Articles de algermiliana
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Le chemin implacable.
- Par algermiliana
- Le 11/07/2014
- Dans Le coin de Med BRADAI
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1ère partie
L’après-midi tirait à sa fin, que le vent du soir commença à manifester sa présence sur le feuillage restant de quelques arbres plantés autour du petit ranch du vieux Sam Benson .Laura, la petite fille occupée à faire rentrer les dernières poules trainait derrière sa mère anxieuse. Malgré que tout parait paisible dans cette journée qui se termine, la mère était bien trop inquiète ce jour là. Son fils ainé n’est pas encore rentré .Elle trouva le seau qu’elle portait pour traire le lait bien trop lourd à son poignet et à chacun de ses pas comme un fardeau.
Les quelques vaches laitières oubliées sont ramenées des pâtures à l’enclos par Hall .Ils vont bientôt être trait dans l’étable avant le coucher de soleil. A l’intérieur de l’enclos Le meuglement assourdissant des vaches s’accentuaient à leurs approches de l’étable ou se trouvent leurs petits veaux. Perché comme à ses habitudes sur l’une des poutres en bois à l’entrée de l’enclos Hall s’est mis à aider les dernières bêtes trainardes à entrer sans se donner de cornes entre elles. Il lui restait comme dernière besogne de la journée, juste ce moment de fermer le portail de l’enclos, Levant la tête. il vit s’élever une trainée de poussière à l’horizon.
Dis m'àn ! cria soudainement Hall !. Comme si le souci qui angoissait sa mère le préoccupait aussi. C'est Billy ! c’est lui m’an ! Là, au loin sur la piste qui mène aux Morgan .Je le vois qui vient à bride abattue !.Prise dans l’effroi, la mère laisse tomber de ses mains le sceau, dit d'une voix saccadée. Quelque chose lui est arrivée dit elle...Hall! vite !, avertis ton père... , il est à l’écurie à s'occuper de la jument. Lorsque Billy arriva, posa pieds à terre, couru droit à la maison .Le père comprit que ça n'allait pas du tout pour son fils. Avant que la tête de Billy ne disparaisse à l’intérieur. Le père gravement lui demande.. Billy Veux-tu me dire ce qui se passe.C'est rien Pa !répond Billy tout essoufflé, le père savait son fils qu'il ne mentait pas pour rien. Exubérant! il se retourna vers Hall, l’appela d’un ton ferme qui ne pouvait attendre...Hall! Laisse ta mère, viens vite m'aider. Le père, au regard de la mère qui ne comprenait toujours rien, se dirigea droit cette fois vers la seule selle suspendue dans l’étable .IL la tira vers lui, le vieux tapis de selle traina avec.Une selle usée par le temps et le vent, devenue bien lourde pour ses deux bras. Hall !.Haall !.. Où est ce que tu traines encore…, dépêche-toi de m’emmener Black.! Et va remplir les deux gourdes du puits. Et si le père à Billy eut à choisir un tel ou tel cheval,’ dans certaines circonstances, il savait sur quelle bête compter. Black était ce cheval pour le père, le plus préféré, et que Billy aimait aussi. Un vrai pur sang. Hall le môme de la famille, au cri sans rappel du père s’emballa à exécuter sa tache de consignes, sans tarder se dirigea vers le cheval, mit la bride à la bête et l’emmena, , il se dépêcha aussi vite après de remplir les gourdes de l'eau du puits. En mains expertes d’un vieux cavalier, Le père mit le tapis de selle et plaça dessus la selle. Le cheval, la robe luisante, attendait patiemment le prochain geste de l'homme. Désemparée, la mère regardait le père mettre la selle au cheval en toute hâte .Elle était là à observer sans brancher.son cœur faible lui disait autre chose. Quand Billy sorti ,il était vêtu de ce long manteau de cuir qui lui descendait tout bas, un manteau de cow –boy du temps qui évoque le rassemblement des grands troupeaux ,sa main tenait une carabine winchester et une couverture enroulée couvrait son avant-bras. Son chapeau large au bord rabattu par devant descendant le front lui couvrait les épaules. Je veux savoir ce qui se passe, dit maman toute angoissée en voyant son fils sortir vêtu de la sorte, une arme à la main...Tout en serrant les courroies, se souciant guère de ses paroles, ses mains en expertes bouclèrent plus fortement les sangles de la selle à un long voyage,. il répondit enfin d'une voix bien crispée. Ton fils vient d'avoir des ennuis avec le shérif et son adjoint à Dock- City. comme d’habitude.. Et il vaut mieux qu'il s'en aille chez son oncle à Tombstone là -bas en Arizona jusqu'à ce que les choses se soient tassées.
Car être pris pour un voleur de chevaux en ce temps ou se mettre en travers d'un shérif fédéral, au Texas, en 1869, ajouta le père c'était comme prendre un aller simple pour la potence.
Hall ramena les gourdes pleines, leurs extérieurs bien mouillés. Elles furent attachées comme à l’accoutumé en bandoulière à l'avant de chaque coté de l’épaule du cheval, sans prendre la peine de regarder le fils, le père d'une main fit une claque brutale sur la croupe du cheval. Au coup reçu, le cheval cabra, de lui s’échappa ce long hennissement d'un départ ...lorsque Billy y eut tiré la longe et prit les rênes, Black dressa ses oreilles ;au coup de l’éperon prit l’élan au triple galop. Adieu fiston! dit le père à Billy. N’oublie surtout pas de prendre le chemin connu..C’était les seuls paroles qu'il adressa à son fils.D'une voix rauque de loin on entendit Billy dire :...adieu m’an ne t’inquiète surtout pas ! A son jeune frère il dit. Garde bien ta sœur Laura Hall. Le vent apporta quelques voix .Les autres phonations furent mêler au bruit des sabots laissant derrière eux leurs poussières.
D’une voix faible, la mère lui répond. Prends soin de toi mon fils, murmura t elle à son passage, serrée entre le tablier et les bras de sa mère Laura la petite sœur, regardait d'un air pensif, son grand frère partir. Déjà au loin, le soleil allait disparaitre à l’horizon, laissant sa clarté jaunâtre terminer la courbe du jour. Las, le père Tête baissée, le poing d'une main fermé, ,il empoigna de l'autre main son vieux chapeau en daim et en frappa avec son genou .Une habitude à lui qui lui revenait souvent pour atténuer une colère. Quand il sorti de l’intérieur de l'enclos et regarda les dernières lueurs du jour disparaitre derrière les collines, les mots lui manquaient à la gorge pour dire quelque chose. Ses yeux amoindris de douleur voyaient son fils partir....
