Articles de algermiliana
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Sid Fredj, un lieu, une histoire ou un mythe !
- Par algermiliana
- Le 19/10/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Le fabuleux Sidi Fredj (transformé par les Français en Sidi Ferruch), fut ce lieu féérique, ou tout simplement un personnage théologien avec une histoire et un passé troublant.
Sidi Fredj, petit village à environ 30 km de la côte ouest d’Alger, avec ses hôtels, palaces et ses endroits touristiques, également, son port de pêches et bateaux de plaisanciers qui fait rêver plus d’un, une coquette petite cité métropolitaine sans oublier sa célèbre et surprenante histoire !
Ceux qui s'interrogent sur le nom de ce joli endroit, comprennent tout de suite que le nom qu'il porte, Sidi Fredj (ou bien Sayed El Faradj). Et, est certainement celui d'un homme saint, ce qui a d’ailleurs renforcé encore notre idée c’est ce « Sidi » apposé aux grands hommes et particulièrement aux religieux et aux saints. Personne ou bien seulement peu de gens connaissent parfaitement et réellement la vraie histoire et ou la véritable signification, Ces saints voire ces Sidi, en général, sont connus, à travers les âges avec l’apparition de certaines empreintes matérialisées telles que, par exemple, de par leurs mausolées ou du moins de par leurs tombes.
A cette époque, il en existait déjà au moins trois ou quatre « maquams » qui furent les Sidi Abderrahmane (Alger), Sidi M’hamed Boukabrine ainsi que Sidi Helal baptisé Boumazabra, et encore Sidi Zouaoui dont le mausolée fut rasé. Il se trouvait au niveau de la rue Ben M’hidi Lors de l’incursion de la rue d’Isly. La « koubaa » de Sidi Fredj avait subi le même sort que celle de Sidi Zouaoui. Les envahisseurs français l'ont détruit. Les visites, qui avaient lieu autrefois au mausolée et qui revêtaient une grande solennité, ont été, de ce fait, interdites. Jusqu'au nom du saint homme qui a été déformé en Sidi Ferruch. L’authentique nom ne sera restitué qu'à partir l'indépendance.
Le temps est venu aussi de faire connaître cet homme qui était l'un des saints les plus connus de la côte ouest d'Alger. Ce célèbre théologien venu des côtes d’Espagne, natif de Grenade et qui faisait partie d’un groupe d’exilés andalous expulsés d’Espagne, Ils arrivèrent à Alger au début du XVle siècle. Sidi Fredj (sayed El Faradj s’est établi sur la région langeant la côte ouest d’Alger, pour y vivre dans la prière, l’isolement et la pauvreté, il se nourrissait de choses très simples et menait une vie très sobre.
Son adoration et sa dévotion pour Dieu ne tardèrent pas à attirer l’attention des habitants d’Alger et de ses environs qui venaient fréquemment lui demander bénédiction et conseils.
Un soir, alors qu’il faisait très chaud, Sidi Fredj, dormait en dehors de sa chaumière. Un pirate espagnol, le capitaine Rock, venu perpétrer quelques chapardages sur la côte Algéroise. Apercevant Sidi Fredj. Il l’enleva pour le vendre comme esclave, il l’embarqua sur son navire, hissa les voiles et mit le cap sur l’Espagne. Après une nuit entière de navigation. Le pirate fut stupéfait de constater que son navire se trouvait toujours en vue de l’île. « Dépose moi sur la plage, lui dit avec calme Sidi Fredj, et tu pourras repartir tranquillement ». Le pirate et son équipage, troublés par ce qu’ils venaient de vivre, débarquèrent le saint personnage.
Cependant, après une nuit de navigation, le navire n’avança point, la raison est que Sidi Fredj avait laissé ses sandales sur le pont. Frappé par le pouvoir du saint homme, le capitaine Rock demanda à Sidi Fredj de lui pardonner et de le garder auprès de lui, et sans tarder, il prononça la chahada : « Je témoigne qu’il n’ya de divinité qu’allah et que Mohamed en est Son envoyé ».
Cette histoire qui parle de piraterie et de pillage semble rappeler des faits des « milles et une nuit » pourtant c’est l’histoire véridique de Sayed El Faradj.
Pendant plusieurs années, les deux hommes vécurent ensemble, consacrant la majeure partie de leur temps à la prière et à l’adoration de Dieu, ils se nourrissaient de poissons et de coquillages. Ils vécurent longtemps, la population les respectait, elle recevait en contre partie conseils, orientations et recommandations. Ils étaient aimés et adorés par ces gens simples et audacieux. Le pirate Rock grâce à Sayed el Faradj, il fut converti à l’islam. Il a vécu le restant de sa vie auprès de Sayed El Faradj.
Les deux saints moururent le même jour, à la même heure, la population d’Alger les enterra et leur bâtit une magnifique « koubaa ».
Sidi Fredj et bien d’autres récits font partie de l’histoire de l’Algérie, le passé est notre fierté et également notre devenir. Et il ne doit en aucun disparaître ou être ignoré sinon notre avenir en subira les conséquences et il en pâtira.
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Vidéo trop belle !
- Par algermiliana
- Le 14/10/2016
- Dans Le coin de Sadek BRAHIM-DJELLOUL
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Bonsoir chers amis,
Chez les animaux on trouve des particularités dans leur nature,la preuve ! Si les hommes pouvaient en faire autant en oubliant de temps à autre leur égoïsme démesuré, on pourrait espérer un changement dans la situation que vit notre monde.
Je vous souhaite à chacune et à chacun une bonne matinée.
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Les malades mentaux…et les braves guerriers
- Par algermiliana
- Le 12/10/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La ville d’Ain-Defla et ses environs ont vécu une période exaltante avec des malades aliénés. Cependant un facteur en l’occurrence M. Belgacem Lamamri et ses soldats étaient bien là !
Les malades mentaux…et les braves guerriers.
Tout le monde peut basculer un jour pardessus la barrière
Mais aurions-nous vraiment la chance et la possibilité
De rencontrer ces fameux braves guerriers ?
