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Le coin de Med BRADAI

  • Regain d’un passé composé

     

    Il était plus difficile pour moi à trouver la façon de raconter une histoire de mes souvenirs sachant que ne disposant que d’une mémoire moribonde pour la relater. Le seul fil conducteur en ce sens c’est où chacun a vraiment en cache sa propre histoire et que dans la vie il lui arrive pourtant un jour ou l’autre à se la raconter pour lui-même tout comme elle fut vécue au cours de sa jeunesse.

    Il m’est arrivé à me servir de ce fil d’Ariane pour guide et à ne pas me perdre dans un dédale . J’étais heureux d’etre de retour à mon village,heureux encore de vivre en famille.J’étais assis dans un endroit ,il faisait un soleil magnifique et là j’ai revé à cette idée du passé qu’Il y a Bien longtemps j’ai écouté une chanson. En musique celle-ci n’étant accompagnée, que d’une simple gamme de cordes de guitare . C’est l’histoire de “ l’Ode de Billy Joe ” . Dans le temps elle avait prit une place au hit-parade. Des années sont passées depuis .Et il arriva alors qu’un jour ,J’ai réécouté et put lire encore cette histoire …. . Très difficile à ne pas la réécouter. . Le récit est à la fois simple, poétique et d’une infinie mélancolie. Une histoire en outre captivante à lire comme tant d’autres.

    Dans toute sa structure, l’histoire se raconte dans un lieu dit de campagne. C ‘est à travers une pertinence de l’ordinaire d’un quotidien d’une vie de famille simple qui avec des voix qu’on élève pas mène un comportement habituel. Et,c’est aussi avec des errements que dans la famille chacun cache en soi une tristesse ,un angoisse ,des remords ou encore des secrets .

    L’histoire qui se dit est narrée par une jeune paysanne. Elle raconte que par un jour poussiéreux de juin, après avoir travaillé aux champs durant la matinée avec son frère, Regain d'un passé composéelle rentre à la ferme familiale pour le repas. Entre une injection à s’essuyer les pieds et une demande de passer le pain, la nouvelle du jour que rapporte la mère est qu’un garçon nommé Billie Joe s’est jeté du haut du pont de leur village. Billie Joe était connu au village. Mais on n’en savait rien de lui qu’il aimait une fille et qu’une fille l’aimait . Leur rencontre fortuite n’en a été que sur un lieu du pont du village . Le pont a sù toujours garder leur secret. Le père prononce en quelques mots l’oraison funèbre en déclarant, entre deux bouchées et deux évocations des travaux des champs ,que Billie Joe ne valait pas grand-chose et ne serait de toute façon à rien de bon dans la vie. Le frère de la paysanne semble pour sa part, avoir été autrefois un copain de Billie Joe et rappelle à sa sœur le jour où lui et Billie avaient glissé une grenouille dans son dos. La mère constate que sa fille n’a pas d’appétit, et n’a rien mangé. Puis la mère déclare que quelqu’un lui a raconté avoir vu la veille, Billie Joe sur le pont .Il était avec une fille qui lui ressemblait étrangement, et tous deux ont jeté quelque chose dans les eaux boueuses de la rivière du village. On a jamais su après ce jour là ,ce qu’ils ont vraiment jeté dans les eaux de la rivière.

    Un an après ce repas. Elle nous raconte que son frère s’est marié, a quitté le foyer familial pour ouvrir une boutique avec sa femme. Le père est mort au printemps d’une mauvaise grippe. Quant à la mère, elle semble désormais désemparée et abattue. Elle clot son histoire en nous apprenant qu’elle va désormais souvent à un endroit pour y cueillir des fleurs qu’elle jette ensuite du haut du pont sur la rivière.

    Pour mon histoire à raconter elle n’est pas identique mais, je vous la raconte...
    Quand j’ai écouté ”l’ode de Billy Joe” ,la triste et belle chanson de cette histoire, elle fut dans ce bien lointain passé des années 60 .. Après bien un temps passé en la réécoutant aussi l’émotion fut bien aussi grande.C’est comme, lorsqu’ un REGAIN qui revient . Cette seconde herbe qui repousse dans les prés ,après qu’on l’est fauchée. à l’improviste, sans précipitation, Ce regain apparaît, meme à un moment de la vie et à la hâte arrive toujours. Alors dans ce moment , je me suis penché bien plus à l’écoute de cette bien vieille chanson“ Ode À Billy Joe” qui dans son temps relate l’authenticité de l’histoire. Et ce, tel le refrain, qui flâne sans cesse, qui se répète à chaque fois dans un poème pour qu’un lien s’enchaîne et s’accroche entre ses strophes ;cette mélodie vocale m’a fait revivre des événements d’un temps de jeunesse et au mieux pour moi à me souvenir d’un passé.

    Et pour son histoire, elle reste à tout moment une histoire de douceur, de tristesse d’un sentiment d’affection et d’attachement, une scène de vie familiale qui rappelle une valeur essentielle dans une vie rurale bien plus qu’une forme d’existence. C’est dans cette valeur de vie rurale que je me suis toujours senti. Villageois et rural ; malgré que trop longtemps j’étais à errer entre d’interminables dunes de sable encore bien loin d’un paysage rural .Et c’est de ces endroits là éloignées ,que parfois à leurs moments de solitude ’qu’on se sent plus approché des lieux et des personnes qu’on a aimé et chéri le plus. C’est qu’à cette mélodie, Je n’ai pu résister à l’entendre aussi et la réécouter encore ce jour. Que même, si elle n’y est qu’un air de musique réaliste au lieu d’un romantique elle évoque encore ces moments inouis d’une époque pour moi. Et ce qui fut le révolu d’un passé composé d’une jeunesse dans mon village est encore pour moi le mémorial écrit dans ma mémoire. Et J’ai toujours pensé qu’on ne pourrait facilement oublier un concept lié au temps .Cela, m’a emporté à revoir encore le recto de ce passé et ainsi l’écrire aussi en concomitance avec celui de mon histoire qui vont ensemble.

    L’histoire de ]” l’Ode de Billy Joe ” me rappelle encore ce temps lointain dans mon coin de quartier du village .Là où tout adolescent que j’étais , j’y ’habitais Et c’est devant chez moi que je restais des heures à lire tout sorte de lecture entre Bd et livre de poche .J’avais en plus dans ma poche ’un petit jouet appelé harmonica, un mini transistor trimballait avec moi quelque fois .C’était au temps à 10 H et à 15 H on était à l’écoute de « Ma etloubouhou el moustamioune » , et à 16 H et 17hSud Radio RADIO Luxembourg ,Monté Carlo ,Europe1 avec Salut les copains. Avec en plus des histoires fantastiques et légendaires à écouter telles Pancho Villa kais oua leila et bien d’autres récits..Alors, de mes souvenirs de ce quartier qui oscillent entre la tristesse, le regret et l’ennuie, il arrive que leurs images me plongent momentanément dans un état nostalgique. Et ce sont ces années là qui pour moi sont émotionnelles à chaque recoin, à tout endroit tout autour qui me paraît familier.Incessamment parfois ils reviennent dans mes pensées. Tout comme à cette ’ Ode de Billy Joe nous sommes au mois de juin dans ces années soixante . Tout bonnement pour moi l’histoire commence par un jour paisible de ce mois de juin.

    L’été est là ,le soleil commençait à taper fort .Les classes ont dù fermer leurs portes. Et les grandes vacances ont bien commencé partout. L’école pour tous est finie. Le jeu pour tous était des parties de ballon dans des endroits restreints ou des terrains vagues,parfois non labourés. Je me rappelle que dans ces années soixante dans notre quartier du village en dehors de l’école on ne pouvait rencontrer une fille pas loin de chez elle . Rares sont celles sont celles qui viennent prés d‘une fontaine puiser de son eau . Une fontaine publique où toute ame et bete assoiffée n’a peur à troubler à autrui un breuvage aussi pur . Mais trouver une fille dehors c’est pour la voir jouer de la corde ou à la marelle mais qu’après avoir puisé, rempli et apporter l’eau nécessaire à la maison de la source proche. Apporter l’ eau vitale à la maison n’a été qu’une petite corvée qui se faisait tous les matins par les filles . Le garçon à la maison et surtout l’ainé est exempté de cette besogne par respect à sa fine moustache.

    Il m’arriva qu’un jour, que tout prés de chez nous et tout prés encore d’une fontaine je me trouvais. Et ce jour là c’était par une des belles matinées d’été. À un fait qui sort de l’ordinaire naturel, dans un ciel bleu au-dessus de nos tetes on y voyait passer un vol de cigognes pour aller ailleurs . C’était chose curieuse et d’ inhabituel malgré qu’il n’y est ni froid , ni vent ni mauvais temps apparent.Et l’on dit souvent ,quand passent les cigognes c’est un signe de chance et de bonheur . Et comme à tout hasard le bonheur parfois des uns fait l’aigreur des autres. Ce matin là de ce jour ,J 'ai vu et pu rencontrer la fille dans son habitude venait au matin à cette fontaine toute aussi proche de chez elle . Elle arriva son sceau à la main La fille était tellement fétiche qu’on ne peut pas la voir passer sans lui parler. À cet endroit habituel elle venait pour un temps remplir son sceau, bien confiante de ne rencontrer personne aux alentours.

    Et avec l’immense plaisir de jouer seule avec l’eau . Tranquillement les pieds dans l’eau de la source ,elle était là le matin de ce jour de nos vacances, Et c’est ’ainsi que tout prés d’elle dans un espace limité à la fontaine se confina aussi le garçon que j’étais . J’ai toujours été intrigué par son comportement. Peut-être que pour cela il aima s’approcher d’elle-même si cela lui était difficile d’etre accepter par elle.Il voulait comprendre et cela l’a poussé à faire sa démarche. Son petit bonheur à lui parler fut dans ce moment opportun. Une frimousse fraîche paraît facétieuse pour lui. Allégrement tout heureux de décrasser de bon matin ses poumons à l’ air limpide . Un harmonica lui embellissait la bouche. son jouet préféré à l’époque.C’était un instrument bien joli enfouie entre ses mains. Et c’est avec, à qui veut l’entendre, il aspire l’air et souffle continuellement dedans, pour en faire entendre ‘une délicieuse musique .qui Tantôt triste, tantôt gaie . Parfois, l’air d’une musique indou de ce film de l’époque Mangala fille des Indes .Mais ce jour là, sa musique était toute différente aux précédentes. Un air nouveau flottait au vent. Allègrement, le garçon soufflait un air mélodique qui sortait de son harmonica .Il jouait une chanson nouvelle .Une mélodie de « la Poupée qui fait non ‘’. Un tub tout nouveau sorti en cette année 66, en plein succès au hit parade de ‘ Salut les Copains.

    Là tout prés au pied du socle le garçon voyait de plus prés la belle jeune fille avec son sceau. Et ce qu’il voyait devant lui était pour lui des plus merveilleux .. Le son du mélodique harmonica s’arrêta brusque L’’accessoire en est resté coller à ses lèvres.Aucun souffle ne sorti de sa bouche.
    Pour l’âge le garçon que j’étais n’avait pas plus de quinze ans. L a fille paraissait moins agée que lui .Le garçon s’approcha encore un peu plus de la jeune fille et que même encore lui adressa un Bonjour. Mais pour elle, il était l’importun à fuir .Avec plus de honte à supporter que la peur en surcroît, la belle jeune fille cacha son visage comme toutes les filles à tout étranger font ce geste à l’époque bienséant avant, Le garçon devint du moins après laconique. Ils étaient voisins sans jamais se parler auparavant ,la fille ne le connaissait que de nom, tout comme il ne la connaissait avant que de vue sans jamais l’avoir approchée . La fille lui répondit enfin à son bonjour.
    La conversation se fit entre eux . Ce fut un bonjour bref comme un murmure. elle l’entendit et se retira un peu pour laisser l’endroit .Peut etre aussi vite encore. Peut être a- t-elle eu peur à voir le garçon trop s’approcher de la fontaine. . Elle lui montre tout prés la porte de sa propre maison«pour une eau plus pure qu’il ne pourrait en trouver mieux que dans cette outre suspendue à sa porte d’entrée. .Et Tout comme le sage désigne la lune ,l’ignorant regarde le doigt » Le garçon voyait cela comme un refus, dira aussi : « jeune fille je vous donnerai mon jouet , vous pourriez toujours vous en souvenir de moi ‘’. Mais ce jour là, à son gentil geste la fille refusa et s’en alla aussi vite avant que ses frères ne puissent la voir en mauvaise compagnie. La fille emportant avec elle son sceau à moitié plein s’en alla aussi vite. Pour elle le silence a été la meilleure réponse. Jour après jour ,il eu envie de revoir encore la fille à la fontaine .C’était incroyable que la fille eut à accepter de revenir remplir chaque fois son seau.
    Il fut pendant tout un bon bout de temps que le garçon et la fille ,qu’ c’est là à cette fontaine qu’ils se sont toujours revus après. là, où leur belle histoire fut pleine de fraîcheur auprès de cette fontaine qui resta pour eux témoin.
    Et vint un jour, pour élargir un peu la route aux villageois qu’on décida la destruction de leur fontaine. Ainsi L’ histoire de « Kais oua Leila » cessa donc contre toute évidence . La fille au sceau,prés de la fontaine et du garçon à l’harmonica se termina.
    Et tout comme l’histoire à ‘’l’Ode A Billy Joe ‘’, Les années passèrent, la fille a grandi et qu’on a voulu la faire disparaitre quelque part ’ailleurs pour fonder un foyer . Leur histoire fut bien finie dans ce temps du passé. La fille avait prit son chemin ,le garçon le sien aussi.

    Le garçon garda en lui toujours ce sentiment de voir quand passeront les cigognes et d’ offrir une fleur ou à dire un mot gentil à la fille pour effacer tout regret d’un bonheur. Mais il ne la reverra plus jamais . et chacun en a eu son destin entre les mains .Pour lui, Il ne retourna à son village que bien des années après où radicalement tout a changé pour lui. Oubliant le passé,j’étais là encore assis à penser longuement . J’ai alors pensé,’ à ces tant d »années d’isolement de chez moi, à toutes ces longues pérégrinations dans des endroits lointains et à mon retour. Et réfléchis à ce que j’ai laissé de si précieux loin de moi, et que tout finalement je suis de retour trouver ce que je désirais comme chose.

  • C’était hier…

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    On se rappelle encore de ce temps aussi loin. Que de beaux et bons souvenirs qui reviennent lorsqu’ on se rencontre après une absence et qu’on se remet à raconter et à évoquer ce bon vieux temps de notre enfance. Des Souvenirs qui restent cachés dans un coin de notre mémoire mais qui provoquent en nous cette sensation douce, amère de la nostalgie. De cette époque, ses images d’une vie écoulée d’un lieu quelconque ou habituel sont restées toujours en noir et blanc pour les dire et à redire entre nous sans lassitude de ce temps de notre passé.

    Djendel

    Une enfance dont on se rappellera toujours ses sentiments de désillusion et de ravissement, comment on l’avait passée dans un lieu dit avec ses recoins et quartiers comme partout ailleurs. Pour nous l’endroit était tout choisi, et c’est là où en groupe on se regroupe habituellement. Chaque’ endroit avait une appellation propre à son environnement. Pour se distinguer de quartiers en quartier il y avait S’habe Dardara, S’habe Sidi bouchaala, S’hab el fana, S’hab la cave, S’hab lanixe (annexe), S’hab Ettarcha (Sourde). Beaucoup de nouveaux venus au village qui habitent n’en connaissent pas pourquoi cette appellation du quartier « Ettarcha». Un jour alors que j’étais devant notre ancienne demeure, à ce hasard de m’être trouvé là, il y avait un groupe de jeunes qui se chamaillaient entre eux devant moi, chacun avait sa version bien différente de la réalité sur l’appellation « ettarcha », quelqu’un parmi eux m’a vu et reconnu est venu vers moi pour dire puisque je suis ancien du coin si je connaissais la signification du mot « ettarcha » pour ce quartier. J’ai commencé à leur dire que son histoire vient de ce temps où la femme d’un colon dont son nom est Marouby habitait le coin je leur ai montré sa maison qui était tout prés. C’était un riche propriétaire terrien. Tout près il avait construit un grand abreuvoir à trois compartiments pour ses bêtes, un abreuvoir pour les petits veaux et les deux autres pour les vaches et taureaux, une fontaine publique s’y trouvait et coulait à longueur d’année. L’eau était si froide même en été. elle passait par canalisation en fonte sous les eaux du Cheliff qui la refroidissait avant d’arriver au village, tout le voisinage s’approvisionnait de son eau potable. L’eau était gratuite.

    Une autre fois, dans un café pensif une cigarette au bec je regardais le ciel comme si je n’avais jamais vu passer une hirondelle, quelqu’un est venu me dire si je suis du lieu et si je suis ancien du village, il dit qu’il ne m’avait jamais vu dans le coin, il me regarde comme si j’étais un nouveau venu en rajoutant encore que je suis bien un nouveau parmi les nouveaux au village. Je lui ai posé ma question s’il était un ancien aussi au village ou dans ce quartier, il me répond qu’il était bien un ancien et il rajoute le nom de sa famille pour le prouver. Alors je lui ai dit « est ce que tu te rappelles du bassin Marouby dans ce village». Tout Surpris il me repond : Quel bassin ? Au nom de sa famille prononcé je savais que même ses parents ignoraient l’existence des trois abreuvoirs du village, j’ai clos la discussion pour ne pas dire autre chose. L’endroit de ce bassin, était ainsi notre lieu de jeu et de rencontre. Tous les gosses du coin préféraient venir à cet endroit du bassin juste à proximité de notre maison. Notre jeu parfois turbulent avec des cris dérangeait les voisins. La femme du colon ,une vieille grosse dame sortait chaque fois avec un balai à la main pour nous disperser du lieu. Si elle ne balayait pas la devanture de sa porte , on la voyait assise là devant sa porte à tricoter et nous regarder avec colère. Parfois on la voyait injurier un vieux qui dépassait bien les 100ans qui n’était que le grand père de Myster Benharket elle venait jusqu’à lui pour le voir prier et le pousser à quitter les lieux .Il priait continuellement du matin jusqu’à midi, il a fait son pèlerinage à la mecque à pied. A tout temps elle ne voulait le voir prés de chez elle faire sa prière et pour le lui dire il fallait qu’elle attende qu’il finisse sa prière .Chaque fois elle devra attendre, mais à chaque fois elle finira par s’en aller. Le grand –père était très patient ne lui a jamais adressé un mot jusqu’à sa mort. On ne la laissait jamais tranquille avec nos bêtises. Elle ne s’en foutait pas mal de nos cris. Sourde des deux oreilles, elle ne nous entendait pas. De là est venu aux autres quartiers à appeler les gosses de ce coin S’hab Ettarcha. le mot S’hab veut tout dire simplement ‘’les gars ’’.

    Ils ont su et connu quelque chose de notre passé d’ enfance dans cet endroit qui est le leur maintenait. Je crois qu’ils ont été satisfaits de cette vérité qui leur était inconnue à ce jour. Mais bien des choses de notre passé en ce lieu resteront cachées pour eux et ils ne le feront jamais .Les temps ont bien changé pour faire en ce temps ce que nous faisions dans notre temps.
    Pour les groupes de quartier les bagarres n’ont jamais cessé entre eux. soit après une partie de jeu au ballon, soit à la sortie d’école, soit au cours d’une baignade dans l’oued.
    On se rappelle ce temps ,nous qui habitions tout prés de l’école , à l’heure de la rentrée ou sortie des classes quand la cloche vint à sonner , le père ou la mère diront ‘’tiens mais tu es encore là à trainer, la cloche vient de sonner ou bien la mère dira tiens c’est déjà midi la cloche vient de sonner oul koucha mazal ma soukhnetche el kessra ‘(le four n’est pas encore chaud pour la fourrée ), quant à la cloche de l’après midi pour la sortie, elle n’avait pratiquement pas assez d’ importance quand on arrive en retard au gouter mais on arrivait toujours bien après pour jeter notre cartable et ressortir précipitamment dehors au jeu.

    A l ‘époque il n’y avait pas de télévision Et ce n’était que vers les années 60 qu’elle a fait son apparition chez ce colon. Son fils travaillait à la Radio d’Alger. il faisait partie des Radioamateurs de ce temps.il avait élaborer un systeme de reception avec une pylone haute de plus de trente metres. En été ses parents ouvraient la fenêtre toute grande pour un peu d’air frais, ce qui donnait un peu d’espace pour nos yeux à regarder un film. Je me rappelle d’un film cow boy l’acteur était le même que dans le film Samson et Dalida, Victor Mature.En ce temps on connaissait les noms des geants de l'ecran jGary cooper ,john Wayne, James Stewart, Henri Fonda ,yul brunner marlon brando et bien d'autres comme on connait maintenant les noms des footbaleurs de tous les clubs. Le cinéma était notre préoccupation une fois par semaine un dimanche après midi. Des fois on avait de la peine d’attendre jusqu’à l’entre acte pour nous faufiler et entrer. On ne verra que la demi heure qui reste du film.

    Ce temps nous emmenait à haire aussi tout ce qu’une projection nous montrait sur un écran et à nous le présenter comme mauvais et cruel dans un film. On a fini à ne voir les Indiens que comme des sauvages et avoir pitié des yankés qui volaient leurs terres ;à avoir peur des soldats allemands et soldats japonais ,quand on les voyait apparaitre .Même les avions Stuka avaient un son qui nous terrifiait lorsqu’ils faisaient une pique pour attaquer.
    Et ce fut qu’à chacune de nos sorties de la salle de cinéma après une séance qu’on se revoit dans la rue à raconter par détail tout le déroulement du film, à faire des gestes à gesticuler et articuler avec fantaisie les titres des films. Avant le jour »j » de la projection on ne cessera nos allées et retours pour Voir et revoir ces affiches qui vont correspondre avec les scènes des films. Les films qu’on a pu voir en ce temps tels Le passage de Santa -Fe l homme aux colts d’or, jack slade le damné, l’homme de l’ouest , le relais de l’or maudit ;la flèche brisée, la première balle tue, les affameurs,3H10 pour Yuma, le train sifflera trois fois, les sept mercenaires, le dernier train de Gun Hill, Terre sans pardon ,l’homme qui tua liberty valance, rio bravo, le desperado, le vent de la plaine, Pat Garret et Billy le kid ,L’homme traqué .la poursuite infernale la charge heroique seuls sont les indomptables Ali Baba et les 40 voleurs.

    Comme on ne pourra oublier des films qui nous ont marqués pendant une jeunesse Jody et le faon ,l’ile des robinsons , Bonba enfant de la jungle la vallée de la paix. Les mystères de Paris. les films muets avec leurs’ interminable notes de son du piano.
    Quand rien ne va et qu’on a rien pas un sou en poche Pour se payer et avoir une place au ciné, on se voyait courir et courir des fois là et là pour faire des commissions en temps libre afin d’ avoir un douro ou zoudj douro 10 ou 20 frs , c’est aussi dérober et vendre trois ou quatre œufs de la poule pondeuse. que la mère récupère dans la semaine Elle ne s’en doutera jamais en pensant toujours qu’une souris est bien passée pour lui avoir dérobé ses œufs. Elle changera de place et les cachera le mieux qu’elle peut mais cette souris revient toujours pour lui en prendre ces trois ou quatre œufsen fin de semaine. C’était le temps où il n’y avait que le cinéma comme distraction une fois par semaine .Une première séance à 14h pour les petits agés et la 2eme séance à 17h pour les familles les militaires et les grands âgés .Nous autres pour la première séance de la projection on se contentait des films cow boys, films policiers , tels que l’inspecteur aime la bagarre, Eddie Constantine , les films de cap et d’épée les trois mousquetaires.

    Du samedi soir au dimanche et au moment des vacances dans le lieu-dit de nos rencontres on prenait l’ exemple de ce qu’on voyait comme scènes de batailles au cinéma entre peaux rouges et visages pales.
    On avait un terrain ou l’on pouvait jouer et taper sur un ballon .L’endroit n’était guère qu’une petite étendue en pente mais paraissait à nos yeux une vague immensité de terre.

    En dehors des vacances on pouvait aussi jouer différents jeux. Des jeux qui se jouaient dans l’époque de l’année suivant les saisons .Les jeux d’hiver n’était pas comme l’été et les jeux d’automne n’était nullement ceux du printemps. Il y avait la petite balle- la pelote fumée _ gendarme et aux voleurs - indiens et cow boys. la toupie. Sig( 5bâtonnets du laurier) En hiver c’était la chasse aux oiseaux tout prés des champs fraichement labourés. du froid et de la neige on se souciait peu quand il s’agissait de rester à longueur du temps guetter l’oiseau qui va mordre au piège. Le jeu de noyau avec nos sacs que nos mères cousaient . Et puis il y avait ce temps où périodiquement on se donnait à la lecture des illustrés. On se regroupait dans un coin et on se partageait nos bouquins, le jeu de bille – la toupie.et bien d’autres jeux….et quand la saison des vendanges arrive on sentait que les vacances touchaient à leur fin. Que l’école est proche.

    Il y avait tant de vignoble dans la région . les tracteurs et leurs remorques qui égorgeaient de grappes de raisins venaient et revenaient toujours pleins pour jeter leur contenu dans ce grand bassin de la cave afin d’être écrasés.
    Quelques grappes de ces remorques n’iront jamais à ce grand bassin , par un harpon au bout d’un long roseau elles seront happées au passage ; .Mais pour nous il faut bien courir après et éviter en même temps à ce qu’ ’un coup de bâton du gardien sur la remorque ne nous atteint .Bien des fois on sera à courir pour rien derrière un chargement, mais on attendra une autre remorque qui viendra. A Longueur de journée on avait que ça à faire .Mais on devrait surveiller nos alentours si nos parents nous voyaient et surtout nos deux gardes champêtres du village, aux remorques de raisin, chacun tenant Le bruit infernal des trois roues sur le goudron débutait bien tôt au matin il ne finissait qu’à un moment de la sieste quand le soleil tapera bien fort pour reprendre notre jeu l’après- midi.

