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Articles de algermiliana

  • LA CITHARE DU BONHEUR (Conte soufi)

    Cithare du bonheur 2411 contesUn homme vint voir un maitre soufi vénérable,
    Qui l’accueillit dans sa tente d’un air très aimable.
    Il lui demanda alors le chemin du vrai bonheur
    Qu’il cherchait avec tout son esprit et son cœur.

    Le maitre lui révéla aussitôt l’itinéraire tant espéré
    « Tu suivras le chemin du village sans l’égarer
    Ou tu trouveras trois échoppes peu en retrait,
    Et là, te sera révélé le bonheur et ses secrets ».

    Le chercheur d'absolu passa maints cols et rivières,
    Jusqu'à ce qu'il arriva en vue d’un village, bien fier.
    Hélas ! Dans chacune des trois petites boutiques,
    Il ne trouva que des marchandises très modiques.

     

    L’une d’elles, contenait des rouleaux de fils d’acier,
    Les autres, des bouts de bois et de métal entassés.
    Découragé, il sortit du village et alla vers une clairière
    Et se reposa sous la douceur de la lune et sa lumière.

    Lorsque soudain, une mélodie sublime se fit entendre,
    Près de lui, qui faisait renaitre le feu de ses cendres.
    Stupéfait, il vit que c’était une cithare résonnante

     

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  • Natures mortes

    Bonjour,

    Que la clémence d’ALLAH pardonne nos écarts, que ce jour de fête rapproche les cœurs et soit un jour de joie et de bonheur.      

    Aïd Moubarak à vous et à vos familles.  


    Je profite de l’occasion pour vous offrir ces natures mortes.                            
    Cordialement

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  • Le monde tremblera de stupéfaction.

     

    ...Le monde tremblera de stupéfaction...
       Pour l'instant :)
     
     Clin d'oeil à Napoléon et A. Peyreffitte, qui en bons visionnaires avaient tout prédit. 
     
    C'était lors de l'ouverture des 2iémes Jeux Olympiques de le Jeunesse (Nankin, du 16 au 28 Août)
       Fabuleux spectacle. 
     
          A voir.......

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  • Je veux vivre

     

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    je veux vivre
    je cris la douleur
    je cris la souffrance
    je cris l’abondance
    je cris l’ignorance
    je souffre de l’injustice
    l'enfant de gaza pleure la vie
    tué par les balles par les bombes

    je crains la mort
    épargner ma mère
    épargner mon père
    j'appelle au secours l’UNICEF
    j'appelle au secours l’ONU
    laisser moi vivre la vie
    souffrance d'un bébé
    qui connait même pas la vie

    le sang coule sans raison
    entre deux frères
    qui vit sur la même terre
    nos ancêtres ont vécu
    sur cette terre promise
    sans indifférence
    je veux vivre comme l'enfant israélien

  • Qu’ont-ils fait de ton pays ? Un pays de barrages, de garages et de décervelage ?