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La lettre qui a failli m‘emprisonner
- Par algermiliana
- Le 01/10/2016
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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La lettre qui a failli m‘emprisonner (Histoire insolite relatant des faits réels)
Tout le monde sait à quel rythme et à quelle intensité se déroulent les campagnes électorales, véritable branle bas ne sachant où se donner de la tête ; tous les antagonistes déploient toutes voiles dehors là où il est permis de croire à un vent en poupe et au sacre.
Quant-à moi (calligraphe ), en de telles occasions, il m’est très difficile de définir un programme de travail pouvant satisfaire tout le monde et je suis toujours chamboulé par des commandes inopinées venant perturber mon rythme de travail…éreintant en ces moments .
Un soir, aux environs de 22 heures, le Maire me téléphone pour me demander, dans l’extrême urgence, deux banderoles de soutien au Président sortant (Bouteflika) et candidat aux prochaines élections présidentielles (2004, je crois) ; je prends note en ces moments de fatigue morale où presque toutes les lettres de l’alphabet me paraissent comme des fourmis l’une à coté de l’autre et je me mets au travail.
Je devais écrire « Votez pour l’homme de la concorde Nationale », en langue Arabe. Ici commence l’histoire insolite, rare en son genre, ressemblant à celle où on rapporte qu’une virgule, mal placée, a tué un soldat Allemand.
La transcription du verbe " votez " change complètement de sens en l’écrivant avec la lettre « ط » au lieu de « ت, «Malencontreusement, je l’ai écrite avec la lettre « ط » au sens de fouetter le Président plutôt que de voter pour lui.
Le lendemain matin, ces banderoles mesurant 6 mètres de long chacune, écrites en grand caractère, accrochées aux artères de la ville ont forcément inversé le message, faisant le malheur du parti du Président et le bonheur des partis opposants.Le Maire me retéléphone pour me signifier que je venais de commettre une colossale erreur ayant provoqué un déluge, j’ai répondu en ponctuant que je ne suis qu’un humain assujetti à tout moment à l’erreur et il n’y a pas lieu de dramatiser sachant que des tirages entiers de livres du Saint Coran et d’illustres écrivains ont connu dans leur contenu des erreurs ; qui signifient que nous appartenons au rang de l’humain.
Bien sûr, la nouvelle s’est vite propagée à travers la ville et les autorités se voyaient dans une situation ambiguë, sans précédent, où la question : que faut-il faire ?, s’imposait. Certains me voyaient comme le déclencheur d’un séisme, voulant hâtivement me mettre au banc des accusés dans cette histoire où la montagne a accouché d’une souris, les autres me connaissant bien ont pris ma défense avec des témoignages favorables, me disculpant pour mon dévouement à mes longues années de travail fait avec assiduité et application; imputant donc cette maladroite transcription à l’inattention au lieu de me voir jugé pour un procès d’intention…Merci messieurs, je vous exprime ma profonde gratitude pour ces témoignages élogieux et vous promets de ne jamais fouetter quiconque à l’avenir.
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Les hommes de la plaine du Chéliff
- Par algermiliana
- Le 01/10/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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HADJ M’HAMED HADJ-SADOK, L‘HOMME, PEDAGOGUE, ORGANISATEUR ET GESTIONNAIRE TANT ATTENDU
Devenu inspecteur d’arabe en 1932, il enseigna à Sétif, il a connu Ferhat Abbès et Cheikh Bachir El Ibrahim comme amis et Mostefai Shawqi comme élève. A Blida, il avait également comme disciples : Ali Boumendjel, Albane Ramdane, M’Hamed Yazid, Saad Dahleb et benyoucef Benkhada, célèbres dirigeants de la révolution algérienne. Sans oublier la moudjahida Annie Steiner (née Fiorio) qui est devenue excellente en langue arabe et cela grâce à notre grand et illustre pédagogue.
Pendant son jeune âge, il avait eu le privilège de connaitre et de discuter avec le fils de l’Emir Abdelkader, en l’occurrence, le capitaine Khaled…
De 1929 à 1932. Hadj M’hamed Hadj-Sadok se trouve à Paris pour y poursuivre ses études supérieures, notamment à l’école des langues orientales où il a eu les grands arabisants Wiliam Marçais et Louis Massignon comme maitres. En 1932, il est professeur d’arabe au collègue de Sétif où il a rencontré le cheikh Bachir El Ibrahim et Ferhat Abbès, deux chefs de file du nationalisme réformiste.
Profil
Deux ans plus tard, il est parti enseigner au lycée Duveyrier de Blida à des élèves comme Abbane Ramdne, le futur chef du CCE (Comité Central Exécutif) du FLN et Benyoucef Benkhedda, qui présidera le GPRA (Gouvernement provisoir de la République Algérienne) ainsi que Ali Boumendjel, M’Hamed Yazid et Saad Dahleb, importants responsables de la révolution algérienne. Et sans oublier la moudjahida Annie Steiner (née Fiorio) qui est devenue excellente en langue arabe et cela grâce à notre grand et illustre pédagogue.
Reçu à l’agrégation d’arabe en 1947, il est signalé dans un rapport élogieux par Louis Massignon au ministre de l’éducation du gouvernement Ramadier. Marcel Naelgelen, celui-ci est nommé gouverneur général à Alger l’année suivante, il fait entrer M’hamed Hadj Sadok dans un cabinet pour y suivre les dossiers de l’éducation. Soutenu par des réformateurs coloniaux comme l’arabisant Lucien Paye. M’Hamed Hadj Sadokl engage en faveur de la promotion des musulmans par l’école. On lui doit particulièrement la fusion des classes A et B qui s’éparaient les élèves « indigènes » de leurs camarade européesn à l’école primaire.
La réforme de M’hamed Hadj Sadok a ouvert ces établissements aux jeunes filles musulmanes dont l’éducation étaut jusque-là au nom d’un conservatisme colonial qui avait comme allié les courants traditionalistes musulmans. Après ces réformes, M’hamed Hadj-Sadok intègre l’université d’Alger où il enseigne la littérature arabe à la faculté des lettres et à l’institut supérieur des études islamiques. Il publie des ouvrages d’érudition sur le géographe Idrissi et le voyageur Ouarthilani et consacre un livre à l’histoire de la ville de Miliana.
