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Articles de algermiliana

  • LE TOUT DERNIER ÉTÉ/ ANNE BERT

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    ANNE BERT

    LE TOUT DERNIER ÉTÉ

    (Récit - Editions Fayard)

    Le tout dernier ete premiere de couverture 1

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  • Divertissements

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    Sans titre 104

         De temps à autres, il est conseillé et même recommandé d’échanger et de remplacer un  petit peu le « fusil » en le transposant sur l’autre épaule afin non seulement de décompresser mais aussi de modifier et d’apporter le changement, tant attendu, qui peut être bénéfique pour tout le monde. Surtout pour ceux qui vivent dans l’autre bout du monde. Des petites histoires du terroir sont recommandables et même souhaitables.

     

    Le Fermier et le juge

    Il était une fois un paysan qui vivait de la récolte de sa terre, il n’avait pas d’amis, ni de voisins mais la seule chose qui pouvait le distraire c’était (hachakoum) son âne, qui pour lui, il était tout, son ami, sa famille et aussi son voisin.

        L’homme, était solitaire, la seule chose avec laquelle il se retrouvait c’était avec son âne et aussi bien son travail qui consistait à travailler la terre.

        Un soir, l’âne rendit l’âme, notre cultivateur était devenu très triste, tellement triste qu’il avait oublié comment doit-il devait s’y prendre ? Ni comment se comporter devant cet état de fait qui lui arrive pour la première fois dans sa vie ?  Il était en quelque sorte désemparé et dérouté.

        Le soir, lorsque notre ami s’est endormi, l’âne est venu lui parler pendant son rêve ou son cauchemar en lui disant : « Mon cher vieux, en te quittant tu commences déjà à perdre les pédales ? Le Fellah lui répondit : « Que c’est vrai, je n’arrive point à m’orienter ni comment procéder ! ».

        L’âne poursuivit en ajoutant : « Demain, tu vas m’enterrer au niveau du cimetière des hommes, après l’enterrement tu vas vers le pied du sapin du bas et tu creuses du coté nord au moins 70 cm de profondeur, tu trouveras une jarre pleine de bijoux et de pièces d’or »

        « Juste après l’enterrement, tu vas avoir tout le monde à tes trousses, le voisinage, les gendarmes,  ils vont te tabasser. Ensuite ils vont te ramener vers le juge qui lui va te questionner d’une manière assez coléreuse ».

    Une fois, devant le juge, ce dernier après avoir lu les procès verbaux, il est devenu fou furieux et s’est adressé vers notre petit bonhomme sur un ton méchant: « Alors, notre ami trouve le moyen d’enterrer son âne au milieu d’un cimetière destiné pour les hommes ! Qu’avez-vous à répondre de vos actes inimaginables et diaboliques ? »  Notre ami, une fois malmené par les policiers et secoué énergiquement par le juge, répond simplement par ces mots : « Monsieur, le juge, je sais que vous n’êtes pas content de ce que j’avais fais, mais laissez moi au moins vous expliquer les causes et les prétextes qui m’ont conduit à faire cela, ensuite je vous demande de faire de moi ce que vous voulez »

        Le juge furieux et anxieux demanda au cultivateur de continuer : « Mon âne (hachakoum) est venu le soir de sa mort me hanter dans mes rêves. Il m’avait dit de l’enterrer au niveau de ce cimetière, ensuite il avait rajouté : « Personne ne sera content et ils vont tous te chercher des noises et ils vont aussi te conduite vers les gendarmes, après vers le juge » Et le juge en le fixant longuement et tout droit dira : « Et ensuite ? »

        Notre ami le fellah raconta au juge de sa trouvaille et continua en disant : « Que l’âne m’avait précisé que la moitié du contenu de la jarre sera pour Monsieur le juge» et le juge en arrêtant fermement le pauvre agriculteur tout en lui disant : »Qu’est-ce qu’il avait dit le pauvre martyre et malheureux âne, (Chta gal el marhoum) ? ».

     

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  • Equipe Nationale de foot ball : Analyses, desillusions, et déroutes...