    5 Juillet 2015

    Ils en ont fait un pays fermé, triste, voilé, « hidjabisé », « barragé », « garagé », « haddadisé », « saadanisé » et « hamadachisé » où les mercantis, les arrivistes et les incultes, ont pris le dessus et salissent tout ce qu’ils approchent ou touchent, où triomphent les faux bitumeurs, les vrais politicards, les charlatans et les rakis de tous poils… où les Algériennes et les Algériens ne sourient plus, ne s’amusent plus, ne s’aiment plus, ne vivent plus… Tragique dans un pays où l’écrasante majorité est constituée de jeunes ! Ils en ont fait une prison à ciel ouvert, ces accapareurs de pouvoir, ennemis de la liberté, de la démocratie, des droits de l’homme, de la poésie, de la musique, de la beauté, de l’amour, prédateurs insatiables, faux moudjahidines, combattants de la dernière heure, martiens de tout acabit troquant le brassard de la force locale contre celui de moudjahidine, traîtres recyclés en patriotes à l’heure du cessez-le-feu, qui ont pris le pays en otage et l’ont mis en coupe réglée depuis qu’ils ont confisqué son indépendance et sa liberté chèrement acquise en assassinant ses martyrs une seconde fois et en réduisant au silence, au sens propre et figuré du terme, ses vrais moudjahidines que la France n’a pas réussi à éliminer. Leur Algérie est à l’exacte image de ces laides constructions inachevées, véritables bunkers de béton et de briques, appelées pompeusement villas, des terrasses desquelles dépassent aux quatre coins le fer à béton des futurs piliers où l’on a accroché un pneu usagé ou un CD gravé de Ayat el coursi pour se protéger du mauvais œil. Pauvres autoconstructeurs qui ne cessent d’élever, étage sur étage, leurs bâtisses comme pour monter toujours plus haut et ainsi échapper aux saletés pestilentielles et repoussantes qui gangrènent le bas alors que l’odeur du pourri vient de la tête. Rien, ni les magnifiques étendues steppiques, ni le désert, ni même la mer n’ont échappé au saccage commis impunément depuis plus de cinquante ans par ces flibustiers sans foi ni loi qui ont mis en place un système redoutable de pillage systématique des richesses du pays et de formatage de ses hommes à coup de marchés de gré à gré et de fatwas valorisant la mort contre la vie. « Il faut tout raser et reconstruire », m’avait dit un jour un ami qui me confiait son désespoir de voir les choses changer. « Non, lui avais-je répondu, non, cher ami, la seule "chose" qu’il faille raser, c’est leur système et eux avec ! » Ce système qui a fait que l’Algérien ne vit pas mais survit. En se serrant la ceinture ou en s’empiffrant. Tout dépend de sa situation sociale. Tenez, dès le matin, l’Algérien est agressé. Des saletés sur les trottoirs, sur la chaussée défoncée, et partout où il tourne le regard, des sacs poubelles éventrés l’accueillent. Ainsi que la poussière, la boue, les flaques d’eau, les routes qui se transforment en lits d’oued en crue dès les premières pluies, les égouts à ciel ouvert, le soleil écrasant. Des marchandises diverses étalées sur les trottoirs : du pain au soleil, de la limonade au soleil, des jus de fruits au soleil, de l’eau minérale au soleil, du miel au soleil, du riz, de la semoule, des lentilles, des amandes, des pois chiches, de la farine, du café, du sucre, des cacahuètes, de la menthe séchée, etc. dans des sacs ouverts exposés au soleil ; des fruits, des légumes, des œufs, des quartiers de viande au soleil. Des têtes de moutons et de veaux égorgés, encore sanguinolentes, au soleil. Du cachir au soleil ! En période de ramadan, en plus de toute cette marchandise, des gâteaux, de la zalabia, du kalbellouz, de la cherbette, boisson jaunâtre au goût douteux, véritable bouillon de culture, vendue dans des sachets en plastique transparents, toutes « bonnes » choses qui attirent autant d’abeilles, de guêpes et de mouches que de clients, au soleil. L’Algérien, affamé, en manque de nicotine et de caféine, au bord de l’inanition, ne voit rien de tout cela. Les marchands de microbes le savent. Ils vendent. Et lui achète. Bonjour le botulisme ! Qu’importe les maladies, même mortelles ! Il achète, achète, achète, se ruine pour des produits qui finiront pour la plupart dans la poubelle, augmentant considérablement les ordures qu’il trouvera inévitablement sur les trottoirs le matin, en sortant de chez lui. S’il a la chance de posséder un véhicule, il est tout de suite confronté aux embouteillages interminables, aux nids de poules, aux dos d’âne, aux klaxons, aux injures, aux insultes, aux coups parfois, surtout en période de ramadan, à la mauvaise humeur des autres conducteurs, aux crachats que certains envoient par la portière ouverte, à l’indiscipline des piétons qui ne traversent jamais dans les clous (quels clous ? Il n’y a pas de clous !) aux barrages, aux policiers acariâtres, eux-mêmes dégoûtés de voir à longueur de journées passer des voitures sur lesquels ils pointent un « renifleur », un soi-disant détecteur d’explosifs qui ne détecte rien (les chiens dressés pour cela sont plus efficaces), à la chaleur, aux « bonnes nouvelles » de la radio, toujours les mêmes depuis l’indépendance (tout va bien !), aux rackets de gamins qui ont squatté les trottoirs publics pour en faire des lieux de parcage privé, au manque de parkings, au retrait de permis, au retrait de sa vie par un chauffard. Dégoûté par tout cela, après voir différé la « corvée » de jour en jour et de semaine en semaine, le jeune Algérien (mais ils sont tous jeunes) s’est enfin décidé à se rendre à la daira (qui signifie cercle, comme pour mieux tourner en rond !) afin de se faire établir ou de renouveler son passeport (qui ne lui servira à rien de toute façon parce que dans chaque consulat où il ira pour en demander, la réponse est invariablement : « Circulez, y a pas visa ! » Mais il s’est dit : « Je vais tenter ma chance avant d’opter, si ça ne marche pas, pour la harga. » Arrivé à la daira, il trouve devant chaque guichet des dizaines d’hommes et de femmes qui attendent depuis l’aube et même avant, et aucune chaise ou banc où s’assoir. Il fait contre mauvaise fortune bon cœur et attend qu’une place se dégage. Au bout de trois heures d’attente et après avoir observé les yeux dans les yeux le portait du Président qui le fusille du regard, pesté contre son pays où rien ne marche, où tout va travers, lis et appris les noms de tous les guichets (quand il sait lire) , lis à plusieurs reprises les sourates du Coran, mal orthographiées et scotchés à même les murs au-dessus de guichetières en hidjab qui plus qu’elles ne travaillent bavardent avec leurs collègues, les yeux fixés sur leur portable, il arrive enfin, son dossier complet (et même plus) à la main : 1. Son extrait d’acte de naissance spécial n° 12 S, délivré sur imprimé spécial ; 2. Son certificat de nationalité ; 3. Son passeport parvenu à expiration, accompagné de l’acte de naissance ou de l’acte de décès de l’un de ses deux parents ; 4. Son certificat de résidence datant de moins de six mois ; 5. Son attestation de travail ou son certificat de scolarité ; 6. Quatre photos d’identité en couleur, numériques, récentes et identique ; 7. Sa quittance fiscale ; 8. La copie de sa carte de groupe sanguin. Il a prévu, à tout hasard, les voies de l’administration algérienne étant plus impénétrables que celle de Dieu, un 13S et les suivants jusqu’à 20S, la facture d’électricité, la facture d’eau, la facture de téléphone, sa carte d’identité nationale, son permis de conduire (qui ne lui sert d’ailleurs à rien puisqu’il n’a pas de véhicule), sa carte d’électeur, son ticket de bus, de tramway et de métro de la veille. Il le sait pour l’avoir vécu à maintes reprises : l’administration algérienne est l’une des pires au monde, laxiste, corrompu, lente, lourde, incompétente, archaïque, dépassée. Sans bonjour ni bonsoir, sans salam ni sabah ni massa al kheir, la fille en hidjab lui demande sans même le regarder : « C’est pourquoi ? Pour un passeport ? Il faut le formulaire de l’Intérieur dûment rempli et signé, le S12, quatre photos… », etc., etc. Qu’ils se trouvent devant ou derrière un guichet, les jeunes algériens ne vivent pas, ils végètent. Ils meurent à petits feu. En un peu plus de 50 ans, les différents pouvoirs ont réussi le miracle de leur inculquer la haine de leur pays J’aurais tant aimé souhaiter à toutes les Algériennes et à tous les Algériens « Bonne fête de l’Indépendance » en cette 53e année du recouvrement de notre souveraineté nationale dans un pays LIBRE et non seulement LIBÉRÉ.