Ce livre parlait justement de Zougala, de ses pans, de ses gradins de culture, conçus par Sidi Ahmed Benyoucef et réalisés par les fidèles du saint. Il faisait l’éloge des vestiges de la région.
Il discutait également du Rakb qui commençait par Oued B’DA. De la ville de Miliana. De la ville d’El Khadra (Ain-Defla) de ses verdoyants arbres qui agrémentaient cette forêt d’un vert éméraude et à perte de vue. De son oued le Chéliff qui serpentait Ain-Defla dans le sens Est Ouest. D’Oppidum Novum qui faisait émerger les vestiges romains. Le Dr Schow l’avait fait avant lui lorsqu’il acccompagnait les troupes militaires lors de leurs fameuses et incessantes incursions vers l’intérieur du pays. Mais ce n’état pas assez approfondi.Juste quelques notes de rappel. Le docteur Schow, pendant ses moments perdus, détenait, en plus, le rôle de journaliste, il écrivait tout ce qu’il voyait et entendait. Il avait lui aussi écrit le voyage effectuaient par les fêtards de Oued B’da jusqu’à la ville de Miliana.
En 1956, il est nommé proviseur du lycée franco musulman de Ben Aknoun. Le général de Gaule sollicite son avis en 1959 avant d’introduire l’école primaire algérienne pour la première fois, l’enseignement de l’arabe qui était une « langue étrangère » selon un avis du conseil d’état remontant à 1933. Nommmé inspecteur génbéral en France en 1961, ce connaisseur des questions de l’éducation devient vic-président du jury de l’agrégation arabe. Avec Henri Laoust, il fait augmenter le nombre de reçus de ce concours qui passera de deux à trente, avant de baisser considérablement dans les années 70.
Hadj M’hamed Hadj Sadok…ses idées voire ses visions…
M’Hamed Hadj-Sadok, (1907-2000) est mort le 23 juillet 2000 à Paris où il était installé depuis 1961.Il a été enterré dans son village natal à Ain- Defla. A 6 ou bien 7 ans, comme tous les enfants de son quartier. Il gardait les moutons. Néanmoins le hasard et le destin ont mis sur sa route un instituteur au nom d’Edmond Sindely, qui de temps à autres, avait l’habitude de faire des randonnées à cheval aux abords du district des Hadj Sadok.
En 1914, un matin, il voit dans un champ un petit berger qui gardait un troupeau de mouton. Il s’arrête et lui demande son nom et pourquoi il n’était pas à l’école. Le garçon lui dit qu’il s’appelle M’hamed Hadj Sadok et lui raconte que son père voulait qu’il garde les moutons. Le lendemain, l’instituteur va voir son père et obtient que Mohamed aille à l’école. Edmond Sidely. Au bout de quelques jours seulement il se rend compte que ce petit berger était supérieurement intelligent. Plus tard, Il est devenu Inspecteur dans l’Education Nationale.
En 1950, M’Hamed Hadj-Sadok est allé rendre visite à son instituteur, il était venu au chevet d’Edmont Sideley alors que celui-ci était sur le point de décéder. Il était accompagné de sa femme qui portait un haik en soie blanche et des escapins à talon haut, la reconnaissance du disciple envers son maître.
Hadj M’hamed Hadj-Sadok avait vécu presque toute sa vie active en France. En tant que véritable éminent spécialiste en arabe et français, il voulait tant aider son pays dans la gestion de l’organisation. Il avait occupé entre temps des postes clés dans l’organisation et la gestion et-cela sans avoir jamais présenté de demande de travail. Il était tout le temps sollicité.
Depuis fort longtemps, on ne cessait de se poser des questions sur l’histoire, l’itinéraire et surtout le parcours de cette grande personnalité. Issue de la région d’Ain-Defla et plus précisément au niveau de la fraction du quartier Hadj-Sadok sur le versant du mont Doui. Il était resté attaché à un pays où il ne pouvait apporter et donner que très peu. C’était son histoire et peut être sa destinée. Nous avons voulu justement faire une approche afin d’informer notre lecteur ; une espèce de rétrospective. Afin, non seulement de faire connaitre ce grand homme mais aussi de lister ses grandes qualités dans les domaines les plus variés et les plus complexes.
Afin d’avoir ce petit chemin d’accès voire cette petite ébauche oh combien significative sur la vie de Si Hadj M’Hamed Hadj-Sadok. Afin, non seulement d’éclairer l’opinion publique sur l’existence et le parcours élogieux du grand homme, mais aussi sur l’éminent pédagogue, de cette figure symbolique et intellectuelle du siècle dernier.
Né en 1907 dans une famille composée de trois (3) frères dont une (01) sœur (Hadj Ali,directeur de la sureté d’Alger puis consul d’Alger à Rabat), le second frère était porté aussi sur l’enseignement et vivait à Boufarik, cette famille était egalement constituée de remarquables notables religieux. Hadj M’hamed Hadj Sadok était très jeune, sa jeunesse fut aussi agitée par des récits de combat de son arrière grand père dans l’armée de l’émir Abdelkader.
Ce que l’on peut retenir vraisemblablement après la disparition de Si Hadj M’hamed Hadj-Sadok lorsqu’il avait atteint ses quatre vingt treize ans en l’an 2000 ; Ce sont ces événements qui ont bouleversé non seulement sa vie mais également celle de son parcours et de son itinéraire.
- Primo, C’était la lumière de son œuvre pédagogique qui aborde des débats avec des discussions houleuses occasionnées une fois de plus sur le sujet de l’arabisation à l’occasion des travaux de la commission nationale chargée de proposer des réformes du système d’enseignement.
- Secondo, la pertinence à vouloir mettre en cause et de façon appropriée la création fataliste. Selon laquelle l’échec d’un système scolaire serait nécessairement et exclusivement assignable aux gravités traditionalistes de l’œuvre dans la société.
- Retio : son amour pour aider son pays dans la voie de l’organisation et la gestion.
On pourrait alors apposer à un peuple, en matière d’éducation et de création culturelle, le tableau de celui qui décède de soif tout en étant à coté et très près d’un ruisseau qui déborde d’eau et qui de surcroit coule à flot.
