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Articles de algermiliana

  • Bière, Coca-Cola ou urine de chameau ?

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    Bière, Coca-Cola ou urine de chameau ?
    AMIN ZAOUI


    Quand Riyad avance et Alger recule, chroniques d’une tragédie historique !
    On avait un grand rêve ! Nous voi...ci dans la gueule d’un grand cauchemar ! 
    En 1954, nous étions un pays colonisé mais nous avions Kateb Yacine, Mohammed Dib, Malek Haddad, Jean Amrouche, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun, Nabile Fares, Malek Ouari…
    En 1957 nous étions en pleine guerre de libération et nous avions des femmes qui vénéraient la liberté, la beauté et l’écriture, Assia Djebar, Hassiba Ben Bouali, Djamila Bouhired, Baya la peintre, Anna Greki, Merième Ben.. En 1954, eux, les gens de Riyad, n’avaient qu’une mer de sable chaud, des chameaux et les premiers puits de pétrole régentés par des sociétés américaines multinationales. 
    En 1962, nous avions notre indépendance et beaucoup de cimetières des chouhada. Et nous avions un rêve !
    Et eux, les gens de Riyad avaient la Kaaba et quelques autres puits de pétrole et d’autres troupeaux de chameaux et le sable chaud sous les pieds nus ou dans des sandales en peau de chèvre.
    En 1965, nous avions des belles villes propres et culturelles, des trottoirs avec des arbres et des centaines de salles de cinéma et des galeries d’arts. Nous avions des villes inégalées, à nulle autre pareille, dans le monde arabo-musulman : Oran, Annaba, Alger, Constantine, Skikda, Saïda, Biskra, Mostaganem, Béjaïa, Cherchell… Eux, les gens de Riyad, à cette époque, avaient des tentes et quelques premiers fusils de chasse, des sacs de baroud et encore quelques puits de pétrole de plus, des sandales fabriquée en Angleterre et des comptes bancaires. Derrières les troupeaux de chèvres marchent des troupeaux de femmes, plutôt des créatures qui ressemblent aux femmes sous des voiles ou sous d’autres tentes !
    Et nous avions des beaux villages, El Maleh, Sour El-Ghozlane, Aïn El Hammam, Azeffoun, Hassi El Ghalla, Ghazaouet, Delles, Laghouat, Boufarik... et chaque village avait sa fête ! 
    Eux, ils avaient la prière, beaucoup de pèlerins, des chouyoukhs émetteurs des fatwas contre la femme et contre nous, et ils avaient des sandales en soie et encore d’autres puits de pétrole et d’autres comptes bancaires.

    Et une belle voix du muezzin de la Kaaba !
    En 2012, cinquante ans d’indépendance, un demi-siècle, nous, nous avons démoli nos villes. Altéré nos villages. Assassiné nos arbres.
    Nous avons dressé des tentes dans les rues de nos belles villes et dans les alentours. Nous avons lâché nos moutons dans les places publiques et sur les terrasses de café. Nous avons enfilé des sandales en caoutchouc made in Arabie ou in Chine. Les Américains ont creusé, pour eux ou pour quelques-uns de nous, quelques puits de pétrole nationalisé !
    En 2012, eux, les gens de Riyad, sont arrivés à planter des villes dans le sable, des aéroports, des maisons d’édition, des trains et des hôpitaux. Ils sont arrivés à cultiver des arbres, du gazon et même du blé ! Ils ont construit des palais des Mille et Une Nuits sur le sable avec des climatiseurs américains, des eunuques européens et des servantes importées du Maghreb et d’Egypte.
    En 2012, nous, nous avons chassé les femmes de l’espace public. Nous avons assassiné notre langue en la remplaçant par leurs langues ou leurs parlers !
    En 2012, nous n’écoutons que leurs prédicateurs violents. À nos yeux, chez nous, ces chouyoukh sont vus comme des prophètes. On les adore un peu plus que Dieu !
    En 2012, nous avons abandonné notre mode vestimentaire, les hommes et les femmes, et nous avons enfilé leurs qamis, leurs abayas, leurs voiles et leurs sandales en peau de chameau ou en peau de chèvre ou en caoutchouc !
    En 2012, nous sommes collés à leur écran de télévision, regarder Arab idol, écouter leurs informati9ons, leurs leçons religieuses et leur poésie ( Al Nabaty) !
    En 2012, nous cherchons l’authenticité, l’identité, en nous nous métamorphosons en eux, habitant leur peau.
    En 2022, eux, les gens de Riyad, ouvriront des villages et des villes touristiques, un projet touristique délirant, où les femmes prendront leur bain de sable et nageront tranquillement dans l’eau bleue de la mer rouge ! et où on se sert une bière allemande ou un whisky anglais et même une cigarette de hachich marocain, pourquoi pas !
    Nous, le dos à la mer, fixant le sable et l’Orient de ces chouyoukh, nous oublions de regarder vers le nord !
    En 2030, les rues de nos villes, jadis belles et culturelles, seront remplies de sable, nous troquons nos voitures contre des chameaux. En 2030, eux, les gens de Riyad, boiront du Coca-Cola ou de la bière, et nous, sous les cris Allah Akbar et alhamdulillah, nous boirons l’urine du chameau béni par la baraka de leur chouyoukh en visite en Allemagne ou en Suisse.


