HISTOIRE D’UNE THÉRAPIE BRÈVE
- Par algermiliana
- Le 19/06/2020
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
- 5 commentaires
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"Vous ne pouvez rien apprendre à un homme, vous pouvez seulement lui apprendre à découvrir en lui-même ce qu'il sait déjà". Cette citation de Galilée pourrait résumer à elle-seule l'article que vous trouverez ci-après.
Michelle traversait une période douloureuse de sa vie et c’est dans le plus profond désespoir qu’elle était venue me consulter. Je vous explique dans cet article comment elle a su dépasser ses souffrances provoquées par le décès de son mari et comment elle a su retrouver la joie de vivre.
Je rencontre Dominique au cours d’une soirée. Elle a appris que j’étais somatothérapeute. Elle m’interroge sur les différentes techniques psycho-corporelles dont elle a très vaguement entendu parler. Elle me parle de sa sœur (Michelle). Elle est très inquiète pour elle. Son second mari est décédé après une longue maladie. Michelle ne s’en remet pas. Elle a quitté provisoirement sa région pour venir à Paris afin de fuir sa solitude, son désespoir et ses souvenirs. Elle pleure sans cesse. Dominique lui conseille vainement depuis plusieurs semaines d’aller consulter un thérapeute afin de l’aider dans ce passage douloureux de son existence. A la suite de cet échange, je lui propose de transmettre mes coordonnées à Michelle en lui "suggérant" qu'elle pourrait, le cas échéant, me consulter. Cette "suggestion" devant être faite, bien entendu, avec tout l'amour et la tendresse dont Dominique semble faire preuve vis-à-vis de sa sœur.
PREMIÈRE RENCONTRE : nos premiers échanges
Un mois plus tard, Michelle m’appelle afin que nous convenions d'une date de consultation. Je remarque le ton sec et cassant de sa voix. Un rendez-vous est fixé pour la semaine suivante.
Lorsque Michelle entre dans ma salle de consultation, je remarque son visage fermé. Elle a la cinquantaine environ. Sa silhouette est lourde, son dos voûté. Je lui propose de s’installer dans la position de son choix, assise ou allongée, comme elle le «sent». Elle s'assoit, jambes allongées. Je perçois alors les tensions de son corps. Son visage est sévère.
Je m’assois face à elle et lui pose la question que je pose à tout patient la première fois, à savoir, le motif pour lequel elle est venue me consulter. La réponse ne se fait pas attendre : «je suis contre les psy; je suis ici parce que ma sœur me l’a demandé; je n’ai pas envie de raconter ma vie». Je comprends aussitôt sa souffrance. Je la rassure en lui disant qu’elle n’est pas obligée de «tout» dire, que je respecte son rejet des «psy» d’une manière générale mais que je souhaiterais néanmoins comprendre la raison de ce rejet. Michelle ne se livre pas facilement. Par toute une série de questions (principe de la maïeutique), je finis quand même par découvrir l’origine de ce rejet : la première épouse de son mari était partie avec son psychanalyste et il lui avait fait promettre que JAMAIS elle ne consulterait un "psy" ! Je sens que, pour elle, cette révélation est extrêmement pénible. Je perçois sa fragilité, elle est cependant plus réceptive qu’à son arrivée. Elle se détend enfin. On dirait presque qu’elle a «oublié» qu’elle était là parce que sa sœur le lui avait suggéré ! Je lui demande alors ce qu’elle attend de moi : « Je ne veux plus de cette souffrance, je ne veux plus passer mes journées à pleurer … ».
C’est à ce moment de la consultation que je lui explique comment je travaille. Je lui parle brièvement des différentes méthodes et techniques que j’utilise, à savoir, la somatothérapie, le somatodrame, la relaxation, le massage thérapeutique mais également le dialogue en face à face. Je lui propose alors que nous travaillions ensemble sur une dizaine de séances environ à raison d’une séance par semaine. Michelle m’écoute attentivement.
