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Articles de algermiliana

  • Portrait of Messaouda

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    Mon amour pour ma petite Messouda est magique
    Elle reste ce bijou sublime et bien unique
    Sa nature douce en fait un être féerique
    Son beau visage est un cadeau des cieux
    Aussi, son souvenir m’est très précieux
    Onques, je ne pourrais oublier cette fille
    Un beau feu ardent et un soleil qui brille
    Divin ange ayant les feux de ma passion
    Avec elle je guide ma raison
    Aussi, de mon être, elle a pris possession

    Etienne Dinet

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  • Les oubliés

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    Sans titre 60

    Oublier ceux qui nous ont donné et procuré beaucoup de bonheurs et de jubilations, c’est tout simplement de l’ingratitude d’où la définition d’un ingrat :  

    C’est quelqu’un d’incrédule, c’est aussi un personnage provoquant voire troublant et non respectueux des autres. L’ingratitude, c’est être indifférent et non reconnaissant envers surtout ceux qui nous ont assuré et fourni, par le passé, tant de joies et tant de plaisirs. Néanmoins, la vie continue et les oubliés seront toujours présent dans nos esprits comme dans nos cœurs.

    Jadis, de part de notre culture et notre existence, on ne pouvait en aucun cas oublier les bienfaits des hommes qui ont pu nous ramener tant de bonheur et tant d’enchantement, On les congratulait à chaque occasion, eux-mêmes savaient qu’ils étaient les petits lutins de la ville. Ces « ambassadeurs » dans leurs spécifications diverses, représentaient dignement les couleurs de la ville, sa culture, son histoire, sa richesse et surtout son tempérament.

     Ces hommes et femmes qui ont contribué largement pour glorifier notre sport en général, la ville de Ain Defla, avait toujours abrité les grands rendez-vous de cross et dans différentes disciplines à savoir, le Football, le Handball, l’Athlétisme, la Boxe, le Ping Pong, la pétanque, le Karaté et le cyclisme etc.… Et nous avons eu de grands champions à l’échelle régionale, nationale et même internationale.

     Nous avons cité la ville d’Ain-Defla comme nous pouvons citer d’autres villes et villages limitrophes d’Ain Defla. Ces villes et villages ont eux aussi leurs joueurs privilégiés, eux aussi ont fourni également de la joie et de la gaité à leurs populations. Eux aussi étaient ingrats envers leurs sportifs !!!

     Comment ces hommes et ces femmes qui ont écrit et façonné notre sport en général, peuvent-ils être marginalisés à ce point ? Point de matchs de jubilé, point de matchs d’honneurs, point de reconnaissances pour ces valeureux guerriers du sport.

     Ces champions étaient nombreux à travers les âges, nous nous sommes contentés de faire le portrait, choisi au hasard, de deux grands vétérans qui ont bouleversé et marqué notre sport roi qui est le football, il s’agissait de Ammi DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse » et de son camarade KEBBAB Kamel dit « Bilbil ».

    Ammi Feu DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse »

    Le premier qui fut un grand joueur des années 60, il fut également cet encadreur qui avait fait sortir, du champ de football, grands joueurs pour le club local qui était le SCD, Avec sa mobylette Peugeot, il roulait à travers toute la ville pour faire rappeler à ces jeunes benjamins qu’ils avaient séance demain à 17 h. Il était infatigable, discipliné et il aimait beaucoup le sport. Il en avait fait sa raison de vivre. En tant que joueur, il était courtois. Il aimait abondamment rire et s’amuser. Il fut également ce joueur, avec son dribble et ses feintes du corps impressionnantes.

    Nom Prénom Observation Nom Prénom Observation
    1ère    G   é   n   é   r   a   t   i   o   n
    01 Lounici Aek - 10 Mahmoudi Ahmed Dit Kollih
    02 Khedim Rezki - 11 Bouchiba Allel Joua aussi à bordeaux
    03 Djouhri Abdallah - 12 Dilmi Med Dit Hchaichi
    04 Gharbi Mohamed - 13 Amour Med Flèche noire dit boukdidech
    05 Mataoui Aek - 14 Moungueb Moussa Joua à Marseille
    06 Kouache Ahmed - 15 Mozaili Med Gso ex. Chlef
    07 Meraimi Moussa - 16 Tamasaoudet Aek Dit Tchatcha
    08 Visignole - Entraineur 17 Léquerre - Entraineur
    09 Baldacci - - 18 Ibrir A/Rahman Entraineur joueur du FLN

     

    Ammi Abdallah fut aussi ce personnage sérieux, sobre et intelligent. Il était également un bon père puisqu’il avait élevé sa famille dans la dignité et avec un amour unique. En plus de cela, sur les terrains comme partout, il était cet homme simple, sympathique et possédant un cœur généreux. Il ne savait donner que de l’amour en famille et autour de soi.

    Dans son voisinage ou avec ses amis, il était aussi très adulé par tout le monde et surtout par ses bambins. Il avait également cette manie de procéder à une passe judicieuse tout en faisant basculer totalement son corps à la Kopa ou à la Di-Stéphano en lançant la fameuse phrase « rouh eddim »

    Il était petit de taille, trapu et costaud, pas athlétique, néanmoins grand de par sa vision de jeu sur le terrain. Il savait anticiper sur les déroulements des phases du jeu. Il savait aussi placer et faire repositionner ses partenaires, qui, eux aussi, savaient parfaitement l’écouter. Lui et ses amis savaient copieusement nous donner cette joie et cet enivrement. Parce qu’ils savaient également que les fans se déplaçaient en grand nombre et à pieds nus. Afin de voir ce grand club et ses talentueux joueurs comme des véritables démons, les joueurs le savaient parfaitement, et c’est pour cela qu’ils se démêlaient uniquement dans l’espoir de satisfaire leurs fans. Les joueurs des deux générations furent entrainés dans l’arène du FAJ appelé «aussi champ football » actuellement le jardin en face de la Wilaya, ce n’était pas un véritable stade parce qu’il ne répondait aux normes requises, mais c’était là dans cette enceinte où furent préparés ces grandes étoiles.

