Articles de algermiliana
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Nos mamans d'autrefois...
- Par algermiliana
- Le 11/09/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Jadis, les mamans d’autrefois sont également comme aussi les mères d’aujourd'hui. Devenues, inévitablement, comme une industrie de production d’enfants, des travaux ménagers difficiles et durs. A cela s’ajoutent d’autres épouses. Elles subissaient le dictat du père ainsi que celui de la mère. El Adjouza comme on adore la surnommer. Elle était là, présente, autoritaire, la maîtresse incontestée des lieux. Gare aux épouses indisciplinées, désobéissantes et surtout rebelles.
Ces femmes, comme ne cessait de le répéter et de le décrire si bien ammi Makhlouf, se bataillaient comme des forcenées, elles étaient au four et au moulin pour non seulement combler leur mari mais également satisfaire la Djedda qui fut et reste la patronne des lieux.
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Bons pour le service
- Par algermiliana
- Le 05/09/2016
- Dans Le coin de BENABDELLAH Mohammed
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S'il est un élément important autour duquel gravitent toutes les activités de la vie quotidienne c'est sans aucun doute l'élément humain. Ce dernier par son dynamisme , sa créativité et son amour pour son métier participe d'une manière effective dans l'épanouissement et le développement de la nation dans laquelle il vit. Nous nous contenterons d'apporter notre humble contribution dans un domaine qui n'est pas des moindres puisqu'il intéresse toutes les franges de la société .Il s'agit de l'éducation nationale et par extension aux acteurs qui l'animent. Nous nous intéresserons à deux types de fonctionnaires qui par leur spécialité jouent un rôle prépondérant dans l'évolution positive de la scolarisation de nos enfants. En effet l'enseignant et le gestionnaire qui sont les pivots de toute démarche pédagogique doivent posséder des qualités intrinsèques pour mener à bien leur mission.
1- L'enseignant : Il doit jouir de toutes ses capacités physiques et morales et son recrutement doit se faire non seulement sur la base de ses acquis (diplômes) mais aussi sur la base de sa constitution physique (acuité auditive sans faille, acuité visuelle irréprochable, élocution claire, écriture lisible ). Ces qualités qui sont les outils de travail de l'enseignant favorisent une meilleure prise en charge des apprenants et évitent la confusion et les possibles erreurs de jugement. Un autre aspect qui mérite d'être mentionné car vital c'est celui d'avoir l'amour pour les enfants . Si cette qualité est absente chez le maitre, il est inutile voire impossible de lui confier des élèves. Lors du recrutement des futurs enseignants il est impératif d'imposer aux candidats un entretien avec des psychologues et le résultat sera déterminant quant à leur admission. Donc niveau intellectuel raisonnable + condition physique satisfaisante + amour des enfants + profil psychologique sain seront des gages de réussite pour former l'élite de demain. Il va de soit que la formation sera à la carte et les moyens disponibles à la mesure des besoins.
2- Le gestionnaire : Celui-ci chapeaute les enseignants et de ce fait il doit avoir des qualités pour le moins supérieures à eux. En plus de la condition physique et de l'amour pour les enfants (ce critère revient à chaque fois car très important) il faut une culture générale à toute épreuve et une maitrise d'au moins une langue étrangère en plus du français. Le critère d'ancienneté tel qu'exigé actuellement s'avère très insuffisant. Nombreux sont les chefs d'établissement qui éprouvent des difficultés dans la gestion des ressources humaines et les conflits éclatent du fait du décalage de niveau et d'abus de pouvoir dû justement à des carences structurelles au niveau de la personnalité des responsables. Cet état de fait influe négativement sur la bonne marche des établissements et ainsi se créent une animosité et une lourde atmosphère qui mettent à rude épreuve les nerfs les plus solides. Le clanisme, autre moyen qu'utilisent certains chefs d'établissement pour gérer le personnel placé sous leur autorité entraine une ségrégation dans les rapports d'intérêt, l'évaluation et les promotions. Certains fonctionnaires ne sont jamais inquiétés car ce sont les hommes du responsable. Le recrutement donc, constitue une étape primordiale pour les fonctionnaires de l'éducation qui seront appelés à coexister entre eux pour le bien être et l'épanouissement des élèves. Ce n'est qu'à ce titre que l'on pourra les déclarer " bons pour le service ".
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Persévérance, Sacrifice et Patience...
- Par algermiliana
- Le 26/08/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Ahmed Bessekri fut cet homme qui à l’instar de son parcours riche en enseignements, avait transcendé toute son énergie, sa détermination voire son abnégation pour venir à bout de sa déficience physique (pour ne pas dire handicap). Afin de réaliser et atteindre son principal objectif qui est celui de lutter et combattre tout seul une maladie très complexe définie comme une paralysie de ses membres. Franchir et traverser toutes ces épreuves furent une étape très pénible, à cela s’ajoute les approches inquiétantes et incertaines de certains praticiens n’étaient pas du tout rassurantes et encourageantes. Pour retrouver ne serait qu’une mince lueur d’espoir. Pourtant, le miracle s’était produit. Le comment et le pourquoi, nous le saurons à travers la lecture de ce texte.
Pour en savoir un peu plus, notre cher Ahmed Bessekri avait bien voulu répondre à nos diverses questions afin non seulement de nous éclairer sur sa maladie mais également de nous permettre de réaliser ce document:
Profil d’Ahmed Bessekri
Né le 26 janvier 1955 à Ain-Defla. Homme corpulent pas très gros ni obèse, légèrement trapu, mais convenablement ancré sur ses deux pieds. Possédant une taille moyenne, ne dépassant pas la soixantaine, généralement calme et très courtois, arborant une conduite pondérée, dotée d’un calme olympien. Discret dans sa vie de tous les jours et distrait avec les amis ne disait rien sauf lorsqu’il est convié. Il est en quelque sorte très réservé, sa maladie lui avait inculquée à se comporter toujours de cette manière et non autrement. Dégageant une hygiène corporelle remarquable et toujours bien vêtu. Des vêtements pas à la mode mais choisis selon les circonstances, aussi en fonction de sa corpulence, de la couleur de ses cheveux et aussi celle de sa peau. Toutefois, il était en quelque sorte quelqu’un qui savait apprécier la vie et encore plus ses escales.