    Je me rappelle je roulais sur ce genre de "carriole " qu'on faisait avec trois roues de roulement une à l'avant et deux à l'arrière. L’heure indiquait peut être 16h de l'après midi, je descendais lentement quand surgit derrière moi NADAL un colon qui habitait en bordure de cette route; il était très méchant et on le craignait tous il portait toujours ce chapeau de cow boy avec sa calotte haute et de larges bords d’un tex willer..avec sa jeep il m’en voulait depuis un temps .Ors ,un jour pour m »écraser avec ma carriole il arriva tout droit sur moi. Je n'ai eu que le temps de sauter de l’assise de ma carriole. Je l'ai vu faire escalader la roue avant de sa jeep sur ma pauvre trois roues pour la briser, au premier coup. Une fois ,deux fois une troisième fois ,elle résistait encore c’était du bois dur ,même le porte guidon était solide. Aces rebus de planche il a essayé à maintes reprises après elle lui résista toujours .Je le voyais faire la rage au cœur je voulais récupérer ma carriole mais avec la peur au ventre s’il m’attrape . A sa énième tentative je me suis précipité je l'ai retiré. Il m’a vu que j’ai pu la retirer et j'ai pu fuir devant lui emportant mon trésor avec moi . Fou de colère avec sa jeep il me poursuivit mais devant une pente bien dangereuse il ne pouvait aller plus loin ni continuer à descendre encore. De loin je le voyais dans sa jeep et il voyait que dans mes bras ma carriole à trois roues était bien serrée contre moi. Et de loin, on s'est bien dit entre nous " à notre prochaine rencontre". Tout tremblant avec ma peur je crois que j’ai pu rire un peu. A cette prochaine rencontre entre nous je ne savais si c’est lui ou moi qui va rire le dernier.

    Un jour au blog « djendel-lavigerie » je vois alors apparaitre ce nom Nadal qui m’est bien connu. Un nom qui resta dans ma mémoire , que j’ai pas oublié .le nom d’un colon ne s’oublie pas facilement C’était son fils ainée .Dans son message il disait Si quelqu pouvait le rapprocher à une certaine personne de sa connaissance du village où il nait.Je savais que la personne n’habite plus Djendel mais Miliana j’ai pris contact avec lui et il a pu le joindre et venir même voir son école et sa maison .Hélas ,ce jour de sa venue je n’ai pu le rencontrer pour lui raconter ma mésaventure avec son père .Ce jour là , l’almf était l’invitée d’honneur du lycée Ben Boulaid de Batna Ce jour là aussi nous avions perdu moi et Bouzidi Djillali un ami de notre age. Un ami cher à nous Zouaoui Kamel nous avions fait le primaire ensemble jusqu’au lycée Ferroukhi ,de même que nous étions ensemble à faire comme surveillants quelques temps au debut du CEM de Djendel . Ces deux amis que j’ai longtemps côtoyés sur la même table d’un réfectoire, ,à une même table de classe, à un même dortoir ,descendre à pied quand on plus un sou de Miliana à El khemis en empruntant le raccourci et chemin de Zougala bien des années ne sont plus de ce monde.

  • Survivances d'Enfance/ Part 6

     

    C'est au bout d’une vie,que  les signes de vieillissement apparaissent, la vue baisse et la peau prend des rides.² Et vieillir et prendre de l’âge  c’est vraiment quand on commence à perdre le sens de l’humour ou c’est lorsque  parfois à se rappeler  son enfance en regardant autour de soi jouer des gosses étourdis. Dans notre esprit on recherche alors à revoir le passé de  tout ce qui rappelle ce que fut une enfance. De ces souvenirs  enfouis pour chacun  quelques parts, on se dit toujours que leur oubli reste impossible. Des survivances il y en a tellement pour certains qu’on peut se rappeler dans les moindres détails à tels ou tels endroits. qu’on est parfois surpris de redécouvrir l’endroit où l’on a vécu...

  • Survivances d'Enfance/ Part 5

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    À l’endroit où l’on habitait quoi que peu éloigné et retiré du village Il  n’y avait pas d’électricité. Tout le riverain  limitrophe du village était dépourvu de cette énergie à usage domestique et pas que notre maison. Parmi  le paysage familier, tout autour, je me rappelle prés de chez nous il y avait quelques maisons qui formaient un hameau. Des habitations bâties de pierres et en torchis, leurs toitures sont de tuiles rouges. Dans cette circonstance quelques humbles gourbis en chaume  modelés par la nécessité en  paraissent aussi à côté  les mieux adaptés à être un gite vivable pour un bon souper un bon gite. Ces maisons de terre et chaumières sans fondations  faisaient partie du décor du paysage en ce temps lointain. Rudimentaires ou traditionnelles elles ont été les signes des difficultés sociales  pour être des habitats des classes défavorisées; d’autres cabanes  sont accolées, construites pour  un  abri à tout âne ou mulet, vaches ou quelques moutons et brebis. Et là ,le berger n’a pas été oublié .. Et  au lieu-dit, même si le confort du mode de vie manquait ne décrivait nullement un emplacement difficile à vivre. Chacun Chez soi pour éclairer, devrait  utiliser des bougies ou lampe à pétrole. Ainsi la vie de tous les jours s’écoulait sans soucie à ce dispositif même essentiel au foyer. Parfois ,il paraitrait qu’on est plus heureux  quand’ on se plaint  d’un ménage de la maison. Mais quand on est vraiment malheureux,l’ un des premiers reflexes consiste à se plaindre pour toute chose manquante sans pouvoir chercher où trouver la solution. Et mère en faisait  ça quand le travail inutile l’ennuie et à dire  « j’ai trop de travail  à terminer » « le bois est humide pour l’allumer » « les casseroles sont toutes noires que je n’arrive plus à les nettoyer ». Et c’était normal pour notre pére même à bon escient  feint l’attention, que c’est devenu pour elle ainsi une habitude de dire sa façon de voir et de penser à mon pére. Ses  plaintes étaient sensibles à quelque chose  que parfois c’est réceptif pour avoir une boite de Henné ou une nouvelle robe. L’un et l’autre s’écoutaient avec empathie. Et puis un jour pour son apparition au foyer, un élément commode de cuisine fera encore une joie inattendue chez nous. C’est  un fameux réchaud à pétrole de l’époque flambant neuf que notre pére apporta pour ma mére. Indispensable on pouvait le trouver dans presque chaque maison. Il fera pour les années à venir la difference dans notre cuisine entre cuire un œuf sur un  feu de l’âtre ou à l’emmener facilement là  où l’on veut d’un endroit à un autre. On était heureux comme la plus part des gens au village où les humbles maisons à l’époque le possédaient et l’utiliser chez eux .

    C’était d’ailleurs à l’époque un luxe chez soi d’avoir  un réchaud à pétrole, sans fumer ,sans odeur  il faut savoir seulement au début  l’allumer et puis actionner sa petite pompe  pour une puissance de feu . il  prendra place tout comme un luxe de cuisine à la maison pour un confort d’une cuisson sur un feu sans fumée et. Les ustensiles ne seront plus noircis comma auparavant  par le feu de bois.  

    Chez nous par la suite, il est devenu le moyen unique  pour la cuisson durant toute l’année  été comme hiver et fréquemment à être  utilisé le matin pour préparer  le café aussi vite quand le feu dans une cheminée tardait à s’allumer en hiver.

    Mais il se voit qu’Il sera au mois de ramadhan, remplacé temporairement par le kanoun. Pendant ce mois de piété  et de devotion ardente ce ne sera pas un seul kanoun mais deux qui seront utiles pour la cuisson .L’un pour une bonne chorba qui va prendre tout son temps sur le feu, et l’autre pour une marmite d’un plat de légumes. Le café viendra par la suite et prendra la relève pour sa préparation sur les quelques braises restantes encore chaudes avant le Maghreb.

  • Survivances d'Enfance/ Part 4

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    L’oued Cheliff bien auparavant était un courant d’eau important avec risque de crue soudaine. Si L’évènement d’une crue se produit, c’est pendant les turbulences maussades d’hiver et avec l’abondance du ruissèlement des eaux des coteaux et pentes périphériques. La montée brutale du niveau des eaux se fait aussi par extension sur les berges. À forte raison qu'une pluie torrentielle tombe plusieurs jours, qu’aussi bien le grand barrage Ghrib en temps de pluie et neige n'arrive plus à retenir ou à maintenir toutes les eaux accumulées dans son lac de retenue d’eau. Et dans l’état où s'accentue davantage le déluge il sort de son lit .Ses eaux se mélangent dans l’aspect d’une liquidité boueuse de couleur brunâtre. On voit la crue dans un écoulement de précipitation en forte augmentation d’ hauteur. IL devient par son ampleur impressionnant.

    Du lieu de notre petit « chez soi », à seulement quelques enjambées à faire, quand les fortes pluies entrainent des crues cela nous mène des fois à assister à la montée des eaux de l’oued. Au grand étonnement, on est là attiré par l’événement du spectacle phénoménal de flots ininterrompus qui défilent avec force et violence entre les deux rives. On sera là devant l’habituel cours d’eau paisible dans son évolution qui en devient par le temps qui cours subitement cruel, il n’est plus à pénétrer ou à s’approcher davantage. Les deux rives des côtés, ne seront plus distincts à voir avec l’augmentation du niveau d’eau surélevé au-dessus d’eux .Les eaux s’ajoutent continuellement les débordent. Et Implacablement la masse gigantesque des eaux de crue qui circule, arrache et emporte tout ce qui est sur son chemin. C’est quasiment comme un rouleau compresseur qui passe où que rien n’arrête ou ne résiste. Parfois il apparait désolant de voir tout ce qu’il emporte.

    Aux diverses choses flottantes qu’on voit en surface de la masse d’eau prodigieuse qui crée l’inquiétude, s’ajoute du bétail. Dans ces circonstances d’un mauvais temps, les pluies intenses de courte durée momentanément engendrent toujours un danger, et bêtes et bergers sont toujours pris au dépourvu d’un retour des pâtures. Dans les eaux tumultueuses on remarque pas mal de bêtes sans vie, d’autres dans leur dernière lutte contre la mort on les voit inlassablement à la recherche du rivage. Et toutes ces pauvres bêtes dans un courant irrésistible, sont entrainées avec branches, troncs déracinés.

    Survivances d'enfance  4

    Pour une crue de l’oued, le spectacle qui se manifeste et émerge à la surface de l’oued devient fascinant à contempler. Au loin, on restait, pendant des heures regarder à distance l’afflux surabondant des eaux. L’ardeur des' flots qui avancent et qui s’élargissent davantage jusqu’à interférer une puissance qui va de l’avant et que rien n’arrête. Le spectacle alors ébranle la vue, qu’il est tellement effrayant et terrifiant. Intentionnellement au risque on nous apeurait, c’était par crainte qu’on s’approche trop de la rive. Mais à toute audace murement réfléchie, qui ne risque rien n’a rien. Les gens du voisinage venaient aussi comme nous voir et constater où la crue a bien pris ses limites pour le raconter plus tard. 

    Les événements tragiques de l’oued et de ses crues sont restés poignants dans les annales qui se racontent toujours. Même à nos jours on trouve ces faits chez ceux qu’à l’époque leurs parents leur ont racontés. Dans la chronologie de ces circonstances, les exemples survenus abondent. On raconte un fait parmi tant d’autres qui parait incroyable mais vrai. L’histoire dit que l’oued au cours de sa crue a emporté et entrainer avec lui le ramassis tout entier d’un gourbi. Le plus spectaculaire et comme du jamais vu il fut encore plus charmant. Sur le toit de chaume du fartas en naufrage, sur ses deux pattes se tenait bien hardi un coq à scruter l’horizon, sa crête en l’air bien haute comme un bonnet point mousse. Téméraire comme une vigile dans un nid- de -pie à observer où va la dérive et à donner sans cesse des signaux de détresse par ses cocoricos .il se tenait droit debout ; Hélas, le chemin ne fut pas bien long encore.  Après maints appels le gourbi en biens et âme fut engloutis et le corps du malheureux coq n’a jamais pu être retrouvé.

    C’était ça l’Oued Cheliff à l’époque avant que les eaux du barrage n’aillent après dans des conduites de canalisation se jeter dans des bassins artificiels qu’on appelle piscine ou plutôt baignoires dans lesquelles des gens aisés prennent des bains ensoleillés.

    Survivances d'enfance  4  Figure 1et 2  vue du Barrage Ghrib sur les hauteurs de Djendel

  • Survivances d'Enfance/ Part 3

    À vol d’oiseau, , on  la voyait à l'œil nu cette colline appelée "Gaadette Benzarfa c’est du coté d’un point culminant du village. L’endroit étant ardu et culminant, déterminé par un grand espace de terre et d'arbres d’ombre. Là, se trouvait autrefois une caserne militaire. Quand l’armée est venue s’établir, ça été au début des événements survenus  un peu ailleurs que  partout, m'avait dit Père Que  dés son arrivée au village, l’endroit du campement  fut choisi  et on cantonna le quartier général. 

    Après s’être vue accréditer solennellement par la municipalité, l’armée va installer une caserne militaire pourvue de toute sa logistique au village. Il fut l’arrivée par la suite de l’effroyable escadron des Dragons. Pour l’armée l’endroit choisi  dans le lieu et l’espace pour son quartier général a été encore inouï. Sa position se localisait à un endroit du flanc du village  donnant sur le côté des hauteurs de la campagne "El Gountas" d’où sans aucun doute viendrait tout danger. Au vue de la situation, jour et nuit, à partir d'une  guérite  mise en hauteur, tout le coin de cette périphérie était à surveiller d’une vigilance particulière. 

    L’armée s’est accrue  encore par de nouveaux  recrus de la région. De jeunes autochtones las de travailler la terre, ou d’être saisonniers à la traine d’emploi. D’autres gens d’ailleurs aussi  connaissant bien les gens de la région et les douars à proximité, viendront et seront  engagés. C’est ainsi grâce à  eux que les corps de l’armée vont se faciliter les opérations de ratissage. Ils seront  aussi durant leur engagement à fournir à l’armée  des renseignements. On les appellera harkis. 

    Il fut pour la population autochtone européenne le grand soulagement enfin. Mais à l’autre population indigène, la présence de l’armée et les patrouilles de jour et celles constantes  de nuit  donneront inquiétude et frayeur. Il fut alors au village, un temps du couvre-feu. La méfiance commença à régner ,la confiance a disparu entre les gens et il y a eu  la peur d’autrui et la répulsion, me disait encore mon père.  

    Parfois la torture au supplice, incitait  tout interpelé  ou prisonnier à dire n’importe quoi. Cela s’est avéré des fois où des innocents passeront aussi à trépas me disait-il.  

    Des rafles au centre du  village qui se répétaient chaque fois  et ce qui n’est pas du tout anodine pour l’armée comme tant d’autres qui se font dans les rues et cafés maures quand il y a doute de présence  d’étrangers.

    Dans une des rafles où l’opération  consistait à vérifier l’identité des gens venus d’ailleurs  si parfois il y a  rumeur d’infiltration de personnes douteuses.

    C’était par un matin d’un jour de marché hebdomadaire disait mon père. Cette fois avant les coups de neuf heures que prévu, parmi la masse de gens arrêtés et  regroupés au hasard, on a prit leurs cartes d’identités  auparavant. Et on procédera au  questionnement apres. À une personne  parmi tant d’autres,  interceptée à cette personne qui fut  interpelée  on lui  présenta sa propre carte, et dire s’il connaissait la photo de la personne sur la carte. Il jura par tous les noms qu’il ne l’avait jamais vu ni connu.  

    Sans pour autant dire ce que fut ce temps pour tous, c’est où il est nécessaire de ne pas dire la vérité consciemment, alors qu’on la connait sciemment  pour ne pas la dire pour une cause. Dire une vérité abstraite ou concrète c’est  dire qu’elle existe, mentir une vérité par peur  c’est cacher une vérité  que l’on connait. Ainsi me disait mon père, la vie allait continuer son train de vie  au village. 

    Je me rappelle  aussi d’un jour de marché, et c’est pendant les vacances  que je me trouvais au coté de mon père. À la place habituelle où mon père s’installait dans un coin acheter  ce que lui  remettent les campagnards qui venaient de loin  j’étais là à compter et à recompter pour arranger avec de la paille les œufs  afin  qu’ils ne cassent pas. Ce jour là, une scène choquante et offensive s’est déroulée devant tout un monde présent. Sur un beau cheval, c’était un pur sang rare, un campagnard venait d’arriver à la porte  d’entrée  grande ouverte du marché. L’homme est resté monter  sur sa monture comme à ses habitudes. Je le voyais  ainsi souvent apporter pour mon père  un couffin d’œufs et quelques poules et dindes à vendre. À la grande porte d’entrée, il paya le franchiseur  mais ne descendit pas de cheval  encore. Ce n’était nullement interdit. Au moment qu’Il allait accéder et à se diriger à l’intérieur du côté bestiaux du marché. C’est  là, où tout prêt de l’entrée  le garde-champêtre au képi de gendarme  était à surveiller le mouvements des gens  l’interpela. D’abord  il le fit descendre de sa monture. Par la suite après juste quelques mots entre eux, le garde champêtre l’empoigna et l’emmena un peu plus loin. Et contre le mur sortit son pistolet de l’étui. On le voyait  pointer son arme au  ventre de l’homme. L’individu est resté calme,tous les gens présents attendaient ce coup de feu  qui allait sortir et voir l’homme s’écrouler. Au lieu du coup de feu, Le champêtre alors le frappa par la suite d’une gifle et d’un coup de poing, son  chèche tomba à terre, sa tête rasée comme tous les paysans de la campagne faisait rire l’agent de l’ordre. Non satisfait, il le secoua encore pas le col et d’un autre coup sur la tête  il le chassa. Plus jamais je ne l’ai revu revenir un jour de marché. Peut être qu’il était parmi ceux qui au djebel défendent leur dignité et qu’on les appelle « Fellagas ».

    Bien auparavant le village vivait paisiblement malgré  les différents  qui subsistaient entre colons et indigènes. Et aussi entre colons et petits propriétaires terriens. Une gendarmerie  avec  son corps par contre  était  bien en place avec les premiers colons installés au village. Et tout jeune Père connaissait tout les recoins du village et pour connaitre aussi toute la population qui se comptait  en ce temps au bout des doigts. Il y avait un seul médecin  qui exerçait et s’occuper d’une infirmerie  pour indigènes au village. Une’ infirmerie aménagée en un petit hôpital  avec  des lits de camp.     

    DjendelINFIRMERIE DU VILLAGE / Djendel Lavigerie

  • Survivances d'Enfance/ Part 2

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    Mon histoire rappelle des agitations d'émotions que j'ai connus tout enfant en ce lieu. Même si le repérage ne peut être complet par l'oubli, j'essayerai à dire ce que Je sais d'une existence.

    Assurément, en ce lieu tout proche d'un cours d'eau et d'une colline un jour et pas par hasard, je suis venu au monde. Il fut un jour ordinaire m'a-t-on dit, et il ne pouvait être autrement pour moi. Et, à tout un beau monde qui m'entourait venu applaudir l'événement, en pleurant pour la première fois ce jour là j'ai ouvert les yeux. Après bien un temps, disait-on, mes parents ont trouvé que je suis né conforme à la nature d'un être vivant comme le lait frais au premier jour. J'ai grandi alors tranquillement dans la lucidité de la vie enfantine, sans soucie jusqu'à cet âge de 09 ans. L'âge d'un enfant conforme à l'ordre normal, où l'on voit qu'on a jamais été aussi innocent qu'insouciant dans la vie. J'ai grandi et connu mon père encore jeune et beau. Mais quand je vois pour le dire, c'est que d'autres ont aussi grandi comme moi. Et comme moi, combien n'ont eu la chance de connaitre tout ça. Et si le monde était clair dans mon temps pour courir à pied, je crois que ce n'est plus le cas de nos jours à être enfant pour marcher pieds nus. Le monde de nos jours a bien changé et évolué dans un jeu qu'on ne badine pas avec les pieds. Et c'est quand on vit une jeunesse enfantine insouciante qu'on doit toujours penser pour savoir ce que ça signifie d'être d'une pureté élégante et gosse approprié dans la vie.

    Bien que depuis, de nombreuses années se soient écoulées, pour l'endroit ce fut comme à tout sentiment qui suscite une vive sensation magnétique. De ce qui reste en ruines à mes yeux, cela fait bien un temps que mes parents y avaient bâti une petite maison avec son toit en tuiles rouges. Survivances d'EnfanceIl y avait un beau jardin qui existait, d' où sont plantés tout autour divers arbres fruitiers et ceps de vignes à la manière d'une clôture. Sans eau, il n'y a pas de vie et l''eau ne manquait point pour nous. C'était vraiment un coin réel comme d'un idéal paradis existant sur terre.

    De par le monde on ne trouve que le bilby qui ne boit pas d'eau. Mais pour un être vivant comme nous, sans eau il n'y a pas de vie. Et tout comme la mer par évaporation est l'abreuvoir du ciel, le cours d'eau de l'Oued était la providence du ciel pour nous. Dans le coin, l' eau de source était notre nutriment essentiel. En abondance à proximité, sans même la chercher on pouvait la trouver. Et c'était aussi facile de puiser cette source de vie afin de nous désaltérer. Il nous fallait donc seulement qu'en baqueter avec une écuelle de terre cette eau précieuse aux nombreuses sources qui regorgent les deux rives. La pratique adaptée à l'usage était de remplir des seaux et une grande outre en peau de chèvre. Telle était la besogne particulière à ma mère dans le quotidien familial. Oh ! oui je m'en souviens comment mère tenait la anse cordée de la gourde et qu'ainsi, elle la portait pleine sur le dos. La tenir c'est une technique des mains, la porter il faudrait marcher dos courbé tout comme la comptocormie. Pour l'eau limpide et claire, à la surface on la voyait jaillir par bulles de sous le sable fin et des galets sur les berges. On était ainsi plus satisfait que gratifié et aussi éxonéré du paiement d'eau potable.

    A tout hasard on voyait venir chez nous ,quelqu'un devenu tant habituel dans le coin même si on ne payer pas cette eau du ciel.
    Chaque fois, Sans tambour ni trompette , venant faire sa randonnée habituelle pour une collecte d'impôts. Il fut tout un temps le seul personnage qualifié à recevoir tout le paiement des eaux d'arrosage de tous les jardin des alentours , A on le revoyait alors venir tout en zèle sans peur, sans une arme .Les gardes-champêtres ne s'aventuraient des fois jusqu'à nous qu'avec des armes à leurs ceintures. Et, c'était pour lui à dos d'un mulet harnaché qu' Il se désirait et trop solennel avec apparat tout désinvolté sur sa monture. Comme tous les gens du voisinage l'appelaient " Mkhazni taa el beylek" ,par l'usage l'agrément lui valait bien comme surnom . Sans éprouver d'embarras il acceptait le qualificatif .
    C'est toujours vêtu comme un spahis qu' Il se montrait ; avec un double burnous ; l'un blanc en dessous ,l'autre en dessus noir. Ces deux vêtements traditionnels très typiques traduisent le symbole de l'élégance. .Un couvre-chef , le genre tarbouche mais bien haut avec un fin ruban noir tout autour lui ornait sa coiffe de tête. Cela incarne sa personnalité
    Lorsqu'en encaissant l'argent ,Il disait tout fier qu' on ne peut dédaigner ce qui est un dû : pour lui au vu de la loi c'est l'obligation du devoir au nom du bey lek de remplir sa sacoche des dettes. . Parfois son apparition subite donnait la frayeur certes, pour les endettés que même pour les chiens.
    Notre brave et reconnaissant chien pour ce jour là chez nous, lui souhaitera la bienvenue à sa manière, ne lui laissant un temps de boire dans la tranquillité son café et du MBESSES qu'on offre toujours pour l'hospitalité. Parfois sa venue n'est nécessairement pas pour le recouvrement des dettes ,parfois pour une répartition des eaux d'irrigation équitablement entre voisins .
    Dans le contour du périmètre d''irrigation ;l'arrosage se faisait du soir jusqu'à minuit .A la clarté de la lune ,l'eau sera dirigé et distribué pour chaque rangée de plantes. Et cela pour une heure de temps pour chaque jardin dans le voisinage. Des fois pour quelques minutes de plus ou de moins on arrive à en venir aux mains . Chacun avec sa pioche en mains qui décide à la place d'une parole qui a tort et qui a raison . Mais par peur du Mkhazni , l'entente entre eux n'a été que toujours la meilleur.
    Les eaux arrivaient d'une bouche d'irrigation du haut du village. Par un fossé étroitement creusé sur terre serpentant l'étendue du cheminement ,il pourvoyait tous les jardins

    C'était Là notre refuge familiale, en ce lieu tout prés d'un oued, proche du village . Mes parents ont voulu vivre là dans ce coin .A des fois quand on le disait à ma mère, elle n'hésitai de dire pas trop éloigné des gens de campagne que plus prés des gens qui façonnent le pain boulangerie au lieu d'une galette de cuisson . C'était encore pas prés d'une ville mais tout prés d' un village . C'était toujours la réponse évasive de ma mère .
    Et depuis d'après cette ambivalence je savais où j'habitais .Dans ce coin , je gambadais à longueur de journée avant que j'aille grandir dans un temps proche dans d'autres lieux .Et, j'en garde encore pour moi, des souvenirs de cette insouciante enfance. Ils sont ceux d'un enfant qui jouait avec son petit frère, hélas n'est plus .Un frérot comme avant tout à coté , je ne le vois plus depuis bien longtemps, mais en ce bas monde ainsi va la vie. Dans le temps Père nous voyait jouer devant lui .A tous les deux , des fois pour nous gratouiller le corps de sa saleté, il nous lavait de ces eaux du Oued de la tête aux pieds et que ,de fois il nous laissait faire cela nous même .Il disait c'est pour nous voir jouer dans notre propre jeu de vie. Dans ce temps loin des regards ,c'était notre jeu préféré .Il nous faisait beaux et le seul jeu aussi qui nous faisait peur quand il faisait froid et que ses eaux sont si glaciales. Et si des fois dans un autre jeu de préoccupation , si nous voulions sans ailes voler comme des oiseaux il nous était facile de le faire à l'aide balançoire. C'était mère qui eut l'idée à ce jeu d'enfant et de le dire au père de nous confectionner une nacelle et avec une corde. Une dérisoire planche en guise de nacelle qui faisait l'affaire pour notre assise. Et pour tout simplement réaliser ce jeu faire l'attache des bouts de corde aux deux grosses branches d'arbres d'eucalyptus. Père eut l'amabilité de le faire sans d'autre impératif.
    Durant notre absence,dans ce jeu de balançoire , quant à Mère elle serait au firmament étoilé, au comble de la joie . Elle aura ainsi tout son temps de passion avec ses fameuses aiguilles résultant de gros fil de fer , à tricoter sa nouvelle œuvre de confection d'un tricot. Parfois un tricot bariolé aux couleurs divers fait du reste d'autres pelotes de laine ou le loisir à cultiver son jardin potager dans la tranquillité .
    Souvent mère avait bien en elle ce qui fait notre bonheur de vivre chaque jour. Et c'était à nous de lui trouver la raison que nous avons été heureux auprès d'elle . Et pour nous la vie continuait chaque fois .Elle n' était que de la joie, l'envie, le tout dans l'instant uniquement présent . Sans doute pour demain disait -elle souvent, sait-on jamais la vie irréelle pour nous fera peur par sa motivation .
    Et cette peur durant l'enfantine dans la vie pour mon frère et moi n'avait sa réalité d'être élémentaire ou facile que pour 'un fait diabolique de notre comportement puéril dans le jeu de la vie.

