Articles de algermiliana
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Tchad : l'Ennedi
- Par algermiliana
- Le 16/01/2016
- Dans Le coin de Sadek BRAHIM-DJELLOUL
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Bonsoir à toutes et à tous.Même les pays les plus désertiques disposent de sites dont certaines vues sont imprenables. La preuve! Je vous offre quelques vues de sites naturels de ce pays.Je vous salue et vous souhaite de passer des moments agréables. -
Sans les citoyens de confession musulmane, la ...
- Par algermiliana
- Le 14/01/2016
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Sans les citoyens de confession musulmane, la France ne serait plus la France
Un an après les premiers attentats qui ont bouleversé la société française, que faut-il retenir de ces funestes événements et de leurs conséquences ? Quels messages promouvoir et que préconiser pour construire une société meilleure ? Le point sur Saphirnews avec Mustapha Cherif, philosophe et islamologue, professeur des universités, lauréat du prix Unesco du dialogue des cultures, auteur de quinze ouvrages, dont « Sortir des extrêmes », (Point sur les i, 2015), et « L’Émir Abdelkader apôtre de la fraternité » (Odile Jacob, 2016).
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POURQUOI TANT DE " NOUVEL AN"S?
- Par algermiliana
- Le 12/01/2016
- Dans Le coin de Safia BELHOCINE
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Parmi les éléments naturels que l'Homme a apprivoisé tout au long de son évolution, il y a le temps.
Au tout début, il a compris le cycle nuit /jour, puis, plus tard, celui des saisons.
Il a adapté ses rythmes de vie à ces deux cycles qui dépendaient évidemment du soleil.
Le temps tel que nous le connaissons aujourd'hui est une assez récente invention.
En effet, cette notion s'est progressivement développée car l'Homme a eu besoin de mieux partager les saisons par exemple.
En fait, le temps de cette époque là tournait autour des activités agricoles (labours, semailles, floraison, récoltes etc).
Graduellement, l'Homme a fini par établir les semaines et les mois.
Plus tard, ce fut le tour des jours. Ils furent divisés en heures...
Même si cela est basé sur des repères imaginaires (fuseaux horaires), le monde fonctionne à l'heure universelle GMT.*
Actuellement, la mesure de l'heure a atteint un fractionnement d'une précision incroyable qui permet de mesurer les moindres écarts de temps ou même les plus infimes pulsations de tout ce qui vit et bouge.
Il faut juste remarquer que l'invention du temps tel que nous le connaissons aujourd'hui et sa mesure sont arbitraires et que tout ceci a pris des millions d'années...Il est judicieux de rappeler aussi que chaque civilisation antique a eu ses repères temporels.
Elles ont toutes fini par établir des calendriers** pour mieux organiser leurs activités. Et elles célébraient toutes leur Nouvel An. De Babylone à L'Egypte des pharaons en passant par les Calendes Romaines et les fêtes Aztèques. Ce 1er jour de la nouvelle année représentait pour eux le renouveau.
C'est de là que viennent toutes les célébrations de "Nouvel An" à travers le monde aujourd'hui.
A présent, tous ces calendriers ont été relayés par le calendrier universel que tout les pays ont adopté pour s'aligner, vu le développement des moyens de communication et des activités d'échange. On pourrait même penser que ce calendrier et GMT sont peut-être les ancêtres de la mondialisation!
Mais cela n'empêche pas certains pays de continuer à fêter leur nouvel an spécifique en plus du 1er Janvier. C'est le cas particulièrement en Asie comme le "Tet" chinois par exemple.
Pour en revenir à nos "Nouvel An"s à nous, il faut se réjouir d'en avoir autant car cela dénote de la richesse de notre passé civilisationnel ainsi que de notre diversité.
Nous avons le Nouvel An Berbère ou agricole, Yennayer (qui atteint sa 2966ème année)
Nous avons le Nouvel An Hégirien , Awel Mouharam (qui date de 1437ans)et
Nous partageons le Nouvel An Universel avec le monde (depuis 2016 ans)!
