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Articles de algermiliana

  • Survivances d'Enfance/ Part 1

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    Aux abords de l'ancien village, devenu maintenant tout autre qu'une petite ville, et là en un lieu prés d'une colline, il m'est arrivé il y a quelques temps à faire un pas de plus à l'habituel. DjendelL''endroit me rappelle une enfance. On dit qu'on revient toujours sur un lieu pour effacer ou trouver une preuve qui incombe.

    Et jusque là, je suis allé non pas pour effacer un doute mais trouver la certitude d'une maison que je ne trouve plus. Celle qui m'a vu naître. Pourtant elle y était à une distance proche de L'Oued. Mais je vois qu'à l'endroit d'une demeure, il n'en reste qu'une hauteur d'un mur non démoli et une ouverture représentant autrefois une fenêtre.

    L'oued est à sec, une exactitude qui était aussi sure, si ce n'est un filet d'eau des égouts qui coule parfumant l'air d'une odeur malsaine, n'en déplaise à l'environnement et à la nature.

    «On ne vit qu'une fois. Peut être, mais cela permet d'agoniser beaucoup de fois. (Jacques Sternberg.)»

    Quelques larmes en souvenir de ce que j'ai toujours su garder en moi n'ont pu être retenues. Et, que de fois, il m'était advenu impossible d'être quelque part sans penser que cette existence et qu'on a eu pourtant le bonheur à vivre s'en va dans un oubli sans recul. Regrettable aussi quand on sent qu'on est marqué d'une durable empreinte d'un souvenir et que oubli n'est point une amnésie. Même à celui qui aveugle ne voit nullement, sait que sa mémoire olfactive l'aide à saisir l'odeur d'un environnement ou de la chose qu'il gardera en souvenir. Au delà du principe, un jour ou l'autre ces souvenirs peuvent revenir à tous et au moindre déclic de notre mémoire. On voit alors ces survivances même s'ils font partie d'une oubliette rappellent dès fois qu'il y a toujours en soi une image du passé à regarder ou à ressentir.

    Dans la solitude on y pense des fois, même à ce tout petit quelque chose quand on a d'un bon vieux temps caché en mémoire à en vouloir le rejouer pour nos larmes...
    Peut être pas forcement gai, mais qu'on a envie d'accepter de nouveau à jeter un coup d'œil. Et ces survivances ne seraient que comme le sommeil suivi d'un réveil pour certains.

    Ainsi, on voit qu'après tout, émotionnellement il est certain elles ne s'oublient pas. Et pour moi émotion dit : joie, peur, dégout, tristesse. Et si néanmoins j'ai eu à penser que mes souvenirs d'enfance sont tout en mémoire épisodique, c'est lorsque des fois un souvenir d'enfance mélancolique refait surface et que je me sens confronté à son exutoire. Dans ma solitude je me dis : si je dois bien m'identifier je dois un de ces jours écrire ma création d'enfance. Elle sera ma propre jeunesse qui se raconte ; que personne ne me l'a raconte. Peut-être pour l'écrire et la raconter que j'ai pensé pour dire aussi c'est pour cette enfance pure et réelle qui se constitue dans la vie et ne s'oublie.

    Et c'est là, angoissé, plongé dans la question d'une phobie sociale, de peur d'une mièvrerie dans mon langage de l'époque, que j'ai dit cela : et si dans toutes mes phrases d'autrefois on ne trouvera point un point de pause pour marquer une fin mais des virgules toujours des virgules pour renforcer l'aspect de ma vie en mélodie. Ma mémoire n'aura en fait pas l'air de convenir mais elle aura un peu d'influence de ce que je dois écrire vraiment. Et, je me dois de l'écrire vraiment pour que celui qui veut l'entendre ou la lire en trouve un sens.
    Et quand j'y ai pensé à mon passé enfantin à l'écrire lisiblement. Alors je me suis vu à ne pas rester taciturne. C'est aussi de l'évoquer de manière circonstancielle, par un écrit historique que longtemps j'ai ignoré, que peut être frustré par le temps dans ma mémoire.
    Et, dans l'absolu et d'un point de vue, écrire cette page d'histoire a été et reste pour moi une écriture d'une transcription de l'oral, et à mon histoire ce n'était que faire sortir de mes souvenirs le silence de l'oubli. Et là je voulais revivre mon passé d'enfance tiré des instants d'une existence.