Billy est déjà loin Quand le Shérif -fédéral William Randal et son acolyte de Shérif adjoint se présentèrent pour l’emmener et forcer le père à le faire sortir et leur remettre le fugitif caché. Le père fut bien narquois à leur demande d’arrêt en leur montrant par le canon de son fusil les cimes des montagnes où il se trouve ….les deux représentants de justice levèrent des yeux hargneux vers la montagne et se disent qu’ils leur restent encore un peu de temps.. Enfourchèrent leurs montures avec la conviction que le vieux Sam qu’ils connaissent ne pouvait les tromper ni mentir à la loi …Impassible envers ces hommes de loi qui s’éloignaient de sa vue, sur le perron de l’entrée le vieux Sam implacable, retrouva son calme.
Son fils chevauchait dans une toute autre direction.et savait qu’en ce moment, Billy est bien loin pour être inquiété d’être rattrapé.2eme partie
Billy, chevauchait maintenant sous un ciel étoilé, se fiant à son étoile qui lui indiquerait le sens à prendre toujours en direction du nord.
Suivant le conseil de son père, Billy avait choisi la route à prendre qu’il connaissait et qu’il a déjà empruntée avec pas mal de cow boys au temps de ces grands départs de convois de bétail au nord du pays. La route la plus difficile mais la plus sure pour lui. En ce mois des grandes chaleurs, il savait qu’il avait prit ce risque du choix de chemin qui représente devant lui l’immensité de ses terres arides en été que le soleil implacable dardait de ses rayons de feu. Le point d’eau qui sera le plus proche est à quelques miles un peu loin encore, mais à cet endroit il en fera et en sera une halte pour un repos et provisions d’eau. Même black en a grand besoin d’un repos mérité. Les deux gourdes emportées remplies de nouveau suffiront pour le voyage Parfois il sentit la selle fendre sous son poids. Black tenait bon et, Billy en bon cavalier savait donner l’allure au cheval. Parfois l’allure au pas ou au galop, parfois au trot, parfois il maintenait l’allure du cheval au galop régulier. Le vieux père à Billy en plaçant cette confiance aveugle en lui, connaissait bien l’endurance de la bête.
Durant tout le parcours à travers la grande étendue qui, s’affiliait à perte de vue régnait le grand silence..Pas un bruit à part le bruit devenu familier pour Billy du martellement continu des sabots contre le sol .Et, d’un horizon à l’autre, on ne distinguait que les quelques corbeaux hasardeux au sommet d’une crête d’un rocher en quête d’une proie moribonde d’un coyote. Leurs croisements inlassables parvenaient comme pour annoncer un malheur..
Du dernier puits d’eau laissé, Il chevauchait maintenant depuis déjà plusieurs jours.sur une piste désertique, poussiéreuse et sans fin. La route lui était longue jusqu'en Arizona .Il devra parcourir encore tout l'état du Nouveau Mexique toujours vers le nord et à traverser le Rio Grande, ce fleuve qui descend du Colorado venant des montagnes ROCHEUSES. .Il était là à penser à tout ce trajet, quand soudain il aperçut à une clairière prés d'un arbre à un mille de lui plusieurs cavaliers De loin, il ne pouvait apercevoir ou comprendre ce qui se passait. Billy ne voulait prendre le risque de s'aventurer à aller à leur encontre..Par prudence caché derrière le gros rocher qui le dissimulait complètement il resta là à observer leurs mouvements,..;.
Là, à une distance où il se trouvait, il distingua deux hommes ^parmi eux sur un même cheval sans selle Les cinq autres dont un immobile avec un grand et large chapeau de mexicain le masquant complètement. A l’ écart, il paraissait leur chef, .les quatre autres caballeros tournaient tout autour de leurs prisonniers aux braillements hilares ajoutés aux mélanges de cris de haine et d'injures.
Au signe du geste de leur chef , l’un des hommes prit son lasso et un autre que son compagnon lui remit .Sans tarder , il s'immobilisa avec la bête au dessous d'une branche de l'arbre .IL vint à exécuter avec adresse à passer la première corde et la deuxième autour de cette branche choisie donnant un relief de la plus robuste de toutes .Billy comprit que c'est à une pendaison qu'il va être témoin de cette scène malgré lui. Quand soudain, Il entendit l’un des hommes élevait un cri , un coup de feu retenti . Parmi les hommes de la bande, un homme a utilisé son arme et à faire feu .Les des deux hommes ligotés à un moment d’inattention, dans leur ultime espoir ont tenté de fuir et prendre le large. Le pistolero n’eut pas le loisir de presser la détente une deuxième fois : Le coup parti a atteint sa cible. Le fuyard atteint au dos glissa de cheval entraînant son compagnon avec lui à terre .Ils étaient menottés ensemble ! Dans son élan, leur cheval fougueux, continuait son grand galop dans la plaine qui s'étendait à perte de vue devant lui ., Sans charge sur lui , libre de tout mouvement il ne s'arrêta pas., Le groupe surpris savaient dans ce cas qu'ils ne pouvaient rattraper le cheval.
Pour en finir leur sale besogne, des quatre hommes deux descendirent de leurs chevaux, s’avancèrent vers les deux bonhommes gisants à terre.
Chef Valdés ! Cria le plus proche. L’un des gringos vit encore il n’est que blessé .Valdés était le nom du chef. Serein sur sa monture, un bout de cigare à moitié consommé pendait du coté de ses lèvres. Une gourde suspendue à son cou qui de temps à autre dégageant le cigare noirâtre, IL déversait le contenu de quelques gorgés à son gosier laissant d’autres gouttes lui coulaient sur son buste poilu .Essuyant par la suite, ce qui restait de liquide sur ses lèvres par la manche de sa veste en cuir. Jovial, IL regardait paisiblement avec enthousiasme ses hommes emportés par leur graine de violence.
A peine pieds à terre, que celui qui détenait l’arme encore fumante cria à son chef. Est ce qu'on l'achève… dit l'un d'eux.
Et sans attendre le mot de son chef, il sorti son revolver de gros calibre de son étui. S’avança en laissant entendre à chaque pas le tintement de métal des éperons de ses bottes. Arrivé jusqu'au corps inerte du blessé il essuya avec dégout, son nez du revers de sa manche, et de ce qui est en reste de poussière et de tabac à mâcher sur ses lèvres et les lui cracha dessus. Non satisfait, ajusta son colt en direction de la tête pour y faire feu .Relevant un peu plus son sombrero couvrant son visage poilu d’une barbe de quelques jours, d'un regard perçant Valdes de loin l'arrêta .Valdes en homme aguerri depuis qu’il a connu tout jeune une arme à feu, avait déjà une idée autre en tête pour les achever. Une mort lente qui lui rappelle un temps de combats endurcis de règlement de compte entre bandes rivales. Une mort de supplice voilà ce qu’il a trouvé pour ces pestes de chasseurs de primes. Il ricana si fort à l’idée, que son rire devint subitement des toussotements continus Se laissa glisser de selle se mit à terre en vacillant à quatre pattes et vida tout ce qu’il a pu boire de tequila.IL était hilare et complètement ivre, Il s’étala ensuite de tout son long, bras tendus au ciel avec un grognement de bête cherchant une proie pour assouvir sa faim.