    Peut-être l’année prochaine. Peut-être !

  • Le Saint Sidi Hadj BENCHERKI (Zaouia d'El-Attaf)

    E 2

    Bel Abb'es, Ex-Wattignies, est un petit village situé sur la rive gauche du Chélif à 2 km Ouest d'El Attaf (Ain-Defla).En réalité c’est là où se trouve la Zaouïa du Saint Sidi Bencherki. La Zaouïa se trouve exactement sur l’autre rive droite à un (01) km au nord de Oued Bel Abb’es. En 1939, M. Bloch avait exploré le site archéologique de Wattignies (actuellement Bel Abb’es- petite agglomération de la ville d’El Attaf).

    La Zaouïa de Sidi Hadj Bencherki est un sanctuaire (Une structure ou bien un lieu commémorant une personne ou un concept religieux). Zaouïa de Sidi Hadj Bencherki est située à 147 mètre d’altitude.

    Le Saint Sidi Hadj Bencherki, selon certains anciens, il est né en 1831 à Zeddine (petite localité à côté de la ville de Rouina. D’autres présument qu’il était né en 1822 à El Aakalia. D’autres références précisent qu’il était né en 1815. (Beaucoup de divergences et désaccords furent observés sur ces dates). Néanmoins, et probablement celle qui est juste est celle de 1822 à cause  de son âge qui avait dépassé les 100 ans donc sa date de naissance fut sans doute celle de 1822. Parce qu’il est mort en 1923. Il fut, donc, surnommé Bencherki à cause de sa descendance des Cherarga.