    Toutefois, pour commencer mon village avait ce nom de Djendel ; même si dans le temps sur mon acte de naissance il n' apparait et on l'appelait tout autre. C'est dans le langage usuel qu'un autre nom Lavigerie avait pris sa place. Mais son premier nom, cela lui a été inculqué de ses GENS d'autrefois et qui rappellent dans la région sur une partie de terre qu'ils y vivaient heureux. Des gens connus ici et ailleurs par leurs bravoures et leur courage que poussés parfois ils le prouvent dans la témérité. On les appelait les Gens du Djendel.

  • Les feuilles mortes

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     " Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime.

     Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur."

     

     "Se souvenir est facile pour ceux qui ont de la mémoire, mais oublier est difficile pour ceux qui ont du cœur. "

     

    Une chanson vous touche d’autant plus profondément que l’on se sent personnellement concerné par son contenu et que l’on peut apprécier la mélodie.

     

     A  Dida

    Cœurdialement

     

    Le Ziton

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  • Les Chemins d’Oran

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    Zohra BELKHITERQuand j’ai proposé à Zohra de l’accompagner dans la recherche de ses racines paternelles à Oran, je ne me doutais pas que ce serait si compliqué de la filmer dans la rue, à l’image de la place des femmes dans l’espace public en Algérie. J’ai rencontré Zohra en 1998. Nos enfants étaient amis en classe. Les assassinats se multipliant, Zohra et sa famille venaient de quitter Alger. Vingt ans plus tard, divorcée, enfin titulaire de la nationalité française et d’un poste de professeure d’anglais dans un lycée du 93, elle ressent le besoin d’aller à Oran à la rencontre d’un père qu’elle n’a pas connu. En suivant Zohra dans son enquête pour retrouver Benchaâ Belkhiter chanteur de raï et homme de théâtre, mort dans un accident de voiture controversé avant sa naissance, nous allons découvrir comment à Oran et dans le reste de l'Algérie, les femmes peinent à exister. Difficultés qui ont contribué à l'exil de Zohra en France.

    Ce film avec Zohra est un rêve de longue date. Dès notre première rencontre, j’ai eu envie de filmer Zohra, de capter son énergie, son humour. Sa façon de se mettre en scène et de s’affirmer lors de nos dîners, fêtes, réunions. Nous nous sommes connues par nos enfants, amis de la maternelle à la fin du collège. J’aime sa manière tellement courageuse de faire face aux aléas de la vie, son divorce, ses difficultés à s’insérer dans l’espace institutionnel français.

    À 35 ans, paniquée par les assassinats à répétition, Zohra quitte avec mari et enfants une existence bien établie à Alger pour les rivages incertains d’un pays inconnu. Sans se décourager elle passe sept fois le permis de conduire (qu’elle détenait en Algérie, mais ici, face à l’examinateur elle perd ses moyens). Elle passe six fois le Capes interne de l’éducation nationale, sésame d’un poste fixe de professeur d’anglais. Sa volonté et sa persévérance m’épatent.

    Quand Zohra m’a parlé de son désir d’aller à la rencontre de son père, Benchaâ Belkhiter, mort avant sa naissance, j’ai tout de suite proposé de l’accompagner. Il s’agissait d’investiguer Oran, la ville natale de Benchaâ où sa famille réside encore. Zohra n’en connaissait rien, sa mère ayant rompu tout contact avec la belle-famille à la mort de son mari dans un accident de voiture en novembre 1962.
    En me lançant dans cette aventure, je ne me doutais pas de ce que le tournage allait provoquer dans ma vie de réalisatrice. Comment la confrontation au réel aimantée par l’introduction d’une caméra serait l’occasion du tsunami que tout documentaire espère.
    En octobre 2016 je pars en repérage à Oran. Pour approcher la société oranaise, je monte un atelier de réalisation vidéo avec des femmes d’une association féministe locale.

    Suite à un tournage dans la rue, la sûreté militaire me refuse le visa pour revenir à Oran filmer Zohra. Très contrariée, extrêmement frustrée, je décide néanmoins d'accueillir ces aléas administratifs, de laisser la vie imposer sa loi au film, ce qui est au fond la visée du cinéma direct. Je tente de transformer cet obstacle en un atout supplémentaire d'immersion dans la société oranaise. Je décide de maintenir le tournage du film avec Tina, l’assistante qui m’a accompagnée dans mes repérages et qui, elle, a le visa d’entrée en Algérie.
    À Oran comme dans le reste de l'Algérie, les femmes ont du mal à exister dans l'espace public. Savoir manier une caméra est un enjeu d'autonomie et d'expression. En tissant sur l’enquête de Zohra l'histoire du film empêché à cause d'un plan tourné dans la rue par des femmes algériennes, je raconte aussi les difficultés des femmes dans la société algérienne, difficultés qui ont suscité l'exil de Zohra en France, difficultés qu’il fallait intégrer dans un film évoquant une/des femme(s) algérienne(s).