- Cursus scolaire primaire : Ecole de garçon Mahrez Khelifa (centre-ville d’Ain-Defla) de 1960-1965.
- Moyen : Au niveau du CEG d’IBN-SINA (Ain-Defla), 1966-1970.
- Secondaire : Lycée Ferroukhi Mustapha ex Alphonse Daudet (Miliana) de 1970-1974.
Etudes supérieures
- De 1975 - 1976 Bab Ezzouar (Alger) Biologie.
- De 1976 –1977 Formation au niveau de l’ITE à Chlef.
- Précous dans l’enseignement en 1978-1979.
Autres attraits :
- Service national de 1979-1981.
- Dans l’enseignement de 1981-1985.
- Surveillant général de 1985-2008.
- Retraité à partir de 2008.
2010 : Date fatidique
La mise en retraite tout le monde y pense et on en parle, chaque concerné songe sérieusement comment va passer la fameuse mutation en bien ? Ou en mal ? L’esprit est complètement taraudé, comment vais m’y prendre ? Est ce que je vais continuer à travailler ? Vais-je continuer mes propres travaux à la maison ? Ou bien je vais profiter de ma retraite pour aller visiter la famille, visiter des villes ou revisiter d’autres que j’avais prévu, désiré et souhaité les revoir. Ou tout simplement replonger dans mes souvenirs et projets de jeunesse. En 2010 et plus précisément le 7 novembre 2010, notre ami Ahmed Bessekri avait justement choisi de terminer certains travaux dans sa maison. Lorsqu’en reculant, il est tombé, à la renverse, dans le vide d’une hauteur de 4 mètres. Le gros de sa chute fut supporté par sa tête. Transporté en urgence vers l’hôpital d’Ain-Defla.
Intervention chirurgicale
La gravité des blessures forcèrent les toubibs de l’époque à le transférer, en urgence, vers l’hôpital de Franz Fanon de Blida. Résultat : plus de 15 jours dans le coma (réanimation). Une opération neurochirurgicale qui avait durée plus de 4 heures par le spécialiste Dr Bouzidi Zoheir en neurochirurgie. Touché à la 6ième et 7ieme vertèbre et qui avait comme conséquence et complication un entassement des vertèbres avec écrasement de la moelle épinière suite à une chute, le patient était atteint au niveau de la nuque. Le résultat de l’opération neurochirurgicale fut le suivant :
- Atteint au niveau de la 6ième et la 7ième vertèbre.
- Coma pendant plus de quinze jours
- Quatre de ses membres paralysés
- Directement installé au niveau d’un fauteuil roulant.
- Nécessitant une rééducation pendant plus de10 mois.
A la sortie de l’hôpital, le praticien Dr Bouzidi Zoheir avait recommandé au patient et surtout à sa famille certains conseils pour passer au mieux la rééducation du malade. Bien sûr, cette rééducation sera appuyée par des visites de contrôles médicaux accompagnées également de bilans et différentes radios. Pour le suivi médical et surtout afin de constater de visu les éventuelles changements et/ ou améliorations du patient.
Période de rééducation
Une rééducation de 9 mois fut observée avec des contrôles médicaux de la paralysie de l’ensemble des membres. Cette période fut longue et difficile. Imaginer une personne en bonne santé se trouve du jour au lendemain cloitré dans son lit avec une paralysie de ses quatre membres ? Impensable et inconcevable mais il fallait y vivre avec. Je voyais défiler les jours, les semaines et les mois sans pour autant ne constater aucune amélioration. La famille qui paniquait et qui offrait inlassablement leurs soutiens et leur disponibilité, j’étais en quelque sorte comme une personne dans un vase clos et je ne voyais rien venir. Alors j’ai décidé de me prendre en charge moi même c'est-à-dire sans l’assistance de mes proches et de mon entourage.
Ayant tracé un programme qui me semblait logique me permettant de ne compter que sur moi-même. Cela a été, certes, pénible et douloureux. Néanmoins, je faisais tout moi-même, je ne voulais l’aide de personne. Ma famille autour de moi, médusée et déconcertée, était dans le désarroi mais moi je continuais et je répétais dans ma tête sans cesse : « ça passe et ou bien ça casse ».
Cette méthode m’a poussé à redoubler les efforts indispensables tout en restant éveillé et conscient. Dans ma tête, je savais que tout cela allait aboutir à quelque chose mais je ne savais pas de quelle manière, mais je continuais et je priais Dieu sans cesse pour qu’il me donne la force, la foi, la patience et surtout le courage afin de poursuivre dans cette voie. Ma fille Fella qui m’adorait beaucoup, pleurait de me voir dans cette situation, elle voulait être tout près de moi et m‘aider dans mes éventuels mouvements.
Mais je refusais toujours, je voulais coûte que coûte subvenir tout seul à mes obligations de tous les jours. C'est-à-dire aller ou bon me semblait avec l’appui de ma canne Canadienne. Aller tout seul dans le petit coin. C'est-à-dire être autonome, avec bien, sur les difficultés que cela allaient engendrer. Certes, c’était difficile et rude. Devant ces gênes, ma fille éclate souvent en sanglot. Un jour, et devant ces situations qui perdurent. Je lui ai demandé de m’accompagner dans ma chambre. Je l’ai embrassé et passai mon bras autour de son cou. Je lui ai expliqué que pour réussir mon programme de rééducation, il faudrait que cela se fasse ainsi. Tu as remarqué pendant les deux premiers mois, aucune amélioration n’est apparue. C’est vrai que ce n’est pas beau à voir ma fille mais il faut s’y faire avec pour qu’on puisse aboutir à un résultat et d’ailleurs ce ne sont que les recommandations du toubib. Pendant longtemps, ma fille Fella ne pouvait supporter le mal que j’endurais tout seul. D’ailleurs toute la famille en subissait les conséquences mais ma petite Fella en était vraiment la plus touchée. Avec le temps, elle s’est semble-t-elle accoutumée à la réalité des faits.