     

  • Survivances d'Enfance/ Part 1

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    Aux abords de l'ancien village, devenu maintenant tout autre qu'une petite ville, et là en un lieu prés d'une colline, il m'est arrivé il y a quelques temps à faire un pas de plus à l'habituel. DjendelL''endroit me rappelle une enfance. On dit qu'on revient toujours sur un lieu pour effacer ou trouver une preuve qui incombe.

    Et jusque là, je suis allé non pas pour effacer un doute mais trouver la certitude d'une maison que je ne trouve plus. Celle qui m'a vu naître. Pourtant elle y était à une distance proche de L'Oued. Mais je vois qu'à l'endroit d'une demeure, il n'en reste qu'une hauteur d'un mur non démoli et une ouverture représentant autrefois une fenêtre.

    L'oued est à sec, une exactitude qui était aussi sure, si ce n'est un filet d'eau des égouts qui coule parfumant l'air d'une odeur malsaine, n'en déplaise à l'environnement et à la nature.

    «On ne vit qu'une fois. Peut être, mais cela permet d'agoniser beaucoup de fois. (Jacques Sternberg.)»

    Quelques larmes en souvenir de ce que j'ai toujours su garder en moi n'ont pu être retenues. Et, que de fois, il m'était advenu impossible d'être quelque part sans penser que cette existence et qu'on a eu pourtant le bonheur à vivre s'en va dans un oubli sans recul. Regrettable aussi quand on sent qu'on est marqué d'une durable empreinte d'un souvenir et que oubli n'est point une amnésie. Même à celui qui aveugle ne voit nullement, sait que sa mémoire olfactive l'aide à saisir l'odeur d'un environnement ou de la chose qu'il gardera en souvenir. Au delà du principe, un jour ou l'autre ces souvenirs peuvent revenir à tous et au moindre déclic de notre mémoire. On voit alors ces survivances même s'ils font partie d'une oubliette rappellent dès fois qu'il y a toujours en soi une image du passé à regarder ou à ressentir.

    Dans la solitude on y pense des fois, même à ce tout petit quelque chose quand on a d'un bon vieux temps caché en mémoire à en vouloir le rejouer pour nos larmes...
    Peut être pas forcement gai, mais qu'on a envie d'accepter de nouveau à jeter un coup d'œil. Et ces survivances ne seraient que comme le sommeil suivi d'un réveil pour certains.

    Ainsi, on voit qu'après tout, émotionnellement il est certain elles ne s'oublient pas. Et pour moi émotion dit : joie, peur, dégout, tristesse. Et si néanmoins j'ai eu à penser que mes souvenirs d'enfance sont tout en mémoire épisodique, c'est lorsque des fois un souvenir d'enfance mélancolique refait surface et que je me sens confronté à son exutoire. Dans ma solitude je me dis : si je dois bien m'identifier je dois un de ces jours écrire ma création d'enfance. Elle sera ma propre jeunesse qui se raconte ; que personne ne me l'a raconte. Peut-être pour l'écrire et la raconter que j'ai pensé pour dire aussi c'est pour cette enfance pure et réelle qui se constitue dans la vie et ne s'oublie.

    Et c'est là, angoissé, plongé dans la question d'une phobie sociale, de peur d'une mièvrerie dans mon langage de l'époque, que j'ai dit cela : et si dans toutes mes phrases d'autrefois on ne trouvera point un point de pause pour marquer une fin mais des virgules toujours des virgules pour renforcer l'aspect de ma vie en mélodie. Ma mémoire n'aura en fait pas l'air de convenir mais elle aura un peu d'influence de ce que je dois écrire vraiment. Et, je me dois de l'écrire vraiment pour que celui qui veut l'entendre ou la lire en trouve un sens.
    Et quand j'y ai pensé à mon passé enfantin à l'écrire lisiblement. Alors je me suis vu à ne pas rester taciturne. C'est aussi de l'évoquer de manière circonstancielle, par un écrit historique que longtemps j'ai ignoré, que peut être frustré par le temps dans ma mémoire.
    Et, dans l'absolu et d'un point de vue, écrire cette page d'histoire a été et reste pour moi une écriture d'une transcription de l'oral, et à mon histoire ce n'était que faire sortir de mes souvenirs le silence de l'oubli. Et là je voulais revivre mon passé d'enfance tiré des instants d'une existence.

    Toutefois, pour commencer mon village avait ce nom de Djendel ; même si dans le temps sur mon acte de naissance il n' apparait et on l'appelait tout autre. C'est dans le langage usuel qu'un autre nom Lavigerie avait pris sa place. Mais son premier nom, cela lui a été inculqué de ses GENS d'autrefois et qui rappellent dans la région sur une partie de terre qu'ils y vivaient heureux. Des gens connus ici et ailleurs par leurs bravoures et leur courage que poussés parfois ils le prouvent dans la témérité. On les appelait les Gens du Djendel.

  • Cette vérité qui se parle dans le noir

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    Ce jour là, contraint comme bien des fois par l'ennui indifférent à rester entre quatre murs avec Gm , que dans une obscurité où pas même un rai de lumière ne filtre ni ne se voit à travers une fente ou persienne j’étais prêt avec célérité à redire encore n'importe quoi de mes délires mensongères à GM.

    Dans l'obscurité elle y croit tellement tout ce que je lui raconte du dehors. Mais lorsqu’enfin, je me suis rendu compte de mon empressement, de ma stupidité à avoir toujours menti dans le noir, j'ai pensé à lui parler cette fois de la vérité dans sa réalité.
    Souvent Gm perd le fil que j'essaie ce jour là de lui parler à sa convenance de la lumière.

    - Et dans le noir sans nous voir on se parlait d'une chose paradoxalement invraisemblable .On parlait de la lumière dans le noir. Cette lumière de la pensée en tant qu’elle est pensée de la vérité. Lui dire que tous ceux qui disent que la vérité n’existe pas sont des esprits simplistes : j'allais lui parler que la pensée s'entretient avec la vérité. Pour commencer notre discussion importante je l'ai invitée à regarder un peu sur ce qui se passe autour de nous .

    - ELLE me dit l'heure de vérité a donc enfin sonné pour toi Fiston.

    Sans aucune gêne je lui ai dit , cette vérité fondée sur la loi du plus fort est toute autour de nous que même un sourd ou un aveugle peut entendre et voir.
    - Si pour toi un aveugle peut la voir moi je ne te vois même pas fiston , clouée comme je suis je me sens dépourvue de toute sensation visuelle autour de moi dans cette bicoque
    .

    - Oh! tu me fais rire GM, on ne va pas parler du décor de notre bicoque mais de ce monde externe qui nous entoure.
    - Comme il est bon pour toi de me rappeler des fois que dans cette bicoque je dois vivre et observer un peu ce qui découle de la vie en ce monde où nous vivons Fiston.
    -Tu vois GM qu'il est nécessaire de laisser pénétrer la clarté de lumière du dehors même par temps froid intense ou même s'il fait chaud à perdre haleine .

    -Depuis un temps cette lumiere me manque, et ce n'est que pour avoir ma neutralité entre le chaud et le froid que j'ai dû fermer porte et fenetre autour de moi fiston
    - Mais dans l obscurité et sans la lumière, on ne peut pas voir la realité qui nous entoure GM et la lumière est un facteur physique capable de rendre visible ou de rendre plus éclairé un objet pour l'œil .

    - Tu as raison fiston , si je ne peux meme te voir pour te parler je crois maintenant que c'est celà qui m'afflaiblie si je suis sans cette flamme du lumiere du dehors .

    - Comme Je te plains GM ,à te voir ainsi supporter cette souffrance dans cette bicoque toute à l'image des fleurs d'une plante dans une obscurité qui manquent de chlorophyle.

    - Il ne faut point considerer celà comme une pitié fiston ,l'exemple de tout commun d'etre sans energie nous est donné par la realité ordinairs que la lumiere d'une lampe ne s'affaiblit graduellement que Lorsque l'huile s'épuise et c'est là qu'on voit la flamme de la lampe s'éteindre,
    -Dans ton cas GM il faudrait chercher de temps à autre cette lumiere pour savoir ce qui se passe en evenements dans le monde .
    -Et si tu me parles un peu de cette lumiere dictée du dehors qu'on voit et qu'on respire selon l'envie.
    - En toute indépendance je vais t'en parler de cette lumiere GM que meme dehors on peut bien la cacher.
    -J'ai l'impression de vivre dans un cagibi pour t"entendre dire de nos jours qu'en plein jour on peut cacher la lumiere à nos yeux.
    -Pour commencer GM le petit fiston que je suis va te parler de cette evidence dite comme realité.-
    .-Mais Fiston je pense que toute évidence s'impose à l'esprit comme une vérité .
    -je vais essayer seulement de te parler de ce qui est nettement apparent la plus plausible comme verité qui se dit dehors GM .
    -Tu veux dire cette verité alternative qui se crypte dans la realité ,de ça je ne veux t'entendre m' en parler fiston
    -Mais GM qui dit réalité,dit verité sans qu'il soit besoin d'aucune preuve ou justification.
    - Celle de la verité divine ou celle de la conscience humaine Fiston.
    - Je veux te parler de cette conscience morale GM qui se dit lorsqu' dans un miroir on doit se voir pour se reconnaitre.
    -Est ce en connaissance de cause que tu le dis Fiston?
    -Je veux dire que toute vérité n'est pas conforme dans le decrit reel GM ?.
    - Il apparaît dans ce monde actuel que « scientifiquement » , la verité objective n’existe pas et n'existera pas fiston .
    - Meme Si l'on veut dire que ce qui est vrai pour l'un ne le sera pas pour un autre dans ce monde GM .
    --Ou à defaut ne rien dire par lacheté pour la faire connaitre differement fiston
    - GM c'est ce qu'on ne cherche simplement qu'à le faire croire

    -Dans ce monde hypocrite on le voit concretement Fiston ,c 'est une verité dépourvue de volonté morale qui ne se respecte pas dans l'obligation morale.
    -Il est des vérités démontrées dans la façon dont les gens agissent, sentent et pensent, et qu'il faut démontrer encore plus pour etre vraies GM.
    - il s'agit là de ne pas avouer pour dire la vérité mais de l'entendre seulement fiston.
    -Faut-il occulter la vérité dans le mensonge GM ?

    - on ne peut pas en parler des fois de verité sans modifier dans le sens subjectif de ce ce qu’on aimerait cacher,Il arrive parfois de ne pas dire la vérité Fiston
    -Ce que quelqu'un peut tolérer est peut-être insupportable pour l'autre Gm.
    -la verité c'est cette lumiere qui se dit Fiston elle est la force de la loi avant toute autre considération.
    - Alors C'est qu'on ne veut pas la chercher autour de soi dans l'obscurité pour la verifier qu'on ne veut pas faire sa lumiere Gm.

    -Quand On aime la vérité, on doit la rechercher toujours Fiston .
    -GM est ce qu'il est plus important de parler de verité ou de mensonge quand on voit une realité.
    -C"est quand on veut parler des deux, sans s’y attarder Fiston .
    Mais comme tout le monde le sait GM il y a une solution plutôt bonne que facile .
    -Il est des moments où le choix courageux peut etre compliqué pour ceux qui detiennent la forme d'autorité pour attenuer la rigueur de leurs fautes .
    -Quand on veut l'exiger des autres dans l'« erreur » et le « mensonge » Fiston , quoique l'on n'ait pas soi-même le courage de l'avouer.
    -la vérité qui se termine par un «À suivre» restera donc sans suite fiston .
    -GM ne vois tu pas Ce que ce beau monde qui nous entoure défend une verité subjective pour vivre seulement la vie.
    - Ce sont Ceux qui disent avoir bonne conscience sur la democratie qui disent qu'ils defendent la verité .
    - La verité devient un peu compliqué pour d'autres qui ont leur conscience morale normale.
    - Dans ce monde la verité se voit sur l'avis et l'evaluation dans le mode de choix d'un systeme où l'on vit FISTON
    - Au nom de la democratie On voit qu'on défend plus le système qui leur va si bien GM.
    -Ce systeme n'est que celui de l'argent entre les mains d'une minorité Fiston .

    - Ils ne sont que les clements et si pathétiques, avec leurs grands airs de démocrates, qu'ils sont à crier ensemble : « on va essayer la guerre et defendre notre justice sociale »
    -Pour eux «Ce serait la bonne expérience» afin de cacher une verité par leur mensonge à la face du monde GM.

    - leur jeu de guerre malsain n'aboutit qu'à la même question quand le diable mene le bal pour eux Fiston .
    -C'Est ce qu'On veut montrer à la face du monde dans notre temps que L'assassin va même jusqu'à réclamer pour ses droits «une enquête immédiate, approfondie, transparente et impartiale GM .
    - Il apparaît donc dans ce monde actuel que « scientifiquement » , la verité objective n’existe pas et n'existera pas fiston .
    -comme il est bon de le rappeler aux va-t-en-guerre qui jouent avec le feu.
    -Nous avons trop parlé de verité que nous avons negligé le faux GM.
    -Mais pour dire quoi d'une justice actuelle qui ne se voit pas dans la lumiere Fiston .
    -Ce qui a plus realiste à dire GM à ceux qui tiennent la verité et ceux qui veulent le mensonge.
    - Est ce pour la qualifier d'une verité objective ou verité subjective contre l'intolérable barbarie que le monde hypocritement cache Fiston..
    - Elle sera une prise de conscience pour un appel à la democratie à ceux qui veulent suivre leur propre voie vers l'égalité

  • Silence coupable

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    • ho, oh mais GM tu apportes deux paquets avec toi GM?
    • c'est un don du ciel fiston?.
    • tu m'autorises à voir ce qu'il y a dedans GM ?
    • Ce sont deux chatons errants ils ne savaient où aller par ce froid
    • j'ai horreur des chats GM
    • Nous avons fait un pacte toi et moi on est des GENS civilisés maintenant et nous avons établi une démocratie dans ses trois formes l'égalité devant la loi, l'égalité des chances, l'égalité de considération.
    • c'était entre toi et moi uniquement GM pas avec d'autres créatures.
    • La vie nous oblige maintenant à vivre fraternellement et socialement
    • ici chez nous GM je n'attends pas mieux de ces aigris qui viennent de montrer déjà leurs ê.
    • Regarde regarde fiston ils montrent déjà leurs tetes.ils sont si malheureux ne vois tu pas?.
    • OH ! GM ils ne se ressemblent absolument pas l'un est blanc et l'autre il est tout noir .
    • Tu me montrées ton véritable visage fiston
    • De ces deux dons du ciel on ne doit accepter que le blanc GM .
    • Honte à toi de dire çà,tu es déjà civilisé je crois .
    • Regarde CES VOISINS tout autour de toi qui nous entourent ce sont tous des civilisés de la première heure GM ; mais ils ont tous une pancarte sur leur porte .PAS DE NOIR CHEZ NOUS UNIQUEMENT LES BLANCS.
    • On fera comme eux GM on garde le blanc et on chasse le noir
    • tu es vraiment un véritable raciste fiston j'aurais dû me douter de toi depuis longtemps.
    • alors si je suis comme tu le dis pourquoi tu ne souffles pas mot de la honteuse discrimination qui se montre à tes yeux GM envers ces voisins ?
    • Fiston il faut me comprendre eux c'est par excellence ce sont les champions de la liberté et de la démocratie et tout le monde est derrière eux pour dire; Silence même si on n' accepte pas ceux qui ont la peau noire.
    • Alors GM nous aussi on refoule et on ne dit rien ...
    • Pour toi je vais garder en moi ce silence coupable fiston .
    • Tu vois bien que c'est bien facile de se montrer et à parler pour rien dans ce monde quand on garde un silence coupable.

  • Histoire d'un village

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    Cette histoire rappelle ,simplement une vie dans un temps passé qui se raconte maintenant de part et d'autres. Elle est l'histoire d'un village.ecrite par Max Hasholder avecla participation de Ibrahim Meghoufel .

    • C'est l'histoire de leur village .
    • De 1902 À 1962, Les soixantes années de vie
    • Fait à Montauban le 25 Juin 1999
    • Ecrit par Max Hasholder, participation par Ibrahim Meghoufel

    Ain Lechiakh, Ex Voltaire
    Un village d’Algérie


    C’est au début du siècle seulement, que l’armée et l’administration françaises décidèrent d’implanter un village de colons à AIN LECHIEKH et de le baptiser du nom de VOLTAIRE. L’Algérie était alors FRANÇAISE.

    L’administration coloniale a acheté les terrains, d’une superficie de dix mille hectares environ, aux indigènes. Ces terrains ont été répartis en deux cents lots de cinquante hectares comprenant un terrain à bâtir et un jardin potager en terrasses, au nord du village.
    L’armée s’est chargée de mettre en place la voirie et les adductions d’eau par captage de sources naturelles. Les jardins étaient irrigués par des canaux déviant les eaux du TELBENET sur plus de cinq kilomètres.

    Il a alors été proposé à des candidats colons, inscrits sur des listes d’attente, d’acheter un lot moyennant une somme relativement faible par rapport à ce qui se pratiquait en métropole, par exemple, mais le candidat à l’achat n’était réellement propriétaire qu’après avoir vécu cinq années sur ses terres. Les colons arrivèrent, certains avec une grande expérience de la vie à la ferme, d’autres tentant leur chance dans ce métier tout à fait nouveau pour eux. Il y’avait des émigrés de l’Isère, les JACQUET, GUILLERMIER, JAUVION, TURC, PRA, CHARLES, GUIRAUD, des Alsaciens et des Lorrains qui avaient quitté leur région en 1870 et qui, depuis, ne s’étaient pas encore fixés, les PETER, HASHOLDER, GOETZ, BEYER, FOURNAISE, CHMER, MARTIN, HILD; des gens du Midi, les DUSSERRE, RENAUDIN, LEOTHAUD, LASSIME, PETIT, HONORAT, CARAGUEL,; des gens du Sud-ouest, les ROQUES, ENJALRAN, GARDON, FOURTON, MORLA, GASTON, SAINT-SERNIN, GALANTINI, BERNHARD, DALONNEAU, CAPDEVILLE, BLOUVAC, BRISAC; des gens du Jura, près de la Suisse, les DUNANT, des Corses, les DELLATANA, PEDATELLA, ROMANETTI; des Bretons, les GUERRIEC. Quelques uns arrivaient d’Espagne, les SERVERA, PONS, ALVAREZ, ARTERO, DE HARO, PRATZ et même d’Italie, les FACIOTTI. Tous s’entraideront les premières années pour construire leur maison et les dépendances sur les lots du village, d’autant mieux que certains étaient maçons ou charpentiers de métier. Par contre, tous ne réussiront par leur jardin potager et leur volailles qu’un opuscule, distribué par l’administration coloniale, les engageait à soigner particulièrement les premières années. Pour défricher les terres arables qui devaient porter récoltes de céréales, il a fallu acheter deux bœufs et quatre mulets aux marchés à bestiaux indigènes de KHEMIS-MILIANA qui se trouve à une trentaine de kilomètres qu’il fallait parcourir à cheval. Les palmiers nains et les cailloux de tuf couvraient le sol à ensemencer. Les palmiers nains étaient arrachés en si grand nombre, que dès les premières années, trois usines à crin ont vu le jour. Le crin était utilisé par les bourreliers pour confectionner principalement les colliers de mulets, mais il était aussi expédié vers ALGER. Les pierres de tuf servirent à bâtir les murs de soutènement des maisons.

    VOLTAIRE se situe à cent cinquante kilomètres d’ALGER environ, au Sud-ouest. Ce village est installé sur les coteaux de la plaine de CHELIEF, à égale distance de MILIANA, de MÉDEA et de BOUGHARI. Une route carrossable reliait VOLTAIRE à la route de MILIANA-MÉDEA mais seule une piste permettait d’accéder à BOGHARI. Cette piste était empruntée l’été par les nomades du SAHARA (GBAL’A) qui remontaient vers le nord avec leurs dromadaires chargés de sel gemme; ce sel était échangé à VOLTAIRE contre des céréales. Concassé, il permettait de saler les carcasses de cochons que l’on préparait dès le début décembre; les plus gros morceaux de sel étaient placés dans les mangeoires des bœufs, des vaches et des moutons.

    Le jardinage, les volailles, le cochon, le lait de la vache indigène…ont permis aux plus chanceux de tenir durant ces fameuses cinq années et de devenir propriétaire de leur lot. Beaucoup n’ont pas tenu les cinq ans et des lots ont été mis à la vente, le plus souvent aux enchères, et c’est ainsi que les plus argentés ont acquis cent, voire cent cinquante hectares supplémentaires.

    Cinq ans étaient passés et, déjà, on avait creusé des tombes pour les plus faibles et, surtout, pour les jeunes enfants. Le curé de LAVIGERIE (Djendel), petite ville située à huit kilomètres de VOLTAIRE, et le pasteur de MILIANA venaient régulièrement visiter leurs ouailles et l’office se tenait chez l’un ou l’autre.

    On arrive ainsi vers 1910 et alors les tracteurs font leur apparition. On peut labourer plus profondément; on peut défoncer grâce à un moteur fixe en bout de champ et une grosse charrue brabant tirée par un câble relié à un treuil. Dans les terres défoncées, on plante de la vigne et des oliviers.

    L’administration a construit une école, deux classes et deux logements, un bureau de poste, une mairie et a planté l’arbre de la liberté qui trône au milieu de la grande place du village, toute caillouteuse. Des fonctionnaires sont arrivés : les instituteurs, le couple MALTE, le postier, Mr. MONDE, sa femme et ses deux enfants, les facteurs qui sont des KABYLES : GALLOUZE, BOUDJEMILE. D’autres Kabyles, BOUSSAAD par exemple, sont venus tenir boutique d’épiceries et de tissus. L’école n’est pas mixte; il y’a une classe des filles et une classe de garçons. Si parmi les garçons on rencontre quelques indigènes, Kabyles et Arabes fils de notables, seules les filles Kabyles fréquentent la classe des filles. Tous les européens sont scolarisés et préparent le certificat d’études primaires.

    Il s’est installé un maréchal ferrant, Mr. MANDON, qui fait des merveilles pour affûter les socs de la charrue DOMBASLE et ferrer les chevaux. Quelques arabes entreprenants ont ouvert deux cafés maures, un souk, ou se sont improvisés marchand de légumes ou boucher : GUESSOM, BOUCHICHIA, BENYAGOUB, BOURGHA. Les indigènes du bled, trouvant du travail au village, s’installent dans des DOUARS près du centre et y construisent des GOURBIS comprenant une ossature de perches, liées entre elles et une couverture de DISS, herbe longue et sèche. Au lever du jour et à la tombée de la nuit, la place de recréation de l’école est réservée à la prière des MUSULMANS tournés vers LA MECQUE.
    Des familles aisées, les GERMAIN’ KLENE, acquièrent vingt mille hectares de terres en friches non loties et y installent un grand domaine de vignes, oliviers et même orangers près du CHELIFF. C’est sous leur impulsion qu’une église sera construite, en face de l’arbre de la liberté, au dessus de la place du village.