    A méditer....

     

  • La Syrie qui revient de loin...II et Fin

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    Malgré une stratégie diabolique, aidée par une coalistion occidentale aveugle et venimeuse. Suivie d’une coalition arabe sournoise, insidieusese et moyenant finances, logistiques et arsenals militaires. Des milices et mercenaires appelés « Daechs » et consorts qui ne savaient que tuer, détruire et démolir. Malgré-cela :

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    Causes (secrêtes et méconnues) du conflit syrien

    Les langues se délient, les passions se déchainent, les experts de pacotilles prolifèrent sur cette thématique bien complexe. Revenons dès à présent sur l’essence même du conflit, à savoir les causes, trop souvent omises délibérément.

    Sans titre 212

    Ancien protectorat français de 1920 à 1946, la Syrie a connu une forte régionalisation confessionnelle durant cette époque, la Syrie mandataire fut composée d’entités politiques distinctes : l’état de Damas, l’état d’Alep, l’état du djebel druze, l’état alaouite auxquelles s’ajouta le sandjak d’Alexandrette (cédé par la France à la Turquie en 1938 pour maintenir sa neutralité dans la seconde guerre mondiale). Cette politique française n’a eu de cesse que d’animer les tensions communautaires.Jugé faible sur le plan étatique, le pays était soumis à des convoitises étrangères après son indépendance en 1946.

    Suite au coup d’état militaire d’Hafez Al Assad en 1970, la minorité alaouite (branche du chiisme) devient une minorité dominante dans un pays composé d’une majorité de sunnite. Le pays est donc en proie à des tensions confessionnelles accrues, mais le clan Assad dirige le pays d’une main de fer, avec un pouvoir autoritaire sous l’égide du parti Baas. Parti qui se voulait à l’avant garde du changement dans la région, pour entériner la période humiliante de la colonisation, en effet le slogan « Unité, Liberté, Socialisme » reprenait la même idéologie panarabe qu’un Gamal Abdel Nasser.

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    Répartition ethnico-religieuse en Syrie

    Après trois décennies de pouvoir autoritaire, ou les contestations furent durement réprimées, Bachar Al Assad prend les reines du pays en 2000, moins ferme que son père, il s’imposera plus comme un réformateur souhaitant faire avancer le pays économiquement et politiquement. C’était sans compter la recrudescence des tensions communautaires qui minèrent l’ensemble de la région.

    Cause écologique :

    Méconnue, cette cause est pour le moins déterminante dans le début de l’enlisement. Durant la décennie 2000-2010, la Syrie a subi de plein fouet une sécheresse, notamment dans l’est du pays (Al Hasakeh, Deir el Zour, Al Raqua et l’est de la région d’Homs). Les conséquences sont catastrophiques pour l’agriculture, mais également pour les populations qui vivent de la Terre. Le pays est donc contraint d’importer un grand nombre de denrées pour faire face à cette crise. Nombreuses, sont les populations qui fuirent la sécheresse afin de trouver un emploi en ville. Cet exode rural va être le déclencheur de la reprise des tensions internes.

    Le président Bachar Al Assad doit prendre des réformes économiques pour annihiler cette crise. Les résultats ne sont pas escomptés, et les mouvements protestataires se font de plus en plus réguliers dans les grandes villes Syriennes.