    Mettre en scène le fait que je n'ai pas eu de visa pose des questions de cinéma, sur la place du réalisateur, de la réalisatrice en l'occurrence. En introduisant dans le récit du film des séquences sur sa fabrication, se donne à voir le pouvoir et les limites du cinéma direct ainsi que les effets de la caméra sur les situations qu'elle enregistre. J'ai donc pris le parti de perdre le contrôle, de faire confiance au processus de réalisation pour que naissent d'autres possibilités formelles d'expression du réel et que soient valorisés les accidents, la contingence et l'incongruité.
    Parfaitement intégrée dans la société française, Zohra se définit comme citoyenne du monde.

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  • Tu apprendras....

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    Tu apprendras....

     

     

     

    Je vous invite à déguster ce beau texte.

    Au moment où la société semble perdre beaucoup de ses repères,

    Où l’on ne sait plus, bien souvent, reconnaître la valeur ou la profondeur de certains sentiments, Ce texte amène à une profonde réflexion. Un magnifique plaidoyer pour la vie, et la vie n’est qu’un apprenti-sage.

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  • Les vieux : bonté et sagesse par excellence !

    En une journée glaciale du mois de février ; comme pour se complaire de la nostalgie du hameau que couvrait un brouillard épais, un enfant guettait par sa fenêtre les rares passants qui arpentaient un sentier ; à proximité de leur maison.Ahmed ARBOUCHE

    Un vieil homme passa avec sa brouette, s’arrêta non loin de leur maison et entra dans le jardin d’une demeure abandonnée, prit son sécateur et commença à tailler des rosiers plantés, il y’a bien longtemps, par les voisins partis ; on ne sait où.

    Le vieil homme prit dans sa brouette toutes les tiges amputées, comme pour dire qu’il a nettoyé les lieux ; n’y laissant aucune trace d’immondices, avant de quitter les lieux.

    L’enfant tourmenté au plus profond de lui-même par ce geste, lui paraissant osé, éprouva un sentiment de répréhension, nécessitant de sanctionner la faute commise par le vieil homme partant avec sa brouette et, emportant avec lui quelque chose qui ne lui appartenait pas. Le vieux s’éloigna pour n’apparaitre - au loin- que silhouette et, l’enfant se retira de sa fenêtre, écœuré d’avoir assisté à une scène dégoutante, qui décrit la malhonnêteté.

    Le lendemain, le garçon sur le chemin de l’école, raconta à ses amis l’histoire du vieil homme à la brouette, la qualifiant d’affreuse et de violation de bien d’autrui ; tout le monde acquiesça !

    Quelque temps après, le garçon ne trouva pas mieux que de narrer cette histoire à la maitresse leur demandant de décrire un personnage surprenant et énigmatique ; comme devoir de maison.

    Peu d’années passèrent, l’école connut un grand changement et son paysage changea jusqu’à devenir méconnaissable ; les arbres plantés crûrent et les rosiers donnèrent des fleurs multicolores, pavoisant de manière admirable tout son environnement.

    Un jour, la directrice d’école rassembla tous les élèves de son établissement pour leur faire part du changement qu’a connu leur école et des efforts consentis pour réaliser ce résultat très satisfaisant.

    Paraissant émue et profondément endeuillée, elle leur parla d’un vieil homme volontaire et dévoué ; celui qui était à l’origine de ce resplendissant décor qui les entourait, puis leur annonça la nouvelle de son décès… C’était sa manière de lui exprimer sa profonde gratitude et ses sincères condoléances.

    Il n’était que ce vieil homme qui avait taillé les rosiers de la maison abandonnée.

    Tout le monde le louangea et regretta - tant - cet homme inconnu, si bon et si généreux, qui venait semer la beauté dans toute sa splendeur ; dans la discrétion la plus totale, au sein de l’école ; sans oublier que les rosiers de la maison abandonnée furent exubérants, à afficher un décor voluptueux, après la taille.

    Le garçon qui l’a décrit - à tort - pleura à chaudes larmes ce noble vieillard, qui n’était animé que de bonnes intentions et, pour se repentir, il alla demander à la directrice d’aller aux funérailles du vieil homme, accompagné de ses amis.