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    Les verts n’iront pas, cette fois, au Mundial 2018 en Russie :

     

    Sans titre 102

    Savez-vous pourquoi notre football dérive ? Et s’enfonce davantage dans les abîmes ? Et, savez-vous pourquoi il a perdu son fond de jeu, sa clarté, son alerte et ses passes furtives et lumineuses, quoi, en gros, le beau jeu ? Parce que tout simplement, les responsables qui sont présumés et censés le propulser vers la gloire. Ils sont beaucoup plus consacrés à eux même et préoccupés afin de soigner leur image de marque, voire leur intérêt.

    Les présidents de la FAF se comportent comme de vrais managers, alors qu’ils n’ont rien des gestionnaires de pacotille. L’équipe fédérale de la FAF ? Supposée trouver les solutions adéquates pour élever le niveau des équipes nationales, Elle est généralement composée de groupes de voyageurs avec les vêtements sur leur dos en forme de bandoulière comme de véritables touristes…Ils n’ont pas cessé de crier, presque chaque soir, pour critiquer les anciennes équipes. Lorsqu’ils sont venus c’est carrément la débâcle et la déroute!!!

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  • Franz Fanon

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    Arton603

    Franz Fanon : Né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France (Martinique). Le 3e d'une famille de huit enfants. Fait ses études secondaires au lycée Schoelcher, où Aimé Césaire sera son professeur de français. En 1943, part en dissidence, par l'île voisine de la Dominique, pour rejoindre les Forces françaises libres Maroc, Algérie, Toulon. Blessé en traversant le Rhin. Cette participation marque la fin de ses illusions quant à la « Mère Patrie ».
    Après sa démobilisation et sa réussite au baccalauréat en Martinique, il s'inscrit en médecine à Lyon. Il obtient un diplôme de médecine légale et de pathologie tropicale, se spécialise en psychiatrie et passe une licence de psychologie. Se marie en 1952. E choisit d'aller à Saint-Alban, comme interne, dans le service du D'Tosquelles, républicain espagnol exilé, car il sait qu'on y expérimente des méthodes nouvelles en psychiatrie. Présente le concours du médicat des hôpitaux psychiatriques. Il fait une demande pour un poste en Afrique (Sénégal), puis en Algérie.
    Il est nommé, en novembre 1953, médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Blida-Joinville : il y transforme la vie des malades et prend la mesure des profonds traumatismes qu'engendre le régime colonial. Il a très vite des contacts avec des militants nationalistes de la base. Le chanteur chaâbi, Abderrahmane Aziz, collabore avec lui. Dès 1954, il héberge, cache des militants, des responsables de la wilaya IV. En juillet 1956, il envoie une lettre de démission à R. Lacoste, ministre résident en Algérie. Il est expulsé d'Algérie. Les contacts sont pris officiellement avec la direction de la résistance algérienne, il rejoint Tunis, s'engageant totalement dans ce combat, en tant qu'Algérien, choisissant l'Algérie comme patrie. Il travaille au département Information à Tunis avec Abane Ramdane. Brefs séjours au Maroc. Membre de la rédaction d'El Moudjahid. En janvier 1960, le G.P.R.A. le nomme représentant à Accra: il effectuera différentes missions en Afrique. En décembre 1960, il se sait atteint d'une leucémie mais ne ralentit pas pour autant ses activités. Il meurt le 6 décembre 1961 aux Etats-unis. Selon son vœu, son corps est ramené à Tunis et il est enterré en terre algérienne. Il a écrit, de février à mai, Les Damnés de la terre.Peau noire, masques blancs (Paris, le Seuil, 1952) ; L'An V de la révolution algérienne (Paris, Maspero, 1959 ; Les Damnés de la terre (Paris, Maspero, 1961, avec une préface de Jan Paul Sartre) ; Pour une révolution africaine (textes rassemblés après sa mort ; Paris, Maspero, 1961).

    Source oasisfle

     

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  • Bière, Coca-Cola ou urine de chameau ?

