Le tombeau de la Chrétienne
- Par algermiliana
- Le 03/07/2014
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM ddeghrar@yahoo.fr |
Le Mausolée royal de Maurétanie fut surnommé le tombeau de la Chrétienne. Appelé également Kabr –El-Roumia, mais, en réalité c’était Kabr de la Romaine. C’est un temple de l’époque Numide. Situé sur l’actuelle agglomération de Sidi Rached, à une soixantaine de kilomètres d’Alger.
Non loin de Tipasa et plus précisément à côté de la municipalité de sidi Rached, un énorme temple sous forme d’un grand dôme, se dresse au milieu d’une colline surplombant la mer et les plaines périphériques. Personne sinon la majorité des gens qui empruntèrent ces paysages, n’ont su poser ou du moins chercher à comprendre le mystère qui entoure ce Mausolée, construit, il y’ a de cela plusieurs siècles.
Les nombreux estivants qui ont eu le privilège de passer juste à quelques encablures de ce site s’intéressent très peu à ce vestige et moins à l’histoire que renferme cet endroit mythique.
Nous allons justement, à travers cet article essayer ou du moins vouloir parvenir à satisfaire la curiosité de certains personnes en leur proposant cette amorce, voire cette tentative combien simple et humble soit elle. Néanmoins, elle peut à notre avis éclairer ou bien à la rigueur permettre et donner un schéma voire un éclaircissement à l’énigme et surtout à ces nombreuses questions liées à ce monument.
Tout avait commencé, il y’a de cela plusieurs siècles, et plus précisément à l’ère vers 25 av (avant). J-C (Jésus –Christ) –23 ap. J-C. Où le roi Juba II, né en 52 vers av (avant) J-C, mort v. 23 ap (après). J.-C. (47 ans de règne) et qui fut roi de Maurétanie..
Appelé en berbère Yuba ou Youva en tifinagh, il fut le roi berbère de la Maurétanie, partie occidentale de la Berbérie, nord de l'actuelle Algérie jusqu'aux frontières de l'actuelle Tunisie). Fils de Juba Ier (né v. 85 av. J.-C- 46 av. J-C. Dernier roi de Numidie orientale, il fut également le fils du successeur du roi Hiempsal II. Juba 1er est le père de Juba II, son successeur, roi de Maurétanie.
Pendant l’exercice de son pouvoir royal sous la tutelle romaine à partir de sa capitale Caeserea (Césarée, aujourd’hui Cherchell au centre nord de l’Algérie dans la région des berbères Chenoui).
Après la défaite de Juba Ier, Juba II, alors, âgé de cinq ans à peine est envoyé en otage à Rome où il figure, par la suite, au triomphe de César derrière Vercingétorix de Gaule et Arsinoé, sœur de Cléopâtre d'Égypte.
Nous ne savons pas ce qu'il advient des autres membres de la famille de Juba 1er, toujours est-il, Juba II est élevé dans une détention dorée par Octavie, la sœur d'Octave, le futur empereur Auguste. Juba II de par son comportement et sa clairvoyance. Est devenu, par conséquent, l’ami de son protecteur qui lui offre des opportunités afin qu’il puisse se distinguer et d’atteindre le rang des autres princes. Octave lui accorde le droit de cité romaine et Juba II prend alors les noms et prénoms de son protecteur : Gaius Iultus. Et les transmettra plus tard à ses affranchis, mais il s'abstiendra de le porter après avoir reçu le titre de roi.
Vers la sixième année de son règne, en 19 av. J.-C., il épouse Cléopâtre Séléné (la gréco-égyptienne), fille de Cléopâtre reine d'Égypte et de Marc Antoine, qui fut élevée avec son frère jumeau Alexandre Hélios par la sœur d'Octave. C'est cette même Octavie, épouse répudiée de Marc Antoine, qui avait élevé Juba II. De cette union, Juba II a eu deux enfants Ptolémée et Drusilla.
Cléopâtre Séléné est couronnée à son tour en raison de son ascendance maternelle et est officiellement associée au pouvoir sans qu'il y ait toutefois partage territorial d'autorité. Ce territoire, malgré certaines amputations au profit des colonies romaines, s'étend donc de l'Atlantique à l'ouest, à l'embouchure de l'Ampsaga (Oued el kebir) à l'est et comprend les régions de Sétif au sud ainsi qu'une partie des territoires des Gétules du sud-est algérien et tunisien.
Les loisirs que lui laisse l'intendance de son royaume, Juba II les consacrent à l'étude et bientôt, il a atteint dans les sciences et dans les lettres une très grande notoriété. Il avait fait édifier de nombreux édifices publics, des places ou forums, des théâtres, des thermes, des temples et des jardins publics… Beaucoup de vestiges témoignent de la grandeur de Juba II.
