Articles de algermiliana
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Bons pour le service
- Par algermiliana
- Le 05/09/2016
- Dans Le coin de BENABDELLAH Mohammed
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S'il est un élément important autour duquel gravitent toutes les activités de la vie quotidienne c'est sans aucun doute l'élément humain. Ce dernier par son dynamisme , sa créativité et son amour pour son métier participe d'une manière effective dans l'épanouissement et le développement de la nation dans laquelle il vit. Nous nous contenterons d'apporter notre humble contribution dans un domaine qui n'est pas des moindres puisqu'il intéresse toutes les franges de la société .Il s'agit de l'éducation nationale et par extension aux acteurs qui l'animent. Nous nous intéresserons à deux types de fonctionnaires qui par leur spécialité jouent un rôle prépondérant dans l'évolution positive de la scolarisation de nos enfants. En effet l'enseignant et le gestionnaire qui sont les pivots de toute démarche pédagogique doivent posséder des qualités intrinsèques pour mener à bien leur mission.
1- L'enseignant : Il doit jouir de toutes ses capacités physiques et morales et son recrutement doit se faire non seulement sur la base de ses acquis (diplômes) mais aussi sur la base de sa constitution physique (acuité auditive sans faille, acuité visuelle irréprochable, élocution claire, écriture lisible ). Ces qualités qui sont les outils de travail de l'enseignant favorisent une meilleure prise en charge des apprenants et évitent la confusion et les possibles erreurs de jugement. Un autre aspect qui mérite d'être mentionné car vital c'est celui d'avoir l'amour pour les enfants . Si cette qualité est absente chez le maitre, il est inutile voire impossible de lui confier des élèves. Lors du recrutement des futurs enseignants il est impératif d'imposer aux candidats un entretien avec des psychologues et le résultat sera déterminant quant à leur admission. Donc niveau intellectuel raisonnable + condition physique satisfaisante + amour des enfants + profil psychologique sain seront des gages de réussite pour former l'élite de demain. Il va de soit que la formation sera à la carte et les moyens disponibles à la mesure des besoins.
2- Le gestionnaire : Celui-ci chapeaute les enseignants et de ce fait il doit avoir des qualités pour le moins supérieures à eux. En plus de la condition physique et de l'amour pour les enfants (ce critère revient à chaque fois car très important) il faut une culture générale à toute épreuve et une maitrise d'au moins une langue étrangère en plus du français. Le critère d'ancienneté tel qu'exigé actuellement s'avère très insuffisant. Nombreux sont les chefs d'établissement qui éprouvent des difficultés dans la gestion des ressources humaines et les conflits éclatent du fait du décalage de niveau et d'abus de pouvoir dû justement à des carences structurelles au niveau de la personnalité des responsables. Cet état de fait influe négativement sur la bonne marche des établissements et ainsi se créent une animosité et une lourde atmosphère qui mettent à rude épreuve les nerfs les plus solides. Le clanisme, autre moyen qu'utilisent certains chefs d'établissement pour gérer le personnel placé sous leur autorité entraine une ségrégation dans les rapports d'intérêt, l'évaluation et les promotions. Certains fonctionnaires ne sont jamais inquiétés car ce sont les hommes du responsable. Le recrutement donc, constitue une étape primordiale pour les fonctionnaires de l'éducation qui seront appelés à coexister entre eux pour le bien être et l'épanouissement des élèves. Ce n'est qu'à ce titre que l'on pourra les déclarer " bons pour le service ".
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Ils trahissent l’Islam
- Par algermiliana
- Le 02/08/2016
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Mustapha Cherif, philosophe, cofondateur du Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne,
Il s’exprime aujourd’hui en tant que musulman, à la suite de l’assassinat du Père Jacques Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Les musulmans sont choqués par l’assassinat sauvage d’un vieux prêtre dans son église, artisan de l’amitié islamo-chrétienne. Nous disons avec force notre indignation et compassion, horrifiés lorsque des meurtres abominables sont commis au nom de la religion par des voyous, souvent délinquants et déséquilibrés, devenus assassins. Il est absurde de parler de guerre de religion.