Dans un premier temps, je lui propose de s’allonger en lui expliquant que je vais poser ma main sur son sternum. Je lui suggère de se détendre en fermant les yeux et lui demande s’il lui est possible d’évoquer ce qu’elle ressent, émotionnellement, par rapport à son mari décédé depuis bientôt un an. Michelle commence à parler mais ses sanglots l’empêchent de poursuivre cette verbalisation. Je la sens gênée d’avoir "lâché prise". Dans un second temps, je la rassure en lui expliquant que cette étape est nécessaire pour se libérer de cette souffrance. Lorsqu’elle s’en va, sur le pas de la porte, elle me tend la main pour me dire au revoir. Son corps est plus détendu qu'à son arrivée et le visage a perdu de son agressivité.
DEUXIÈME RENCONTRE : une séance de relaxation coréenne
Le lendemain de cette consultation, Michelle m’appelle afin que nous fixions un rendez-vous pour la semaine suivante. Lorsque Michelle arrive, le visage est triste mais l’agressivité est absente. Je lui demande si elle a envie d’évoquer quelque chose par rapport à ce qu’il s’est passé lors de la première consultation. Je perçois un blocage. Son visage est fermé. Nous reprenons le face à face et la discussion. Je «devine», qu’elle s’en veut d’avoir "lâché prise" lors de cette première consultation. La parole étant vraiment très difficile aujourd’hui, je lui propose une courte séance de relaxation coréenne. Michelle avait décidé de ne pas parler mais son corps, lui, a parlé. Si elle reste murée dans son silence, le corps s’est cependant détendu. Michelle s’en va, comme lors de la première séance, sans préciser si elle reviendra. Je respecte son choix.
TROISIÈME RENCONTRE : premières transformations
Ce n'est qu'un mois plus tard que Michelle me rappelle pour un rendez-vous. Lorsqu’elle arrive pour cette troisième consultation beaucoup de choses ont changé dans sa vie. Elle a pris la décision de quitter (provisoirement) sa maison dans les Alpes-de-Haute-Provence et de venir s'installer en région parisienne où elle y a trouvé un emploi. Tant qu’il s’agit de parler de l’organisation de sa vie, à savoir, vente ou achat d’un appartement, son emploi, etc. Michelle parle sans difficulté, je dirais même qu’elle est prolixe, mais lorsque j’aborde «l’émotionnel» elle se bloque et se referme. Je lui propose donc à nouveau une séance de relaxation coréenne. Dès le début, le corps se détend. Cette séance de relaxation ne durera qu’une dizaine de minutes mais je vois son visage se transformer. Lorsque je lui demande de me dire quelles ont été ses sensations au cours de cette séance, elle me parle de son mari, de ses émotions, de ses peurs, de ses angoisses. J’en déduis que si je veux la faire avancer, lui donner envie de parler, de se confier, c’est vers un travail corporel, notamment le massage thérapeutique, que je dois l’orienter et non pas vers un travail psychique «de fond» auquel elle semble totalement réfractaire. A la fin de cette séance, en prenant soin de la rassurer, je lui propose pour la prochaine consultation, un massage de relaxation. En voyant son regard s'illuminer, je comprends que mon choix était pertinent ! C’est Michelle qui me proposera, en fin de séance et, pour la première fois, de prendre un rendez-vous pour la semaine suivante.
QUATRIÈME RENCONTRE : les bienfaits d’un massage thérapeutique
Michelle me précise qu'elle ne veut pas retirer ses nombreux colliers autour du cou (cadeau de son mari décédé qu’elle gardera jusqu’à sa mort et qu’elle ne retirera jamais affirme t'elle avec conviction !). Je respecte bien évidemment son souhait. A la fin du massage, au moment de la verbalisation, Michelle parle sans difficulté de ses sensations et de ses émotions. C’est avec le sourire qu’elle me demande un nouveau rendez-vous pour la semaine suivante.