    Causes sociales :

    Pays peuplé de 22 millions d’habitants, la Syrie est composée de 90% de musulmans et de 10% de chrétiens. Parmi les musulmans, seulement 17% d’alaouites, cependant cette communauté monopolise la grande partie des instances gouvernementales malgré la lente démocratisation du pays lors du premier mandat du président syrien.

    La majorité dominée veut être mieux représentée au sein du gouvernement syrien. Bachar Al Asasd et son clan alaouite proposent en compromis plusieurs engagements afin de calmer les ardeurs des manifestants. Mais ceux ci s’avèrent insuffisants aux yeux de la population. Poussée par le « Printemps Arabe » qui n’en est pas un, la population a le vent en poupe et devient agissante à travers les réseaux sociaux, les manifestations de rues. Le climat est de plus en plus délétère avec des critiques de plus en plus véhémentes à l’égard du régime. Profitant de cette situation peu stable, timidement les puissances étrangères s’immiscèrent à l’aube d’un conflit sanglant et catastrophique pour la stabilité régionale.

      Causes géopolitiques :

    Bon gré mal gré Bachar al Assad n’est pas aimé dans la région. Ennemi invétéré d’Israël depuis la prise du Golan en 1967, il n’a pas cessé de soutenir financièrement le Hamas, le président syrien a de plus soutenu le Hezbollah lors de l’intervention israélienne au Liban en 2006. Le gouvernement sionniste s’empressera de choisir son camp dès le début des hostilités. En effet, de nombreux « rebelles » de Jabhat al-Nusra furent soignés par l’armée israélienne dans la région du Golan.

    Les relations sont de moins en moins cordiales avec les pays du Golfe, les pétromonarchies s’inquiètent de l’influence iranienne dans la région, ils soutiennent les rebelles sunnites en leur apportant une aide financière dans un premier temps. Les occidentaux sous le joug des Etats Unis, habitués aux doubles discours forcent Bachar Al Assad à réformer son pays tout en aidant les rebelles. Les seuls pays à entretenir de bonnes relations dans la région avec le régime de Damas sont bien évidemment l’Iran, qui cherche à maintenir le croissant chiite de Téhéran à la Méditerranée, l’Hezbollah libanais qui fournit de nombreux contingents sur le front syrien et pour ainsi éviter toutes incursions de l’état islamique au Liban.

    Et sans oublier, la Russie, vieille alliée du clan Assad depuis la période soviétique ; l’accès au port de Tartous et la base aérienne de Lattaquié semblent symboliques pour la Russie, l’enjeu est plus important et demeure l’équilibre avec ses anciens partenaires. Le conflit en Syrie est pour la Russie un moyen de rappeler au monde entier, son grand retour sur l’échiquier international. En effet, l’axe russo-iranien fait ainsi contrepoids face à l’axe occidental mené par les États-Unis. Les intérêts divergent malgré les interminables pourparlers qui ne sont que le paravent du droit d’ingérence.

    Causes économiques :

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     Lorsqu’on sait l’importance des intérêts économiques dans un conflit, on ne pouvait passer outre. L’argent est le nerf de la guerre, aujourd’hui cet adage vieux comme le monde garde tout son sens. En 2010, les pétromonarchies proposent à la Syrie un projet de gazoduc partant par le Qatar, les Emirats et l’Arabie Saoudite en passant par le territoire Syrien et Irakien pour ensuite atteindre la Turquie dans le but d’alimenter l’Europe en gaz. Projet juteux, mais c’était sans compter la proposition Iranienne, cherchant à garder ses intérêts dans la région tout en faisant du tord aux sbires de l’Arabie Saoudite, la puissance perse souhaita construire un gazoduc jusqu’en Syrie qui contournerait ensuite le territoire Turc afin d’aller vers le marché européen. Damas accepte le deuxième projet en 2011. L’année 2011 fut également le début des hostilités en Syrie.

