Bigamie et/ou Polygamie!!!
- Par algermiliana
- Le 26/06/2015
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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(En réponse à une amie (AEMF) qui souhaitait ardemment que ce thème soit développé sur le site).
Depuis plus d’une décennie et surtout à partir que le monde est devenu monde. On n’en parle pas souvent parce que c’est devenu tabou et ou encore cela se passe dans la discrétion la plus totale. Et, dès que –le pot aux roses est découvert- Alors, à cet instant précis, on n’en finit pas de se poser énormément de questions du type: c’est quoi une bigamie ? Une polygamie ? Ou une polyandrie ? C’est des questions qui reviennent ensuite on oublie tout !!!
Avant c’était des mots voire des adjectifs paraissant simple sans grand encombre. Qu’on avait trouvé et déniché sur un manuel ou sur les lexiques des Larousse sans pour autant leur donner une grande importance. Mais lorsque la réalité est mise à nue, et que les masques tombent. C’est à moment précis qu’on commence à ressentir comme une sorte d’enclume qui vous tombe sur la tête.
Comprendre aussi et en même temps vouloir savoir et certainement connaitre l’authentique signification. Des frayeurs qui veulent dire et signifier beaucoup de choses. Elles laissent l’intéressé ou bien la concernée perplexe, désorientée et complètement perdue. Découvrir après tant d’années de mariage et d’union avec en lot des enfants que le Monsieur ou la Dame, possédait une double vie !!!
Sur le coup, on dira que c’est insensé et irresponsable mais avec le temps et après avoir murement réfléchi, on dira automatiquement que ce genre de chose existait jadis mais plus maintenant. Pourtant la réalité est si amère que le temps ne pourra jamais effacer. On en parle beaucoup surtout en ces temps modernes de ces choses là. Ils effleurent l’esprit pour certains néanmoins ils constituent un grave précédent pour d’autres. Ceux qui ont connu cette expérience sont marqués à jamais.
Quels acteurs et surtout quels comédiens dans un monde aussi secret, clandestin et même dérobé. Généralement, ils ne pouvaient, en aucun cas, réussir, Un acteur est bon parce qu’il fait et réalise tout ce qu’on lui demande de faire et il le fait avec un naturel étonnant. Mais dans ce contexte précis, nos acteurs et nos actrices ne sont pas bons ni même intelligeant parce qu’ils excellent uniquement dans un domaine précis qui est celui du domaine de la bigamie.
Pour devenir de vrais acteurs et actrices, ils doivent avoir la possibilité de maitriser le profil du naturel. Et c’est ce dernier qui donne de la vigueur et de la puissance aux comédiens. C’est vrai, qu’à un moment donné ils sont arrivés à dissimuler leur deuxième vie. Ce n’est pas une chose facile mais leur tentation et leur attirance furent si grande pour justement avoir le courage de vivre de la sorte. Mais ils savaient tous qu’un jour, leur vie en rose serait éphémère et sera incessamment dévoilée. Ce sera l’apocalypse pour eux mais surtout pour l’avenir de leurs enfants. Etaient-ils conscients et clairvoyants ou entièrement épris. Rien ne peut les arrêter ni diminuer de leur ardeur.
Bigamie, polygamie… .
La polygamie (bigamie) désigne la situation dans laquelle une personne dispose au même moment de plusieurs conjoints. Pour une femme ayant plusieurs maris on parle également de polyandrie, pour un homme ayant plusieurs femmes, c’est la polygynie...Aussi, c’est l’état d'une personne qui contracte un 2ième mariage alors que le précédent n'est pas dissous. (Dans certains pays, la bigamie est un délit, le second mariage est entaché de nullité absolue.)
Une fois les définitions connues ayant attrait à la bigamie ou bien polygamie. Alors, essayant maintenant ensemble de dresser le portrait et surtout le subconscient d’une personne atteinte de la bigamie. Ce n’est pas un coureur de jupon, c’est en quelque sorte un dragueur qui va avec le dos de la cuillère c’est dire jusqu’à satisfaction des ses objectifs et surtout de ses envies.
Le portrait-robot dst peut être aléatoire mais il donne et clarifie quelques aspects pour définir une personne atteinte de bigamie :
- Le mari cherche chez la seconde ce qu’il n’arrive pas à trouver chez la première et vis vers ça.
- Possédant ce trouble de vouloir vivre cette aventure avec deux ou plusieurs femmes en même temps.