Du discernement
Incultes, ignorants et pervers, ils ne sont pas nourris de culture religieuse. Vils, ils trahissent l’islam. Ils sont le produit des contradictions de notre époque et manipulés par des discours de haine. C’est le moment de discerner, de faire bloc, confiants, pour refuser les extrémismes.
Depuis l’apparition de ce phénomène monstrueux, qu’est le terrorisme politico-religieux sectaire, fabriqué après la guerre froide, près de trois millions de musulmans ont été tués, 10 millions de citoyens musulmans déplacés, une dizaine de pays musulmans livrés à la destruction. En Occident, un tiers des victimes sont des citoyens de confession musulmane.
Utilisée comme un masque, la religion est innocente. L’islam sacralise la vie humaine et anoblit les autres religions. Il ne peut être souillé. Les religions prônent la miséricorde, le respect fraternel et l’émulation, jamais le meurtre, l’agression et la sauvagerie. Incomprises, elles peuvent devenir un mal.
L’instrumentalisation
L’Émir Abdelkader l’Algérien, qui a inspiré Mandela, fondé le droit humanitaire moderne en fidélité aux préceptes du Prophète et sauvé des milliers de chrétiens à Damas en 1860, disait : « Le musulman est parfois une manifestation contre sa propre religion ». Le terreau idéologique obscurantiste qui instrumentalise des versets coupés de leur contexte et de leur sens profond est l’anti-islam. Il est une contrefaçon innommable.
Quinze siècles d’histoire et l’économie du texte fondateur du troisième rameau monothéiste sont limpides. Rendre caduques les approches intégristes et arbitraires est urgent. Il nous faut donner à penser, renforcer l’interconnaissance et l’amitié. La haine et l’ignorance sont vouées à l’échec.
Remobiliser
Par-delà les dénonciations, que faire ? Tout a-t-il été dit sur la violence aveugle injustifiable et les remèdes à y apporter ? Les préjugés, les politiques de diversion et la surenchère démagogique de politiciens, de médias et d’intellectuels supplétifs qui accablent les musulmans, empêchent de s’attaquer aux causes multiples de ce malheur. Chacun doit pourtant assumer ses responsabilités : les institutions et associations musulmanes, les responsables des autres cultes, les institutions publiques et la société civile.
Ce chantier nécessite de sortir des anathèmes, des amalgames et de la victimisation. Cinq domaines sont prioritaires : l’égalité des chances et le décloisonnement des quartiers défavorisés ; l’éducation au fait religieux et à l’interculturel ; repenser l’islam en Europe débarrassé de la dérive sectaire et redonner leur place aux valeurs de l’esprit ; la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie ; et la démocratisation des relations internationales.
Il faut remobiliser autour des valeurs communes et faire confiance à la sagesse et résilience du peuple, dans l’union et l’espérance. Il n’y a pas d’alternative sage au vivre ensemble démocratique et à la paix. Les extrémistes de tous bords veulent diviser, nous sommes unis. Le vouloir vivre ensemble est plus fort.
Des pays d’islam doivent prendre conscience que leur système politique est révolu et le monde entier doit se rendre à l’évidence que la marchandisation du monde et la loi du plus fort mènent à l’impasse. Nous vivons une fin de civilisation. Les tenants du système mondial trahissent l’humanisme universel et les terroristes trahissent l’islam. Ensemble l’on pourra faire face à ces défis.
Mustapha Cherif, est auteur notamment de « Sortir des extrêmes » Éditions Les points sur Les I, et « l’Émir Abdelkader, apôtre de la fraternité », Odile Jacob.