DERNIÈRES RENCONTRES : la renaissance de Michèle « c’est du passé, j’ai bien changé depuis »
Michelle me parle, avec pudeur, du massage de relaxation qu’elle a reçu la semaine précédente. Elle en reconnaît les bienfaits mais je sens qu’elle n’ose pas en parler. Je pose des questions pour l’aider à «mettre en mots» sa souffrance. Les réponses sont laconiques. A nouveau, elle est murée dans le silence. Pourtant, lorsque je lui demande où elle en est par rapport à la promesse faite à son mari de ne JAMAIS consulter un thérapeute… elle balaye ma question d’un revers de main et une mimique du visage qui semblent signifier : «c’est du passé, j’ai bien changé depuis !». Malgré sa difficulté à verbaliser, je la sens de plus en plus confiante. Je propose alors quelques minutes de relaxation coréenne. Mêmes causes, mêmes effets, Michelle parle et fond en larmes. A la fin de cette séance, je suggère que nous poursuivions les prochaines consultations en massage de relaxation. Non seulement elle est ravie mais elle me demande s’il lui est possible de prendre ses rendez-vous à l’avance ! C'est ainsi qu'elle souhaitera fixer le jour et l’heure de dix séances supplémentaires.
Au cours des consultations suivantes (à raison d’une séance par semaine) chaque massage de relaxation sera suivi systématiquement d’une verbalisation. Michelle s’exprimera sur la longue maladie de son mari, sa peur de la solitude, son malaise à vivre dans ce corps en surcharge pondérale, etc.
Au fil des semaines, je vois Michelle se transformer petit à petit. Et des changements, il y en aura ! A commencer par ses colliers autour du cou (offerts par son mari et qu’elle avait juré de ne jamais quitter jusqu’à sa mort !) qu’elle retirera elle-même dès la deuxième séance de massage thérapeutique; puis … qu’elle oubliera dans ma salle de consultation et enfin qu’elle laissera chez elle avant de venir se faire masser ! Une autre fois, elle arrivera avec une nouvelle couleur et une nouvelle coupe de cheveux. Après bien des hésitations, elle vendra enfin sa maison dans les Alpes-de-Haute-Provence, la maison où elle a vécu vingt ans avec son mari et fera l’acquisition d’un appartement en région parisienne. L’étape franchie est immense. C’est avec un grand sourire que je vois arriver Michelle à chaque séance même si, parfois, l’extériorisation de certains souvenirs traumatisants est douloureuse. Je l’écoute, je la rassure et je la guide avec bienveillance. Puis, elle décidera de suivre un régime alimentaire et de faire un peu de culture physique jusqu’au moment où … elle fera la connaissance d’Albert. Elle m’en parle aussitôt. Elle s’interroge. Elle est désemparée. Albert l’attire mais l’aventure sentimentale l’effraie. Après chaque séance de massage thérapeutique, nous échangeons longuement à ce sujet. Je l’aide à se dépouiller petit à petit de son sentiment de culpabilisation et de ses scrupules par rapport à son défunt mari.
ÉPILOGUE : Michèle et le retour à la joie de vivre !
Michelle vit aujourd’hui avec Albert dans une maison qu’ils ont achetée ensemble. La famille ainsi «recomposée» leur permet de réunir régulièrement enfants et petits-enfants respectifs. En s’engageant dans cette thérapie brève, le but de Michelle a été atteint : elle a dépassé la souffrance provoquée par le décès de son mari et a retrouvé la joie de vivre !
site internet : chantalvincent.com
Par Chantal VINCENT/ Somatothérapeute
Commentaires
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- 1. BELFEDHAL Abderrahmane Le 05/03/2023
Amis du très noble site , joyeux anniversaire.