    Perdant un profit conséquent, les puissances du Golfe et la Turquie se liguent contre Damas, ils accentuent l’aide aux rebelles en leur fournissant un soutien militaire et financier. La Turquie quant à elle, profitant de cette instabilité chronique, va intensifier son combat contre les kurdes de plus en plus irrédentistes.  Les raisons de la crise Syrienne sont obscures, mais souvent inconnues du grand public qui se laissera facilement convaincre par la diabolisation politico-médiatique. En effet, les médias à l’avant garde d’une politique belliqueuse vilipendèrent constamment le régime de Damas et ses alliés. Ne tombons pas dans le piège de la lecture confessionnelle du conflit, tous les sunnites du pays ne se sont pas rebellés contre le pouvoir en place et n’ont pas rejoint les rangs de l’état islamique, seulement une minorité active et instrumentalisée de l’extérieure.

    Aujourd’hui la Syrie, jadis fierté du Moyen Orient est exsangue, la propagation et l’enlisement du conflit font craindre une guerre interminable pour la région. Les convoitises étrangères de toutes obédiences ont détruit le pays. Les occidentaux de connivences avec les puissances du Golfe ont armé les rebelles qui aujourd’hui combattent pour l’état islamique. Dernière en date, l’envoi de 2 500 soldats américains pour entrainer les « rebelles », tout en faisant fi de la souveraineté syrienne. Ou comment sanctuariser une zone d’intervention. Cette guerre est tout sauf civile, la convergence des intérêts économiques et stratégiques poussent certaines puissances régionales voire occidentales à prendre le parti de l’état islamique.

    Sous couvert de lutte contre le terrorisme, les occidentaux ont un double jeu très néfaste. A savoir, la crise migratoire que ce conflit a engendrée, crise sans précédent qui transcende les passions salvatrices. Les débats oscillent entre discours droit de l’ hommisme et discours identitaire. La durée du conflit et la combativité des belligérants résultent de la main mise des agents extérieurs qui alimentent ce chaos pour leurs propres intérêts.

    Les raisons essentielles de la guerre

    Mais le véritable prétexte qui avait suscité cet énorme engrenage fut en réalité : Libérer pacifiquement ou par la force le tronçon Qatar - Irak – Syrie pour faire passer les gazoducs du Qatar vers l’Europe et en même temps, anéantir les forces locales vives pour les rendre encore inopérantes et inefficaces. Permettre également à Israël de devenir l’état le plus fort et le plus stable dans la région. Et, par la même occasion empêcher et isoler la Russie d’avoir des transactions avec l’Europe et accentuer la crise entre la Russie et l’Ukraine. La découverte du gaz et du pétrole en Syrie a encore donné de l’appétit aux états expansionnistes. Voila en gros la vraie raison de ce conflit. Le chef de ces groupuscules terrorristes, qui s’est proclamé émir de Daèch, son but principal édicté était celui de combattre les mécréants de Dieu et faire de cet état un grand émirat musulman. Pourtant, sur le terrain c’était autre chose :

    • Tuer et décapiter ceux qui sont contre leur projet. .
    • Répandre efficacement leurs concepts.
    • Faire des femmes et des jeunes filles leurs épouses et aussi leurs conquêtes privilégiées.
    •  Initier aux jeunes de 8 à 12 ans pour devenir des cambattants (un lavage de cerveau).
    • Enrôler de force des habitants locaux et les pousser au crime.et différentes atrocités.

    Daech fut prtésentée comme étant une branche armée dure, sobre et détruirait tout sur son passage. Mais en réalité, c’était le géant aux pieds d’argile. Il fuit les combats menés par l’armée Syrienne, au contraire il est fort en s’attaquant aux pauvres isolés, aux personnes vivant dans une ville sans armes et sans munitions.

    Voila en gros le schéma tactique préconisé par les Etats Units et leurs paires afin de venir à bout des résistants de Hisbollah et des Iraniens. La coalition occidentale représente la démocratie et les bonnes et véritables préfaces du choix. De comportement de vie le plus élémentaire et surtout le plus envisageable. Néanmoins, voici les véritables desseins de ces véritables colonisatteurs, de ces représentants de la démocratie, de ces succeurs de sang. Regardez le Yemen, son véritable souci et erreur est d’avoir opté pour des relations bilatérales avec l’Iran.