    KEBBAB Kamel ou BILBIL

    Il fut surnommé la bête et possédant un pied gauche foudroyant, terrible et dangereux, Bilbil fut également ce surnom à cause de son tir gauche dévastateur, possédant aussi un gabarit ayant la corpulence et la forme d’un athlète, un corps musclé naturellement sans pour autant s’adonner à ces incessants aux exercices.

    Il était doué d’une force herculéenne et d’une étonnante vitesse, trapu et très enveloppé dégageant une force paraissant paisible mais lorsqu’il est en possession du ballon, il devient insaisissable et quand il s’approche des 18 mètres, il lance un tir percutant et violent qui généralement atterri au fond des filets. Si par malheur, le gardien arrive à l’intercepter, alors il tombe raide blessé gravement et souvent il ne termine pas le match.  

    Il aurait été préférable de l’avoir dans son camp que dans l’autre, il ressemblait à un grecque de par sa morphologie. Et surtout par les traits de son visage qui lui donnaient cette assurance et cette confiance. Dont seuls les Goliath de l’Antique Grecque en connaissaient le fameux secret. La boite de chemma ne le quittait presque jamais, elle était ce stimulant nécessaire et obligatoire pour lui permettre de lui donner des ailes en même temps cette force, cette vigueur afin de la traduire convenablement sur le terrain.

    Baptiser ces stades, ces édifices sportifs ainsi que ces arènes par ces anciens et valeureux joueurs du football, serait un geste très apprécié, malheureusement, ils n’ont pas pu avoir cet honneur.

    Nom Prénom Nom Prénom Observation
    2ième   et  3ième    G    é    n    é    r    a    t    i    o    n
    01 Rezkallah Rachid 20 Djellit Mahdèd Dit mayo
    02 Mokadem Abdelkader 21 Mokadem Abd/rahmane -
    03 Kebbab Kamel 22 Hitache Abed -
    04 Riffi Benyoucef 23 Attafi Aek -
    05 Garni Youcef 24 Mokadem Abdellah -
    06 Kaddoun Ahmed 25 Benghanzet Dahmane -
    07 Zidouk Mohamed 26 Abada Si Moh -
    08 Djaballah Mohamed 27 Miraoui Abd/rahmane -
    09 Attafi Djilali 28 Ibrir Abd/rahmane Entraineur FLN
    10 Allili Ahmed 29 Daoudi Belarbi -
    11 Kastali Gacem 30 Benghenzet Hamid -
    12 Hamidi Ahmed 31 Bouri Abderrahmane -
    13 Labdouni Ahmed 32 Sbaihia Larbi -
    14 Sâadoune Djelloul 33 Ferrahi Mohamed Dit Banus
    15 Belahcen Merzouga 34 Daoudi Abdelkader -
    16 Taibi Mohamed 35 Khouidmi Mohamed Dit Hamed
    17 Benghenzet Omar 36 Talhi Sid Ahmed -
    18 Bekka Slimane 37 Beldi Mohamed Dit Bouziane
    19 Miloudi M’hamed 38 Meknaci Ahmed -

     

    Il devait être sélectionné en équipe nationale comme ailier gauche, durant la période des années soixante dix (1970) sous la houlette du l’entraineur Lucien Leduc, Bentifour Abdelaziz, alors adjoint, avait pressenti Kebbab Kamel comme étant le futur ailier gauche de l’équipe nationale.

    Néanmoins, le joueur en question, avait à l’époque une triple licence de football, il jouait à Blida, avec le SCD d’Ain-Defla et enfin l’USMH d’El Harrach parce qu’il vivait entre ces deux localités. Son cœur oscillait entre Ain Defla et El Harrach, Une fois, la fédération s’était aperçue de cette mésaventure, alors, elle avait changé carrément son avis à propos de sa sélection en équipe nationale. 

    Les joueurs de ces deux générations ont beaucoup apporté au club local, ils étaient tous des génies, pratiquant un football digne de ce nom. Tout le monde se bousculait et attendait avec impatience le jour du match. On se déplaçait à pied et à vélo jusqu’à El-Kherba pour voir et se gaver de ce football unique en son genre. Plein de vivacité, cette technique et ses prouesses incomparables. Ceux qui étaient privilégiés partaient avec Ammi feu Dracine sur sa GIVA4 appelée aussi taxi El Gharam, on ne s’ennuyait jamais avec notre cheikh. Comique et blagueur, Il avait cette particularité pour la préparation et la vente des olives vertes qui furent appelées Teffah (pomme).

    Parmi les fervents supporters, on notera les fameux Hadj Ghrissi et Medouar Chérif dit Kiki. Le premier d’un âge très avancé était un fou du club par contre le second était un petit enfant de 12 ans infernal mais grand par son amour pour le club. C’était vraiment de véritables fans, ils savaient créer de l’ambiance, des chants relatifs aux exploits du club du SCD et qui enivrent les esprits, tout en créant une frénésie inégalable. Ils savaient aussi animer avant, pendant et après les matches, c’était le bon vieux temps.  Ils avaient aussi cette envie de gagner, d’être les meilleurs. De faire plaisir à ces milliers de supporteurs pas à cause de leurs intérêts personnels ou de l’argent. Mais ils aimaient leur ville, ils étaient également de véritables représentants des couleurs de leur club local.

    Ces joueurs avaient presque tous des surnoms à cause de leur morphologie, de leur taille, de leur ingéniosité et surtout de leur caractère. C’était leur histoire et celle de leur ville. Ces joueurs étaient nombreux, nous nous excusons auprès de ceux qu’on avait omis de les citer, ils furent tous invincibles et dotés d’une générosité inégalable, nous avons appris beaucoup d’eux, ils étaient simples mais combien aussi grands et dévoués.        

