à lui restituer son âme et sa personnalité. Dans l’attente de scruter les ombres et la clarté d’autres escaliers en compagnie de notre plume enchantée, j’ai le plaisir de vous faire écouter la voix du martyr Ali maachi, autre figure de proue de la vielle cité rostomide… angham el jazair… À bientôt.

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  • Le Temps et la Nostalgie

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  • Droj Edhelma/ Tiaret

    Notre passé nous le regardons dans le même miroir. Celui-ci reflète inévitablement toutes nos images. Nous ne saurions nous hasarder à effacer l’une sans prendre le risque de briser le miroir…Amar Belkhodja.

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  • Kateb Yacine / Déjà auteur à 17 ans !

     

    Kateb yacineOh oui, à juste 17 ans ! Et encore adolescent ! Il aurait pu rejoindre sur ce glorieux registre Honoré de Balzac et autres lumineuses plumes ! Mais, c’était sans compter avec la révolution et ses nombreuses contraintes. Les quelques mois qui  séparent les deux auteurs de renom démontrent, à l’évidence, à quel point « aux âmes bien nées, la valeur n’attendra point le nombre des années ».

    En effet, c’est en 1948, aux Editions ‘’En Nahdha**’’ que Kateb Yacine publia son premier titre, intitulé ‘’ Abdelkader et l’indépendance algérienne’’, juste après avoir tenté un premier essai avec son recueil de poèmes ‘’Soliloques’’ chez Thomas – Bône (1946). Ce fut donc tout juste une année après les  sanglants massacres du 08 Mai 1945.

    Kateb Yacine habitait alors Sétif. Chez ses parents, bien sûr. Il y avait comme tous les algériens défilé dans ses rues bondées de monde, crié son malheur et misérable condition d’indigène spolié de son territoire, richesse, liberté, langue et dignité.

    La deuxième guerre mondiale livrait l’Alsace et la Lorraine de nouveau à la France. Dans le même sillage, l’Algérie réclamait à la France l’intégralité de son territoire et identité. Au niet catégorique français répondront intempestivement ces manifestations sporadiques algériennes.

    Et ce fut donc ces mouvements de foule continus, entre autres, à Sétif. Kateb Yacine y était, drapeau main. Comme tous ses concitoyens qui auront échappé à la mort plus que certaine, il sera incarcéré.

    Sa détention aura duré cinq longs mois. Il ne dut sa libération que sous caution d’une intervention parentale  affiliée au secteur considéré, dont il usera d’ailleurs à bon escient.

    Sitôt libéré en léger différé et en l’absence du moindre délibéré, le rebelle restera toujours fidèle à ses idéaux et aux grands héros de la révolution algérienne.

    Afin  de l’aborder par le bon bout, il remontra jusqu’aux sources et origines du mouvement national algérien, consacrant tout un livre à celui qui fut le véritable fondateur de l’état algérien moderne.

    Bien qu’encore tout jeune adolescent, il écrira ce somptueux ouvrage complètement consacré à l’Emir Abdelkader, contenant en tout et pour tout moins de cinquante pages.

    Et dès l’incipit, il met son monde au contact de ce véritable monstre, à la fois, combattant, cavalier, auteur, poète, exégète, penseur, guerrier, stratège et homme de loi et de foi…

    Pour aller droit au but, il paraphrase son héros grâce à cette citation de grande qualité littéraire et utilité civique publique considérable: « C’est par la vérité qu’on apprend à connaitre les hommes, et non par les hommes qu’on connait la vérité… ».

    Ainsi, le commentaire qui suit résume à lui seul tout le contenu de l’ouvrage. Il y est écrit, je cite : ‘’Cette parole suffit à éclairer le fond même de la vie et de l’action d’Abdelkader’’.

    C’était une façon bien singulière de présenter son grand héros, cet ‘’homme de piété, de goût et de bon conseil’’. Le reste de l’ouvrage portera sur son combat, sa résistance, sa bravoure, ses séjours (en France et en Syrie), son traité, son œuvre de grand intérêt pour de nombreuses communautés…

    En 1883, peu avant sa mort, à Damas, l’Emir Abdelkader faisait ce souhait : « Je ne doute pas que l’Algérie accomplira son destin ».