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    Les conséquences

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    Les réfugiés Syriens représentent aujourd’hui la plus grande population de réfugiés au monde. Près de 5 à 7 millions de Syriens (un quart de la population du pays) ont déjà fui le conflit. La majorité d’entre eux se sont réfugiés dans des pays voisins comme la Turquie (2,8 millions de réfugiés Syriens), le Liban, la Jordanie, l’Irak, l’Égypte et dans d’autres pays d’Afrique du Nord. De plus, cette année environ 700 000 personnes ont déjà risqué leur vie pour traverser la mer Méditerranée en direction de l’Europe. Enfin, l’ONU estime aujourd’hui à plus de 7,6 millions le nombre de Syriens déplacés à l’intérieur de leur pays.

    Conclusion

    Des chefs d’états et Rois, sous une pression infernale occidentale, en guise de préserver certains acquits optent et agissent à l’encotre de la volonté de leur peuple tout en prétendant détenir les clés de la réussite et de la démocratie.

    Le conflit s’est poursuivi jusqu’à l’Irak afin d’assoir les véritables enjeux et intérêts des occidentaux (Gazoducs) et surtout suite à la découverte du pétrole et du gaz en Syrie.

    C’est une véritable aubaine et une bénédiction de Dieu pour la Syrie d’avoir permi la découverte du pétrole et le gaz dans son territoire. Ceci afin de panser, non seulement, les plaies et les blessures du peuple Syrien mais aussi de reconstruire la Syrie sous un modèle moderne, efficace. Développer davantage le tissu industriel qui était déjà performant par le passé. Déployer d’autres techniques pour l’agriculture. Nous savions que la Syrie auparvant possédait l’autosuffisance dans ce domaine. D’autres apports techniques permetraient au pays de pouvoir enfin exporter vers l’étranger.

    Retaper le moral de ses valeureux guerriers qui ont fait partie de l’armée Syrienne. Ils ont défendu l’honneur de la Syrie, celui de leur président et surtout celui des constantes de la grande Syrie.

    La Syrie vient de survivre, d’échapper à une recomposition générale et démoniaque conçue par les mauvais occidentaux. Ceux qui cherchent que leurs intérêts et leurs gains. Leurs appétits et boulimies envers les grandes conquêtes colonialistes et expansionnistes ne cessent de s’arrêter et s’estomper.

    Si de tels enjeux persistent, la souveraineté des états faibles risques de prendre des tournures affolantes. Actuellement l’adage « diviser pour dominer et le plus fort mange le plus petit » est d’actualité.

  • ATINI YEDDEK (Donne-moi ta main)

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    Un clip algérien défie le racisme contre les migrants subsahariens

    "Nous appartenons à un même continent. Dire : ‘dehors les Africains’, ça n’a pas de sens."

    Très en colère après cette campagne, le chanteur algérien Sadek Bouzinou a voulu répliquer en écrivant cette chanson...

  • La Syrie qui revient de loin....

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    Malgré une stratégie diabolique, aidée par une coalistion occidentale aveugle et venimeuse. Suivie d’une coalition arabe sournoise, insidieusese et moyenant finances, logistiques et arsenals militaires. Des milices et mercenaires appelés « Daechs » et consorts qui ne savaient que tuer, détruire et démolir. Malgré-cela :

     

    S 3

     

    Le désir et le besoin de comprendre le conflit en Syrie s’impose davantage. Surtout, depuis que ses débordements nous touchent de plein fouet. Le choc des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et celui de Nice, le flux migratoire des Syriens dans nos contrées. Les autres actions terroristes. Ce déferlement incessant de réfugiés vers l’Europe. La manière dont il est traité. Ces tueries et ces destructions incroyables et ahurissantes, nous rapproche dramatiquement de cette tragédie lointaine. En revenant sur les étapes du conflit qui ne cesse de s’étendre et de s’aggraver depuis voila presque six ans. En reprenant justement les questions qui sont fréquemment posées sur les causes, la nature, les acteurs, les enjeux et les issues possibles.

     Nous tentons d’apporter des réponses, aussi simples que possible, sans être sommaires. Rappeler, expliquer et décrypter les événements, les faits, les dimensions et les enjeux de ce qui se déroule depuis six ans sur et autour du territoire Syrie.

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  • Magnifique !!!

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    Trop beau !!!!!

  • Les plus anciennes villes...

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    Chers amis,

    L'histoire sur les plus anciennes villes de notre planète, nous révèle que DAMAS est supposée être la ville la plus ancienne de notre planète. C'est dommage que cette ville avec ses vestiges soit aujourd'hui en partie détruite par la bêtise humaine.