    Il ne faut jamais oublier, ceux qui sont montés au front malgré leur jeune âge, ces jeunes lycéens étaient la crème de Ain-Defla. Ils étaient cultivés, sportifs et dotés d’une générosité et d’un courage incomparable, ils aimaient leur ville. Ils aimaient leur pays alors ils se sont sacrifiés trop jeunes :

    Jeunes lycéens partis au front, c’était l’époque des juniors
    Nom Prénom Nom Prénom Observation
    01 Ali Haimoud Ahmed 07 Mourah M’hamed Epoque de Rezki
    02 Kaddour Med-Seghir 08 Belaribi Tahar      "       "
    03 Bouhaik Mohamed 09 Sohabi Mohamed      "       "
    04 Saadi Ahmed 10 Benhamdoud Aek Dit Raboti
    05 Douchi Mohamed 11 Djaballah Djelloul Le blond
    06 Meraimi Moussa 12 Zerkaoui Larbi Le rouquin

     

    Tous sont partis, certains d’entre eux sont morts au champ de bataille comme leurs frères prédécesseurs pour la survie du pays, et sans oublier le jeune prodige, qui, à l’âge de 17 ans, également sportif, est monté lui aussi au front, il s’agissait du jeune Kadjounia Maamar natif de Chleff avec sa soeur Hlima qui furent ramenés lors du séisme de 54, et, adoptés par Madame Belaiche dit Aicha Bacha (Moudjahida), Hlima, morte, devenue par la suite une avocate ou bien juge aux environs de Sidi Bellabes.

    Ils étaient tous doués, possédant l’amour du pays, cultivés et courageux et sans oublier notre héros qui est ce jeune Kadjounia Maamar qui a fait partie malheureusement des oubliés de l’histoire de la glorieuse révolution Algérienne.

    Nous ne pouvons oublier ces « oubliés » des villes et villages limitrophes qui ont fait eux la gloire de leur village et de leur région, et pour ne citer que ceux-là :

    • Boumedfâa :   Lakhal, R.Benameur, A. Boumediene, M. Hadj Med, R. Hassen, Zouaoui, Bourougaa. Mahiout.
    • Djendel :   Meharzi,  Zouaoui, Benzina, Bouregaa, Bouziane et Mahiout.
    • Miliana :   M. Landjerit, K. Landjerit, Goutti, Fodhil, R.Boudaoui, Kadi, Rabea, L.Touil, Benbarek, Heboul.
    • Khemis Miliana :   Moha, Belkheir, Benmira, Danda, K.Bellila, Maazouz, A.Itième.
    • Rouina :   Gacem, Diouani, Douba, Bestita, Bouchakor.
    • Attaf :   Itim, Seghir, Akouchi, M.Kebane, Zerrouki, Bekhaouda.

    Si les responsables des villes et villages et surtout ceux du pays n’assistaient et ne soutenaient pas ces anciens « ambassadeurs sportifs » D’ailleurs, la plupart, d’entre eux, sont devenus malades ou très démunis. Qu’adviendra t il, alors, pour le citoyen simple et sans ressources.

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  • Notre histoire : KASSAMAN

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    Bonsoir mes chers amis,

    Je suis certain que beaucoup parmi nous ignorent l'histoire de la mélodie de notre hymne national "KASSAMAN". Cette vidéo va vous donner exactement comment a évolué cette mélodie pour enfin être adoptée pour avoir la mouture définitive.

    Je vous souhaite une bonne écoute et vous prie de trouver ici, l'expression de mes meilleurs sentiments.

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  • Le cimetière oublié...

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    Légende ou réalité. D’autres prétendent que c’était uniquement des mystifications. Cependant, la réalité est ailleurs, certains estiment qu’elle se trouve approximativement du coté cimetière, d’autres, considèrent que c’est uniquement un canular. Néanmoins, depuis longtemps, nombreux sont ces personnes qui se demandent et n’arrêtent pas de se poser des questions à propos de ce cimetière oublié ou bien très connu sous cette appellation : El Makabra El Manssia.

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  • Nos mamans d'autrefois...

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    Sans titre 44

    Jadis, les mamans d’autrefois sont également comme aussi les mères d’aujourd'hui. Devenues, inévitablement, comme une industrie de production d’enfants, des travaux ménagers difficiles et durs. A cela s’ajoutent d’autres épouses. Elles subissaient le dictat du père ainsi que celui de la mère. El Adjouza comme on adore la surnommer. Elle était là, présente, autoritaire, la maîtresse incontestée des lieux. Gare aux épouses indisciplinées, désobéissantes et surtout rebelles.

    Ces femmes, comme ne cessait de le répéter et de le décrire si bien ammi Makhlouf, se bataillaient comme des forcenées, elles étaient au four et au moulin pour non seulement combler leur mari mais également satisfaire la Djedda qui fut et reste la patronne des lieux.

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  • Bons pour le service

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    S'il est un élément important autour duquel gravitent toutes les activités de la vie quotidienne c'est sans aucun doute l'élément humain. Ce dernier par son dynamisme , sa créativité et son amour pour son métier participe d'une manière effective dans l'épanouissement et le développement de la nation dans laquelle il vit. Nous nous contenterons d'apporter notre humble contribution dans un domaine qui n'est pas des moindres puisqu'il intéresse toutes les franges de la société .Il s'agit de l'éducation nationale et par extension aux acteurs qui l'animent. Nous nous intéresserons à deux types de fonctionnaires qui par leur spécialité jouent un rôle prépondérant dans l'évolution positive de la scolarisation de nos enfants. En effet l'enseignant et le gestionnaire qui sont les pivots de toute démarche pédagogique doivent posséder des qualités intrinsèques pour mener à bien leur mission.

     1- L'enseignant : Il doit jouir de toutes ses capacités physiques et morales et son recrutement doit se faire non seulement sur la base de ses acquis (diplômes) mais aussi sur la base de sa constitution physique (acuité auditive sans faille, acuité visuelle irréprochable, élocution claire, écriture lisible ). Ces qualités qui sont les outils de travail de l'enseignant favorisent une meilleure prise en charge des apprenants et évitent la confusion et les possibles erreurs de jugement. Un autre aspect qui mérite d'être mentionné car vital c'est celui d'avoir l'amour pour les enfants . Si cette qualité est absente chez le maitre, il est inutile voire impossible de lui confier des élèves. Lors du recrutement des futurs enseignants il est impératif d'imposer aux candidats un entretien avec des psychologues et le résultat sera déterminant quant à leur admission. Donc niveau intellectuel raisonnable + condition physique satisfaisante + amour des enfants + profil psychologique sain seront des gages de réussite pour former l'élite de demain. Il va de soit que la formation sera à la carte et les moyens disponibles à la mesure des besoins.