- Il fait renaitre certains caprices et infidélité d’enfance dans sa vie d’homme.
- Maladie instable ou schizophrénie
- Le mari, souvent avec un look attirant et beaucoup gentleman, distingué pour appâter ses concubines.
- Intelligent, calculateur et ayant le sens de la planification et aussi celui de l’organisation.
- Aimable et courtois.
- Généralement bien habillé et vicieux.
- A la recherche d’une jeunesse fraiche- sadique ?
- Le préposé vit, généralement dans deux villes différentes ou bien deux pays différents.
- Le besoin immense de se ressourcer.
D’après le psychanalyste Gérard Pommier, tous les hommes sont psychiquement bigames,. Certains témoignages disent qu’après avoir passé à l’acte. Et aujourd’hui, ils ne regrettent rien de la double vie qu’ils ont tellement adoré.
Voici quelques témoignages de bigamie :
Premier cas : Le marin et son port d’Amsterdam.
Une femme dans chaque port, c’est l’ordinaire du marin. Un autre, s’est arrêté au chiffre deux. Longtemps il a eu deux familles. « Cette situation n’est pas exceptionnelle, c’est en tout cas le fantasme de nombreux hommes », estime le psychanalyste Gérard Pommier. La bigamie est une réponse parmi tant d’autres à la question qui tourmente tout individu de sexe masculin : « Comment jouir d’une femme ? » Mais, pourquoi deux ? Pour alimenter continuellement le désir ! « Quand l’une est là, l’autre est forcément absente. Chaque partenaire exerce ainsi une fonction d’interdiction par rapport à la seconde, et le désir, qui se nourrit d’interdit, se trouve alors relancé », explique Gérard Pommier. Et puis, il y a le plaisir si excitant du secret, de la transgression, l’illusion d’échapper à la loi commune qui vous assigne une destinée unique. Le matelot, semble avoir conservé d’excellents souvenirs de cette période de double vie…
Deuxième cas : le professeur qui vit sa vie entre dans deux pays …
Sans doute à cause de la vivacité qui anime ses traits plutôt quelconques et de sa pensée alerte. Il enchaîne souvent les idées sans terminer ses phrases. « La vie est d’un ennui ! Si on ne l’invente pas à chaque instant, elle vous assomme de sa banalité. Et, comme tout le monde, je n’en ai qu’une, alors… » Alors, durant plus de quinze ans, il va s’en créer deux.
Les circonstances lui sont favorables. A l’époque, il a 40 ans et vit en alternance à Paris et à Londres. En France, il élève déjà deux enfants avec sa femme. Professeur, et dirige un important cabinet de conseil en investissement. En Angleterre, il va créer un cabinet similaire… et vivre avec une autre femme, plus jeune, dont il aura également deux enfants. Ensuite, cette double identité va tout simplement faire partie intégrante de sa vie. « En fait, c’est une question d’organisation assez facile à mettre en place, qui exige seulement d’importants moyens financiers. » Le professeur achète tout par paire, sa garde-robe comme les cadeaux de ses dames, et, dans chaque foyer, le chien sera de la même race et portera le même nom. Un parallélisme parfait, sans aucune interférence, non par manque d’imagination mais pour éviter tout risque de confusion. Une seule personne partage son secret : sa secrétaire.