D’ailleurs, il possède une grande force de travail d’imagination et d’incorporation (sculpture, architecture…) Son travail est d'une grande valeur. Il était connu des Grecs et des Romains en tant que savant, artiste, homme de lettres, auteur de plusieurs traités sur les lettres, la peinture, le théâtre, l’histoire, la géographie et la médecine. Son épouse Cléopâtre Séléné, ne pourra jamais oublier ses origines grecques et égyptiennes, elle obtient de Juba II, la promesse d’être enterrés tous les deux dans un édifice funéraire semblable aux pyramides d'Égypte ainsi qu'aux tumulus royaux macédoniens.
Ce qui amène, d’ailleurs, le roi à faire construire ce tombeau proche de Tipasa appelé de nos jours « Tombeau de la Chrétienne » (sans doute à cause des fausses portes ornées de croix). Il associe le tumulus funéraire berbère à la pyramide égyptienne par sa forme extérieure.
Pièce de monnaie à l'effigie Portrait en marbre du roi Juba 1er Juba II découvert en Algérie
de Juba II découverte en Algérie.
Les fouilles du tombeau.
Que savait-on du Tombeau de la Chrétienne au moment où commencèrent les fouilles.
Signalés d’abord par Pomponius Mela, puis par l’Espagnol Marmol, qui avait été esclave à Alger, le monument appelé : Kber Roumia (mot à mot : Tombeau de la Romaine ou Tombeau de la Chrétienne), a donné lieu à de nombreuses interprétations historiques ; interprétations de peu de valeur. La vérité, puisque les anciens, à part les écrivains que nous venons de nommer, n’avaient pu voir le monument dont ils écrivaient, ni même la région où il était situé, et que les actuels chercheurs manquent toujours de documents précis à son sujet. Il faut bien avouer qu’aujourd’hui, près d’un siècle après les fouilles de Adrien Berbrugger, nous ne sommes pas tellement mieux renseignés quant à la destination au Kber de la Romaine.
Adrien Berbrugger fut parmi les premiers Français qui approchèrent le Kber de la Roumaine.
Le 20 octobre 1835, le Maréchal Clauzel, Gouverneur Général, accompagné de son secrétaire particulier Berbrugger, et escorté, alla visiter l’imposante et mystérieuse pyramide de pierres.
Une visite trop rapide, par ailleurs, à cette époque, la région n’était pas assez sûre pour qu’une expédition scientifique pût avoir lieu.
Dix ans plus tard, en 1845, le comte Guyot, directeur de l’Intérieur à Alger, vint à son tour, au cours d’une tournée dans la Mitidja, visiter le Tombeau.
A son retour, il demanda au Maréchal Soult, Ministre de la Guerre, un crédit de 5.000 francs pour entreprendre des fouilles, crédit qui lui fut refusé faute de fonds, et aussi de crainte que -- On ne voit pas bien pourquoi -- ces « travaux pouvaient produire un mauvais effet sur les Arabes ».
Enfin en 1855-1856, comme nous l’avons précédemment indiqué, Adrien Berbrugger fut chargé par le Maréchal Randon, Gouverneur Général, de pratiquer les premières fouilles. Mais, comme toujours en pareil cas, -- les ressources financières ne tardèrent pas à manquer.
Ce n’est qu’en 1865, à l’occasion d’un passage de Napoléon III près du Kber de la roumaine, qu’une exploration sérieuse fut décidée, alimentée par des fonds que l’Empereur préleva de sa part particulière. Une décision de juin 1865 désigna Messieurs : Adrien Berbrugger et Mac Carthy comme chargés de travaux. Par une entente tacite, ce fut Berbrugger qui prit la direction effective de l’expédition.
Durant les 7, 8 et 9 juillet, Adrien Berbrugger et Mac Carthy rendirent une première visite préparatoire au mausolée maurétanien, pour reconnaître le terrain et préparer un plan d’exploration.
Le double but que s’étaient fixés les explorateurs était de déblayer suffisamment la construction pour retrouver la forme architecturale primitive du Tombeau, rendue informe par l’action conjuguée du temps et des chercheurs de trésors, et de découvrir la sépulture qu’il devait contenir.
L’édifice à explorer, on l’a vu, présentait une élévation de 32,40 mètres sur une base de 128 mètres. Les pierres écroulées entouraient le bas du monument sur une hauteur de 14 mètres. De plus, il ne fallait pas ajouter de nouvelles détériorations à celles déjà existantes. Par ailleurs, le mausolée était loin des voies régulières de communication, à 7 kilomètres de tout centre de population. Le 5 novembre 1865, l’expédition arriva sur le terrain sauf, naturellement, Mac Carthy, qui ne la rejoignit que le 6 décembre.