     2- Le gestionnaire : Celui-ci chapeaute les enseignants et de ce fait il doit avoir des qualités pour le moins supérieures à eux. En plus de la condition physique et de l'amour pour les enfants (ce critère revient à chaque fois car très important) il faut une culture générale à toute épreuve et une maitrise d'au moins une langue étrangère en plus du français. Le critère d'ancienneté tel qu'exigé actuellement s'avère très insuffisant. Nombreux sont les chefs d'établissement qui éprouvent des difficultés dans la gestion des ressources humaines et les conflits éclatent du fait du décalage de niveau et d'abus de pouvoir dû justement à des carences structurelles au niveau de la personnalité des responsables. Cet état de fait influe négativement sur la bonne marche des établissements et ainsi se créent une animosité et une lourde atmosphère qui mettent à rude épreuve les nerfs les plus solides. Le clanisme, autre moyen qu'utilisent certains chefs d'établissement pour gérer le personnel placé sous leur autorité entraine une ségrégation dans les rapports d'intérêt, l'évaluation et les promotions. Certains fonctionnaires ne sont jamais inquiétés car ce sont les hommes du responsable. Le recrutement donc, constitue une étape primordiale pour les fonctionnaires de l'éducation qui seront appelés à coexister entre eux pour le bien être et l'épanouissement des élèves. Ce n'est qu'à ce titre que l'on pourra les déclarer " bons pour le service ".

  • Persévérance, Sacrifice et Patience...

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    Ahmed Bessekri fut cet homme qui à l’instar de son parcours riche en enseignements, avait transcendé toute son énergie, sa détermination voire son abnégation pour venir à bout de sa déficience physique (pour ne pas dire handicap). Afin de réaliser et atteindre son principal objectif qui est celui de lutter et combattre tout seul une maladie très complexe définie comme une paralysie de ses membres. Franchir et traverser toutes ces épreuves furent une étape très pénible, à cela s’ajoute les approches inquiétantes et incertaines de certains praticiens n’étaient pas du tout rassurantes et encourageantes. Pour retrouver ne serait qu’une mince lueur d’espoir. Pourtant, le miracle s’était produit. Le comment et le pourquoi, nous le saurons à travers la lecture de ce texte.

    Pour en savoir un peu plus, notre cher Ahmed Bessekri avait bien voulu répondre à nos diverses questions afin non seulement de nous éclairer sur sa maladie mais également de nous permettre de  réaliser ce document:

    Profil d’Ahmed Bessekri

    hebergement d'image  Né le 26 janvier 1955 à Ain-Defla. Homme corpulent pas très gros ni obèse, légèrement trapu, mais convenablement ancré sur ses deux pieds. Possédant une taille moyenne, ne dépassant pas la soixantaine, généralement calme et très courtois, arborant une conduite pondérée, dotée d’un calme olympien. Discret dans sa vie de tous les jours et distrait avec les amis ne disait rien sauf lorsqu’il est convié. Il est en quelque sorte très réservé, sa maladie lui avait inculquée à se comporter toujours de cette manière et non autrement. Dégageant une hygiène corporelle remarquable et toujours bien vêtu. Des vêtements pas à la mode mais choisis selon les circonstances, aussi en fonction de sa corpulence, de la couleur de ses cheveux et aussi celle de sa peau. Toutefois, il était en quelque sorte quelqu’un qui savait apprécier la vie et encore plus ses escales.

    •  Cursus scolaire primaire     : Ecole de garçon Mahrez Khelifa (centre-ville d’Ain-Defla) de 1960-1965.
    •  Moyen                                    : Au niveau du CEG d’IBN-SINA (Ain-Defla), 1966-1970.
    •  Secondaire                            : Lycée Ferroukhi Mustapha ex Alphonse Daudet (Miliana) de 1970-1974.

     

     

    Etudes supérieures

    • De 1975 - 1976 Bab Ezzouar (Alger) Biologie.
    • De 1976 –1977 Formation au niveau de l’ITE à Chlef.
    • Précous dans l’enseignement en 1978-1979.

    Autres attraits                        :   

    • Service national de 1979-1981.
    • Dans l’enseignement de 1981-1985.
    • Surveillant général de 1985-2008.
    • Retraité à partir de 2008.

    2010 : Date fatidique

    La mise en retraite tout le monde y pense et on en parle, chaque concerné songe sérieusement comment va passer la fameuse mutation en bien ? Ou en mal ? L’esprit est complètement taraudé, comment vais m’y prendre ? Est ce que je vais continuer à travailler ? Vais-je continuer mes propres travaux à la maison ? Ou bien je vais profiter de ma retraite pour aller visiter la famille, visiter des villes ou revisiter d’autres que j’avais prévu, désiré et souhaité les revoir. Ou tout simplement replonger dans mes souvenirs et projets de jeunesse. En 2010 et plus précisément le 7 novembre 2010, notre ami Ahmed Bessekri avait justement choisi de terminer certains travaux dans sa maison. Lorsqu’en reculant, il est tombé, à la renverse, dans le vide d’une hauteur de 4 mètres. Le gros de sa chute fut supporté par sa tête. Transporté en urgence vers l’hôpital d’Ain-Defla.