    Depuis, le destin de l’auteur est resté toujours lié à celui de son héros, accroché aux basques de l’œuvre de grande importance et qualité extraordinaire qu’il aura réalisée pour l’histoire et pour le pays. Seulement, dans l’intervalle, une belle et très érudite plume venait de naitre.

    Il ne lui faudra pas plus qu’une petite brochette d’années afin de mieux s’affirmer, d’éclore convenablement et complètement, peaufinant et confirmant à mesure que les jours passent sa véritable ascension et indéniable promotion.

    Avec Nedjma, son étoile brillera sous d’autres cieux, bien plus loin que son pays, l’Algérie. Il était à la recherche de cette lumière afin de bien éclairer avec son chemin et celui qui mènera juste quelques années plus tard à l’indépendance de son pays.

    Ensuite, ce fut des titres à la série, tous aussi remarquablement bien écrits les uns comme les autres ; chose qui lui valut d’être longtemps porté en véritable héros en dehors des murs algériens et surtout d’être cité parmi les cinquante et une personnalités –presque toutes de grandes plumes- ayant les plus compté dans la vie de Jean Daniel***.

    A l’indépendance de l’Algérie, Kateb Yacine dont Nedjma sera considéré le texte fondamental de la littérature algérienne d’expression française, n’ouvrira paradoxalement droit ni au ‘’Panthéon littéraire algérien’’ grâce à ses magnifiques œuvres ni même à la juste récompense du tribut payé à la révolution.

    Lui-même, d’ailleurs, n’en voulait pas. Juste quelques pièces de théâtre meubleront son temps pour tenir enfin le coup, avant de tirer sa révérence dans la plus totale indifférence, solitude et grande ignorance de la sphère politique et culturelle de son pays.

    Cet état d’esprit n’était donc pas nouveau pour lui. Déjà, du temps de Boumediene, le natif de Guelma n’était d’ailleurs pas en odeur de sainteté avec ce fils du pays qui muselait toute idée contraire à la sienne.

    Et de nouveau, ce fut l’impasse pour lui. Elle durera d’ailleurs de bien longues décennies. Nedjma brillait bien plus ailleurs qu’en Algérie. Elle illuminera d’ailleurs tout son monde. Son auteur était resté depuis bien muet ! Circonspect !

     Même si en 1976 il aura droit à quelques discours de circonstance ou de convenance, le temps de pimenter la dernière mouture de la charte nationale, revue et corrigée en 1986 avant d’être complètement remise en cause avec l’avènement de la constitution de 1989.

    Ce fut donc l’année du décès du maitre de Nedjma. Juste quelques mois seulement après son adoption. Mais, notre auteur, gravement malade, ne survivra pas longtemps à cette parenthèse de l’ouverture politique et médiatique, aussitôt refermée comme ce fut de coutume, hier et jadis.

    (*) Corneille – Le Cid.
    (**) Kateb Yacine – Abdelkader et l’indépendance algérienne, Editions En Nahdha (1948) ; réédité en 1983 par le SNED (Algérie).
    (***)   Jean Daniel – les Miens folio- Gallimard – 2010.

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  • Mohammed, le Messager d’Allah et la solution des problèmes de l’humanité/ Suite III

     

    À toutes et à tous Essalem.

    Le meilleur d’entre vous est celui qui est le plus utile aux autres…………………………..Le prophète Mohammed.

    Retour dans mon cahier… le dernier volet traité dans le fameux livre intitulé le prophète Mohammed que les bénédictions de Dieu soient sur lui, s’articule autour des méthodes éducatives et pédagogiques, autrement dit comment enseigner aux autres ? Il est évident que le bon enseignant est une personne calme, possédant de solide arguments et une parole sincère qui va du cœur au cœur. En cela, le prophète que le salut de Dieu soit sur lui était le meilleur enseignant et c’est pour cette raison qu’il dit : je suis pour vous comme le père qui vous enseigne. Parmi les exemples qui en donnent la preuve, nous citons ce qu’Anas Ibn Malek a rapporté lorsqu’il dit : Tandis que nous étions dans la mosquée du Messager de Dieu, une fois un bédouin se tint debout pour uriner. Les gens se levèrent pour l’empêcher en disant : Mah ! Mah ! Arrête-toi.