Ce témoignage était rédigé depuis quelques années, comme l’un des éléments d’une publication à venir. Il aborde, entre autres, l’absurde et stérile “guerre des langues”, en laquelle s’épuisent tant d’énergies algériennes. Des énergies qui, au lieu de s’épanouir en se construisant ensemble, préfèrent se neutraliser, chacune s’acharnant à discréditer et détruire l’autre. Dans notre Algérie indépendante, ses qualités l’ont désigné, non pas à être “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut”, selon une formule devenue dérisoire à force de pratiques systématiquement contraires, mais à être écarté des tâches nationales auxquelles il aurait pu apporter une contribution de premier plan.
M’HAMED HADJ-SADOK, PEDAGOGUE ET ORGANISATEUR
Peut-être, à l’indépendance, les compétences de Si Hadj M’hammed Hadj-Sadok en matière de pédagogie, d’organisation et de gestion, ainsi que son intégrité morale, étaient-elles passées inaperçues de ceux qui avaient la charge de les rassembler d’urgence à l’indépendance ? C’est bien parce qu’elles étaient connues qu’elles ont porté ombrage et ont été perçu comme dérangeantes.
Un ancien camarade du pédagogue aurait souligné qu’il anticipait ce qui s’était passé et qu’il avait mieux compris le désastre. Beaucoup d’éminents arabisants de valeur et bilingues dont notre peuple aurait eu tellement besoin. Comme les Mostefa Lacheraf, Abdallah Mazouni et tant d’autres. Leurs qualités auraient été un atout majeur pour une arabisation réussie. Elles les ont désignés au contraire à l’élimination ou à des conditions qui les ont contraints à abandonner ou à quitter leur propre pays.
Au bout du compte, l’amour de la langue, de la culture arabe qui l’habitait et dont il tirait énergie et compétence, Hadj M’hamed Hadj-Sadok a su le faire partager à l’ensemble de ses élèves et de son entourage.
UNE REALISATION EXEMPLAIRE
Plus tard, en prolongement de sa contribution au maintien des trois medersas d’enseignement franco-arabe menacées de disparition, puis à la création de l’Institut des études islamiques près l’Université d’Alger, ouvert aux promotions d’élèves issus des trois medersas départementales officielles, M’Hamed Hadj-Sadok réalisera au cours de la guerre de libération une œuvre pédagogique d’une grande portée nationale. Nous avons appris la création du "lycée d‘enseignement franco-musulman"de Ben-Aknoun, qui deviendra à l’indépendance le lycée Amara Rachid. Mais c’est seulement trente ans plus tard, que nous avons appris également de Hadj-Sadok directement, dans quelles conditions il avait poursuivi ce qu’il considérait sa mission fondamentale : former des générations d’Algériens forts de leur personnalité culturelle et mieux préparés aux combats du monde moderne.
Dans le même esprit, il faut noter que les efforts de M’Hamed Hadj-Sadok ont abouti également à l’ouverture du lycée de jeunes filles de Kouba fonctionnant sur le même type et jouissant du même prestige mérité. Il prendra après l’indépendance le nom de Hassiba Benbouali.Les exigences du proviseur envers l’enseignement dispensé, l’attention permanente qu’il portait aux conditions de vie matérielles et morales de ses lycéens, trouvèrent largement à s’employer.
A la suite, sa formation en arabe lui permettra, dans le cadre de recherches du CNRS en France, d’aller directement aux sources pour étudier dans leur langue originelle les travaux des mathématiciens arabes des siècles andalous.Trente ans plus tard, au début des années 90, cet ancien lycéen de Ben-Aknoun, Ahmed Djebbar, sera durant une brève période ministre de l’Education nationale, sans que le contexte politique lui permette, comme cela est arrivé aussi à Mostefa Lacheraf dans les années 70, de surmonter les pesanteurs d’un système foncièrement incapable de dénouer et dépasser la contradiction “tradition-modernité”.
On peut d’ailleurs se poser la question : les choses auraient-elles suivi un autre cours si le ministre chargé de l’Education dans le premier gouvernement de l’indépendance, avait eu la perspicacité, le courage et l’envergure nécessaires pour choisir les cadres responsables qu’ils fallaient ? L’expérience qu’en fit M’hamed Hadj-Sadok à l’heure où tous les espoirs s’ouvraient à l’Algérie, permet au moins le doute.
LA “ASSABIYA” DES TEMPS MODERNES
A l’indépendance, se trouvant en France de par ses fonctions d’inspecteur général d’arabe, Hadj M’Hamed Hadj-Sadok pouvait s’assurer une confortable fin de carrière. Mais, désireux de continuer l’œuvre si bien entamée et encouragée aussi par des amis du nouvel appareil d’Etat, il fit savoir aux autorités de notre pays qu’il se mettait à la disposition de l’Algérie pour contribuer au redémarrage d’un enseignement désormais national. Le ministre concerné était un de ses anciens élèves de l’Institut des Etudes islamiques. Il était aussi une personnalité dans l’appareil du FLN de la capitale et impliqué dans les luttes d’influence et d’intérêts qui s’y déroulaient entre les clans rivaux. Après sa réponse favorable sur le principe, M’Hamed Hadj-Sadok attend à Alger un rendez-vous, et finit après quelques relances par l’obtenir. Au dernier moment, on lui fait savoir que le ministre, “empêché”, se fera remplacer par un de ses collaborateurs.
M’Hamed Hadj-Sadok n’avait rien à quémander pour lui-même : situation matérielle et reconnaissance de ses mérites lui étaient déjà assurées. Durant sa carrière de quarante trois ans, de 1931 à 1974, il n’a jamais eu à formuler de demande écrite ou verbale, les fonctions qu’il a assumées lui ont été toujours proposées. Cette fois, avec l’immense (et naïf) espoir qui habitait à ce moment les Algériens malgré le spectacle de la crise des chefs à l’été 62, il croyait pouvoir faire quelque chose d’utile dans le pays exsangue.
