La rentrée scolaire sous le spectre de la peur et de la crainte !
- Par algermiliana
- Le 04/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM ddeghrar@yahoo.f |
La rentrée scolaire de nos enfants est normalement synonyme de fête, de joie et de bonheur, pour les parents comme pour les enfants. Néanmoins, l’intonation de cette phrase, à elle seule, peut provoquer en nous l’angoisse, la crainte et la peur qui peuvent encore nous rappeler cette inoubliable traversée du désert.
Depuis quelques années. Juste après la décennie noire. Lorsque la démocratie fut en place ou du moins nos institutions commençaient à fonctionner de façon plus au moins normale. Alors, on entend ici et là que les enseignants vont faire grève. Malgré les menaces qui étaient lancées de temps à autres comme un véritable boomerang afin de récolter en retour, les appréhensions des parents d’élèves. Ceux de la Tutelle, des pouvoirs publics en vue d’acquérir des informations encore utiles pour mieux appréhender la suite des événements.
La grève, devenue par conséquent, un véritable classique, une pression voire un chantage sur tout ce qui touche les élèves, et, cela pour exclusivement revendiquer leurs droits. Les réclamations furent nombreuses qui pourtant malgré les différents appels et menaces de grèves.
La tutelle était restée très réservée. Chaque secteur utilise ce type de procédé pour en tirer profit sans pour autant penser à ce traumatisme que vont subir les enfants. Sans penser voire réfléchir à leur avenir et surtout aux parents, qui les pauvres étaient, perdus, impuissants et affolés à cause de leurs progénitures, Ces parents s’efforcent et peinent, difficilement et durement afin de subvenir, à entretenir et suivre leurs enfants.
Les parents d’élèves, ils étaient nombreux et chacun dans sa spécification, souhaite voir ses enfants réussir, par contre, ceux qui vivent difficilement, et veulent voir aussi leurs enfants grandir et réussir dans leur vie, par contre d’autres frôlent la misère et n’attendent, plus tard, que leurs progénitures pour les délivrer de cette pauvreté.
Ces pauvres n’attendent que ça depuis très longtemps. Ce mirage et ces illusions furent tout le temps bafoués et balayés par des personnes qui eux aussi, à l’époque, étaient dans le besoin et que leurs parents n’arrivaient pas à joindre les deux bouts.
Cette situation avait duré plusieurs fois et durant l’année toute entière, les enseignants exploitaient et profitaient du silence affiché non seulement par les parents d’élèves, la tutelle mais surtout par l’absence de la conscience et le civisme des citoyens en général. Par ceux aussi de la société civile tels que les imams qui sont les baromètres du peuple et qui sont sensés convaincre et rappeler à l’ordre les grévistes à se retirer par des propos logiques et spirituels contenus sur les sourates du Coran d’Allah. etc…
La situation s’envenimait peu à peu et de semaine en semaine, les élèves trouvèrent leur compte. Toute cette panoplie de grèves n’avaient fait qu’affaiblir davantage le niveau scolaire des élèves qui déjà semble être très controversé. Ce constat est à l’image d’un peuple pas complètement mûre et dénudé de tout fondement rationnel.
L’école quant à elle, est sacrée et précieuse. Personne n’a le droit et ne doit en aucun badiner et spéculer sur le dos des enfants, de ces innocents voire de ces anges. Le chantage est devenu le seul point sur lequel peuvent s’appuyer ces grévistes pour ne pas dire les illuminés.
Certes, c’est vrai, et que ce type de grévistes n’ont pas trouvé la meilleure parade autre que celle sur les élèves scolarisés, ce chantage avait bien payé mais au détriment des enfants. C’était peut être aussi leur droit comme nous tous de revendiquer nos droits.
C’est leur logique à eux, d’un côté, ces grévistes, il faut également comprendre leur situation parce qu’ils n’avaient pas trouvé d’autres recours, ils ont depuis longtemps, signalés, et avisés à maintes reprises, à leur Tutelle de leurs revendications, leurs problèmes de gestions administratifs.
La tutelle, fut également alertée par les grévistes sur les possibilités de grève éventuelles. Mais rien n’a été entrepris. Elle n’ pas cru aux menaces des grévistes.
Nous déplorons l’attitude et la manière utilisée qui furent adoptées par ces grévistes envers les enfants, et nous déplorons également la position peu responsable de la tutelle, quant aux revendications de ces enseignants, elles sont toutes recevables et justes. Cette tutelle avait favorisé le pourrissement pour ensuite régler comme par enchantement et de quelle manière tous les arriérées de ces enseignants.
Néanmoins la tutelle devait en tenir compte de la gravité de la situation et permettre une sortie de crise honorable, les idées, elles existent énormément quant à leurs mise en places, cela c’est une autre paire de manches, La tutelle pouvait éviter à nos enfants ces années de « plomb » en blanc. La tutelle possédait les moyens techniques & pédagogiques et les solutions nécessaires appropriées.
Cette année 2013/2014 sera peut être la bonne, sinon personne ne va croire à quoique que se soit, la preuve, l’année écoulée avait été un fiasco et une défaillance presque totale sur les épreuves du Baccalauréat. Comment y remédier ? Les hommes existent, ils ont toujours existé et n’accepteront jamais de nouveau cette marmelade.
L’école parallèle ou bien les cours de renforcement sont peut être les causes de la dégradation du niveau de notre enseignement. Comment se fait que ce ces professeurs ne sont pas bons en classe et deviennent des virtuoses et des champions chez eux ? Une arnaque et un chantage caractérisé et délibéré sur le dos des enfants et sur celui de leurs parents. Voila exactement où sombre et patauge notre école !
Combien de fois, devrions-nous tolérer ces exactions sur le dos des élèves ? De leurs parents et de la société en générale ? Combien de fois encore, devrions-nous supporter ces abus sur le dos des enfants ? Que diront ces élèves une fois redevenus adultes sur les positions, les pratiques et les conséquences orchestrées de leurs professeurs, de leurs parents, de l’école, en général, ainsi que de ses responsables et surtout de la société civile ?
Ils ne furent pas protégés à temps. Surtout ceux qui ne réussiront pas dans leur vie. Cette situation sera marquée à jamais dans leur subconscient. Et ils ne nous pardonneront jamais pour ne pas les avoir défendus et protégés correctement. Et, ils ne nous feront plus confiance à l’avenir comme ceux qui ont vécu hier.
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