Troisième cas : « Je n’allais pas passer quinze jours par mois seul ! »
« Je déteste profondément la solitude. Draguer prend du temps et c’est un rituel très répétitif », explique X. Aussi, quand il rencontre Y, il décide de prendre un appartement avec elle. « Cela s’est fait de façon très naturelle. Je lui ai dit que je n’étais pas marié et que je n’avais nulle intention de le faire. Elle, ça la sécurisait de vivre avec moi, alors… »
Et tout se passe pour le mieux. Quand il séjourne à Paris, Z, sa femme, organise sa vie autour de lui, profitant ensuite de sa quinzaine à Londres pour vaquer à ses propres activités. Même scénario outre-manche. « C’est à croire que ce rythme est plutôt bon pour un couple », note X. Deux ans plus tard, Y attend un enfant. X va-t-il enfin lui
Révéler la vérité ? « Mes deux couples marchaient bien. Je ne manquais ni à l’une ni à l’autre. Je ne voulais pas briser cette situation satisfaisante pour tous. »
Gérer une famille, c’est souvent un poids lourd à supporter. En gérer deux, c’est doubler les charges et les problèmes. N’aurait-il pas été plus simple de prendre une ou plusieurs maîtresses ? « Une maîtresse va toujours vous harceler
pour remplacer votre femme, explique X. J’avais déjà donné. Le mensonge était le seul moyen de constituer deux relations cloisonnées dans leur vérité propre, d’avoir la paix en éliminant toute source de rivalité. Il y avait aussi… une forme de jubilation dans le fait d’être soi-même double, différent pour l’une et pour l’autre. Z était la complice de ma jeunesse et de mes mauvais jours. Elle savait que je m’étais durement battu pour me faire une place et que j’avais parfois douté de moi-même. Notre relation était très tendre, même si Z s’est toujours douté que j’avais de temps en temps des aventures…
M’y regardait pas avec les mêmes yeux. Pour elle, j’étais un homme accompli, raffiné, séduisant, sans autre problème avec un emploi du temps surchargé. Au début, j’ai cru que je pourrais changer cette situation du jour au lendemain, décider de quitter l’une pour revenir avec l’autre et suivre un schéma familial classique. Mais, petit à petit, je suis devenu dépendant de ce système. J’aimais le regard maternant de l’une et celui admiratif de l’autre. J’aimais ces deux femmes. C’étaient deux plaisirs opposés, liés l’un à l’autre. Un piège contraignant, certes, mais quel beau piège ! » Et qui lui a valu quelques sueurs froides : « Mes épouses ont été hospitalisées en même temps. Ce jour-là, j’ai dû faire quatre fois l’aller-retour entre Paris et Londres ! Et il fallait que je fasse attention à peaufiner mes alibis… avec l’aide de ma secrétaire. Si j’étais censé rentrer de Casablanca, elle me dénichait une poterie marocaine… »
Craquer, poser sa tête sur l’épaule de l’une pour avouer l’existence de l’autre n’a jamais été une tentation ? « Je ne simulais rien. J’étais le plus vrai possible… en alternance. Quel est l’intérêt de se libérer un instant et de faire souffrir les autres pour longtemps ? J’assumais ce que j’avais construit, c’est tout. J’ai toujours pensé que j’avais cette capacité de vivre plus intensément que les autres. »
Quatrième cas : « Jongler sans arrêt et d’être entre deux chaises… »
Je sais que ce n'est pas bien de dire cela, mais je comprends tout à fait ce témoignage (que je pense véritable). Personnellement je vie un peu la même histoire depuis 5 ans: j'ai une famille, 2 enfants, et quelques problème d'entente avec ma femme. Moi aussi, je suis parti à l'étranger de façon régulière environ 10 jours par mois, et j'ai rencontré une autre personne... avec qui je pense que j'ai plus d'accord qu'avec ma femme...mais je n'ai pas divorcé. C'est vrai que c'est très compliqué à vivre, mais je n'ai pas pu m'empêcher de chercher une liaison, mais j'ai trouvé un véritable amour, et ma véritable moitié. Mais étant originaire d'une famille très conservatrice, pour moi c'est très dur de passer à l'acte du divorce. Je sais que je vais rendre très malheureuse ma femme, et donc je n'ai encore rien décidé.... Pour ma maitresse cela a été un peu dur un temps, puis ensuite elle a compris quelle difficulté, et elle aussi souhaite que le temps passe, qu'on attende dans cette situation au moins la majorité de mes enfants (actuellement 15 et 17). Mais je ne regrette rien, car j'ai vraiment trouvé l'amour et une correspondance de caractère, mais c'est vrai que c'est très "perturbant" de jongler sans arrêt; et d'être entre 2 chaises.
Cinquième cas : « Secrets plus intimes… »
Aie, aie aie! Responsabilité, psy incompétent! Que de grands mots! N'aurions-pas un peu oublié l'évolution ? A quoi sommes-nous en fin de compte programmés ? Les femmes sont biologiquement programmées pour porter et mettre à monde une descendance saine, les hommes quant à eux à répandre leurs spermes au plus grand nombre... J'entends déjà hurler mes consœurs, donc je rappelle être consciente du fait que nous ne sommes plus des singes, mais des gens civilisés qui vivent en société. Soit, mais nous ne saurions étouffer notre nature profonde et nos instincts les plus primaires. Ceux que ne les contrôlent que partiellement peuvent connaître une autre vie. Il n'a fait que suivre ses instincts primaires et s'en est bien sorti. Et pourquoi ne pas s'offusquer de la réaction de ses deux "épouses" d'ailleurs, qui n'ont pas l'air d'en avoir fait un réel scandale... Eh oui, rien n'est jamais sûr ou acquis, celui qui partage notre oreiller à qui nous confions les secrets les plus intimes peut cacher de vilains secrets ou non... Quant à l'analyse psychologique critiquée: les réactions les rejetant cachent peut-être bien des peurs d'être un jour à la place d'une des deux épouses...