Persévérance, sacrifice et patience
Après dix mois de calvaire, de persévérance, de sacrifice et de patience, je commençais à faire remuer graduellement mes phalanges, ensuite mes pieds. La famille était heureuse et surtout ma petite Fella qui en était très ravie. Le Dr Bouzidi Zoheir, qui actuellement avait ouvert une clinique au niveau de la ville de Khemis Miliana et opère au niveau de la clinique ouanchariss. Il n’en croyait pas ses yeux mais il était heureux. Il a ajouté que j’étais un miraculé. Cet état de fait m’avait beaucoup encouragé à faire davantage d’efforts et de sacrifices. Pour mieux me rétablir et gagner en confiance. Et depuis quelques temps je sors pour faire les courses, rencontrer des amis comme un être tout à fait normal sauf que je trimbale toujours avec ma canne Cannadienne. Quelques séquelles sur mon handicap d’origine, néanmoins je me porte à merveille. Ma petite Fella est actuellement en deuxième année universitaire et elle est très contente de me voir ainsi.
Société…
Le regard des gens était semble t-il trop pénétrant pas moqueur mais donnant l’impression reflétant beaucoup trop de la pitié. Ceci n’encourage pas bien les patients. A l’avenir, pour encourager certains malades, il faut leur parler et discuter si comme s’ils n’étaient pas malades ou bien atteint de quoi ce soit. Ceci, leur donnera la possibilité de se sentir normaux. Ils n’ont pas besoin de compassion. Un sourire vaut mille fois le regard mal placé (l’évitement). Et, il vous le sera rendu avec beaucoup d’amour, de franchise et de loyauté. La société peut jouer un rôle prépondérant envers ces malades mais il faut se comporter intelligemment, parce que, ces malades, sont généralement froissés par ces regards répétitifs désobligeant pour certains, mal à l’aise pour d’autres, à cause de leur maladie, d’où leur refus ou des comportements un peu biscornus.
Conclusion
Je lance un appel à tous les malades, maladies diverses et spécialement celles de la neurochirurgie, il ne faudrait jamais baisser les bras et s’avouer vaincus. Il existe beaucoup d’alternatives et abondamment de chances et possibilités pour venir à bout de votre mal. Il ne faut jamais baisser les bras et laisser le temps vous détruire et détruire davantage votre famille et votre entourage. Il suffit d’avoir la force et la foi pour faire changer les choses.
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Conquête et pillage du trésor de la Régence d'Alger en 1830
- Par algermiliana
- Le 24/08/2016
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Les Algériens se souviennent et retiennent toujours de la date fatidique de juillet 1830 qui rappelle évidemment la colonisation qui a duré plus d’un siècle et demi. Avec en cascade d’immenses atrocités. Des millions de morts, des enfûmades, des massacres, des déportations, des brimades, des souffrances. Et cela jusqu’en juillet 1962....
Mais la réalité est autre que celle invoquée par les Français et leurs complices. Il s’agissait, tout simplement, du plus grand cambriolage jamais réalisé auparavant par des états souverains envers d’autres états !
Concernant la prise d'Alger et le pillage de ses trésors, il faut remonter au début du siècle (1800), et même bien avant, c'est sous le règne de Napoléon 1er que le projet prit naissance, c'est lui-même qui envoya un certain colonel de génie, Boutin, venir espionner la défense et les remparts du grand Alger. Vers 1806/1808, cet espion avait préparé tous les plans nécessaire à l'invasion, dessiner la carte marine de toute la côte algéroise, et son dévolu se porta sur Sidi-Fredj, ayant, certainement constaté le laxisme et la faiblesse des moyens de défense.
Ce n'est que 20 ans plus tard, sous le roi Charles X, que le projet reprit, la France était au bord de l'effondrement, social et politique, il lui fallait coûte que coûte renflouer les caisses. Les négociants juifs marseillais, Bachcri et Bouchnak, qui avaient des entrées privilégiées au palais du Dey, feront le reste. Le Dey, naïf et imprudent, leur faisait confiance pour régler les créances et le litige financier (que Napoléon lui-même a reconnu mais l’a rejeté sur son prédécesseur). Il a du comprendre qu'on ne change pas la nature d'un juif, mais il était trop tard. Les négociations stériles et fourbes avaient débuté vers 1824, la suite ne fut qu'un...coup d'éventail. Après le coup d’état et le pillage en question, il s’en est suivi des exactions, des déplacements de population, des déportations, des morts, un véritable carnage et un chamboulement hors pair.
Le comble c’est qu’on oubli souvent que ce juillet 1830 coïncidait aussi avec la date du plus grand vol jamais commis par le passé. Le mobile ayant poussé le roi Charles X à prendre la décision d’envahir Alger à cause de l’existence d’un grand trésor de la Régence.
Au moins trente ans avant 1830, date du débarquement de l'armée française à Alger, des espions du Roi Charles X, entre autres, le Consul Pierre Deval et les Juifs Joseph Cohen Bacri et Michel Bousnach collectaient des informations sur le trésor de la Régence et sa valeur.
L'historien Marcel Emérit qui a accompli une grande enquête qui s'est déroulée sur plusieurs années avait considéré et conclu en 1954 que l'histoire algérienne de la France avait commencé par un énorme pillage de trésors de la Régence. En 1964, Charles-André Julien affirmait et soutenait la thèse du professeur Marcel Emérit. En 1984, le journaliste écrivain algérien Amar Hamdani approuvait à son tour Marcel Emérit en composant et en apportant une très riche biographie sur ce sujet.Le roi Charles X acculé politiquement avait monté avec ses sujets, la manœuvre du pillage du trésor d’Alger afin d’apprivoiser ses opposants et apaiser le peuple. Il a confié cette mission du hold-up au maréchal De Bourmont pour sauver sa monarchie corrompue au nom de la chrétienté et le bien de l'Europe entière. Mais aussi paraît-il pour mettre fin aux actes de piraterie barbaresque et venger surtout le Consul du Roi souffleté par le chef des pirates.
Le motif de la colonisation de l'Algérie avait trois axes de convoitises :* Le premier fut l'avidité des banquiers juifs Bushnnak et Bacri pour les réserves d'or et
D’argent de la Régence d’Alger sous la garde du Dey.