    Le prophète leur dit : Laissez-le en paix et ne faites pas qu’il rompt, pour ne pas être atteint d’un certain préjudice. Ils le laissèrent uriner. Puis le prophète que les bénédictions soient sur lui l’appela et lui dit : Dans ces mosquées, il n’est pas permis d’uriner et d’y mettre des impuretés, elles servent plutôt au DHIKR, l’évocation et le rappel d’Allah et la récitation du coran. Cet exemple illustre clairement la valeur des méthodes pédagogiques basées entièrement sur la sagesse et la bienveillance du prophète que les bénédictions de Dieu soient sur lui, en tant qu’éducateur toujours soucieux d’adapter son enseignement à ses compagnons et de les guider avec empathie et compréhension. Le prophète que les bénédictions soient sur lui, était doux et tolérant et pour preuve Dieu parle de lui en disant : C’est par quelque miséricorde de la part d’Allah que tu as été si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au cœur rude, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne leur donc et implore pour eux le pardon d’Allah et consulte les à propos des affaires, puis une fois que tu t’es décidé, confie toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui lui font confiance, Sourate Al Imran, la famille d Imran, verset 159. Illustrant davantage la foi de convaincre un récalcitrant en discutant avec lui tout en le confrontant a sa propre logique, le prophète que les bénédictions soient sur lui a reçu un jour la visite d’un jeune homme dont voici le débat qui a eu lieu entre eux : O prophète ! Autorise-moi à commettre la fornication. Les gens se rassemblèrent pour le réprimander. Or, le prophète lui dit avec un air rassurant : Approche ! Il s’approcha alors et s’assit près du Messager d’Allah.

    Le Messager d’Allah lui dit : Aimerais-tu voir ta mère s’adonner à la fornication ? Non par Allah ! Puisses-tu vivre au prix de ma vie ! Il en est de même pour les autres. Ils n’aimeraient pas voir leur mère commettre l’adultère. Le débat s’est porté tour à tour sur la sœur, sur la tante paternelle, la tante maternelle et à chaque fois le jeune homme répondit alors de la même manière et de la même façon. Enfin, le prophète que les bénédictions soient sur lui, posa sa main sur la poitrine du jeune homme et invoqua Allah, exalté soit-il, en sa faveur en disant : O Allah ! Pardonne ses péchés, purifie son cœur et préserve sa chasteté. Depuis lors, ce jeune homme ne tomba dans aucune tentation. Ce hadith montre la sagesse et la bienveillance du prophète. Il a utilisé le débat calme et intelligent pour montrer à ce jeune homme que ce qu’il souhaite faire n’est pas acceptable ni par lui-même, ni par toute la communauté. Dans le sillage des méthodes éducatives prônées par le Messager d’Allah, Abdallah ibn Amr, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta qu’un homme vint voir le Messager d’Allah et lui dit : Je suis venu te prêter serment d’allégeance pour émigrer avec toi. J’ai laissé mes parents en train de pleurer, et telle fut la réponse du Messager d’Allah que le salut soit sur lui : Avant de me prêter serment, retourne chez tes parents, et fais les rire comme tu les a fait pleurer.

    En conclusion nous dirons que le Messager d’Allah était un fin pédagogue et un excellent éducateur. Il incitait ses compagnons à mettre en pratique ce qu’ils apprenaient. Il encourageait à appliquer les enseignements dans la vie quotidienne, que ce soit dans la prière, la charité ou le bon comportement envers les autres. Je referme mon cahier sur ce point crucial à savoir l’importance de communiquer avec les autres afin de les convaincre à suivre le bon enseignement pour être enfin très utile aux autres.