La bigamie, de nos jours…
La vie dans notre monde actuel devient de plus en plus difficile, la pauvreté galopante paralyse les gens de façon plus directe et approfondi. Donc, les personnes qui vivent aisément peuvent s’accorder ce type de vie double ? Les gens riches en font peut être l’exception. Actuellement l’infidélité bat son plein que ce soit du coté homme ou bien celui de la femme. Elle remplace en quelque sorte la bigamie d’une manière ou d’une autre. Maris et femmes s’adonnent à cette pratique à cause généralement de la pauvreté mais subsistent également à quelques riches pour en faire une mode du monde contemporain.
La justice Belge autorise la bigamie ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître aux yeux de certains, il est tout à fait possible d’avoir légalement deux épouses en Belgique !!!
Il est admis dans ces conditions bien précises qu’une telle bigamie peut produire ses effets juridiques en Belgique. Ceci est conforme à la jurisprudence. Rien ne s’oppose au fait que les mentions des registres de population reflètent cette situation pour les personnes qui y sont inscrites."
Autrement dit : "L’autorité belge ne pourrait célébrer un mariage bigamique, contraire à l’ordre public interne belge, mais peut tolérer les effets d’une bigamie créée à l’étranger entre ressortissants de pays admettant la polygamie." Cette tolérance est parfois humaine à cause du rassemblement des enfants et des deux familles.
La bigamie, un délit pénal…
Dans beaucoup de pays d’Europe, la bigamie est un délit pénal - faisant donc encourir à celui qui s’en rend coupable, une condamnation à la prison et une amende. Lorsque la bigamie est reconnue, elle emporte l’annulation du second mariage.
Polygamie dans le monde (en vert : les pays autorisant la polygamie)
Selon les démographes et les ethnologues, 80 % des sociétés connues et étudiées sont polygames « de droit » et, parmi elles, seulement 1 % polyandriques. Néanmoins, au sein des sociétés majoritairement polygyniques, de 60 à 80 % des foyers sont monogames « de fait » (et non « de droit ») 1.
En sciences humaines le terme « polygamie » est souvent employé par abus de langage pour désigner la polygynie. Dans de nombreux pays, ce terme n'est pas ou peu employé.
Terminologie…
Le terme est formé à partir de deux mots grecs, « polus » qui signifie « plusieurs » et « gamos », signifiant « mariage ».
Pour cette raison, le terme peut désigner indifféremment le fait d'avoir plusieurs maris ou plusieurs femmes. Les termes « polyandrie » et « polygynie » sont donc étymologiquement et sémantiquement incorrectes, mais sont de plus en plus usités pour discriminer les deux pratiques.
De nombreux pays tolèrent la polygynie sans l'encourager ouvertement. C'est le cas non seulement de la totalité des pays à forte population musulmane. A l'exception de la Turquie (interdiction en 1926)) et de la Tunisie (interdiction en 1957), mais également de quelques pays amnisties africains. Quelques États autorisent aussi la polyandrie
Selon Jacques Attali (Amours. Histoires des relations entre les hommes et les femmes, 2007), « la polygynie est encore autorisée - ou tolérée - aujourd'hui, dans des pays représentant près du tiers de la population de la planète. Seulement 10 % des hommes y ont plusieurs femmes, essentiellement les plus riches ».
La polygamie est une pratique mal perçue en Occident au point que de nombreux Etats la reconnaissent comme un délit. La polygamie est aussi critiquée dans les groupes dans lesquels elle est pratiquée.
Polygamie en France …
Il est en droit français impossible de se marier ou de conclure un pacte civil de solidarité (PACS) avec plusieurs partenaires. L'ordonnance de 1945 modifiée par Charles Pasqua interdit la délivrance de titre de séjour aux étrangers en situation de polygamie depuis 1993.