* Le deuxième motif fut scientifique et économique par l'ambition de la bourgeoisie chrétienne avec en tête Mr Bourssingault marié à la riche héritière du premier découvreur du pétrole en 1743 à Pechellbronn où le gisement fut baptisé ANTAR, nom qui a été repris par ELF en 1970 pour finir par Total en 2000.
* Le troisième fut pour le Général Bourmont une occasion de redorer son blason de traitre à Napoléon (défaite de Waterloo)
D’autres voix s’élèvent et racontent que la décision de ravir le trésor de la régence n'a jamais été prise par qui que ce soit d'autre que les Rothschild, car les Rothschild avaient besoin de ce trésor pour se renflouer en Europe et c'est ce qui fut fait, et les Busnach et autres Bacri n'ont jamais été que leurs vils serviteurs et c'est le roi brigand Louis-Philippe acoquiné avec les Rothschild qui avait poussé son cousin Charles X à tenter le coup du sac de la régence. C'est en 1870 que les Rotschild avaient organisé la chute du second Empire français et qui ont aussi décidé la création "d'Israel" mais qui avait aussi tenté par tous les moyens l'extermination planifiée mais non réussie des populations musulmanes d'Algérie et toute cette agression et cette invasion avait pour but ultime la destruction programmée du Califat Ottoman, ce qui fut fait avec leur agent Attaturck en 1924.
Cette histoire du trésor de l'Algérie pillé en juillet 1830, ressemble curieusement aux motivations qui ont poussé le président Bush et ses complices à mettre leur main sur les trésors de l'Irak et de l'Afghanistan puis Barack Obama et ses adeptes sur le Sud du Soudan et la lybie.
L’endoctrinement préliminaire ressemble exactement à la propagande utilisée contre l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan et la Libye et bientôt la Syrie et l'Iran. Pour constater cela, passons en revue la proclamation du colonel De Clermont-Tonnerre, arabisant aidé par l’orientaliste Sylvestre de Sacy à l’attention des Algériens :
« Nous, les Français, vos amis, partons pour Alger. Nous allons en chasser les Turcs, vos tyrans. Nous ne conquérons pas la ville pour en devenir les maîtres. Nous le jurons par notre sang soyez unis à nous, soyez dignes de notre protection et vous régnerez comme autrefois dans votre pays en maître indépendants dans votre patrie. Les Français agiront avec vous comme ils agissaient il y a trente ans avec vos frères bien-aimés les Egyptiens. Nous nous engageons à respecter vos trésors, vos propriétés et votre sainte religion….Venez à nous, vous nous ferez plaisir et votre amitié sera avantageuse…. Nous vivrons en paix pour votre bonheur et pour le nôtre également. »
Cette déclaration a été tirée discrètement par Engelmann à environ 500 exemplaires confiés à une délégation de trois spécialistes du monde musulman Brun d'Aubignosc, le colonel Geradin et le Consul Raimbert qui sont les espions de Bourmont. Ces agents avec la proclamation ont procédé aux préparatifs pour ensemencer la division et faire débuter une guerre psychologique contre le Dey afin de l'isoler à l'intérieur de la Régence comme à l'extérieur.
Au lieu de la proclamation en 500 exemplaires, maintenant la chaîne de télévision El Jazzera remplace tous les espions, les orientalistes et les stratèges militaires pour les préparatifs de la conquête des pays arabo-musulmans et le pillage de leurs trésors. Quelle répétition à l'identique de la tragédie terrible du monde arabo-musulman ! C'est toujours pour un idéal de paix, d'amitié, de liberté, aujourd'hui de démocratie et d'ingérence humanitaire que l'Occident écrase, massacre, mutile, détruit, pille, divise, anéantit et réduit à l’esclavage le monde arabo-musulman.
Au fait, d'autres proclamations que nous ne citerons pas ont été rédigées pour tromper et ruser. Les Algériens de l'époque ont cru à toutes ces duperies. Ils ont déchanté rapidement devant la réalité du hold-up suivi immédiatement par la colonisation et ses conséquences dévastatrices. Le maréchal De Bourmont après avoir eu la capitulation du Dey, organisa une opération de diversion dans la Casbah en incitant des Juifs et quelques Arabes au pillage des maisons et des commerces. Au même moment, il pénètre avec une commission des finances au trésor de la Régence accompagné du Khaznadji qui ouvre la grande porte. Nous ne nous étendons pas sur les détails mais le trésor a été estimé à 62 tonnes d'or et 240 tonnes d'argent. Il n'a pas été tenu compte des lingots, des bijoux, des pierres et des diamants. En francs de l'époque, le tonnage de l'or et de l'argent est évalué à 240 millions.
L'évaluation de ce qui n'a pas été pris en compte est de 200 millions de francs (estimation de Pierre Péan qui a enquêté sur ce trésor et publié les résultats de son enquête dans un livre sorti en 2004 chez Plon, intitulé « main basse sur Alger », 271 p.
Le 25 août 1830, dans le vieux port de Ville franche, deux bricks battant pavillon russe et portant les numéros 36 et 60 entrent au Royaume de Sardaigne dans la discrétion avec le trésor d'Alger évalué finalement par Pierre Péan à 5,7 milliards d'euros. Ce trésor a été partagé en grande partie entre le maréchal De Bourmont, Louis Philippe, les frères Schneider et les Seillière. En 1848, les usines du Creusot d'où sortent canons, bateaux, rails et locomotives ont vu le jour grâce au trésor d'Alger. Pour récapituler, la France doit déjà un million de pièces d'or prêté par le Dey au temps des Conventionnels pour casser le blocus de l'Angleterre contre la Révolution. Pour annuler cette dette et piller Alger, la meilleure solution pour le pays des Lumières c'est la conquête. Voilà ce qu'on appelle rendre un bien immense par un mal immense.