, Avant de se relever, Valdés toussa une dernière fois qu’il fera suivre après d’un cracha avec répugnance.
Il ordonna à ses hommes de mettre à genoux le blessé sans lui enlever les menottes qui le retiennent à son compagnon. et de faire passer la corde autour du cou du deuxième homme de la tendre et l’attacher à l’arbre..
IL alla récupérer son large chapeau un peu plus loin et d’une fente de sa botte retira un couteau de chasse. Son visage cette fois avait cette expression bestiale et vile, devenu dur et glacial …. Les hommes exécutèrent en se rappelant leurs bonnes astuces de méchancetés. Ils soulevèrent celui qui avait la corde au cou et placèrent ses pieds sur les épaules du blessé ; chaque pied sur une épaule. Leurs poignets gauches menottés les obligeront à être solidaires dans ce sort cruel de mourir et sentir par la suite davantage le supplice infligé.
Un bout de temps après, Valdès prit d’une fente des sacoches de sa selle une longue lanière de cuir vert, la coupa en deux, une plus longue que l’autre..De sa gourde il en verse dessus le contenu de tequila.
Cette fois, Valdés s’approcha du blessé qui gémit de douleur, mais le cri qui montait dans sa gorge fut étouffé par la lanière de cuir vert que le mexicain ’enroulait autour de son cou, serrée par un nœud solide..IL prit l’autre morceau de lanière, souleva les vêtements et la chemise du bonhomme pendu lui faisant exposer sa peau au soleil et lui entoura le buste avec en serrant bien fort le nœud..
Billy suivait la scène, dissimulait derrière le rocher prêt à fuir au cas où son cheval humera l’odeur d’un autre cheval, hennira et les avertirait de sa présence toute proche d’eux.
Billy savait de son père, l’efficacité de ce supplice d’une mort lente et certaine, appliqué par les mexicains pour un prisonnier qui doivent haïr.
La mort de l’homme suspendu par la corde au cou dépendra de la durée de vie de l’homme à genoux. La lanière en cuir vert au fur et à mesure qu’elle sèche on meurt lentement étranglé, et en resserrant la poitrine ça vous empêche de respirer. Des que l’homme agenouillé suffoquera et tombera il entrainera dans sa chute le pendu qui se brisera le cou par son poids suspendu jeté à l’avant.
La torture va commencer à produire son effet. Le soleil flamboyant dardait ses feux impitoyables. La positon du soleil n’était qu’à mi chemin de sa courbe.
Les rayons du soleil dans ce temps qui coule vont faire évaporer l’alcool du cuir vert qui s’enfoncerait dans la chair..
Seul Billy ne pouvait venir d’aucun secours aux pauvres malheureux .Il voulait partir, s’éloigner au plus vite de cet endroit sans se faire remarquer.
Mais il resta là, à suivre la scène impitoyable .Avec une implacable indifférence, Valdés et ses hommes observaient l’ agonie des deux chasseurs de primes... Jetant un dernier regard effronté sur eux qui ne révèle aucune pitié, il décida enfin de partir laissant seul un homme assistait à l’atrocité et lente agonie que subissent les deux prisonniers.
Les quatre caballeros disparaissaient au loin, le mexicain restant paraissait ivre et fatigué, vacillait jusqu’à l’arbre soupira et s’adossa à son tronc, rabattant le grand sombrero, il le tira sur son visage le protégeant du soleil brulant et se laissa choir à un profond sommeil. -
Mr LEDUC, apprenez au moins les rudiments de votre histoire…
- Par algermiliana
- Le 09/07/2014
- Dans Le coin de Mohamed-Rachid YAHIAOUI
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Mr Guy Leduc d'abord je pense que vous n'êtes pas en mesure de comprendre la politique de de Gaule en nous dévoilant vos piètres idées simplistes et biscornues. Je vois que les Accords d'Evian ne vous apprennent rien d'intéressant sur les décisions prises par ces accords sur le futur des colons français et des Pieds Noirs en Algérie et que seul l'OAS les a poussé vers les ports algériens conséquemment à la politique de la terre brûlée de cette organisation criminelle. Nous vous excusons du peu relatif à vos reproches à de Gaule, le fait qu'il aurait dû, d'après vous, mettre à la porte les émigrés en 1962. La réciprocité aurait pu être bébête de votre part. Je me suis toujours posé la question qu'aurait pu être la France sans les émigrés qui ont été exploités sauvagement comme des esclaves dans les mines du Nord pour l'essor économique de votre pays. Mais aussi qu'ils ont été utilisés comme chair à canon à Monté-Cassino pour libérer un pays qui n'était pas le leur. Je vous invite à lire "l'histoire du colonel Chaber", militaire algérien dans l'armée française rapportée par Hocine Bouzaher dans son livre "Et nourire la mémoire" et vous aurez surement une idée claire sur la situation générale de nos émigrés avant, pendant et après notre indépendance. Prenez la peine de découvrir les vraies raisons qui ont amenées la France à coloniser notre pays avant de faire une relation schizophrène avec les diverses conquêtes de notre pays par les Romains mais pas par la Sublime Porte encore moins par les Arabes qui ont islamisé notre pays sans s'en prendre à nos biens, nos femmes et à notre cultures ancestrales. La Kahéna s'était rendue à l'évidence en embrassant l'Islam. Prenez la peine de vous poser la question de savoir pourquoi notre pays a été sauvagement conquis en 1830, alors que votre pays se débattait dans des problèmes contestataires provoqués par la Seconde Restauration de Louis XVII (1824) et là vous allez découvrir des choses ignobles d'un pays qui se targue être le nombril des droits de l'homme et un pays civilisé. N'en vous déplaise, l'Algérie et sa capitale avaient un nom bien avant la conquête française : El Djazira et Icosium. Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Le débarquement de 1830 à Sidi Fredj n'a été possible que grâce à l'aval et le soutient de la Russie tsariste, de l'Italie, de l'Angleterre et grâce aussi au silence complice des USA. Et vous savez pertinament de quoi je parle. Là je dois raviver la lueur blafarde de votre lanterne et vous dire que la présence de la colonisation chez nous avait pour but exclusif de perpétuer un génocide, exterminer tout un peuple suivant les propos tenus par le général Yussuf à l'épouse de Bugeaud :"En un mot, je dois vous dire Madame, que la guerre en Algérie est une guerre d'extermination". Même si ce général, renégat au demeurant, était un crétin, il n'en demeure pas moins que c'était un général français. La France n'a pas ce courage et cette volonté politique de s'excuser après ces propos du Moyen Age. Ceci étant, je dois vous dire, Monsieur Leduc, d'arrêter de nous chercher des poux, n'en vous déplaise, nous connaissons mieux que quiconque notre histoire alors que certains qui ont en travers de leur gorge notre indépendance, n'en connaissent que quelques bribes de l'histoire de la Gaule et de la France. En ce sens que durant la période Carolingienne vous avez perdu lamentablement une partie de la Normandie sous la pression des Vikings qui n'ont pas tiré une flèche. Nous, par contre, on a bataillé durement pour préserver l'intégralité de notre pays. Puisque vous avez réveillez la bête qui sommeil en moi qui est sensible à l'écriture de l'histoire de son pays, je dois vous dire que vous n'avez absolument rien compris aux dires de Ferhat Abbas en ce sens que quand il disait qu'il n'a trouvé aucune trace de la Nation Algérienne, il était tout à fait évident qu'il sous entendait "Une Algérie attachée à la Nation Arabe" qu'il n'avait pas trouvé en fouillant dans les cimetières, c'est qu'il emboitât le pas à Monsieur Messali Hadj qui proclamât en 1936 au stade de Belcourt "l'Algérie sera éternellement Algérienne" puisant donc ses origines non pas après la venue des Arabes mais de l'époque de Gaïa, de Micipsa et de Massinissa et ce n'est que 10 ans plus tard (1946) sous l'influence de Chakib Arselan et Azzam Pacha qu'il soutiendra que "l'Algérie est arabe" en l'arrimant ainsi au MOyen Orient. A vous Mr Leduc de lire votre histoire pour que vous puissiez atteindre le niveau intellectuel et pouvoir analyser la chose historique (académique ? C'est trop dire pour vous). De grâce, laissez nous tranquille. Vous et certains de vos concitoyens n'arrêtent pas de pleurer comme des femmes une Algérie qu'ils n'ont pas su défendrent en hommes. De notre côté nous voulons résolument tourner la page de l'histoire sanglante de la France en Algérie dans le silence des cimetières où reposent nos Martyrs. IL demeure entendu qu'un OAS qui se rend à l'évidence que l'Algérie est libre et indépendance, je ferai un pléonasme en disant à cet OAS :"Bienvenue chez vous en Algérie". Sans rancune.