Polygamie en, Belgique …
La polygamie est interdite en Belgique. Mais le 26 juin 2008, un arrêt de la Cour constitutionnelle interdit toute discrimination envers les enfants sur base de la polygamie. Les enfants ne sont en effet « pas responsables de la situation maritale de leurs parents » mais le législateur a le loisir de « limiter le rassemblement familial » des personnes « dont le mariage est contraire à l'ordre public belge et à celui d'autres pays membres de l'Union européenne ».
Polygamie au Canada …
La polygamie a été confirmée comme illégale au Canada fin 2011 par la Cour Suprême de la Colombie-Britannique. La liberté de religion ne vient pas légaliser cette pratique dont il est jugé qu'elle « cause un tort considérable aux femmes, aux enfants et à l'institution canadienne du mariage ». Ainsi, les gens de cette province pratiquant la polygamie sont susceptibles de poursuites criminelles.
Polygamie et religion…
Judaïsme
La Torath permet explicitement la polygamie (mais à de nombreuses conditions) bien que celle-ci n'y soit pas présentée comme un mode de vie idéal et n'y soit pas du tout encouragée. On peut effectivement y trouver plusieurs cas célèbres de polygynie tels que ceux d'Abraham (Abraham), de Yaakov (Jacob) ou plus tard du roi Shlomo (Salomon) qui aura 700 épouses (dans les Prophètes). À l'inverse, on y trouve les cas d'autres personnages emblématiques tel que celui du second patriarche Yitzhak (Isaac) ou celui de Moshé (Moïse) lui-même, qui n'auront tous deux qu'une seule femme. La polygamie sera officiellement interdite pour les Juifs ashkénazes au xie siècle par Rabbenu Gershom, l'un des pères de la tradition rabbinique ashkénaze. Cette interdiction est, à présent, également adoptée par la grande majorité des Juifs séfarades.
Christianisme…
Montesquieu nous apprend que l'Empereur romain Valentinien II I autorisa, par un édit, les sujets de l'Empire à se marier avec plusieurs femmes. Ce n'est qu'au Moyen Âge qu'elle sera définitivement interdite dans le monde catholique par la constitution de Grégoire XIII en 1585 et ce, même si la Bible ne l'interdit pas formellement.
Dans le christianisme catholique, le mariage est très majoritairement monogamique, suivant ses interprétations des références citées.
L'Eglise catholique romaine, branche la plus importante du christianisme, prône l'abstinence avant le mariage, et la fidélité dans celui-ci. De plus elle interdit le divorce mais peut statuer sur une reconnaissance de nullité du sacrement de mariage en cas d'empêchement grave de l'un des époux, prouvant que le mariage en question est légitimement invalide. De nos jours elle interdit formellement la polygamie. Quand le conjoint meurt, le survivant peut se remarier.
Les églises relevant du protestantisme et de l'évangélisme qui représentent ensemble une grande partie des Chrétiens soutiennent la pratique de la monogamie.
Les mormons pratiquèrent la polygynie jusqu'en 1889 (sous le nom de « mariage plural »). Après cette date, elle continua à être pratiquée uniquement par des groupes minoritaires exclus du mormonisme comme l'Eglise apparue au XXe siècle.
Islam…
Dans l'islam, la polygynie est licite à certaines conditions avec toutefois de différentes restrictions dont le paiement de dots, l'obligation de subvenir au besoin des épouses et enfants, et un maximum de quatre épouses simultanément. Le prophète Mohamed était polygame et a été marié à 13 femmes, bien que pas simultanément. La polygamie n'est pas spécifiquement encouragée et le Coran n'a fait qu'imposer des conditions supplémentaires par rapport aux pratiques antérieures. Probablement par une lecture plus stricte du verset 4.129 mais aussi probablement à la suite des luttes anti polygyniques menées par les associations et mouvements féministes dans les sociétés musulmanes contemporaines.
Hindouisme…
L'hindouisme (qui est une culture où différentes religions-philosophies cohabitent) n'interdit pas la polygamie, sans pour autant dévaloriser la monogaùmie (elle est fêtée dans le Ramâyana) ; rien n'est imposé ; selon le Kâmasûtra, « on doit se servir du Kâmasûtra lorsque la passion est légère, et doit être cultivée, mais lorsque la roue de l'amour tourne, il n'y a plus de règles ni de prescriptions à suivre »...