Les Algériens doivent réfléchir pour récupérer ce bien qui est un droit imprescriptible. La France officielle qui n'a pas tué un seul Juif pendant la seconde guerre mondiale, paie des dommages et intérêts aux Juifs de France et à l'entité sioniste en plus de sa repentance continuelle jusqu'à ne pas relever la tête. Elle a pillé un pays et un peuple à l'échelle d'un continent et exterminé des millions d'Algériens de 1830 jusqu'à 1962, non seulement elle ne paie rien en plus elle ne veut ni demander pardon ni reconnaître ce crime équivalent à des centaines d'Holocauste et de surcroit, continue à afficher son arrogance et son mépris pour envers l’Algérien.
Les Américains pour annuler leurs dettes et piller des trésors immenses ont pris l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan, la Libye et préparent leur coup contre la Syrie et l'Iran. L'Occident, à l'exception des pays nordiques, a prospéré sur les guerres injustes, militaires et économiques. Ce sont là les fondamentaux de ces pays qui se disent démocratiques. Nous devons bien méditer beaucoup sur cela.
D’autres faits marquants furent dérobés de notre patrimoine national durant cette période de galère et nous attendons toujours leur restitution, telles que par exemple :
Le canon de baba Merzouk (12T) qui orne aussi la placette du port maritime de Brest
Quatre canons de moindre envergure que Baba Merzoug (deux à Marseille et deux à Toulon) continuent d’embellir les places publiques de ces villes côtières.
D’autres objets au nombre de 158, des crânes de célèbres résistants Algériens à la conquête coloniale au début du 19ième siècle, les crânes de Boubaghla, Bouziane et Derkaoui entre autres, sont conservés au Musée d’Histoire naturelle de Paris. Dont aussi les effets personnels du Dey d’Alger.
Sans omettre la promesse des Français aux Algériens après avoir avoir aidé les Français à combattre les Allemands lors de la 2ième guerre mondiale et aussi lors de la guerre du Vietnam en 1952.
Ce ne sont point des propos malveillant ou bien désobligeant envers la France mais cela n’est que la vérité-Qui aurait certainement contribué à clarifier pas mal de positions obscures. Et replacer les deux pays sur une dynamique de confiance et honnêteté. A cause de l’absence de cette vérité, nous continuons à être dérouté et désorienté non seulement notre peuple mais aussi notre identité et également notre existence. L’histoire de cette « main basse sur les richesses de la Régence d’Alger» fut reprise par plusieurs journalistes, par des correspondants de presses et même par certains hauts cadres œuvrant dans des institutions nationales.
Le rapprochement entre les deux pays était tant attendu, néanmoins, les intérêts des uns et la spéculation des autres n’ont pas favorisé et admis cette initiative. Cette approche aurait pu, à notre avis, permis d’établir la confiance et d’accéder à de larges perspectives prometteuses dans l’investissement et les échanges…
Pourtant, l’école Française avait toujours bâtie sa stratégie sur les choses rudimentaires indispensables de la vie qui sont : la vérité, le courage et la bravoure et elle avait, par conséquent, combattue avec hargne le mensonge, la médiocrité et surtout la lâcheté. Cette rétrospective qui nous est imposée par l’histoire révèle bien des dispositions contraires aux valeurs de la démocratie. Donc, les valeurs que l’on veut imposer au monde musulman sont caduques et dangereuses et périlleuses. Les habitants de l’hexagone doivent réfléchir par deux fois afin de faire respecter les fondements de l’état de droit du pays de Molière.
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Avide un mot qui veut tant dire pour G.M
- Par algermiliana
- Le 08/08/2016
- Dans Le coin de Med BRADAI
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En arrivant devant la porte je savais que G.M était comme toujours impatiente à m’attendre et que malgré ma fatigue du long chemin parcouru de l’école jusqu’à la maison, elle va me refaire emprunter pour sa dernière commission ce même chemin qui me mènera encore jusqu’au village.
Alors avec tout un air grincheux, poussant le battant de la porte et entrant malgré tout, je voyais qu’à l’intérieur tout était calme mais qu’ Il faisait bien froid en cette fin d’automne, et là où l’on ne peut être pas plus loin en temps froid G.M s’y trouvait dans son coin, arc-boutant son dos au mur de l’âtre. Une buche et Les quelques brindilles allumées se consommaient à petit feu devant elle faisant le peu de lumière à l’intérieur où, tout près de son petit feu, elle épluchait calmement ce qui en restait d’une dernière pomme de terre qui fera tout un festin de roi à notre maigre repas du soir.
A travers mon cache-nez retourné sur mes pauvres oreilles entourant et couvrant tout le reste de mon visage ce qui ne me laissait que les yeux pour voir, Je la voyais ainsi, ce qui ne m’empêchait du tout en entrant de l’entendre m’appeler son appel cette fois sera pour moi, pour la dernière corvée de la journée. Tu poses d’abord ton cartable m’a-t-elle dit et viens boire vite ton café pendant qu’il est encore chaud, ensuite tu iras droit au marché m’acheter 1 kg d’oignons verts et fais en sorte cette fois ci que c’est comme si tu vas acheter une vache, assure-toi que la queue est comprise dans le marché. G.M voulait me dire par là de faire attention à ce que le vendeur doit me laisser le tout de la marchandise qu’il a pesée et que j’ai acheté, y compris les tiges.
Une méthode de vente qui a pris partout son ampleur de légalité, quand tu achètes on te fait peser la quantité que tu veux des oignons verts au marché, le «vendeur» pèse les oignons, te fais payer le prix de toute la pesée mais qu’ensuite sans te proposer il coupe court tout ce qui n’est pas comestible pour toi et bon pour lui qu’il garde pour afin de le revendre ou l’utilise ensuite à ses fins.
G.M disait vrai c’est ainsi qu’avec tous les marchands que ça se passe toujours quand je lui achète aussi les carottes. Quant aux choux fleurs pour G.M c’est une catastrophe. Elle jette aux ordures plus qu’elle n’en a gardé pour la cuisson. G.M, me dit pour ce légume qu’au moment de sa récolte on le coupe à ras du sol avec toute sa tige et ses fleurs qu’elles deviennent plus pesantes que sa tête, tout ça est de la malhonnêteté pour gagner plus de poids de ceux qu’ils veulent gagner en argent sale. Si ce n’est pour ta santé je ne l’achèterai pas. L’artichaut me dit elle ne se vendait autrefois qu’avec la tige que le poing de la main peut en fermer, maintenant c’est toute une longueur de tige d’un bras qu’on nous fait peser et payer et puis qu’on laisse au vendeur qui s’en réjouit avec pour le revendre encore.