L’Algérie a ainsi perdu, pour diverses raisons, l’un des hommes qui étaient capables de former en un court laps de temps des dizaines de formateurs nationaux aptes à prendre la relève en bénéficiant de toute l’expérience accumulée dans un domaine complexe. l’Algérie avait sous la main un de ses fils capable, y compris si on faisait un appel massif à des ccopérants, de guider et contrôler leur travail, de les discipliner, de soumettre leur carrière à des obligations de résultats, de les faire progresser eux-mêmes dans leur rapport aux réalités du pays et à la pensée universelle, en un mot d’œuvrer à donner au génie de notre peuple un de ses instruments linguistiques, doué de la vivacité, de l’efficacité, de la créativité qui convenaient.
Les choix pédagogiques décisifs ont été pollués par les appétits habillés de nationalisme.L’Algérie aurait pu continuer à être dans l’enseignement le phare exemplaire qu’elle avait été avec la lutte armée de son peuple pour la libération. Elle aurait pu, comme a su le faire Cuba l’hispanisante, se hisser aux premiers rangs mondiaux des performances scolaires et universitaires.
La démonstration à travers l’exemple du regretté Hadj M’Hamed Hadj-Sadok ne changera rien à ce qui s’est passé. Quant à l’avenir, la connaissance des mécanismes qui ont conduit au gâchis servira-t-elle à renflouer notre système éducatif naufragé ? Ce sera le cas si, d’une part un pouvoir ouvert au droit de regard de la population et d’autre part une société civile émergente, convenablement informée et exerçant sa vigilance citoyenne, sont motivés et mobilisés tous deux dans l’intérêt général, pour converger vers cet objectif.
Sans cela, certains de nos politiciens ou idéologues auront beau persévérer dans leurs “défis” exaltés et bombements de torse nationalistes, ils auront beau prétendre que nous sommes les meilleurs au monde, mais que tous nos malheurs nous viennent de “l’étranger”, rien ne bougera sinon vers le pire. Et d’autres nations sauront tirer profit mieux que nous du potentiel en cadres algérien.
Référence :
- Livre sur Miliana d’antan de M’Hamed Hadj Sadok (1945).
- Sadek Hadjres (Quotidien).
- Pr Nacera Zellal (El Watan).
- Autres hommage sur les quotidiens français.
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Le Saint Sidi Yahia de la ville d'Aïn-Defla
- Par algermiliana
- Le 25/09/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Sidi Yahia, fut, ce sage, ce théologien au pouvoir de guérisons multiples. La sagesse et la clairvoyance du Saint furent les points les plus déterminants et dominants dans sa vie. Personnage érudit avec une histoire très ancienne, bien avant celle des ottomans.
Le saint Sidi Yahia fut cet homme, ce serviteur de Dieu, très sage, pondéré et qui parlait peu, le peu de parole qu’il prononçait était d’une portée très pénétrante, apaisante trouvant même le réconfort ainsi que de la satisfaction aux nombreuses requêtes formulées par la population.
Originaire des hauteurs de Annab, le long du mont Dahra dans la région de Ain-Defla, et, est né aux environs du 14ième ou 15ième siècle, fils de Abdeslam b/ Abdallah, b/ Moussa, b/ Ahmed, b/ Abdeslam b/ Mechiche b/ Abi bakr, b/ Azouar, b/ Slimane,b/ Aissa, b/ Mohamed, b/ Afia, b/Moussa, b/ Yahia,b/ El-Mahdi, b/ Abdallah, b/ Ibrahim, b/ Mohamed, b/ Ahmed, b/ Ali, b/ Mohamed, b/ Aissa, b/ Djaafer, b/ Omrane, b/ Yahia, b/ Ali, b/ Mohamed, b/ Idriss, b/Abdallah, b/ Hass, b/ Hass Mofna, b/ Hocine, b/ Ali, abd El-Moutaleb et Fatima Zahra (Radhia Aleihoum Adjmaiine). Né d’une mère appelée Chaguia de (Chaguette) au niveau des Ziadirs à quelques encablures à l’Est d’El Amra. Avec ses quatre frères Charef (aîné), Haouam, Bouali et Kaddour, dont le dernier fut partiellement l’opposé de Sidi Yahia. Entre autres, il avait eu deux fils Ahmed et Larbi. Les descendants de Ahmed furent les Nedjar par contre ceux de Larbi furent de nombreuses familles vivant dans la région.
Sidi Yahai était surnommé Bouzekri et El Quastali. Il avait vécu également dans trois endroits différents, au niveau de la Karia Harchaoui, le second endroit était à Bourguel au niveau de l’oued El Khach. Néanmoins, son tombeau se trouve au cimetière à Ain-Defla. Il s’est installé aux alentours de l’actuel cimetière qui d’ailleurs son climat fut très réputé pour sa fraicheur et cela dure jusqu’à nos jours et surtout en été. Sous l’ombre d’un grand arbre, les gens savaient et connaissaient sa place habituelle. Il était souvent en train de méditer. Il se recueillait en véritable penseur pour la croyance envers Dieu. Les gens venaient le voir souvent, pour avoir des conseils. Ils lui ramenaient du pain et de la nourriture, dès fois ils restèrent en sa compagnie. Et, cela durant des heures, pour faire la prière et ou pour écouter l’interprétation et la signification profonde des sourates.
En véritable théologien et homme de culte, il enseignait le coran, il était très écouté et très respecté. Il possédait aussi cette réputation de régler les différents qui émanaient entre les deux tribus de sa région à savoir les Béni Farh située sur le flanc Sud de la Dahra et qui s’étalaient du grand Alger jusqu’aux confins de la ville de Tlemcen et les Béni menacer qui vivaient sur le flanc Nord de la Dahra qui se limitaient entre Tipaza et Damous.