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    Bière, Coca-Cola ou urine de chameau ?
    AMIN ZAOUI


    Quand Riyad avance et Alger recule, chroniques d’une tragédie historique !
    On avait un grand rêve ! Nous voi...ci dans la gueule d’un grand cauchemar ! 
    En 1954, nous étions un pays colonisé mais nous avions Kateb Yacine, Mohammed Dib, Malek Haddad, Jean Amrouche, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun, Nabile Fares, Malek Ouari…
    En 1957 nous étions en pleine guerre de libération et nous avions des femmes qui vénéraient la liberté, la beauté et l’écriture, Assia Djebar, Hassiba Ben Bouali, Djamila Bouhired, Baya la peintre, Anna Greki, Merième Ben.. En 1954, eux, les gens de Riyad, n’avaient qu’une mer de sable chaud, des chameaux et les premiers puits de pétrole régentés par des sociétés américaines multinationales. 
    En 1962, nous avions notre indépendance et beaucoup de cimetières des chouhada. Et nous avions un rêve !
    Et eux, les gens de Riyad avaient la Kaaba et quelques autres puits de pétrole et d’autres troupeaux de chameaux et le sable chaud sous les pieds nus ou dans des sandales en peau de chèvre.
    En 1965, nous avions des belles villes propres et culturelles, des trottoirs avec des arbres et des centaines de salles de cinéma et des galeries d’arts. Nous avions des villes inégalées, à nulle autre pareille, dans le monde arabo-musulman : Oran, Annaba, Alger, Constantine, Skikda, Saïda, Biskra, Mostaganem, Béjaïa, Cherchell… Eux, les gens de Riyad, à cette époque, avaient des tentes et quelques premiers fusils de chasse, des sacs de baroud et encore quelques puits de pétrole de plus, des sandales fabriquée en Angleterre et des comptes bancaires. Derrières les troupeaux de chèvres marchent des troupeaux de femmes, plutôt des créatures qui ressemblent aux femmes sous des voiles ou sous d’autres tentes !
    Et nous avions des beaux villages, El Maleh, Sour El-Ghozlane, Aïn El Hammam, Azeffoun, Hassi El Ghalla, Ghazaouet, Delles, Laghouat, Boufarik... et chaque village avait sa fête ! 
    Eux, ils avaient la prière, beaucoup de pèlerins, des chouyoukhs émetteurs des fatwas contre la femme et contre nous, et ils avaient des sandales en soie et encore d’autres puits de pétrole et d’autres comptes bancaires.

    Et une belle voix du muezzin de la Kaaba !
    En 2012, cinquante ans d’indépendance, un demi-siècle, nous, nous avons démoli nos villes. Altéré nos villages. Assassiné nos arbres.
    Nous avons dressé des tentes dans les rues de nos belles villes et dans les alentours. Nous avons lâché nos moutons dans les places publiques et sur les terrasses de café. Nous avons enfilé des sandales en caoutchouc made in Arabie ou in Chine. Les Américains ont creusé, pour eux ou pour quelques-uns de nous, quelques puits de pétrole nationalisé !
    En 2012, eux, les gens de Riyad, sont arrivés à planter des villes dans le sable, des aéroports, des maisons d’édition, des trains et des hôpitaux. Ils sont arrivés à cultiver des arbres, du gazon et même du blé ! Ils ont construit des palais des Mille et Une Nuits sur le sable avec des climatiseurs américains, des eunuques européens et des servantes importées du Maghreb et d’Egypte.
    En 2012, nous, nous avons chassé les femmes de l’espace public. Nous avons assassiné notre langue en la remplaçant par leurs langues ou leurs parlers !
    En 2012, nous n’écoutons que leurs prédicateurs violents. À nos yeux, chez nous, ces chouyoukh sont vus comme des prophètes. On les adore un peu plus que Dieu !
    En 2012, nous avons abandonné notre mode vestimentaire, les hommes et les femmes, et nous avons enfilé leurs qamis, leurs abayas, leurs voiles et leurs sandales en peau de chameau ou en peau de chèvre ou en caoutchouc !
    En 2012, nous sommes collés à leur écran de télévision, regarder Arab idol, écouter leurs informati9ons, leurs leçons religieuses et leur poésie ( Al Nabaty) !
    En 2012, nous cherchons l’authenticité, l’identité, en nous nous métamorphosons en eux, habitant leur peau.
    En 2022, eux, les gens de Riyad, ouvriront des villages et des villes touristiques, un projet touristique délirant, où les femmes prendront leur bain de sable et nageront tranquillement dans l’eau bleue de la mer rouge ! et où on se sert une bière allemande ou un whisky anglais et même une cigarette de hachich marocain, pourquoi pas !
    Nous, le dos à la mer, fixant le sable et l’Orient de ces chouyoukh, nous oublions de regarder vers le nord !
    En 2030, les rues de nos villes, jadis belles et culturelles, seront remplies de sable, nous troquons nos voitures contre des chameaux. En 2030, eux, les gens de Riyad, boiront du Coca-Cola ou de la bière, et nous, sous les cris Allah Akbar et alhamdulillah, nous boirons l’urine du chameau béni par la baraka de leur chouyoukh en visite en Allemagne ou en Suisse.