    Il était également le fils de Sid Ahmed b/Abdallah d’où son tombeau se trouve à l’Est de la ville de Chlef à 7 km près des rails des chemins de fer. Et, D’après, certains parchemins, il est dit que l’un de ses petits fis de Sidi Hadj Bencherki est le fils de ben Kaddour, b/Kouider, b/Lahcen, b/Ahmed, b/Abdallah, b/Yeder, ibn Mohamed, ibn Ismail, ibn Idriss, ibn Slimane, ibn Mohamed,ibn Abdelkrim, ibn Abdesslem, ibn Mechiche, ibn Abu Bakr , ibn Djarma, ibn Aiss, ibn Salam, ibn Hydra, ibn Ali, ibn Ahmed, ibn ben Abdallal, ibn Idriss EL Assghra, ibn Idriss El Akbar, ibn ben Abdallah, ibn El Hassen EL mouthla, ibn ElHassen El Sabti, ibn Ali BEN abi Taleb (Karama El Allaho ouadjhaho) oua Fatima El Zahra bint Rassoul Allah Salla Allaho Alleyhi oua salam.

    Sa mère fut décédée alors qu’il avait seulement six ans. Il avait vécu chez son père jusqu’au jour où il avait appris et récité le Coran par cœur. Sidi Bencherki est venu voir son père pour lui dire qu’il avait appris le Coran et après la prière de la Ichaa. Il commencera à réciter le Coran pour son père. Après la prière de l’Ichaa, il commença par la Fatiha et cela jusqu’à l’aube. Il avait récité tout le coran durant toute cette nuit. Son père, très heureux, avait pris son turban de sa tête pour l’enfiler autour du cou de son fils en guise de joie intense. Tout en répétant : «  Meure, ma vie après que mon fils Bencherki a su et pu apprendre et à réciter le Coran d’une manière parfaite et irréprochable ». Ensuite il avait mis son turban sur la tête de son fils. Et, depuis, cette tradition fut de coutume jusqu’à nos jours. Le père de Sidi Bencherki est allé à la Mecque pour effectuer un pèlerinage. Il est décédé lors pendant les rites du Hadj. Le cœur de sidi Bencherki fut toujours accroché pour les préceptes etb surtout l’enseignement du Coran. Plus tard, il est parti enseigner ce qu’il avait appris à Bokaat El Chkaknia commune d’El Abadia où il s’est trouvé au milieu des élèves d’une mosquée où on enseignait le Coran chez le cheikh El- Fakih Belarbi rahimaho allah. Ce dernier avait vu en Sidi Bencherki, cet élève et enseignant qui allait éventuellement le remplacer et faire persévérer et assoir le Coran à travers la région.

    La bonne relation qui existait entre Sidi Hadj Bencherki avec El-Fakih Si Belarbià, avait permis à Sidi Hadj Bencherki de se marier avec la fille Ouda de Si Belarbi El –Fakih. Après quelques années Ouda était décédée et Sidi Hadj Bencherki s’est mariée de nouveau avec la sœur d’Ouda c’est à dire Fatima (sœur d’Ouda) et cela avec le consentement de  Si El- Fakih Belarbi. Si Belarbi El-Fakih fut décédé en 1273 hidjria (en1852). Sidi Hadj Bencherki, a eu beaucoup d’enfants.

    Sidi El Hadj Bencherki était un fervent défenseur de la tarika El –CHADHLIA dont il a été initié par plusieurs chouyoukh dont, celui en premier, par le Cheikh Sidi El Missoum de Ksar El Boukhari et Cheikh Sidi M’hamed ben Ahmed de Teniet El-Had.Sidi El Hadj Bencherki avait enfanté des garçons et des filles digne de sa réputation et de sa descendance et qui sont : Si El Hadj Mohamed, Si El Hadj Kaddor, Si El Hadj Cheikh, Si El Hadj Abdallah, Si Ziane Ibn Khoukha, Si Brahim, Si El Hadj Maâmar, Si Ahmed El Larbi et Si El Mokhtar, pour ce qui est des filles éduquées et dévouées : Nesma, Yacouta, Meriem et Haoua.

    Sidi El Hadj Bencherki avait durant sa vie fait sortir de grands chouyoukhs et enseignants du Coran ; Cheikh El Hadj Belarbi,Cheikh Bendouba (Rouina) Chekh Ben Ahmed. El Hadj Ahmed El Khouli surnommé Belhadj (Sidi Belhadj Des Aribs), Cheikh El Djilali ben abd El-Hakèm et plusieurs autres chouyoukhs répartis à travers la région. 

    Comment Sidi Bencherki avait lutté la campagne d’évangélisme dans la région ?

