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Articles de algermiliana

  • Survivances d'Enfance/ Part 4

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    L’oued Cheliff bien auparavant était un courant d’eau important avec risque de crue soudaine. Si L’évènement d’une crue se produit, c’est pendant les turbulences maussades d’hiver et avec l’abondance du ruissèlement des eaux des coteaux et pentes périphériques. La montée brutale du niveau des eaux se fait aussi par extension sur les berges. À forte raison qu'une pluie torrentielle tombe plusieurs jours, qu’aussi bien le grand barrage Ghrib en temps de pluie et neige n'arrive plus à retenir ou à maintenir toutes les eaux accumulées dans son lac de retenue d’eau. Et dans l’état où s'accentue davantage le déluge il sort de son lit .Ses eaux se mélangent dans l’aspect d’une liquidité boueuse de couleur brunâtre. On voit la crue dans un écoulement de précipitation en forte augmentation d’ hauteur. IL devient par son ampleur impressionnant.

    Du lieu de notre petit « chez soi », à seulement quelques enjambées à faire, quand les fortes pluies entrainent des crues cela nous mène des fois à assister à la montée des eaux de l’oued. Au grand étonnement, on est là attiré par l’événement du spectacle phénoménal de flots ininterrompus qui défilent avec force et violence entre les deux rives. On sera là devant l’habituel cours d’eau paisible dans son évolution qui en devient par le temps qui cours subitement cruel, il n’est plus à pénétrer ou à s’approcher davantage. Les deux rives des côtés, ne seront plus distincts à voir avec l’augmentation du niveau d’eau surélevé au-dessus d’eux .Les eaux s’ajoutent continuellement les débordent. Et Implacablement la masse gigantesque des eaux de crue qui circule, arrache et emporte tout ce qui est sur son chemin. C’est quasiment comme un rouleau compresseur qui passe où que rien n’arrête ou ne résiste. Parfois il apparait désolant de voir tout ce qu’il emporte.

    Aux diverses choses flottantes qu’on voit en surface de la masse d’eau prodigieuse qui crée l’inquiétude, s’ajoute du bétail. Dans ces circonstances d’un mauvais temps, les pluies intenses de courte durée momentanément engendrent toujours un danger, et bêtes et bergers sont toujours pris au dépourvu d’un retour des pâtures. Dans les eaux tumultueuses on remarque pas mal de bêtes sans vie, d’autres dans leur dernière lutte contre la mort on les voit inlassablement à la recherche du rivage. Et toutes ces pauvres bêtes dans un courant irrésistible, sont entrainées avec branches, troncs déracinés.

    Survivances d'enfance  4

    Pour une crue de l’oued, le spectacle qui se manifeste et émerge à la surface de l’oued devient fascinant à contempler. Au loin, on restait, pendant des heures regarder à distance l’afflux surabondant des eaux. L’ardeur des' flots qui avancent et qui s’élargissent davantage jusqu’à interférer une puissance qui va de l’avant et que rien n’arrête. Le spectacle alors ébranle la vue, qu’il est tellement effrayant et terrifiant. Intentionnellement au risque on nous apeurait, c’était par crainte qu’on s’approche trop de la rive. Mais à toute audace murement réfléchie, qui ne risque rien n’a rien. Les gens du voisinage venaient aussi comme nous voir et constater où la crue a bien pris ses limites pour le raconter plus tard. 

    Les événements tragiques de l’oued et de ses crues sont restés poignants dans les annales qui se racontent toujours. Même à nos jours on trouve ces faits chez ceux qu’à l’époque leurs parents leur ont racontés. Dans la chronologie de ces circonstances, les exemples survenus abondent. On raconte un fait parmi tant d’autres qui parait incroyable mais vrai. L’histoire dit que l’oued au cours de sa crue a emporté et entrainer avec lui le ramassis tout entier d’un gourbi. Le plus spectaculaire et comme du jamais vu il fut encore plus charmant. Sur le toit de chaume du fartas en naufrage, sur ses deux pattes se tenait bien hardi un coq à scruter l’horizon, sa crête en l’air bien haute comme un bonnet point mousse. Téméraire comme une vigile dans un nid- de -pie à observer où va la dérive et à donner sans cesse des signaux de détresse par ses cocoricos .il se tenait droit debout ; Hélas, le chemin ne fut pas bien long encore.  Après maints appels le gourbi en biens et âme fut engloutis et le corps du malheureux coq n’a jamais pu être retrouvé.