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HOURIA
- Par algermiliana
- Le 08/07/2014
- Dans Le coin de Benyoucef A.KEBIR
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La nuit était calme sur ce petit quartier endormi de Bab El Oued,. Toutes les lumières des habitations environnantes étaient éteintes sauf une fenêtre qui était entrouverte et ,d’où s’échappait l bruit sourd d’une machine à coudre
Assise depuis des heures durant l’échine courbée,luttant contre l’accablement du sommeil et de la fatigue ,Houria,,la jeune couturière se penchait sur sa vieille machine"Singer"pour finaliser les dernières retouches de couture de son nouveau drapeau .La vivacité de son coup d'oeil,la finesse de ses doigts et l'agilité de ses gestes lui assuraient un rythme de travail qui s'harmonisait avec le bruit grinçant de son engin mécanique.qui lui provoquait parfois des pincements au cœur en pensant au derangement de ses voisins. Elle devait fournir plus d'effort et de patience pour bien coudre sa précieuse étoffe.qu'elle termina finalement à une heure tardive de la nuit. -
Allili Ahmed dit « Hadji » était la coqueluche des supporters de la ville d’Ain-Defla des années 80
- Par algermiliana
- Le 07/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.fr -
Oasis ou endroits féeriques
- Par algermiliana
- Le 07/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.frA quelques encablures de la ville de Rouina et plus précisément au niveau de l’ancienne carrière des mines, on a remarqué, ces derniers temps la formation surnaturelle de trois endroits extraordinaires ressemblant beaucoup à des oasis ou bien à des endroits féeriques.
Les trois profondes excavations à ciel ouvert sur lesquelles les travailleurs de l’époque procédaient à l’extraction du minerai. Ces bassins à ciel ouvert sont remplis d’eau par le biais des nappes souterraines et ont formé avec le temps et subitement une vue surprenante où des pêcheurs, surtout les amoureux de la nature voire même des familles qui viennent souvent passer quelques moments de détente avec leurs enfants.
Ces endroits peuvent être agrémentés avec d’autres commodités afin de les rendre encore plus attrayants et attirants.
La nature avait tout le temps offert des endroits magnifiques, malheureusement, les citoyens n’ont jamais su comment préserver ces sites au du moins permettre leurs apparitions et ou leurs éclosions totale.
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Les vendeurs de rêves
- Par algermiliana
- Le 06/07/2014
- Dans Le coin de Mohamed-Rachid YAHIAOUI
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Lobo, Chrif et la "Boulitique"
Cette histoire est axée d’abord sur LOBO… ah ou, il faut que je vous dise que ce n’est pas LOBO KID le héros du western spaghetti de Sergio Leon, notre LOBO a nous autres habitants de notre Douar des Cèdres accroché comme une aire d’aigle au pied de l’Ouarsenis est, par euphémisme, un simple d’esprit que je ne saurai lui attribuer un autre qualificatif. Il est tellement sympathique, tellement imbécile heureux et tellement rigolo que, de mémoire je ne l’ai jamais vu triste. Sa crédulité l’aura surement amené à taper des mains et des pieds et à sautiller comme un primate s’il était vivant lorsque le nuage « Allah » a été vu au stade du 5 Juillet. Avec son éternel sourire pendu aux lèvres, tout le monde se l’arrachait de sorte qu’il trouve toujours son compte : l’un lui paye un café, l’autre un paquet d’Afras ou un casse-croute chez Belgique, le marchand de « chwa ». Il vivait comme un pacha, le veinard. Quand LOBO est contrarié, il s’énerve en souriant et lance à la volée : « Akhnaaaa, Ouallah en’maylak » et part traînant sa carcasse en maugréant. Pour l’instant, mettons entre parenthèses LOBO pour vous dire que là où cela devint très sérieux c’est qu’à un certain moment de la paisible vie du Douar des Cèdres un vent d’une violente contestation s’était levé un jour. Des jeunes du village se sont élevés contre l’autorité de la Djemâa dirigée d’une main de fer, qui n’était pas d'ailleurs enrobée dans du velours, par le Cheikh du village, un patriarche qui ne se rappelle plus du jour où il prit les commandes de la grande «Djemaâ », véritable poumon du village. Da Kada, notre vieux Cheikh, est issu de la grande Fraction Zianida située à l’extrême limite du Douar. Ne vous amusez surtout pas à essayer de complexer Da Kada en plaçant le curseur de votre culture générale au dessus du sien. Les yeux pétillant de malice et un sourire ensorcelant fabriqué "Taïwan", il vous damera le pion en s’étalant sur les grands noms des penseurs arabes, il sera à l’aise en vous parlant de Pascal et de ses Pensées, où de la dernière interpellation du Père Goriot à l’adresse de Paris, de vous expliquer les conditions qui ont amené Victor Hugo à écrire les Misérables ou Boléro, la partition musicale de Ravel quand ce dernier avait rencontré la Comtesse d’Edimbourg. Il vous parlera de Nedjma de Kateb ou de Yamina Khadra. La Fraction Zianida est une entité qui avait servi de levain d’où sont issus nombre de lettrés. Da Kada fort donc de cet avantage du nombre, du prestigieux passé de sa Fraction et de sa richesse que lui procurent les riches terres « et aux autres moyens pas trop islamiques », de l’intellectualisme de ses congénères, il s’était alors complut dans la chefferie du Douar. L’eau avait coulé sous le pont de Oued El-Ghergua et notre chef de la Djemâa tout occupé par sa micro politique de la petite semaine ne s’est pas aperçu que sa santé devenait défaillante, que la sénilité envahissante s’était déclarée et que les enfants du village avaient grandi, étaient allés à l’école, puis le lycée et enfin l’université et son devenu des cadres dirigeants au dessus de tout soupçon aussi nickel qu’un sou neuf. Et à partir de là ils commencèrent à penser, à s’échanger des réflexions sur le devenir du patelin puis se sont dit