    Intervention chirurgicale

    hebergement d'image  La gravité des blessures forcèrent les toubibs de l’époque à le transférer, en urgence, vers l’hôpital de Franz Fanon de Blida. Résultat : plus de 15 jours dans le coma (réanimation). Une opération neurochirurgicale qui avait durée plus de 4 heures par le spécialiste Dr Bouzidi Zoheir en neurochirurgie. Touché à la 6ième et 7ieme vertèbre et qui avait comme conséquence et complication un entassement des vertèbres avec écrasement de la moelle épinière suite à une chute, le patient était atteint au niveau de la nuque. Le résultat de l’opération neurochirurgicale fut le suivant :

    • Atteint au niveau de la 6ième et la 7ième vertèbre.
    • Coma pendant plus de quinze jours
    • Quatre de ses membres paralysés
    • Directement installé au niveau d’un fauteuil roulant.
    • Nécessitant une rééducation pendant plus de10 mois.

     A la sortie de l’hôpital, le praticien Dr Bouzidi Zoheir avait recommandé au patient et surtout à sa famille certains conseils pour passer au mieux la rééducation du malade. Bien sûr, cette rééducation sera  appuyée par des visites de contrôles médicaux accompagnées également de bilans et différentes radios. Pour le suivi médical et surtout afin de constater de visu les éventuelles changements et/ ou améliorations du patient.

     

    Période de rééducation

    hebergement d'image  Une rééducation de 9 mois fut observée avec des contrôles médicaux de la paralysie de l’ensemble des membres. Cette période fut longue et difficile. Imaginer une personne en bonne santé se trouve du jour au lendemain cloitré dans son lit avec une paralysie de ses quatre membres ? Impensable et inconcevable mais il fallait y vivre avec. Je voyais défiler les jours, les semaines et les mois sans pour autant ne constater aucune amélioration. La famille  qui paniquait et qui offrait inlassablement leurs soutiens et leur disponibilité, j’étais en quelque sorte comme une personne dans un vase clos et je ne voyais rien venir.  Alors j’ai décidé de me prendre en charge moi même c'est-à-dire sans l’assistance de mes proches et de mon entourage.

     Ayant tracé un programme qui me semblait logique me permettant de ne compter que sur moi-même. Cela a été, certes, pénible et douloureux. Néanmoins, je faisais tout moi-même, je ne voulais l’aide de personne. Ma famille autour de moi, médusée et déconcertée, était dans le désarroi mais moi je continuais et je répétais dans ma tête sans cesse : « ça passe et ou bien  ça casse ».

     Cette méthode m’a poussé à redoubler les efforts indispensables tout en restant éveillé et conscient. Dans ma tête, je savais que tout cela allait aboutir à quelque chose  mais je ne savais pas de quelle manière, mais je continuais et je priais Dieu sans cesse pour qu’il me donne la force, la foi, la patience et surtout le courage afin de poursuivre dans cette voie. Ma fille Fella qui m’adorait beaucoup, pleurait de me voir dans cette situation, elle voulait être tout près de moi et m‘aider dans mes éventuels mouvements.

    hebergement d'image  Mais je refusais toujours, je voulais coûte que coûte subvenir tout seul à mes obligations de tous les jours. C'est-à-dire aller ou bon me semblait avec l’appui de ma canne Canadienne. Aller tout seul dans le petit coin. C'est-à-dire être autonome, avec bien, sur les difficultés que cela allaient engendrer. Certes, c’était difficile et rude. Devant ces gênes, ma fille éclate souvent en sanglot. Un jour, et devant ces situations qui perdurent. Je lui ai demandé de m’accompagner dans ma chambre. Je l’ai embrassé et passai mon bras autour de son cou. Je lui ai expliqué que pour réussir mon programme de rééducation, il faudrait que cela se fasse ainsi. Tu as remarqué pendant les deux premiers mois, aucune amélioration n’est apparue. C’est vrai que ce n’est pas beau à voir ma fille mais il faut s’y faire avec pour qu’on puisse aboutir à un résultat et d’ailleurs ce ne sont que les recommandations du toubib. Pendant longtemps, ma fille Fella ne pouvait supporter le mal que j’endurais tout seul. D’ailleurs toute la famille en subissait les conséquences mais ma petite Fella en était vraiment la plus touchée. Avec le temps, elle s’est semble-t-elle accoutumée à la réalité des faits.

    Persévérance, sacrifice et patience

    Après dix mois de calvaire, de persévérance, de sacrifice et de patience, je commençais à faire remuer graduellement mes phalanges, ensuite mes pieds. La famille était heureuse et surtout ma petite Fella qui en était très ravie. Le Dr Bouzidi Zoheir, qui actuellement avait ouvert une clinique au niveau de la ville de Khemis Miliana et opère au niveau de la clinique ouanchariss. Il  n’en croyait pas ses yeux mais il était heureux. Il a ajouté que j’étais un miraculé. Cet état de fait m’avait beaucoup encouragé à faire davantage d’efforts et de sacrifices. Pour mieux me rétablir et gagner en confiance. Et depuis quelques temps je sors pour faire les courses, rencontrer des amis comme un être tout à fait normal sauf que je trimbale toujours avec ma canne Cannadienne. Quelques séquelles sur mon handicap d’origine, néanmoins je me porte à merveille. Ma petite Fella est actuellement en deuxième année universitaire et elle est très contente de me voir ainsi.

    Société…

    Le regard des gens était semble t-il trop pénétrant pas moqueur mais donnant l’impression reflétant beaucoup trop de la pitié. Ceci n’encourage pas bien les patients. A l’avenir, pour encourager certains malades, il faut leur parler et discuter si comme s’ils n’étaient pas malades ou bien atteint de quoi ce soit. Ceci, leur donnera la possibilité de se sentir normaux. Ils n’ont pas besoin de compassion. Un sourire vaut mille fois le regard mal placé (l’évitement). Et, il vous le sera rendu avec beaucoup d’amour, de franchise et de loyauté. La société peut jouer un rôle prépondérant envers ces malades mais il faut se comporter  intelligemment,  parce que, ces malades, sont généralement froissés par ces regards répétitifs désobligeant pour certains, mal à l’aise pour d’autres, à cause de leur maladie, d’où leur refus ou des comportements un peu biscornus. 