Les travaux ne devaient aboutir que le 5 mai 1866 à 2 h. 15 de l’après-midi. Ce jour-là, le trépan, qui travaillait dans la partie Sud du mausolée, tomba dans le vide, indiquant une cavité. Un boyau de mine horizontal de 6 m 75 fut aussitôt creusé en partant du point le plus proche de l’extérieur et les explorateurs accédèrent bientôt au couloir circulaire long de 150 mètres qui se loge au cœur du monument ; en poussant jusqu’au bout, ils parvinrent aux trois caveaux centraux qu’ils trouvèrent vides.
Après quelques sondages complémentaires, l’exploration du Tombeau de la Chrétienne fut considérée comme terminée par les explorateurs ; elle ne donnait pas vraiment de grands résultats.
Description du Mausolée royal de Maurétanie
Ce dôme fut inscrit en 1982 au patrimoine mondial des sites protégés, au titre de « Tipasa » Le Mausolée royal de Maurétanie est en outre sur la liste proche du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2002 au titre des : « Les Mausolées Royaux de Numidie de la Maurétanie ainsi que les monuments funéraires pré-islamiques »
L'édifice, un tumulus (hauteur) monticule de terre ou de pierres élevé au-dessus d’une sépulture, d'environ 80 000 m3, ressemble de loin à une énorme meule de foin. Il mesure 60,90m mètres de diamètre et 32,4 m de hauteur. Debout non loin de Tipaza (près du village de Sidi Rached), sur un sommet des collines du Sahel algérois, il surplombe la plaine de la Mitidja à 261 mètres d'altitude.
Il comporte une partie cylindrique ornée sur son périmètre, dont le déploiement est de 185,22 m, de 60 colonnes engagées coiffées de chapiteaux ioniques et soutenant une corniche. Cette fraction présente quatre fausses portes situées aux points cardinaux. Ce sont des parties de pierre de 6,9 m de haut, encadrés dans un encadrement et partagés au centre par des bâtons disposées en croix. C'est cet ornement qui a justifié le nom traditionnel de Tombeau de la Chrétienne.
Situé sur une colline de 260 mètres d’altitude, l’édifice apparaît, dit en substance par Adrien Berbrugger dans son livre sur le Tombeau. Il apparait comme un immense cylindre à facettes, coiffé d’un cône à gradins, et posé sur un socle carré de 60 m 90 de côté, que supporte un béton de petites pierres concassées avec, comme mortier, la terre rouge recueillie sur les lieux. Les facettes sont larges d’environ 2 m 37 et séparées par soixante colonnes engagées d’ordre ionique ancien, dont les chapiteaux sont les uns, ceux qui touchent les fausses portes, à palmettes, et les autres, à bandeaux.
L’édifice est constitué par un amoncellement de pierres (cailloux) et de grossiers blocs de tuf, recouvert extérieurement par de belles pierres.
Ce cylindre de base comporte quatre fausses portes de 6 m 20 de hauteur, encadrées dans un encadrement et surmontées d’un poitrail qui s’emboite dans la partie inférieure des chapiteaux à palmettes, pour former, avec les deux colonnes latérales, un deuxième encadrement.
( Emplacement sur les collines du Sahel algérois à l'Est de Tipaza)
Le cône à trente-trois gradins de 0 m. 58 chacun de haut qui couronne le mausolée, se termine, en haut, par une petite plate-forme où devait autrefois se dresser une statue. Il a subi de graves détériorations, tant par suite de la quantité considérable de pierres écroulées du fait des intempéries, qu’à cause de l’enlèvement, par les indigènes de la région, du plomb de scellement des mortaises en queue d’aronde qui réunissait les blocs.
Il semble que, lors de sa construction, le monument, pourvu de sa voûte, du sujet architectural ou du bronze qui l’ornait, devait avoir au moins dix mètres de plus de haut. On se ferait, d’après Adrien Berbrugger, une idée assez exacte de cette construction grandiose en imaginant que, si elle était placée sur la place du Gouvernement, à Alger, elle en occuperait presque toute la largeur et s’y élèverait à une hauteur égale à celle de la colonne de là place Vendôme à Paris.
Comme on le verra plus loin, les fouilles entreprises par Adrien Berbrugger allaient révéler l’existence, à l’intérieur, D’un couloir circulaire et de trois caveaux. La sépulture évoque de façon frappante les tumuli égyptiens jusque dans les petits détails.. Après un petit couloir très bas, on se trouve dans un caveau long de 5 m. 29, large de 2 m. 49, haut de 3 m 50, au fond duquel a été creusée, probablement à l’époque romaine, une excavation d’environ 7 mètres, sans doute avec l’espoir de trouver une issue secrète accédant directement au grand caveau central.