    En 1878, Le Curé avait construit une cité qui l’avait prévu pour abriter les familles Algériennes pour les attirer vers l’évangélisation. Il en a fait habiter environ 20 familles qui travaillaient dans l’agriculture. Ensuite, il avait construit une deuxième cité à l’Est de la première cité. Il en avait fait habiter également 22 autres familles. Il existait parmi eux, François, Benaissa et Jean Chérif qui vivaient à Saint Eugène (Alger) et sont venus renforcer et aider les deux sœurs blanches qui étaient chargé de l’éducation, e l’initiation, et de l’enseignement des enfants selon les préceptes du Christianisme. Afin qu’ils puissent grandir et devenir adultes en tant qu’évangélistes. Le Curé avait construit un hôpital à El Attaf appelé Elisabeth. Cette période était très difficile dans presque toute l’Algérie à cause des maladies, de la pauvreté et surtout de la mal nutrition qui ont ravagé presque totalement le pays.

    De cette situation, avait émergé beaucoup de malheureux, sans abris et surtout beaucoup d’enfants orphelins qui furent, non seulement recherchés, récupérés mais aussi entretenus par le Curé et ses compères et cela dans toute la région et surtout au niveau du grand Souk d’E- Attaf. Ce Souk était, en quelque sorte le lieu ou bien la plaque tournante de la région. Ils venaient échanger leur marchandise et procéder à des achats. Le Curé profitait de la situation du pays pour rechercher ces pauvres malheureux afin de leur proposer un gîte et un travail et, bien sûr, par la suite, les faisaient découvrir, initier et inculquer la bible et surtout pour les faire embrasser la religion du Christianisme.

    Le Curé envoyait soigner les enfants malades à l’hôpital Elisabeth, une fois guéris, ils repartaient vers les Bourg pour les s’initier à l’évangélisme. La Zaouia du Cheikh Bencherki était proche du Souk d’El-Attaf de trois kilomètres. Le Cheikh El Hadj Bencherki avait senti le danger qui guettait les musulmans et l’islam. Alors, dans le secret total, il commençait à s’enquérir de la situation et surtout enquêter et poser des questions autour de lui pour savoir de quoi il en ressort. Et,  c’est ainsi qu’il avait découvert le pot aux roses Il fréquentait le jour du marché la mosquée d’El Atik (actuellement, il porte le nom de Sidi Bencherki) pour enseigner le Coran (Bakara, El Omrane et EL Nissaa). Ensuite, il avait commencé à contrecarrer les plans du Curé et celui des sœurs blanches tout en expliquant à la population les préceptes de l’islam. Et en même d’expliquer aux présents le but et les desseins indéniables établis par le Curé et des deux sœurs blanches.  Il ne rentrait dans sa Zaouia que tard le soir.

    Le Cardinale Lavigerie avait su, à travers, son parcours qu’il commençait à ne pas voir les prémices de son plan sur le Christianisme. Il en avait su également que Sidi El Hadj Bezncherki était derrière cette non réussite.

    Alors, il envoya une lettre au président Français Louis 14 pour non seulement de dénoncer la stratégie adoptée par un certain Bencherki et cela concernant le Christianisme. Tout ce que j’entreprends pendant la journée, ce personnage le détruit le soir. Auparavant, Les nécessiteux qui se dirigeaient vers les deux cités à Sainte Monique (actuellement Cheikh Ben Yahia) aussi à Saint Syprien (actuellement Sidi Bouabida).Donc, Bencherki était omniprésent avec ses disciples. Lorsqu’au niveau des cités, des morts Algériens sont annoncés, ses disciplines viennent et l’enterrent selon les préceptes de l’islam.

    Tentative des Français de séduction et de corruption du Saint pour se l’approprier

    Lorsque le Cardinale Lavigerie avait consumé sa défaite, alors, il a aussitôt changé de tactique en voulant à tout prix gagner la sympathie de Sidi Bencherki et surtout en s’approchant davantage du Saint. Un émissaire du Cardinale fut envoyé au Saint pour lui donner l’aide afin de nourrir les pauvres (blé et d’autres appoints) qui commencent à devenir nombreux au niveau de la Zaouia. Dans le but de le détourner de sa véritable mission c'est-à-dire en s’occupant des pauvres malheureux et délaisser la mission noble. Le saint avait refusé l’aide l’entraide en disant que celui qui a créé ne peut justement délaisser. Par contre, je souhaiterais recevoir une aide qui va me permettre de renforcer davantage mes convictions dans le Coran. L’émissaire est retourné, découragé et bredouille d’où il était parti. D’autres possibilités de tentatives de séduction furent à l’ordre du jour, néanmoins le Saint Sidi El Hadj Bencherki trouve toujours des  alternatives pour rendre ses vis-à-vis accablés et abattu.

    Première prière du vendredi  au niveau de la Zaouia fut en 1903.