Ainsi, dans le Mahâbhârata, Krishna épouse Roukmini-Lakshmi, la fille du roi des Vidarbha, et s'installe ensuite dans une vie fastueuse avec ses 16 000 femmes et ses 80 000 enfants. La polygamie est possible chez les Brahmanes (ceux qui ont le savoir sacré) et encouragé chez les Kshatriya (ceux qui sont rois ou défenseurs actifs des Brahmanes, des vaches, des créatures et des valeurs védiques).
Cas des Prophètes
Les prophètes qui étaient aussi les messagers de Dieu afin de perpétrer sur terre les ordres et orientations et la volonté de Dieu contenus sur les livres saints et sacrés. Ces prophètes comme étant des guides pour l’ensemble de l’humanité. Parlent généralement de Dieu, leurs gestes et leurs paroles furent toujours des exemples à suivre et à perpétrer. Alors les femmes pauvres à qui leurs maris sont mort lors des batailles ou bien morts par maladie d’une quelconque nature, le prophète peut alors la prendre en mariage et conseille son entourage d’en faire autant afin d’éviter la déperdition de la famille dans des considérations multiples genre pauvreté-sans défense et surtout la prostitution et mendicité. Uniquement dans ce but précis.
Evolutions et tendances…
Selon les données anthropologiques disponibles, environ 85 % des sociétés humaines passées ont permis aux hommes d'avoir plus d'une épouse par un mariage polygame. On pourrait empiriquement penser que l'accroissement de la richesse des « élites » devrait favoriser encore plus les mariages polygames. Or, la tendance est contraire : le mariage monogame s'est propagé à travers l'Europe, et plus récemment dans le monde, même chez les « élites », alors même que les écarts de richesse ont grandi.
Peter Richerson et son équipe (de l'université UC Davis en Californie) ont utilisé les données criminologiques disponibles pour comparer sociétés polygames et monogames. Elles laissent penser que les cultures monogames connaissent moins de viol, d'enlèvement, d’assassinat et de maltraitance d'enfants, et d'autres crimes que les sociétés polygames. Comparativement, selon cette étude, l'institutionnalisation du mariage ou couple monogame semble apporter plus d'avantages nets pour la société. Une explication proposée par les auteurs est que, dans les sociétés polygames, de nombreux hommes sont contraints au célibat et laissés pour compte, avec moins d'espoir de pouvoir vivre avec une femme. Ils seraient alors plus susceptibles de violence et de comportements asociaux.
Peter Richerson pose l'hypothèse que la monogamie institutionnalisée est associée à un modèle culturel mieux adapté au monde moderne, réduisant la compétition intra sexuelle chez les jeunes, et réduisant par suite le taux de criminalité (dont en termes de viol, assassinat, agression, vol et la fraude, ou de certains abus personnels), tout en diminuant les écarts d'âge entre conjoints, la fertilité et l'inégalité des sexes et en déplaçant les efforts des hommes de la recherche d'une épouse vers plus d'investissement paternel, et une meilleure productivité économique.
Peter Richerson estime qu'en augmentant le degré de parenté au sein des ménages, la monogamie normative réduit les conflits intra-ménage, et conduisant à moins de négligence envers les enfants, moins d'abus, de morts accidentelles et d'homicides. Cette hypothèse a été testée en utilisant les lignes convergentes d'éléments de preuve de l'ensemble des sciences humaines.
Pourquoi Dieu autorise la polygamie dans la bible ?
La question de la polygamie est très intéressante dans la mesure où beaucoup de personnes aujourd’hui estiment qu’elle est immorale alors que la Bible ne la condamne nulle part de façon explicite. Le premier exemple de polygamie fut celui de Lémec dans Genèse 4 : 19 : « Lémec prit deux femmes ». Plusieurs hommes importants de l’Ancien Testament étaient polygames. Abraham, Jacob, David, Salomon, et bien d’autres avaient plusieurs femmes. Dans 2 Samuel 12 : 8, Dieu, s’exprimant par la bouche du prophète Nathan, déclara que si les épouses et les concubines de David n’avaient pas été assez nombreuses, il lui en aurait procuré encore bien plus. Selon 1 Rois 11 : 3, nous voyons que Salomon avait 700 femmes et 300 concubines (essentiellement des femmes de rang social inférieur). Que pouvons-nous déduire de tous ces exemples de polygamie dans l’Ancien Testament ? Il y a trois questions que nous devons nous poser :
- Pourquoi Dieu a-t-il permis la polygamie dans l’Ancien Testament ?
- Comment Dieu voit-il la polygamie aujourd’hui ?
- Pourquoi y a-t-il eu un changement ?