A droite, s’ouvre une porte basse, sur le linteau de laquelle sont sculptés un lion et une lionne : les symboles de Juba II et de son épouse Cléopâtre Séléné, disent les partisans du Tombeau de Juba. Par cette porte, qui était également fermée d’une dalle, sept marches mènent à la galerie circulaire.
Celle-ci, très bien conservée, pavée en losanges, à la façon des rues de Timgad par exemple, est pourvue tous les 3 mètres de petites niches creusées en quart de sphères et destinées sans doute à contenir les lampes à huile, puisqu’on y remarque encore des traces de fumée. La galerie a environ 150 mètres de long, est large de 2 mètres et haute de 2 m 40. Elle fait presque tout le tour du monument, mais, arrivée près de son point de départ, elle décrit un coude brusque presque à angle droit vers le centre.
Les caveaux auxquels elle aboutit sont fermés eux aussi par des portes-dalles qui s’ouvraient autrefois à volonté, toujours comme dans les chapelles des tumuli égyptiens, mais qui semblent bien étroites pour avoir pu autrefois laisser passer des sarcophages.
La première pièce a 4 mètres de long sur 1 m. 50 de large ; Après un couloir de 3 m 40, on arrive dans la seconde pièce de 4 mètres sur 3, avec une voûte en berceau, située juste dans l’axe du mausolée ; on y remarque trois niches destinées égaleraient à recevoir des lampes.
Coupe effectuée par les archéologues Assise du monument
Adrien Berbrugger pensa que ces deux caveaux étaient les chambres sépulcrales où avaient dû être déposés les sarcophages ; mais beaucoup de savants estiment, aujourd’hui, que ces chambres sont simplement des chapelles où les parents et les prêtres venaient, à certains jours anniversaires, procéder à des cérémonies religieuses, en l’honneur des défunts.
Certainement, ils ont dû être inhumés dans un caveau plus somptueux et plus vaste, aménagé sous le sol et dont l’issue secrète a échappé aux archéologues jusqu’ici. Peut être pour éviter, à ces hordes de pillards de dégrader davantage le site. Beaucoup de choses ont été dites depuis. L’avenir décidera peut être qui a raison.
Il existe à Constantine, près de Batna, un Mausolée semblable, le Medracen, qui serait le Tombeau de Massinissa, et qui semble avoir inspiré les constructeurs du Kober Roumia.
L’un et l’autre sont essentiellement formés d’un énorme tas de pierres recouvert d’une enveloppe architecturale.
Légendes
Le Kber de la Romaine est donc le monumentum commune regiae gentis. Ces quatre mots vagues n’ont pas encore livré leur secret. Berbrugger et de nombreux historiens ultérieurs y ont vu un mausolée du roi Juba et de sa famille. Rien, semble-t-il, ne permet de l’affirmer.
Comme il fallait s’y attendre, nous sommes au pays des merveilles. Concernant le Tombeau de la romaine, elles sont nombreuses et diverses. Et d’abord, il y a celles qui parlent du trésor, d’autres parles de perles et des pièces d’or. Elles ont des variantes multiples et remontent probablement très loin dans le temps.
Plusieurs légendes furent dites à propos du mausolée, Le tombeau de la Chrétienne et également le Kber Romaine, avait toujours suscité de l’anxiété ainsi que beaucoup d’appréhensions. De la magie en passant par la sorcellerie et jusqu’à la superstition pour ne pas dire les croyances les plus ahurissantes et les plus surprenantes. Généralement là où subsiste un mythe, la croyance devient alors une réalité !
Ce qui étonnant et même surprenant, les édifices et autres vestiges qui datent environ de 22 siècles sont toujours intactes ou plus au moins debout. Ils résistèrent, ils furent construits avec une ingéniosité parfaite et inégalable. Construits avec des éléments du terroir. Le savoir faire et l’habilité qui existèrent à l’époque, et ont démontré et prouvé que notre passé était riche en enseignements et en prouesses par nos valeureux aïeuls.
Conclusion
Depuis des millénaires, les mythes ont toujours suscités des histoires qui frôlent la dérision. Certaines d’entres elles se sont avérées réelles et tangibles parce qu’elles répondaient à des aspirations célestes et divines. Citées dans les livres saints. Et elles sont nombreuses. Par contre d’autres sont bien le fruit d’une imagination de certaines personnes qui à des époques différentes ont cru voir… et ont cru entendre…
Mais au fond, ces innombrables édifices anciennes nous ont permis d’apprendre notre histoire, de connaitre notre passé, le passé de nos aïeuls et celui de notre monde actuel. Ce passé nous permet également de nous situer et de nous fixer par rapport à notre avenir.
NB : Certaines informations sont extraites du livre (publié en 1867) de l’archéologue Adrien Berbrugger.
…*…
Commentaires
-
- 1. fz bensouna Le 01/11/2016
pourquoi les roses ornent elles les colonnes??
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