    A méditer....

     

  • La Syrie qui revient de loin...II et Fin

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    Malgré une stratégie diabolique, aidée par une coalistion occidentale aveugle et venimeuse. Suivie d’une coalition arabe sournoise, insidieusese et moyenant finances, logistiques et arsenals militaires. Des milices et mercenaires appelés « Daechs » et consorts qui ne savaient que tuer, détruire et démolir. Malgré-cela :

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    Causes (secrêtes et méconnues) du conflit syrien

    Les langues se délient, les passions se déchainent, les experts de pacotilles prolifèrent sur cette thématique bien complexe. Revenons dès à présent sur l’essence même du conflit, à savoir les causes, trop souvent omises délibérément.

    Sans titre 212

    Ancien protectorat français de 1920 à 1946, la Syrie a connu une forte régionalisation confessionnelle durant cette époque, la Syrie mandataire fut composée d’entités politiques distinctes : l’état de Damas, l’état d’Alep, l’état du djebel druze, l’état alaouite auxquelles s’ajouta le sandjak d’Alexandrette (cédé par la France à la Turquie en 1938 pour maintenir sa neutralité dans la seconde guerre mondiale). Cette politique française n’a eu de cesse que d’animer les tensions communautaires.Jugé faible sur le plan étatique, le pays était soumis à des convoitises étrangères après son indépendance en 1946.

    Suite au coup d’état militaire d’Hafez Al Assad en 1970, la minorité alaouite (branche du chiisme) devient une minorité dominante dans un pays composé d’une majorité de sunnite. Le pays est donc en proie à des tensions confessionnelles accrues, mais le clan Assad dirige le pays d’une main de fer, avec un pouvoir autoritaire sous l’égide du parti Baas. Parti qui se voulait à l’avant garde du changement dans la région, pour entériner la période humiliante de la colonisation, en effet le slogan « Unité, Liberté, Socialisme » reprenait la même idéologie panarabe qu’un Gamal Abdel Nasser.

    Sans titre 213

    Répartition ethnico-religieuse en Syrie

    Après trois décennies de pouvoir autoritaire, ou les contestations furent durement réprimées, Bachar Al Assad prend les reines du pays en 2000, moins ferme que son père, il s’imposera plus comme un réformateur souhaitant faire avancer le pays économiquement et politiquement. C’était sans compter la recrudescence des tensions communautaires qui minèrent l’ensemble de la région.

    Cause écologique :

    Méconnue, cette cause est pour le moins déterminante dans le début de l’enlisement. Durant la décennie 2000-2010, la Syrie a subi de plein fouet une sécheresse, notamment dans l’est du pays (Al Hasakeh, Deir el Zour, Al Raqua et l’est de la région d’Homs). Les conséquences sont catastrophiques pour l’agriculture, mais également pour les populations qui vivent de la Terre. Le pays est donc contraint d’importer un grand nombre de denrées pour faire face à cette crise. Nombreuses, sont les populations qui fuirent la sécheresse afin de trouver un emploi en ville. Cet exode rural va être le déclencheur de la reprise des tensions internes.

    Le président Bachar Al Assad doit prendre des réformes économiques pour annihiler cette crise. Les résultats ne sont pas escomptés, et les mouvements protestataires se font de plus en plus réguliers dans les grandes villes Syriennes.

    Causes sociales :

    Pays peuplé de 22 millions d’habitants, la Syrie est composée de 90% de musulmans et de 10% de chrétiens. Parmi les musulmans, seulement 17% d’alaouites, cependant cette communauté monopolise la grande partie des instances gouvernementales malgré la lente démocratisation du pays lors du premier mandat du président syrien.