What else! -
Incroyable contact
- Par algermiliana
- Le 12/01/2016
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Incroyable fut-il un contact ! Que celui d’un jour d’un mois d’Avril
Celui qui fut pour une ‘’méconnue ‘’ telle que moi Vincent Chantal
Ou encore, fille désavouée d’avoir laissé un (mon) cœur en terre natale
Où Là mes cheveux s’élevaient au vent en un queue de cheval
A mes anges d’enfants, sans surcroit, sans aberrance
Comme l’est un conte se racontait de moi toute mon histoire d’ enfance
L’histoire à moi en pleurs disait à leurs ouïes
De mon pays tant aimé et, éloigné j’y ai passé une vie inouïe
Là où votre Chantal petite encore, était lycéenne en tablier à Alphonse Daudet
Et nullement comme on le dit pour un recueil Barodet
Mes anges opinaient mon recueil, il était de mon cœur
Où cette joie de lui en a libéré de moi mes pleurs.
Tout grâce à une Noria qui comme dans un conte de Fée
Une fille épeurée d’un temps, devenue Grand –Mère, ce jour fut retrouvée
Aux retrouvailles... C’était moi la fille « Chantal »
Accueillie à bras ouverts, lire une page de son histoire comme dans un récital. -
WLADYSLAW SOBANSKI
- Par algermiliana
- Le 10/01/2016
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
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WLADYSLAW SOBANSKI
CAMP 113 - SE TAIRE EST IMPOSSIBLE
(Editions Amalthée)
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Au temps où il pleuvait
- Par algermiliana
- Le 01/01/2016
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Le Chapon
C’était au temps où il pleuvait ….qu’il en pleuvait encore plus Où, tout comme Barbe Noire sillonnait les mers sans peur…., un chapon plus vaillant que sans reproche sur un vaisseau fantôme voguait…
Mes souvenirs même si pas lointains sont –ils ,vont dans ces moments d’une nuit des temps de mon époque, quand l’oued Chélif si paisible en été donnait tout l’impression d’un calme cours d’eau murmurant l’air doux de ses galets au soleil pour tirer plaisir et jouir de nos baignades. Mais à l’hiver, il lui arrivait au temps où il pleuvait, qu’il en pleuvait encore plus, par un fait inexplicable pour la raison humaine qu’il abroge l’air harmonieux des orphéons par une intensité grave jusqu’ à la déployer dans toute sa force naturelle pour se mettre en colère et s’affirmer être incontestablement le grand des grands Oueds d’une plaine sans fin. A tout moment de sa grogne il laissera ce soin à penser pour tout aventurier espérant le traverser, qu’il faudra plus y compter le prendre à l’endroit du passage à gué. C’était ça l’oued Cheliff quand il pleuvait et qu’il pleuvait encore plus.
Ces moments où il pleuvait, et qu’il pleuvait encore n’en seront encore que détresse en ce temps de mon époque. Ces moments arrivaient souvent où l’on voit les eaux troubles de crue du Chélif emportant tout à leur passage, arbres déracinés, bêtes et parfois hommes pris au dépourvu dans leurs sommeils ou dans leurs inconsciences. Pour les anciens riverains habitant ses bordures, la nuit les obligeait à rester éveillés jusqu’au matin. Que de fois, prêts comme des nomades ils le seront à tout moment, parfois en pleine nuit, parfois au début d’un soir obligés à emporter ce qui leur était nécessaire et abandonner un peu les lieux jusqu’à ce que le lit de l’oued récupère ce qui a pu lui échapper par mégarde. De ce temps on a en mémoire ce gourbi venu du néant, ne trouvant point d’écluses dans cet oued sans rivage continuait un périple chemin au gré des flots.
Cette masure déracinée de sa terre, flottante au milieu des eaux boueuses où tout au dessus de sa toiture comme une girouette, pas un tétras mais un joli coq au plumage coloré lançant son cocorico d’appel de détresse à qui veut l’entendre.
Sans le vouloir ou pris au dépourvu le chapon s’est retrouvé avec ses pattes assorties d’ergots comme un mât qui inspire le style nouveau du rococo s’ajoutant au décor d’un vaisseau fantôme en dérive, flottant et emporté par un courant à la merci des eaux en troubles du Cheliff.
Dans cette nuit des temps de mon époque c’est l’une des victimes parmi tant d’autres animaux avec leurs propriétaires qui fera date pour un temps d’actualité au village.