Articles de algermiliana
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Histoire d'un village Lavigerie-Djendel
- Par algermiliana
- Le 10/08/2017
- Dans Le coin de Med BRADAI
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LAVIGERIE -DJENDEL, deux noms …. Un village...
Le récit de Mon histoire, est à montrer de ce « Bled » Lavigerie-Djendel, fut –il, durant tout un siècle baptisé Lavigerie pour être vrai, qu’on l’appelle de nos jours Djendel, aujourd’hui comme pour demain …
Autrefois, pour l’un, l’on disait Lavigerie, ce qu’à l’autre l’on dit de nos jours Djendel. Deux noms distincts du village, que l’un pour en être son vrai nom, l’on a spécifié sur un ultra de parchemin le nom propre d’un prélat. Un religieux missionnaire tout bonnement Mgr venu en armes épiscopales conquérir des contrées lointaines du Diocèse, qu’en plus de ce mémorial à son histoire s’ajoutant aussi pour avoir été baptisé une date le mémorisant en l’an 94 d’un énième et 19 siècle, tombant en éclipse. L’autre par contre, plus original fait part d’une conformité à la réalité et que même reconnu et rétablit dans ses légitimés comme tel. En cet an 62 d’un 20 ème siècle qui en cours d’extinction veut laisser place à un autre chiffre plus plaisant, peut-être que les deux déjà vécus, qui se dit bien être spolié pour ne pas dire en avoir été dépouillé d’un bien au cours de son 19 ème siècle, affirme encore appartenir à ce village bien plus avant tout ère de janissaires du beylicat de ses Beys et Deys.M’étant trouvé à penser entre lequel des deux qui pour lui bien au début a été le vrai nom, je me suis penché donc à cette question pour reprendre ce dont le lexicographe Alain Rey nous indique pour : l’Allusion à une réponse comique d'un répertoire troupier qui dit ; ‘’ les deux mon capitaine !… Les deux sont vrais’’.
Et Où, pour exprimer une originalité suivante dont il montre un excellent exemple il dit : Toujours est-il que la formule a donné lieu à des blagues diverses, d'un très haut niveau intellectuel, presque aussi haut que certaines de mes plaisanteries à moi.Dans une caserne, un officier dit à un militaire : Demain, le grand général des généraux va venir vous poser 3 questions : tout d'abord il vous demandera "Depuis quand êtes-vous ici ?" et vous lui répondrez "6 mois, mon général", après, il vous demandera "Quel âge avez-vous ?" vous lui répondrez "18 ans, mon général" et pour finir il vous demandera "Préférez-vous les petits pois ou les carottes ?" vous lui répondrez "les deux, mon général".
De cette formule de politesse rendue d’un subordonné à son auxiliaire j’ai tissé une histoire à raconter, l’histoire vraie d’un petit village à l’époque …ce village qui possède entre autre deux noms comme tel ou tel village dans notre pays assimilant le même cas…
A ce village d’autrefois que de fois pour écrire son nom j’ai eu à penser et à le redire comme le dit le soldat pour être du même avis que son supérieur…, ‘’ les deux mon capitaine !.. Les deux sont vrais ’’. Et Qu’un des deux noms si aujourd’hui parfois, pour le designer je me réfère toujours à l‘appeler Lavigerie plutôt que penser »à sa disparité c’est qu’à l’origine lointaine l’acte attestant l’exactitude de ma naissance disait, cela sur ses registres d’état civil.
Et Que si l’autre nom en est le plus courant à dire aujourd’hui son mot , il en est bien maintenant tout autre qu’un village, on le voit comme une Cité en pleine expansion, une petite ville tributaire des temps modernes. Ainsi je les ai acceptés pour que je me sente heureux à dire que les deux sont aussi vrais à écrire leur ’histoire pour un seul village.
Je tacherai de vous en dire ce qu’il y a de si caché en moi dans l’histoire de ce petit village d’autrefois ET Si je n’y arrive pas au bout de mes peines à avoir sur le bout de la langue tous les bons mots de mes souvenirs, alors c’est encore loin pour moi à vous les dire entièrement une autre fois.
Comme à l’exemple de tout commis-voyageur pris par une clientèle au dépourvu d’identifier sa propre marchandise et à l’avantager comme produit à vendre par un miracle, j’essaie aussi à mon histoire de l’imiter dans sa démarche par où prendre mon meilleur chemin et montrer mon beau village pour qu’il soit plus beau encore. Et après réflexion et à toute pensée tout comme lui, j’ai fini à trouver mon début d’histoire pour ce que j’ai à exprimer que je commencerai par dire c’est bien Après l’indépendance, qu’on lui conféra finalement son nom d’originalité, son ancienne appellation usurpée et qu’agréablement il a repris ce joli nom des gens du Douar Djendel.
