Les chiens errants
- Par algermiliana
- Le 02/04/2015
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Lorsqu’on aperçoit une meute de chiens errants dans les quartiers de nos villes et spécialement dans nos rues. Alors, on en parle, on est totalement écœuré. On pense également à toutes les éventualités possibles et envisageables qui peuvent se produire. Certes c’est vrai que notre subconscient nous interpelle pour rétablir certaines dispositions indispensables. Néanmoins, on reste figé, impuissant, on en parle beaucoup mais ce n’est pas suffisant, ce n’est pas vraiment assez pour se débarrasser totalement de ces animaux flâneurs et éviter le pire.
D’où viennent ces chiens ? Comment se constituent-ils en groupe? Comment font-ils pour se nourrir et survivre ? Possèdent-ils des propriétaires ? Sont-ils vaccinés ? Sinon que font les services de la santé et ceux de la commune afin de procéder à leur abattage ? Sont-ils vraiment dangereux ? Devrions-nous avoir vraiment peur pour nos enfants? Ils sortent pour aller jouer ou bien aller à l’école, donc, ils sont la proie de ces molosses ? Quelles sont les solutions à apporter ? Autant de questions qui nous taraudent les esprits sans pour autant y trouver la moindre solution nécessaire et appropriée.
Nos rues, sont devenues souvent les endroits privilégiés de ces chiens errants. Certains traversent les rues en groupe, d’autres flânent autour des détritus et les poubelles en quête de trouver quelque chose à mettre sous les crocs. Il y a de cela quelques années, un reportage à la télévision Algérienne avait montré des meutes de chiens errants au niveau de l’une des principales villes de l’Est et dans ses abords. Les chiens régnaient en maitre surtout pendant la nuit. A la recherche de la nourriture tant au niveau des poubelles des quartiers, au niveau des HLM et au niveau des hôpitaux. Les passants étaient terrorisés. Les gens, pendant la nuit, se déplaçaient par taxi Heureusement, depuis, tout était rentré dans l’ordre. C’est anormal voire incroyable de constater la prolifération de ces groupes de chiens errants.
Dans ce grand bouillonnement d’idées et surtout devant l’insistance et l’inobservation des uns et des autres. Alors, certains spécialistes de la santé estiment que ces chiens qui errent depuis peuvent être dangereux à cause des attaques et de leurs morsures. Selon les toubibs, et selon certains éclaircissements devant ce phénomène qui ne cesse de s’amplifier. Nous pouvons justement aborder le problème de la peur et surtout des morsures. Ces morsures sont dangereuses du fait que l’agressé peut garder des séquelles à vie. D’autres personnes attaquées peuvent alors avoir le virus fatal si les chiens errants en question ne sont point vaccinés. Certes, c’est vrai que ce virus est totalement anéanti par divers procédés mis en place par les services de la santé et ceux de la commune. Néanmoins, on ne sait jamais de ce qui pourrait advenir.
Oublier l’abattage de ces chiens à temps, Omettre une campagne de vaccination précise dans une région ou bien dans un faubourg peut éventuellement créer la psychose et le désordre. Une erreur humaine est toujours possible. Lorsque la catastrophe pointe, on dira que c’est le destin et cela a été inscrit quelque part comme (maktoub). Le maktoub peut-il arriver et survenir uniquement dans les cas de malheur. Lorsqu’on est vigilant, rien ne peut alors nous arriver. Que peut ont alors dire précisément dans ces cas là. ? Le destin, C’est vrai, on y croit fermement mais pas jusqu’à admettre l’impensable et l’inimaginable ensuite on dira que c’est le mektoub. Si chacun de nous fasse correctement son travail, ou du moins le peu qu’on puisse effectuer et édicter par notre conscience. Alors, on peut dire qu’on a été épargné de ces attaques. On pourra dire aussi qu’on est passé à coté afin d’éviter le pire et postuler à rendre encore meilleur notre environnement.
Devant ce phénomène qui ne cesse de se répandre et de prendre des proportions disproportionnées. Autrefois, les services de santé de proximité sont venus à bout de ces morsures d’animaux et surtout de la maladie de la rage. Par le biais de moyens colossaux et adéquats tels que l’hygiène, l’abattage des chiens, les campagnes de vaccinations ainsi que par d’autres procédés. Mais la méprise humaine est toujours présente. Nous ne doutons pas un instant de la loyauté et de la conscience de nos confrères de la santé. Néanmoins, des maladresses peuvent parfois donner du tourniquet à toute une population. Une rumeur peut faire faire beaucoup de ravage. Parlons-en justement de ces morsures, sont- elles dangereuses ? Le fait d’être attaqué par un chien ou bien par un chat. L’impact psychologique est important et surtout les séquelles laissées sur des enfants sans défenses. Alors, inéluctablement, on n’y pense sérieusement et puis nos déductions vont là où l’esprit de tout un chacun y cogite et qui fait remettre sur la table et inévitablement le virus de la rage.