    Conclusion

    Je lance un appel à tous les malades, maladies diverses et spécialement celles de la neurochirurgie, il ne faudrait jamais baisser les bras et s’avouer vaincus. Il existe beaucoup d’alternatives et abondamment de chances et possibilités pour venir à bout de votre mal. Il ne faut jamais baisser les bras et laisser le temps vous détruire et détruire davantage votre famille et votre entourage. Il suffit d’avoir la force et la foi pour faire changer les choses.

  • Conquête et pillage du trésor de la Régence d'Alger en 1830

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    Sans titre 43

    Les Algériens se souviennent et retiennent toujours de la date fatidique de juillet 1830 qui rappelle évidemment la colonisation qui a duré plus d’un siècle et demi. Avec en cascade d’immenses atrocités. Des millions de morts, des enfûmades, des massacres, des déportations, des brimades, des souffrances. Et cela jusqu’en juillet 1962....

    Mais la réalité est autre que celle invoquée par les Français et leurs complices. Il s’agissait, tout simplement, du plus grand cambriolage jamais réalisé auparavant par des états souverains envers d’autres états !

     

     Concernant la prise d'Alger et le pillage de ses trésors, il faut remonter au début du siècle (1800), et même bien avant, c'est sous le règne de Napoléon 1er que le projet prit naissance, c'est lui-même qui envoya un certain colonel de génie, Boutin, venir espionner la défense et les remparts du grand Alger. Vers 1806/1808, cet espion avait préparé tous les plans nécessaire à l'invasion, dessiner la carte marine de toute la côte algéroise, et son dévolu se porta sur Sidi-Fredj, ayant, certainement constaté le laxisme et la faiblesse des moyens de défense.

     Ce n'est que 20 ans plus tard, sous le roi Charles X, que le projet reprit, la France était au bord de l'effondrement, social et politique, il lui fallait coûte que coûte renflouer les caisses. Les négociants juifs marseillais, Bachcri et Bouchnak, qui avaient des entrées privilégiées au palais du Dey, feront le reste. Le Dey, naïf et imprudent, leur faisait confiance pour régler les créances et le litige financier (que Napoléon lui-même a reconnu mais l’a rejeté sur son prédécesseur). Il a du comprendre qu'on ne change pas la nature d'un juif, mais il était trop tard. Les négociations stériles et fourbes avaient débuté vers 1824, la suite ne fut qu'un...coup d'éventail. Après le coup d’état et le pillage en question, il s’en est suivi des exactions, des déplacements de population, des déportations, des morts, un véritable carnage et un chamboulement hors pair.

     Le comble c’est qu’on oubli souvent que ce juillet 1830 coïncidait aussi avec la date du plus grand vol jamais commis par le passé. Le mobile ayant poussé le roi Charles X à prendre la décision d’envahir Alger à cause de l’existence d’un grand trésor de la Régence.

     Au moins trente ans avant 1830, date du débarquement de l'armée française à Alger, des espions du Roi Charles X, entre autres, le Consul Pierre Deval et les Juifs Joseph Cohen Bacri et Michel Bousnach collectaient des informations sur le trésor de la Régence et sa valeur. 

     L'historien Marcel Emérit qui a accompli une grande enquête qui s'est déroulée sur plusieurs années avait considéré et conclu en 1954 que l'histoire algérienne de la France avait commencé par un énorme pillage de trésors de la Régence. En 1964, Charles-André Julien affirmait et soutenait la thèse du professeur Marcel Emérit. En 1984, le journaliste écrivain algérien Amar Hamdani approuvait à son tour Marcel Emérit en composant et en apportant une très riche biographie sur ce sujet.

     Le roi Charles X acculé politiquement avait monté avec ses sujets, la manœuvre du pillage du trésor d’Alger afin d’apprivoiser ses opposants et apaiser le peuple. Il a confié cette mission du hold-up au maréchal De Bourmont pour sauver sa monarchie corrompue au nom de la chrétienté et le bien de l'Europe entière. Mais aussi paraît-il pour mettre fin aux actes de piraterie barbaresque et venger surtout le Consul du Roi souffleté par le chef des pirates.


     Le motif de la colonisation de l'Algérie avait trois axes de convoitises :

          * Le premier fut l'avidité des banquiers juifs Bushnnak et Bacri pour les réserves d'or et   

    D’argent de la Régence d’Alger sous la garde du Dey.

         * Le deuxième motif fut scientifique et économique par l'ambition de la bourgeoisie chrétienne avec en tête Mr Bourssingault marié à la riche héritière du premier découvreur du pétrole en 1743 à Pechellbronn où le gisement fut baptisé ANTAR, nom qui a été repris par ELF en 1970 pour finir par Total en 2000.

         * Le troisième fut pour le Général Bourmont une occasion de redorer son blason de traitre à Napoléon (défaite de Waterloo)

     D’autres voix s’élèvent et racontent que la décision de ravir le trésor de la régence n'a jamais été prise par qui que ce soit d'autre que les Rothschild, car les Rothschild avaient besoin de ce trésor pour se renflouer en Europe et c'est ce qui fut fait, et les Busnach et autres Bacri n'ont jamais été que leurs vils serviteurs et c'est le roi brigand Louis-Philippe acoquiné avec les Rothschild qui avait poussé son cousin Charles X à tenter le coup du sac de la régence. C'est en 1870 que les Rotschild avaient organisé la chute du second Empire français et qui ont aussi décidé la création "d'Israel" mais qui avait aussi tenté par tous les moyens l'extermination planifiée mais non réussie des populations musulmanes d'Algérie et toute cette agression et cette invasion avait pour but ultime la destruction programmée du Califat Ottoman, ce qui fut fait avec leur agent Attaturck en 1924.

     Cette histoire du trésor de l'Algérie pillé en juillet 1830, ressemble curieusement aux motivations qui ont poussé le président Bush et ses complices à mettre leur main sur les trésors de l'Irak et de l'Afghanistan puis Barack Obama et ses adeptes sur le Sud du Soudan et la lybie.

