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Articles de algermiliana

  • Un roi mi-figue, mi-raisin

    Pour mon ami Ferhaoui, lui qui commence tant à aimer les grand-mères.

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  • Allaa Eddine Hallal, la voix de la paix et de la tolérance

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    La maitrise de sont art l’a fait connaitre dans tout le Maghreb.

    hebergement d'image  Αllaa Eddine Hallal est né le 5 Août 1985 à Ain Defla, diplômé de l’université de Khemis Miliana (Master en Sciences de juridiques et droits administratif). Il a commencé à s’intéresser au chant religieux depuis qu’il ; était jeune apprenant du Coran au niveau de son quartier. Il se perfectionna dans l’ « inchad » après son adhésion aux SMA, les scouts musulmans algériens, plus précisément dans le groupe dit Ahmed Zendari, figure emblématique de la révolution.

    A cette époque, se rappelle le jeune Hallal, existait un autre groupe vocal, « Fadjr El Salem » qui n’arrêtait pas d’évoluer et d’intéresser le public de la région. Ce groupe versait beaucoup dans les chants nationaux. Par la suite, un second groupe  a émergé, c’est « Rayane El Fenia » qui renfermait de nombreux talents. Il existe à ce jour. C’est qui est aujourd’hui dirigé par Allaa Eddine Hallal. Le groupe se compose de plusieurs « mounchidines » dont le célèbre Alias. Ce groupe connaitra un succès fulgurant  avec l’album « Leilet El Omr ».

    Spécialisé dans des chants patriotiques et religieux, cela ne l’empêcha ra pas de composer des chants en l’honneur des mariés qui vont le propulser au firmament. L’album va s’arracher en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Cette réussite est relayée par la presse nationale écrite et audiovisuelle. L’album sera sur toutes les ondes de la radio nationale, en particulier à la radio locale d’Ain Defla.

    Le second album du groupe est intitulé « Limane laho qualb » (celui qui possède un cœur), qui aborde des problèmes à caractère politique et social tels que le cas des mères en souffrances, la situation en Irak et en Palestine…Un album entier est dédié à notre prophète bien aimé ; C’est une suite de louanges sur sa conduite exemplaire en réponse aux attaques portées à son encontre  par des journalistes  Européens.

    Actuellement, le groupe compte six albums à son actif, Outre celui consacré au prophète, on peut citer ceux intitulés « Bit Lahlal » »Mabrouk alik Ain Defla » , »Djil Ain Defla », « Djenat Fouadi ».

    Voix limpides  et instruments modernes

    L »’album »Aqbal El Hadi », qui comprend  un clip vidéo a été enregistré au Maroc et préparé en France (studio Chahine) avec le célèbre Mourad Legzanai qui a travaillé les grands chanteurs arabes contemporains, et le parolier  Raied Nadji, grand poète Palestinien. Des scènes ont été filmées également en Jordanie avec la participation de Walid Hallal, le jeune frère d’Allaa Eddine.

    Ce clip vidéo parle de la conduite exemplaire de notre prophète et surtout des recommandations qu’il a prescrites  à tous les musulmans. L’apport de paroliers de la région a permis au groupe d’étoffer son répertoire et à Allaa Eddine d’offrir à ses fans un florilège  de chants digne des grands maîtres  de la musique moderne.

    Et, en matière de modernisme, le groupe n’a pas hésité  de nouveaux à introduire de nouveaux instruments  tels que le synthé, le violent, la clarinette et surtout l’orgue. « Je suis toujours à la recherche des bons « mounchidines » et de bons paroliers afin d’arriver à donner un autre souffle  et une autre dimension à notre chant »nous a dit M. Hallal qui ne compte pas d’en arrêter là.

    Le dernier album a intéressé plusieurs chaines de télévisions algériennes et arabes dont Rissala, Iqra Chourouk, El Khabar et El Nahar. Une conférence de presse a même été organisée au niveau de l’hôtel Sheraton d’Alger sur ce dernier clip  vidéo à laquelle ont participé 23 ambassadeurs Arabes et Européens  et 13 ministres  Algériens  avec le concours  du centre arabe  pour le développement de l’investissement.

    Fier de son identité.