    En 1903, la première prière du vendredi au niveau de la Zaouia, après que la région d’El-Attaf et ses environs à plus de 80 km. Entre la ville de Chlef jusqu’à celle de Khemis–Miliana et cela malgré les modernités des villes et villages sans pour autant exister une seule mosquée ni d’ailleurs un lieu de prière pour les 05 prières. Donc, les hommes venaient assister la prière du vendredi des villes et villages environnants à la Zaouia. Depuis, il fut créé un souk (marché) au niveau de la Zaouia pour les besoins de la population. Le Cardinale Lavigerie, toujours à l’affut, a justement profité pour demander au cheikh de construire un grand marché avec des murs qui doit répondre aux aspirations d’un grand marché. Le Cheikh avait répondu que les gens venaient beaucoup plus à cause de la prière du Vendredi et non à cause du marché. Après la mort du Saint sidi Bencherki, Ils ont voulu détruire la Zaouia et construire un autre vrai marché. Les pèlerins avaient refusé cette approche, le marché était resté fonctionnel depuis et sans la destruction de la Zaouia. Et cela jusqu’au début de la 2ième guerre mondiale.      

    Le Juif qui avait décidé d’annuler la tenue du marché de la Zaouia.

    Un Juif avait acheté le marché d’El Attaf qui se tenait lords de la journée du mercredi et avait voulu et souhaité acquérir le marché de la Zaouia durant la journée du vendredi. Il a proposé aux fils du saint Sidi Bencherki la construction d’un véritable marché. Les fils ont catégoriquement refusé cette offre. Le Juif avait envoyé les gardes et la gendarmerie pour faire disperser la population au niveau du marché de la Zaouia par la force. Tout en saccageant les produits étalés sur le marché. La tenue du marché fut depuis arrêté par contre la prière du vendredi fut maintenue jusqu’à nos jours.

    Rôle de la Zaouia dans la vulgarisation des préceptes de l’Islam

    Après avoir été nommé président de l’église d’Alger, la priorité était de combattre les représentants du Coran.Il avait demandé au gouvernement de Paris d’interdire aux Algériens l’enseignement du Coran et de leur permettre d’apprendre le Christianisme. La Zaoui de Saint Sidi El-Hadj Bencherki était parmi les autres Zaouias du pays. Les chouyoukhs de la Zaouia du Saint Sidi El Hadj Bencherki étaient tous unanimes pour la continuité à  enseigner le Coran ainsi que d’autres études nécessaires. Et, ils avaient ordonné d’ouvrir des bibliothèques coraniques et cela dans toute la région. Et c’est grâce à la perspicacité et le dévouement de ces chouyoukhs que l’enseignement du Coran fut généralisé à travers toute la région.

    Le Saint Sidi E-Hadj Bencherki

    Sidi El Hadj Bencherki était avant tout un saint, un véritable pieu, un théologien hors pair, il avait su à travers ses légendes qu’il était un personnage hors pair. Ses présages et visions dans ses pensées comme dans ses rêves furent presque toutes vérifiées et justes.

    Les hommes, en général, de cette époque étaient sincères bons, justes et surtout animés d’une intention (Niya) sans précédent. Il était souvent assis sur son genou sur un gros tapis. Tissé avec de la Halfa et sur sa main un chapelet. Sa langue ne cessait de répéter : « La Illaha Illa Allah ». Cette phrase était comme soudée dans sa langue sauf pour aller manger. Où pour dormir. D’ailleurs, il faisait tout le temps le jeûne. Il ne prêtait pas attention aux nombreux présents et cadeaux offerts par la population.

    Il refusait tout repas somptueux qui ne pouvait le partager avec les pauvres. Et, où l’offrir à ceux qui étaient souvent auprès de lui. Par contre, si le repas offert semble suffira à un nombre important de présents. Il est divisé en trois partie, une partie sera destinée aux pauvres, la seconde partie ira à ses étudiants quant à la troisième qui, d’ailleurs n’est pas consistante ira pour sa femme et ses enfants. Il était simple et éviter toutes sortes de distinctions le mettant en valeur.

    Il avait songé et voulu partir un jour à la Mecque pour y vivre et passer le restant de sa vie. Il est parti sans aviser personne, ses disciples, son entourage et ses amis l’ont intercepté au niveau du Dharih (tombe) de Sidi El Kebir de Blida parce qu’il voulait souvent s’isoler auprès de la tombe de ce grand cheikh. Ils l’ont ramené jusqu’à sa demeure qui est sa Zaouia. Et, c’est comme cela que sa vie fut arrêtée un certain 16 janvier 1923.