Déjà la peur de se retrouver face à face d’un chien ou d’un chat. Surtout s’il vous fixe du regard où qui semble prêt à vous attaquer. Cela vous met dans une situation déplaisante, pitoyable et d’impuissance. Rester debout, riposter ou bien courir ? Ce ne sont point des solutions idéales. Notre subconscient est à la fois désemparé, désarçonné. Nous n’arrivons pas à réfléchir correctement en un laps de temps. Pour faire quoi ! Fuir est peut être la meilleure solution mais un chien est beaucoup plus un véritable sprinteur alors que faire ? Attendre de l’aide ! Aller vers quelqu’un qui est proche de vous. Alors la panique s’empare de l‘agressé et souvent il est là figé et des fois le chien attaque et lorsqu’il attaque c’est la désolation – qui dit « attaque » dit aussi « morsure », dit aussi impact psychologique et aussi par inadvertance le risque d’avoir cette maladie expéditive !
Que dire alors d’une morsure d’un chien ou d’un chien ! Si je suis mordu, comment vais-je me comporter ? Allez où ? Est-ce que les services de la santé sont équipés de moyens pouvant y faire face et rapidement? Le temps est précieux et un facteur de survie. Les parents sont inquiets ainsi que leur entourage. Et, c’est à ce moment précis que notre subconscient commence à réfléchir aux moyens de préventions !!! Lorsque le malheur ou bien la catastrophe arrive. Cela devient trop tard et ce sera le tour des lamentations. La société civile campe sur des faits et réalités qui ne sont pas vraiment crédibles et vraisemblables. Elle vit au jour le jour, alimentée par des rumeurs et des non-dits. Les gens semblent être avertis et affronter un monde supposé allégorique voire imaginaire et totalement abasourdi. N’attendons pas justement cette erreur ou bien cette maladresse pour qu’on puisse réagir ? La rage existe elle vraiment ? Ses effets demeurent encore dans les mémoires et les esprits? La présence de ces chiens sans propriétaires nous interpelles pour y croire davantage Cette équation ne cesse de tarauder l’esprit des citoyens, on en parle partout, en famille, entre amis et surtout dans plusieurs cercles. Tout le monde pense et prétende que la rage est définitivement enrayée, même anéantie, comme le paludisme, la tuberculose etc.... D’autres jugent qu’elle existe belle et bien encore !!! Ce fléau est devenu par conséquent très préoccupant. Et; surtout lorsqu’on l’évoque autour de soi, alors, on ressent soudainement quelque chose comme la crainte, l’inquiétude et surtout la peur.
Tard dans la nuit, lorsqu’on entend des chiens aboyer. On ouvre grand les yeux et on reste très attentif au moindre bruit. Le vacarme que l’on entend dehors est assourdissant. Lorsque les chiens sont surpris par les habitants, la chasse devient instantanée, les pierres pleuvent de partout, certaines ricochent dans les murs. D’autres touchent les chiens , alors on entend des aboiements et des hurlements afin d’échapper à cette fournaise.. Les chiens dans leur fuite, renversent tout ce qui se trouve sur leur passage. On ressent cette frustration, de la peur et on pense automatiquement aux gens qui se trouvent dehors et aux alentours. Est-ce que des enfants s’y trouvent également. On ressent de la peur même lorsqu’on passe à coté d’un chien et qu’il commence à marmonner, lancer ses cris de menaces tout en vous fixant. Cette fixation, suivie de ces cris répétés, Va t-il attaquer ? Est-ce que lui-même a peur ? On est totalement désorienté. On est là figé, en train d’attendre la première morsure, On invente des gestes, bafouiller quelques paroles pour faire peur au chien et aussi pour l’obliger à décamper. Par contre, lui est là inflexible et redouble ses menaces ainsi que ses cris. Devant cette situation, l’agressé devant ces incessantes intimidations, alors il court à toute vitesse tout en espérant parvenir au lieu déjà choisi avant d’être rattrapé par ce molosse. La signification des aboiements des chiens errants pendant la nuit signifient forcément qu’une personne est en danger. On essaie de voir par-dessus le balcon pour comprendre et voir ce qui se passe. Dès fois on arrive trop tard pour regarder nos voisins mettre de l’ordre dans le quartier.
Nos enfants, lorsqu’ils sortent des écoles sont explicitement exposés à ces chauffards de la route. Les risques déjà sont grands et nombreux. Alors pourquoi leur adjoindre celui des chiens. Les chiens errants peuvent être maitrisés afin d’éviter à l’avenir ce qui pourrait justement devenir dangereux, périlleux et surtout fatal. Alors pourquoi attendre que les choses s’entassent ensuite c’est les regrets et les jérémiades.
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