    Le jeune mounchide  se rendra prochainement au Maroc pour l’enregistrement de trois clips intitulés : « Djazair El Amel » (Algérie de l’espoir), « Lidha El Hosn oua El nadamou »,(Pourquoi la tristesse et le regret), « Ya allah ya Rahmane » (ôDieu, ô miséricordieux) avec la participation  du parolier Raied Nadji, poète Palestinien  et de Badr El Khoutaiai, un Marocain établi en Allemagne. La distribution  est der Mourad Lgzana qui a fait appel à de grands musiciens marocains qui ont joué avec des célébrités comme Kadhèm Essaher  et le professeur Turque Dhamir Salis, musicien  qui joue  de la clarinette, «  il va y avoir du nouveau et cela très prochainement » nous confie M. Hallal.

    Difficultés et entraves

    Parlant des difficultés et entraves  que rencontre son groupe. Allaa Eddine  dit qu’elles  sont communes à tous les jeunes débutants qui entament une carrière professionnelle et à tout artiste se voulant perfectionniste. « Ces difficultés  incarnent surtout le bonheur d’être récompensé  pour ses efforts », souligne Allaa Eddine  qui estime que la réussite ne peut  être acquise  sans remise en cause  permanente : « Il faut une introspection de soi afin de mieux rebondir pour arriver à bon port »            

    Allaa Eddine Hallal affirme qu’il développe à travers ses chants, le sens du message divin aux hommes. Le jeune prodige ambitionne également d’utiliser son art et sa musique comme moyen de promouvoir les messages d’amours, de miséricorde,  de paix et de tolérance, tout en encourageant les jeunes à être fiers de leur identité.

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  • La vie aventureuse de'Ali Sadi dit Madhi

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    hebergement d'image Ali Sadi dit Madhi, l’homme qui avait enchanté ses fans de l’époque avec non seulement la boule de la mort mais aussi avec son célèbre accordéon, un instrument qui avait fait ses preuves en dégageant toute son harmonie et sa résonnance.

     Ali Sadi dit Madhi, fut cet homme aux multiples prouesses, durant sa jeunesse, il fut cet incontournable personnage qui défia toutes les épreuves en s’armant de courage et de patience pour être tantôt ici et tantôt là bas. Il était cet aventurier qui aimait dès son jeune le scout, d’ailleurs cette initiation lui avait ouvert vigoureusement la route vers des aptitudes et capacités encore palpitantes. Accordéoniste, guitariste, il savait  également jouer à la flûte, le théâtre, il était responsable de scout et initié par Mohamed Dib, alors, responsable régional du scout. Surtout il fut prédit pour un métier dangereux celui de la boule de la mort appelée aussi la roue de la mort.

     La jeunesse de l’époque était bien orientée et bien dirigée sinon comment expliquer l’émergence de toutes ces génies avec des prédispositions qui étaient simples mais qui avaient considérablement fait le bonheur de toute la région. Pourtant, lorsqu’on évoque une seule personne de cette génération, il y’a automatiquement toute une panoplie de noms qui déferlent et reviennent à la mémoire. Ceux qui son vivants et surtout ceux qui sont morts, et de là les souvenirs ne cessent de remonter à la surface.

    Ali Sadi dit Madhi, nous a reçu, comme il aimait souvent le faire, c'est-à-dire dans son jardin mythique de sa petite maison, ce jardin réalisé par lui, chaque rose, chaque plant, chaque arbuste ainsi que trois palmiers lui arboraient et évoquaient des souvenirs lointains que certains, d’entre eux, lui rappelaient sa jeunesse, d’autres son existence morose et les bancs de roses lui rappellent aussi que la vie vaut mieux vraiment la vivre que de la fuir. Certaines espèces de roses sont bichonnaient par Ali et cela depuis l’indépendance. Le potager, pour Ali, c’est aussi sa vie, son itinéraire mais également son cheval de bataille.  

    Le chélif : Bonsoir Ali comment vas-tu et merci de nous recevoir dans ton jardin mythique.