    Que toutes les Zaouias du pays prennent cet homme comme un exemple dans l’éducation, l’enseignement du Coran, Sa manière de se comporter avec les pauvres comme avec les dignitaires et surtout l’administration Française. Il était, en quelque sorte, un exemple et un modèle à suivre et cela sur tous les domaines. 

  • Un documentaire réalisé par les Américains en 1962

    Ce documentaire a été réalisé à l'occasion de l'indépendance de l'Algérie et de son adhésion à l'Assemblée générale des Nations-Unies. Après une présentation du pays, de ses potentialités économiques et touristiques, et de ses richesses naturelles, le documentaire évoque les relations privilégiées algéro-américaines et se conclue sur un extrait de l'allocution du président Kennedy dans laquelle il salue l'indépendance de l'Algérie.

     

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  • Le Saint Sidi Bouderga, Khemis-Miliana

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    Sidi Boudergua naquit probablement à l'aube du 16éme siècle vers, de 1490 à 1510, mena la révolte en 1544 et mourut probablement vers la fin de l’époque entre 1560 et 1580.

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      En allant de Khemis Miliana vers Alger à 500 mètres environ au bas-côté de la route sur la droite se trouve le tombeau de Saint Sidi Bouderga ou bien Sidi Boutrik. Sidi Bouderga et ses compagnons ont fait voir de toutes les couleurs à leurs ennemis qui étaient non seulement des envahisseurs, des tueurs sans pitié, des pilleurs (des voleurs). Le saint en question avec ses cavaliers furent diabolisés, pourchassés, exécutés sur les places publics, bannis avec toute leur famille de leur pays et devinrent ainsi des oubliés de l’histoire…

     Personne ne pouvait prétendre connaitre vraiment Sidi Bouderga, souvent assimilé à la feuille de Darga (Cactusde figue barbarie), Egalement de Boutrig, A cause peut être aussi de s’assoir habituellement à côté d’une route appelée (Trigue) Il fut aussi appelé Soumata parce qu’il venait de la tribu de ses origines (Soumata), Désigné par les Turcs comme Souffay à cause de l’endroit où généralement il passait ses temps perdus et où il se recueillait. Ses ancêtres et son arbre généalogique furent introuvables ainsi que sa descendance. Si comme les Turcs voulaient profondément et à tout prix effacer et supprimer son passé, son existence et son présent. Tout ce que nous savons, c’est qu’il venait de la tribu des monts des Soumata et pas plus. L’importance de ce personnage ne pouvait justement passer inaperçu. Sans pour autant connaitre et comprendre son histoire et celle de sa région. Un personnage central qui a marqué son époque et son temps de son  empreinte. Le peu d’ébauche de ses récits, qu’on avait pu reconstituer grâce à des épigraphes établies par les écrivains de la région tels que Dr Fatah Adnani, et M.Khalfi  et surtout grâce au concours de notre unique écrit de référence, celui de Diego De Hiedo, captif espagnol des corsaires d'Alger de 1578 à 1581 sur les Rois d’Alger. (Seule référence écrite).

    Certains disaient de lui que ce n’était pas un véritable saint. D’autres indiquaient que c’était un très bon cavalier. Un vrai militaire qui voulait et aimait principalement combattre et chasser les Turcs qui procédaient à des exactions sans limites et se comportaient comme de véritables barbares. Par contre, ceux qui l’on connu dans son temps et leurs récits furent nombreux et transmis de bouche à oreille. Disaient de lui qu’il était un très bon érudit, il était très écouté, aimé et surtout très entendu. Le tombeau à Khemis-Miliana, celui de Djendel et encore dans l’Oranie (Tlemcen ou Mascara). Furent également les lieux où Sidi Bouderga aimait se concentrer et réunir ses braves pour lancer un assaut ou bien préparer une attaque.

    Et, c’est ainsi que commença l’histoire de Saint Sidi Bouderga, Boutrig, Soumata ou bien Soufay…   

    Quand Khair-Eddine devint gouverneur d'Alger il le nomma général en chef qui avait la besogne principale de brutaliser et de forcer l'Algérie profonde à payer l'impôt. (Depuis le qualificatif d'Agha signifiait chef des Armées alors qu’initialement cela voulait dire littéralement unique) Hassan Agha devint alors gouverneur d'Alger après le départ d’Aroudj à Constantinople en 1535. Comme ses prédécesseurs Aroudj et Kheir Eddine avaient des alliés et des ennemis qui refusaient de se soumettre à une bande de corsaires bien organisée et soutenue par Constantinople, avec une sauvagerie indescriptible et inénarrable. Ces pseudo turcs (les frères Barberousse n'étaient pas Turc) composés tous les truands et bandits de la méditerranée s'acharnent sur les pauvres tribus de l'Algérie profonde pour leur enlever de force ou de gré leurs maigres subsistances ou à défaut leurs femmes ou leurs enfants, ainsi les incursions de ces brutes étaient vécues comme un horrible cauchemar par la population.