    La majorité dominée veut être mieux représentée au sein du gouvernement syrien. Bachar Al Asasd et son clan alaouite proposent en compromis plusieurs engagements afin de calmer les ardeurs des manifestants. Mais ceux ci s’avèrent insuffisants aux yeux de la population. Poussée par le « Printemps Arabe » qui n’en est pas un, la population a le vent en poupe et devient agissante à travers les réseaux sociaux, les manifestations de rues. Le climat est de plus en plus délétère avec des critiques de plus en plus véhémentes à l’égard du régime. Profitant de cette situation peu stable, timidement les puissances étrangères s’immiscèrent à l’aube d’un conflit sanglant et catastrophique pour la stabilité régionale.

      Causes géopolitiques :

    Bon gré mal gré Bachar al Assad n’est pas aimé dans la région. Ennemi invétéré d’Israël depuis la prise du Golan en 1967, il n’a pas cessé de soutenir financièrement le Hamas, le président syrien a de plus soutenu le Hezbollah lors de l’intervention israélienne au Liban en 2006. Le gouvernement sionniste s’empressera de choisir son camp dès le début des hostilités. En effet, de nombreux « rebelles » de Jabhat al-Nusra furent soignés par l’armée israélienne dans la région du Golan.

    Les relations sont de moins en moins cordiales avec les pays du Golfe, les pétromonarchies s’inquiètent de l’influence iranienne dans la région, ils soutiennent les rebelles sunnites en leur apportant une aide financière dans un premier temps. Les occidentaux sous le joug des Etats Unis, habitués aux doubles discours forcent Bachar Al Assad à réformer son pays tout en aidant les rebelles. Les seuls pays à entretenir de bonnes relations dans la région avec le régime de Damas sont bien évidemment l’Iran, qui cherche à maintenir le croissant chiite de Téhéran à la Méditerranée, l’Hezbollah libanais qui fournit de nombreux contingents sur le front syrien et pour ainsi éviter toutes incursions de l’état islamique au Liban.

    Et sans oublier, la Russie, vieille alliée du clan Assad depuis la période soviétique ; l’accès au port de Tartous et la base aérienne de Lattaquié semblent symboliques pour la Russie, l’enjeu est plus important et demeure l’équilibre avec ses anciens partenaires. Le conflit en Syrie est pour la Russie un moyen de rappeler au monde entier, son grand retour sur l’échiquier international. En effet, l’axe russo-iranien fait ainsi contrepoids face à l’axe occidental mené par les États-Unis. Les intérêts divergent malgré les interminables pourparlers qui ne sont que le paravent du droit d’ingérence.

    Causes économiques :

    Sans titre 214

     Lorsqu’on sait l’importance des intérêts économiques dans un conflit, on ne pouvait passer outre. L’argent est le nerf de la guerre, aujourd’hui cet adage vieux comme le monde garde tout son sens. En 2010, les pétromonarchies proposent à la Syrie un projet de gazoduc partant par le Qatar, les Emirats et l’Arabie Saoudite en passant par le territoire Syrien et Irakien pour ensuite atteindre la Turquie dans le but d’alimenter l’Europe en gaz. Projet juteux, mais c’était sans compter la proposition Iranienne, cherchant à garder ses intérêts dans la région tout en faisant du tord aux sbires de l’Arabie Saoudite, la puissance perse souhaita construire un gazoduc jusqu’en Syrie qui contournerait ensuite le territoire Turc afin d’aller vers le marché européen. Damas accepte le deuxième projet en 2011. L’année 2011 fut également le début des hostilités en Syrie.

    Perdant un profit conséquent, les puissances du Golfe et la Turquie se liguent contre Damas, ils accentuent l’aide aux rebelles en leur fournissant un soutien militaire et financier. La Turquie quant à elle, profitant de cette instabilité chronique, va intensifier son combat contre les kurdes de plus en plus irrédentistes.  Les raisons de la crise Syrienne sont obscures, mais souvent inconnues du grand public qui se laissera facilement convaincre par la diabolisation politico-médiatique. En effet, les médias à l’avant garde d’une politique belliqueuse vilipendèrent constamment le régime de Damas et ses alliés. Ne tombons pas dans le piège de la lecture confessionnelle du conflit, tous les sunnites du pays ne se sont pas rebellés contre le pouvoir en place et n’ont pas rejoint les rangs de l’état islamique, seulement une minorité active et instrumentalisée de l’extérieure.

