Divertissements
- Par algermiliana
- Le 08/10/2017
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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De temps à autres, il est conseillé et même recommandé d’échanger et de remplacer un petit peu le « fusil » en le transposant sur l’autre épaule afin non seulement de décompresser mais aussi de modifier et d’apporter le changement, tant attendu, qui peut être bénéfique pour tout le monde. Surtout pour ceux qui vivent dans l’autre bout du monde. Des petites histoires du terroir sont recommandables et même souhaitables.
Le Fermier et le juge
Il était une fois un paysan qui vivait de la récolte de sa terre, il n’avait pas d’amis, ni de voisins mais la seule chose qui pouvait le distraire c’était (hachakoum) son âne, qui pour lui, il était tout, son ami, sa famille et aussi son voisin.
L’homme, était solitaire, la seule chose avec laquelle il se retrouvait c’était avec son âne et aussi bien son travail qui consistait à travailler la terre.
Un soir, l’âne rendit l’âme, notre cultivateur était devenu très triste, tellement triste qu’il avait oublié comment doit-il devait s’y prendre ? Ni comment se comporter devant cet état de fait qui lui arrive pour la première fois dans sa vie ? Il était en quelque sorte désemparé et dérouté.
Le soir, lorsque notre ami s’est endormi, l’âne est venu lui parler pendant son rêve ou son cauchemar en lui disant : « Mon cher vieux, en te quittant tu commences déjà à perdre les pédales ? Le Fellah lui répondit : « Que c’est vrai, je n’arrive point à m’orienter ni comment procéder ! ».
L’âne poursuivit en ajoutant : « Demain, tu vas m’enterrer au niveau du cimetière des hommes, après l’enterrement tu vas vers le pied du sapin du bas et tu creuses du coté nord au moins 70 cm de profondeur, tu trouveras une jarre pleine de bijoux et de pièces d’or »
« Juste après l’enterrement, tu vas avoir tout le monde à tes trousses, le voisinage, les gendarmes, ils vont te tabasser. Ensuite ils vont te ramener vers le juge qui lui va te questionner d’une manière assez coléreuse ».
Une fois, devant le juge, ce dernier après avoir lu les procès verbaux, il est devenu fou furieux et s’est adressé vers notre petit bonhomme sur un ton méchant: « Alors, notre ami trouve le moyen d’enterrer son âne au milieu d’un cimetière destiné pour les hommes ! Qu’avez-vous à répondre de vos actes inimaginables et diaboliques ? » Notre ami, une fois malmené par les policiers et secoué énergiquement par le juge, répond simplement par ces mots : « Monsieur, le juge, je sais que vous n’êtes pas content de ce que j’avais fais, mais laissez moi au moins vous expliquer les causes et les prétextes qui m’ont conduit à faire cela, ensuite je vous demande de faire de moi ce que vous voulez »
Le juge furieux et anxieux demanda au cultivateur de continuer : « Mon âne (hachakoum) est venu le soir de sa mort me hanter dans mes rêves. Il m’avait dit de l’enterrer au niveau de ce cimetière, ensuite il avait rajouté : « Personne ne sera content et ils vont tous te chercher des noises et ils vont aussi te conduite vers les gendarmes, après vers le juge » Et le juge en le fixant longuement et tout droit dira : « Et ensuite ? »
Notre ami le fellah raconta au juge de sa trouvaille et continua en disant : « Que l’âne m’avait précisé que la moitié du contenu de la jarre sera pour Monsieur le juge» et le juge en arrêtant fermement le pauvre agriculteur tout en lui disant : »Qu’est-ce qu’il avait dit le pauvre martyre et malheureux âne, (Chta gal el marhoum) ? ».
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Le curé et le barman
Un beau matin, sur une petite ruelle très courte longeant l’église, chaque jour, un curé à pas cadencé suivait son bout de chemin pour aller vers son église. A droite, un mur avec un soubassement large avec une hauteur ne dépassant les 80 cm. Pardessus le mur, on distingue une infinie de tombes.
A sa gauche et au beau milieu d’un amas de maisons se trouve un bistrot, sa devanture était totalement en verre glacé, le curé, une fois arrivé en face du bistrot, il s’arrêtait tout en croisant ses bras en arrière et contemplait avec mécontentement ce lieu ensuite il repartait vers son église qui se trouve à quelques encablures. Le barman derrière son comptoir, et aussi derrière sa vitrine voyait lui aussi le comportement du curé et cela depuis plusieurs jours. Et, cette attitude du curé le mettait dans une situation peu enviable.
Soudain, le barman contrarié, un beau matin est venu accrocher un écriteau au dessus de son petit bar sur lequel était mentionné ceci : « Il vaut mieux être ici qu’en face ».
Le curé comme à l’accoutumé faisait son petit circuit matinal, et, en longeant le petit muret, soudain il avait vu l’écriteau et une fois avoir lu le contenu, il s’est mis dans tous ses états, ensuite il s’est dirigé en courant vers son église. Le barman tout en souriant pensait avoir donné une leçon à ce petit curé d’une manière indirecte et avec une désinvolture qui énerva le curé.
Le lendemain matin, le curé semblait se débattre avec une pancarte géante qui l’a plaça juste en face du bistrot et l’accrocha en face du bar du coté du cimetière. Ce que le curé avait écrit bouleversa tout le monde. Notre cher homme du culte avait écrit au milieu de sa pancarte que : « Ceux qui sont ici sont venus d’en face. »
Le barman et ses amis tout en tenant leur tête avec leurs mains n’en revenaient pas.
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La Mercedes et la Renault 4 ( R4)
Un jour, le conducteur d’une R4 roulait paisiblement sur une route départementale. Soudain, il avait entendu derrière lui, le vrombissement d’un moteur puissant et assourdissant. Il était celui d’une Mercedes dernière gamme.
Le pilote de la Mercedes en doublant la R4 avait ralenti un moment puis il avait dit : « Elle a 200 chevaux dans le ventre » ensuite il avait appuyé sur le champignon et il reparti comme une flèche.
Le conducteur de la R4 continuait sa route toute en hochant la tête. A près une demi heure et juste avoir dépassé une station d’essence, le paisible conducteur avait entendu le même son derrière lui, celui de la Mercedes qui s’est arrêté pour faire le plein d’essence.
En le doublant, cette fois ci, il s’est rapproché du conducteur de la R4 tout en lui disant en ricanant : « 200 chevaux dans mon moteur, le conducteur de la R4 avait souri et fit signe au gars avec la main bonne route.
Le conducteur avait doublé la Mercedes qui était devant une auberge, il avait sourit puis a continué sa route. Après un moment, il fut secoué par le même son, le pilote de la Mercedes avait doublé la R4 tout en répétant les mêmes phrases.
Après un quinze minute de marche, le pilote de la R4 avait remarqué, plus loin, quelque chose sur le bas coté droit longeant une rivière, c’était la Mercedes qui avait complètement l’avant dans la rivière. Et son pilote debout à coté.
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D’autres histoires de divertissements suivront…
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