     L’endoctrinement préliminaire ressemble exactement à la propagande utilisée contre l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan et la Libye et bientôt la Syrie et l'Iran. Pour constater cela, passons en revue la proclamation du colonel De Clermont-Tonnerre, arabisant aidé par l’orientaliste Sylvestre de Sacy à l’attention des Algériens :

    « Nous, les Français, vos amis, partons pour Alger. Nous allons en chasser les Turcs, vos tyrans. Nous ne conquérons pas la ville pour en devenir les maîtres. Nous le jurons par notre sang soyez unis à nous, soyez dignes de notre protection et vous régnerez comme autrefois dans votre pays en maître indépendants dans votre patrie. Les Français agiront avec vous comme ils agissaient il y a trente ans avec vos frères bien-aimés les Egyptiens. Nous nous engageons à respecter vos trésors, vos propriétés et votre sainte religion….Venez à nous, vous nous ferez plaisir et votre amitié sera avantageuse…. Nous vivrons en paix pour votre bonheur et pour le nôtre également. »

     Cette déclaration a été tirée discrètement par Engelmann à environ 500 exemplaires confiés à une délégation de trois spécialistes du monde musulman Brun d'Aubignosc, le colonel Geradin et le Consul Raimbert qui sont les espions de Bourmont. Ces agents avec la proclamation ont procédé aux préparatifs pour ensemencer la division et faire débuter une guerre psychologique contre le Dey afin de l'isoler à l'intérieur de la Régence comme à l'extérieur.

     Au lieu de la proclamation en 500 exemplaires, maintenant la chaîne de télévision El Jazzera remplace tous les espions, les orientalistes et les stratèges militaires pour les préparatifs de la conquête des pays arabo-musulmans et le pillage de leurs trésors. Quelle répétition à l'identique de la tragédie terrible du monde arabo-musulman ! C'est toujours pour un idéal de paix, d'amitié, de liberté, aujourd'hui de démocratie et d'ingérence humanitaire que l'Occident écrase, massacre, mutile, détruit, pille, divise, anéantit et réduit à l’esclavage le monde arabo-musulman.

     Au fait, d'autres proclamations que nous ne citerons pas ont été rédigées pour tromper et ruser. Les Algériens de l'époque ont cru à toutes ces duperies. Ils ont déchanté rapidement devant la réalité du hold-up suivi immédiatement par la colonisation et ses conséquences dévastatrices. Le maréchal De Bourmont après avoir eu la capitulation du Dey, organisa une opération de diversion dans la Casbah en incitant des Juifs et quelques Arabes au pillage des maisons et des commerces. Au même moment, il pénètre avec une commission des finances au trésor de la Régence accompagné du Khaznadji qui ouvre la grande porte. Nous ne nous étendons pas sur les détails mais le trésor a été estimé à 62 tonnes d'or et 240 tonnes d'argent. Il n'a pas été tenu compte des lingots, des bijoux, des pierres et des diamants. En francs de l'époque, le tonnage de l'or et de l'argent est évalué à 240 millions.

     L'évaluation de ce qui n'a pas été pris en compte est de 200 millions de francs (estimation de Pierre Péan qui a enquêté sur ce trésor et publié les résultats de son enquête dans un livre sorti en 2004 chez Plon, intitulé « main basse sur Alger », 271 p.

     Le 25 août 1830, dans le vieux port de Ville franche, deux bricks battant pavillon russe et portant les numéros 36 et 60 entrent au Royaume de Sardaigne dans la discrétion avec le trésor d'Alger évalué finalement par Pierre Péan à 5,7 milliards d'euros. Ce trésor a été partagé en grande partie entre le maréchal De Bourmont, Louis Philippe, les frères Schneider et les Seillière. En 1848, les usines du Creusot d'où sortent canons, bateaux, rails et locomotives ont vu le jour grâce au trésor d'Alger. Pour récapituler, la France doit déjà un million de pièces d'or prêté par le Dey au temps des Conventionnels pour casser le blocus de l'Angleterre contre la Révolution. Pour annuler cette dette et piller Alger, la meilleure solution pour le pays des Lumières c'est la conquête. Voilà ce qu'on appelle rendre un bien immense par un mal immense.

     Les Algériens doivent réfléchir pour récupérer ce bien qui est un droit imprescriptible. La France officielle qui n'a pas tué un seul Juif pendant la seconde guerre mondiale, paie des dommages et intérêts aux Juifs de France et à l'entité sioniste en plus de sa repentance continuelle jusqu'à ne pas relever la tête. Elle a pillé un pays et un peuple à l'échelle d'un continent et exterminé des millions d'Algériens de 1830 jusqu'à 1962, non seulement elle ne paie rien en plus elle ne veut ni demander pardon ni reconnaître ce crime équivalent à des centaines d'Holocauste et de surcroit, continue à afficher son arrogance et son mépris pour envers l’Algérien.

     Les Américains pour annuler leurs dettes et piller des trésors immenses ont pris l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan, la Libye et préparent leur coup contre la Syrie et l'Iran. L'Occident, à l'exception des pays nordiques, a prospéré sur les guerres injustes, militaires et économiques. Ce sont là les fondamentaux de ces pays qui se disent démocratiques. Nous devons bien méditer beaucoup sur cela.

     D’autres faits marquants furent dérobés de notre patrimoine national durant cette période de galère et nous attendons toujours leur restitution, telles que par exemple :

      Le canon de baba Merzouk (12T) qui orne aussi la placette du port maritime de Brest

     Quatre canons de moindre envergure que Baba Merzoug (deux à Marseille et deux à Toulon) continuent d’embellir les places publiques de ces villes côtières.

     D’autres objets au nombre de 158, des crânes de célèbres résistants Algériens à la conquête coloniale au début du 19ième siècle, les crânes de Boubaghla, Bouziane et Derkaoui entre autres, sont conservés au Musée d’Histoire naturelle de Paris. Dont aussi les effets personnels du Dey d’Alger.

    hebergement d'imageSans omettre la promesse des Français aux Algériens après avoir avoir aidé les Français à combattre les Allemands lors de la 2ième guerre mondiale et aussi lors de la guerre du Vietnam en 1952.