Toutefois, ce nom mythiquement le caractérise à des gens d’une communauté noble et puissante .Une tribu guerrière disait-on aussi très redoutée qui dominait la région par la bravoure et le courage de ses gens qu’on les surnommait les « Gens du Djendel ». L’épopée qu’on raconte d’eux dit que leur Douar regroupait les Béni Ahmed, les Tel benêt, Béni Fatem et les tribus de Matmata mais aussi étonnante qu’elle fut paradoxale, ces tribus de gens dite« Arche mot du lexique parlé des autochtones » menaient farouchement une vie entre elles. Leur confédération en période coloniale a constitué la Commune Mixte de Djendel.
DJENDEL-LAVIGERIE…, Deux noms dissemblables mais qui se voient et se perçoivent nettement pour un même lieu de rencontre d’un village.
C’est à l’entrée du carrefour aux quatre chemins de ce village que le panneau d’entrée d’agglomération rectangulaire, jaune bordé de noir l’avait indiqué auparavant comme localité au nom de Lavigerie et qu’on le retrouve encore au même endroit à nos jours pour tout jamais à l’indiquer aussi à tout routier ou voyageur visiteur que sa route ou son chemin l’a mené jusqu’à ce lieu même qu’autrefois appelé Lavigerie est qualificatif de Djendel . -
Miliana/ Place Magenta
- Par algermiliana
- Le 02/08/2017
- Dans Arts & Culture
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Place Magenta - L'horloge
Une oeuvre de l'artiste Boualem AHMED ZOUAOUI
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Etre promeneur-oisif dans un conte de grand-mère
- Par algermiliana
- Le 23/07/2017
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Par son fort appoint laissé dans un de ses commentaires Je crois que mon ami Djillali Deghrar m’en a donné cette occasion pour dire pourquoi je me suis trop attaché à raconter des contes de G.M au point de ne plus m’en séparer.
Là-dessus, je peux dire pour m’expliquer qu’être assujetti à la tendresse est l’intransigeance logique et morale à ceux que nous aimons. Il m’arrive des fois dans ma solitude d’être un promeneur oisif que je pense souvent à G. M et sa merveilleuse vie de tendresse qu’elle a menée.
De cette douce tendresse aussi que m’a laissée G.M qu’elle m’a inculquée j’essaie de voir et comprendre les choses passées et à venir dans leurs réalités car L’existence d’un bout à l’autre n’est que le continuel d’un temps qui s’en va. On le voit aveuglement partir, emportant avec lui nos âges ; ces âges cumulés de nos printemps qui le suivent vers cette fin pour nous, dans son long parcours sinueux. Ainsi on ressent, qu’au cours de tout chemin de parcours consenti avec lui et sans réflexion aucune, de tout ce que l’on éprouve d’être un promeneur-oisif à cette destinée du devenir de la vie. Et tant que tanguent nos instants qui restent encore à vivre dans le parcours et à suivre ce phénomène du temps où qu’il nous mène et où qu’on doit le suivre baignera en nous l’oisiveté de son étreinte. Et c’est dans ce bain de tourmente qu’on se voit être absorbé dans des rêves qui aux délires d’une imagination illusoire iront à des souvenirs enfouis qui dorment en mémoires dans nos têtes. Malgré ce qu’on dit de cette douce oisiveté, qu’elle est l’ennemi de l’âme, elle ne fait qu’éprouver à faire ressentir en nous tout un flot de souvenirs. Des souvenirs proches ou lointains que la mémoire au moment de notre demande nous les restitue tantôt bons tantôt mauvais.
Dans mes souvenirs, le temps des années 50 est pour moi comme le calmant qu’on achète de chez tout pharmacien à un mal incurable. Chaque fois que dans un endroit quelconque je me sens être promeneur oisif ces souvenirs lointains me reviennent en mémoire et me donnent le temps d’évoquer mon temps dans un village avec G.M, que cela m’emmène à jouir de leurs circonstances heureuses ou malheureuses que je dois encore conserver…si bien que je les vois et je m’en contente d’eux comme une histoire de ma vie à quoi on ne peut se soustraire.
Mais en somme, ces souvenirs que j’évoque ne sont qu’une tranche d’époque que le temps a marqué leurs histoires événementielles dans mes années tendres. Parfois il m’arrive sans cesse à vanter ici et là ce temps passé, par des jeux enfantins sempiternels chaque fois que me ronge cette nostalgie d’enfance de penser que G.M est là partout avec moi à me conseiller ou à m’écouter dire des bêtises de la vie.
Et me souvenir de ces année-là, c’est penser que tout çà fut pour moi bien une histoire d’enfance pour ne pas que l’atrophie sentimentale ne m’en laisse la tête entièrement libre et Elle n’en sera qu’une ’histoire de souvenirs entre toute autre pour moi, que je tiens à raconter malgré quelques oublis.