    C’était ça l’Oued Cheliff à l’époque avant que les eaux du barrage n’aillent après dans des conduites de canalisation se jeter dans des bassins artificiels qu’on appelle piscine ou plutôt baignoires dans lesquelles des gens aisés prennent des bains ensoleillés.

    Survivances d'enfance  4  Figure 1et 2  vue du Barrage Ghrib sur les hauteurs de Djendel

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  • LA MUSIQUE AUTREMENT

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    LA MUSIQUE AUTREMENT

    De la note à la thérapie

    (Dr. Mouloud Ounnoughene)

    Que l'on soit passionné de musique (ou pas), ce livre, j'en suis certaine, ne pourra que captiver toutes les lectrices et tous les lecteurs tant le Dr. Mouloud Ounnoughene (neurochirurgien et musicien … entre autres …) nous transporte, au fil des pages, dans son merveilleux univers !LA MUSIQUE AUTREMENT

    S'il est vrai que je suis passionnée de musique pour des raisons diverses et variées, l'intelligence avec laquelle ce livre est écrit est fascinante !

    Personnellement, il me semble impossible d'en tourner une seule page sans avoir envie de découvrir immédiatement la suivante et ainsi de suite !

    Si, dans l'un de ses chapitres, l'auteur aborde "l'effet Mozart et la pratique musicale", il aborde également cet art sous l'angle médical, à savoir, qu'il soulage la dépression et l'anxiété et qu'il améliore les fonctions cognitives, notamment, celles observées dans la maladie d'Alzheimer !

    L'autiste, nous dit-il par ailleurs, apprécie souvent la musique qui devrait faire partie des protocoles de soins. C'est un moyen "d'allumer" d'autres aires cérébrales. Un livre très didactique pour les personnes ayant dans leur entourage un enfant autiste car il pourrait leur ouvrir des pistes de réflexion qui pourraient s'adapter à l'enfant lui-même.

    Nous apprenons également en lisant ce livre à quel point l'auteur a raison en disant, preuve à l'appui, que la musique offre une résonance thérapeutique à diverses maladies …

    Mouloud Ounnoughene termine son livre par une citation de Beethoven tellement explicite :

     

    "LA MUSIQUE EST UNE REVELATION PLUS HAUTE

    QUE TOUTE SAGESSE ET TOUTE PHILOSOPHIE"

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  • Projet "Zohra la femme du mineur "

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    Projet Zohra la femme du mineur

    Aux amis et en réponse à l'ami Benyoucef, à Noria, à Mohamed et Meskellil qui m'ont rendu visite en exclusivité cette case faisant partie du projet Zohra la femme du mineur.
    Miliani2keur et toi Benyoucef, je sais que vous êtes impatients pour contribuer à cette œuvre.

    Mais vous n'ignorez pas la tâche immense à mettre ce roman photo en roman graphique et animé en plus. Même si nous devons faire le bonheur de nos amis internautes, il n'en demeure pas moins que nous devons prendre en compte le cheminement et l'aboutissement de ce projet de longue haleine, qui dans notre cas nécessite une p'tite équipe pour gérer l'animation.

    Vous n'ignorez pas que la rotoscopie d'une image consomme du temps et finit par lasser si personne n'est à vos cotés pour vous relayer, (ou à vous essuyer le front) lol... Donc, si nous devons entreprendre ce travail, ce ne sera pas seulement pour le site, mais pour un autre public plus varié, plus large. Pour cela nous devrions revoir le texte et procéder à sa traduction en arabe dialectale pour commencer.

    Mais bon ce sont des trucs techniques qui n’intéressent pas pour le moment nos amis du site, aller g trop dit. Ah KARIMA g oublié d'te saluer....aller, c'est fait.lol...