que le village jusqu’à présent géré d’une façon archaïque par un futur patient d’un gériatre devenu presque thanatopraxique. Voilà quelques temps que Da Kada s’était fait, malgré lui et sénilité oblige, entouré de conseillés à la mine patibulaire et ne s’est plus levé de la grande pierre taillée qui lui sert de fauteuil à la Djemâa sauf pour aller là où le roi va sans escorte. De leur côté les jeunes diplômés se sont constitués en « Tadjmaâte » de l’opposition et se sont dit que le patelin devrait changer de mode de gestion à l’instar des autres douars voisins et de ceux d’outre mer qui se sont mis à l’heure de la démocratie, de la libre expression, de la vitesse de l’information et à l’alternance du pouvoir parce que les jeunes contestataires sont des gens qui pensent et qui forment une armée de docteurs en histoire, en production pétrolière, en physique nucléaire, une armée d’ingénieurs, de sociologues, de médecins et de politiciens. Le monde est en pleine ébullition et Da Kada reste enfermé dans ses petits souliers, entre la Djemaâ et sa somptueuse demeure. Il était donc temps que Da Kada aille se reposer à Hammam Righa et laisser la place aux jeunes diplômés de la Cité des Cèdres. Que nenni leur répondirent les « mines patibulaires » en véritables Oracles du Temple de la Chefferie du Douar des Cèdres.
« Vous êtes encore jeunes et immatures, nous vous aimons trop pour vous abandonner dans la nature, faites nous confiance et laissez nous agir au mieux de vos propres intérêts parce que les prochaines années verront autant de réalisations qui verront le jour : routes, eau, santé, écoles.
Un dialogue de sourd s’ensuivit alors.
« Vous promettez de faire en une année ce que vous n’avez pu faire durant le long règne de Da Kada. Vous nous avez menti, nous n’avons plus confiance en vous » Soutiennent les jeunes intellectuels du patelin.
« Laissons la parole aux habitants de notre Douar ». Proposèrent les « hommes de Da Kada ».
Qu’à cela ne tienne, ils décidèrent de consulter les habitants des Fractions du Douar pour avoir l’avis général. Mais comme ils sont des spécialistes de la manip et du trucage et autre bourrage …pas de pipe mais des urnes, et donc par un jeu clientéliste et autre népotisme, les thuriféraires de la Place de la Djemâa allaient instrumentaliser toutes les strates de la société, peut être les acheter comme on se paye des mercenaires. Ils firent appel au truculent Hmimed Boulahya, le valet de Da Kada qui se retrouva seul à la Djemâa, boudé par les habitants qui continuèrent à vaquer à leurs occupations. Boulahya cria des Oyé ! Oyé ! sur tous les toits en faisant appel aux bergers, aux moissonneurs, aux ouvriers agricoles, aux ramoneurs et mêmes les âniers et même aux Tangos devenus entre temps amis-amis avec la Djemaâ et ceci dans le seul but de remplir la galerie…Toute honte bue, il eut même le culot d’inviter les jeunes diplômés pour les ramener à de plus « nobles sentiments ». Mais il était contraint de discuter avec lui-même. Les pierres qui servent de chaises disposées tout autour de la Djemâa restent affreusement, lamentablement vides.
FLASCH BACK : Question lancinante : LOBO arrivera t-il à être reçu par Boulahya ? Non, je ne suis pas fou en me posant cette question un peu bébète. Oui et triple oui. Il a été invité parce qu’on a trop tendance à faire feu de tout bois dans tous les secteurs par où transite Boulahya. Dans un douar qui se respect, les responsables n'ont aucune raison de recevoir un imbécile. Mais ici, Boulahya l’a fait sans état d’âme, sans faire la fine bouche ni avoir l’oreille musicale et sans jeter un coup d’œil dans le rétroviseur, car il ne faut pas oublier que Boulahya est le factotum de Da Kada, il est l’homme de toute les situations périlleuses. Un bulldozer, un char T-90 russe. C’est aussi une chair à canon de Da Kada. Et puis zut, il n’a pas les c…en bronze pour refuser une telle mission pour recevoir LOBO à la Djemaâ. En arrivant presque à la « tadjemaât » en foulant la terre battue avec son lourd godillot, LOBO se voit talonné par Chrif le Cinglé…Non ! Pas Omar Charif, l’acteur, ni Chérif El-Ouazani, le sportif. Mais non … Ce n’est pas aussi Chérif Kortbi, ni Mustapha Chérif, vous pensez !!! Ce sont de grosses cylindrées… Oui, qu’est-ce vous dites là bas au fond ? Chérif quoi ? Ah oui, vous avez peut être raison, Chérif Rahmanikov sera largement reçu à la Djemaâ, même couleur politique que Hmimed. Sur un autre plateau d’une Robervale, ni Boulahya ni sa cause perdue ne doivent peser lourd d’abord en s’intéressant puis en sollicitant les idiots du bled. C’est de la schizophrénie.
Chrif, c’est le fou du village. Ouiiiiii ! Il a été lui aussi invité à la table de Hmimed pour une « ponction d’avis ».
Et ce jour là, LOBO c’est vu talonné par Chrif, celui qui prend sa douche tout habillé dans le bassin de Aïn-Loucif. Loucif ? non… quand même… pas le général et d’abord quelle est l’utilité d’une fontaine pour un général qui pouvait disposer de la nappe phréatique et même de l’albien pour arroser son petit pot de cactus sur la bordure de sa cuisine. LOBO presse le pas car il a horreur de voir passer devant lui Chrif, des fois qu’il lui « tchape » un éventuel paquet d’Afras ou un casse croute promis par Boulahya moyennant leur précieux avis. Il est comme ça LOBO. IL se tourna vers Chrif qui entame un trot et le toise d’un œil torve : « Akhnaaaaaa ! Ouallah en’meylak ». Je ris quand je pense que si notre Douar comptait cent LOBO et cent CHRIF. Mon Dieu, j'ai des frissons quand je pense qu'ils pourront facilement représenter (Si ce n'est déjà fait) les jeunes diplômés du Douar des Cèdres à la Djemaâ Nationale. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle le film « La planète des singes ». Mes frissons s’accentuent de plus en plus quand je pense que le Douar des Cerises, celui des Oranges et celui des Balambas-Iol vivent la même réalité.