Et comme pour toute histoire qui se narre d’un lointain passé, je devais aussi pour les relater dire comme à tous les contes de légende qu’on raconte, qu’il était une fois au lieu de dire il y a bien longtemps…Ce n’est bien sûr, que pour redire qu’elle en était bien du temps passé …et bien de G.M… De ces histoires de G.M, j’ai dû épointer pas mal de crayons pour elles, elles sont comme toute histoire qui se raconte avec d’un début comme tout commencement, mais comme juste un peu prolixe si ce n’est des fois superflues, que j’ai dû alors parfois les mener à bonne fin avant terme. -
LE SAVIEZ-VOUS ?( 05)
- Par algermiliana
- Le 10/07/2017
- Dans Le coin de BENABDELLAH Mohammed
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01/ - à cause de la lumière et du bruit les oiseaux des villes dorment moins que ceux des campagnes;ils chantent 29 mn plus tôt le matin et 06 mn plus tôt le soir.02/ - chaque seconde 32 oiseaux meurent victimes d'une collision avec un gratte-ciel ou un immeuble rien qu'aux USA .Les surfaces vitrées d'un immeuble sont la 2ième cause de mortalité des oiseaux après la destruction des habitats.
03/ - les chats tuent près de 117 oiseaux par seconde aux USA.Cette hécatombe estimée entre 1,4 et 3,7 milliards d'oiseaux tués est causée en majorité par des chats errants.
04/ -l a sterne arctique est un oiseau migrateur impressionnant.Il parcourt 70.000 kms par an soit l'équivalent de 192 kms par jour en moyenne.
05/ - les baleines sont des mammifères migrateurs.La baleine à bosse parcourt des distances records de 25.000 kms par an soit l'équivalent de 68 kms par jour.
06/ - un requin baleine consomme une tonne de phytoplancton par jour soit 365.000 kgs par an.
07/ - la baleine consomme en moyenne 02 tonnes de nourriture par jour soit 1,2 kgs par mn soit 730 tonnes de krill et de plancton par an.
08/ - les araignées qui sont exclusivement carnivores sont les plus grands consommateurs d'insectes de la planète avec 800 millions de tonnes.Elles consomment 02 fois plus de viande d'insectes que l'humanité ne consomme de viande soit l'équivalent de plus 25300 kgs par seconde.
09/ - l'huile de foie de requins contient du squalène qui est considéré comme un puissant oxydant dont on se sert comme base pour certains compléments alimentaires ou produits de beauté.On consomme 2000 tonnes d'huile de foie de requins chaque années dans le monde ce qui contribue à accentuer leur massacre.
10/ - au printemps une vache de 700 kgs mange jusqu'à 70 kgs par jour cela représente 25 tonnes par an.Elle consomme également de 60 à 120 litres d'eau par jour.
11/ - 5,5 millions de personnes sont mordues par des serpents dans le monde soit une personne toutes les 06 secondes.125.000 personnes mourraient de ces morsures.
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Femmes au cimetière d'El Kattar/ Bab-El-Oued
- Par algermiliana
- Le 08/07/2017
- Dans Arts & Culture
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Léon Cauvy .... Tableau à la gouache," Femmes au cimetière d'El Kattar " - Bab-El-Oued
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INGRATITUDE ENVERS CELUI QUI NOUS REND SERVICE
- Par algermiliana
- Le 05/07/2017
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Une histoire qui me tient à cœur à vous la faire relire pour vous faire connaitre cette mésaventure de notre pauvre âne bien aimé de mon père et que j'ai dû par mégarde corriger un jour pour sa désobéissance.
C’était au début d’un jour et fort bien depuis tout un matin, qu’à chaque fois que mon ombre passait tout prés de lui, que Père n’a cessé de répéter des mots de mécontentement à mon égard.
Assis au pas-de-porte de la maison il était vraiment en bile sans vouloir donner la raison qui le tracasse. N’y tenant plus je me suis approché de lui avec cette idée que ma mère m’en a mise en tête qui dit « Celui qui t'enseigne vaut mieux que celui qui te frappe».Sans attendre je suis allé vers lui, me faire tout bas et embrasser docilement sa tête comme le veut la bonne tradition de chez nous. Mais son regard souverain étant toujours resté fixer à terre que je me suis mis à ses pieds à lui dire…
- Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal aujourd’hui Père ?
- Aujourd’hui pas encore mon fils. Mais hier OUI …!!! ton comportement était au comble de l’absurdité.Et là, tout en me disant cela, Père ne me regardait même pas... Me laissant perplexe debout devant lui comprendre que la faute est bien plus grande que je l’imagine.
Comme tout bon enfant crédule, j’ai bien compris que je dois vite exprimer mes excuses.
- Père… Veux-tu bien me ménager cette faute commise ? Je te demande tout le pardon.
- Va d’abord implorer ton pardon à l’âne qui n’a rien fait et que tu l’as battu à le laisser pour mort.
- Mais Père…l’âne est sensé être domestique, servile et à tout supporter même les coups quand son maitre le gronde.
- Pour tout le travail qu’il nous fournit et qu’ on a que lui à l’étable sur qui compter, il ne le mérite pas pour autant mon fils.
- Mais Père…c’est d’après ses toquades intenables que j’ai agit ainsi et utilisé un peu ma force.