  • La (fausse) annonce

    Bonjour tout le monde et particulièrement celles et ceux qui ont cherché après moi. j'leur dis, à très bientôt...lol

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  • L'intrus du BAC

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    L'intrus du Bac

    L'intrus du BAC

     

  • Sosie de Bradaï

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    Bonjour mes amis
    Bradai, tu n'y étais pas ce jour là. Quelqu'un s'est fait passé pour toi, en fait c'est un de tes sosies qui nous gratifia de son plus beau sourire déclinant une dentition à faire jalouser des povres anti brosse à dent comme moi. MilKeur n'avait vu que du feu. lol....

    Djamel TOUAT

  • Baccalauréat !

    Baccalauréat !

    Jadis, le baccalauréat avait son miel pur ! Il avait sa peur douce ne ressemblant à aucune autre peur. Une peur semblable à celle de la circoncision ! Douleur en douceur annonciatrice de la virilité ! Le bac nous faisait rentrer dans la cour des grands !! Et, il avait un bonheur sans pair, une sensation unique !

    La veille du bac, la nuit fut longue. Très longue, à la longueur d’une année, un peu plus ! Dans l’oreiller de laine s’installent toutes les angoisses.

    Le matin, avant de prendre le chemin du centre d’examen, je me sentais hanté par la crainte d’oublier quelque chose : la règle, le deuxième stylo ! La gomme, le crayon, la pièce d’identité ou encore la convocation…

    Les candidats, sans exception aucune, étaient, en ce jour-là, bien habillés. En neuf ou en propre. Bien coiffés ! En chic. Les garçons comme les filles.

    C’était un jour qui ne ressemblait pas aux autres.

    On ne vit pas deux fois le bac !

    Ce jour de bac nous rappelait une autre épreuve scolaire fondamentale : l’examen de la sixième !

    Le matin du bac, il faut prendre le trolley, le numéro 11 ou le 21, lequel des deux est le plus rapide ? Celui de six heures du matin ou celui de six heures moins le quart ? Perplexe ? Le jour de l’examen, le trolley est en retard ! Même arrivé à l’heure pile, on a l’impression qu’il a été largement en retard. La faute au chauffeur bavard ! On a peur que, en plein chemin, notre monture ne tombe en panne. Le trolley traîne les pas dans toutes les stations, beaucoup plus que d’habitude ! La tortue ! Pour la énième fois, je vérifie l’heure. Je n’ai pas confiance en cette montre que mon oncle m’a prêtée hier soir pour l’occasion. Selon l’expression de mon oncle : «

    Les trois aiguilles marchent, comme sur un cheveu, elle est de marque suisse ! », il me l’a répétée dix fois. Il l’a fait « manger » (remonter) en tournant avec précaution la couronne sur le côté. Cette montre est sa fierté pendant le mois du Ramadhan, tout le monde mange et jeûne selon ses tic-tac !

    Le bracelet me serre le bras. Il faut arriver devant la porte du centre d’examen au moins une heure avant l’heure de vérité.

    Je me suis trouvé, comme les autres élèves, dans une salle qui fait peur, derrière une table individuelle, comme dans le box du tribunal international de La Haye, face à mon nom et mon numéro d’examen écrits sur un bout de papier rouge collé à l’angle droit de la table. Le plumier posé devant moi, lui aussi me fait peur.

    Je le regarde, lui aussi me regarde. Et je me demande si je n’ai pas oublié mon deuxième stylo. Le stylo de secours. Et la gomme, et l’équerre, et la boîte de crayons de couleurs pour colorer les cartes géographiques, et le compas ?

    La montre de mon oncle me serre le bras.

    Ses aiguilles, qui marchent comme sur un cheveu, soudain se sont arrêtées. Mon ventre me serre, j’ai envie de pisser ! La montre de mon oncle ne trahit jamais, fidèle aux jours de Seigneur. Fidèle aux heures des petites créatures du Seigneur. Je la fixe. Elle redémarre.

    Il est huit heures, le jour qui ne ressemble pas aux autres jours commence. Le jour de frisson et de bonheur, lui aussi avait une fin.

    Le jour du résultat fut un autre jour ! Des youyous dans des maisons. Du silence dans d’autres, un silence de deuil.