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1) Pourquoi Dieu autorisa-t-il la polygamie dans l’Ancien Testament ?
La Bible n’explique pas en détail les raisons pour lesquelles Dieu autorisa la polygamie. Si nous tentons d’avancer des hypothèses sur le « silence » de Dieu, il y a quelques éléments clés à considérer. Premièrement, il y a toujours eu dans le monde plus d’hommes que de femmes. Les statistiques actuelles montrent qu’approximativement 50.5% de la population mondiale est composée de femmes, et 49.5% d’hommes. En présumant que les pourcentages étaient à peu près identiques dans ce temps-là, et multiplié par des millions de personnes, le résultat serait probablement des dizaines de milliers de femmes en plus par rapport aux hommes. Deuxièmement, la guerre à cette époque-là était tout particulièrement violente et il y avait un taux de mortalité extrêmement élevé : ce qui aurait encore aggravé le surplus de femmes par rapport aux hommes. Troisièmement, à cause des types de sociétés très patriarcales, il était quasiment impossible pour une femme non mariée de subvenir toute seule à ses propres besoins. Le plus souvent, les femmes n’avaient reçu aucune éducation et n’avaient que très peu de bagages. Les femmes à cette époque-là comptaient sur leurs pères, leurs frères, et leurs maris pour subvenir à leurs besoins et les protéger. Les femmes non mariées étaient fréquemment exposées à la prostitution ou à l’esclavage. La différence significative entre le nombre de femmes et le nombre d’hommes aurait donc laissé un très grand nombre de femmes dans une situation plis qu’indésirable.
Il semblerait donc que Dieu ait autorisé la polygamie pour protéger et pourvoir aux besoins des femmes qui n’auraient de toute façon pas pu trouver de maris. Bien que ce ne fût pas l’idéal que de vivre dans une maison en situation de polygamie, cela était toutefois un moindre mal par rapport à d’autres alternatives comme la prostitution, l’esclavage ou la disette. Outre le fait de protéger et de pourvoir aux besoins de ces femmes, la polygamie permettait une croissance plus rapide de l’humanité, répondant ainsi au commandement de Dieu « … soyez féconds et multipliez-vous, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle » (Genèse 9 : 7). Les hommes sont capables de faire tomber enceintes plusieurs femmes en même temps, entraînant ainsi une plus rapide croissance de la population humaine que si chaque homme procréait un enfant par ans.
2) Quel est aujourd’hui le point de vue de Dieu sur la polygamie ?
Même lorsqu’elle autorise la polygamie, la Bible présente la monogamie comme étant ce qui est le plus proche du projet de Dieu pour le mariage. La Bible dit que l’intention initiale de Dieu était qu’un homme épouse une seule et unique femme : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2 : 24). Alors que Genèse 2 : 24 décrit ce qu’est le mariage sans préciser pour autant le nombre de personnes impliquées, il faut remarquer cependant l’usage constant du singulier. Dans Deutéronome 17 : 14-20, Dieu dit que les rois n’étaient pas supposés multiplier le nombre de leurs épouses (ni de leurs chevaux ni de l’or). Bien que cela ne puisse être interprété comme un commandement de Dieu stipulant que les rois doivent être monogames, on peut toutefois comprendre que le fait d’avoir plusieurs femmes peut être source de nombreux problèmes. Et la vie de Salomon en est une belle illustration (1 Rois 11 :3-4).
3) Pourquoi y a-t-il eu un changement ?
Dans le Nouveau Testament, 1 Timothée 3 : 2, 12 et Titus 1 : 6 indiquent « le mari d’une seule femme » dans la liste des qualifications qui sont exigées chez les responsables spirituels de l’église. Mais il y a débat autour de cette question, sur son sens précis. Cette phrase en effet pourrait littéralement être traduite par «le mari d’une seule femme ». Que cette phrase soit en lien direct ou non avec la polygamie, en aucune façon un polygame ne peut être considéré comme « mari d’une seule femme » Bien que ces qualifications soient celles qui sont exigées chez les responsables spirituels, elles devraient pouvoir s’appliquer à tous les chrétiens. Tous les chrétiens ne devraient-ils pas être « irréprochables….sobres, modérés, réglés dans leur conduite, hospitaliers, propres à l’enseignement, ne s’adonnant ni au vin, ni à la violence, mais indulgents, pacifiques, désintéressés » (1 Timothée 3 : 2-4) ? Si nous sommes appelés à être saints (1 Pierre 1 : 16), et si ces normes sont saintes pour les anciens et les diacres, alors elles sont saintes pour tous.