- J'ai constaté cela par le gourdin que tu as brisé en deux et abandonné ensuite derrière la maison, que seule l’intensité de ta puissance de force l’a aidée à être bien manipulé sur une malheureuse créature.
- Père, je peux te dire que j’ai supplié cet âne autant de fois avant que je me décide à me mettre en action pour le corriger.
- Ne t’es-tu pas rendu compte mon fils du mal que tu lui as fait.
- Père, je ne pouvais attendre plus qu’il n’en faut, il a failli renverser toute la récolte de notre labeur à l’eau..
- Mais sais-tu au moins que tu lui as donné à boire quand il fallait lui donner à manger et que tu l’as frappé en plus de ça au point faible qui sont ses poumons.
- C’est lui qui a bien voulu aller boire avant d’avoir mangé. En plus de ça Père, Il a une têtue tête d’âne qui décide avant de réfléchir et c’est pour le dégonfler j’ai pas su où frapper.
- Mais il était aveuglé par tant de soif qu’il ne pouvait voir même devant lui tout ce pré vert en herbe. Tu aurais dû le laisser au moins terminer à boire sa gorgée, mon fils.
- Tout était de sa faute Père, il a couru comme un diable en voyant l’eau limpide de la rivière.
- Tu as l’aplomb de me répéter encore que la faute revient à l’âne ?
- Mais père, je te fais savoir que Mère a été très contente de ma conduite envers lui. Elle m’en a même donnée tout a fait raison même quand elle a vu l’âne étalé de tout son long et gémir de douleur toute la soirée. D’ailleurs, Je vais tout t’expliquer du début à sa fin père comment cela est arrivé.
- M’expliquer quoi maintenant !!!, après tout le mal qui est fait. Et puis tu me fais surgir même ta mère dans ta culpabilité comme si elle était juge et avocate pour ta cause. Sache que ta mère n’a été que satisfaite maintenant et depuis un temps n’attendait que l’occasion voulue pour se faire justice depuis le jour où la bourrique sans le vouloir a eu le plaisir de brouter un peu ses pots de fleurs pour se parfumer un peu les dents.
- Je sais Père je me souviens toujours de cette drôle de tête qu’a fait ma mère en voyant le spectacle désolant à ses yeux. Ça a été un massacre pour ma pauvre mère qu’elle ne s’est plus remise depuis.…Père ne me laissa pas le temps de lui rajouter quelques mots, qu’il enchaina pour me dire encore …
- Peux tu me dire sans dire autre chose mon fils est ce que La charge de fardeau des quatre sacs de blé était portée sur ton dos ou sur le dos de l’âne quand sa langue pendait jusqu’à toucher terre.
- Sur l’âne pardi !.. et moi dessus sur les sacs …Père !!!…Et C’est pour l’apaiser de mon poids et le mettre à son aise que je suis descendu, je n’ai laissé alors sur lui en charge que les quatre sacs de blé de notre récolte.
- Mais alors d’après ce que tu me racontes, je vois bien pourquoi la pauvre bourrique n’a pu tenir trop longtemps en voyant cette eau de rivière.
- J’ai cru bon m’arrêter un peu et lui donner ce peu de repos qu’il a tant mérité et de le rassasier en herbe abondante et en eau si fraiche.
- Pourtant vous étiez si prés du lieu d’arrivée de la maison, pourquoi l’avoir laissé aller vers le point d’eau ? L’âne à ma connaissance avait tout ce qu’il désirait en avoine à la place habituelle qui lui est réservée à l’écurie.
- Père ne m’en veut pas c’est qu’avant d’arriver à la maison chemin faisant j’ai vu ce pré de ronces alors j’ai pensé à la panse à l’âne et à sa langue pendante tout le long du chemin. J’ai préféré économiser un peu d’avoine de sa ration de nourriture pour notre galette et lui faire plaisir de toute cette étendue d’herbe qui se présente à lui afin qu’il puisse se rassasier en plein air toute à sa guise. Mais voilà, ce qui m’a surprit en lui, voyant la rivière avec son eau qui scintille au soleil il s’est pris de ses quatre pattes à courir vers elle et a laissé l’herbe toute fraiche et c’est là que mon bâton est intervenu pour retenir son élan.
- C’était son désir à lui de boire avant de manger, il fallait le laisser faire.
- Mais père tu me disais… père ne me laissa pas terminer ce que j’allais lui dire de bon qu’il se leva pour aller voir l’état de santé de l’âne avec le vétérinaire qui s’emmène de loin sur sa carriole en me disant des paroles à exécuter au plus vite.
- Ne me dit plus autre chose fils, va voir ta mère qu’elle nous prépare une grande bassine d’eau chaude et des bandes et n’oublie pas aussi de lui dire de préparer un bon café dont elle en a le secret et un repas supplémentaire pour le vétérinaire je crois qu’il va un peu tarder…
Mais avant entends de moi ce proverbe que tu dois savoir dans la vie « Nous sommes ingrats envers celui qui nous a rendu service ».L’âne ne se remit à son état de marche normale que plusieurs jours après et moi je n’ai jamais oublié que je lui ai fait un peu mal. Ma mère eut à planter d’autres fleurs et de la vente des œufs de ses poules elle en a pu faire une clôture en grillage tout autour de son paradis terrestre, et père, de ce jour pour éviter d’appeler le vétérinaire de si loin ne m’a jamais laissé seul avec l’âne.