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FRANCINE LECA, SOIGNER LES COEURS
- Par algermiliana
- Le 27/07/2016
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
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FRANCINE LECA
SOIGNER LES COEURS
Brigitte Hemmerlin-Petitgand
(Editions : KERO)
Francine LECA est née en 1938. Elle a été la première femme chirurgienne cardiaque en France. Si elle prête le serment d'Hippocrate en 1971 - texte fondateur de la déontologie médicale - elle n'oubliera jamais l'une des suggestions éthiques de celui-ci : "Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent".
Quelques années plus tard, elle recevra un courrier en provenance d'Iran. Un homme lui écrit pour lui dire que si elle n'intervient pas, son enfant va mourir car il souffre d'une grave malformation cardiaque. Pour s'être rendue à plusieurs reprises dans différents pays et, notamment, dans ceux du tiers monde comme le font nombre de chirurgiens, Francine LECA sait que ce papa a raison, car la chirurgie cardiaque, lorsqu'elle est présente, n'existe qu'à l'état embryonnaire...
Cette lettre sera un facteur déclenchant pour cette célèbre chirurgienne. Depuis qu'elle est Chef de Service, elle a souvent reçu des messages de parents désespérés auxquels elle ne pouvait pas venir en aide. Pourtant, cette fois, elle se dit que ce petit iranien, elle PEUT le sauver, qu'elle DOIT le sauver.
Elle décide alors d'aller voir le Directeur de l'hôpital Laënnec. Ses arguments sont les suivants : il y a à l'hôpital tout ce qu'il faut, des lits, du personnel compétent et elle peut opérer gratuitement. Elle est persuadée qu'elle saura le convaincre. Malheureusement les arguments seront insuffisants pour le Directeur qui lui parle de budget, du risque de "réactions" du personnel, etc. Francine LECA l'a bien compris, il faudrait 50 000 Francs - c'était avant l'instauration de l'euro - pour opérer ce petit iranien. Elle sait qu'elle ne peut réussir, seule, à réunir cette somme. Elle contacte alors Patrice ROYNETTE, son filleul, fils d'ouvrier et exemple de réussite sociale qui connaît d'autant mieux le secteur de l'humanitaire qu'il a créé une Association "La mer à Suresnes". Tous les ans, cette Association permet à des enfants défavorisés de faire de la voile.
Francine LECA ne s'était pas trompée. Patrice ROYNETTE - ainsi que quelques amis - mettront tout en oeuvre pour l'aider à la création d'une Association destinée à collecter des fonds. Cette Association s'appellera : "MCC" (Mécénat Chirurgie Cardiaque).
Cela fait maintenant quatre mois que Francine LECA a répondu au courrier concernant ce petit iranien mais elle n'a toujours pas reçu de réponse. Est-il encore en vie ? Elle y pense chaque jour.
Nous sommes en juillet 1996. Deux premiers petits enfants arrivent à l'hôpital Laënnec dans le cadre de "MCC" : Alexander (6 ans) et Anton (3 ans), deux petits Moldaves frêles et maigres. Si la séparation d'avec papa et maman a été une rude épreuve pour les enfants, mais également pour les parents, l'accueil chaleureux qui leur est réservé par tout le personnel hospitalier ainsi que celui de la famille qui prendra soin d'eux après l'intervention chirurgicale leur fera retrouver le sourire.
Les années ont passé ! Vingt ans déjà ! Cette Association a grandi et déménagé à l'hôpital Necker.
Brigitte HEMMERLIN-PETITGAND, journaliste et écrivaine, également famille d'accueil à "MCC" depuis 2002 et auteure de ce livre, nous fera ainsi découvrir, au fil des pages, les miracles accomplis par cette Association et les parcours tellement difficiles de si jeunes enfants qui devront être séparés plusieurs semaines de leurs parents afin d'être sauvés, tels que : Asmaou (13 ans) qui vit en Algérie; Alice (10 ans) du Burkina Faso; Yousra, marocaine de 2 ans; Nour, petite algérienne de 18 mois; Mahamoudou, malien de 8 mois; Grace, camerounaise de 2 ans et demi et tant d'autres ! Comment ne pas être ému aux larmes lorsqu'une fillette dira en pleurant à Francine LECA : "Maintenant, je peux courir !".