Elle enchaina pour exprimer toute sa colère envers ces marchands malhonnêtes et avides gain qu’ on est bien dans un monde fou d’argent qu’ il n’y a que chez nous en ce Bled que ça se passe.
G.M tu me disais à l’instant « autrefois ». Est-ce que maintenant c’est différent à cet autrefois. Oh ! bien sûr, je dois te dire qu’un jour de marché autrefois on voyait les gendarmes qui contrôlaient tout ce qui se vendait et ce qui n’était pas dans les normes pour la vente. Ces moments-là le client était très satisfait de toute la marchandise qu’il achetait. Il était de même, mon garçon, pour les pauvres bêtes qui saignent du sang de leurs corps à cause de la charge, où à cet aiguillon très pointu qu’on utilise pour piquer ces bêtes et les faire marcher.
Et je te fais savoir aussi que pour la sardine que je n’achète plus de peur qu’elle soit d’hier et qu’on jette sur elle de la glace pour la rendre fraiche ne se vendait pas au-delà de 10h. Les vendeurs redoutaient les garde-champêtres qui s’emmenaient avec leur bouteille de grésil et asperger tout ce qui restait dans les cageots au-delà de l’heure prévue pour la vente de la sardine.
Sitôt que j’ai bu ma tasse de café au lait et sortant sans tarder, j’entendais encore G.M parler de son vieux « Autrefois » en me recommandant à ne pas oublier de bien refermer la porte derrière moi. -
Aigle & Chamois
- Par algermiliana
- Le 05/08/2016
- Dans Le coin de Sadek BRAHIM-DJELLOUL
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Une lutte sans merci entre un aigle et un chamois. Quelle émotion!
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Ils trahissent l’Islam
- Par algermiliana
- Le 02/08/2016
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Mustapha Cherif, philosophe, cofondateur du Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne,
Il s’exprime aujourd’hui en tant que musulman, à la suite de l’assassinat du Père Jacques Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Les musulmans sont choqués par l’assassinat sauvage d’un vieux prêtre dans son église, artisan de l’amitié islamo-chrétienne. Nous disons avec force notre indignation et compassion, horrifiés lorsque des meurtres abominables sont commis au nom de la religion par des voyous, souvent délinquants et déséquilibrés, devenus assassins. Il est absurde de parler de guerre de religion.
Du discernement
Incultes, ignorants et pervers, ils ne sont pas nourris de culture religieuse. Vils, ils trahissent l’islam. Ils sont le produit des contradictions de notre époque et manipulés par des discours de haine. C’est le moment de discerner, de faire bloc, confiants, pour refuser les extrémismes.
Depuis l’apparition de ce phénomène monstrueux, qu’est le terrorisme politico-religieux sectaire, fabriqué après la guerre froide, près de trois millions de musulmans ont été tués, 10 millions de citoyens musulmans déplacés, une dizaine de pays musulmans livrés à la destruction. En Occident, un tiers des victimes sont des citoyens de confession musulmane.
Utilisée comme un masque, la religion est innocente. L’islam sacralise la vie humaine et anoblit les autres religions. Il ne peut être souillé. Les religions prônent la miséricorde, le respect fraternel et l’émulation, jamais le meurtre, l’agression et la sauvagerie. Incomprises, elles peuvent devenir un mal.
L’instrumentalisation
L’Émir Abdelkader l’Algérien, qui a inspiré Mandela, fondé le droit humanitaire moderne en fidélité aux préceptes du Prophète et sauvé des milliers de chrétiens à Damas en 1860, disait : « Le musulman est parfois une manifestation contre sa propre religion ». Le terreau idéologique obscurantiste qui instrumentalise des versets coupés de leur contexte et de leur sens profond est l’anti-islam. Il est une contrefaçon innommable.
Quinze siècles d’histoire et l’économie du texte fondateur du troisième rameau monothéiste sont limpides. Rendre caduques les approches intégristes et arbitraires est urgent. Il nous faut donner à penser, renforcer l’interconnaissance et l’amitié. La haine et l’ignorance sont vouées à l’échec.
Remobiliser
Par-delà les dénonciations, que faire ? Tout a-t-il été dit sur la violence aveugle injustifiable et les remèdes à y apporter ? Les préjugés, les politiques de diversion et la surenchère démagogique de politiciens, de médias et d’intellectuels supplétifs qui accablent les musulmans, empêchent de s’attaquer aux causes multiples de ce malheur. Chacun doit pourtant assumer ses responsabilités : les institutions et associations musulmanes, les responsables des autres cultes, les institutions publiques et la société civile.
Ce chantier nécessite de sortir des anathèmes, des amalgames et de la victimisation. Cinq domaines sont prioritaires : l’égalité des chances et le décloisonnement des quartiers défavorisés ; l’éducation au fait religieux et à l’interculturel ; repenser l’islam en Europe débarrassé de la dérive sectaire et redonner leur place aux valeurs de l’esprit ; la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie ; et la démocratisation des relations internationales.
Il faut remobiliser autour des valeurs communes et faire confiance à la sagesse et résilience du peuple, dans l’union et l’espérance. Il n’y a pas d’alternative sage au vivre ensemble démocratique et à la paix. Les extrémistes de tous bords veulent diviser, nous sommes unis. Le vouloir vivre ensemble est plus fort.
Des pays d’islam doivent prendre conscience que leur système politique est révolu et le monde entier doit se rendre à l’évidence que la marchandisation du monde et la loi du plus fort mènent à l’impasse. Nous vivons une fin de civilisation. Les tenants du système mondial trahissent l’humanisme universel et les terroristes trahissent l’islam. Ensemble l’on pourra faire face à ces défis.
Mustapha Cherif, est auteur notamment de « Sortir des extrêmes » Éditions Les points sur Les I, et « l’Émir Abdelkader, apôtre de la fraternité », Odile Jacob.
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Le Meddah du Souk
- Par algermiliana
- Le 01/08/2016
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Au temps où le Meddah du Souk, à l’insu de l’autorité occupante du pays, tanguait d’un lieu à un autre de la contrée pour des nouvelles à apporter à une population.