    Bonne soirée

  • L'orgue du Sultan/ Concert d'AMEL le 26 Août

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    Très belle vidéo du concert qu'a donné Amel BRAHIM-DJELLOUL au festival de Sablé 2017 en France.

    Enregistrée par Radio France

     

    http://culturebox.francetvinfo.fr/opera-classique/musique-classique/c-est-baroque/concerts/l-acheron-et-sultan-veled-au-festival-de-sable-2017-261035

  • Le mystère des pierres errantes...

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    Les énigmes et les mystères qui existent à travers le monde constituent une statgnation et un arrêt sur image dans les esprits des humains. Une sorte d’hallucination et d’impuissance. Les uns commes les autres sont parfaitement secrets et parfois inaccessibles : tels que le triangle des Bermudes, le triangle du Desert, les cailloux du Maroc, la pierre qui tremble en Grande Bretagne, ainsi que bien d’autres….

    Toutefois, le mystère caractérisant les pierres du lit du lac de la vallée de la mort à (Racetrack Playa) en Californie. Constitue lui aussi un énorme défit pour les humains parce qu’il est exceptionnel et magique de par non seulement son caractère surprenant mais également par son aspect surnaturel  envoûtant. 

    Des rochers de la taille d’un homme ou plus qui bougent et qui se déplacent sans l’aide de personnes das un sol, parfois boueux, aride et asséché !!! N’est-ce pas bouleversant et impressionnant ?

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  • Voyage dans l’état civil algérien

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    Voyage dans l’état civil algérien, aux origines des noms de famille

    Le patronyme est un support de notre identité. C’est un héritage familial inaliénable. Il nous parvient du fond des âges comme une chaîne qui nous lie à un ancêtre. A cheval entre la science du langage et l’histoire, ce nom si familier à notre mémoire recèle parfois le code d’accès qui perce le secret d’énigmes séculaires.

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  • Histoire d'un village/ Lavigerie-Djendel/ Suite II

     

    ______Le Gountas et mes souvenirs de voyage______


    Comme l’héliodore ce minéral reconnaissable à sa couleur verdâtre et jaune d’or, et qu’en le recherchant parfois à ses vertus bénéfiques pour un un corps, qu’à l’esprit et l’âme, on le voit dans une vitrine de joaillier tout exposé à son discernement, pour y être avant admiré et à être acheté après. Ce rubis en cristal d’ aspect magnifique est pris dans son bel exemple à donner un pareil éclat de coloris à une autre vitrine attrayante au haut d’un Gountas et à montrer un village plaisant captivant et agençant à être admiré dans une verdoyante plaine du haut Cheliff. zeLe Gountas, est ce mont qui domine si haut ce village. A l’ endroit culminant de ses cimes s’offre au loin à tout flâneur la beauté de vue exceptionnelle d’un tableau de couleurs naturels sur l’immense paysage d’une plaine fertile. Et si le regard s’égare vers un peu plus bas en suivant la pente, un village lui apparait alors dans toute la grandeur de son étendue avec son revêtement de maisons rurales aux toits rouges.

    Un village qui eut dans son temps lointain le nom Lavigerie, hormis la génération finissante, bien des gens aujourd'hui ne le connaissent qu’avec le nom de Djendel. Ce mont qui le surplomb dit el Gountas’ est à l’exemple de cette courbe en forme de voûte plantaire d’où d’un terme arabe significatif d’un mot lui a déterminé cette appellation. Le mot typiquement est connu dans le vocabulaire précaire de tout aborigène qui le caractérise comme à une ferme de charpente. Une ferme réunissant tout son ensemble de matériau pour un raccordement à en faire supporter une toiture de tout pénates.

    Et comme telle, elle est donnée pour nom propre à ce mont. Un nom qui spécifie aussi encore plus cette population du dehors des gens du Djendel par cette appellation ’Sahab el Gountas ‘’ qui ne leur sera que propre à eux pour les différencier des gens du village .