Quant à moi Père a bien fait de m'apprendre ce proverbe, il m'a bien servi qu'à tout pêché miséricorde.
La bienveillance est une forme de la charité, et il faut être indulgent pour les autres, si l’on veut qu’ils le soient, à leur tour, pour nous...
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Les enquêtes de l'inspecteur Adel
- Par algermiliana
- Le 30/06/2017
- Dans Le coin de Benyoucef A.KEBIR
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Dernière production BD policière, jeux d’énigmes de Benyoucef ABBAS-KEBIR
Auteur : Benyoucef Abbas Kebir
Titre : Les enquêtes de l'inspecteur Adel
Type : BD policière ,jeux d’énigmes
Éditions Ingese 2017
32 pages
Prix : 300 DA -
La voie du juste milieu, pour sortir des extrémismes
- Par algermiliana
- Le 26/06/2017
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Entretien réalisé par Mokhtar Benzaki
Mustapha Cherif, penseur algérien de réputation internationale, à la pointe du dialogue des civilisations, lauréat du prix Unesco pour le dialogue interculturel et du prix italien Ducci de la paix, est auteur d’une quinzaine d’ouvrages traduits dans plusieurs langues.
Le Soir d’Algérie : Vous avez publié chez Casbah Éditions un ouvrage portant sur un sujet d’actualité : sortir des extrêmes. Comment expliquez-vous la montée des extrémismes et de l’intolérance dans le monde ? Notre pays peut-il résister et ouvrir la voie du renouveau ?Mustapha Cherif : La crise mondiale actuelle est celle d’une fin de civilisation. Elle affecte les fondements de l’humanité. Aucune société n’échappe aux extrémismes. Des tendances sectaires, xénophobes et dogmatiques perturbent la cohésion sociale et le vivre-ensemble. Des forces malveillantes divisent pour régner. Expliquer l’extrémisme par la religion est un contre-sens, même si cette dernière, incomprise, peut devenir un frein. La variable culturelle n’est qu’un aspect. La mondialisation est ambivalente et s’impose comme «occidentalisation». Cela suscite des réactions. Dans le monde musulman, deux extrémismes sont visibles, ceux qui imitent un Orient figé et ceux qui singent un Occident arrogant. L’Algérie, terre du juste milieu, est capable de résilience. Sa formation historique est le résultat de mouvements complémentaires. S’y conjuguent l’islamité, l'amazighité, l’arabité, la méditerranéité, l'africanité, la citadinité, la ruralité... La résistance de nos ancêtres et aînés aux invasions, agressions et extrémismes a coûté à notre pays des millions de martyrs, tombés pour l'honneur, la liberté et la culture de la paix.
La nation algérienne progresse chaque fois qu’elle met stratégiquement l’accent sur al wassatiya, la voie du juste milieu, qui est la recherche de la cité juste et de l’excellence, al ihsan.
Dans le monde, la tentation extrémiste relève d'une vision néfaste qu'il faut désavouer. Sortir des extrêmes signifie aussi reconnaître les failles et réfuter le dénigrement de nos valeurs. Les matérialistes permissifs, d’un côté, et les rigoristes politico-religieux, de l’autre, déforment le juste milieu. Ils agissent en termes de fonds de commerce et d’infantilisme. Les uns portent atteinte à la raison et idolâtrent des postures fermées, les autres marginalisent la religion et idolâtrent toutes les formes de transgression, à commencer par les plus vulgaires et provocatrices.
D’où viennent les extrémismes ?L’extrémisme est injustifiable. Cependant, la première cause de ce problème est géopolitique. Des puissances n’utilisent pas seulement leur soldatesque et leurs multinationales, elles fabriquent ou favorisent des sectes, des supplétifs, des ONG, pour s’ingérer, décrédibiliser, détruire toute résistance à l’hégémonie, contrôler les ressources et affaiblir les sociétés musulmanes perçues comme le dernier rempart à l’hégémonie planétaire. La deuxième cause est interne. L’ignorance, l’indigence et les lectures arbitraires de la religion ou de la modernité ont produit des courants simplistes, mortifères et polémistes. La troisième cause est économique et sociale. Les injustices secrètent du désespoir et du repli suicidaires.