Ephésiens 5 : 22-33 parle des relations entre époux et épouses. Quand il mentionne le mari (singulier), il se réfère aussi à la femme (singulier). « Car le mari est le chef de la femme (singulier)… Celui qui aime sa femme (singulier) s’aime lui-même….C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme (singulier), et les deux deviendront une seule chair…Que chacun de vous aime sa femme (singulier) comme lui-même et que la femme (singulier) respecte son mari -(singulier) ». Par contre, dans un passage parallèle, Colossiens 3 : 18-19 parle de maris et de femmes au pluriel, mais il est clair là que Paul s’adresse aux maris et aux femmes des croyants de Colosses, et ne signifie pas qu’un mari doit avoir plusieurs femmes. Par contre, Ephésiens 5 : 22-23 fait bien une description de ce que doit être la relation entre un mari et sa femme. Si la polygamie devait être admise, toute l’illustration de la relation qui unit le Christ avec Son corps (l’Eglise) et la relation entre un époux et son
Epouse serait purement et simplement annihilée.
4) Pourquoi cela a-t-il changé ?
Il ne s’agit pas tant de ne plus permettre quelque chose qu’il autorisait auparavant, mais de restaurer le mariage tel qu’initialement Dieu l’a voulu. Même en remontant jusqu’à Adam et Eve, la polygamie n’était pas dans l’intention initiale de Dieu. Dieu semble l’avoir autorisée, simplement pour solutionner un problème, mais ce n’est pas l’idéal souhaité. Dans beaucoup de sociétés modernes, il n’y a plus besoin de la polygamie. Dans beaucoup de cultures aujourd’hui, les femmes sont en capacité de pourvoir à leurs besoins et de se protéger – rendant ainsi inutile le seul aspect positif de la polygamie. Beaucoup de pays modernes déclarent même toute forme de polygamie illégale. Selon Romains 13 : 1-7, nous devons obéir aux lois établies par le gouvernement. Le seul cas où la désobéissance aux lois est permis par l’Ecriture, c’est lorsque la loi est en contradiction avec les commandements de Dieu (Actes 5 : 29). Puisque Dieu avait seulement autorisé la polygamie mais ne l’avait point ordonné, une loi qui interdit la polygamie devrait être respectée.
Existe-t-il certaines circonstances dans lesquelles la polygamie peut encore être admise de nos jours ?
Peut-être, mais il est difficile d’imaginer qu’il n’y aurait aucune autre solution possible. A cause de l’aspect du mariage en « une seule chair », la nécessité absolue d’unité et d’harmonie dans le mariage, et l’absence de tout besoin réel de la polygamie, nous croyons fermement que la polygamie n’honore pas Dieu et qu’elle ne fait pas partie du plan de Dieu pour le mariage.
Conclusion
Le mariage est un contrat consensuel passé entre un homme et une femme dans les formes légales ; il a, entre autres de fonder une famille basée sur l’affection, la mansuétude et l’entraide, de protéger moralement les deux conjoints et de préserver les liens de familles.
Commentaires
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- 1. kéryma Le 03/07/2015
بالصحة و العافية صيام الجميع
Ce n'est pas un problème si un homme prend 2 ou plusieurs épouses, le problème est dans leur entretien elles et les enfants, après si bien sûr l'épouse première est d'accord! (aïe) pas souvent, surtout de nos jours! Mais du côté interdit et traître:
-chérie j'ai rendez-vous avec mon patron ou je pars en voyage d'affaire, et voilà-t'y pas que monsieur mange avec sa conquête au resto, et puis le voyage d'affaire je vous laisse deviner.
La pauvre trompée prépare son mari à l'une ou l'autre occasion, et que je te repasse tes chemises et que je te brosse la veste sur les épaules et qu'elle rajoute:
-Fais bien attention à toi!
Tu parles... attentions et intentions!
Enfin toujours est-il que les femmes sont plus trompées que les hommes. (statistiques)
Et puis les mariages dans le secret etc.
Quant à notre religion, elle est très claire sur tout cela
Merci Djilali c'est un sujet on ne peut plus "3awiss" délicat, le débat est très long car nous pouvons y rester tout le mois de Ramadan, en chuchotant je dis: (je n'ai pas le temps, trop de chorbas à préparer).
Kéryma,
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