    Si à plus ou moins de ses 600m d’altitude l’ascension de cette hauteur de monticules prendra fin, on voit au somment du mont qu’il n arrive qu’aux pieds des cimes d’un djebel Zaccar qui s’élèvent au loin majestueusement aux cieux. Mais on a voir quand la brume ne fait pas étage avec le ciel à décrire ses deux versants de part et d’autres ; l’un qu’on dit de lui le’’Sra ‘’ et qu’à l’autre du coté opposé qu’on appelle ‘’kaf-el-djeleb’’.
    Et c’est au travers du relief miraculeusement mouvementé de ressauts que le mont du Gountas fait parvenir au village et à sa plaine les œuvres épisodiques de bienfaisance qu’il détient de la nature. Si l’hiver parfois est de rudesse avec sa neige, il en est alors au plus avec ses rafales de vent glaciales, l’Été n’en sera que vent en souffle de douceur et fraicheur venant d’un littoral bienfaiteur pour un sommeil de nuit qui s’accompagne bien au clair de lune avec un cri et chant du grillon et qu’au midi du jour le ronronnement d’une sieste se fera à la cymbalisation de la cigale.

    Et si autrefois un chemin départemental de pierraille plutôt qu’une route carrossable, sinuait sa voie jusqu’à la cime pour relier le village à un autre versant prenant la pente sur un autre raccourci au propice à regagner au plus vite « Ed Dzair ». ED DZAIR, un nom plus courant pour nous de dire aussi El Assima au lieu d’Alger où que chacun en ce temps rêvait d’y aller une seule fois dans sa vie comme on va à la Mecque pour un pèlerinage. Aujourd’hui l’auto route est-ouest le traverse de part et d’autre au point le plus culminant de ces cimes mais on voit que même si cet essor en est arrivé jusque là, le village fut bien privé de ce développement par tout simplement une bretelle qu’il fallait encarter pour épargner à sa population tout un détour. Du bas du village maintenant à tout temps on peut voir défiler sur les cimes de ce mont de bien solides voitures qui déploient leurs charivaris sans discontinuité aux paisibles habitants de la région.
    En voyant toujours ce chemin devenu aujourd'hui route de wilaya et qui mène toujours tout haut au sommet des crêtes de ce mont el gountas que de souvenirs d’enfance provoquent en moi leurs retours en tête. Des souvenirs qui rappellent mes longues immobilités dans une position inconfortable suivis de douleurs lors de certains voyages sur ce chemin.
    De ces souvenirs que j’ai à citer pour cela, que de fois alors au temps des vacances d’Été, j’ai eu à subir l’agréable bonheur avec tout un fâcheux mécontentement en même temps dans un tout même un voyage exaltant et luxueux à bord et à l’arrière d’une 2 cv. Mes fameux et périples voyages se sont faits en empruntant ce chemin, elles me seront bien plus pénibles d’être assis sur une barre de fer, faute de place pour une quantité de marchandise à transporter, cette barre posée à l’horizontal est placée de manière particulière pour moi à l’arrière en guise de coussin confortable. Et durant tout un trajet bien long que même difficile à supporter encore la poussière que me sentant parfois mal à l’aise. Partout où sur mon corps circule une veine de sang que cette barre d’assise était là, endurcie à me tenailler encore plus que je ne savais plus où trouver de place plus confortable et comme ce que dit aussi Jacques Perret dans sa citation « Les grands fauteuils n'ont plus de postérieurs à leur mesure ». Mais avec ce que j’avais en moi, je me voyais plein de joie pour cacher ma souffrance et à ne le dire à celui qui conduit assis confortablement devant sans gêne, lui qui me lance ‘‘est-ce que tout va bien derrière mon garçon ‘‘?  Est-ce un mot au sens propre pour sa marchandise ou au sens figuré qu'il dit pour mon assise endolorie. Mais pour lui, il pense comme il a toujours pensé que sa belle voiture permet de traverser un champ labouré avec un panier d’œuf sans casser un seul.
    Et moi, à bord de sa belle 04 roues sous un parapluie j’ai eu à subir cette expérience sans casser un seul de mes 206 os constituant mon panier de squelette. Mais Il fut pour moi toujours d’avoir eu cette joie d’aller revoir un beau quartier de la capitale plein de choses habituelles qui m’ont manquées, comme celles d’aller sans cesse voir de nouveaux films dans les salles de ciné si ce n’est un autre temps à flâner dans ces ruelles d’el akiba pour quelques illustrés à bas prix à mettre sous la dent.

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