Quels sont les extrémismes ?Deux extrêmes, deux contre-sens, deux nihilismes, s’alimentent. Les intégristes pseudo-religieux et les intégristes pseudos-modernes libertaires. Les premiers, réactionnaires, tentent de nous isoler par rapport à la marche du monde et à l’universel. La religion est parfois utilisée comme un masque, pour parvenir à des buts politiciens, mercantiles, voire criminels. L’Émir Abdelkader disait : «Le musulman est parfois une manifestation contre sa religion.» Les autres, aveuglés par leur ego, aliénés par l’esprit antireligieux, scientistes et simplistes, en mal de notoriété, cherchent à se faire valoir, et à nous couper de la question des finalités et des valeurs éthiques. Les droits de l’Homme sont utilisés parfois comme un masque, pour affaiblir le droit des peuples. La voie juste est celle qui réfute les deux extrêmes et articule l’ancien et le nouveau, l’unité et la pluralité, la foi et la raison. Aucune modernité ne peut se construire contre la Tradition, encore moins en l’absence de savoirs complémentaires. La démocratisation, la sécularisation, l’économie de marché et la techno-science, valeurs universelles, peuvent être façonnées selon nos propres contextes et fins. Il est temps de multiplier les réflexions et les actions constructives, afin de réinventer la ligne médiane. Voie attaquée par les extrêmes. La pensée politique s‘est appauvrie. Une partie des élites modernistes a contribué à l’essor des rigoristes. Par leur rationalisme étroit, leur mépris de la religion et le suivisme du modèle matérialiste néolibéral, ils ont créé un vide. Portés par les pulsions de l’exhibitionnisme et de la jouissance à tout prix, ils ont des difficultés à faire leur autocritique et à s’arracher aux pesanteurs de l’idéologie marchande et historiciste, considérée comme la seule voie pour accéder à la modernité, alors qu’il faut discerner entre les échecs et les réussites du monde dominant et cerner les lignes de fractures Nord-Sud.
Les extrémistes sont-ils dominants ?Les extrêmes occupent les espaces médiatiques, mais ils ne sont pas dominants. Imiter un Orient sclérosé ou un Occident aliénant est voué à l’échec. Les discours qui dénigrent la spiritualité mohammadienne, la voie du juste milieu, sombrent dans la dépersonnalisation et la haine de soi. Ils doivent être réfutés par le débat d’idées. Tout en discernant entre ceux qui, de bonne intention, cherchent à rénover la pratique des musulmans et ceux qui versent dans le dénigrement.
Des apprentis sorciers appellent à imiter aveuglément le monde dominant néolibéral, qui oppose les dimensions essentielles de l’existence et bascule dans l’athéisme dogmatique et l’économisme. Ils sombrent dans l’islamophobie et les violences verbales indignes. De manière paranoïaque et alarmiste, ils mettent l’accent sur «l’islamisation» de la société et appellent à rendre caducs des textes fondateurs, à réduire l’islam, au lieu d’éduquer le musulman. Ils vident de son sens la spiritualité pour la troquer contre le libéralisme sauvage. Dans Peau noire, masques blancs, Frantz Fanon décrivait déjà les formes de l’aliénation, du complexe d’infériorité et de la haine de soi. Sous prétexte de sortir de l’intégrisme, ce courant appelle insidieusement à sortir du religieux. Avec condescendance est pratiqué l’amalgame. Ce que des penseurs, comme Edward Saïd, Jacques Derrida et Jacques Berque, pourtant tous non musulmans, dénoncent à juste titre.
Que faire pour faire reculer les extrêmes ?Il faut discerner, éduquer et informer. Nous devons rompre avec les cadres de l’intellectuel excessif, formaté, qui vocifère, s’agite au sein de clôtures vouées à l’échec. Articuler le spécifique et l’universel est une tâche de toujours. Travail qui doit débuter par la déconstruction des extrêmes qui polluent le monde des idées. Nous avons besoin d’une nouvelle «Maison de la sagesse», de la médianité, pour échanger, sans brouillage polémiste, ni concession gratuite, où chacun, avec probité, présente ses arguments et prend en compte ceux des autres.
Se tenir à distance des extrêmes et s’inscrire dans le contemporain fidèle à des racines est le début de la voie salutaire. Sous prétexte de combattre le fanatisme, des modernistes mettent l’accent sur les normes issues des seules lumières européennes, qui ont produit du progrès, mais aussi mené dans certains cas à la déshumanisation et à la prédation.
Ces pamphlétaires prétendent que les musulmans n’ont d’autre solution que de suivre ce modèle. Pendant que les politico-religieux prétendent ne rien apprendre de la modernité européenne et que le retour du passé serait la solution pour régler les problèmes. Tous pensent que la civilisation musulmane est à part, incompatible avec la modernité. Pourtant, sans l’islam, il n’y aurait pas eu, dès le XVIIe siècle, de sciences et de philosophies modernes. Nul n’a le monopole de la rationalité. Méthode qui a été généralisée en Occident pour maîtriser le monde. Mais cela n’est pas suffisant ; l’instrumentalisation de la raison couplée au culte du veau d’or et à l’exclusion de l’éthique conduit à des impasses.