En lisant ce livre on ne peut qu'être bouleversés tant les chances de survie de plusieurs enfants sont dérisoires que ce soit sur le plan médical mais, également, parce que certains enfants opérés par "MCC" se trouvent dans des pays en guerre. Les faire venir en France est alors un véritable défi. Cela nécessite un engagement sans faille de la part de tous les membres de cette Association pour laquelle, je dois bien l'avouer, j'éprouve une immense admiration. Les équipes médicales, les familles d'accueil, l'ensemble du personnel administratif sont non seulement très compétents mais également omniprésents et d'un dévouement à nul autre pareil. Il y a, malheureusement, parfois des échecs et ceux-ci ont une résonance telle qu'ils ébranlent absolument tous les membres de "MCC". Sans compter tous ces enfants qui meurent faute d'avoir pu être opérés pour de multiples raisons.
"MCC" est née grâce à la détermination et l'opiniâtreté d'une femme admirable : Francine LECA qui poursuit, envers et contre tout, chaque jour son combat et ce, depuis des années. En quelques mots, elle témoigne de son engagement : "Tout le monde me dit qu'il faut y aller doucement, mais je n'oublie jamais que si on n'avance pas, on recule".
Je tiens à préciser aux lecteurs que les droits d'auteur de ce livre sont reversés en totalité à "Mécénat Chirurgie Cardiaque" car cette Association ne bénéficie d'aucune subvention publique et que chaque enfant opéré coûte, en moyenne, 12 000 euros. Par ailleurs, cette Association est parfaitement "transparente". Ses recettes proviennent des appels aux dons, des entreprises partenaires, des réseaux sociaux et autres médias.
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être .........simplement
- Par algermiliana
- Le 06/06/2016
- Dans Le Coin de Le ziton
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A vous tous
- Par algermiliana
- Le 02/06/2016
- Dans Le Coin de Le ziton
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A mes amis sexagénaires, septuagénaires et à ceux qui vont le devenir
A tous les jeunes qu’on a connus... avant
Et qui sont des vieillards... maintenant !
A toutes ces filles jadis coquettes
Maintenant toutes en retraite,
Pour nous souvenir, prenons un instant
Qu’il est vraiment encore temps !
A tous ces garçons, hier, charmants
Et qui, aujourd’hui, sont grisonnants,
A toutes ces filles en mini-jupettes
Ridées désormais comme des fruits blets,
J’envoie ce message important
Pour nous moquer un peu de nos tourments.
On vieillit, on vieillit,
On est de plus en plus raplati, raplati.
On a la mémoire comme une passette
On a du mal pour mettre nos chaussettes.
On est tout rabougri, déjà amorti,
On oublie même parfois ses anciens amis.
A tous ces virtuels correspondants
Qui sont chaque jour devant leur écran
A tous ces amis qui, par internet,
Nous envoient souvent des “blagounettes”,
Je souhaite qu’encore longtemps nos échanges soient récurrents.
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LE SCOUTISME, UNE ECOLE DE COMBAT...
- Par algermiliana
- Le 25/05/2016
- Dans Un regard sur l'Algérie
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Le scoutisme est une école de l’engagement et du travail. Ses valeurs dictent et façonnent une attitude et une philosophie de la vie dans lesquelles Dieu, la religion, le pays, les parents et le travail sont les axes de référence.
Ces valeurs sont représentées par l’anagramme S.C.O.U.T. Servir son pays, Croire en Dieu, Obéir à son chef, Unir les rangs, Travailler pour vivre.
Le scoutisme algérien est né au lendemain de la célébration par la France du centenaire de la colonisation. Les fêtes organisées pour célébrer cet événement étaient une provocation de plus, que ne pouvaient supporter les Algériens actifs au sein des Scouts de France. La France en a perverti le sens et la portée.