C’était ce temps des Souks d’antan. Ces Souks du village qui ouvrent grandes leurs portes une fois le jour la semaine avec tout un mélange qui pénètre en toutes sortes de marchandises , en denrées alimentaire et légumes de saison , en bêtes domestiques et en cette friperie très convoitée ces temps-ci allant jusqu’au bric- à- brac des pièces et objets où tout se vend et s’achète de gré à gré.Ce jour de marché est un événement de rassemblement pas comme les autres jours de la semaine qui de surcroit sera un cheminement pour les connaissances de la vie courante où les gens de la région surtout les campagnards s’amenaient qui à dos d’ânes ou mulets qui en marche à pied d’un peu partout pour vendre ou acheter et vivre aussi un véritable engouement dans un moment de détente animé par l’affable et débonnaire Meddah.
Leur joie trouvée en lui n’en sera qu’un moment de leur temps mais qu’ils consacreront à leur faire oublier les quotidiens de leur vie coutumière.
Par des paroles qui des fois seront dites et chantées au rythme du bendir du Meddah que tantôt en récits narrés en légendes fascinantes d’anciens temps .Ces gens simples et humbles qui écoutent seront, tellement absorbés par les beaux récits qu’ils en oublient parfois même le temps qui passe . Pour renouveler l’air ambiant de temps à autre le Meddah par son humour fort, plaisant et drôle les fera rire qu’Ils y perdent parfois à leurs dépens bien des affaires de valeur qu’ils laisseront en instance.
Notre Meddah y venait à la coutume vers sa placette bien connue au Souk du village, trimbalant avec lui toujours son bendir, par quoi il égayait l’esprit des gens curieux qui de nature en veulent bien entendre ce que l’histoire cachait pour eux. De lui on avait bien des choses à apprendre et comprendre de la vie d’autrefois que parfois les gens tout autour assis ou debout, restaient attentifs, immobiles même comme des momies pour saisir et mieux comprendre ses paroles.
Dans les périodes fresques et tendues vécues à l’époque le Meddah était tantôt à divertir les gens tantôt à leur passer un message à travers des récits où seuls les personnes sensées connaitre le sens peuvent déchiffrer le prix des paroles prononcées.
C’était le temps de la mystification, à berner et tromper l’occupant par la déformation des paroles de recits et blagues tout en ayant l’air d’amuser les gens naïfs.
Et voilà qu’un beau jour comme tant d’autres plus curieux que moi d’ailleurs étions de bonne heure de ceux qui autour de lui seront à attendre pour tout savoir encore d’un récit légendaire enfouie dans le temps.Ce jour-là , comme à ses habitudes Il était là au beau milieu d’une foule, à taper et à retaper de ses mains miraculeuses son bendir pour attirer beaucoup plus de gens
Notre Meddah paraissait aussi dans une nature magnificence qu’à cela je me suis permis sans attendre qu’il en fasse résonner d’autres coups de Tam –Tam de son bendir à l’interrompre pour lui rendre la pareille par une gratitude due à son rang de bienfaiteur pour nous tous.Ô Meddah ! Toi, qui dans les Souks la voix plait, charme et, serine des récits fabuleux pleins de merveilles, je te salut.
Bien surpris par ma voix enfantine, je le voyais scruter l’assistance tout autour pour me retrouver et dire.Ô Toi mon enfant qui s’est permis d’élever la voix, que mon salut te revient. Je t’en remercie Toi qui viens vers moi tendre l’oreille, c’est en quoi ton vœux souhaité à ce désir ardent de tout connaitre de moi du passé de tes aïeux que je puisse t’en dire plus. Par ces paroles d’oracle, Il répondit à ma langue obséquieuse, que sitôt il s’en est suivi entre nous une suite de paroles :
Raconte nous donc Ô Meddah, raconte-nous…. De tout ce qui en tes contes inouïs pour nous, nous met en peine à les déchiffrer.
Dis-moi Alors Ô--toi qui m’écoute, ce qui peut bien t’éblouir le plus de mes contes anciens pour que je puisse réfléchir à t’en dire plus, sur les plus écoutés d’entre eux.Ô ! Rien d’autres, rien d’autres seulement que ce que tout Meddah comme toi radote
Mais moi, je ne sais dire d’autres que des contes populaires et d’anciennes ’épopées légendaires qu’ici et là on raconte en ces temps.
Alors, pourrais-tu m’en raconter encore quelques traits pour autant qui retracent notre vrai passé glorieux.
Si je t’en fais dire ce que je- ne- sais- quoi, les sages en vous en seraient fortement curieux et auront envie de tout savoir et d’apprendre de moi sur leur futur.
Soit, donne nous alors ce peu de ce passé d’hier qui se rapproche un peu du présent sans qu’on veut bien l’admettre.
Ô Toi qui m’écoute ainsi que tes autres je ne suis ni chroniqueur d’autrefois, ni acariâtre à chanter des histoires d’hier.
Alors c’est quoi cette humeur changeante qui vient tant vanter toute ta bravoure dans des contes et récits parmi la foule dans les souks.
Je ne fais que passer pour dire Ce qu’on disait sur hier, et ce qu’on ne peut prononcer pour demain en l’accommodant pour le présent.
Alors pour toi Ô Meddah, on ne doit être ni folichon ni encore moins narrant de dire en toute liberté toute pensée qui vogue en l’air.
Penses toujours Ô toi qui m’écoute, que lorsqu’on essuie la bouche pour la fermer c’est pour mieux protéger sa langue qu’elle ne puisse faire sortir trop de salive inutile.
Ô Meddah j’apprends de toi aujourd’hui que je dois me taire des fois comme toi, que de dire ces choses anciennes, qui me laisseront à réfléchir longtemps pour les comprendre.
Ô toi qui m’écoute, c’est ce que je fais que parfois je dois me taire.si je sais qu’on ne m'écoute pas, mais je dois écouter, pour comprendras peut-être pourquoi on ne m’écoute pas.