    Et la guerre de 14-18 éclate. Tous les hommes valides sont mobilisés. Leur absence se poursuivant, ce sont les femmes qui font marcher la maison et la ferme. Elles disposent de main d’œuvre bon marché en la personne des prisonniers RUSSES logés chez l’habitant au village. Beaucoup d’hommes ne reviendront pas ou reviendront traumatisés : gazés dans les tranchées de VERDUN ou naufragés en mer, ballottés les vagues, accrochés à une épave pendant plus de douze heures. Certaines femmes continuèrent seules avec beaucoup d’enfants en bas âge, cinq voire six. Douze ou quinze années plus tard, les enfants pourront, pour la plupart, continuer le métier d’agriculteur. Les fermes de deux cents hectares, redeviennent des lots de cinquante hectares ou moins.
    Beaucoup de mariages se font entre jeunes du village où l’on danse, au son des phonographes, tous les dimanches à la terrasse des deux cafés qui sont très fréquentés tous les jours à l’heure de l’apéritif où l’on boit force ANISETTES pour accompagner la KHEMIA fortement salée et même pimentée. Chaque année, le comité des jeunes conscrit organise une fête avec orchestre, sur la place du village dont une partie a été dallée pour favoriser l’évolution des danseurs. Des forains s’installent tout autour de la piste de danse et l’on vient à cette fête depuis LAVIGERIE, AFFREVILLE, MILIANA, BORLEY LA SAPIE, MEDEA…
    Pour le jour de l’an, les ménagèrent préparent, en particulier, des corbeilles à linge pleines d’oreillettes qu’elles distribuent aux enfants européens et indigènes qui passent de maison en maison souhaiter la bonne année. Le père Noel n’a oublié personne même s’il n’a apporté qu’une quille à chacun des enfants de la famille. A eux tous ils auront un jeu complet.
    La vigne étant une culture qui rapporte davantage que les céréales, il y’a d’abord beaucoup de petites caves particulières qui sont construites et c’est en 1936 que les viticulteurs de VOLTAIRE se regroupent et fondent la cave coopérative, créant par la même occasion quelques emplois stables qui sont occupés pour la plupart par des indigènes : SEDDICK, le caviste, M’HAMED HARRIZI, son aide et DJELLOUL BOUSSAAD le secrétaire. Le comité directeur de la cave coopérative négocie les ventes de vin en gros et répartit les sommes d’argent reçues au prorata des récoltes et de leur qualité. On y fait un vin chaleureux qui titre quatorze ou même quinze degrés d’alcool et qui provient des cépages CARIGNAN et GRENACHE qui apportent la couleur et la teneur en alcool et CINSAULT (arabe) qui apporte la quantité et la saveur; la production de la région des couteaux est classée Vin de Qualité Supérieure. Le CINSAULT était consommé comme un raisin de table par beaucoup de gens. Si au tout début, il n’y avait qu’un seul garde champêtre s’occupant surtout du village et des jardins potagers tout proches, il faut maintenant tripler l’effectif pour surveiller les cultures fruitières telles la vigne, les melons, les pastèques, les olives et les amandes et les cultures céréalières : blé, orge, avoine. Les trois gardes champêtres dont deux sont des indigènes, sont, de temps en temps, aidés par le peloton de gendarmerie stationné à LAVIGERIE.
    Arrive la guerre de 1940. La encore, les hommes sont mobilisés. La plupart d’entre eux participera aux débarquements en CORSE, en Italie ou dans les environs de TOULON avec les TIRAILLEURS ALGÉRIENS, les SAPHIS ou les ZOUAVES dont la tenue de parade a survécu à toute les modes, BURNOUS blanc ouvert sur le costume rouge des BERBERES avec le ceinturon de flanelle blanche et, sur le tête, la CHECHIA brique. Quelques uns ne reviendront pas, fauchés par la mort en pleine jeunesse; d’autres resteront prisonniers jusqu’en 1945; certains ont rejoint DE GAULLE en ANGLETERRE. Les femmes du village se sont organisées; elles n’entraident. Elles accueillent aussi des enfants, du HAVRE en particulier, réfugiés en ALGÉRIE pour échapper aux bombardements que subit le NORD DE la France. Il y a, parmi eux, les enfants de la famille FREVAL et ceux de la famille COISY. Ces enfants retourneront chez eux en 1945, mais trois d’entre eux reviendront vivre à VOLTAIRE dans leur famille d’accueil et se marieront en ALGÉRIE et même à VOLTAIRE pour deux d’entre eux. Ils font partie de la grande famille des VOLTEROIS. Les automobilistes avaient fait apparition avant la guerre, les camions et l’autocar aussi. Le transporteur CLUCHIER de LAVIGERIE assure une liaison quotidienne entre VOLTAIRE et AFFREVILLE, près de MILIANA la préfecture, en passant pas LAVIGERIE. Beaucoup d’automobilistes malmenées par les chemins caillouteux et les conducteurs maladroits, pas entretenues pendant les quatre années de guerre, finiront dans un terrain vague. Mais après la guerre, l’économie repart : Le boucher et le poissonnier ambulants viennent d’AFFREVILLE un jour par semaine. Les boulangers de LAVIGERIE, CHABRE ET SAUREL nous ravitaillent en pain puisque le boulanger du village n’est pas revenu de la guerre et que les fours à pain des particuliers et même le four communal sont tombés en désuétude. Les indigènes commencent à se servir chez les boulangers, eux dont les femmes fabriquaient d’excellentes galettes dans les COUCHAS, fours rudimentaires hémisphériques, fait d’un mélange de paille et d’argile séchée, comportant une ouverture basse sur le devant et une autre au sommet pour laisser échapper les fumées de combustions des bois secs et des bouses de vaches séchées placées entre trois pierres plates qui servaient de sole à la cuisson des KESRAHS. Elles étaient délicieuses ces galettes, MATLORS, mangées encore chaudes, ouvertes en deux avec, à l’intérieur, un piment cuit sur les braises et épluché chaud.
    D’une main on tenait la galette et le piment que l’on croquait à belles dents et de l’autre main on tenait soit une grappe de raisin cinsault gorgé de soleil, soit trois ou quatre figues BAKHORS, soit trois figues de barbarie, des KARMOUS AN’SARA cueillies bien mûres avec moult précautions dues à leurs innombrables et très désagréables épines qu’il fallait casser en bouchonnant le fruit avec un tampon de paille. Les fruits étaient destinés à calmer par leur fraîcheur, le feu du piment dans la bouche.
    D’ailleurs, le four des MAURESQUES, en plein d’air, devant le GOURBI dont l’entrée était gardé par un CHIEN ARABE, hargneux au possible, attaché qu’il était à longueur de vie à une longue chaîne fixée à un piquet, ne pouvant qu’aboyer furieusement après tout ce qui bougeait dans son environnement, le four des mauresques donc était un vrai joyau d’où sortait de nombreuses préparations et friandises, le FTIHRS, galettes d’orge plates et compactes, grillés des deux côtés, les M’BESSES faits de semoule salée et huilée. Pour cuire les TADJINES, elles utilisaient plutôt les braises du KANOUN et réussissaient et délicieux MAHROCS, crêpes alvéolées que l’on dégustait garnies de miel tiré de ruches artisanales faites en osier et que l’on éventerait à la récolte. Elles préparaient aussi, des MAKROUTS avec de la semoule de blé dur qui entourait un cœur de dattes ou de figues sèches pilées et aromatisées à la fleur d’orange.
    Revenons à l’après guerre, pour voir les agriculteurs s’équiper de matériels nouveaux : les premières moissonneuses batteuses, les tracteurs à roues caoutchoutées, les camions RENAULT de deux tonnes cinq de charge. On a maintenant besoin de beaucoup moins de bras pour un rendement supérieur d’autant que les produits phytosanitaires évoluent et que les engrais chimiques détrônent La fumure traditionnelle. D’ailleurs le cheptel vif de chaque ferme se réduit comme peau de chagrin; il n’y’a pas de fumier naturel que pour les jardins potagers. Mais tout d’abord rappelons ce qu’était le travail de ferme du bon vieux temps; dès le mois de juin, les blés sont mûrs et la période des moissons commence. On fauche les épis de chaume à la moissonneuse lieuse ou alors carrément à la faucille avec l’aide de moissonneurs venus du sud qui travaille à la tâche et à moitié. Le salaire du groupe représente la moitié de la récolte; ajoutons à cela, les épis glanés, après leur passage, par tout les membres de familles et soyons sûrs que les GUEBLIS repartent de la région qu’ils ont habité pendant tout ce temps en logeant sous des tentes de Nomades, avec leur provision de blé de l’année. Les rendements sont maigres dans ces parcelles difficiles d’accès. On récolte moins de dix quintaux à l’hectare les années de sécheresse. Néanmoins, les superficies des champs sont en moyenne de dix hectares et les gerbes rassemblées sur place puis apportées par chariots entiers sur l’aire commune de battages représentent d’importantes meules. Un entrepreneur de battages venait d’Affreville avec sa grosse batteuse, trieuse et botteleuse. C’était un événement d’importance. Il en avait pour un mois complet de travail. Les sacs de grains pesant un quintal chacun que, dès l’âge de dix huit ans, tout homme devait porter sur ses épaules, s’entassaient sur l’aire de battage et, toutes les nuits, il fallait garder ce précieux bien, très convoité par les indigènes dont c’est la nourriture essentielle. Un transporteur d’Affreville, venait avec camion et remorque, une fois par jour à partir de la deuxième semaine de battages pour emmener ce blé aux DOCKS privés qui se chargeaient de la commercialisation. Chacun récupérait la paille, la POUSSE et la CRIBLURE pour nourrir les bêtes en complément du fourrage et faire leur litière. On cultivait, aussi, de l’orge pour les cochons et un peu d’avoine pour les chevaux. Sur ces terres maigres, les agriculteurs pratiquaient l’alternance. Pendant la guerre, on s’est mis à la culture du LIN dont on récupérait les graines pour l’huile et les tiges qui étaient expédiées en France. On voyait aussi des champs de lentilles, des étendues de pois chiches et des fèves que l’on récoltait sèches. La pomme de terre et les salsifis ne se trouvaient que dans les jardins bien irrigués. L’époque des vendanges, dès le début du mois de septembre, était aussi très animée. Tous les moyens de transport à plate-forme étaient réquisitionnés et bâchés, pour transporter jusqu’à la cave coopérative, les grappes juteuses coupées par des équipes d’indigènes venus de DJEBEL voisin en renfort des employés agricoles annuels. Ces derniers avaient quelques responsabilités, assurant les fonctions de GARDIEN DE VIGNE, CHEF DE CHANTIER, PORTEURS À DOS ou CONDUCTEURS D’ENGINS ou d’ATTELAGES car on utilisait encore des chariots à bœufs et mulets.
    Un peu plus tard dans l’année, la cueillette des olives mobilisant les énergies. Les olives qui n’étaient pas préparées à la ferme dans des grandes jarres en grés (olives cassées et épicées; olive à la grecque) étaient transportées jusqu’aux huileries près de LAVARANDE et les récoltants ramenaient leur huile pour l’année.
    Vers les années cinquante, c’est la culture du TABAC qui occupera les indigènes les plus entreprenants qui travaillent moitié avec un propriétaire européen ou indigène. Le propriétaire donne le terrain et les outils aratoires; le commis se charge de faire venir, dans une terre très riche, les petits plants de tabac avec les graines sélectionnées par la TABACOOP d’EL AFROUN. Il transplante, arrose au haquet tiré par un mulet, bine et récolte feuille par feuille les cinq à six hectares de plants maigrichons mais très parfumés. Les feuilles sont travaillées par les femmes et les enfants du groupe familial; mises en guirlandes ou ZRONGAS, suspendues dans les séchoirs préfabriqués qui sont sortis de terre comme des champignons de fenouil au printemps après un bon orage, puis serrées en MANOQUES. La main d’œuvre est payable à la tâche : cinq francs en 1950 pour une ZRONGA réalisée. Les ballots de manoques partent alors pour EL AFROUN où la coopérative donne immédiatement une prime en fonction de la qualité, puis le revenu total de la vente avec des acomptes très appréciés. Les sommes sont partagées en égales parties entre le propriétaire du terrain et le commis, par la coopérative elle-même.
    Au village, quelques mauresques sont plus connues que les autres; elles sont laveuses ou assurent la traite du lait. Ce sont, le plus souvent, des veuves ayant beaucoup d’enfants à charge. Matin et soir, on les voit traversant le village, voilée et rasant les murs pour ne pas se faire remarquer. On les identifie néanmoins à leur allure et on sait que la CHELLALIA va mettre en train la lessiveuse chez PRA ou que la grande qui les dépasse toutes d’une tête et qui est surnommée MONT’PAILLE ou TOUILA se dépêche d’aller traire les vaches chez TURC avant le départ au pacage; tous les mardis, c’est LHALLIA qui passe sa journée à laver les draps, les serviettes et les nappes du seul Hôtel-Restaurant du village. Depuis que les lessiveuses ont fait leur apparition, le LAVOIR COMMUNAL est déserté par les lavandières qui s’interpellaient en OCCITAN. Il tombe en ruine et personne ne se préoccupe de son sort. Le lait est vendu aux indigènes surtout, qui le commandent en RHBOR, quart de litre. Mille neuf cent cinquante quatre ! La REBELLION s’installe en ALGÉRIE. La région de VOLTAIRE sera relativement épargnée par la GUERRE. On a su par la suite, que c’était en raison de sa situation entre deux WILAYAS, qui se faisait un point de passage et de repos pour les FELLAGHAS. Les indigènes du bled on été impliqués mais rarement, sauf les deux dernières années, les indigènes du village. La guerre a, tout de même, amené son lot de désolation. Alexis PRA a été tué en sautant, avec son tracteur, sur une mine placée sur le chemin de sa ferme, par une équipe des PONTS ET CHAUSSÉES étrangère au village et qui entretenait les routes dans le secteur. Son fils de trois ans était assis entre ses jambes et n’a rien eu, protégé qu’il était par son père. Ensuite, Édouard ROQUES a été assassiné un matin alors qu’il arrivait à sa ferme située à sept kilomètres du village, en plein bled. Il n’habitait plus cette ferme et s’était réfugié au village comme beaucoup d’autres fermiers. D’ailleurs plus aucune maison du village n’était inoccupée, la lente désaffection des campagnes par les jeunes était contrebalancée par l’afflux des fermiers et des fonctionnaires. Les fermes abandonnées la nuit, étaient souvent incendiées ainsi que les récoltent de céréales. Dans toutes les fermes qui sont restées habitées pendant cette période de guerre, s’élève maintenant un MIRADOR dans lequel les familles passent la nuit. Une HARKA a été installée à AIN LAPSI ou l’armée a rouvert une école qui a connu son temps de gloire. Cette école, située dans le bled à sept kilomètres du village était patronnée par l’armée de Terre qui y recrutait des ENFANTS DE TROUPE. Un instituteur, nommé par l’INSPECTION ACADÉMIQUE y était en poste régulièrement et il se passait parfois des mois sans qu’il ne rencontre un seul européen. Cependant, chaque année, au moins de juin s’y déroulait une grande fête au cours de laquelle avait lieu la distribution des prix en présence de nombreux officiels avant la dégustation du traditionnel MECHOUI.
    Les HARKIS dans le bled, les GENDARMES à LAVIGERIE, les LEGIONNAIRES en patrouille et la GARDE TERRITORIALE au village, constituée de réservistes mobilisés sur place, armés du fameux fusil LEBEL, assuraient une tranquillité trompeuse, mais le COUVRE-FEU était en vigueur et les déplacements s’effectuaient en CONVOIS. Après la création de l’ORGANISATION ARMÉE SECRÈTE (OAS) du général SALAN, les gardes territoriales ont été dissoutes car il ne fallait pas laisser d’armes de guerre aux mains des européens.
    C’est à cette époque que VOLTAIRE est promu au rang de COMMUNE DE PLEIN EXERCICE. Jusqu’à lors le village faisait partie de la COMMUNE MIXTE DU DJENDEL, avec les villages de LAVIGERIE, BORLEY LA SAPIE, DULFUSVILLE ET BARRAGE DU GRHIB. Un administrateur était à sa tête et chaque village élisait au suffrage universel un ADJOINT SPECIAL et des conseillers. Temps de guerre oblige, le premier maire de voltaire a été nommé par l’Administration et l’armée; n’empêche que les fonds propres et les subventions en font une commune riche qui se dote d’une mairie neuve, de deux nouvelles écoles, d’un logement communal, d’un grand bâtiment abritant le FOYER RURAL, d’un ABBATOIR rudimentaire, utilisé surtout le jour du marché hebdomadaire et d’un square fleuri et ombragé. C’est l’Abreuvoir des premiers jours de la création du village qui fait les frais de cette rénovation et se sont sept ou huit personnes de la région qui ont eu un emploi stable. Un couple, secrétaires de mairie, deux instructeurs, titulaires du B.E.P.C, aux écoles, un jardinier communal, MAAMAR BOUAMRA, deux éboueurs, l’albinos “CHOUBLANC” et son aide MOHAMED, deux nouveaux facteurs. Par contre, le CAID, BENTAIEB SALAH, cousin du député de même nom, perdait ses prérogatives. Le foyer rural, animé bénévolement par un instituteur du village, Gérard WATIER est le lieu de rencontre privilégié de tous les jeunes et même des plus. Anciens à l’occasion de projections de films cinématographiques par exemple ou lors de la perpétuation, en plus intime, de la fête de VOLTAIRE.
    Arrive mille neuf cent soixante deux et le jour de la proclamation du cessez le feu en ALGÉRIE. À midi pile, les arabes du village manifestent leur joie mais il y’avait là une arrière pensée. Alors que les européens se sont barricadés chez eux, les Algériens en puissance commencent à défoncer les portes et les fenêtres, armés de pioches, de haches, de faux et de faucilles. Les fils du téléphone ont été coupés; impossible d’appeler au secours. Un sous-officier de la HARKA, se trouvait au village ou il résidait. Pistolet au poing et moteur emballé, il se force un passage à travers la meute d’enragés et gagne son campement d’où il avertit les gendarmes de Lavigerie. Quinze minute plus tard, les gendarmes par le bas, les harkis par le haut, les deux formations militaires encerclent le village et remontent les rues, repoussant devant eux, à coup de grenades offensives, les manifestants. Quelques coups de feu seront échangés et il y’aura des morts. Les Accords d’Évian sont loin d’être respectés. Aussi, les Français décident-ils de quitter Voltaire, la mort dans l’âme, et en abandonnant tous leurs biens, sans même lever les récoltes qui étaient magnifiques cette année-là. Les moins optimistes tablaient sur des rendements de quarante quintaux à l’hectare pour blé dur OUED ZENATTI dont la région était devenue une zone de sélection. Les vignes promettaient aussi des grappes nombreuses et bien remplies.
    Les voltairois grossiront le flot des rapatriés qui regagnent la métropole ne sachant pas du tout ce qui les attendaient. Quelques uns restés en Algérie, coûte que coûte, et l’ont payé cher en vies humaines et en humiliations. Les vendanges terminées et l’argent empoché, ils sont tous rentrés en France avant la fin de l’année.
    En juillet mille neuf cent soixante deux, voltaire cessait d’être et le nom qui était rebaptisé AIN LECHIEKH. L’Algérie française avait vécu; l’Algérie Algérienne naissait.

  • EL AALAOUI

    Sous cet air de musique populaire, on entendit deux bonnes têtes qui ne finissaient pas à se parler entre eux.
     

    • Et Chantal de dire à Moha bravo Med pour cet air populaire bien de chez vous.
    • Moha lui dira C'est une danse traditionnelle "El Aalaoui" de AIN TEMOUCHENT et de tout L'ORANIE.
    • Je crois que c'est facile de la danser dira Chantal, il me suffit seulement de bouger le corps et taper du pied.
    • ET ce que Moha voit à l'instant fut l'incroyable et dira à Chantal tiens mais tu es déjà entrain de le danser et tu danses bien sur cet air lointain.
    • Chantal riait ,riait riait tout comme tout dans un fou rire pour lui dire je ne peux plus me retenir maintenant Moha.
    • Moha, le nez en l'air comme un grigou ne trouvait quoi lui dire que de se montrer galant pour lui dire : " Est ce de ton rire ou de cette danse que je dois te retenir Chantal ".
    • Chantal toute folle encore de danser encore lui dira ni l'un ni l'autre, mais la danse est magnifique, c'est quand est ce une prochaine fête chez vous Med.
    • Eh Moha compris qu'il était maintenant dans de beaux draps comment faire admettre aux hommes qu'une femme peut tenir une canne et danser comme eux El Aalaoui.

  • Les retraités, une population qui embarrasse !

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    Les retraités, une population qui embarrasse !

    Publié par Malika Boussouf EL WATAN
    le 30.12.2021

    Il est courant, lorsque l’on entend quelqu’un se plaindre d’un proche, de penser à la célèbre phrase de Voltaire «Protégez-moi de mes amis, je m’occupe de mes ennemis» ! Parce qu’il arrive souvent que ce soit les proches qui exposent au pire. Dans le cas précis qui nous intéresse, ceux censés incarner les proches sont les hauts responsables qui avaient annoncé, il y a une dizaine de mois environ, qu’ils allaient revaloriser les pensions de plus de 3 millions de retraités.

    À deux jours de la fin 2021, rien n’a encore été entrepris dans ce sens. Ces derniers n’ont toujours pas tenu leur engagement. La baisse du pouvoir d’achat l’ayant tirée vers le bas, la catégorie de retraités qui tentait, depuis quelques années, de tenir encore le coup, a rejoint celle qui vit sous le seuil de pauvreté. Nul besoin, par conséquent, de s’occuper des proches et des ennemis. Les deux se confondent misérablement. Ce sont ceux censés leur faire du bien qui leur tournent le dos.

    «On a servi le pays du mieux que l’on pouvait et de toutes nos forces et voilà comment on nous rétribue de nos efforts ! On ne doit rien à l’administration. Nous n’avons pas à lui être reconnaissants puisque nous avons, toute notre vie durant, payé nos impôts et que, même retraités, nous continuons à être taxés. Nous ne demandons pas l’aumône, c’est notre argent que nous réclamons. Si le pays tient encore debout, c’est bien grâce à nous et pas à ceux qui annoncent qu’ils vont augmenter les retraites et ne tiennent pas leurs promesses. Pourriez-vous, s’il vous plaît, leur faire parvenir nos requêtes ? À qui d’autres nous adresser, sinon aux journaux ? Vous avez plus de chance d’être lus que nous d’être écoutés. Et, vous aussi, un jour, vous serez dans la même situation. Qui défendra votre cause ?»

    Ils sont pas mal de retraités, comme l’auteur de ce mail, à ne plus savoir à quel saint se vouer pour faire valoir leurs droits aux augmentations qui leurs sont dues et ne sont jamais satisfaites.
    C’était ma dernière chronique pour 2021 ! À toutes et à tous, je souhaite le meilleur pour le futur proche ! Prenez soin de vous et des vôtres, pour mieux protéger vos rêves !

    M.B.

  • YA KHOU

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    YA KHOU Ce mot de nos jours qui vient dans les discusions de la bouche des jeunes dans leur nouveau langage et qu'on ne peut ni digérer ni avaler nous autres.

    YA KHOU !!! YA khou !!! mais Qu'est ce que tu as à tripoter là, et encore avec ma machine à coudre ya khou.
    Tu crois ya khou que je ne sais pas distinguer une machine à coudre YA KHOU une machine à écrire.
    Sois raisonnable yakhou c'est ma machine que tu manies sans delicatesse YA KHOU elle est toute ma vie ya khou.
    J'essaie de voir YA KHOU son aiguille si elle est mécanique ou électronique si elle pique là où je veux Ya khou.
    Arrête ya khou !!! arrête. Tu vas ya khou me mettre en morceaux cette seule aiguille que j'ai ya khou.
    il n y a pas de mal à ça ya khou je veux tester si l'aiguille peut faire le point et les virgules ya khou.

    De quel point virgule tu parles ya khou c'est une machine à coudre que tu as là ya khou et non pas un clavier pour machine à écrire.
    Le monde est bien en avance sur toi ya khou et toi tu n'as pas changé ya khou tout comme ta vieille ya khou.
    Ecoute ya khou. Je suis tel que je suis très patient avec toi ya khou mais laisse ma machine tranquille.
    Je te laisse ya khou, je te laisse ya khou, je n'ai rien contre les machines anciennes ya khou mais celle ci ya khou ...J'ai un doute qui dit long sur elle YA KHOU.

    Qu'est ce qu'elle a ma machine yakhou qu'est ce qu'elle a DE MOINS QUE LES AUTRES YA KHOU.
    ya khou pour une merveille, c'est une merveille. MAIS ELLE NE FAIT PAS LE NOEUD pour être bien précis de s'arrêter là où il faut ya khou.
    Ecoute moi bien Ousedakni ya khou nul besoin d’acheter une autre machine avec 100 points de coutures celle ci te suffira ya khou.
    Crois tu que je vais te croire ya khou.
    YA KHOU avec cette machine. Quand on fait un noeud à la place d'un point d'interrogation on doit seulement ya khou LUI donner un coup de pédale sec.

    YA KHOU. IL est difficile de dire ainsi que c'est sur une machine à coudre YA KHOU si on doit lui donner ya khou des tapes.
    j'ai dit des coups ya khou on voit ya khou que tu ne connais rien à une machine à coudre SPOR ya khou.

    Alors ya khou tu veux me dire par cette marque QUE grâce aux coups les points de suture effectués SONT DES TRAITS D'union YA KHOU.
    Elle sait tout faire YA KHOU tu peux l'essayer à l'instant YA KHOU.
    Et pour les chiffres et les majuscules YA KHOU tu ne me dis rien.

    YA KHOU, elle ne marche qu'avec un seul fil, les chiffres et les majuscules ya khou c'est avec deux fils differents ya khou.
    OH YA KHOU pour ça JE N'AI RIEN à DIRE elle est formidable ya khou avec un fil on peut faire des points.
    TU VOIS YA KHOU QUE ma machine ya khou je ne l'ai pas trouvée dans un fouillis...

  • l'histoire de Carmenzita

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     L'histoire de Carmenzita (Histoire vraie)

  • Mon histoire…/Part 9

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (9)

    La particularité de ma besogne vacataire et tout ce qui devrait être effectué pour un temps, durant les vacances est devenue pour moi une manière usuelle. Le périple dans les rues du village est devenu ordinaire. Après l effort concevable d’une heure de peine, il me fait revenir toujours aux loisirs dans la rue dans le reste de la journée aves des gamins de mon âge.

    C’est dans l’attente de cette demi-journée qui viendra avec son seul coup de cloche dans la -journée, que l’on aperçoit au ciel, un spectacle indescriptible de vol de pigeons. D’une façon soudaine, des pigeons par nuée mouvante sortaient de sous le toit de l’église. Terrifiés ces oiseaux urbains quittent ainsi le plafonnier de leurs loges. On pouvait les regardait tout effrayés par le subit son de l’horloge, fuir du toit, voler, planer, et tournoyer tant à chercher un autre endroit plus sûr. Même au ciel ces inoffensifs volatiles d’espèces domestiques n’auront pas une tranquillité. A l’affut de petits diablotins du village, seront aux alentours de l’édifice de l’église comme toutes les fois à attendre leur proie. Ils sont bien ces écoliers d hier à devenir du jour au lendemain dans un temps de vacance les galopins du village. A l’aide de tire-boulettes ils seront à mesurer leurs adresses de fin-chasseurs sur cette abondance de pigeons en plein vol. C’est leur joie dans ce moment opportun pour atteindre une cible au ciel .Leurs jouets proscrits se font de deux lanières d’élastiques tirées d’une chambre à air d’un pneu de camions .Certains possèdent encore ces terribles et résistants élastiques carrés rares à en trouver en vente. Bien des fois ces misérables pigeons seront atteints au vol de ce tout petit caillou qui leur sera fatal . Ils ne voleront certes plus jamais. Une des circonstances fâcheuses due à une insouciance déplaisante de l’âge enfantin . À pic , ils seront à descendre tout comme le redoutable ’avion jaune qu’ on pouvait dans ce temps voir de loin descendre son nez à fouiller à ras le sol la campagne .Ces pauvres pigeons faisaient autant de même pour tomber. Aux cris joyeux des galopins ils seront à piquer leurs becs à terre avec l’âme rendue. Ce n’est qu’à la vue des silhouettes des deux gardiens de la paix au village que ces pauvres ailés auront un vol plus tranquille .On les voyait surgir du néant ces inséparables qu’on les appelait Laurel et Hardy pour leur renom de popularité au village. Laurel était le français plus mince et long de taille , un képi noir de gendarme ornait sa tète , à la large ceinture noire portée et entourant sa taille comme un général appelé De Gaule . Un étui tout court était fixé qui pouvait cacher tout juste un petit pistolet , l’arabe était Hardy plutôt un patapouf , gras gros , petit de taille, sa bedaine avancée pour mieux la maintenir nécessitait pour lui une longue et large ceinture. Un chapeau de brousse entouré d’un ruban comme fétiche, reposait sur sa grosse tête plus ronde et qui cachait le peu de sa trombine. La vue de son chapeau de brousse rappelait pour nous écoliers à celui du docteur Albert Schweitzer en Afrique sur une page dans un de nos livres de lecture .On voyait aussi ce chapeau dans ces films BOMBA enfant de la jungle ou Tarzan des BWENA le portaient aussi. Ces BWENA chiquement habillés que les porteurs noirs suivent avec leurs fardeaux sur la tete les appelaient ainsi . Ces BWENA portaient aussi ces types de chapeaux en ricanant avec une pipe à la bouche dans ces films noir et blanc montrant où l’homme civilisé peut aller pour faire valoir sa supériorité à un monde a demi nu. . La tenue de garde -champêtre dans la rue pour Hardy a été tout un temps de couleur kaki . Un style d’uniforme d’un empire colonial qui fait penser qu’elle n’était pas loin de cette tenue de légion étrangère que même gosses nous avions peur de leur passage dans leur Dodge militaire . Le revolver qu’il portait dans un étui bien que long par son canon lui descendait le long de la jambe jusqu’au genou. Quand on le voyait courir, il devait tenir et soulever vers le haut l’étui pour ne pas trop faire souffrir sa jambe. Quand vient ce marathon à faire avec nous de temps en temps , derrière ce Laurel plus léger et plus rapide que lui il était toujours , son etui dans une main, dans l’autre main son chapeau.