Tous ou presque, se retirèrent et formèrent des groupes autonomes dont le plus en vogue était celui de Miliana. Hommage à Saddek El Foul . Un congrès pour fédérer tous ces groupes qui essaimaient dans le pays a été organisé à Alger sous l’impulsion du regretté Mohamed Bouras qui fut désigné Commissaire Général.
En forêt, le jeune scout était initié à la vie dans la nature, avec ses contraintes qu’il faut apprendre à dompter. L’éveil des consciences, puis l’apprentissage de la discipline, de la maîtrise de soi, de la connaissance du terrain et de la vie dans la nature, parfois hostile, faisaient de ce mouvement, une organisation paramilitaire. On la retrouvera bientôt prête au combat libérateur.
La lutte contre l’aliénation, l’acculturation, était menée par des Morchids, des guides instruits de la morale religieuse et qui inculquaient l’amour de la patrie, la défense de l’identité nationale en opposition à l’identité française. Le discours englobait la nécessité de libérer toute l’Afrique du Nord, Maroc, Algérie, Tunisie. On parla aussi de la Libye, puis de l’Égypte.
Mahmoud Bouzouzou, et Omar Lagha deux combattants pour l’amour de Dieu et de la patrie, inscriront leurs noms dans l’histoire de notre pays aux côtés de leurs compagnons, toujours célébrés par les scouts : Mohamed Bouras, Hamou Boutlilis, Mourad Bouchkoura, Tahar Tedjini, Mohamed Derouiche, Hamdane Bel-Abdelouaheb, Mahfoud Kaddache et beaucoup d’autres martyrs de la guerre nationale pour l’indépendance du pays.
Mahmoud Bouzouzou, d’une famille bien connue à Béjaïa, estimée et respectée, est décédé le 27 septembre 2007 à l’âge de 89 ans. Son enterrement s’est déroulé dans l’humilité, l’un des traits de caractère de cet homme de légende qui a fini sa vie Imam de la mosquée de Genève.
Si Mahmoud a été avec le regretté Mohamed Bouras, l’un des membres fondateurs des Scouts Musulmans Algériens et de la revue El Manar soutenue par le MTLD. Morchid général « il était l’un des pionniers du scoutisme musulman algérien.
En tant que guide général, il a contribué à la formation de toute une génération de militants de la cause nationale dont certains ont été les initiateurs de la révolution » témoigna le Dr Abbas Aroua.1
De Omar Lagha, je ne connus jusqu’à ces derniers temps, que le nom, porté par plusieurs groupes scouts.
Qui était-il ?
J’apprends en parcourant le livre édité par l’association des anciens SMA, « Le Scoutisme = La bonne école, » qu’il était né en 1908, à Taourirth Ahmed Moussa dans la région d’Akbou, qu’il avait fréquenté le cours complémentaire à Béjaïa après sa scolarisation dans le primaire à Ighil Ali.
Il fut le président du groupe El Kotb à Alger, et joua un rôle de premier plan dans la fondation des Eclaireurs Musulmans Algériens. Vice-président des SMA il activa lors du camp de Tlemcen en 1944, pour réaliser l’unité du scoutisme algérien.
Omar Lagha dirigea la délégation de chefs et de scouts qui se rendit au Caire en 1954, fondue dans celle du PPA, montrant ainsi, que la jeunesse algérienne faisait partie du mouvement national en Algérie. Elle fut reçue par le président égyptien Djamal Abdelnasser.
Omar Lagha lutta toute sa vie aux côtés des combattants pour l’indépendance. Arrêté en 1957, il fut sauvagement torturé par les parachutistes, et disparaîtra comme bon nombre d’Algériens ayant subi les sévices d’une armée française en désarroi.
Parmi les dirigeants du FLN/ALN une bonne partie était issue de cette organisation qui mérite d’être célébrée avec tous les honneurs de la République reconnaissante.