Il possédait également cette faculté, ce pouvoir multiple et rapide de guérisseur sur les maladies de la peau. Telles que par exemple l’Eczéma (Sibana) qui d’ailleurs existent de nos jours et beaucoup des gens s’adonnent à cette pratique et guérissent ce type de maladie, le Vitiligo (Brass), la Rate (Taihane) ainsi que le Goitre (Gheda El Dirakia) ou bien (El-Kanta), Certains racontent qu’avec le simple toucher de sa main, Sidi Yahia, pouvait procéder à la guérison des maladies citées ci-dessus. Il allait souvent au niveau de deux endroits qui sont restés de nos jours des lieux de pèlerinage du Cheikh, il s’agit d’un endroit au niveau de la commune de Mékhatria et le second était sur le pied de Doui. D’ailleurs, il partait souvent dans ces deux endroits pour non seulement ramener les plantes médicinales qui lui étaient nécessaires pour guérir les malades mais aussi de jauger la population.
Il est mort vers la fin du 14ième ou bien 15ième siècle au niveau de l’arbre où il était presque tout le temps en train de méditer, il fut enterré à cet endroit et actuellement existe sa Koubba au milieu du cimetière de la ville d’Ain-Defla. Parmi ses meilleurs fidèles serviteurs, on notera la famille Hadj Ahmed. Souvent, les visiteurs, généralement nombreux, viennent avec leur malade le lundi soir pour passer la nuit.
Afin d’effectuer le sacrifice du poulet et manger du berkoukès (plat traditionnel très prisé par la population), en vue d’une éventuelle guérison de leur malade, mardi matin c’est le souk tout autour de la koubba et où chacun achetait des souvenirs du lieu de Sidi Yahia, ce rituel et ces visites existent encore de nos jours. Les anciennes tombes, ornées avec du grillage forgé, qui se trouvent en face de la Koubba appartiennent à des hautes personnalités de l’époque (juges), qui sont Mahmoudi Saddek et Mahmoudi Maamar. Généralement les juges des temps passés sont mutés d’offices et sont enterrés là où ils décèdent.
En 1936 ou 1938, au vu de la dégradation des lieux de la koubba de Sidi Yahia, les habitants de la ville se sont plaints au niveau de la municipalité d’Ain-Defla ex : Duperré pour apporter la réfection nécessaire à la tombe du Saint et sa périphérie, La municipalité avait donné son accord pour refaire correctement le site en question. Durant les années 80, d’autres réfections plus importantes furent aussi entamées et suivies.
La reconstitution de l’histoire de notre Saint Sidi Yahia fut très difficile et encore énigmatique au vu d’un passé très éloigné 14ième ou 15ième siècle, Néanmoins, nous sommes parvenus quand même à déterminer sa biographie du peu que l’on pouvait, et, ce après plusieurs recherches et recoupements. Et, cela, n’est déjà qu’une amorce voire une tentative intellectuelle pour l’histoire de notre part et celle de tous ceux qui ont contribué et participé, envers ce grand monument qui a fait partie de notre patrimoine et celui de notre histoire.
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Portrait of Messaouda
- Par algermiliana
- Le 22/09/2016
- Dans Arts & Culture
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Mon amour pour ma petite Messouda est magique
Elle reste ce bijou sublime et bien unique
Sa nature douce en fait un être féerique
Son beau visage est un cadeau des cieux
Aussi, son souvenir m’est très précieux
Onques, je ne pourrais oublier cette fille
Un beau feu ardent et un soleil qui brille
Divin ange ayant les feux de ma passion
Avec elle je guide ma raison
Aussi, de mon être, elle a pris possessionEtienne Dinet
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Les oubliés
- Par algermiliana
- Le 21/09/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Oublier ceux qui nous ont donné et procuré beaucoup de bonheurs et de jubilations, c’est tout simplement de l’ingratitude d’où la définition d’un ingrat :
C’est quelqu’un d’incrédule, c’est aussi un personnage provoquant voire troublant et non respectueux des autres. L’ingratitude, c’est être indifférent et non reconnaissant envers surtout ceux qui nous ont assuré et fourni, par le passé, tant de joies et tant de plaisirs. Néanmoins, la vie continue et les oubliés seront toujours présent dans nos esprits comme dans nos cœurs.
Jadis, de part de notre culture et notre existence, on ne pouvait en aucun cas oublier les bienfaits des hommes qui ont pu nous ramener tant de bonheur et tant d’enchantement, On les congratulait à chaque occasion, eux-mêmes savaient qu’ils étaient les petits lutins de la ville. Ces « ambassadeurs » dans leurs spécifications diverses, représentaient dignement les couleurs de la ville, sa culture, son histoire, sa richesse et surtout son tempérament.
Ces hommes et femmes qui ont contribué largement pour glorifier notre sport en général, la ville de Ain Defla, avait toujours abrité les grands rendez-vous de cross et dans différentes disciplines à savoir, le Football, le Handball, l’Athlétisme, la Boxe, le Ping Pong, la pétanque, le Karaté et le cyclisme etc.… Et nous avons eu de grands champions à l’échelle régionale, nationale et même internationale.
Nous avons cité la ville d’Ain-Defla comme nous pouvons citer d’autres villes et villages limitrophes d’Ain Defla. Ces villes et villages ont eux aussi leurs joueurs privilégiés, eux aussi ont fourni également de la joie et de la gaité à leurs populations. Eux aussi étaient ingrats envers leurs sportifs !!!
Comment ces hommes et ces femmes qui ont écrit et façonné notre sport en général, peuvent-ils être marginalisés à ce point ? Point de matchs de jubilé, point de matchs d’honneurs, point de reconnaissances pour ces valeureux guerriers du sport.
Ces champions étaient nombreux à travers les âges, nous nous sommes contentés de faire le portrait, choisi au hasard, de deux grands vétérans qui ont bouleversé et marqué notre sport roi qui est le football, il s’agissait de Ammi DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse » et de son camarade KEBBAB Kamel dit « Bilbil ».
Ammi Feu DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse »
Le premier qui fut un grand joueur des années 60, il fut également cet encadreur qui avait fait sortir, du champ de football, grands joueurs pour le club local qui était le SCD, Avec sa mobylette Peugeot, il roulait à travers toute la ville pour faire rappeler à ces jeunes benjamins qu’ils avaient séance demain à 17 h. Il était infatigable, discipliné et il aimait beaucoup le sport. Il en avait fait sa raison de vivre. En tant que joueur, il était courtois. Il aimait abondamment rire et s’amuser. Il fut également ce joueur, avec son dribble et ses feintes du corps impressionnantes.