    Et dans ce quotidien de vie qui nous liait ,comme à chaque fois à leur vue au loin on prenait nos distances .Pour , ces funestes spadassins amateurs ils devront choisir la voie la plus propice qui puisse les sauver. Instinctivement ils cacheront quelque part ou laisseront à l’abandon leurs malléables élastiques carrés qui par la suite seront vite remplacés. A la peur d’être punis pour leurs fautes d’innocences ils crieront de loin au principe de la raison pour s’excuser, à mort l’innocent ; parce que personne n’a trouvé sur eux l’arme prohibée du crime.

    De mes souvenirs avec Laurel et Hardy à raconter, c’est dans ’une course folle sans fin dans les rues du village. De ce jour Je m’en souviens, lorsque toutes poches pleines d’une quantité de prunes, j’étais surpris comme un larcin dans ’un beau jardin de fruits . Le lieu sans chien méchant de garde était une propriété privée, regorgeant surtout de prunes .Le jardin se trouvait ce jour là sans gardien ce qui était encore plus appropriée. Bien des fois ils m’ont surpris manger des fruits dehors, mais cette fois j’étais bien à l’intérieur . Pour fuir J’étais obligé à me faufiler à travers une ronce artificielle de fils barbelés. La ronce métallique avec ses nœuds à épines et pointes piquantes me laissa quelques égratignures tout le long du corps.

    Pour pouvoir sortir de ce traquenard, les seules prunes qui ne prendront pas le chemin de la sortie seront celles que j’avais dans la bouche et les trois ou quatre dans mes mains. Les autres prunes enfouies entre ma peau et ma chemise et dans mes poches ont fini la course avec moi. Apres des tours à courir et des cache-cache à faire, mes poursuivants abandonnèrent enfin.. Ils savaient bien où me retrouver. J’eu l’ idée d’aller me cacher dans un endroit odorant bien commun et caractérisé à la volaille .Et, comme à arabe , arabe et demi ,il y a toujours plus rusé que toi. C’était lui qui est venu pour me sortir de ma cachette Comme toujours ce gros lard Hardy l’arabe se charge des grosses besognes. Il fouilla tous les recoins à l’intérieur de la maison. Laurel, le français par peur de ne pas comprendre le gentil dialecte de ma mère a préféré rester à l’écart. Mais c’était bien pour m’attraper à la porte et me barrer le chemin à la sortie en cas si jamais je me faufilerai .Je croyais bien m’être caché avec les poules, c’était sans compter sur ces poulardes qui à ma vue caquetèrent et ne cessèrent de se taire. Elles sautillaient par endroit à un autre ici et là comme si elles avaient cette gale des pattes, qu’elles ne voulurent pas de moi comme compagnon. Pour Hardy il lui était facile après le désarroi des poules de savoir où j’étais Ce jour aussi L’odeur nauséabonde du poulailler était de connivence avec son odorat .Pour me sortir de là il lui été facile de me tenir par le cou. Et toutes les prunes ont été laissées aux poules pour leur généreuse hospitalité.

    Me fouillant ‘ partout ’de fond en comble même d’ouvrir la bouche , ils seront déçus que mes dents n’ont rien laissé comme trace ,que les poches soient vides et que ma chemise sortait aussi hors de ma ceinture .Ils décidèrent à m’emmener avec eux même si rien n’a été trouvé sur moi .Chemin faisant Laurel me tenait fortement le bras, Hardy me tenait par l’autre. , chacun d’eux croyait que l’autre tenait bien la proie. Alors ne fut il qu’un laps de temps d’inattention d’une mainmise, je les ai remercié fort bien d’une compagnie d’un prochain rendez vous. De loin je les ai regardé qu Ils n’ont pas bougé, ils se sont regardés pour faire aussi comme l’a si bien fait le lion avec le renard en traversant la riviere.

    Mais, Cela ne tarda pas pour moi à nous revoir. Que voilà Il fut’ un jour de marché hebdomadaire du village. Un jour de marché c’est là où le monde rural se rencontre où tout s’achète et se vend du morceau de bois au grain de blé. Les anes ont leur places comme les vaches et les bœufs .Le boucher ne vend nullement par kilo mais par gigot .Le Meddah narre des récits lointains qui plaisent avec son BENDIr sans oublier de le tendre pour qu’on jette une pièce à l’intérieur. Et ce jour au lieu de me laisser entendre une histoire père m’envoya chez l’habituel marchand de légumes avec un couffin d’œufs déjà commandés par lui . Toutes les fois que j’allais le voir pour une commission, il l me donnait ou me laissait prendre soit une pomme soit un autre fruit de saison Ce jour il était occupé avec sa clientèle un cageot tout proche de moi était plein de orange, je me suis servi et j »en ai pris une du tas .C’est alors que j’ai senti une main sur mon poignet se refermait avec force. C’était Laurel qui me tenait .Je ne sais comment Laurel était là et tout prés Hardy à ’ bien m’observer. et Laurel m’a bien pris la main dans le sac et c’est Le faux geste qu’ils attendaient de moi .Il me tenait encore fortement la main Les curieux sont accourus pour voir le voleur à la tir . J’allais payer cette fois pour tout. Une chance pour moi que Le marchand prit le couffin que j’ai apporté pour me dire de le rapporter à mon père en me donnant une autre orange. Une fois encore déçus mes deux ennemis me voient partir gambader .Mais J’ai appris ce jour une leçon d’honnêteté qu’il ne fallait surtout pas mettre la main là où il ne fallait pas.

    Nous jouions dans ce temps beaucoup dans la rue avec eux et leur histoire avec nous était vraiment du réel du matin au soir. Ils Venaient chaque jour nous voir jouer qu’ Ils ne manquaient jamais à l’appel soit aux jeux de billes, à la pelote fumée à ces carrioles comme de petites merveilles qui roulent avec trois roues de roulement .Pour ces carrioles comme nous n’avions aucun droit à circuler avec ,ils ne voulaient pas que nous les fabriquions .Notre atelier de fabrique de ces carrioles était juste sous leurs yeux et à aucun moment de leur passage , ils n’ont songé que le dispositif de la maintenance était tout prés d’eux . Ils nous confisquaient les armes prohibées comme l’arc, la tire- boulettes , et des bouts de roseaux munis d’un ressort en guise de pistolets . Au matin du jour d’un dimanche, tous les petits fideles venaient à la messe en vélos.. Avant la sortie de messe, c’était une joie à nous de faire d’innombrables cycles fermés autour du monument aux morts avec les jolis vélos à leur insu. Le décompte des tours s’arrête net dés la vue des tuniques Kaki et bleu qui approchent.

    Et dans un temps inoubliable des vendanges, chacun avait en main un harpon. Tout un long roseau avec un fil de fer tordu au bout comme crochet .Ce fil tordu sert pour saisir et extraire une grappe de raisin des tombereaux ou d’une remorque de passage à la cave.
    La présence de Laurel et Hardy se faisait aux alentours du grand bassin de la cave.C’est surtout Le convoyeur avec son impardonnable bâton qui nous empêchait de nous accrocher aux bennes de vendanges . Des fois à courir derrière une remorque sans avoir une seule grappe nous donnait de la peine .Mais le fait de courir même sans avoir cette grappe était mieux que rien pour nous. .Que de fois on se contentait du morceau de galette seulement attendant que l’occasion se présente que parfois les convoyeurs nous en donnent quand on le leur demande. Dans le cas contraire on se servait nous même.

    Là où la vendange se termine, dans toutes les parcelles on y trouve toujours du raison les coupeurs et les cueilleurs auront toujours à laisser entre les branchages d’un pied de vigne quelques grappes de raisin . Ce qui donne une autre vendange de raisins, pour les nu –propriétaires comme nous .C’est libre de pénétrer à tout le monde, on appelle tout couramment ce ramassage de raisin laissé « ERRbiba’ » . Tôt le matin ,chacun ramènera un couffin et récolter tout ce qui a été laissé et inutile pour un sécateur. Dans une vendange , il arrive que les coupeurs pour être rapide dans une ligne de rangée de ceps , pour faire vite à remplir leurs sceaux des fois laisseront dans leur excès de grosses grappes de raisin cachées par le feuillage . Au retour , nos couffins en fin d’apres midi seront remplis et pleins de raisin . On sera bien reçu par la mère mais le pére demandera toujours la raison de notre absence dans la journée à la maison. Il donnera un air de mécontentement même si çà a été toujours une satisfaction cachée chez lui .Le premier couffin apporté donnera la voie à d’ autres qui suivront par la suite . Ces couffins de raisin rassurent tout pére de famille l’assurance d’avoir chez soi un repas pour quelques jours, comme tout roi dans son château chacun se sentira rassasié à sa faim .

    En été la vie était facile à vivre au village .Elle était simple ,saine que même avec un tout bout de galette chaud il y avait toujours une grappe de raisin, une tranche de melon ou pastèque et ces figues barbariques qui font le bonheur d’avoir bien mangé .Quand on jouait et qu’on rentre à la maison et qu’ on trouve rien à mettre sous la dent ;c’est avec un morceau de galette qu’on y va à cette boite de lait Nestlé concentré que notre mère cache à nos yeux .On y verse le peu qu’on veut dessus comme on étale aujourd hui de la mayonnaise sur une tranche de pizza. On ressort à la rue tout content d’avoir trouvé ce qu’on desir. Dans cette vie rurale ,que mènent les villageois , même le médecin du village n’avait pas à se plaindre si toute fois pour lui la clientèle lui manque. Et pour aller le voir ils ne sont que des malades imaginaires où quelqu’un mordu par un chien enragé.

    Les vendanges se termineront presque avec la rentrée de l’école sauf qu’aux grandes parcelles éloignées où elles tarderont encore un peu. Aux heures de classe c’est ces moments dans une rue calme et tranquille où les convoyeurs de raisin n’auront plus de souci à voir les grappes partirent ailleurs que de se déverser dans le grand bassin de la cave. Bien apres les vendanges viendra ce tour de la distillerie pour les marcs de raisin .Elle travaillera jour et nuit pour ressortir des marcs de raisin une eau de vie appelé alcool ,sitôt après elle partira pour une autre destination .Parfois on se voyait qu’au lieu de jouer ,on était obligé de ramener dans la journée un couffin des résidus pour faire cuire un pain quotidien de semoule. La cuisson se fait dans un four en terre composée d’argile compactée avec de la paille. Au moment de la cuisson, on sentira l’odeur venir vous pénétrer les narines sauf pour ceux qui malheureusement sont enrhumés Apres la taille de la vigne on voit le père qui ira quémander auprès d’un propriétaire de vignoble de lui permettre à donner et ramener par sa remorque un chargement de rameaux. Ces sarments seront pour toute une année utile à tout feu de cuisine. ça permettra à nous réchauffer de l’hiver rigoureux, au feu d’un café du matin, une cuisson de galette. Ou à une clarté de lumière pour veiller prés d’une cheminée. Je me souviens qu’on utilisait rarement qu’un réchaud à deux feux. On n’avait qu’une seule bouteille de propane qui peut bien durer des mois pour enfin être consommée.

    Les souffrances et les peines de courir ne se termineront pour nous et notre Laurel et Hardy qu’à la fin des vacances .Mais dans ce quotidien de la vie au village avec eux c’était toujours Hardy et Laurel nos garde- champêtres les gagnants. Le jour de la rentrée des classes ils seront là à nous compter à la porte d »entrée pour nous dire nos bêtises. Une des bêtises pour moi où une fois j’ai fait l’école buissonnière et je reconnais ma faute si je suis en train d’écrire une histoire c’est bien grâce à une petite fille qui est grand mère à nos jours a indiqué à notre Laurel et Hardy l’endroit où avec un autre on avait fait bivouac .Entre les deux garde champetres la maitresse d’école nous voyait revenir à nos bancs de classe .

    Nos zig zag dans des series d’obstacles avec eux ont été bien fréquents,. On avait peur de les rencontrer . Et toujours là où on les voyait venir de loin que par respect ’ à leur appel nous les fuyons toujours.

  • Mon histoire…/Part 8

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (8)

    Avec la chaleur de midi, le journal ne se vendait que peu dans la rue. Les gens préfèrent s’adonner à une sieste après un repas plutôt que mettre le nez dehors acheter leur journal. Quand dès fois ce problème se manifestait bon gré mal gré autant pour moi marcher que souffrir lamentablement. Et à maintes fois durant cette vente à la crié, cela me poussait à faire à travers rues et coins du village une course contre la montre. Chercher ce quelqu’un qui d’habitude achète son journal. Dans ces journées de canicule, qu’Il fut bon signe encore pour moi à mesure que le temps passe et que la quantité de journaux sous le bras s'amincie et diminuait de son poids. Parfois satisfait d’avoir épuisé mon stock, que dès fois, lorsqu’il en restait pas grand-chose à vendre il m’en coutait encore de courir jusqu’à entendre ce son de cloche de l’horloge.

    L’entendre c’était voir mon travail terminer. Il fallait pour moi se rendre à cette ’évidence que seul l’horloge peut me dicter l’heure de liberté. Il m’était résolu d’attendre et d’entendre le seul coup de cloche de l’après-midi de l’horloge. Il l’annonce au village qu’il est 13 heures de l’après midi. En été c’est pour annoncer que la sieste est finie, c’est le temps du boulot. Pendant l’école il nous annonçait que c’est le temps de rejoindre les bancs de nos tables d’encrier.

    Mon heure de travail se termine même si avec quelques journaux qui me restent sous le bras. A cette heure de l’après midi concernant ma tâche, tout abonné au village a eu avec régularité les nouvelles du jour.

    Il me restait qu’à rentrer au bercail, mais avant il me fallait remettre ce qui ne m’appartient plus. Vider toutes mes poches, rendre compte qu’il n’en manque pas un sou au compte. Ensuite empocher mes maigres sous et partir. Comme dès fois, il arrive que tous les journaux ne soient pas vendus pour une raison telle, qu’au moment du passage les abonnés ne soient pas chez eux. Le journal non livré leur sera remis le lendemain ou les jours d’après au même prix sans ristourne.

    Du paquet à distribuer à remettre, il ne sera fait exception qu’au seul considéré rebut. C’est un journal froissé par l’emballage qui ne se vendait pas. Au lieu de le jeter à la poubelle ou le vendre pour un emballage, on me l’offrait pour s’en débarrasser. Petitement, je l’acceptai pour ma mère. Elle me le demandait toujours avec son petit mot « n’oublie pas mon papier ». Pour que je n’oublie pas c’est en me remettait le morceau de galette avec ma pomme de terre bouillie, que parfois aussi avec un surplus de deux œufs durs, qu’elle me le disait. C’était tout ce que je prenais pour un repas. Ce papier de journal tout abimé lui servait pour essuyer plus facilement ce qui se compose après chaque soir sur le verre à “quinquet”. Nous avions trois à la maison et à leur consommation c’était ce « Nouss Ritla », le demi litre qui suffisait en attendant s’il y avait à vivre un autre jour, c’était idem pour le demi litre d’huile que nous achetions. Minutieusement la petite cuillère faisait une précision de dose pour tout repas. Ce temps est si loin de nous et le relater c’est dire que nous vivons l’EDEN dans nos jours. Le papier journal qu’elle demandait avait plus de commodité que le turban “étoffe du couscoussier appelé ‘’ katal ‘. Tel un turban autour d’une tète, elle l’enroule entre la partie supérieure et inférieure du couscoussier. Avant d’utiliser le journal, ce ‘kefal‘ avec une tige lui servait souvent la première fois à rendre plus clair le verre à quinquet. Le reste du journal sera mis pour la décoration de l’âtre de notre cheminée. Pour le temps qu’il faut le napperon de fortune va orner toute la longueur de l’âtre de la cheminée. A l’aide de ciseaux de fines et petites coupures en zig zag, aux bordures seront faites pour faire jolie et beau à voir. Sur cette nappe on y trouve mieux exposé pour bien éclairer à tout temps notre quinquet. A tout entretien pour le ménage et propreté, mère trouvait à faire sans frais des astuces de nécessité. Quand dès fois elle n’a rien à faire, je la vois nettoyer son seul plat en cuivre qu’on possède et la théière d’argent qu’elle ne sortira que pour les invités. Elle frotte fortement d’abord avec de la cendre, les lave ensuite à l’eau de pluie qu’elle a si bien conservée pour un linge ou cette « haidoura » (peau de mouton) de l’Aïd. Après leur lavage, elle les essuie non pas avec un tissu mais de ces fragments de papier du napperon qu’elle ne jette jamais par-dessus le marché. Pour la levure de galette qui marque une consommation journalière à la nourriture d’un pain quotidien, on ne l’achète jamais. C’est mère à la fin après avoir pétri ses galettes qui la façonne et la prépare d’après une recette propre à elle. Une fois notre galette fut cuite sans levure, père en a été bien furieux pour ça. Mère lui a dit « ya radjal » (homme) ou tu manges ce qui est préparé ou bien tu achètes pour ce que tu veux mieux manger. Mère n’a jamais appelé père par son nom et père n’a jamais appelé mère par son nom devant nous, ça a été pour eux toujours de dire ’ya radjal’ (homme)‘’ ya mra ‘ (femme). Parfois père appelle mère par le nom de ses parents « ya bent flen’’. (fille de...et là il cite le nom de ses parents).

    Au problème de la levure pour père, il était simple. Père n’avait pas ce jour là à chercher dans ses poches. Elles étaient vides de tous pièces pour un quelconque achat. Mais comme elle l’ignorait et ne le savait pas, mère avait cependant dit à père, si ce n’est ces « malaikates» (les anges c’était moi et ma fratrie) qu’on mangera dorénavant dans cette maison de cette galette sans levure à notre bouffetance jusqu’à ce que tu l’achètes. Elle avait dit cela pour inciter mon père à être plus compréhensible avec elle. Bien des jours pour notre nourriture, avec la mauve que tante cueillait des champs et nous l’apporter avec en plus une semoule d’orge (tchicha), mère nous faisait régaler avec toute une marmite pleine. Autour de notre meïda, on mangeait dans uns une seule assiette, sauf pour le plat de « mardoud » du riz, c’est autour d’une ‘djefna en bois’ ce grand plat en bois.

    Le soir quand la lumière du quinquet est à son extrême il et qu’il fait sombre pour voir si un morceau est plus grand qu’un autre, on se contentait du bruit de la cuillère qui atteint le fond de la djefna pour dire qu’on a bien lavé notre djefna pour notre mère.

    Son plat préféré et sa spécialité a été toujours le couscous. Elle le roule le soir même pour le diner. Parfois elle se voit à sacrifier de sa basse cour une poule qui ne pond plus. Parfois on se contente d’une sauce avec navet et carotte. Le plus bizarre en ce temps, même dans une cuisson avec une viande de poulet le navet ne se mangeait pas. Chacun l’écartait, mais on nous obligeait à le manger et là c’était bien difficile à supporter son goût pour le faire passer jusqu’au pharynx et l’avaler...

    Aimée par tout le village, ceux de mon âge me parle d’elle et disent que tel ou tel jour ils ont bien mangé à leur faim; d’autres me diront qu’elle était généreuse à chaque fournée de pain qu’elle faisait cuir, il y avait une part de galette qu’elle offre pour un passant. Elle dit toujours en me remettant une khobza ftir à distribuer toute chaude du tajine pour des gamins jouant devant la maison. Elle me dit que l’aumône aux petits parvient aux parents défunts. Tout en invoquant abondamment Allah en leur faveur et en L'implorant de leur pardonner comme toutes les fois avant de lui remettre son journal, dans un coin je m’asseyais mais dans mes mains son papier de journal tout froissé. Je faisais semblant d’être absorbé de lire et ensuite de tourner et de tourner les pages. Ainsi mère dira à père que je savais comme tous les grands lire un journal. C’était une réalité qui était en ce temps que si un petit peut lire un journal c’est que son certificat d’études primaires était assuré. Ce qui nous été inculqué que le collège ou lycée pour certains au village était encore un rêve pour un indigène. Et j’ai su cela aussi bien après que pour avoir à compléter un trousseau du simple mouchoir jusqu’au costume avec cravate il faudrait bien vendre une vache et son veau.

  • Mon histoire…/Part 7

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (7)

    Sous le soleil accablant et écrasant qu’à l’épreuve d’une chaleur, je me sentais faible à parcourir les quelques miles des rues du village. Mes journaux à vendre pas si lourds, étant comme toujours interposés sous le bras. À cette confrontation, s’additionne à ma faiblesse le sentiment de peur d’un étourdissement dû à une insolation. C’était l’uniforme complet d’une pétoche que je redoutais le plus et pour qui ma petite tête serait prête à tout lâcher. Et pour avoir ce cran de courage, je me mettais à répéter et revoir en boucle une série de tribulations salutaires. Elle se fera tout au cours de ma continuelle marche journalière. Dans une trame de rêverie je me suis laissé aller. Celle de l’audace d’un héros, être courageux et intrépide, bravant seul tout danger n’hésitant pas à confronter un mal. Je me sentais réconforté dans ce rôle fictif, bien capable et apte à affronter cette boule de feu en ardeur qui tout en haut tapait fort. En moi, la confiance aurait pris place et c’est ce qui me rassurait dans cette imagination.. Mais très vite le réel me sort et me retire de cette fiction .Je me retrouve dans une réalité dans la vie courante, à courir dans la peau de celui d’un impécunieux vendant un papier à lire. Cette réalité qui me dit que je devais pour ne pas perdre la boule chercher comment cacher une tête d’un coup chaud des rayons infrarouges d’un soleil . Pour n’avoir plus peur d’un risque de coup de soleil Il fallait donc me couvrir la tète.

    Même si à la réelle apparence de ma tête verticalement à l’extrémité supérieure de tous mes membres. Je pouvais aussi la voir dans mon ombre sans sécurité bien précaire et fragile bien placée que bien située au sommet, la première à être exposée au soleil.. J’ai pensé à ce qui pouvait la couvrir et l’entourer complètement. J’ai cherché et trouvé que bien souvent que dans les champs de blé au moment des moissons les vieilles glaneuses avec leurs châles se protégeaient du soleil. Ça se pratiquait aussi pour les hommes par un chèche tout blanc comme neige parfois noir qu’ils enroulent de plusieurs tours autour de la tète. Mais pour la plus part le blanc réfléchit mieux le rayonnement dit’ on ; c’est pourquoi malgré la sueur et la poussière une gandoura ou ‘’Kamis’’ homme, sont de manière plus appréciées en été pour une chaleur et ces rayons de soleil. Le ‘’chèche’’ étant encore mieux qu’un couvre chef de doum (petit palmier). Ce vestimentaire d’élégance représentait l’ identité campagnarde. On en voyait souvent habiller plus d’un cavalier venant au village au jour d’un marché. J’ai réfléchi qu’avant toute fatalité contre toute atteinte au risque et péril, qu’Il m’en revenait de protéger mon pauvre’’ bouzelouf’’avant qu’il ne soit complètement cuit.

    De toute ma structure culturelle et physique, je ne voyais que seule ma tête jouait en même temps le rôle de chef de file de médiatrice de négociatrice et de courtière. Inévitablement pour tout éloge venant à moi c’est donc cette tête de gondole qui sera portée au pinacle. J’ai décidé d’opter pour elle d’abord avec ma chemise. Par cette chaleur ça vaut toute une peine d’enrouler une chemise raccommodée autour d’une tête pour un bien être. Et offrir ma chemise à la prévention, elle n’en est qu’une solution meilleure qui écarte tout risque portant préjudice. Donc pour rester en forme la sagacité dans le discernement était cette bonne solution pour moi. Et mieux encore cela m’a fait réfléchir en pensant à cette tète de notre chien.

    Au phénomène naturel que vit ce pauvre beau chien noir pendant les chaleurs. Bien des fois dans mon temps libre à chercher la petite bête à ce chien pour avoir aménagé son territoire en poubelles d’ordures publics .J'ai pu le voir assez longtemps pour constater que le malheureux chien n’arrive même pas à gober une mouche ou aboyer en temps de chaleur intense malgré sa peau et ses poils noirs .Et que pourtant on dit que la peau noire se protège des rayons du soleil .Mais pour ce chien tout noir on ne le voit tout le temps de la journée que cacher sa tête entre ses pattes et attendre le retour prodigue du soir avec sa fraicheur. A ce moment dés’ la première chaleur du jour Il s’engouffre dans son trou d’abri . Même un chat ne le sortirait pas de l’intérieur de son bunker. Un vieux fut d’huile métallique aménagé lui servant de niche. Il fait rentrer même complètement sa queue dedans pour ne pas montrer son anxiété .Il cache entièrement sa tète, tire sa langue, et comme l’agonisant à bout de souffle halète sans s’arrêter.

    À ce point du zénith, pour ne pas trop faire sortir ma langue. Ce bon chien m’a donné l’idée comment marcher pour errer dans la rue. Même protégé par une chemise, Il fallait aussi comme notre bon chien cacher la tête. Je devais comme lui empêcher le soleil de voir ma tête pour cela mettre mes journaux dessus. Je ne comptais plus sur l’ombre des arbres ou leurs feuillages même denses devenues inutiles...Et là je me suis heurté comme à celui qui doute veut se rassurer. Et sous ce soleil devant un risque je me trouvais à courir à droite et gauche cherchant les abris de l’ombre, longeant les murs jusqu’à me faire discret pour me cacher non par honte ou par peur de la foule. Pour moi c’était éviter tout rayon de soleil.