Un tableau sublime…une vie qui commence à voir le jour, un jour de vraie vie. En ce quinzième anniversaire du fabuleux site qui coïncide avec la merveilleuse contribution de notre amie Chantal et sa grande réussite dans l’une de ses plus belles accolades avec les souffrances d’une patiente qui avait rejeté en bloc tout espoir de vivre normalement. Face à une patiente très accrochée aux souvenirs brulants d’une liaison émotionnelle qui avait tourné au drame, on assiste alors à un dénouement qui, de bout en bout peint de patience et de foi allait nous entrainer malgré nous à suivre pas à pas les péripéties d’un engouffrement dans les sphères psychologiques d’une âme en détresse ne tenant qu’à un fil. Notre amie savait et ressentait à quel point ce fil était vital et à quel point l’enjeu en valait la peine. Le titre de l’agréable texte que nous propose notre amie est loin d’être une histoire brève de thérapie mais bien au contraire c’est l’image vivante pivotant entre deux extrémités diamétralement opposées, l’une aux yeux brillants appelées l’espoir et l’autre…Je laisse le grand soin à chacun de vous de mesurer son impact complexe sur la vie au quotidien...O…rage
O…désespoir ! Notre amie Chantal a commencé son périple avec Michelle en nous offrant avec grâce un somptueux lever de soleil en guise d’un moment enchanté qui se réveille en beauté. Le tableau résume à lui seul cet espoir que notre amie cherchait avec acharnement pour arriver enfin à réduire la longue et pénible distance entre l’espoir et le désespoir dans un croisement qui devait enfin mener à la délivrance, a la guérison. Amie Chantal nous vous écoutons : Dans le plus profond désespoir, Michelle, sur conseil de sa sœur Dominique se devait de voir une Somatotherapeute.
Michelle, suite au décès de son mari ne s’en remet pas. Elle pleure sans cesse. Son visage est fermé sa silhouette est lourde, le dos vouté. C’est ainsi qu’elle devait franchir les premiers pas de la consultation avec l’espoir de se découvrir pour mieux se connaitre.
La rencontre est difficile, une fois le volet émotionnel abordé Michelle se bloque. Elle refuse de parler. Que faire alors ? Arrivé à ce stade ou semblent être les choses il m’est paru utile de rappeler une citation qui dit : il est de notre devoir de regarder au-delà de cet abime qu’est le désespoir.
Nous devons coute que coute sauver en chacun de nous l’espérance. Chantal après une première consultation semble avoir gagné le pari… Lorsque Michelle s’en va, sur le pas de la porte, elle tendit la main en disant : au revoir, le visage a déjà perdu de son agressivité. Michelle plus réceptive à son arrivée, avait lâché prise : je ne veux plus de cette souffrance, je ne veux plus passer mes jours à pleurer. Chantal a eu recours a plusieurs procédés pour finalement arriver à réaliser une pleine réussite… Michelle ayant enfin retrouvé son équilibre trouva son éloquence dans la citation de Lou Ann qui dit : la douleur de perdre un être cher ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l’amour connu. Parmi les procédés qui se sont avérés efficaces, porteurs de bienfaits, la relaxation coréenne a été décisive. GOOGLE nous livre la définition suivante : Il s’agit en fait d’une
Provocation des ondoiements naturels contenus dans le corps. Cette technique vise à stimuler le cerveau, favorisant ainsi la détente musculaire et la relaxation du corps. C’est un travail minutieux qui s’inspire du système du balancier. Bravo amie Chantal pour cette grande histoire de thérapie qui a permis à Michelle de reprendre gout à la vie, libérée de sa douleur, elle se rappellera longtemps du pari d il était une fois une certaine Chantal. Mon souhait le plus grand est que le très noble site puisse reprendre sa place qui lui revient de droit. Le choix de la présente thérapie n’est pas fortuit…Un proverbe persan dit : Que de maladies qui ne sont en réalité que des guérisons. Brave noria que Dieu vous assiste dans votre œuvre qui inlassablement continue à rayonner dans ses éclats les plus beaux… a l’image de de ce fascinant lever de soleil ..Que ce quinzième anniversaire soit une réelle relance...Le site est désormais un patrimoine. -
- 2. Chantal Le 26/02/2023
Bonjour Fiston !
