Articles de algermiliana
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Double Vision
- Par algermiliana
- Le 13/12/2014
- Dans Le Coin de Le ziton
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L'art est un mensonge qui nous permet de dévoiler la vérité.Alors regardez bien et dites ce que vous voyez -
202 bis de la rue de Lyon
- Par algermiliana
- Le 13/12/2014
- Dans Le Coin de Le ziton
- 4 commentaires
Bonjour Chantal,
voici quelques photos du 202 bis de la rue de Lyon a Alger, actuellement rue Mohamed BELOUIZDAD à Belcourt. -
KBS, groupe de danse moderne à Aïn Defla
- Par algermiliana
- Le 13/12/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 7 commentaires
Zakaria Hadj Ahmed, chorégraphe et danseur
du groupe KBS de danse moderne« Nous croyons en ce que nous faisons et c’est là notre force »
Le groupe KBS de danse moderne d’Ain Defla est en train d’émerger sur la scène artistique nationale. D’ailleurs, il n’en finit pas de parler de lui puisqu’il vient d’obtenir une consécration international de danse moderne d’Alger. Nous avons contacté M Zakaria Hadj Ahmed, chorégraphe et danseur du groupe KBS qui a bien voulu répondre à certaines de nos questions et nous éclairer sur ce qu’on entend par danse contemporaine.
Le chélif : Pouvez-vous présenter votre groupe à nos lecteurs ? Et, que signifie l’acronyme KBS ?
Zakaria Hadj Ahmed : Je m’appelle Zakaria Hadj Ahmed, né le 13 septembre 1990 à Ain Defla. J’ai suivi toutes mes études primaires, le moyen, le lycée à Ahmed Allili (Ain Defla), le Bac obtenu en 2011, inscrit au niveau de jusqu’au lycée à Ain Défila,où j’ai obtenu le bac en 2011.Je me suis inscrit au nieau de l’université de Khemis Miliana et actuellement je suis en 2 ième année spécialité sport. Notre groupe se compose de : Salah Eddine Bessekri, Oussama Chérif, Khaled Tarchoune, Mustapha Titaouni, Abderzak Karbouci, Soria Mahmoudi et Hasna Soualah. Tous des étudiants. La dénomination KBS est : Kill (tue), Beats (Rythme), Slaowly (mouvement lent).Nous avons baptisé ainsi notre groupe parce qu’il possède une certaine résonnance : il ya le silence, le rythme et les mouvements lents
Le chélif : Peut on connaitre vos débuts et qui vous a orienté dans la danse contemporaine ?
Zakaria Hadj Ahmed : En 2004, notre groupe s‘initiait aux arts martiaux (Kung Fu), le théâtre…On se cherchait, on était là, on existait, on voulait faire pleins de choses. on avait la patience, le courage et l’endurance mais ce qui manquait c’était l’orientation, il n’y avait personne qui pouvait nous dire que ce sport ne nous allait pas, cette chorégraphie également. Il manquait de personnes adultes qui pouvaient nous orienter. Finalement, nous avons opté pour la danse moderne. L’idée nous est venue de développer à Ain Defla ce style de danse qui d’ailleurs à la mode .C’était en 2007.Nous étions également encouragé par les responsables du palais de la culture.
Le chélif : Au fait, voulez-vous nous expliquer ce qu’est la danse contemporaine ?
Zakaria Hadj Ahmed : Dans cette danse, les danseurs expriment des messages à travers des mouvements de l’ensemble du corps. C’est une manière de vouloir exprimer des choses, délivrer des messages, etc…
Le chélif : Quelles sont vos participations et titres ?
Zakaria Hadj Ahmed : Au début, nous avons commencé à travers notre wilaya (Miliana, Khemis Miliana, Aribs, Djelida, Ain Defla, El Attaf) pour voir l’écho que pouvait engendrer ce nouveau style de danse. Certes, Les gens étaient divisés, il ya ceux qui comprenaient pas mais ils trouvaient cela intéressant par contre d’autres ne trouvaient pas cela attractif. C’est vrai, il y avait toujours des gens autour de nous qui ne cessaient de nous encourager, alors, nous avons continué parce qu’on croyait à ce qu’on faisait et c’était cela notre force. On possédait un mental d’acier, le groupe était également très soudé. Ensuite, c’était à Alger lors du festival international, c’est notre quatrième participation et nous avions récolté deux prix de jury, le premier en 2012 et le second en 2014 (classé 4ième). Par la suite, c’était la Tunisie qui nous a invité et nous étions classés 1er. C’était grâce à M Abdelkader Khimda (lui-même danseur) qui nous a permis d’être invités à ces fêtes magnifiques. Nous avons montré notre force, notre persévérance, notre courage et surtout notre talent et voilà où nous en sommes. Nous avons également participé à plusieurs épopées (malhamates), conduites par le célèbre comédien Adjaimia et bien d’autres lors des fêtes et les anniversaires de l’indépendance et ceux de Novembre.
Le chélif : Que pensez-vous de l’avenir de cette dance ? Rencontrez-vous des difficultés ?
Zakaria Hadj Ahmed : Notre but est de développer cette discipline à travers toute l’Algérie, la danse contemporaine renferme beaucoup d’atouts et qualités (sport, messages et mouvements d’ensembles, développement de l’esprit, etc). Les difficultés sont nombreuses mais on est rôdé, rien ne peut nous arrêter. C’est vrai que les problèmes peuvent freiner l’élan, la progression et l’enthousiasme mais on est là et on fait avec.
Le chélif : Un message à transmettre ?