    Dans mes idées vagues à protéger ma cervelle vient s’ajouter cette ambition d’un vélo à posséder. Ce vélo m’aurait facilité la tache. Le rêve de toutes les nuits depuis longtemps. Un rêve de vélo que je n’achèterai jamais, qui la nuit venue prend effet avant de m’endormir pour s’achever à mon réveil le matin. Et il sera ainsi pour tout lendemain pour moi, à reprendre sans relâche la même obsession d’un gamin de mon âge. Et dans cet emploi, je me suis bien trouvé vraiment comblé. Ça me faisait récupérer en même temps des B.D inutiles chez ceux qui pour une ancienne lecture s’en lassaient pour en faire du troc. Mon flaire et odorat de lecture m’emmenaient toujours vers ceux qui ont un bon cœur qui au lieu de les empiler dans des cartons avec une poussière au grenier préféraient les échanger ou en faire un don de bienveillance. Je me suis trouvé à mon gré,que je n’ai eu à me plaindre guère côté lecture. Je lisais tout ce qui est illustré apparu dans le mois courant. L’offre et la demande coulait à flot et les bédéphiles de BD pour moi ne manquaient point.

    C’était le temps aussi des ciné-bravoure, ciné-star, ciné aventures et bien d’autres. À cette époque là, mon père appelait ces magazines et ILLUSTRES : les « Chouadas». C’est les singes que je ne devrais ni regarder ni les lire me disait-il. Dès fois de retour après une expédition d’échange, je le trouvais à m’attendre à l’entrée de la porte si je n’ai pas ces « chouadas »à la main, j’avais une astuce propre à moi de bien les ceinturer dans mon dos pour bien cacher mes jolis chouadas à sa vue.

    Il était bien facile pour moi à cacher ou dissimuler quelque chose pour mon père mais pas pour ma mère .Elle qui a toujours cette grande acuité dans la maison avec un cœur tendre qu’elle n’a ne pas à le dire ou le divulguer au père.

  • Mon histoire…/Part 6

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (6)

    Il était juste midi à l’arrivée de l’autocar et au dépôt du paquetage, qu’ au loin les douze coups de midi viennent aussi à sonner. Je voyais par là que le chauffeur du bus tenait à rendre plausible sa ponctualité à un mécanisme. L’autocar prenant tout le temps de son arrêt, n’avait pas encore pris son départ, mais pour moi je me suis trouvé déjà à courir. Tel un automate sans faire part de réflexion j’avais mon paquet dans les bras. J’ai pris en main le premier journal de la journée que je dois livrer et vendre à mon premier client.

    A l’exemple du bus et de l’horloge ma course va aussi prendre fin à l’heure où du haut d’un cadran la petite aiguille indiquera le I en chiffre romain lorsqu’on entendra un seul coup de cloche. Avec un seul coup seulement on saura qu’il est 13 heures de l’après midi. Quand Il sera 13 heures ,il n’y a eu jamais plus de 12 coups pour l’horloge de notre village. Par le temps nous ’avons su que dans la journée après 12 heures il faut dire en français13 heures, qu’ en arabe «el wahda taa enahar. ».

    Et dans l’ardeur du soleil j’étais à courir les rues de mon petit village entre midi et l’avant el wahda. Dans cette course craignant surtout à un coup de soleil la sueur collait à ma chemise que sur ma peau ça ruisselle. Mieux vaut encore m’éviter à ne pas trop cogiter à cette chaleur. Cependant, parfois je pensais à la fontaine publique du village. L’endroit idéal pour me rafraichir et laver une chemise de sa peine. La fontaine construite en pierre roc, avait ses trois longs bassins qui servaient d’abreuvoir pour les grosses vaches laitières d’un vieux colon agriculteur et propriétaire terrien. Le soir quand la chaleur d’été fait défaut à une fraicheur, la grosse dame de la maison ouvrait grande ouverte sa fenêtre. Celle-ci donnait à la rue. Du dehors on pouvait voir à l’intérieur où dans un poste radio des images bougent et parlent comme c’était le cas sur un écran de cinéma. Pour nous c’était cette première fois qu’on voyait devant nous des images dans une boite avec des boutons à tourner comme un poste radio. Le mot même de télévision était l’inconnu absolu au village. La vieille mère quoique peu sourde mais ne pouvait nous voir plus près d'elle que pour qu’on soit accroché à sa fenêtre .Elle était tellement acharnée contre nous qu’elle avait toujours son balai à la main. Son fils par contre ne voyait aucun inconvénient qu’on peut regarder de loin .Pour nous à chaque fois c’était la fête, Il y avait un arbre tout prés de la fenêtre où facilement on pouvait grimper . Perchés sur l’arbre,on restait tranquille le temps d’un film. Une fois il a fait appel à tous ses ouvriers permanents et nous comme voisins à lui; il nous a fait montrer un documentaire fait par lui au moment des vendanges de son vignoble . On voyait ce que nous connaissons comme personnes et qui devant nous sont à se montrer entre eux dans les séquences qui passaient .On les voyait comme vendangeurs entre les rangées des pieds de vigne avec leurs sceaux et sécateurs, les porteurs aussi , on les voyait vider leurs hôtes dans les tombereaux. Le plus heureux d’entre eux c’était le conducteur du tracteur tenant une grappe de raisin . C’était pour nous quelque chose de nouveau à les regarder bouger et travailler .A cette époque, ce fils travaillait à la RTF Radio d’Alger .Comme voisin ,on le connaissait aussi comme réparateur de TSF , il ouvrait son petit atelier tous les apres midi d’un samedi quand il revenait d’Alger.
    En construisant une tour métallique de transmission de plusieurs mètres de haut , Il était le premier à avoir sa télévision au village. La transmission était reliée à partir d’ un émetteur au sommet de Chrea (Blida).

    Ce fils de colon s’appelait Alain Marouby.
    Je me rappelle toujours d’un des films dont je garde son souvenir en mémoire. Le film avait pour titre ‘’ la charge héroïque des tuniques bleues’ avec Victor Mature. L’acteur venait juste au foyer rural du village à passer dans ce film inoubliable de notre jeunesse « Samson et Dalila ». Le film était resté des jours à se raconter entre nous.

    Mais pour les bassins, l’occasion se présentait pour les mulets et ânes des campagnards .Ils seront chaque jour à venir de très loin au moulin chargés de sacs de blé . Que de joie avons-nous passé avec ces ânes pendant l’absence de leurs propriétaires. On faisait même des paris de course. Le terrain était tout à coté, on évitait la rue et la piste cailloutée trop dures à une chute, la terre dans une chute était plus mole.

    Dés lors dans cette activité d’opportunité, Je commençais à connaitre plus les gens du village . Parmi la clientèle Il y a , ceux qui étaient encore plus avares qu’on ne pense d’eux, et ceux qui sont plus généreux à me remettre un petit quelque chose à mettre dans la bouche. Une pomme , une tranche de pastèque qui me facilitait sans embarras de soif à continuer mon chemin.

    Au début c’était peu arrangeant et empressant ce travail, la connaissance dans la pratique me manquait. Il me fallait plutôt être courtois avec les clients .Il n’était plus pour moi à marchander comme je le faisais pour la vente d’un œuf , d’une poule ou lapin qui peuvent se vendre bien après. J’avais sous mon bras un paquet de papier à vendre au jour le jour. Je me voyais ainsi courir et à errer dans un parcours d’une heure des fois un peu plus. Ce que j’essayais de faire, chercher tout venant dans un but précis lui vendre du papier remplir mes poches de pièces de sou .Aller sans peur frapper jusqu’à trois coups à la porte des clients abonnés impatiemment en attente de leur journal. A chaque client intercepté sur mon chemin ou qui m’ouvre la porte , je n’avais qu’à lui remettre son journal en contre partie recevoir l’argent et filer en ayant l’air d’un gars pressé pour continuer sa route . Toute vente d’un journal était au comptant, sans ’échéance, et pas un centime de moins.

    Parfois à certains j’avais pas du tout honte de le répéter s’il leur manquait le petit sou à me remettre qu’il n’est pas pour une autre fois. Dés le début les habitués ont pris le pli, bien obligés à payer pour lire ce qui se veut d’intéressant pour eux. Puis Ils ont pris aussi l’habitude d’avoir leur monnaie chez eux. Mes poches ont aussi pris un pli, ma mère avec toute sa manière astucieuse de faire s’est bien vue de leur’ rajouter un second tissu pour qu’il de conflit avec celui qui m’emploie...

    Lorsque la majorité des clients abonnés prenaient tous leurs journaux ,il me restait encore à vendre du lot, l’autre moitié de journaux sous mon bras. Je devais courir à des moments de chaleur intense. Ces moments où il me fallait constamment boire et où mon morceau de galette que je porte toujours avec moi avec cette pomme de terre ou parfois un œuf dur ou deux, n’en valait pas la peine de les manger. Ce petit repas ne me servait à rien dans ces moments de chaleur. Les endroits les plus aimés pour moi à visiter c’était les cafés et les quelques boutiques encore ouvertes. Leurs lieux en fraicheur à l’intérieur me soulageaient. C’était un temps court qui passe à l'intérieur pour moi pour vider deux à trois verres d’eau et pour quelques journaux à vendre à des clients somnolents. Ils sont là sur leurs chaises à regarder des mouches volaient où à reposer leur tête sur une table. On sent même à l’ombre d’un toit qu’on vit vraiment la canicule au village.

    Ce passage dans les cafés et boutiques pour quelque journaux à vendre est tout bénéfique il m’évitait à ne pas trop crier dans les rues.

  • Mon histoire…/Part 5

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (5)

    Comme tout chaque couplet a tout un refrain qui se répète, à cette tâche de coursier mes jours aussi se suivent et se ressemblent. Mais néanmoins sans saisissement. A Midi l’arrivée habituelle du bus ne sera pas plus que prévu, que sitôt arrivé à destination je suis aprés pour une heure ou plus dans ma routine à livrer et vendre un journal en peine dans la rue. Des fois par peur de voir cet emploi s’envoler à jamais pour un autre, que bien en avance je me retrouve à attendre mon paquet de pacotille. Et comme beaucoup de personnes je n’avais pas de montre. Au village demander l’heure dans une rue c’était à vous entendre dire pour toute réponse : autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

    Dans ce temps au village; savoir l’heure il n’y a pas mieux que d’aller vers l’horloge de l’église qui se trouvait un peu loin. Pour beaucoup cet accessoire restait le seul dispositif périodique au village qui sans quémander pouvait indiquer l’heure à tout regard. Et c’est durant mes moments d’attente, à la rareté de voir une montre au poignet et à quelqu’un pour faire preuve d’humilité à m’indiquer l’heure. que je peux aujourd hui citer cette citation "Rien n'est plus humiliant parfois que la pitié exprimée."

    Le ²quotidien de la vie où va un train de vie au village comme peut être partout ailleurs, laissait voir pour chacun ce nécessaire de mesure de temps. Mais il fut reel à certaines catégories de gens au village ce manque en bien dont on ne peut se passer. Et que pour un luxe à tout gamin de mon âge la montrer autour d’un poignet n’était autre que se vanter. En dépit de cette carence au poignet de chacun ou à une montre à gousset au gilet d’une personne âgée qui manifeste à sa chainette joie et satisfaction, on avait au moins au village l’avantage pour connaitre le temps à tout temps. L’horloge de l’église, était pour nous le moyen infaillible dans son cycle de devoir d’assiduité dans le temps. Et avec précision cette bénéfique grande pendule communiquait l’orientation temporelle Elle fut à tout temps, au matin pour les écoliers tout comme au veilleur de nuit de connaitre l’heure du soir. En somme c’est elle qui régulait la vie du village. Pas loin du village, en banlieue retentissait à des heures précises une sirène à haute intensité sonore conçue et mise au point aux quatre coins du vent ; que si parfois le souffle est favorablement fort et vient dans la direction du village , on l’ entendra comme celui d’un cor. Un souffle long et grave. C’est la rigoureuse sonorisation pour les éloignés du village. Elle n’est nécessaire des lors qu’aux gens habitants à proximité des grandes fermes agricoles des gros propriétaires terriens de la région « Germain » et » Klein «. Le lond son continu est leur seul moyen pour être à l’heure aux champs. Les appels à ceux aussi qui à un temps partiel de l’année, en hiver sous la pluie et le vent, ou qu’en été sous le soleil ardent seront à travailler à cultiver la terre qu’à entretenir les pieds de vigne ou à ramasser le blé et le foin pour les fermes, ou pour des saisonniers payés à la journée lors de la récolte des oranges, où au moment des vendanges. Ce moyen facile de communication, est élaboré en un lieu élevé de la ferme, il averti quand il faut un début ou une fin de journée de travail. Les gens l’appelaient le « book » que pour eux c’était plus compréhensible de le dire en arabe pour être plus compris comme sirène. Le soir au coucher du soleil qu’au son du « book », on voyait revenir au village par groupe des files de peloton en hâte de rentrer chez eux. Des vélos qui roulent pour tout gabarit de personnes, mais nullement en ce temps pour une quelconque reflexion aux deux-roues. La priorité était accordée aux pédales d'abord pour demander plus. Aux guidons de leurs velos seront attachés leurs " Mozeta" ou paniers d'un repas d'une galette et pommes de terre bouillies bouffés dans un temps de repos. 

    Au moment des recoltes de fruit elles seront cette fois, pleines d'orange ou de raisons au moment des recoltes, une faveur q'une quantité appreciable que le gardien "el wakafe " les laisse emporter. Malgré la fatigue leurs mozeta qui peuvent les gener. C’est vraiment une course unique de vélos qui se fait quotidiennement le soir au coucher du soleil pour celui qui arrivera chez lui le premier au village. Pour ceux qui reviennent à pieds et rentrent à bout de force ;ils ne seront heureux qu’après une partie de « rounda » ou de dominos dans un coin de table de leurs endroits dans un café maure, ils auront vite à oublier dans ce lieu de détente, leurs peines de la journée. Pour eux le matin d’une journée débute pour une recherche de mie de pain, le soir elle finie comme toujours par la joie d’avoir mangé avant de dormir. Avec tous les déboires rencontrés et subis, la vie était belle en ce temps.

  • Mon histoire…/Part 4

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (4)

    Bientôt pas plus tard que midi , livreur-vendeur je vais commencer à travailler. Dans l’anxiété et l’ impatience l’attente confiante me paraissait bien longue . Un moment de joie pour moi qui sera un sentiment de circonstance par l’apparition de l’autocar habituel du village .Depuis les premières heures du matin je l’attendais. Il sera là à Midi . Le seul autocar qui quotidiennement assure la navette entre une ville proche et villages limitrophes. Il fait son premier passage le matin pour revenir à midi. A la fois pour un transport en commun et un service du courrier postal.Un paquetage special de journaux arrivera cette fois aussi à son bord.

    Dans cette attente viennent à sonner pour tout le monde les douze coups de l’horloge. L’heure de l’horloge du village indique Midi, le postier est venu attendre son sac de courrier, prés de lui l’homme pour qui je vais travailler est là aussi .En le voyant dans son embarras à regarder sans cesse par où apparait le bus et s’essuyer le front pour’ avoir laissé sa boutique ouverte, j’étais sur que le lot de journaux arriverait sans faute. Il etait tout le contraire du postier ,qui tout serein etait dans son grand calme. C’est Juste après le dernier son de cloche , de loin, qu'un long klaxon se fit entendre avec un son étouffé comme toujours. C’est l’autocar qui arrive, pour mieux le voir tout notre monde present sur le quai de l'arrret regarde en sa direction. Même quelques personnes par habitude sortiront leurs têtes de leurs maisons. Et pour nous tous , en ce temps la vue d’un autocar qui arrive au village est un ensemble d’événement journalier qui se présente au regard à ne pas rater. Et l’entendre répéter son klaxon une deuxième fois c’est l’événement quotidien . C’est par lui qu’arrive toute nouvelle au village ., et qu’on peut s’attendre le plus souvent qu’un éloigné vienne rendre visite à la famille. Ce son de klaxon avertira aussi que tout passager doit se tenir prêt à monter pour reprendre le voyage. L’autocar est un vieux « chausson » rouge de couleur, usé par la route mais qui arrive toujours à son heure habituelle. Dans ces autocars anciens dans ce temps, Il n’y avait pas de soute pour bagages et gros colis. Tous les gros colis et grandes valises seront déposés ,attachés et mis au porte bagages sur le toit. En arrivant ,son parcours est connu de tous, Il ira d'abord faire son tour autour du monument aux morts pour mieux au départ trouver son sens de direction et pour qu' enfin marquer un court temps à son lieu du village. Sitôt après que tout passager et bagages est à bord il continuera son chemin de parcours. La route pour lui est encore longue et d’autres villageois attendent eux aussi leur événement du jour.

    A ce temps d’arrêt quelques passagers descendent, d’autres remontent. Un sac scellé du courrier postal est remis, un autre sac postal reprend sa place. Toute mon intention était préoccupée par le gros et lourd colis ficelé de journaux déposé. Pour ce paquetage le receveur exigera une signature de réception qui sera vite fait pour lui.
    Et si pour moi l’attente va durer encore , elle n’est située qu’à l’endroit de vente du local. C’est là que va être la réception et la livraison de mon premier paquet de journaux. C’est de là mon premier pas de course de mon embauche. Tout content de ce premier paquet de journaux sous le bras, j’allais sillonner les rues du village .Mère m’a vivement conseillé de dire dés mon premier pas et avec le pied droit « Bismi Allahi , ala barakati Allah ,Allah ouma fethi li abouaba riskouka".,je n’ai point oublié d’imiter aussi mon père ,comme pour porter ses deux mains ouvertes pour les essuyer au front puis le visage ,les embrassait et dire ensuite « Amine Rabi el alamine,nahamdouk ala niaamike ». Et c’est ce que j’ai fait, Et fin prêt j’étais bon à faire ce tout nouveau travail comme livreur –vendeur, avec une consigne nette : la vente se fera sans rabais et pas de crédit ,un travail rapide et qu’il fallait’ satisfaire tout client abonné ou particulier.

    Mon travail n’allait par la suite prendre son train de vie qu’après le louange dit à la lettre,.. Depuis. , Je me voyais après courir ,courir et aller sans distinction à faire à toute personne rencontrée dans la rue . Au début je n’avais en tête aucune expérience et avec elle, celle surtout qui représentait une incommodité pour moi. Faut-il hurler en pleine rue à toute personne ou crier simplement comme le fait au village à haute voix l’habituel vendeur de sardines. Ou bien prendre exemple du colporteur qui se donnait à des cris avec un peu de chant mélodique pour vendre ses articles. Sa voix d’enchanteur et supercherie attirait toujours toute malheureuse ou vieille qui bien naïves venaient faire un achat inutile. Ou à imiter ce tamisier avec sa voix rallongée comme celle d’un coq à la fin pour mieux dire et se faire comprendre que c’est uniquement aux vieilles qui connaissent le métier et qu’il s’adresse. Ses passages et tournées fortuites ne sont fréquentes au village qu’en été. C’est le temps où l’on prépare la provision sufisante du couscous pour l’année, et à passer au tamis avant un lavage le blé ramassé du « el ouchour ou zakat ».Notre bienveillant tamisier s’installera lui et son atelier ambulant à l’ombre , dans un coin d’un mur , ou d’un arbre pour un temps de réparer tout vieux tamis endommagé puis s’éclipse pour une autre rue. On le voyait ainsi trimbaler sur ses épaules tout son nécessaire de travail et crier pour dire aussi la même chose. Ainsi allait la vie pour ceux qui criait pour vivre une vie commode aimable,je me voyais comme eux .
    En pensant à ce travail à la crié , hormis la connaissance de toutes les rues et les gens de chaque recoin caché , au seul avantage j’avais cette détermination de bien faire mon travail . Au désavantage je n’en avais autre que cette faculté manifeste à crier dans la rue . Mais elle était par excellence dans ma course qu’il me fallait pour l’animer crier aussi. A cette volonté manquante j’allais mettre toute l’ardeur à cette novice et pour ne pas être assez dans le defaitisme c’est dire tout haut maintenant ce qu’un Ami (Belfedhal)m’a conseillé de faire dans la vie si on ne trouve aucune conclusion, aucun aboutissement :Khaliha A la Allah. Et ce jour là ; je l’ai bien laissé Ala Allah.

    A toutes les prochaines randonnées tout s’est bien passé .Les clients abonnés au lieu d’entendre ce cri qui les appelle de sortir ont eu à s’habituer du moment exact de mon passage. Avec le sourire je leur remet leur quotidien ,ils me remettent son prix de vente. Parfois pour certains aimables avec un prix de revient que je n’ai jamais exigé .Sauf qu’à tout défaut, pour une raison ou une autre d’un retard occasionné il serait juste seulement pour moi de m’excuser auprès d’eux pour que le journal soit acheté pour qu’il n’y est ni perte ni profit de par et d’autres.

    Etre toujours galant et courtois dans la démarche dans mon emploi , c’est nullement entrevoir une compréhension qui pourrait venir d’un client.

  • Mon histoire…/Part 3

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (3)

    L’évidence d’un travail pour moi était perçue comme toute réalité que tout autour de nous existe et qui est pour tous .Un moyen de subsistance qui sert à assurer l’existence pour tous, à tout le monde qui le souhaite ou le demande. En tout, comme l’air qui est pour n’importe qui , et chacun peut de manière libre respirer pour protéger et maintenir la vie. C’est une réalité qu’on sent mais qu’on ne voit pas, La providence, elle par contre tombe ou arrive sur nous ou pour chacun, tout comme un événement de secours exceptionnel. Elle vient comme un hasard ou comme par chance vers ou pour un but assigné à chacun, sans qu’on la voit ni la sentir...

    Et combien de fois j’ai vu partir Père travailler dehors dans le but de nourrir la famille ,quant à ,ma mère que de fois aussi je ne la voyais sortir que si ce n’est pour un sceau d’eau à apporter pour le besoin de la maison. Elle faisait un travail de ménage à l’intérieur de la maison pour un confort de la famille. Cela m’a appris que quelque soit le travail entrepris ou fait, est bien la source de richesses et de bonheur. Et à un certain âge c’est pendant ces vacances scolaires que j’ai apporté ma contribution en me rendant utile par un travail. Un travail qui convenait à mes capacités sans oublier un temps de loisirs.

    On m’a bien vu travailler avec mon père, que peut-être encore ici et là faire un autre travail. Peut-être j’ai acquis et gagné depuis un peu d’estime que peut être j’ai acquis aussi une considération d’estime par le travail... Et un jour dans les rues du village on a bien dit à l’ouverture d’une nouvelle boutique qu’un travail de livreur de journaux étant bien vacant. Une telle nouvelle au village se répand bien trop vite. C’était un offre rare qui se présente .Tout ce qui est rare est demandé et n’a aucun délai pour des postulants y compris moi .Et pour être dans la peau d’un livreur on n’allaient pas rater l’occasion par ce temps de vacances. Et j’ai eu cette chance parmi tant de gamins postulant comme moi. On m’a bien fait appel à cet emploi de livreur de journaux et qu’ heureux je l’étais plus qu’il en faut pour mon âge. La première chose qui m’est venue en tète, c’est m’acheter une chemise et un pantalon pour la rentrée scolaire. Je me rappelle encore ce magasin dans un angle de la rue à Alger, il était situé dans ce temps en face du monoprix de Belcourt. Ce temps c’est lorsque aussi j’allais dans une grande ville et pas une moindre, passer un temps de vacance. Voir des films qui ne cassent pas en pleine projection qui sont bien en couleur et grand écran, à m’acheter et lire autant de B.D et pour regarder d’un balcon cette chose bleue appelée téléphérique suspendue à deux câbles monter et descendre. Il m’est arrivé un jour de payer ma place pour voir aussi si entre ciel et terre j’aurai le vertige en regardant les gens bougeaient en dessous.

    Dans cette circonstance c’est un truisme de dire l’évidence n’est pas réalité à tout le monde et à celui qui la demande. Et pour être à la fois livreur et vendeur de journaux la providence s’est présentée encore pour moi Mais deux ou trois postulants de mon âge ne manquaient jamais un jour à l’appel... Dans ces moments de vacances pour eux, qu’au lieu d’aller à des loisirs seront à l’affut à l’attente un prévisible changement de livreur de journaux. Ils s’agglutinaient tout au long du mur du magasin où chacun conjointait dans sa boite à idée un jour de chance. Chaque fois que le bus arrive Je les voyais venir coller le dos au mur sans se lasser un jour. Cela m’inquiétait. Ainsi d’heure en heure s’attachant à l’âpreté au gain, aux yeux du propriétaire l’espoir s’écoulait pour eux de convoiter un jour mon gagne-pain.

    Pour eux ne pas se fier à l’évidence c’est refusé d’admettre un fait réel qui se manifeste pour tout le monde sans intermédiaire. Et le rappeler n’est peut être pas inutile. Dans ce nouveau travail pour moi, à chaque jour qui vient et que ma tâche va commencer, je me voyais attendre l’heure habituelle d’un autocar par qui le courrier postal et le paquet de journaux arrivent. Je vivais ces moments là où tout le monde rentre chez soi pour enfin reposer ses pieds. L’heure de travail ira se perdre sous la chaleur de midi, et son soleil d’aplomb difficile encore de vagabonder dehors. Et avec mes nu-pieds en nylon plus légères que jamais, je me trouvais donc courir à livrer et vendre un journal ici et là. La pratique du mode de locomotion du livreur que j’étais c’est courir par intermittence quand il le fallait au lieu de marcher. Une bien différence et de beaucoup à celle du facteur ayant tout son temps même à se reposer pour une fatigue ou un contretemps.

    Moyennement une rémunération pour la prestation fournie m’est accordée. Pour la sueur de mon front, je ne faisais aucune allusion d’un dédommagement comme frais supplémentaires. A toute éventualité de ma part d’une quelconque prétention désagréable d’accroissement la perte d’emploi était illico. Mais ce e qui n’était clairement pas spécifié lors de l’engagement, c’est la brulure causée par les rayons dus au coup de soleil qui au soir ça fait terriblement mal. J’ai été trop succinct quant à cela.