Mes chers amis, il est minuit en ce 26 Juin. On doit laisser tomber Boulahya et tous les tutti quanti. Une chose extra vient de se produire. Des coups de klaxons, de stridents you-you commencent à déchirer le silence de la peur, des cris hystériques, des fumigènes et des feux d’artifices éclairent le ciel de notre quartier longtemps dans le noir de l’inconscience. L’Algérie vient de rosser les Bolchéviks et vont en 8ième de finale de la Coupe du monde, un évènement très important, plus important que l’histoire du Douar et de la fraction Zianida, de Boulahya et de sa « taadjmaâte ». Je renvoie dos à dos le tout. Alors abandonnant mon clavier et, faisant fi des conseils de mon "cardio" et mon "diabéto", je suis sorti ce soir là et je me suis fondu dans une jeunesse qui n'a que le sport pour dire que "nous existons, nous changeront les choses et advienne que pourra".
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Divertissements
- Par algermiliana
- Le 06/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 2 commentaires
Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.frDe temps à autres, il est conseillé et même recommandé d’échanger et de remplacer un petit peu le « fusil » en le transposant sur l’autre épaule afin non seulement de décompresser mais aussi de modifier et d’apporter le changement, tant attendu, qui peut être bénéfique pour tout le monde, et surtout pour ceux qui vivent dans l’autre bout du monde. Des petites histoires du terroir sont recommandables et même souhaitables.
Le Fermier et le juge.
Il était une fois un paysan qui vivait de la récolte de sa terre, il n’avait pas d’amis, ni de voisins mais la seule chose qui pouvait le distraire c’était (hachakoum) son âne, qui pour lui, il était tout, son ami, sa famille et aussi son voisin.
L’homme, était solitaire, la seule chose avec laquelle il se retrouvait c’était avec son âne et aussi bien son travail qui consistait à travailler la terre.
Un soir, l’âne rendit l’âme, notre cultivateur était devenu très triste, tellement triste qu’il avait oublié comment doit il devait s’y prendre ? Ni comment se comporter devant cet état de fait qui lui arrive pour la première fois dans sa vie ? Il était en quelque sorte désemparé et dérouté.
Le soir, lorsque notre ami s’est endormi, l’âne est venu lui parler pendant son rêve ou son cauchemar en lui disant : « Mon cher vieux, en te quittant tu commences déjà à perdre les pédales ? Le Fellah lui répondit : « Que c’est vrai, je n’arrive point à m’orienter ni comment procéder ! ».
L’âne poursuivit en ajoutant : « Demain, tu vas m’enterrer au niveau du cimetière des hommes, après l’enterrement tu vas vers le pied du sapin du bas et tu creuses du coté nord au moins 70 cm de profondeur, tu trouveras une jarre pleine de bijoux et de pièces d’or »
« Juste après l’enterrement, tu vas avoir tout le monde à tes trousses, le voisinage, les gendarmes, ils vont te tabasser. Ensuite ils vont te ramener vers le juge qui lui va te questionner d’une manière assez coléreuse ».
Une fois, devant le juge, ce dernier après avoir lu les procès verbaux, il est devenu fou furieux et s’est adressé vers notre petit bonhomme sur un ton méchant: « Alors, notre ami trouve le moyen d’enterrer son âne au milieu d’un cimetière destiné pour les hommes ! Qu’avez-vous à répondre de vos actes inimaginables et diaboliques ? »
Notre ami, une fois malmené par les policiers et secoué énergiquement par le juge, réponds simplement par ces mots : « Monsieur, le juge, je sais que vous n’êtes pas content de ce que j’avais fais, mais laissez moi au moins vous expliquer les causes et les prétextes qui m’ont conduit à faire cela, ensuite je vous demande de faire de moi ce que vous voulez »
Le juge furieux et anxieux demanda au cultivateur de continuer : « Mon âne (hachakoum) est venu le soir de sa mort me hanter dans mes rêves. Il m’avait dit de l’enterrer au niveau de ce cimetière, ensuite il avait rajouté : « Personne ne sera content et ils vont tous te chercher des noises et ils vont aussi te conduite vers les gendarmes, après vers le juge » Et le juge en le fixant longuement et tout droit dira : « Et ensuite ?»
Notre ami le fellah raconta au juge de sa trouvaille et continua en disant : « Que l’âne m’avait précisé que la moitié du contenu de la jarre sera pour Monsieur le juge» et le juge en arrêtant fermement le pauvre agriculteur tout en lui disant : »Qu’est-ce qu’il avait dit le pauvre malheureux âne, le martyre ? Chta gal el marhoum ? ».
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Divertissements
- Par algermiliana
- Le 06/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 2 commentaires
Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.frDe temps à autres, il est très conseillé et même recommandé d’échanger quelques blagues.
Parce que cela permet d’être plus au moins dynamique parce que nos blagues et surtout du terroir elles sont magnifiques. Surtout pour ceux qui vivent loin de leur patrie.La Mercedes et la Renault 4 ( R4)
Un jour, le conducteur d’une R4 roulait paisiblement sur une route départementale. Soudain, il avait entendu derrière lui, le vrombissement d’un moteur puissant et assourdissant. Il était celui d’une Mercedes dernière gamme.
Le pilote de la Mercedes en doublant la R4 avait ralenti un moment puis il avait dit : « Elle a 200 chevaux dans le ventre » ensuite il avait appuyé sur le champignon et il est reparti comme une flèche.
Le conducteur de la R4 continuait sa route toute en hochant la tête. A près une demi heure et juste avoir dépassé une station d’essence, le paisible conducteur avait entendu le même son derrière lui, c’était celui de la Mercedes qui s’est arrêté pour faire le plein d’essence.
En le doublant, cette fois ci, il s’est rapproché davantage du conducteur de la R4 tout en lui disant en ricanant : « 200 chevaux dans mon moteur, le conducteur de la R4 avait souri et fit signe au gars avec la main bonne route.
Quelques instants plus tard, le conducteur de la R4 avait doublé la Mercedes qui était devant une auberge, il avait sourit puis a continué sa route. Après un moment, il fut secoué par le même son, le pilote de la Mercedes avait doublé la R4 tout en répétant les mêmes enchainements.
Après un quinze minute de route, le pilote de la R4 avait remarqué, plus loin, quelque chose qui brillait sur le bas coté droit longeant une rivière, c’était la Mercedes qui avait complètement l’avant dans la rivière. Et son pilote debout à coté.