D’où vient le retard actuel du monde musulman ?Le monde musulman n’est pas uniforme. Il y a des orients et des occidents. Les problèmes sont multiples et avant tout politiques, sociaux et économiques. Dans les sociétés musulmanes actuelles, la faiblesse réside surtout dans le politique et la rupture entre raison et foi. Depuis la destruction de Baghdad par les Mongols en 1258, puis la sortie de l’Andalousie en 1492 et plus encore depuis la révolution industrielle, la civilisation musulmane a décliné. Faute de priorité donnée à la science et à la juste répartition des richesses, la décadence économique et politique s’est installée.
Les tentatives volontaristes et autoritaires de modernisation n’ont pas changé la situation. Malgré des avancées, le juste milieu et le développement durable, sauf exceptions, n’ont pas été atteints. Les espaces de socialisation qui forgent des citoyens aptes au vivre ensemble, la famille, la religion, l’école, l’entreprise et l’Etat sont en crise. La responsabilité est d’abord interne. Alors que l’islam n’est ni théocratique, ni totalitaire, et se veut paix, le radicalisme est devenu visible suite à plusieurs phénomènes : l’instrumentalisation de la religion par des régimes archaïques ; les intrigues et les manipulations de puissances qui divisent pour régner ; et les échecs des nationalismes autoritaires. L’idéologie obscurantiste a une histoire. Avec la duplicité de puissances occidentales et les pétrodollars, ce courant se répand, sous des prétextes comme la restauration de la stricte tradition. Les sociétés musulmanes sont fragilisées, soumises aux manipulations.
Plus de 90% des victimes du terrorisme dans le monde sont des musulmans, un tiers des pays d’islam sont déstabilisés et la plupart apparaissent comme les derniers sous-développés politiques de la planète. Au vu du déclin politique et scientifique et de la profusion de sectes, des établissements de renom comme Al Azhar et des intellectuels de la tradition, ont des difficultés à freiner le dévoiement, résultat de la conjonction funeste de l’idéologie rigoriste et de la politique impériale de division et de domination de puissances. Faute de pouvoir agir du dehors sur l’islam, la stratégie des chevaux de Troie, par la création des extrêmes, de faux islams et des courants anti-islam, prévaut. C’est voué à l’échec, car l’immense majorité des musulmans, par bon sens, reste attachée à l’islam de toujours et est assoiffée de justice. Mais des dégâts sont causés.
Quelles sont les solutions possibles pour sortir des extrêmes et de la dépendance ?Il y a lieu de mettre l’accent sur trois volets. Le premier, celui de la réforme politique, afin de traduire la volonté populaire, selon des règles conformes aux contextes historiques. Le deuxième est le volet éducatif, fondé sur la qualité, la cohérence des savoirs et la formation ouverte.
Le troisième volet est l’économique, afin d’allier productivité et justice sociale, culture du mérite et éthique. C’est possible. Du dialogue et de la coopération entre le monde occidental et le monde musulman imbriqués et liés dépend en partie l’avenir de l’humanité.
Les problèmes sont globaux, la solution ne peut être que mondiale. Par le passé, la civilisation commune était judéo-islamo-chrétienne. La diabolisation, l’invention de boucs émissaires et le choc des ignorances mènent à l’abîme. Nulle force au monde ne peut réduire au silence un habitant sur quatre de notre planète que sont les musulmans, de toutes nationalités, races et cultures. Les musulmans sont près de deux milliards, présents partout et pour toujours. L’immense majorité aspire à vivre en paix et en bonne intelligence. Tous les hommes et femmes de bonne volonté, de toutes cultures, philosophies et religions, ont pour devoir de travailler ensemble afin que les extrémismes ne perturbent pas la cohésion. Préconisé par la tradition prophétique, il est possible de reconstruire, par le tajdid et l’ijtihad, un corpus basé sur les valeurs fondamentales, en prenant en compte la modernité et les aspirations des peuples. Cela passe par l’alliance des institutions et des penseurs et l’alliance des civilisations. Il s’agit de corriger les dérives par le dialogue, la démocratisation et l’éducation, comprendre que la culture de l’islam est celle du juste milieu, du vivre ensemble, de la liberté réfléchie, de la reconnaissance du pluralisme. Elle n’exclut personne et responsabilise l’humain. La liberté de conscience est garantie : «nulle contrainte en religion» (2- 256).
La dimension d’universalité, de fraternité, de respect de la dignité humaine, que le Prophète symbolise n’est comprise ni par les modernistes ni par les politico-religieux. La Tradition déformée et la contre-tradition représentent une diversion. Durant plus de mille ans, la forme d'existence de l’islam n’était pas l’extrémisme, mais la civilisation lucide, du juste milieu, du bel-agir et du savoir. -
LE SAVIEZ-VOUS ? (04)
- Par algermiliana
- Le 21/06/2017
- Dans Le coin de BENABDELLAH Mohammed
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01/ -la nourriture met 07 secondes pour aller de la bouche à l'estomac.
02/ -notre peau pèse deux fois plus que notre cerveau.
03/ -la longueur totale de tous les vaisseaux sanguins du corps humain est de 160.000 kms.