    Devant cet embarras dû au dépourvu de mon inconscience, je me suis vu engagé mon paquet de journaux sous le bras j’avais à livrer qui se rapporte aux nouvelles de faits divers et d’événements. Et chaque jour ainsi en temps voulu et selon une tournée prédéfinie sous une chaleur ardente. Je n’avais ni la préférence ni nullement le choix à changer sa particularité de distribution. L’ingénuité m’avait conduit à accepter sans réfléchir aux conséquences. Mais cette candeur en moi m’a certes permis à trouver un travail rare, et pouvoir en outre gagner quatre pièces d'argent à rajouter au besoin du budget de la famille. Et nous étions de ceux qui en étaient tellement dans le besoin.

    Comme on dit si le mal est fait, on ne pouvait revenir dessus et je me suis dit aussi que je pouvais tenir le coup. Je savais que le soir ma mère serait bien auprès de moi avec quelques effets magiques. Et à ne point regretter ce tort Il m’a fallu choisir dans ce contexte où l’on doit éprouver entre le mal qu’un travail donne et son bien qu’il procure. Et c’est au choix des pièces de sou que l’on m’offre pour un besoin économique que j’ai opté, au détriment de tout inconvénient d’un mal qui pourrait me clouer au lit. Tant pis aussi, aux brulures et au coup de soleil à cette pauvre tête de ciboulot si j’en ai préféré ainsi son sacrifice. A l’abnégation carabinée, je ne voyais que tout au plus qu’à une caboche victime et je me savais responsable.

    Et si à ce passé lointain qui revient pour moi, sur cette hypothèse dire une morale en est bien nécessaire maintenant pour moi. Et mon ciboulot en cherchant a trouvé la citation qui dit tout simplement pour mon temps lointain, ‘
    Ne conquiers pas le monde si tu dois y perdre ton âme car la sagesse vaut mieux que l'or et l’argent’’

  • Mon histoire…/Part 2

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (2)

    Le soleil à midi tape si fort. Et l’été au village, on le ressent avec ses étapes de chaleur tout au cours de la journée... Au zénith l’air devient sec, étouffant et brulant. Un soleil d’aplomb dehors comme à l’intérieur va de plus en plus étendre son ardeur. Et s’il fallait ne trouver mieux qu’à apaiser une soif, l’eau de la fontaine publique du village était la propice. Le réfrigérateur l’inconnu, encore non familier pour l’indigent n’avait pas encore sa place sous un toit en terre cuite ou en chaume. Mais l’outre en peau de chèvre par contre ornait la poutre de l’entrée de la maison pour tout assoiffé. C’était formidable ce temps de trouver pour un gosier à sec la fraicheur d’une gorgée d’eau d’un gout agréable. Sa confection demande simplement une peau de chèvre à quoi ’on applique à l’intérieur une substance d’huile de cade appelé « gatrane ». L’outre garde l’eau dans une température constante de fraicheur et la substance appliquée lui donne un gout unique. Ce gout persiste chaque fois qu’on la remplie. Que de fois , par un temps chaud tout passager inconnu et imprévu, déshydraté par une soif, demande qu’on lui donne à boire. Pour toute goulée un remercie et des louanges viennent à son hôte ,que parfois pour illustrer cette générosité bienfaisante à tout assoiffé que l'hôte avec une "koucha" ou une galette bien chaudes accompagne le petit récipient d’eau. Et c’est à cette heure de l’après-midi pendant l’été que je me trouve dehors avec mon paquet de journaux sous le bras à courir.

    L’ombre de tout arbre disparait de la vue. Et les quelques rues goudronnées du village deviennent si brulantes que même pour les pauvres moineaux venus picorer sur le sol leur nourriture on les voit sautiller. C’est leur seul moment de la journée où ils peuvent se sentir tranquilles loin des mauvais regards hostile et manger à leur faim. Par endroit de la rue le goudron en devient très chaud et lamentable à poser le pied dessus avec ces genres de chaussures nu-pied en nylon. Des sandales très répandues à l’époque, pour tout infortuné, malheureux et qui inspire de la pitié. Elles sont si Légères, souples et adaptables à tout pied de gamins, et elles se bazardent au marché à un prix quelconque que nos pères achètent non pas pour leur légèreté à nos pieds mais pour leur longévité. Malheureusement ils n’en savent pas ce qu’on ressent à travers leurs minces semelles au moment de ces chaleurs d’où une brulure pénètre la plante des pieds. Marcher sur du goudron chaud ou sur des braises c’était kif kif. C’était cuir à petit feu les pauvres pieds. Et si le pied, se pose par mégarde sur tout caillou pointu, un crie de douleur est lancé suivi d’un chant vocal d’injure et de grossièreté. Ce qui se fait entendre fera peut être rire les blancs-becs; mais pas pour longtemps chacun en aura pour son compte et en son temps pour chanter aussi.

    A ces sandales absolues et inconditionnelles Leurs traçabilités de lanières dues à la sueur qui colle et une poussière qui s’y dépose laisseront des empreintes indélébiles sur la surface de l’épiderme de nos pieds. Elles feront une apparence tel un dessin de vertèbres thoraciques et que de fois a t-on vu nos pieds ainsi. On croirait qu’on ne les a jamais mis dans l’eau pour les laver. Toutes neuves leurs bordures sont un peu dures très tranchantes. Et comme toute chaussure neuve qui au début de la marche laisse sa marque, ces sandales attaqueront en premier les malléoles internes et externes du pied. Là où les bordures tranchantes s’arrêtent pet les maintiennent au pied. Leurs plaies feront mal un bout de temps. Il arrive pour certains que c’est bien nécessaire pour eux à marcher ou de jouer sans ces nu-pieds jusqu'à la totale plutôt qu’à crier de douleur au moindre contact. Qu’Il n’en déplaise après tout, ces fameuses blanches sandales nous en tant aussi servi pour marcher dans l’eau sans donner cette peine de les ôter ou pour frapper un ballon.

    Et c’est Sous cette chaleur de midi, qu’il est difficile encore de vagabonder sous son soleil d’aplomb, que je me retrouve engagé à courir avec des sandales en nylon. Mon contrat de livreur dira que la livraison commencera à Midi et stipule la notion du temps : Que la remise devrait se faire par vent ou grêle, et tout autre obstacle naturel. Moyennant une rémunération pour ma prestation.

  • Mon histoire…/Part 1

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (1)

    Je la raconte enfin cette histoire, toute simple, facile à comprendre dans la vie, et que je reconnais comme mienne. Non pas toute l’histoire à raconter, mais juste à dire quelques phrases d’un pan de jeunesse de ma vie.

    Avec passion aussi, telle quelle je vais essayer de la REVIVRE pour la remémorer. Mais il ne tient qu’à moi de la radoter comment qu’elle a aussi occupée une certaine durée réellement du temps dans mes fastes années d’une jeunesse.

    Que l’on sache que Je ne suis ni écrivain, ni un humoriste qui n’a pas été assez heureux sur sa vie pour qu’on ne dira pas pour moi par la suite que : " Tout humoriste est un rosier qui a ses fleurs en dedans et ses épines au dehors."

    En étant maintenant retraité je me repose enfin, éloigné de tout bruit équivoque à la vie. Je suis devenu comme tout guerrier au repos après un rude combat, épuisé et blessé; à contempler devant lui le champ de bataille et le résultat de sa gloire avec ses conséquences. Et tout comme lui, fatigué je me suis retiré dans l’espace choisi de mon endroit préféré où l’âme dans sa tranquillité peut se reposer à son gré.

    En plus ma vue a tellement baissé, que je ne lis plus comme autrefois, plus de Chase ni d’Agatha Christie. Avec cette perte de vue qui cloua mes yeux même pour une lecture quelconque ma pensée s’en est allée ailleurs. Décidé à ne faire aucun effort même pour penser à ce qui vient et qui part et à ce que je devrais faire dans la vie... Et là, je vis au diapason du jour à ne pas penser mais à trouver des mots conformes à la réalité, qui sont convenables et courtois pour raconter au moins maintenant mon histoire. Cette histoire de jeunesse qui me tient tant au cœur à raconter.

    Et là où mon histoire débute, c’est avant cette retraite il y a bien, bien longtemps et que tout gosse je l’étais. Je me rappelle que dans la vie courante que je menais pour un enfant qui va encore à l’école, j’ai fait ce qui pourrait être considéré « un hors du commun à mon âge ». Et à cet âge, j’ai travaillé tout comme un émondeur qui prend son sécateur pour la première fois pour tailler les branches d’un arbuste. Un travail pendant les vacances scolaires effectué et accompli comme saisonnier. Je me rappelle qu’on me disait que ce n’était pas un emploi à plein temps et que je vais m’y habituer par le temps. Mais pour moi il a occupé mes temps de loisirs avec mes amis... Et comme tous les mômes qui riaient à la vie au jour le jour : que pour moi dans ce temps le besoin impérieux de la famille m’incitait à sourire seulement, c’était une vie pour moi qui découlait dans une nécessité de pauvreté pour la famille que je menais et qui coulait au fil des ans au cours des vacances. Et sourire au lieu de pleurer pour moi c’était regarder en face la vie dans ses circonstances...

    Je me rappelle qu’à cette époque comment tous les petits colons bien aisés bénéficiant d’un bien matériel aux commodités disponibles jouaient à la fin de l’école au moment des vacances que cela faisait rouler la bosse en rêve et en espérance pour les moins chanceux de la vie à posséder en ce temps un petit vélo. Et pour ces moins aisés dans la vie, ces commodités matériels resteront indisponibles, si ce n’est le vélo du père qui ne rentre d’un long parcours que tard le soir et qu’il sera déposé et confiner dans son coin pour qu’il ne puisse être qu’admiré sans y être touché.

    Et rare des mômes de mon âge qui ont et qui auront le privilège à posséder ces deux-roues comme jouet propres à eux. Mais le besoin nous a appris que pour ne pas pleurer sur notre sort, nous nous contentions d’adoucir et amadouer notre amour propre. Alors nous fabriquions nous même pour notre plaisir seulement avec quatre planches, quelque clous, trois petits roulements et un axe boulonné avec écrou nos petites merveilles qui rouleront sans fuel ni essence. Sauf qu’ils feront entendre aussi pour nous faire plaisir leur mécontentement par un bruit infernal qui fera mal aux oreilles aux gens biens aisés au moment d’une bonne sieste. Ce qui leur fera au lieu d’en rire comme nous à grincer leurs dents sous leurs oreillers.

    Et c’est à ces moments de bonheur pour nous avec nos jolis engins de bois ,que nos deux garde-champêtres un gros et un plus mince ‘(surnommés Laurel et Hardy pour leurs formes identiques) trouvaient de la peine pour ne pas nous laisser rire dans la rue comme ceux qui avec une raie au milieu de leurs cheveux ou bien coiffés d’un béret riaient sur de jolies vélos panachés aux divers couleurs...

    Et à cette époque de ma vie, j’étais à l’ âge qui se veut qu’obtenir une chose pour jouer c’est se démerder à en faire quelque chose d’autre pour jouer avec ou à vendre des figues de barbarie pour avoir un sou en contre partie. Il arrive qu’en été à la récolte du tabac le cultivateur contre quelques sous fera appel à nous garçons et filles en bas âge pour ramasser et emmener les feuilles à sécher jusqu’aux femmes vieilles habituées. Une besogne qui demande pour elles la rapidité. Ces femmes travailleront assises, la plus part habituées à cette tâche pour percer les feuilles, les rassembler sur une longue et grande aiguille et à les enfiler sur un bout de ficelle comme on en fait un chapelet. Chaque longueur d’un bout de ficelle compte douze feuilles de tabac. Cela facilitera au décompte de chacune des vieilles femmes et nous avec au moment du paiement. Et comme une machine qui ne s’arrête que si elle tombe en panne, ces veilles s’activent et nous demandent à nous gosses de leur en apporter ces feuilles de tabacs. Il s’avéra ensuite pour moi que même vacataire ce travail de temps à autres des saisons m’a donné l’aspect de vivre la vie d’un homme.

    Et un jour au cours des vacances, que pour moi va commencer une nouvelle vie. Me voyant inutile à la maison et sur conseille de ma mère, voilà mon père qui m’engage sans contrat comme associé à lui. Elle me dira ce jour là pour consoler ma peine que cela aidera mon père à payer mes cahiers de classe et mon vieux pantalon qui commence à perdre sa face normale de derrière en plus des genoux qu’elle trouve de la peine pour les rapiécer encore davantage. Elle m’a dit aussi que je ne travaille que la matinée des jours de marché des villages voisins au nombre de trois y compris le jour de marché de notre village. Ça m’a fait de la peine au début de me lever si tôt avant que le coq ne se lève et chante. Par la suite je me suis habitué à réveiller même ma mère pour préparer le café du matin avant notre départ.

    Et c’est par un matin, j’ai commencé à vendre des œufs et des poules, les canards et leurs œufs de couleur obscure et vert-crème et comme je ne les aimais pas du tout que je m’en passais d’eux. Père me disait que pour bien des gens c’est le canard qui est bien demandé pour son foie. Père me disait ça parce que je n’aimais pas du tout la chaire et la viande d’un canard. Comme à tout temps je le voyais patauger dans une mare d’eau parfois sale que j’en avais horreur. Par contre le jour de l’an pour nous autres autochtones, la trop appréciée dinde malgré son prix se vendait plus facilement. A l’époque mes souvenirs me disent, il n’y avait que des dindes et dindons noirs et difficiles à approcher ; maintenant de nos jours on en voit certes des dindes mais toutes blanches bien dociles et qu’aucun glougloutement ne sort de leurs beaux gosiers. Le temps a bien changé même pour cette volaille d’être moins agressives et leurs plumes devenues blanches ne sont plus noires. L’évolution a changé même l’aspect du gout, que la dinde n’a plus son gout d’avant Le lapin se vendait lui, plus facilement à cause de sa peau. On venait même faire sa commande à la veille du jour d’un marché pour en faire de sa peau une « derbouka, instrument fait en terre cuite et qu’on joint à l’une de ses extrémités une membrane telle cette peau de lapin. Un joujou préféré aux jeunes filles pour leurs soirées de Ramadhan et de noces».

    Puis à force de rester parfois inactif en dehors des jours de marché et à dans ce métier travailler en association avec mon père. Les dépenses à mes caprices d’enfant s’empilaient pour mes maigres revenus à acheter un MIKI le RANGER.

    II me fallait changer de métier au plus vite. Je suis passé à un travail de fourmi plus actif. Un travail permanent plus simple pour moi et plus libre de mes mouvements. L’occasion m’a été donnée et offerte pour vendre des journaux. La vente se faisait à midi juste à l’arrivée de l’autobus qui ramenait le courrier à la poste et mon paquet de journaux. Cette tâche consistait d’aller frapper de porte-à-porte, vendre les nouvelles du jour pour ceux qui somnolaient dans leurs lits au milieu d’une sieste ou au moment de mettre leur couvert pour un repas de midi.

    Parfois en m’ouvrant la porte cette odeur d’une bonne cuisine m’arrivait jusqu’aux narines. Parfois je sentais ce creux d’estomac que j’enviais ceux qui étaient à table en pensant à cette maigre mais fétiche « Meida » de ma mère. Que parfois dans l’imagination je me suis percuté à cette question : et si par bonté, ils ont rajouté à la table un couvert pour moi, que vais-je leur dire pour m’excuser de leur geste d’hospitalité. Que de fois avec mes journaux à la main en frappant à une porte je me suis imaginé invité comme un convive à prendre un repas copieux. Que de fois de mon imagination sortira cette réponse qui leur dira pour ne pas les vexer qu’un travail important m’attend et ils comprendront...

    Et que de fois j’ai pensé à la moralité de la laitière et le Pot au lait ; rêver l’existence c’est plaisant ; agréable et que c’est bien. Et que : ‘’L’imagination est un refuge nécessaire qui compense la médiocrité du réel.’’ (Lafontaine).

  • El Menfi, le Déporté

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    Pour l'ami Abderrahmane, si cette traduction convient bien que mal à la chanson d'el Menfi


    El Menfi le deporté


    En écoutant cette chanson ceux qui ont vecu le passé colonial ont les larmes quand ils pensent . Les paroles vont droit au coeur.
    goulou lommi matebkeesh : yal menfi = O » ! Déporté. Dites à ma mère de ne point pleurer..
    waldek rab
    bi mayy khalleesh : yal menfi = O » ! Déporté . Dieu n'abandonnera pas ton fils .

    aw ki dakhal fi wast bibaan = O » ! Déporté ! toi qui vas rentrer à travers les six portes ..
    wa seb3a fih el gidaan = la septième dans son intérieur , y en a des « gidaan » (Gidaan= ???)
    wa galou li kashi dokkhan = On m’a dit si j’en ai du tabac?
    wana fi wasthom dahshan = moi ! parmi eux j'étais déconcerté

    aw ki dawni le tribunal = Quand on m'a trainé au tribunal
    jadarmiya kbaar wisghaar = Gendarmes grands et petits
    aa wissensla tewzen qantar = la chaîne en pèse le quintal
    darbouni aam wa n'haar = la sentence a été pour moi à 1 an et 1jour

    3ala dakhla haffouli raas = Dès mon arrivée ils m’ont rasé la tête
    wa aataouni zawra ou bayas = m'ont remis couverture et paillasse
    wil grifounia assaas = le prévôt fut pour moi gardien
    arift minya tesmaa siyyet = A huit heures , on n’entendra que le silence

    aw ya galbi wish daak diif = O ! Cœur pourquoi t’en prends tu au dégoût.
    wa souba day man kifkif = La soupe n’en est que toujours la même
    wil gamila maamra bil maa = la gamelle remplie d'eau
    wal gralou 3ayem fiha = Que des cafards nagent dedans
    sobri yemma matebkeesh : yal menfi = O » ! Déporté. ! Mere patiente ne pleure point.
    goulou lommi matebkeesh : yal menfi = O » ! Déporté !. Dites à ma mère de ne point pleurer.

    waldek rabbi mayy khalleesh : yal menfi = O » ! Déporté !. Dieu ! N’abandonnera pas ton fils.

  • Inoubliables Souvenirs d’un FORUM

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    D’un forum, « Amitiés sans frontières » .il ne m’en reste que le code que je conserve et que je l’utilise des fois. Le forum est inactif mais dès fois il me vient de le visiter, il rappelle ce qu’il y a de plus d’une amitié des membres que j’ai eu à connaitre et que je m’en souviens encore.

    J’ai connu le forum non pas à ces débuts mais juste à cette année 2010, celle qui me f rappelle la découverte du site Bab el Oued - Miliana. Propulsé dans un passé, captivé par un sentiment, et c’est ce qui évoqua toute une nostalgique d’envoutement de souvenirs liés aux lieux de cette ville’. Mon passage au forum était juste après quelques commentaires postés au Site « Retour dans mes souvenirs »que voilà dans mon E-mail je reçois l’agréable surprise d’une invitation de la Web Master. La Webmaster Noria m’invite à son mémorable forum du Bab el Oued – Miliana « Amitiés sans frontières ». Peu nombreux ses membres tout au début à ce forum « Amitiés Sans Frontières ».

    Se comptant au bout des doigts ses membres habituels se rencontraient là en vue d’échanger leurs idées sur plusieurs sujets divers. A tout membre et sur tout sujet le forum impose des règles de bonne conduite et le respect d’où des modérateurs sont chargés de la régularité des propos qui sont émis. De ces membres il y avait Khaled Chengab,-Alfred,- Lamie - Farah - François91 - Yan Auer – Djamila – Pierre - Charles Mazella, Seg - Mimi - Ferhat - Samia – Ferhat- Maya- Hadjer - Sekini Mohamed de Ksar el Bokhari ; quelqu’un de Mosta ville ou Oran dont je ne m’en souviens pas du nom exact sans oublier le regretté Ahmed Mahroug Rabi Erhmou. Midjou aussi que j’ai connu à travers le Site mais n’a pas été membre à ma connaissance dans ce forum Viendront par la suite d’autres noms nouveaux compléter la liste des membres.

    Le Site resta actif et de Bab El Oued il prend celui de Alger-Miliana, le forum « Amitiés Sans Frontières » fut quand à lui juste quelques temps après les retrouvailles de 2012 fermé et inactif, remplacé par celui qui actif.

  • Mensonge À Lire

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    A lire : Un scenario digne du cinéma hollywoodien

    C’est tout d’un new scenario qui montre une description retaillée et mensongère qu’un pays comme la Chine représente maintenant un danger potentiel pour les États Unis et aussi à au monde dit développé où nous vivons.

    Dans cet article paru sur une page d’information, il suffit pour bien le comprendre qu’au moment de le lire il faudrait remplacer au fur et à mesure des noms et des mots qui sont cités dans ce texte par exemple Chine par Irak -Pompeo par Powell -Virus « coronavirus » par arme chimique de destruction massive – Chinois par Irakiens -Médecins par Experts, laboratoires par Centres de recherches nucléaires- , Occidentaux par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)- Pandémie par arme chimique Donald Trump par Georges Bush et vous trouveriez un même scenario bien connu dans un argument mensongère pour faire valoir une guerre qui a fait et fait encore des victimes et qui a anéanti un pays pour ne plus qu’il relève sa tête...

    Tout en le lisant cet article vous trouveriez ce que je vous laisse pour soin à le faire pour détecter entre les deux textes s’il y a une différence de dialogues dans leurs scripts comme preuves mensongères d’un pays aussi puissant que faible mais qui retire subitement sa contribution de l’organisation mondiale de la santé ‘’OMS’’en ne trouvant mieux pour argumenter sa thèse que de mentir et mentir encore.
    Vont-ils ou iront ils encore à le croire ceux qui le prennent encore pour exemple.

    L'ARTICLE EN QUESTION PARU est le suivant;
    --Nouvelle étape dans la bataille diplomatique, et bientôt économique, entre la Chine et les États-Unis ? Mike Pompeo a en tout cas affirmé ce dimanche qu'il existait un « nombre significatif de preuves » que le nouveau coronavirus provenait d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan, berceau de la pandémie.
    « Il existe des preuves immenses que c'est de là que c'est parti », a insisté le secrétaire d’État américain sur la chaîne ABC, refusant de donner plus de détails sur ces « preuves ». Une version formellement contredite par la Chine.
    « Ils continuent d'empêcher l'accès aux Occidentaux »

    « La Chine est connue pour sa propension à infecter le monde et à utiliser des laboratoires ne respectant pas les normes », a développé le chef de la diplomatie américaine. « Ce n'est pas la première fois que le monde est mis en danger à cause de virus provenant de laboratoires chinois ».
    Mike Pompeo a par ailleurs dit regretter le manque de coopération des autorités chinoises afin de faire la lumière sur l'origine de la pandémie. « Ils continuent d'empêcher l'accès aux Occidentaux, aux meilleurs médecins », a-t-il dénoncé. « Il faut que nous puissions aller là-bas. Nous n'avons toujours pas les échantillons du virus dont nous avons besoin ».

    Jeudi dernier, Donald Trump avait déjà dit envisager des taxes punitives contre la Chine après avoir vu des éléments lui faisant penser que le nouveau coronavirus proviendrait d'un laboratoire chinois à Wuhan.
    « Oui », avait-il répondu à un journaliste à la Maison Blanche qui lui demandait : « Avez-vous vu jusqu'ici des choses qui vous permettent de croire sérieusement que l'Institut de virologie de Wuhan est à l'origine » de la pandémie ?
    Le président américain, qui n'avait pas précisé quelles étaient ces preuves, a ajouté qu'il pourrait en conséquence imposer à la Chine « des taxes douanières » punitives.

    Dès la mi-avril, des médias américains, s'appuyant sur des sources émanant du gouvernement américain, avaient affirmé que le Sars-CoV-2 aurait pu s'échapper d'un laboratoire de Wuhan.

    En conclusion je me suis dit mais de quoi je me mêle, après réflexion je me suis je me mêle pour dire à ce Sieur de la diplomatie qu’après son mensonge si bien frappant à le faire avaler à d’autres une deuxième fois , "si tu n’as pas honte fais ce que tu veux ".

  • Un " mal élevé " tel qu'on le voit comme un mal élevé

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    Un Mal « élevé »est là parmi nous depuis quelque temps...

    Ce" mal élevé " s'accroche encore bel et bien parmi NOUS , quitte à ne pas s'en aller si vite .
    Le monde a peur de lui malgré le nombre que compte sa population .Pourtant ce "mal élevé " est seul et que nous sommes à 7 milliards et 7 millions de personnes devant lui. . Et contre tous il est là à défier jour après jour tout un beau monde devenu tout subitement impuissant à se défendre .

    Ce "mal élevé" au sens propre ou figuré qu’ on peut le nommer ainsi sans crainte de l’offenser s’est déclaré venu faire du mal sans distinction d’âge ou de rang . IL DIT :je suis un mal « élevé’ ,un malséant dépourvu de bienséance . Ainsi ,il a tout bouleversé dans la vie courante .Il a pu exilé des familles, des amis des villes des villages ,fermer des frontières entre des pays éloigner encore plus continents.

    Que même tout ce que l’homme prétendait par sa force dire en soi être le maitre du monde, il l’a étouffé PUIS il l’a écrasé pour l’enterrer en un rien de temps. .
    Même la puissante’ armée en ce monde qui faisait sa guerre à tort et à travers dans son but précis de tuer à outrance tout ennemi mal élevé comme lui et tout comme elle le prétend s’est vue incapable de faire son rôle de gendarme,qu’elle préféra plier armes et bagages et rentrer dans sa caserne s’hiberner pour s’y cacher .A vrai dire c’est à elle qu’il revenait de sortir combattre l’ennemi présent sur le terrain de bataille .Peut etre à t elle peur de nous montrer ce qu’elle cachait vraiment au monde que le mal ne va toujours pas par le mal .. Mais heuresement on voit que le combat sur le champ de bataille est venu d’une armée en blanc vêtu .Elle s’est mobilisée à travers le monde et s’est portée volontaire et à l’attaquer de front. C’est tout un prestige pour ce monde devenu sans défense à posséder une telle armée où aucun conseil de sécurité ne l’enfreint à ses regles de securité.sociale . Gloire à elle donc et à son rôle de sacrifice...Elle mérite toute l’estimation due à son rang.

    Des dirigeants de pays d’un peu partout ont tendu leurs mains pour s’entre aider ,ils l’ont fait par acte humanitaire peut être même avec difficultés..
    Mais qu’on voit dans des pays d’autres bien vêtus en costume de bal venir à coups de gueules dire :« ça a fait mal de voir un pays qui dans un temps sous développé envoyer de l'aide humanitaire à un pays bien développé » . Soyons honnêtes. nous aussi pour leur dire : « Donc là on voit que l’homme à une certaine carence en lui .Et parmi le lot de carence qui s’y trouve et existe en lui c’est l’inexplicable défaut qu’il tend toujours à dissimuler..et lui dire en finalité « ce mal est venu pour dire à ces exemples de gens si on veut diriger ou inspirer d’autres à le faire ,on doit se proposer à être un model de bien ou être un exemple à faire du bien en ce monde.