N° Nom Prénom Observation N° Nom Prénom Observation 1ère G é n é r a t i o n 01 Lounici Aek - 10 Mahmoudi Ahmed Dit Kollih 02 Khedim Rezki - 11 Bouchiba Allel Joua aussi à bordeaux 03 Djouhri Abdallah - 12 Dilmi Med Dit Hchaichi 04 Gharbi Mohamed - 13 Amour Med Flèche noire dit boukdidech 05 Mataoui Aek - 14 Moungueb Moussa Joua à Marseille 06 Kouache Ahmed - 15 Mozaili Med Gso ex. Chlef 07 Meraimi Moussa - 16 Tamasaoudet Aek Dit Tchatcha 08 Visignole - Entraineur 17 Léquerre - Entraineur 09 Baldacci - - 18 Ibrir A/Rahman Entraineur joueur du FLN Ammi Abdallah fut aussi ce personnage sérieux, sobre et intelligent. Il était également un bon père puisqu’il avait élevé sa famille dans la dignité et avec un amour unique. En plus de cela, sur les terrains comme partout, il était cet homme simple, sympathique et possédant un cœur généreux. Il ne savait donner que de l’amour en famille et autour de soi.
Dans son voisinage ou avec ses amis, il était aussi très adulé par tout le monde et surtout par ses bambins. Il avait également cette manie de procéder à une passe judicieuse tout en faisant basculer totalement son corps à la Kopa ou à la Di-Stéphano en lançant la fameuse phrase « rouh eddim »
Il était petit de taille, trapu et costaud, pas athlétique, néanmoins grand de par sa vision de jeu sur le terrain. Il savait anticiper sur les déroulements des phases du jeu. Il savait aussi placer et faire repositionner ses partenaires, qui, eux aussi, savaient parfaitement l’écouter. Lui et ses amis savaient copieusement nous donner cette joie et cet enivrement. Parce qu’ils savaient également que les fans se déplaçaient en grand nombre et à pieds nus. Afin de voir ce grand club et ses talentueux joueurs comme des véritables démons, les joueurs le savaient parfaitement, et c’est pour cela qu’ils se démêlaient uniquement dans l’espoir de satisfaire leurs fans. Les joueurs des deux générations furent entrainés dans l’arène du FAJ appelé «aussi champ football » actuellement le jardin en face de la Wilaya, ce n’était pas un véritable stade parce qu’il ne répondait aux normes requises, mais c’était là dans cette enceinte où furent préparés ces grandes étoiles.
KEBBAB Kamel ou BILBIL
Il fut surnommé la bête et possédant un pied gauche foudroyant, terrible et dangereux, Bilbil fut également ce surnom à cause de son tir gauche dévastateur, possédant aussi un gabarit ayant la corpulence et la forme d’un athlète, un corps musclé naturellement sans pour autant s’adonner à ces incessants aux exercices.
Il était doué d’une force herculéenne et d’une étonnante vitesse, trapu et très enveloppé dégageant une force paraissant paisible mais lorsqu’il est en possession du ballon, il devient insaisissable et quand il s’approche des 18 mètres, il lance un tir percutant et violent qui généralement atterri au fond des filets. Si par malheur, le gardien arrive à l’intercepter, alors il tombe raide blessé gravement et souvent il ne termine pas le match.
Il aurait été préférable de l’avoir dans son camp que dans l’autre, il ressemblait à un grecque de par sa morphologie. Et surtout par les traits de son visage qui lui donnaient cette assurance et cette confiance. Dont seuls les Goliath de l’Antique Grecque en connaissaient le fameux secret. La boite de chemma ne le quittait presque jamais, elle était ce stimulant nécessaire et obligatoire pour lui permettre de lui donner des ailes en même temps cette force, cette vigueur afin de la traduire convenablement sur le terrain.
Baptiser ces stades, ces édifices sportifs ainsi que ces arènes par ces anciens et valeureux joueurs du football, serait un geste très apprécié, malheureusement, ils n’ont pas pu avoir cet honneur.
N° Nom Prénom N° Nom Prénom Observation 2ième et 3ième G é n é r a t i o n 01 Rezkallah Rachid 20 Djellit Mahdèd Dit mayo 02 Mokadem Abdelkader 21 Mokadem Abd/rahmane - 03 Kebbab Kamel 22 Hitache Abed - 04 Riffi Benyoucef 23 Attafi Aek - 05 Garni Youcef 24 Mokadem Abdellah - 06 Kaddoun Ahmed 25 Benghanzet Dahmane - 07 Zidouk Mohamed 26 Abada Si Moh - 08 Djaballah Mohamed 27 Miraoui Abd/rahmane - 09 Attafi Djilali 28 Ibrir Abd/rahmane Entraineur FLN 10 Allili Ahmed 29 Daoudi Belarbi - 11 Kastali Gacem 30 Benghenzet Hamid - 12 Hamidi Ahmed 31 Bouri Abderrahmane - 13 Labdouni Ahmed 32 Sbaihia Larbi - 14 Sâadoune Djelloul 33 Ferrahi Mohamed Dit Banus 15 Belahcen Merzouga 34 Daoudi Abdelkader - 16 Taibi Mohamed 35 Khouidmi Mohamed Dit Hamed 17 Benghenzet Omar 36 Talhi Sid Ahmed - 18 Bekka Slimane 37 Beldi Mohamed Dit Bouziane 19 Miloudi M’hamed 38 Meknaci Ahmed - Il devait être sélectionné en équipe nationale comme ailier gauche, durant la période des années soixante dix (1970) sous la houlette du l’entraineur Lucien Leduc, Bentifour Abdelaziz, alors adjoint, avait pressenti Kebbab Kamel comme étant le futur ailier gauche de l’équipe nationale.
Néanmoins, le joueur en question, avait à l’époque une triple licence de football, il jouait à Blida, avec le SCD d’Ain-Defla et enfin l’USMH d’El Harrach parce qu’il vivait entre ces deux localités. Son cœur oscillait entre Ain Defla et El Harrach, Une fois, la fédération s’était aperçue de cette mésaventure, alors, elle avait changé carrément son avis à propos de sa sélection en équipe nationale.