    Aujourd’hui la Syrie, jadis fierté du Moyen Orient est exsangue, la propagation et l’enlisement du conflit font craindre une guerre interminable pour la région. Les convoitises étrangères de toutes obédiences ont détruit le pays. Les occidentaux de connivences avec les puissances du Golfe ont armé les rebelles qui aujourd’hui combattent pour l’état islamique. Dernière en date, l’envoi de 2 500 soldats américains pour entrainer les « rebelles », tout en faisant fi de la souveraineté syrienne. Ou comment sanctuariser une zone d’intervention. Cette guerre est tout sauf civile, la convergence des intérêts économiques et stratégiques poussent certaines puissances régionales voire occidentales à prendre le parti de l’état islamique.

    Sous couvert de lutte contre le terrorisme, les occidentaux ont un double jeu très néfaste. A savoir, la crise migratoire que ce conflit a engendrée, crise sans précédent qui transcende les passions salvatrices. Les débats oscillent entre discours droit de l’ hommisme et discours identitaire. La durée du conflit et la combativité des belligérants résultent de la main mise des agents extérieurs qui alimentent ce chaos pour leurs propres intérêts.

    Les raisons essentielles de la guerre

    Mais le véritable prétexte qui avait suscité cet énorme engrenage fut en réalité : Libérer pacifiquement ou par la force le tronçon Qatar - Irak – Syrie pour faire passer les gazoducs du Qatar vers l’Europe et en même temps, anéantir les forces locales vives pour les rendre encore inopérantes et inefficaces. Permettre également à Israël de devenir l’état le plus fort et le plus stable dans la région. Et, par la même occasion empêcher et isoler la Russie d’avoir des transactions avec l’Europe et accentuer la crise entre la Russie et l’Ukraine. La découverte du gaz et du pétrole en Syrie a encore donné de l’appétit aux états expansionnistes. Voila en gros la vraie raison de ce conflit. Le chef de ces groupuscules terrorristes, qui s’est proclamé émir de Daèch, son but principal édicté était celui de combattre les mécréants de Dieu et faire de cet état un grand émirat musulman. Pourtant, sur le terrain c’était autre chose :

    • Tuer et décapiter ceux qui sont contre leur projet. .
    • Répandre efficacement leurs concepts.
    • Faire des femmes et des jeunes filles leurs épouses et aussi leurs conquêtes privilégiées.
    •  Initier aux jeunes de 8 à 12 ans pour devenir des cambattants (un lavage de cerveau).
    • Enrôler de force des habitants locaux et les pousser au crime.et différentes atrocités.

    Daech fut prtésentée comme étant une branche armée dure, sobre et détruirait tout sur son passage. Mais en réalité, c’était le géant aux pieds d’argile. Il fuit les combats menés par l’armée Syrienne, au contraire il est fort en s’attaquant aux pauvres isolés, aux personnes vivant dans une ville sans armes et sans munitions.

    Voila en gros le schéma tactique préconisé par les Etats Units et leurs paires afin de venir à bout des résistants de Hisbollah et des Iraniens. La coalition occidentale représente la démocratie et les bonnes et véritables préfaces du choix. De comportement de vie le plus élémentaire et surtout le plus envisageable. Néanmoins, voici les véritables desseins de ces véritables colonisatteurs, de ces représentants de la démocratie, de ces succeurs de sang. Regardez le Yemen, son véritable souci et erreur est d’avoir opté pour des relations bilatérales avec l’Iran.

    Sans titre 215

     

    Les conséquences

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    Les réfugiés Syriens représentent aujourd’hui la plus grande population de réfugiés au monde. Près de 5 à 7 millions de Syriens (un quart de la population du pays) ont déjà fui le conflit. La majorité d’entre eux se sont réfugiés dans des pays voisins comme la Turquie (2,8 millions de réfugiés Syriens), le Liban, la Jordanie, l’Irak, l’Égypte et dans d’autres pays d’Afrique du Nord. De plus, cette année environ 700 000 personnes ont déjà risqué leur vie pour traverser la mer Méditerranée en direction de l’Europe. Enfin, l’ONU estime aujourd’hui à plus de 7,6 millions le nombre de Syriens déplacés à l’intérieur de leur pays.