Personnellement, je pense que tu devrais conseiller à GM d'aller consulter une somatothérapeute plutôt qu'une somatopathe ! hihihihi ! Précise-lui, au passage, que la somatothérapie regroupe l'ensemble des méthodes psychocorporelles ! Egalement, que même les "vieilles" somatothérapeutes font de la téléconsultation ! Même plus besoin de se déplacer ! Peut-être sera-t-elle plus ouverte et réceptive ? hihihihi !
P.S. Au passage … j'ai le privilège d'habiter la banlieue parisienne (et non Paris) et je peux courir dans les champs tout au long de l'année sans inhaler les gaz d'échappement des voitures ! C'est la raison pour laquelle je peux continuer à courir malgré mes 76 ans qui approchent ! Quoi que … c'est dans six mois … j'ai le temps et des poumons encore en bon état ! hihihihihi !
Bonne journée à toutes et à tous !
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- 3. GM et Fiston Le 25/02/2023
Fiston: GM..GM…GM…
GM: je suis là …je suis là fiston … Oui … là tout prés de toi … mais qu'est ce qui t'arrive à hurler comme ça en pleine nuit , fiston ?
Fiston: JE ne 'hurlai pas GM… mes cris étaient pour t'appeler et si tu les réentends encore main 'nant c'est pour te dire que je suis pas un ours .
GM: Mais c'était épouvantable … ces cris horribles entendus dans le noir … …Ils étaient d'une de ces frayeurs terrifiantes… même après leurs 70 jours les mouches mortes reprendront vie et s'envoleront.
Fiston: si j'ai crié effroyablement ce n'étaient certes que pour que je sois entendu dans le besoin ..
GM: Mais sache que ces appels là pouvaient en outre fort bien ressusciter les morts jusqu'à les ressortir à nouveau des tombes tout à l'exemple des Torajas pour leurs personnages vénérés.
Fiston : Je suis tout à fait désolé pour les moribonds Gm Si mon vocal s'est intensifié un peu haut cette fois -ci tel un contre-ténor dans un concert … … Mais j'ai eu encore cette vision défaillante que je n'ai pu te voir plus claire dans le noir Ne m'en veut surtout pas .
GM: Pour moi , vision défaillante , vision normale ou vision spirituelle c'est le diable qui te possède et qui ne te laisse pas tranquille pour voir bien clair ta Gm.
Fiston. Mais parlons de ton cas aussi Gm dis moi ,est- ce que tu dormais paisiblement dans le noir comme dans tes habitudes avant que tu ne paraisses dans ta forme normale et que je te vois plus claire
GM: Non fiston… je ne dormais pas et puis ma forme est telle que tu la vois toujours même sans luminosité elle n'a pas changé pas d'un iota
fiston : Mais alors pourquoi est-ce que tu ne dors pas GM?
GM: Tu sais bien que j'ai le sommeil parfois bien lourd ces temps-ci.
Fiston: Ce sont peut-être tes faiblesses du cœur qui te font encore cette défaillance Gm?
GM: Non fiston, mais c'est cette peur de la solitude la nuit et que depuis un temps j'ai surtout le corps qui se désunie de l'esprit
Fiston: Comme c'est étrange Gm , meme dans le silence absolu et le noir absolu il m'arrive d'être éveillé comme toi et à faire des ballonnements quand mon ventre est creux GM
GM. Alors pour moi c'est tout à fait différent quant à toi Tu as cette maladie qu'on appelle dyspepsie fiston, il faudrait que tu consultes un médecin pour s'occuper de ton ventre ..
Fston : Si tu veux m'envoyer voir un gastro entérologue alors ton cas est plus grave je te conseille d'aller consulter un Somatopathe et crois moi je connais bien quelqu'un
GM : oh! non.. Oh!non surtout pas ça fiston , d'apres ce que je sais et j'ai lu tant de documentations sur ces specialistes je me tiens éloignée.
Fiston : De quoi as -tu peur Gm?
GM : De' la délicatesse de leurs mains et leurs belles paroles pour les patients durant leurs séances, il m'en couterai de dire tout ce que je sais et que je cache de moi et de ma vie antérieure .