    Ali Sadi Madhi : Bonsoir, c’est à moi de vous remercier tout d’abord primo pour l’intérêt que porte votre journal aux gens retraités comme moi, afin qu’on puisse sortir du quotidien et secondo, laissez moi vous dire que votre journal recèle des informations justes, précises et dans leurs contexte. Quant aux articles, ils sont simples, ils sont fabuleux, pas ennuyants ni d’ailleurs monotones. Je voulais le faire depuis longtemps. Mais l’occasion ne s’est pas était offerte. Ce jardin comme vous le dites, représente tout pour moi, une importance unique et incomparable, il est en quelque sorte ma vie et surtout mon itinéraire. Je vais vous dire un secret, ce banc de fleurs blanches à quatre pétales et ceux-là également sont ici depuis l’indépendance.

    Le chélif : Pouvez-vous nous présenter et expliquer votre parcours dans ce monde et surtout votre initiation, dès votre jeune âge, au scout ?   

    Ali Sadi Madhi : Je suis né le 22 mars 1943 à Ain Defla, marié avec 6 enfants, ma femme est morte, il y’a de cela quelques années. J’ai travaillé pendant 7 ans (1969-1975) au niveau de la daïra d’Ain Defla dans les services de la transmission. Ensuite, Je suis parti vers la RDA pour suivre une formation sur les produits chimiques tels que la viscose qui servait à la fabrication des pneumatiques. Je suis rentré au pays quelques années plus tard et cela après avoir eu également deux enfants avec une allemande (en concubinage) Il y’a de cela quelques années, ensuite, on m’avait mis à la retraite.

    En tant qu’enfants, le scout était pour nous, cette discipline qui nous avait  littéralement séduit, attiré et charmé. Premièrement par cette tenue extraordinaire, tous les enfants du coin rêvaient d’en porter. Cette tenue était simple mais oh combien captivante avec une chemise kaki, un short noir et un foulard ayant deux couleurs enroulées. Le scout possédait, ce rituel dans le sens de la discipline ainsi que ces outils de repérages et d’autres dispositifs. Tout cela avait enthousiasmé les enfants et leurs a procuré une joie implacable et inévitable.

    Dans notre jeune âge, on percevait tout cela comme une sorte d’apprentissage et de nouveau pour nous, les jeunes de l’époque étaient avides de beaucoup de choses. Ils possédaient de l’énergie, ils étaient aussi intelligents et possédaient des dispositions qui leurs permettaient d’être à la hauteur. Nos ainés ont ramené l’indépendance, alors c’est à nous de nous identifier pour marquer notre temps, notre avenir à nous et notre savoir comme nos prédécesseurs.

     Le scout, était justement, pour nous ce prémonitoire voir ce précurseur qui allait, peut être, nous donner cette orientation, cette conduite et cette transversale pour nous diriger vers la gloire et d’autres notoriétés

    similaires. C’était, en quelque sorte, ceci qui manquait et pas autre chose. On voyait dans le scout ce sentiment d’être libre et juste, avec en plus, cette sensation et cette impression que nous étions pauvres mais dotés tous d’une conviction à aller toujours vers l’avant, vers la réussite et surtout vers le succès.                  

    Le chélif : Donc, c’était plus profond qu’on le pensait ?

    Ali Sadi Madhi : Effectivement, moi, personnellement,  je voulais ressembler beaucoup à mon frère ainé Ahmed, tombé aux champs de bataille comme martyre à un âge de 17 ans alors qu’il était un lycéen.

    La jeunesse de l’époque voulait ardemment se comparer en s’identifiant à quelque chose de juste et possédant une valeur pour pouvoir aider le pays dans son édification et sa coinstruction.

    Nous étions des enfants, mais l’enfant garde toujours dans son subconscient ce qui est juste de ce qui est faux. Après un long soupir, il continua en disant ceci : nous étions comme ça et pas autrement.

    Le chélif : C’était un honneur pour toute cette jeunesse, qui possédait cette hargne et cette conviction pour aider leur pays, Comment est venu l’idée de vous initier à l’accordéon, cet instrument qui avait fait beaucoup charmé les jeunes et surtout apporté beaucoup de plaisir et de bonheur, mais actuellement, on remarque  qu’il est en voie d’être abandonné ! de disparaitre ! Pourquoi ? 

    Ali Sadi Madhi : Cela remonte en 1960 /1961 où M Bernaoui (cycliste) à Khemis Miliana, un véritable virtuose de l’accordéon, c’était lui qui m’avait appris et initié l’accordéon. Pare la suite j’ai joué avec l’orchestre El Afrah de Chlef. J’ai erré ma galère un peu partout.