     Ce ne sont point des propos malveillant ou bien désobligeant envers la France mais cela n’est que la vérité-Qui aurait certainement contribué à clarifier pas mal de positions obscures. Et replacer les deux pays sur une dynamique de confiance et honnêteté. A cause de l’absence de cette vérité, nous continuons à être dérouté  et désorienté non seulement notre peuple mais aussi notre  identité et également notre existence. L’histoire de cette « main basse sur les richesses de la Régence d’Alger» fut reprise par plusieurs journalistes, par des correspondants de presses et même par certains  hauts cadres œuvrant dans des institutions nationales.

     Le rapprochement entre les deux pays était tant attendu, néanmoins, les intérêts des uns et la spéculation des autres n’ont pas favorisé et admis cette initiative. Cette approche aurait pu, à notre avis, permis d’établir la confiance et d’accéder à de larges perspectives prometteuses dans l’investissement et les échanges…

     Pourtant, l’école Française avait toujours bâtie sa stratégie sur les choses rudimentaires indispensables de la vie qui sont : la vérité, le courage et la bravoure et elle avait, par conséquent, combattue avec hargne le mensonge, la médiocrité et surtout la lâcheté. Cette rétrospective qui nous est imposée par l’histoire révèle bien des dispositions contraires aux valeurs de la démocratie. Donc, les valeurs que l’on veut imposer au monde musulman sont caduques et dangereuses et périlleuses. Les habitants de l’hexagone doivent réfléchir par deux fois afin de faire respecter les fondements de l’état de droit du pays de  Molière.

  • Avide un mot qui veut tant dire pour G.M

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    En arrivant devant la porte je savais que G.M était comme toujours impatiente à m’attendre et que malgré ma fatigue du long chemin parcouru de l’école jusqu’à la maison, elle va me refaire emprunter pour sa dernière commission ce même chemin qui me mènera encore jusqu’au village.
    Alors avec tout un air grincheux, poussant le battant de la porte et entrant malgré tout, je voyais qu’à l’intérieur tout était calme mais qu’ Il faisait bien froid en cette fin d’automne, et là où l’on ne peut être pas plus loin en temps froid G.M s’y trouvait dans son coin, arc-boutant son dos au mur de l’âtre. Une buche et Les quelques brindilles allumées se consommaient à petit feu devant elle faisant le peu de lumière à l’intérieur où, tout près de son petit feu, elle épluchait calmement ce qui en restait d’une dernière pomme de terre qui fera tout un festin de roi à notre maigre repas du soir.
    A travers mon cache-nez retourné sur mes pauvres oreilles entourant et couvrant tout le reste de mon visage ce qui ne me laissait que les yeux pour voir, Je la voyais ainsi, ce qui ne m’empêchait du tout en entrant de l’entendre m’appeler son appel cette fois sera pour moi, pour la dernière corvée de la journée. Tu poses d’abord ton cartable m’a-t-elle dit et viens boire vite ton café pendant qu’il est encore chaud, ensuite tu iras droit au marché m’acheter 1 kg d’oignons verts et fais en sorte cette fois ci que c’est comme si tu vas acheter une vache, assure-toi que la queue est comprise dans le marché. G.M voulait me dire par là de faire attention à ce que le vendeur doit me laisser le tout de la marchandise qu’il a pesée et que j’ai acheté, y compris les tiges.
    Une méthode de vente qui a pris partout son ampleur de légalité, quand tu achètes on te fait peser la quantité que tu veux des oignons verts au marché, le «vendeur» pèse les oignons, te fais payer le prix de toute la pesée mais qu’ensuite sans te proposer il coupe court tout ce qui n’est pas comestible pour toi et bon pour lui qu’il garde pour afin de le revendre ou l’utilise ensuite à ses fins.


    692 001 G.M disait vrai c’est ainsi qu’avec tous les marchands que ça se passe toujours quand je lui achète aussi les carottes. Quant aux choux fleurs pour G.M c’est une catastrophe. Elle jette aux ordures plus qu’elle n’en a gardé pour la cuisson. G.M, me dit pour ce légume qu’au moment de sa récolte on le coupe à ras du sol avec toute sa tige et ses fleurs qu’elles deviennent plus pesantes que sa tête, tout ça est de la malhonnêteté pour gagner plus de poids de ceux qu’ils veulent gagner en argent sale. Si ce n’est pour ta santé je ne l’achèterai pas. L’artichaut me dit elle ne se vendait autrefois qu’avec la tige que le poing de la main peut en fermer, maintenant c’est toute une longueur de tige d’un bras qu’on nous fait peser et payer et puis qu’on laisse au vendeur qui s’en réjouit avec pour le revendre encore.
    Elle enchaina pour exprimer toute sa colère envers ces marchands malhonnêtes et avides gain qu’ on est bien dans un monde fou d’argent qu’ il n’y a que chez nous en ce Bled que ça se passe.
    G.M tu me disais à l’instant « autrefois ». Est-ce que maintenant c’est différent à cet autrefois. Oh ! bien sûr, je dois te dire qu’un jour de marché autrefois on voyait les gendarmes qui contrôlaient tout ce qui se vendait et ce qui n’était pas dans les normes pour la vente. Ces moments-là le client était très satisfait de toute la marchandise qu’il achetait. Il était de même, mon garçon, pour les pauvres bêtes qui saignent du sang de leurs corps à cause de la charge, où à cet aiguillon très pointu qu’on utilise pour piquer ces bêtes et les faire marcher.
    Et je te fais savoir aussi que pour la sardine que je n’achète plus de peur qu’elle soit d’hier et qu’on jette sur elle de la glace pour la rendre fraiche ne se vendait pas au-delà de 10h. Les vendeurs redoutaient les garde-champêtres qui s’emmenaient avec leur bouteille de grésil et asperger tout ce qui restait dans les cageots au-delà de l’heure prévue pour la vente de la sardine.

    Sitôt que j’ai bu ma tasse de café au lait et sortant sans tarder, j’entendais encore G.M parler de son vieux « Autrefois » en me recommandant à ne pas oublier de bien refermer la porte derrière moi.

  • Aigle & Chamois

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      Une lutte sans merci entre un aigle et un chamois. Quelle émotion!