    Le vœu avait été exaucé pour permettre à l’enfant d’effacer son préjugé négatif et de saisir la leçon de ne jamais se fier aux apparences qui nourrissent un quelconque ressentiment pour autrui.

    La directrice d’école et ses élèves cueillirent les roses les plus splendides pour former une superbe gerbe qu’on déposa sur la tombe du vieil homme… On n’est riche que par ce l’on donne aux autres !

  • La peur de l’autre :

    La peur de l’autre : Je cherche un seul étranger dans les rues de nos villes !

    On a peur ! Un sentiment bizarre et répugnant nous hante, depuis les bancs de l’école ! Nous handicape. Nous dépouille de toute force imaginaire. Parce qu’on a peur de tout, on est condamnés à vivre seuls, isolés, coupés du monde. La peur engendre en nous, inconsciemment, une pseudo-autosuffisance qui n’est que l’autre face d’un suicide perpétuel.

    On a peur d’un livre qui interpelle notre immobilité intellectuelle. Qui sème le doute dans nos convictions figées. On a peur d’une chanson qui désigne notre malheur et notre désarroi. On a peur d’un film qui casse un tabou ou qui contient un baiser. On a peur d’un poème qui déclame un cri vivant en nous depuis des siècles. On a peur d’un chrétien qui prie son Dieu à sa façon. On a peur d’un juif qui porte sa kippa et mange casher. Les sociétés peureuses sont les plus fragiles, les plus intégristes et les plus violentes. Elles sont le champ favori de toutes les formes de l’intolérance. Toutes les sociétés menteuses sont peureuses !

    Les villes qui vivent encerclées, les portes fermées aux étrangers sont des lieux sans âme, sans rêves et sans avenir. Cet étranger qui ne nous ressemble pas et qui nous ressemble ! Différent de nous par sa culture, par sa langue, par ses goûts, par ses habitudes vestimentaires, il donne un autre sens à notre ville et à notre vie. C’est lui qui souffle un dynamisme dans ses rues et dans ses officines. Sa présence nous ouvre inconsciemment les yeux sur de nouveaux horizons.

    L’université a peur de l’étranger ! Nous avons une centaine d’universités, dans chaque ville il y a une université ou plus, toutes spécialités confondues, de la littérature jusqu’à la médecine en passant par les mathématiques et l’informatique, et tant mieux, mais aucun de ces établissements censés appartenir à la pensée universelle n’a un seul coopérant parmi ses enseignants. C’est catastrophique ! La peur de l’université n’est que l’image de cette peur qui gangrène la société et le champ politique. Quand nos universités sont sans aucun enseignant étranger, sans aucun coopérant, les amphis sont sans lumière.

    L’autosatisfaction universitaire est une maladie dangereuse et destructrice. L’algérianisation de l’université est une agonie annoncée pour l’enseignement supérieur.

    Au nom de la soi-disant “sécurité culturelle”, on sème la peur dans toute une génération et on la prive de toute autre culture universelle. La sécurité identitaire n’est pas l’appel à vivre dans le ghetto. La ghettoïsation est la pire des prisons. Le nationalisme n’est pas une fierté en lui-même. Le chauvinisme est un assassinat de toute nation qui espère bouger et avancer.

    La sécurité culturelle, ce n’est pas le repli sur soi, mais plutôt apprendre aux citoyens les langues, leur offrir des films, d’autres supports culturels, des livres, des débats ouverts et respectueux. Par cette pluralité, par cette diversité, le citoyen arrive, par la suite, à comprendre sa spécificité culturelle et à l’aimer humainement et positivement.

    En réalité, il n’y a pas de sécurité culturelle, mais une acculturation permanente. Les cultures vivent en cohabitation continue.

    C’est absurde : on a peur pour notre religion, on a peur de notre Dieu ! Vivre sereinement sa religion ne signifie pas combattre les autres religions ou les autres religieux. Aimer Dieu et non pas avoir peur de Dieu !

    Les villes algériennes sont désertes, aucun étranger européen, américain ou autres ne déambule dans les rues et les ruelles, dans le Nord ou dans le Sud, et c’est triste. Les villes sont remplies de fantômes.

    Depuis l’enfance, ils nous ont inculqué cette peur de l’autre. C’est la présence de l’étranger, autrui, d’une façon ou d’une autre, qui réveille en nous le sens de la compétition, le sens de l’aventure. C’est cette présence qui provoque en nous l’émulation positive. Le sens de l’autocorrection, de la révision.