04/ -chaque seconde près de 2000 cellules meurent naturellement dans le corps humain d'un adulte soit 50 à 70 milliards par jour. Chez un enfant de 08 à 14 ans ce sont 30 à 40 milliards.
05/ -1400 neurones par jour sont renouvelés dans l'hippocampe du cerveau humain soit 500.000 nouveaux neurones par an. L'hippocampe est la zone du cerveau qui produit encore les neurones à l’âge adulte.
06/ -le bruit peut tuer. Le niveau sonore excessif tue 137 personnes par jour en Europe soit 50.000 par an. Le bruit est responsable de 1,8% de crises cardiaques en Europe.
07/ -le tabac est l'une des causes les plus importantes de décès dans le monde : 01 mort toutes les 06 secondes soit environ 06 millions par an. Ce sera 10 millions de morts par an en 2020.
08/ -chaque jour 5000 enfants meurent de diarrhée soit plus que le SIDA ou la Malaria. Non seulement elle tue mais handicape la croissance également. Dans le monde 2,6 milliards de personnes n'ont pas un accès direct à un réseau sanitaire et à l'eau.
09/ -environ 66000 transplantations de reins, 21000 transplantations de foie et 6000 transplantations cardiaques sont effectuées annuellement dans le monde. L’Espagne étant championne du monde des dons d’organes.
10/ -83 millions de dons de sang sont collectés dans le monde soit 02 personnes qui font un don chaque seconde.
11/ -le savon est le produit cosmétique le plus utilisé dans le monde. Cela représente une consommation mondiale de 2,5 millions de tonnes de savon annuelles.
12/ -l'aspirine est le médicament dont la production mondiale est la plus importante avec 2540 cachets par seconde. Elle atteint 40.000 tonnes par an soit 80 milliards de comprimés.
13/ -environ 2/3 des piles jetables sont jetées dans les poubelles ou dans la nature avec des conséquences dramatiques à long terme pour l'environnement et donc pour la santé.
14/ -le tourisme médical a rapporté 01 milliard d'euros en Asie en 2007.Ce type de soins a atteint 03 milliards d'euro en 2012 et la tendance est à la hausse.
15/ -10.000 transplantations illicites d'organes humains sont effectuées chaque année dans le monde. Le commerce de trafic d'organes humains génère, selon l'OMS, plus de 01 milliard d'euros de profit par an.
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Saha f'tourkoum
- Par algermiliana
- Le 20/06/2017
- Dans Le coin de Med BRADAI
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G.M ! G.M ! Demain, le calendrier des retraites dit que nous serons le 20 du mois et ainsi tu vas te voir riche … bien trop riche comme tu me l’as dit, et tu pourras m’acheter comme tous les enfants de mon âge tout ce que je désire comme jouet le jour de l’Aïd. Mais G.M était bien trop absorbée pour me répondre. Elle était bien occupée comme à ce temps de se mettre à préparer sa superbe et délicieuse Chorba même sans viande des oies.
Allongée sur son lit non pas qu’elle a eu mal au ventre ou à cause du Ramadhan mais à cause du budget qui vient de s’épuiser avant terme et à10 jours à l’AID.
G.M m’avait bien entendu je la voyais Avec sa tablette qu’elle ne cessait de tripoter entre ses mains ;En me voyant tout près d’elle ,elle a tout simplement trop ri tout en regardant encore et toujours sa tablette.
Bien des fois, je la trouvais étendue sur son lit, et là pour moi ce serait à mourir de rire de vous dire qu’il lui arrive des fois qu’elle suit l’épisode de cette série de « ACHOUR EL ACHER » qu’elle n’a pas pu suivre la veille tellement qu’elle s’endort facilement après le Ftor juste le temps de récupérer ce peu de force pour être en bonne forme aux TARAWIHS.Mais ce jour Triste était son visage, G.M était là avec sa tablette à faire des comptes et à penser à ces dépenses du Ramadhan, où notre consommation du mois est devenue paradoxalement plus élevée que pendant les autres périodes du mois, elle qui s’attendait qu’elle va s’acheter enfin un nouveau foulard et une belle robe en plus du jouet de l‘Aïd pour moi.
Bien beau pour elle comme pour les retraités en apprenant qu’on a pensé encore qu’on va leur faire don d’une richesse inestimable, mais bien triste fut elle et ces retraités cette richesse qui ne représente que 2,5% de leur rente. Une richesse qui en dit pour ceux qui ont donnés plus ce qu’elle n’en faut de leur vie de jeunesse pour des jours meilleurs à leur vieillesse, une richesse qui n’en sera pour eux et pour elle et à tous les pauvres oubliés de la vie active même pas l’équivalente pour un sachet de lait subventionné.
Pour moi je me voyais alors sans aucun jouet de l’Aïd mais j’avais en moi cette gaité et la joie de G.M de vivre avec elle les meilleurs moments de la vie avec ces dons de richesse qui sont bien du Ciel et non pas de l’être.
J’ai cru bon de me taire devant elle mais à vous de bien vous dire même si vous pensez comme moi.Saha f'tourkoum