C’est une leçon de G.M que j’ai essayé d’en décrire ses caractéristiques dans un contexte historique et fictif en empruntant pour mon histoire un temps commun que certains l’ont vécu et un personnage typique pour avoir encouru au péril de sa vie les risques du métier de la vie. -
FRANCINE LECA, SOIGNER LES COEURS
- Par algermiliana
- Le 27/07/2016
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
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FRANCINE LECA
SOIGNER LES COEURS
Brigitte Hemmerlin-Petitgand
(Editions : KERO)
Francine LECA est née en 1938. Elle a été la première femme chirurgienne cardiaque en France. Si elle prête le serment d'Hippocrate en 1971 - texte fondateur de la déontologie médicale - elle n'oubliera jamais l'une des suggestions éthiques de celui-ci : "Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent".
Quelques années plus tard, elle recevra un courrier en provenance d'Iran. Un homme lui écrit pour lui dire que si elle n'intervient pas, son enfant va mourir car il souffre d'une grave malformation cardiaque. Pour s'être rendue à plusieurs reprises dans différents pays et, notamment, dans ceux du tiers monde comme le font nombre de chirurgiens, Francine LECA sait que ce papa a raison, car la chirurgie cardiaque, lorsqu'elle est présente, n'existe qu'à l'état embryonnaire...
Cette lettre sera un facteur déclenchant pour cette célèbre chirurgienne. Depuis qu'elle est Chef de Service, elle a souvent reçu des messages de parents désespérés auxquels elle ne pouvait pas venir en aide. Pourtant, cette fois, elle se dit que ce petit iranien, elle PEUT le sauver, qu'elle DOIT le sauver.
Elle décide alors d'aller voir le Directeur de l'hôpital Laënnec. Ses arguments sont les suivants : il y a à l'hôpital tout ce qu'il faut, des lits, du personnel compétent et elle peut opérer gratuitement. Elle est persuadée qu'elle saura le convaincre. Malheureusement les arguments seront insuffisants pour le Directeur qui lui parle de budget, du risque de "réactions" du personnel, etc. Francine LECA l'a bien compris, il faudrait 50 000 Francs - c'était avant l'instauration de l'euro - pour opérer ce petit iranien. Elle sait qu'elle ne peut réussir, seule, à réunir cette somme. Elle contacte alors Patrice ROYNETTE, son filleul, fils d'ouvrier et exemple de réussite sociale qui connaît d'autant mieux le secteur de l'humanitaire qu'il a créé une Association "La mer à Suresnes". Tous les ans, cette Association permet à des enfants défavorisés de faire de la voile.
Francine LECA ne s'était pas trompée. Patrice ROYNETTE - ainsi que quelques amis - mettront tout en oeuvre pour l'aider à la création d'une Association destinée à collecter des fonds. Cette Association s'appellera : "MCC" (Mécénat Chirurgie Cardiaque).
Cela fait maintenant quatre mois que Francine LECA a répondu au courrier concernant ce petit iranien mais elle n'a toujours pas reçu de réponse. Est-il encore en vie ? Elle y pense chaque jour.
Nous sommes en juillet 1996. Deux premiers petits enfants arrivent à l'hôpital Laënnec dans le cadre de "MCC" : Alexander (6 ans) et Anton (3 ans), deux petits Moldaves frêles et maigres. Si la séparation d'avec papa et maman a été une rude épreuve pour les enfants, mais également pour les parents, l'accueil chaleureux qui leur est réservé par tout le personnel hospitalier ainsi que celui de la famille qui prendra soin d'eux après l'intervention chirurgicale leur fera retrouver le sourire.
Les années ont passé ! Vingt ans déjà ! Cette Association a grandi et déménagé à l'hôpital Necker.
Brigitte HEMMERLIN-PETITGAND, journaliste et écrivaine, également famille d'accueil à "MCC" depuis 2002 et auteure de ce livre, nous fera ainsi découvrir, au fil des pages, les miracles accomplis par cette Association et les parcours tellement difficiles de si jeunes enfants qui devront être séparés plusieurs semaines de leurs parents afin d'être sauvés, tels que : Asmaou (13 ans) qui vit en Algérie; Alice (10 ans) du Burkina Faso; Yousra, marocaine de 2 ans; Nour, petite algérienne de 18 mois; Mahamoudou, malien de 8 mois; Grace, camerounaise de 2 ans et demi et tant d'autres ! Comment ne pas être ému aux larmes lorsqu'une fillette dira en pleurant à Francine LECA : "Maintenant, je peux courir !".
En lisant ce livre on ne peut qu'être bouleversés tant les chances de survie de plusieurs enfants sont dérisoires que ce soit sur le plan médical mais, également, parce que certains enfants opérés par "MCC" se trouvent dans des pays en guerre. Les faire venir en France est alors un véritable défi. Cela nécessite un engagement sans faille de la part de tous les membres de cette Association pour laquelle, je dois bien l'avouer, j'éprouve une immense admiration. Les équipes médicales, les familles d'accueil, l'ensemble du personnel administratif sont non seulement très compétents mais également omniprésents et d'un dévouement à nul autre pareil. Il y a, malheureusement, parfois des échecs et ceux-ci ont une résonance telle qu'ils ébranlent absolument tous les membres de "MCC". Sans compter tous ces enfants qui meurent faute d'avoir pu être opérés pour de multiples raisons.
"MCC" est née grâce à la détermination et l'opiniâtreté d'une femme admirable : Francine LECA qui poursuit, envers et contre tout, chaque jour son combat et ce, depuis des années. En quelques mots, elle témoigne de son engagement : "Tout le monde me dit qu'il faut y aller doucement, mais je n'oublie jamais que si on n'avance pas, on recule".
Je tiens à préciser aux lecteurs que les droits d'auteur de ce livre sont reversés en totalité à "Mécénat Chirurgie Cardiaque" car cette Association ne bénéficie d'aucune subvention publique et que chaque enfant opéré coûte, en moyenne, 12 000 euros. Par ailleurs, cette Association est parfaitement "transparente". Ses recettes proviennent des appels aux dons, des entreprises partenaires, des réseaux sociaux et autres médias.
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Merlusse
- Par algermiliana
- Le 19/07/2016
- Dans Le coin de Med BRADAI
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