Fiston : Chez eux c'est du Top Secret pour leurs patients Gm ,il n'y a rien à craindre et tu ne dois pas manquer de courage pour leur dire la verité sur toi Gm..
GM : je vais pas oser, trouve moi autre chose fiston.
fiston : D'accord Gm je vais voir ce que je peux faire de mieux.
GM : Je sais que tu en es capable fiston
Fiston : GM ! c'est comme une intuition je crois que j'ai trouvé le remède adéquat pour nous deux GM,
Gm : j'étais sure que si tu t'y mettrais à penser tu réussiras à trouver quelque chose fiston
Fiston : C'est d'après les seules et uniques données concrètes que chacun de nous présente en soi , j'ai pu faire une analyse qui ne recourt pas au raisonnement .
GM .: Je ne doute pas de tes propos mais comment cet événement irraisonné va-t-il se produire ?
Fiston : D'abord j'ai comparé nos deux cas pour mieux comprendre que j'ai trouvé qu' à partir de nos 2 concepts distincts nous avons un point commun.
GM : Maintenant je te suis dans cet' étrange événement qui sort tout droit de ton cerveau . Mais enfin…enfin je pourrais fermer les yeux comme tout le monde Fiston ,dis moi vite cette solution que tu as trouvé
Fiston : Voilà ce que j'ai trouvé pour nous deux et que je te propose GM si tu veux pour ne affronter le noir et le silence et ne pas aller voir un Somatopathe on va pas éteindre la lumière toute la nuit on souffrira le temps qu'il le faut mais elle sera bénéfique c'est la seule solution possible pour le moment.
GM: Ecoute moi Fiston pour toi le problème de la brillance pour passer d'un milieu sombre à un milieu clair va être résolu et moi c'est à confronter dans le calme mes maux de mémoire de jour comme de nuit .
Fiston : Je vais essayer une troisième tentative Gm mais elle ne sera que pour toi seulement, uniquement parceque tu refuses de voir un SOMATOPATHE
GM : Arrête veux- tu , n'ajoute plus un mot futile mais dis moi plutôt maintenant qu'est ce qui a bien pu te faire sortir de tes rêves diaboliques pour m'appeler.
Fiston: Eh bien… voila la vision j'ai vu quelque chose GM mais, … je ne pourrais pas dire exact c’que c'était.
GM: Très bien ,très bien pour te calmer tu vas boire un peu de cette eau bénéfique et me dire ensuite quelle est cette chose que tu as vu?
Fiston: Je ne saurai te le dire GM.
GM: Tu ne saurais ou ne voudrais le dire?
Fiston: Non je… Non j'pourrais pas Gm, en ouvrant soudainement les yeux dans le noir sans les frotter j'ai senti en moi cette vision défaillante m'envahire
GM: Veux tu encore que je te frotte tes beaux yeux avec une brosse métallique pour me dire cette chose .
Fiston : Je voudrais bien GM ,mais je ne sais pas si je pourrais …
GM : Pourrais, voudrais, devrais… Fiston! tu viens à bout de ma patience, Alors pour la dernière fois :qu'as-tu vu de si étrange .
Fiston ! D'accord Gm,j'ai vu une étrange personne.
GM : Ah! Une personne… On avance! As-tu vu à qui elle ressemblait.
Fiston : Oui Gm…
GM : Et à qui Fiston ?
Fiston ; Et bien, je crois qu'elle ressemblait .. A une personne que tu connais aussi Gm . Que tu connais par UN rire magnifique chaque fois qu'elle donne une "boussa" à quelqu'un qu'elle connait.
GM : Tu veux dire …
Fiston : Oui Gm , je veux dire celle qui ne s'arrête pas de courir tout son temps pour soigner des patients dans ton cas.
GM ; La pauvre ,elle doit avoir de longues jambes et un long souffle pour courir sans s'arreter à son age et moi qui pensait AUSSI que seuls CEUX qui ont une tête sur les épaules qui peuvent courir sans s'arrêter.