    On est nous-mêmes, fiers de nous, quand on a l’autre comme partenaire, comme miroir ! On s’ennuie sans la présence de l’autre. Le différent nous apprend à rêver, à imaginer, à voyager, à combattre la maladie de l’autosatisfaction et le chauvinisme.

    ___Par Amin ZAOUI___

  • L’Homme médian est la voie

    ___________Suggestion de lecture___________

    Une contribution du Professeur Mustapha CHERIF, parue le 05 Novembre 2014, intitulée: "l'Homme médian est la voie", sur: www.oumma.com

    La Umma se veut ouverte à toutes les autres dimensions et à toutes les communautés religieuses et culturelles, pour viser la communauté globale : l’humanité tout entière.

    Pagecoran

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  • Entre hier et aujourd’hui !!!

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    Il me vient à l’idée qu’il n’y a pas mieux que de caricaturer la vie de nos jours, en disant : « Il n’y a pas meilleure besogne que celle du berger, il ne parle pas ni, ne palabre, il ne se dispute pas et ne critique personne ; il a tout au plus un seul ennemi potentiel qu’il ne verra peut-être jamais dans son monde pastoral, dans son paradis champêtre : le loup »!!!Entre hier et aujourd’hui !!!

    Je ne sais par quel mobile je suis interpellé pour faire une corrélation entre deux mondes : hier et aujourd’hui.

    Voyant les publications sur les pages de facebook, tout le monde fustige le mode d’être de la société et, nos amis accrochent, à foison, leurs plaintes truffées de frontières invisibles, donnant naissance à des dissensions, litiges, frustrations etc… en direction de, je ne sais quel ennemi ; il reste impersonnel et indéfini… Caché derrière ces étranges pronoms « il, elle ou lui » auxquels on endosse toute la responsabilité des « crimes » commis.

    Les chemins d’hier étaient - certes - parsemés d’embuches, escarpés, sinueux et rocailleux mais, offraient cette opportunité, à permettre de construire - avec ces pierres - des citadelles, des allées de jardins, des cheminées et, des âtres doux pour se chauffer l’hiver.

    Les chemins d’aujourd’hui me rappellent ce coureur cycliste qui emplissait sa sacoche de punaises et de clous, à semer (contre toute morale) sur Le macadam propre et impeccablement aménagé, pour que ses poursuivants « crèvent » et, faire crever, aussi, toute éthique ; de même que tout esprit d’émulation constructive qui offre une latitude saine et honnête aux dialogues. Ô Mon Dieu !!! Comme les temps ont changé !!!

    Presque personne n’est épargné, une véritable nébuleuse du mal-être s’empare des gens pour crier leur désarroi. Tout le monde connait le mal mais personne n’y remédie ; tout le monde vous parle des leçons traitant de la cohabitation, de la concorde, de l’homogénéité, allant jusqu’à citer les versets coraniques et le hadith ; nous sommes tous à réprimander pour les failles que nous occasionnons aux engrenages qui régentent la société.

    Je vais même jusqu’à dire ; que nous sommes des incrédules et de mauvais musulmans.

    Il s’impose d’y remédier dans l’immédiat pour tricoter cette homogénéité sociale et recouvrer cette glorieuse épopée intarissable d’éloges pour permettre de redorer ce blason qui a perdu son éclat… A l’effet de renflouer notre société de naguère ; vivant dans l’harmonie, la convivialité et le respect des valeurs morales assurant notre bonheur.

    (texte et dessin A.Arbouche 2023

  • Le passé.....un mal nécessaire

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    L’homme est chargé de temps qui défile et se consume. Il est là, à la recherche d’un sens lui donnant l’envie de vivre et d’accepter à son échelle cette notion si abstraite et toute relative de la temporalité. A-t-il d’abord inventé le présent, ce moment où l’on doit tout imaginer en quête de nos besoins face à l'inexploré ? Et le futur est-il venu ensuite parce qu’on a découvert l’aptitude de passer le temps à faire des projets…trop souvent inachevés ? Le passé, nous échappant tout le temps, s’accomplit-il à nos dépends et nous dépasse ? Mieux qu’aujourd’hui et demain, hier en nous éclairant, ne nous renseigne-t-il pas sur la gravité de nos maladresses ? Certainement autant sur nos richesses à peine effleurées ! Toute la correction, tout le mérite viendraient donc de là ! Que pèseraient alors le présent et l’avenir dans la balance du temps sans le poids et le témoignage du passé ?

          La Terre entière tourne autour de ce postulat…      

     

     

    Belfedhal Saïd