    Conclusion

    Des chefs d’états et Rois, sous une pression infernale occidentale, en guise de préserver certains acquits optent et agissent à l’encotre de la volonté de leur peuple tout en prétendant détenir les clés de la réussite et de la démocratie.

    Le conflit s’est poursuivi jusqu’à l’Irak afin d’assoir les véritables enjeux et intérêts des occidentaux (Gazoducs) et surtout suite à la découverte du pétrole et du gaz en Syrie.

    C’est une véritable aubaine et une bénédiction de Dieu pour la Syrie d’avoir permi la découverte du pétrole et le gaz dans son territoire. Ceci afin de panser, non seulement, les plaies et les blessures du peuple Syrien mais aussi de reconstruire la Syrie sous un modèle moderne, efficace. Développer davantage le tissu industriel qui était déjà performant par le passé. Déployer d’autres techniques pour l’agriculture. Nous savions que la Syrie auparvant possédait l’autosuffisance dans ce domaine. D’autres apports techniques permetraient au pays de pouvoir enfin exporter vers l’étranger.

    Retaper le moral de ses valeureux guerriers qui ont fait partie de l’armée Syrienne. Ils ont défendu l’honneur de la Syrie, celui de leur président et surtout celui des constantes de la grande Syrie.

    La Syrie vient de survivre, d’échapper à une recomposition générale et démoniaque conçue par les mauvais occidentaux. Ceux qui cherchent que leurs intérêts et leurs gains. Leurs appétits et boulimies envers les grandes conquêtes colonialistes et expansionnistes ne cessent de s’arrêter et s’estomper.

    Si de tels enjeux persistent, la souveraineté des états faibles risques de prendre des tournures affolantes. Actuellement l’adage « diviser pour dominer et le plus fort mange le plus petit » est d’actualité.

  • ATINI YEDDEK (Donne-moi ta main)

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    Un clip algérien défie le racisme contre les migrants subsahariens

    "Nous appartenons à un même continent. Dire : ‘dehors les Africains’, ça n’a pas de sens."

    Très en colère après cette campagne, le chanteur algérien Sadek Bouzinou a voulu répliquer en écrivant cette chanson...

  • La Syrie qui revient de loin....

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    Malgré une stratégie diabolique, aidée par une coalistion occidentale aveugle et venimeuse. Suivie d’une coalition arabe sournoise, insidieusese et moyenant finances, logistiques et arsenals militaires. Des milices et mercenaires appelés « Daechs » et consorts qui ne savaient que tuer, détruire et démolir. Malgré-cela :

     

    S 3

     

    Le désir et le besoin de comprendre le conflit en Syrie s’impose davantage. Surtout, depuis que ses débordements nous touchent de plein fouet. Le choc des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et celui de Nice, le flux migratoire des Syriens dans nos contrées. Les autres actions terroristes. Ce déferlement incessant de réfugiés vers l’Europe. La manière dont il est traité. Ces tueries et ces destructions incroyables et ahurissantes, nous rapproche dramatiquement de cette tragédie lointaine. En revenant sur les étapes du conflit qui ne cesse de s’étendre et de s’aggraver depuis voila presque six ans. En reprenant justement les questions qui sont fréquemment posées sur les causes, la nature, les acteurs, les enjeux et les issues possibles.

     Nous tentons d’apporter des réponses, aussi simples que possible, sans être sommaires. Rappeler, expliquer et décrypter les événements, les faits, les dimensions et les enjeux de ce qui se déroule depuis six ans sur et autour du territoire Syrie.

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  • Magnifique !!!

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    Trop beau !!!!!

  • Les plus anciennes villes...

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    Chers amis,

    L'histoire sur les plus anciennes villes de notre planète, nous révèle que DAMAS est supposée être la ville la plus ancienne de notre planète. C'est dommage que cette ville avec ses vestiges soit aujourd'hui en partie détruite par la bêtise humaine.

    Bonne soirée