Zakaria Hadj Ahmed : Nous demandons à l’ensemble des autorités locales de nous aider et de nous faciliter la tâche par ce que le challenge devient de plus en plus difficile à supporter par le groupe tout seul. Nous demandons aussi à la jeunesse de croire en nos possibilités et en nos potentialités qui sont énormes, néanmoins, il faut savoir mettre tout cela en harmonie et attendre le déclic.
Nous avons crée, à cet effet, une association appelée « Nouvelle génération » Son but est d’encourager et d’initier la jeunesse à l’apprentissage de cette nouvelle danse et d’éviter l’oisiveté. Nous demandons de l’aide surtout par exemple, nous n’avons pas de salle adéquate pour la danse, celle où nous nous entrainons est très petite.
Le groupe KBS en plein exhibition
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UN SHOW FANTASTIQUE...
- Par algermiliana
- Le 12/12/2014
- Dans Le coin de Sadek BRAHIM-DJELLOUL
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Ce bébé n'y croit pas et pourtant!
Je vous souhaite quelques minutes de bonheur avec ce spéctacle hors de commun. -
Souvenirs d'Al Andalus "Nouba zidane"
- Par algermiliana
- Le 01/12/2014
- Dans Le coin de Sadek BRAHIM-DJELLOUL
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AMEL chante outre le patrimoine occidental, elle chante aussi le patrimoine de son pays qu'elle aime.
Extrait du concert "Souvenir d'Al Andalus" à la cité de la musique en Mai 2011 avec Amel Brahim-Djelloul et le groupe de musique andalouse AMEDYEZ, sous la direction du violoniste Rachid Brahim-Djelloul.
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Opera Star Amel Brahim-Djelloul
- Par algermiliana
- Le 27/11/2014
- Dans Le coin de Sadek BRAHIM-DJELLOUL
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Je vous offre la dernière née d'AMEL avec une nouvelle chanson qui est une berçeuse.
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Le temps qui reste/Serge Reggiani
- Par algermiliana
- Le 26/11/2014
- Dans Le Coin de Le ziton
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Je ne voudrais pas vous coller le cafard avec cette vidéo , mais je trouve ça si beau que je voulais la partager avec vous. Un texte énorme, une chanson émouvante parmi les plus belles de tous les temps.C'est vrai qu'elle dégage beaucoup de mélancolie,de tristesse et puis ........de l'amour aussi et en vieillissant elle prend un sens plus profond. Profitons du temps dont nous disposons ( le temps qui reste ) pour sublimer notre existence et non se perdre dans d'effroyables conjonctures. Juste écouter ces mots et se dire que c'est ce que l'on devrait se dire tous les jours. -
Festivités du 1er Novembre
- Par algermiliana
- Le 23/11/2014
- Dans Divers
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_______Festivités du 1er Novembre 2014 en photos_______
------- Alger ------- -
Feraoun, Camus et l'Algérie
- Par algermiliana
- Le 23/11/2014
- Dans Le coin de Aziz OUDJIDA
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Je suis en train de relire ‘’l’Etranger’’ de Camus, avant de lire ‘’Meursault Contre-Enquête’’ de Kamel Daoud et enfin relire aussi ‘’ La Condition Humaine’’ d’André Malraux.
José Lenzini né à Sétif a passé sa jeunesse en Algérie. Auteur de ‘’Camus et l’Algérie (Edisud, 2010)’’ et ‘’ Les derniers jours d’Albert Camus (Actes Sud, 2013)’’ entre autre, et il rapporte :
‘’En 1950 Feraoun, alors instituteur en Kabylie, publie à compte d’auteur, le fils du pauvre. L’année suivante, son ami Emmanuel Roblès lui écrit que Camus a beaucoup aimé ce livre. Feraoun admire Camus, mais a été choqué par ses articles sur la Kabylie. Rien que la misère, les aspects positifs d’une culture dont Camus n’a montré que la misère. Et dans la Peste, pas un arabe ! Il lui écrit son admiration, mais aussi sa déception. C’est ainsi que débute leur correspondance. ‘’
Et 60 ou 70 ans après Feraoun, on se réveille ! Nous autres, toujours durs à la détente ! Feraoun, voilà un très grand Homme, un très grand Algérien, que notre pays se doit de mettre sur un piédestal, qui déjà en 1950, avant notre révolution et avant beaucoup d’autres algériens qu’on glorifie aujourd’hui, a parlé pour nous tous et a rappelé à cet autre illustre fils de l’Algérie, Albert Camus, que nous existions.
« Les Arabes dans La Peste et L’Étranger, » disait Edward Saïd, dans un des essais fondateurs de la théorie postcoloniale, « sont des êtres sans nom qui servent d’arrière fond à la grandiose métaphysique européenne qu’explore Camus. ». Edward Saïd, est un théoricien littéraire, un critique et un intellectuel palestino-américain. Il a enseigné, de 1963 jusqu'à sa mort en 2003, la littérature anglaise et la littérature comparée à l'université Columbia de New York.
Kamel Daoud en 2014 dans son livre ‘’Meursault Contre-Enquête’’ (Finaliste prix Goncourt 2014), ne dit pas le contraire. Mais là n’est pas son propos. Pour lui, le fait que le personnage Meursault tire cinq fois sur un Arabe sans nom, qu’il y a vingt-cinq mentions d’Arabes dans le texte sans que l’Arabe assassiné compte dans l’acte d’accusation contre Meursault. L’Arabe portera désormais comme nom Moussa, qui fait si joliment écho à Meursault.