    Chère amie Noria, je vous remercie pour la place que vous avez accordée à ce sujet qui arrive à sa fin, à l’approche du mawled ennabaoui. Que cette occasion puisse nous rapprocher davantage et resserrer nos liens sous la coupole de notre site, le plus beau et le plus attrayant… que le merveilleux train des souvenirs puisse toujours progresser au fil des temps immuables… avec toute ma considération.

  • Mohammed, le Messager d’Allah et la solution des problèmes de l’humanité/ Suite II

    À toutes et à tous Essalem


    Nous avons évoqué dans les colonnes de notre super site beaucoup d’éléments qui caractérisent la profondeur du Message de l’envoyé de Dieu, Mohammed, que les bénédictions de Dieu lui soient accordées. Pour cette fois ci nous aborderons l’aspect pédagogique dans la transmission du Message en question. C’est avec un immense plaisir que je reviens encore une fois vers mon cahier qui m’avait servi de support lors de mon périple dans la ville sainte, me permettant à la fois de revivre les merveilleux moments passés à recopier l’un des contextes les plus importants dans la vie de tout être humain que Dieu a créé sur terre et toucher de la main le sacre le plus vivant qui se dégage à partir des méthodes pédagogiques utilisées par le prophète que le salut et la benedictiction de Dieu soient sur lui. Cependant, avant d’aborder cet aspect pédagogique, en quelques lignes, il est très utile de revivre les moments clés dans la vie du prophète.

    Sa généalogie : Il s’appelle Aboul Qacem, Mohammed Ibn Abdallah, Ibn Abdil Mouttalib, Ibn Hachem, Ibn Abd Manaf, Ibn Quoussay, Ibn Kilab, Ibn Mourrah, Ibn Kaab, Ibn Louaye, Ibn Ghaleb, Ibn Fihr, Ibn Malek, Ibn Annadr, Ibn Kiannah, Ibn Khouzeimah, Ibn Moudrikah, Ibn Ilias, Ibn Moudhar, Ibn Nidhar, Ibn Maaddi, Ibn Adnan. Ce dernier était de la descendance d’Ismail Ibn Abraham, à eux deux bénédiction et salut.

    Sa mère : Elle s’appelait Amina bent wahab Ibn abd Manaf Ibn Zahrah Ibn KILAB.

    Sa naissance : Le prophète que le salut et la bénédiction lui soient accordées naquit à la Mecque en l’an ou Abraha Al achram avait envahi la Mecque pour détruire la Kaaba. Cette année correspond à 570..571 après J.C. Il naquit le lundi 09 du mois Rabi 1.

    Mort de son père et de son grand père : Son père mourut alors qu’il était un fœtus dans le ventre de sa mère. Lorsque le Messager d’Allah que le salut et la bénédiction de Dieu soient sur lui avait six ans, sa mère mourut. Son grand père le prit alors en charge. Celui-ci est décédé quand le Messager d’Allah avait huit ans.

    Son allaitement : Il fut d’abord allaité par Thouayba, l’esclave d’Abou laheb, ensuite par Halima Assadayah. Il grandit orphelin et fut pris en charge par son grand-père. Lorsque celui-ci est décédé, c’est son oncle paternel Abou Taleb qui se chargea de lui, le protégea entièrement, l enveloppant de tendresse et de ses soins. Effectuant un voyage de commerce en Syrie…Cham, d’abord avec son oncle paternel Abou Taleb et ensuite avec Maysarah, serviteur de Khadîdja, qu’Allah l agrée, avant son mariage avec elle. Maysarah , l’observent, admirant en lui surtout sa sincérité, son honnêteté et son noble caractère. Khadîdja informée, manifesta son désir de l’épouser. A l’âge de 25ans, il épousa Khadîdja alors qu’elle avait 40 ans.