Le conducteur de la R4 en arrivant à proximité de celui de la Mercedes, il s’est arrêté pour prêter main forte au conducteur de la Mercedes, une fois devant lui, il lui avait dit ceci : « Mon gars, tu es en train de faire abreuver tes 200 chevaux ? ».
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SLEMNIA Bendaoud
- Par algermiliana
- Le 05/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 12 commentaires
SLEMNIA Bendaoud
Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.frSlemnia Bendaoud est avant tout un écrivain, il a déjà écrit environ une vingtaine de livres, et plus de 100 articles sur les quotidiens nationaux. Parmi ses livres, on notera : Reflets – Repères - Le temps d’un rêve - Les trésors de l’enfer - Les embruns de la rosée - Les harragas - Ces éternels incompris -Vrais échos et Fausses résonnances…Il fut dans ses moments de libre un véritable traducteur. Il dégageait une forte personnalité voire une grande aisance dans l’entretien et cela malgré une enfance agitée.
La littérature était ma « seconde épouse ».
Lors de l’interview consacrée à M. Slemnia Bendaoud, on sentait que ce denier et à travers ses réponses qu’il était franc, directe et que son contenu était très enrichissant. Il nous a permis également de connaitre mieux la personne et surtout l’écrivain qu’il était. Son implication et sa précision dans ses mots étaient d’une clarté et d’un éclairage frappant et même parfait.
- Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
- Comment donc aborder cette question ? Et par où commencer ? Comme tous les gens de ma génération, je suis donc né pauvre, sous ce toit de l’humilité et de la patiente d’un peuple qui militait, la mort dans l’âme, contre l’occupant français, afin de recouvrer son identité, sa liberté, son territoire de gloire, ses repères, sa langue, sa religion… Je faisais des kilomètres et des kilomètres pour aller chercher l’eau de la source douce, puisque mon bourg, El Malah, au sein de la fraction de Slemnia dont j’use avec ruse du surnom, dans le territoire de Bourached (Ain-Defla), comme son nom l’indique d’ailleurs, n’était doté que celle eau au goût très salé, laquelle coulait le long du pourtour de notre propriété pour aller mourir au sein de l’oued Zeddine où l’Algérie indépendante devait, des décennies plus tard, y ériger ce barrage de Ouled Mellouk. A trois ans, je faisais déjà le petit berger, gardant près du manoir le squelettique troupeau familial. Je vivais donc cette formidable innocence de la totale insouciance à un moment où la guerre d’Algérie vivait elle ses plus durs moments d’un héroïque combat, payé comme tribut à la révolution au profit de la nation. A présent, c’est cette image-là qui revient le plus souvent dans mes pensées et autre réminiscences littéraires. J’en ai consacré tout un roman au titre évocateur (le clandestin) dont ses pages, arrachées à cette histoire de misère, mettent beaucoup de temps à pouvoir enfin se constituer. A cinq ans et quelques semaines, je quittais donc Bourached et son paysage très paysan pour élire domicile au sein de l’autre contrée voisine Ain-Defla (ex Duperré) où mon géniteur, polygame de nature, disposait d’une autre masure, femme et enfants, afin d’être scolarisé en cours d’initiation à l’école de fille de la ville qui nous était mitoyenne. Madame Bitoun, interprète d’origine juive, devait m’accorder ses faveurs pour une dérogation d’âge. Et déjà au premier classement, je fus le premier de la classe ! Un véritable exploit, pour un paysan dont l’école signifiait ce lieu exclusivement réservé aux fils des colons et leurs nombreux valets. Comme récompense, ce fut cette observation m’apprenant pour l’occasion le mot Félicitation ! Depuis, ce fut, l’ex CEG Ibn Sina, ensuite le lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana, pour arriver à l’université d’Alger, le SIFOP de Dunkerque (France) et autres formations de courtes durées…
- Votre profil (cursus scolaire) et vie professionnelle ?
- Tant dans ma vie scolaire que professionnelle, j’ai toujours eu un faible pour le nomadisme, pour le changement tout court. Assez bon en mathématique, je me retrouve en classe littéraire au lycée Mustapha Ferroukhi. Ayant poursuivi des études supérieurs en sociologie, je dus les couronner par un diplôme dans le secteur du commerce de la grande distribution obtenu conjointement entre l’ex INC d’Alger et le SIFOP en France. Et depuis lors, ce fut cette grande galère qui me mènera à collectionner les boites comme des chemises, vivant alors toutes ces formidables ou malheureuses aventures, dont ma présence effective à la toute dernière durera un peu plus dans le temps, comparée à ses devancières. Je retournais donc, plus tard, à la profession indépendante, à ce monde très paysan qui me collait toujours à la peau. Je suis devenu, par la force des choses ou le miracle de la vie, une touche à tout qui ne manquait de rien. N’était-ce cette belle littérature derrière laquelle je courrais toujours ! Et comme à quelque chose malheur est bon, ce fut dans ces moments très difficiles que j’embrassais ce métier cursif, très conscient d’avoir enfin accroché cette femme qui allait accepter toutes mes folies et dérives pour en retour me réserver tous ses nombreux plaisirs. Ainsi était donc née cette nuit de noces terribles qui continue encore à m’éblouir de ses grandes lumières et scintillantes étoiles polaires, révolutionnant depuis tout mon quotidien. C’est sous le charme de cette nouvelle femme que je vécus mes meilleurs moments, que j’ai écris aussi mes meilleurs vers…
- Vos livres et vos articles ont toujours eu une vision particulière, pourquoi ?
- Comparé à mes collègues de la même génération, je suis encore cet écrivain de la vingt-cinquième heure ou cinquième roue d’une charrette en quête de son utile chemin, ayant accidentellement pris en marche ce train de minuit, et qui souhaiterais ne jamais le quitter jusqu’à ce qu’il me déposera à cette gare tant attendue de la très belle littérature, laquelle à chacune de mes ouvrages, me place encore plus haut la barre et plus loin encore son perceptible horizon. Je ne sais pas ce qu’il pourrait y avoir de si particulier, vu que c’est dans le regard des autres que l’on trouve le meilleur jugement : sur soi-même d’abord, et sur notre apport à la communauté ensuite. Né en pleine révolution et ayant subi cette enfance plus ou moins malheureuse, ma plume ne pouvait donc être que rebelle, comme signe de solidarité avec son auteur.
- Quels est le livre et ou l‘article que vous aviez écrit et qui vous a tant marqué ?