Fiston : Elle a pris le pli Gm , qu'elle ne peut plus respirer que l'air frais .
GM : Je vois maintenant pourquoi elle a toujours sa forme avec toutes ces coupes qu'elle remporte.
Fiston ; Et si tu peux faire de meme GM meme à l'interieur de notre chambre Peut etre ...Peut etre en pensant un peu à elle ta solitude disparaitra.
GM . bouuuhh Allllliiiiik Fiston tu me prends pour une folle . -
- 4. Chantal Le 21/06/2020
Merci Amar Bouaich pour vos commentaires !
Comme je le dis toujours aux personnes qui viennent me consulter pour une difficulté émotionnelle quelle qu'elle soit, et qu'il s'agisse d'un patient ou d'une personne que je reçois dans le cadre d'un bénévolat que j'exerce depuis une quinzaine d'années dans une association qui aident les demandeurs d'emploi en difficultés et/ou SDF, ce qui est important c'est de s'impliquer réellement dans un travail de développement personnel, à savoir, qu'il faut se prendre réellement en charge. Je le dis sans cesse, le thérapeute n'est qu'un "révélateur". Et c'est la raison pour laquelle j'admire les patients qui osent consulter car c'est extrêmement difficile pour une personne "en souffrance" de faire ce premier pas. -
- 5. Amar Bouaich Le 21/06/2020
Cœur brisé :
Un évènement soudain ou une situation inattendue peut bouleverser ou briser toute une vie qu’on construit année après année, mois après mois, jour après jours, heure après heure, minute après minute. Finalement la vie est une somme de minute à vivre.
On peut ressentir des sensations de désarroi, de ras-le-bol, d’anxiété, de mépris, de fatigue conséquemment aux luttes quotidiennes, de cœur brisé, de pensée autodestructrice, de voir tout ce qui est négatif comme nuisible.
Heureusement dans nôtre société subsiste deux valeurs fondamentales qui nous aident à surmonter ces difficultés, à savoir: la cellule familiale et la foi.
‘’ Citation : Dieu habite dans un cœur brisé.’’
La famille par son amour et son affection apporte le réconfort et le soutien. Ce qui aide moralement à accepter la situation présente et envisager l’avenir.
La foi est cet élément fort de la croyance en Dieu. Sans être fataliste on estime que tout ce qui est arrivé devait arriver : c’est le destin.
Fort de ces deux valeurs et au besoin de l’assistance d’ une thérapie comme c’est bien décrit dans votre écrit, on peut envisager l’avenir sereinement.
Dès qu’on prend la décision de changer sa vie en laissant de côté tous les comportements, les pensées et les relations négatives, le rêve commence et c’est bon signe pour aborder étapes par étapes la construction de la nouvelle vie :
- Oublier les rancœurs du passé et pardonner pour avoir la sérénité et la paix intérieure.
- Apprécier tout ce que la vie met sur votre route, en bon et en mauvais.
- Laisser l’imagination faire son travail et voir la vie en grand.
- Laisser votre cœur vous guider.
- Se focaliser sur le parcours pour atteindre l’objectif et non sur l’objectif lui-même, en essayant de faire une chose à la fois pour mesurer le progrès.
- Avoir confiance en soi d’abord, puis faire confiance aux autres
- S’admettre le droit d’échouer et de faire des erreurs.
- Etre bon avec soi-même en prenant soin de son esprit, de son corps et de son cœur, vivre sa vie tout en satisfaisant les attentes des autres.
- Forcer l’esprit à vivre l’instant présent. Alors toute tristesse et difficulté disparaissent et la vie commence à se remplir de joie.
- S’entourer des gens attentionnés qui vous aiment et encouragent vos ambitions.
Mais le secours et le recours à un thérapeute nous parait nécessaire dans bien des cas.
‘’Citation : un cœur brisé est un cœur qui peut surmonter les épreuves. ‘’
Un dicton de chez nous : « prenez l’avis d’une personne recommandable, mais n’oubliez pas de consulter un médecin ».
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