    Hassan Agha était extrêmement redouté, sans aucune indulgence, il plaça des garnisons dans presque tout le nord l'Algérie dans le seul but de ramasser l'impôt et de défier toute tentative de révolte, il commanda personnellement des opérations vengeresses contre la Kabylie et Tlemcen ainsi il puni durant son passage d'Alger à Tlemcen tous les villages indociles quant à la présence Turque. Dans la région du Zaccar Hassan Agha lança une véritable expédition punitive contre la population, leur honneur était bafoué, le premier qui osait s'exprimer était aussitôt décapité, il avait semé la terreur mais de retour de Tlemcen il tomba malade et mourut en septembre 1543 à l'âge de 56 ans. La nouvelle de sa mort fut très bien accueillie par les tribus de l'intérieur où l’idée de la révolte avait très fortement germé.

    Dans les monts des Righa  ou monts des Soumata, montagnes allant de Miliana à Hadjout, un vénérable chef de la tribu des Soumata nommé Boudergua prépara discrètement la révolte, son quartier général se trouva aux bains des Righa (Hammam Righa), un endroit de faveur pour toutes les tribus avoisinantes. Ainsi six mois après l'intronisation du quatrième gouverneur d'Alger Hadji Pacha (El hadj Pacha), Le Saint Sidi Boudergua arriva à réunir plus de vingt mille cavaliers et fantassins, tant parmi sa tribu (les Soumata)  que dans d'autres tribus des Beni Ménacer et des Beni Menad qu'il persuada de se joindre à lui.

    Le Caïd désigné pour commander la garnison de Miliana était un Turc nommé Hassan, qui se fiant trop à son courage et à celui de ces quarante janissaires armés de mousquets. Méprisant la révolte il sortit d'Alger pour rejoindre Miliana il fut alors massacré aux environs des bains de Righa. Sidi Boudergua marcha sur Alger à la tête de son armée vers la fin du mois de mars 1544, il s'avança en détruisant sur, son passage, tout ce qui symbolisa la présence Turc, il entreprit alors le siège d'Alger pendant deux long mois. Une période qui s’avéra trop longue pour ces paysans qui s'inquiétaient tant pour leurs familles et leurs terres. Surtout épuisés par les difficultés quant à l'approvisionnement des 20 milles hommes en eau et en nourriture. Hadji Pacha décida alors de forcer le siège au mois de mai 1544 avec quatre mille hommes aguerris. Boudergua après un retrait tactique décida d'une rencontre sanglante avec l'armée des colonisateurs aux environs d’Oued Djer. Les Turcs après avoir perdu deux cinq hommes environ firent un grand carnage des Algériens qui combattaient avec des lances et des boucliers en face de mousquets. Les turcs poussèrent si loin les représailles tuant, saccageant et pillant dans les villages ayant rejoint l'insurrection. Sidi Boudergua fut forcé et aidé à partir à Fès (Maroc) avec toute sa famille.

    Le sultan de Fès Moulay Mohammed Cheikh Cherif le reçut avec une grande allégresse. Il combattit, à plusieurs reprises, sous la bannière du sultan. On ne sait pas encore quand il a décidé de revenir en Algérie. Mais il est certain qu'il fut enterré dans sa région et son tombeau se trouve actuellement à la sortie nord-est de Khemis Miliana. Sidi Boudergua fut l'ennemi farouche des turcs, instigateur et chef militaire de la révolte des Righa. Où jamais Alger ne fut sérieusement et réellement menacée. Après les kabyles des Ait El Kadi qui ont repris la ville aux corsaires de 1520 à 1527, comme par le siège des Righa qui dura deux mois ou les corsaires se voyaient certainement vaincus. A Khemis miliana personne ne connaît son histoire. On sait seulement qu'il s'appelle Sidi Boudergua ou sidi Boutrik, les turcs avaient probablement interdit même à ses proches descendants, qui portent de nos jours le nom de famille de Soumatia et Soumati de rendre visite à son tombeau. Actuellement, on rencontre les noms de famille Bouderga , Bouderka au Maroc, seraient ils les descendants de Sidi Bouderga ?

  • Vues d'Alger (1961)

     

    Autrefois Alger était splendide et très belle