    Aujourd’hui, le bac a perdu le miel et l’abeille du miel. Les youyous sont inexistants ou rares.

    Pour nous, le bac fut nos nouvelles ailes. Le bac fut le chemin vers l’autre. Le premier grand voyage. Avec le bac on avait le droit de quitter la famille et le village. Partir dans une grande ville ou ailleurs.

    Le bac était la liberté ! L’aventure.

    Même si ni Malraux, ni El-Akkad, ni Cocteau, ni Zola n’ont eu leur bac ! Le jour du bac me rappelle ma cousine Fadila Mor, la première brave lycéenne dans notre grande famille qui a décroché le baccalauréat. Une pensée de respect pour elle !

  • Et... Nous appartenons au commun des mortels !!!

    Ahmed ARBOUCHE

    Dans cette vie qui n’est autre qu’une arène échiquéenne, ou une arène de gladiateurs, face aux fauves; chacun a droit de se substituer à une pièce, pas des moindres bien sûr ; pour être à l’abri du supplice et du lynchage.

    Tout le monde convoite le fauteuil du roi, celui de la reine, du ministre ou du général, soit !!!

    L’humble petit pion est laissé à la dérision, à l’abnégation et aux viles besognes mais ; n’oublions pas qu’après l’émulation sur l’arène, ce petit pion, disons ce petit gladiateur, se range dans un boitier avec l’ensemble des pièces ; enfermées sous un couvercle.

    Dans ce trou noir il se retrouve côte à côte avec le fabuleux roi qui l’a toujours méprisé.

    Comble du paradoxe et par chance, dans ce boitier où règne l'obscurité totale, comme dans une tombe; toutes les pièces sont rangées couchées, sauf le pion; il peut se tenir debout, par sa taille négligeable et... Par son humilité !!!

    Pour ainsi dire, nous appartenons tous au commun des mortels et, heureux sont les hommes humbles qui jouissent de la plénitude de leur raison d’être !!!

  • Survivances d'Enfance/ Part 3

    À vol d’oiseau, , on  la voyait à l'œil nu cette colline appelée "Gaadette Benzarfa c’est du coté d’un point culminant du village. L’endroit étant ardu et culminant, déterminé par un grand espace de terre et d'arbres d’ombre. Là, se trouvait autrefois une caserne militaire. Quand l’armée est venue s’établir, ça été au début des événements survenus  un peu ailleurs que  partout, m'avait dit Père Que  dés son arrivée au village, l’endroit du campement  fut choisi  et on cantonna le quartier général. 

    Après s’être vue accréditer solennellement par la municipalité, l’armée va installer une caserne militaire pourvue de toute sa logistique au village. Il fut l’arrivée par la suite de l’effroyable escadron des Dragons. Pour l’armée l’endroit choisi  dans le lieu et l’espace pour son quartier général a été encore inouï. Sa position se localisait à un endroit du flanc du village  donnant sur le côté des hauteurs de la campagne "El Gountas" d’où sans aucun doute viendrait tout danger. Au vue de la situation, jour et nuit, à partir d'une  guérite  mise en hauteur, tout le coin de cette périphérie était à surveiller d’une vigilance particulière. 

    L’armée s’est accrue  encore par de nouveaux  recrus de la région. De jeunes autochtones las de travailler la terre, ou d’être saisonniers à la traine d’emploi. D’autres gens d’ailleurs aussi  connaissant bien les gens de la région et les douars à proximité, viendront et seront  engagés. C’est ainsi grâce à  eux que les corps de l’armée vont se faciliter les opérations de ratissage. Ils seront  aussi durant leur engagement à fournir à l’armée  des renseignements. On les appellera harkis. 

    Il fut pour la population autochtone européenne le grand soulagement enfin. Mais à l’autre population indigène, la présence de l’armée et les patrouilles de jour et celles constantes  de nuit  donneront inquiétude et frayeur. Il fut alors au village, un temps du couvre-feu. La méfiance commença à régner ,la confiance a disparu entre les gens et il y a eu  la peur d’autrui et la répulsion, me disait encore mon père.  

    Parfois la torture au supplice, incitait  tout interpelé  ou prisonnier à dire n’importe quoi. Cela s’est avéré des fois où des innocents passeront aussi à trépas me disait-il.  