    Le chélif : On dit aussi que vous possédiez un autre talent, celui de réparer les appareillages électroniques ?

    Ali Sadi dit Madhi : Lorsque j’étais en Allemagne (RDA), mon voisin, un allemand, avec qui j’ai lié une grande amitié, il possédait un local de réparation des appareillages électroniques et souvent je vais chez lui pour lui tenir compagnie. Autour d’un vrai sahleb, Il ne cessait de vouloir m’initier à cette technique. Je lui ai fais savoir que je ne possède pas les aptitudes nécessaires, il m’avait répondu que c’était facile et il avait commencé en me disant que ceci est un composant qui est doté de diode et il commençait à m’expliquer le rôle et le fonctionnement de tous les composants et c’est comme ça que je suis devenu un réparateur d’appareils électroniques. Je fais cela pour les voisins et gratuitement. Je suis rentré au bled avec deux diplômes.   

    Le chélif : Ali Sadi dit Madhi, expliquer-nous comment est né l’histoire de la  boule de la mort ?

    Ali Sadi Madhi : J’avais un oncle qui dirigeait une sorte de manège qui allait de ville en ville et suite à une discussion, il voulait monter le numéro de la boule de la mort, il possédait la boule en grillage et la moto bécane mais point de pilote. Et, comme j’étais un mordu de la moto bécane. Alors, nous sommes entendus et c’était parti. Nous avons joué à Annaba, à Bejaia, à Sétif, à Chlef, à Oran et  Laghouat.

    Le chélif : Pourtant, vous n’avez pas, à l’époque, songé laisser à des jeunes, la possibilité de la pérennisation et l’apprentissage de l’accordéon ? Et aussi celle de la boule de la mort ?

    Ali Sadi dit Madhi : Au contraire, je n’ai pas cessé d’encourager les jeunes surtout ceux qui étaient plus proche de moi, tels que mon frère, qui après plusieurs tentatives opta pour le luth et surtout le jeune Boudina qui en voulait vraiment s’initier à l’accordéon mais son corps ne supportait pas le poids de l’instrument, et en même temps y jouer. L’orchestre ne pouvait se permettre d’avoir un deuxième instrument au vu de sa cherté. Actuellement, il frôle les 200 000 DA. Comment voulez-vous que sa pérennité soit de mise. Les ge,ns n’apprécie pas la vraie musique, ils adorent et jouissent du tintamarre et du vacarme.Ils ,ne possèdent pas cette notion de goût comme le font les fans du Chaabi. Concernant la boule de la mort, c’ést un métier très dangereux, et je ne souhaiterais à personne de suivre cette voie.

    Le chélif : Votre dernier mot ?

    Ali Sadi dit Madhi : Dieu a crée un monde fabuleux et extraordinaire, il l’a doté de tous les apports nécessaires, néanmoins nous ne méritons pas d’y exister ni d’ailleurs d’y vivre. La planète terre est faite pour des êtres qui savent ce que c’est l’amour, la gentillesse, la justesse, la cohabiter, surtout être équitable et loyal. Bakus n’aime pas la médiocrité ni d’ailleurs les ingrats.

    Aussi, je voudrais jouer pour une dernière fois afin de faire plaisir non seulement aux jeunes d’aujourd’hui et surtout aux nostalgiques qui étaient les jeunes d’autrefois. Et je vous remercie de m’avoir donné cet espace pour que je puisse m’exprimer. Et encore merci.

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  • Vase de fleurs, raisins et pêches

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      Jan Frans van Dael, vase de fleurs, raisins et pêches, 1810, (Louvre), bénéficie d'une cote constante et inexpliquée auprès du public. Sa reproduction est l'un des best-sellers de la librairie du Louvre alors qu'il n'était pas accroché depuis des années.

  • Rachid REZKALLAH, fut cet homme exceptionnel !

    Rachid Rezkallah, vient de nous quitter subitement, Nous avons perdu un ami, un frère et surtout un bon accompagnateur. Il n’était pas un véritable artiste mais en réalité il était plus que cela, il fut un organisateur prodigieux et doté d’un sens plus au moins particulier, convaincant et déterminant.

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  • Djamel Mégharia

    Un morceau de Djamel Mégharia