    Début de la révélation : À l’âge de quarante ans, en 610, Allah l honora et l’envoya pour transmettre son Message. L’ange Jibril lui apparut dans la grotte de Hiraa, une montagne à la Mecque. Lorsque l’ange Jibril descendit, il lui dit : lis : il dit : je ne sais pas lire. Il le prit dans ses bras, le serra très fort au point de lui faire perdre le souffle et lui répéta : lis, et le prophète de répondre : je ne sais pas lire, trois fois enfin. Enfin l’ange lui dit : Lis, au nom de ton seigneur qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis, ton seigneur est le très noble qui a enseigné par la plume. El kalam. A enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. Sourate el alaq, l’adhérence v : 1 à 5. Et ce fut le début d’une grande épopée pleine de sacrifices. La suite de cet article que nous venons de reproduire dans les colonnes du noble site portera prochainement sur la méthode pédagogique enseignée par le prophète que le salut et la bénédiction soient sur lui, il a dit : Je suis pour vous comme le père qui vous enseigne. A toutes et à tous sourate el alaq.

    À bientôt.

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  • Estrellas del Bicentenario

    Une vidéo « Estrellas del Bicentenario, Les Étoiles du Bicentenaire », issue d’un projet télévisuel pour la célébration en 2010 du bicentenaire de l’indépendance du Mexique vis-à-vis de l’Espagne (déclarée en 1816), et aussi du centenaire de la révolution (1910) contre la dictature de Porfirio Díaz qui s’est progressivement enfoncée dans un système féodal quasi esclavagiste pour la majorité des paysans et surtout les indiens. Pancho Villa et ses hommes se sont soulevés contre l’oppresseur au Nord, Emiliano Zapata et ses hommes au sud. Les festivités ont consisté en une série d’événements culturels ayant pour vocation la remémoration des éléments fondateurs du pays pour une meilleure compréhension des valeurs et idéaux du Mexique d’aujourd’hui.

    Tous les lieux de la vidéo se trouvent au Mexique. La faune et la flore sont exclusivement mexicaines aussi. Des images somptueuses, filmées au ralenti, dégagent une impression d’irréel, un monde mystique, fantastique, initiatique. Une relation éthologique douce avec la nature, les animaux. Une beauté naturelle saisissante, une biodiversité resplendissante, une musique inspirée des langues originelles des diverses ethnies. Une invitation à la méditation, à la communion, à l’humilité face au Beau, face au grandiose…

    Il y en a pour tous les goûts ou presque : version longue pour ceux qui veulent s’installer et se laisser porter, version très courte (que je trouve assez brutale sur la fin), pour ceux qui manquent de temps et qui veulent passer en vitesse.

  • "Vacances! الزيّارة"

    Trois mondes, Deux points de vue, Trois espaces en convergence vers Un Espace Commun

    Un petit bijou que ce sketch, comme on n’en fait plus, et qui ne manquera pas, si regardé jusqu’au bout, de rappeler à quelques-uns ces moments doux vécus dans ces grandes maisons habitées par plusieurs familles, qui n’en formaient plus qu’une finalement, et qui partageaient El Mlih wa Douni.

    Monde des hommes, monde des femmes, mondes des enfants. Irréductibles les uns aux autres, peu perméables, ce qui occasionne incompréhensions, malentendus et frustrations de part et d’autre, alors que chaque partie est de bonne foi. Les acteurs et actrices de chaque monde jouant au mieux les rôles qui leur sont attribués. Très complexes et parfois très compliqués.

    Pourtant, tout peut être bousculé lorsque la rupture occasionnée par un réveil tardif, survient et sème le « désordre ». Elle finit à la fin, par amener ces acteurs et actrices à voir, à percevoir, à comprendre avec plus de clarté le monde dans lequel évolue l’autre homme, femme, enfant, débarrassés qu’ils sont de leurs costumes de scène.

    La rupture comme perte momentanée de repères établis, comme déclencheur d’une communication naturelle, sincère, attentive, attentionnée, compréhensive débarrassée des représentations, des caricatures, et des méfiances. Un espace alternatif où hommes, femmes, et enfants se retrouvent enfin pour contribuer à cette entreprise commune qui séduit tout le monde, partir en vacances.

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