    Des rafles au centre du  village qui se répétaient chaque fois  et ce qui n’est pas du tout anodine pour l’armée comme tant d’autres qui se font dans les rues et cafés maures quand il y a doute de présence  d’étrangers.

    Dans une des rafles où l’opération  consistait à vérifier l’identité des gens venus d’ailleurs  si parfois il y a  rumeur d’infiltration de personnes douteuses.

    C’était par un matin d’un jour de marché hebdomadaire disait mon père. Cette fois avant les coups de neuf heures que prévu, parmi la masse de gens arrêtés et  regroupés au hasard, on a prit leurs cartes d’identités  auparavant. Et on procédera au  questionnement apres. À une personne  parmi tant d’autres,  interceptée à cette personne qui fut  interpelée  on lui  présenta sa propre carte, et dire s’il connaissait la photo de la personne sur la carte. Il jura par tous les noms qu’il ne l’avait jamais vu ni connu.  

    Sans pour autant dire ce que fut ce temps pour tous, c’est où il est nécessaire de ne pas dire la vérité consciemment, alors qu’on la connait sciemment  pour ne pas la dire pour une cause. Dire une vérité abstraite ou concrète c’est  dire qu’elle existe, mentir une vérité par peur  c’est cacher une vérité  que l’on connait. Ainsi me disait mon père, la vie allait continuer son train de vie  au village. 

    Je me rappelle  aussi d’un jour de marché, et c’est pendant les vacances  que je me trouvais au coté de mon père. À la place habituelle où mon père s’installait dans un coin acheter  ce que lui  remettent les campagnards qui venaient de loin  j’étais là à compter et à recompter pour arranger avec de la paille les œufs  afin  qu’ils ne cassent pas. Ce jour là, une scène choquante et offensive s’est déroulée devant tout un monde présent. Sur un beau cheval, c’était un pur sang rare, un campagnard venait d’arriver à la porte  d’entrée  grande ouverte du marché. L’homme est resté monter  sur sa monture comme à ses habitudes. Je le voyais  ainsi souvent apporter pour mon père  un couffin d’œufs et quelques poules et dindes à vendre. À la grande porte d’entrée, il paya le franchiseur  mais ne descendit pas de cheval  encore. Ce n’était nullement interdit. Au moment qu’Il allait accéder et à se diriger à l’intérieur du côté bestiaux du marché. C’est  là, où tout prêt de l’entrée  le garde-champêtre au képi de gendarme  était à surveiller le mouvements des gens  l’interpela. D’abord  il le fit descendre de sa monture. Par la suite après juste quelques mots entre eux, le garde champêtre l’empoigna et l’emmena un peu plus loin. Et contre le mur sortit son pistolet de l’étui. On le voyait  pointer son arme au  ventre de l’homme. L’individu est resté calme,tous les gens présents attendaient ce coup de feu  qui allait sortir et voir l’homme s’écrouler. Au lieu du coup de feu, Le champêtre alors le frappa par la suite d’une gifle et d’un coup de poing, son  chèche tomba à terre, sa tête rasée comme tous les paysans de la campagne faisait rire l’agent de l’ordre. Non satisfait, il le secoua encore pas le col et d’un autre coup sur la tête  il le chassa. Plus jamais je ne l’ai revu revenir un jour de marché. Peut être qu’il était parmi ceux qui au djebel défendent leur dignité et qu’on les appelle « Fellagas ».

    Bien auparavant le village vivait paisiblement malgré  les différents  qui subsistaient entre colons et indigènes. Et aussi entre colons et petits propriétaires terriens. Une gendarmerie  avec  son corps par contre  était  bien en place avec les premiers colons installés au village. Et tout jeune Père connaissait tout les recoins du village et pour connaitre aussi toute la population qui se comptait  en ce temps au bout des doigts. Il y avait un seul médecin  qui exerçait et s’occuper d’une infirmerie  pour indigènes au village. Une’ infirmerie aménagée en un petit hôpital  avec  des lits de camp.     

    DjendelINFIRMERIE DU VILLAGE / Djendel Lavigerie

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