Les joueurs de ces deux générations ont beaucoup apporté au club local, ils étaient tous des génies, pratiquant un football digne de ce nom. Tout le monde se bousculait et attendait avec impatience le jour du match. On se déplaçait à pied et à vélo jusqu’à El-Kherba pour voir et se gaver de ce football unique en son genre. Plein de vivacité, cette technique et ses prouesses incomparables. Ceux qui étaient privilégiés partaient avec Ammi feu Dracine sur sa GIVA4 appelée aussi taxi El Gharam, on ne s’ennuyait jamais avec notre cheikh. Comique et blagueur, Il avait cette particularité pour la préparation et la vente des olives vertes qui furent appelées Teffah (pomme).
Parmi les fervents supporters, on notera les fameux Hadj Ghrissi et Medouar Chérif dit Kiki. Le premier d’un âge très avancé était un fou du club par contre le second était un petit enfant de 12 ans infernal mais grand par son amour pour le club. C’était vraiment de véritables fans, ils savaient créer de l’ambiance, des chants relatifs aux exploits du club du SCD et qui enivrent les esprits, tout en créant une frénésie inégalable. Ils savaient aussi animer avant, pendant et après les matches, c’était le bon vieux temps. Ils avaient aussi cette envie de gagner, d’être les meilleurs. De faire plaisir à ces milliers de supporteurs pas à cause de leurs intérêts personnels ou de l’argent. Mais ils aimaient leur ville, ils étaient également de véritables représentants des couleurs de leur club local.
Ces joueurs avaient presque tous des surnoms à cause de leur morphologie, de leur taille, de leur ingéniosité et surtout de leur caractère. C’était leur histoire et celle de leur ville. Ces joueurs étaient nombreux, nous nous excusons auprès de ceux qu’on avait omis de les citer, ils furent tous invincibles et dotés d’une générosité inégalable, nous avons appris beaucoup d’eux, ils étaient simples mais combien aussi grands et dévoués.
Il ne faut jamais oublier, ceux qui sont montés au front malgré leur jeune âge, ces jeunes lycéens étaient la crème de Ain-Defla. Ils étaient cultivés, sportifs et dotés d’une générosité et d’un courage incomparable, ils aimaient leur ville. Ils aimaient leur pays alors ils se sont sacrifiés trop jeunes :
Jeunes lycéens partis au front, c’était l’époque des juniors N° Nom Prénom N° Nom Prénom Observation 01 Ali Haimoud Ahmed 07 Mourah M’hamed Epoque de Rezki 02 Kaddour Med-Seghir 08 Belaribi Tahar " " 03 Bouhaik Mohamed 09 Sohabi Mohamed " " 04 Saadi Ahmed 10 Benhamdoud Aek Dit Raboti 05 Douchi Mohamed 11 Djaballah Djelloul Le blond 06 Meraimi Moussa 12 Zerkaoui Larbi Le rouquin Tous sont partis, certains d’entre eux sont morts au champ de bataille comme leurs frères prédécesseurs pour la survie du pays, et sans oublier le jeune prodige, qui, à l’âge de 17 ans, également sportif, est monté lui aussi au front, il s’agissait du jeune Kadjounia Maamar natif de Chleff avec sa soeur Hlima qui furent ramenés lors du séisme de 54, et, adoptés par Madame Belaiche dit Aicha Bacha (Moudjahida), Hlima, morte, devenue par la suite une avocate ou bien juge aux environs de Sidi Bellabes.
Ils étaient tous doués, possédant l’amour du pays, cultivés et courageux et sans oublier notre héros qui est ce jeune Kadjounia Maamar qui a fait partie malheureusement des oubliés de l’histoire de la glorieuse révolution Algérienne.
Nous ne pouvons oublier ces « oubliés » des villes et villages limitrophes qui ont fait eux la gloire de leur village et de leur région, et pour ne citer que ceux-là :
- Boumedfâa : Lakhal, R.Benameur, A. Boumediene, M. Hadj Med, R. Hassen, Zouaoui, Bourougaa. Mahiout.
- Djendel : Meharzi, Zouaoui, Benzina, Bouregaa, Bouziane et Mahiout.
- Miliana : M. Landjerit, K. Landjerit, Goutti, Fodhil, R.Boudaoui, Kadi, Rabea, L.Touil, Benbarek, Heboul.
- Khemis Miliana : Moha, Belkheir, Benmira, Danda, K.Bellila, Maazouz, A.Itième.
- Rouina : Gacem, Diouani, Douba, Bestita, Bouchakor.
- Attaf : Itim, Seghir, Akouchi, M.Kebane, Zerrouki, Bekhaouda.
Si les responsables des villes et villages et surtout ceux du pays n’assistaient et ne soutenaient pas ces anciens « ambassadeurs sportifs » D’ailleurs, la plupart, d’entre eux, sont devenus malades ou très démunis. Qu’adviendra t il, alors, pour le citoyen simple et sans ressources.
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Notre histoire : KASSAMAN
- Par algermiliana
- Le 20/09/2016
- Dans Le coin de Sadek BRAHIM-DJELLOUL
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Bonsoir mes chers amis,
Je suis certain que beaucoup parmi nous ignorent l'histoire de la mélodie de notre hymne national "KASSAMAN". Cette vidéo va vous donner exactement comment a évolué cette mélodie pour enfin être adoptée pour avoir la mouture définitive.
Je vous souhaite une bonne écoute et vous prie de trouver ici, l'expression de mes meilleurs sentiments.
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Le cimetière oublié...
- Par algermiliana
- Le 13/09/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Légende ou réalité. D’autres prétendent que c’était uniquement des mystifications. Cependant, la réalité est ailleurs, certains estiment qu’elle se trouve approximativement du coté cimetière, d’autres, considèrent que c’est uniquement un canular. Néanmoins, depuis longtemps, nombreux sont ces personnes qui se demandent et n’arrêtent pas de se poser des questions à propos de ce cimetière oublié ou bien très connu sous cette appellation : El Makabra El Manssia.