LE TEMOIGNAGE DE AIT AHMED SUR MOHAMED BOURAS (3)
Paix à leurs âmesSur Mohamed Bouras, Hocine Ait Ahmed1, Chef de l’Organisation Secrète (l’OS) de 1948 à 1952, écrira :
« …La presse officielle ne cachait pas les victoires de l’Axe. Rommel était à nos portes, comme on le disait, deux millénaires plus tôt, d’Hannibal. Mais il ne filtrait rien de la rumeur nationaliste, dont je n’ai vraiment su quelque chose qu’en allant chez moi en Kabylie…C’est (Aït Hamou) qui m’a appris les raisons de la dissolution du mouvement de SMA (Scouts musulmans algériens) par le régime de Vichy qui encourageait pourtant systématiquement les mouvements de jeunesse.
Aït Hamou avait entretenu des relations amicales et politiques avec le chef des SMA, Bouras, de Miliana. Or, en 1941, ce dernier avait conçu un projet insurrectionnel avec l’aide non des commissions d’armistice allemande ou italienne présentes à Alger, mais des autorités allemandes installées à Vichy, où il avait fait plusieurs voyages en Algérie, tout en organisant des groupes scouts ici ou là, il avait surtout pris des contacts dans les casernes avec certains officiers, notamment à Maison-Carrée (El-Harrach).
Un officier allemand devait venir à Alger pour mettre au point les préparatifs avec Bouras. Ce dernier invita Aït Hamou à l’accompagner au rendez-vous ; pressentant un piège, Aït Hamou tenta l’impossible pour le dissuader de s’y rendre. Effectivement c’était un piège, et de la grande manipulation.
Bouras fut arrêté, et il devait être passé par les armes avec tout un groupe de soldats et d’officiers algériens. La presse annonça ces exécutions en parlant de mutinerie ! ».
Karim Younes
De la Numidie à l’Algérie, Grandeurs et Ruptures, Casbah Editions, p 179Karim Younes
De la Numidie à l’Algérie, Grandeurs et Ruptures, Casbah Editions, pages 178 et 179
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1.Saddek el Foul : L’un des tous premiers cadres des Scouts Musulmans Algériens des années 1930 originaire de Miliana comme son compagnon le Chahid Mohamed Bouras).
2. Dr Abbas Aroua. Revue des Anciens SMA, Scoutisme=La bonne école page 124, (lire également l’article de Hamid Tahri paru le 18/09/08 dans El Watan).
3. Hocine Aït Ahmed, mémoires d’un combattants- L’esprit d’indépendance 1942-1952, Editions Bouchene, p.21Sur la photo :
Les scouts algériens au Caire. 1-Djamel Abdennacer (Président de la république d'Egypte). 2- Lagha Omar. 3- Aknouche Hamdane Tadj-Eddine. 4- Belabdelouhab Hamdane. 5. -Ait-Ahmed Hocine. 6- Adim Ahmed. 7- Basta -
Histoire de l'Algérie/ Période antique
- Par algermiliana
- Le 20/05/2016
- Dans Un regard sur l'Algérie
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L'histoire de Timgad m'était racontée Part 1
Avec les explications de l'Archéologue algérienne Nacéra BENSEDDIK... -
VOUS N'AUREZ PAS MA HAINE
- Par algermiliana
- Le 23/04/2016
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
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VOUS N'AUREZ PAS MA HAINE
Antoine Leiris
(Editions : Fayard)
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AU BORD DE L'OUED
- Par algermiliana
- Le 08/04/2016
- Dans Arts & Culture
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"AU BORD DE L'OUED" 1908
Alexis DELAHOGUE (1867 - 1950)
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L’émir Abdelkader, philosophe de l’empathie
- Par algermiliana
- Le 11/03/2016
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Article du Monde 10 Mars (daté du 11 Mars)
L’émir Abdelkader, philosophe de l’empathie
LIVRE DU JOUR
philippe-jean catinchi