- Je place mes livres sur le même palier que mes propres enfants biologiques. Œuvre de ma pensée, ils sont aussi bien considérés que ceux qui émargent à cette toute récente ADN. Mieux encore, ce sont eux qui assureront la postérité à la famille, sans jamais en retour demander leur part à l’héritage familial. Ils nous rendront immortels, faisant, je le souhaite, de nombreux heureux par l’humanité. Je n’ai aucune très particulière préférence pour une quelconque chronique, nouvelle, récit, essai ou autre écrit, dont la mesure où tous portent en eux-mêmes ce gène littéraire qui coule en continu dans mes veines. Seulement, j’ai beaucoup moins de considération pour ceux que j’ai traduits. N’en pas qu’ils soient des enfants adultérins, mais surtout parce qu’ils sont d’abord nés ailleurs pour ensuite être élevés au sein de la maison. Le problème est qu’ils portent deux identités que chacun de nous deux (écrivain et traducteur) se revendique la paternité.
- Pourquoi ?
- Les raisons sont plutôt évidentes à ce sujet. Parce que les livres ont une âme, laquelle dure énormément dans le temps, rendant son auteur des plus célèbres et surtout immortel. Et puis… considérer des livres de la sorte ne revient nullement à leur accorder toute l’étendue de leur mérite d’exister, celui de nous faire exister encore, après notre départ pour l’au-delà.
- Difficultés rencontrées dans votre vie et celle concernant l’écriture de vos romans ?
- Ma vie a toujours été très mouvementée. J’y ai d’ailleurs toujours vécu dans la peau d’un vrai nomade, en ce véritable clandestin, en ce redoutable paysan, en cet être qui cherchait tout le temps après son bien ou mieux-être. Aussi, c’est dans le noir que nait souvent la lueur d’espoir. Comme c’est dans les durs moments de misère que l’on prépare les grandes conquêtes, les véritables défis, ainsi que nos déterminants projets…
- Parlez-nous de ce vous faites actuellement ?
- Ma vie se résume à lire et à écrire, A traduire, par moment. Même si vivre de sa plume est devenu désormais cet autre éreintant calvaire. Aujourd’hui, tout est perverti dans le pays, les jeunes sont plutôt accrocs de cette intelligence des pieds de nos piètres footballeurs, objet autrefois de toutes ces saletés dont nous accusait à ce stade où nous n’étions que d’espiègles galopins. Dans mon livre ‘’Le triomphe des chimères’’, j’évoque cet olympe de la médiocrité, consacré par l’autorité, et convoité par l’incompétence. Ça a l’air de nous faire très mal au cœur. Cependant, cela nous inspire par moment. A en faire –pourquoi pas ?!- d’excellents romans ! Décrire le quotidien est d’ailleurs cette formidable aventure de refaire l’histoire.
- Ain-Defla vous manque-telle vraiment ?
- J’y vis à distance, et y retourne très souvent dans mes profonds rêves. Comment oublier cette vallée du Chélif qui m’impulse le souffle de ma vie ? Comme encore occulter cette enfance dont je tire l’essentiel de ma muse et les effluves de ces jardins de l’Eden et magnifiques près qui ont façonné mon existence ? Comment donc ne pas évoquer la région au détour d’une mémoire qui répond encore au quart de tour de son introspection ? Tout me manque, à présent, de cette région où j’ai grandi en hardi campagnard et longtemps joué en insouciant chérubin ; à commencer par les amis, les copains, les villageois, les riverains et … tout ce beau monde cloitré entre cette muraille montagneuse qui assure de loin la garde sur cette riche et grasse plaine du Chélif.
- Vos projets ?
- Le monde de littérature est celui qui inspire le plus ses obligés. Il en fera des esclaves à longueur de temps, au seul profit de ces lecteurs qui auront malheureusement presque tous déserté les librairies et bibliothèques. Fort heureusement, de nouvelles initiatives sont apparues ces derniers temps afin de booster le lectorat algérien. Nomade dans ma vie, j’ai encore gardé cette mauvaise qualité dans mes écrits. Je fais actuellement cette navette de convenance entre deux romans ayant pour titre ‘’Le clandestin’’ et ‘’Sur le quai’’. Le premier est purement autobiographique ; tandis que le second traite d’une histoire ayant un rapport avec le conflit intergénérationnel que vit le pays.
- Ne vous a-t-on pas approché pour réaliser un film ou bien une pièce théâtrale sur un de vos romans ?
- Non… Non… Jamais ! Parce que mes écrits ont jusque-là porté sur l’étude, l’essai, la chronique, la nouvelle, le récit et que le roman, matrice de cette autre spécialité, vient juste de m’effleurer l’esprit pour lui consacrer dans le futur tout mon temps In Chaa Allah.
- Pourquoi les livres scolaires sont très chers dans notre pays ?
- A présent, tout est cher dans la vie. De plus, à l’heure du livre numérique, nos enfants portent encore ces lourds cartables qui leur déforment, déjà tout jeunes, le dos pour le restant de leur vie. Pour un pays qui achète tout et qui ne produit plus rien, le seul discours encore plausible du gouvernement est celui de dire : Merci à Hassi Messaoud !
- Comment faire justement pour les rendre à la portée des citoyens et surtout les enfants scolarisés ?
- Notre école est malheureusement sinistrée. Nos érudits professeurs ont toujours étés ignorés ; et dès qu’ils levaient la tête pour manifester, les policiers les bastonnaient. Quelles misères pour ces malheureux formateurs de l’élite des futures générations ! J’en profite d’ailleurs pour remercier par le biais de votre organe toutes ces figures de proue de cet enseignement de la science et de la grande conscience qui nous avaient appris autrefois toutes ces lettres merveilleuses sans lesquelles nous n’aurions jamais écrit le moindre sujet ou commenté le tout quelconque fait. Nous nous devons de les considérer tels des monuments du Savoir, pour avoir été nous-mêmes les premiers fruits de leur dur labeur.
- Que représente pour vous l’écriture ?
- Ecrire est ma raison de vivre. La littérature est donc ma seconde épouse dont sa rivale qui est mère de mes enfants n’en est jamais jalouse, même si elle lui prend bien souvent beaucoup de son temps. Arriver à séduire les autres à travers les mots est déjà une excellente qualité. Quant à embrasser ce merveilleux monde de les transcrire, agencer et les mettre en musique, cela ne peut relever que du domaine de la véritable apothéose.
- Nous vous laissons le soin de conclure ?
- Disposer de cet honneur très flatteur de figurer dans les colonnes de votre tout nouvel hebdomadaire constitue déjà pour moi un véritable honneur. Je ne peux que lui souhaiter longue vie. Autrefois, ce fut nous-mêmes qui allions au Chélif piquer cette tête osée dans ses eaux fluides, en pleine chaleur de l’été. A présent, c’est lui qui nous asperge de ses parfums d’antan, signe de grande prospérité dans la région de cette généreuse vallée. Quel honneur… ! Merci de m’avoir supporté !
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Aïn Defla s'appelait aussi Duperré
- Par algermiliana
- Le 05/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 25 commentaires
Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.frVoici, la ville de Duperré en 1920 à 1945. Appelée aussi Ain-Defla. Ah, la nostalgie d’autrefois…