    Aujourd’hui à l’exemple des puissants empires qui se sont succèdes durant les siècles et qu’il n’reste que leurs vestiges ,un grand pays est à la limite de l’inutilité et à disparaitre comme eux . A l’instant il « CE grand pays ‘ » n’a pas grand-chose à donner comme exemple à le suivre. Voir rien du tout à proposer. Nombres de pays suivaient son exemple mais au moment de montrer son exemple il ne fut pour eux d’aucune utilité.
    Il se trouve qu’il n’a pas compris la leçon d’histoire que tous les empires engloutis l’ont été par leur folie de grandeur de faire le mal au lieu du bien à l’humanité . si , tant de pays se montrent paniquer maintenant où tout risque de vaciller comme lui c’est que pas mal d’entre eux qui sont en déséquilibres ont bien suivi son chemin.

    Et Comme tant d’autres empires avant lui dans toutes les décadences à travers les siècles jusqu’à cet empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais, selon l’expression consacrée, prit fin en 1997. .Mais l’homme inconscient tel qu’il est ne comprendra jamais sa faute et ne l’admettra jamais jusqu’au jour où …Mais à ce jour là est ce qu’il y pense vraiment …

    Maintenant A qui ce tour de prendre à nouveau les commandes en attendant la fin comme d’autres peuples et empires qui ont précédé...
    Un autre pays précurseur prévoit asseoir son pouvoir sera-t-il autre que ses prédécesseurs…

    Pour avoir dit ça laissez moi vous dire que ,je ne prédis pas l’avenir ,,je ne dirais pas que c’est la fin du monde. mais je crois à sa fin , elle viendra quand Dieu et lui seul décidera de son heure le moment voulu. Et j’ai choisi cette Sourate qui dit :
    Dis: « Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C'est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance. » verset 51 Sourate Et Tawbah Le Repentir.

  • ÉMOTIONS D'UN TEMPS QUI FUT..

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    On ne peut jamais tourner une page de sa vie sans que s'y accroche une certaine nostalgie Eve Belisle

    Rien de plus ennuyeux dans un repos dit on que d’avoir des pensées incohérentes; convaincu qu’elles ne peuvent être saisies par l’esprit cela m’enleva leurs idées immuables. IL me sied alors d’accorder toute une allégeance au mérite d’un repos dont j’ignore le début et sa fin pour chaque jour qui vient. SI bien qu’il  m’est venu l’idée que je recompte chaque fois que je me repose mes jours passés. L’idée était bien bonne pour moi qu’elle me donna un autre courage de voir la vie. C’est devenu un jeu de passe temps de compter un temps qui passe. Je suis arrivé à ne plus en douter que dix ans sont bientôt écoulés.

    C’était une traversé de chemin dans ma vie inactive. Ce parcours fut indéniable et assorti en marge d’une décision administrative légale prise par mon employeur dont sa remarque spécifique stipule une retraite définitive. C’est à la possession de ce parchemin 21X27 daté en l’an onze d’un XXI siècle que j’en ai déduit dans sa conception que tout préjudice dans un passé mérite vraiment dédommagement dans le futur. Un simple papier insipide et inodore dont je garde copie en gage en est une compensation à toute fin utile m’a-t-on dit, qualifiée estimable d’alléger les souffrances en douceur et aux douleurs d’un repos de vieillesse.

    Mes coordonnées personnelles figurent largement en dessous avec une simple griffe sur un cachet humide. Ce papier authentifie toutes mes années d’endurance au nombre de 34 que j’ai fournis en labeur. Cela aux yeux du monde du travail est vu honorablement que cela est vu aux règles de la loi du travail que je suis libre de tout engagement envers mes geôliers du travail qui me retenaient sans gêne jusque là.

    Autant que mes jours soient comptés je me suis résigné à ma nouvelle vie de détente. Mais A ce repos infligé s’attache une ’histoire indélébile, qu’ineffaçable que mon esprit, trimbale. Son récit à raconter ressort de l’histoire d’une trimarde m’étant autant perplexe auparavant. Parfois avec une raison à nullement l’écrire que souvent avec la flamme des souvenirs qui tant m’ incitent. Mais tout au moins l’histoire est mon histoire d’un temps qui fut, Et c’est à toute une vie de trimardeur que je me revois en passé avec dans l’enthousiasme et l’écœurement. Avec encore des hésitations, je raconte ce qui est de réel dans cette histoire et je parlerai de ce que j’ai vu. Et tout comme je la connais et connu dans sa réalité dans l’ensemble de son contexte, que même si elle m’était contée, elle dira authentiquement l’irréductible b.a.BA d’une vie que j’ai connu un certain temps.

    Là où ébauche mon récit de ce ‘’temps qui fut se situe au milieu d’une année 2011. Une année comprise avec tant d’autres et qu’après les épouvantables et inévitables vents de sable discontinus de la saison de jour comme de nuit, il commence à faire très chaud même à l’ombre.

  • Que c'est merveilleux !

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    La chanson m’a plu qu’en souvenir d’un passé j’ai cherché des mots cachés ici et là pour les faire chanter avec cette magnifique musique .A son titre intitulée ''c'est merveilleux' je ne sais si j’ai bien choisi le mot ,celui‘’entre merveilleux ou malheureux’’. qui convenait peut être au mieux Je vous accorde le soin de me le dire et si c’est vraiment ‘c’est malheureux’’ au lieu de’’ c’etait merveilleux ‘’ j’ai bien reflechi ne pas l’écrire , j’ai pensé que c'est la seule chose qu’on ne doit pas dire un jour ou l’autre après un amour pour ne pas à le regretter peut être un jour pour le chanter comme je l’ai fait.

    {Que c'est merveilleux !}

    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé de notre temps
    Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant
    Étais-ce avec nos mains ou nos yeux
    Qu'on s'est dit bonjour?
    Je ne me souviens pas qui ce jour
    Mais on a commencé à parler l’un à l'autre Et mon cœur en un instant s'est retrouvé fou de joie Rempli d'amour pour toi
    C’est la chose la plus belle d’amour
    C'était la chose la plus belle pour nous
    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé de notre temps
    Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant

    je me souviens de tes yeux lorsque tu les ai posés sur moi
    comme je me souviens de mon cœur lorsqu’il tremblait pour toi
    Que c'est merveilleux **
    Que c'est merveilleux **
    C'était la chose la plus belle pour nous C'est la chose la plus belle d'amour
    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé d’un temps
    Que c'était merveilleux**nous nous aimions tant

    Dès que je t'ai vu mon cœur s'est offert à toi
    Je n'ai rien pu faire d'autre à part te l'offrir
    J'ai porté ce jour là mon cœur dans tes mains
    Et tes yeux m'ont répondu: je prendrais soin de lui
    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé d’un temps
    Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant

    Mais voilà Apres, bien Après arriva ce qui arriva je ne sais pas ce qu'il m’ est arrivé Je me suis surpris à dire un autre nom qui n’est pas à toi* Ton cœur m’a surpris à répéter ce nom non de toi plusieurs fois .
    Depuis tu as repris ton cœur
    tu m’as remis mon cœur
    O’’ c'est malheureux, que c’est malheureux
    je t’ai bien dit ce jour Attend ne pars pas
    Le monde nous sourira à nouveau Le monde va nous sourire à nouveau
    Mais tu m’as dit je ne peux attendre que tu reviennes à moi
    ET ! dans le dernier élan à nous deux C'est moi qui me suis précipite vers toi
    Mais ton amour et ton désir de m’aimer une autre fois n’ont pas voulu
    Et Moi pour te porter encore dans mon cœur Et te chanter partout encore
    Dois-je dire c'est Merveilleux ou c’est Malheureux
    Ou ‘’ O’ ’c'est malheureux, que c’est malheureux
    c’est malheureux C'est la chose qu’on ne doit pas dire un jour
    Et on m’a dit : ‘’qu’on doit s’attendre à l’atteindre pour le dire un autre jour’’

    Dois je dire alors que c’est malheureux pour nous c’est bien fini nos beaux jours
    Dois je le dire encore jusqu’à la fin de mes jours
    Mais je paverai de mes pas tout chemin ,tout sentier toujours encore et encore pour dire toujours
    Mais Que c'était merveilleux**toi et moi dans ce passé d’un temps
    Mais Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant

    Que c'était merveilleux**toi et moi dans ce passé de notre temps
    Que c'était merveilleux**nous nous aimions tant

    J’ai fini ma chanson comme je l’ai débuté elle parle d’un passé vécu peut être qu’elle vous rappelle quelque chose à vous aussi dans la vie.

  • Ô GENS confinés …

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    Ô GENS confinés …
    Ô Gens confinés Nous sommes avec vous là où VOUS, partout vous êtes
    Ô Gens confinés on vous le dit Nous sommes bien comme VOUS
    ET à ce fléau appelé coronavirus
    Que DIEU nous accorde sa Miséricorde
    Ô DIEU tout puissant protège nous de TOUT MAL
    De CE CORONAVIRUS

    Doit-on dire calamité ou grand malheur collectif
    Ô Gens confinées on voit maintenant que SUR TERRE ’on se ressemble
    Blanc , Noir Rouge OU Jaune
    Tous Contraints à vivre Aujourd’hui pour aujourd’hui
    Pour demain On vous dit rentrez et restez chez vous
    Ô Toi qui te balade, aujourd’hui évite TON ami comme tout voisin
    Ô toi qui sort,n’oublie point tes sabaiyettes (GANTS) en plus de ta muselière
    Si On te dit rentre pour ton bien ,rentre et reste chez toi
    ET si On te Redit si tu ressors tu es « un insensé « accepte çà c’est bien ta faute de l’entendre
    Si tu sors Il n’y a ni café ni restaurant
    Si tu veux un Café –presse dehors , il n’y a ni garçon ni patron pour te servir
    Il n’y a ni chaise pour s’assoir, ni verre ni cuillère ni même un papier serviette on ne sert plus
    Il n’y a ni marché ni super marché
    Tu ne trouveras ni boutique ouverte ni cybercafé pour jouer
    Tu ne trouveras ni bus ni taxi
    Si tu vas à Prier en corporation, le Mesdjid est bien fermé
    Si tu vas pour prier ta Djoumouaa

    On dit que C’est dans NOS maisons qu’On prie et chez soi c’est toléré
    El Imam a dit sa fetwa ,elle est bien claire pour les gens censés comprendre
    C’est Elmou Adhane par voix haute qui le dit
    ET pour ça à son heure indiquée à sa Télé chacun peut l’entendre
    Après 19 heures et avant 7 heures on ferme tout et on dort
    si comme tout imprudent tu l’étais dans ce temps Cherche donc un endroit pour te réfugier la nuit ,
    , et si tu as tout acheté au matin Après 7 heures ton pain , ton lait et savon pour te laver
    De sitôt Rentre chez toi regarder tout autour comme avant C’est plus permit
    C’est décidé pour un bien collectif et pour le bien de tes bambins tu dois y penser .
    Il y a partout où l’on va cinq gestes à respecter
    Comme les cinq doigts de la main qu’on peut compter
    Les mains qu’il faut laver et le visage à ne pas toucher,le coude à plier pour tousser ET prendre une distance ce n’est ni discrimination ni ségregation raciale,

    et enfin à ce cinquième « GARDER LA MAISON « c’est comme on le disait dans un langage courant qu’on a oublié
    Ô Gens confinés Nous sommes avec vous là où vous, partout vous êtes
    Ô Gens confinés on vous le dit Nous sommes bien comme vous
    Que DIEU LE CLÉMENT LE miséricordieux NOUS PROTÈGE

     

    Paroles inspirés sur un air d’une chanson BEDOUI flute et galal

  • Sourate AR-RAAD / Le Tonnerre en français

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    Sourate AR-RAAD / Le Tonnerre en français
    Sourate n°13 • AR-RAAD • 43 versets

     

    Au nom d'Allah le tout miséricordieux, le très miséricordieux.

    1 Alif, Lam, Mim, Ra. Voici les versets du Livre; et ce qui t'a été révélé par ton Seigneur est la vérité; mais la plupart des gens ne croient pas.
    2 Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il S'est établi [istawâ] sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l'Ordre [de tout] et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur.

    3 Et c'est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y établit deux éléments de couple. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des preuves pour des gens qui réfléchissent.

    4 Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins [plantés] de vignes, et des céréales et des palmiers, en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent.

    5 Et si tu dois t'étonner, rien de plus étonnant que leurs dires: « Quand nous serons poussière, reviendrons-nous vraiment à une nouvelle création ? » Ceux-là sont ceux qui ne croient pas en leur Seigneur. Et ce sont eux qui auront des jougs à leur cou. Et ce sont eux les gens du Feu, où ils demeureront éternellement.

    6 Et ils te demandent de hâter [la venue] du malheur plutôt que celle du bonheur. Certes, il s'est produit avant eux des châtiments exemplaires. Ton Seigneur est Détenteur du pardon pour les gens, malgré leurs méfaits. Et ton Seigneur est assurément dur en punition.

    7 Et ceux qui ont mécru disent: « Pourquoi n'a-t-on pas fait descendre sur celui-ci (Muhammad) un miracle venant de son Seigneur ? » Tu n'es qu'un avertisseur, et à chaque peuple un guide.

    8 Allah sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure.

    9 Le Connaisseur de ce qui est caché et de ce qui est apparent, Le Grand, Le Sublime.

    10 Sont égaux pour lui, celui parmi vous qui tient secrète sa parole, et celui qui la divulgue, celui qui se cache la nuit comme celui qui se montre au grand jour.

    11 Il [l'homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah. En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. Et lorsqu'Allah veut [infliger] un mal à un peuple, nul ne peut le repousser: ils n'ont en dehors de Lui aucun protecteur.

    12 C'est lui qui vous fait voir l'éclair [qui vous inspire] crainte et espoir ; et Il crée les nuages lourds.

    13 Le tonnerre Le glorifie par Sa louange, et aussi les Anges, sous l'effet de Sa crainte. Et Il lance les foudres dont Il atteint qui Il veut. Or ils disputent au sujet d'Allah alors qu'Il est redoutable en Sa force.

    14 À Lui l'appel de la Vérité ! Ceux qu'ils invoquent en dehors de Lui ne leur répondent d'aucune façon; semblables à celui qui étend ses deux mains vers l'eau pour la porter à sa bouche, mais qui ne parvient jamais à l'atteindre. L'invocation des mécréants n'est que vanité.

    15 Et c'est à Allah que se prosternent, bon gré mal gré, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, ainsi que leurs ombres, au début et à la fin de la journée.

    16 Dis: « Qui est le Seigneur des cieux et de la terre ? » Dis: « Allah. » Dis: « Et prendrez-vous en dehors de Lui, des maîtres qui ne détiennent pour eux-mêmes ni bien ni mal ? » Dis: « Sont-ils égaux, l'aveugle et celui qui voit ? Ou sont-elles égales, les ténèbres et la lumière ? Ou donnent-ils à Allah des associés qui créent comme Sa création au point que les deux créations se soient confondues à eux ? Dis: « Allah est le Créateur de toute chose, et c'est Lui l'Unique, le Dominateur suprême. »

    17 Il a fait descendre une eau du ciel à laquelle des vallées servent de lit, selon leur grandeur. Le flot débordé a charrié une écume flottante; et semblable à celle-ci est [l'] écume provenant de ce qu'on porte à fusion, dans le feu pour [fabriquer] des bijoux et des ustensiles. Ainsi Allah représente en parabole la Vérité et le Faux: l'écume [du torrent et du métal fondu] s'en va, au rebut, tandis que [l'eau et les objets] utiles aux Hommes demeurent sur la terre. Ainsi Allah propose des paraboles.

    18 La meilleure [fin] est pour ceux qui répondent à [l'appel] de leur Seigneur. Et quant à ceux qui ne Lui répondent pas, s'ils avaient tout ce qui est sur la terre, et autant encore, ils l'offriraient en rançon. Ceux-là auront le détestable rendement de compte et l'Enfer sera leur refuge. Quel détestable lit de repos !
    19 Celui qui sait que ce qui t'est révélé de la part de ton Seigneur est la vérité, est-il semblable à l'aveugle ? Seuls les gens doués d'intelligence réfléchissent bien.

    20 ceux qui remplissent leur engagement envers Allah et ne violent pas le pacte,

    21 qui unissent ce qu'Allah a commandé d'unir, redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte,

    22 et qui endurent dans la recherche de l'agrément d'Allah, accomplissent la Salat et dépensent (dans le bien), en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. A ceux-là, la bonne demeure finale,

    23 les jardins d'Eden, où ils entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants, qui ont été de bons croyants. De chaque porte, les Anges entreront auprès d'eux :

    24 « Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré ! » -Comme est bonne votre demeure finale ! »

    25 [Mais] ceux qui violent leur pacte avec Allah après l'avoir engagé, et rompent ce qu'Allah a commandé d'unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure.

    26 Allah étend largement Ses dons ou [les] restreint à qui Il veut. Ils se réjouissent de la vie sur terre, mais la vie d'ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l'au-delà.

    27 Ceux qui ont mécru disent: « Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Muhammad) un miracle venant de son Seigneur ? » Dis: « En vérité, Allah égare qui Il veut; et Il guide vers Lui celui qui se repent,

    28 ceux qui ont cru, et dont les coeurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah. » N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les coeurs ?

    29 Ceux qui croient et font de bonnes œuvres, auront le plus grand bien et aussi le plus bon retour.

    30 Ainsi Nous t'envoyons dans une communauté -que d'autres communautés ont précédée -pour que tu leur récites ce que Nous te révélons [le Coran], cependant qu'ils ne croient pas au Tout Miséricordieux. Dis: « C'est Lui mon Seigneur. Pas d'autre divinité à part Lui. En Lui je place ma confiance. Et à Lui je me repens. »

    31 S'il y avait un Coran à mettre les montagnes en marche, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci). C'est plutôt à Allah le commandement tout entier. Les croyants ne savent-ils pas que, si Allah voulait, Il aurait dirigé tous les hommes vers le droit chemin. Cependant, ceux qui ne croient pas ne manqueront pas, pour prix de ce qu'ils font, d'être frappés par un cataclysme, ou [qu'un cataclysme] s'abattra près de leurs demeures jusqu'à ce que vienne la promesse d'Allah. Car Allah, ne manque pas à Sa promesse.

    32 On s'est certes moqué des messagers avant toi. Alors, J'ai donné un répit aux mécréants. Ensuite, Je les ai saisis. Et quel fut Mon châtiment !

    33 Est-ce que Celui qui observe ce que chaque âme acquiert [est semblable aux associés ?...] Et pourtant ils donnent des associés à Allah. Dis [leur: ]: « Nommez-les. Ou essayez-vous de Lui apprendre ce qu'Il ne connaît pas sur la terre ? Ou avez-vous été simplement séduits par de faux noms ? » En fait, on a embelli aux mécréants leur stratagème et on les a empêchés de prendre le droit chemin. Et quiconque Allah laisse égarer, n'a plus personne pour le guider.

    34 Un châtiment les atteindra dans la vie présente. Le châtiment de l'au-delà sera cependant plus écrasant et ils n'auront nul protecteur contre Allah.

    35 Tel est le paradis qui a été promis aux pieux: sous lequel coulent les ruisseaux; ses fruits sont perpétuels, ainsi que son ombrage. Voilà la fin de ceux qui pratiquent la piété, tandis que la fin des mécréants sera le Feu.

    36 Et ceux à qui Nous avons déjà donné le Livre se réjouissent de ce qu'on a fait descendre vers toi. Tandis que certaines factions en rejettent une partie. Dis: « Il m'a seulement été commandé d'adorer Allah et de ne rien Lui associer. C'est à Lui que j'appelle [les gens], Et c'est vers Lui que sera mon retour. »

    37 Ainsi l'avons-Nous fait descendre (le Coran) [sous forme] de loi en arabe. Et si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu comme savoir, il n'y aura pour toi, contre Allah, ni allié ni protecteur.

    38 Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. Et il n'appartient pas à un Messager d'apporter un miracle, si ce n'est qu'avec la permission d'Allah. Chaque échéance a son terme prescrit.

    39 Allah efface ou confirme ce qu'Il veut et l'Ecriture primordiale est auprès de Lui.

    40 Que Nous te fassions voir une partie de ce dont Nous les menaçons, ou que Nous te fassions mourir (avant cela), ton devoir est seulement la communication du message, et le règlement de compte sera à Nous.

    41 Ne voient-ils pas que Nous frappons la terre et que Nous la réduisons de tous côtés ? C'est Allah qui juge et personne ne peut s'opposer à Son jugement, et Il est prompt à régler les comptes.

    42 Certes ceux d'avant eux ont manigancé (contre leur Messager); le stratagème tout entier appartient à Allah. Il sait ce que chaque âme acquiert. Et les mécréants sauront bientôt à qui appartient la bonne demeure finale.

    43 Et ceux qui ne croient pas disent: « Tu n'es pas un Messager. » Dis: « Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins) ».

    Sadaqa Allâhu-l-`Adhîm

  • Men ghachana fa layssa mina” “Le tricheur, n'est pas des nôtres”..

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    -G.M je vais enfin travailler.
    -C’est une bien bonne nouvelle, mais venant de toi supposant toujours qu’elle soit vraie.
    -D’ici peu on va s’enrichir G.M et on achètera auto de luxe, château et villas ici et là etc..Etc. et pourquoi pas un petit bateau de complaisance sans oublier que j t’’emmènerai aux Lieux Saints en pèlerinage ce grand vœu de ta vie dont tu rêves depuis un temps.

    -Des fois je te vois rêver dans l’absurdité FISTON peut être que c’est dû au plat de « Mardoud » préparé avec ce Hrouss ‘’ Green Grill ’’ du diner d’hier qui t’a vraiment propulsé à ce rêve d’ambition.

    -Je te dis que je suis sincère et qu’on va être riche. Riche très riche G.M Écoute moi au moins une fois GM.
    -Puisque le confinement me contraint à te supporter et à tout ce qui soit pénible venant de toi , Je suis toute astreinte à écouter ce que tu as à me dire, ça m’aidera sans m’ennuyer à rouler la bonne quantité de couscous qui me reste.

    -Tu dois me croire dans ce cas , C’est aussi vrai que tu es devant moi et que je te vois G.M .Tu n’auras plus à rouler de coucous dans les jours qui viennent .
    -A cette peine pour moi de rouler un couscous, je ne suis plus jeune pour le faire encore comme avant mais pour ce besoin des jours à venir pour toi je dois le faire.

    -C’est ce qui m’a poussé à choisir ce travail. je commence dés demain G.M peut- être ce soir même, je me suis engagé .Je vais m’enfoncer dans le noir , travailler au « GROS » et non dans le détail.

    -Veux- tu me dire cela aussi en détail et m’expliquer ce mot « noir »dans ton soit disant travail de GROS et comment as-tu eu cette idée fabuleuse.
    -Tu sais GM c’est le confinement qui m’a donné l’idée à ce commerce facile comme le font bien d’autres.
    -Alors Je suis tout impatiente à t’écouter maintenant Raconte -moi peut- être qu’avec mes quelques maigres économies laissées de coté pour mon kfen (linceul) je vais m’engager avec toi.

    -Écoute GM Les gens tout comme nous ne sortent plus de chez eux ,ils se sont approvisionnés de tout au premier jour du « rentrez chez vous » et d’ici peu vont consommer tous leurs produits de premières nécessités ,par la suite ils devront sortir et acheter d’autres provisions.

    -Jusque là je suis entièrement avec toi , même nous il va nous en manquer de la semoule et de l’huile tu sais que nous n’avions acheté que pour quelques jours.
    -C’est justement là où je vais GM. Ils vont acheter mais ne trouveront que rarement le produit à son prix raisonnable et ils n’auront d’autres choix qu’à l’acheter à n’importe quel prix imposé que je leur offre.

    -Je commence à voir du louche dans ce commerce. Je ne te suis plus maintenant,
    Pour moi dés demain je vais stocker tous produits de première nécessité comme la semoule , la farine ’huile , les légumes secs , la tomate concentre ,café sucre mais par geste humanitaire j’ai décidé à ne pas m’enfoncer dans les produits pharmaceutiques et surtout le sel.

    -Et pourquoi les produits pharmaceutiques et ce sel.
    -Des fois on doit penser aux gens et à leur misère comment qu’ils vivent pour joindre les deux bouts en ce monde alors on doit se donner la main et rester humains et charitables au moins une fois dans notre vie en ce bas- monde où nous vivons envers nos frères GM.

    -Pour les médicaments je peux au moins avoir une idée mais pour le sel quel a été son enjeu pour l’écarter de ton projet.
    -Pour le sel , j’ai pas à le commercialiser comme les autres produits . je dois te dire que bien des fois j’ai dû partager le sel avec beaucoup de gens qui m’ont invité chez eux à leur repas autour d’une table pleine de mets. Le sel représente dans notre tradition comme tu le sais GM le pacte d’alliance de protection et d’hospitalité. Et pour ça il est hors de question de le leur vendre ce sel avec un prix trop exorbitant qui pour bien des gens disent toujours « sans sel il n’y a pas de gout ».

    Alors c’est donc ça ton travail au marché noir. Tu es devenu devant moi un ingrat Un individu sans scrupule qui veut se faire un argent et être riche au détriment des gens.

    -C’est ça GM le marché au noir c’est à vendre ou a laisser la vente et l’achat c’est permis.
    -Tu laisses le marché du plein jour celui du bien pour choisir un marché noir as-tu bien réfléchi des conséquences avant de te décider dans cette aventure.
    -C’est un commerce qui rapporte gros G.M et je vais m’enfoncer à fond. il y a Hadj Osman , Hadj Bribri LE NAIN , Hadj Touil l’homme au burnous en poil de chameaux , HADJ el Kama avec son Guenour et Debliyou le deputy qui le font , et c’est AUSSI pour laver mes os comme ils le font plusieurs fois dans l’année autant qu’ls le désirent aux lieux Saints. Pourquoi pas moi G.M.

    -Mais Fiston tu n’es pas comme ces fripouilles. Eux c’est des personnes malhonnêtes qui se livrent à l’escroquerie sans honte ET sans avoir peur un seul jour, ni du jugement dernier devant L’Éternel, toi tu es propre tu as une éducation exemplaire que je t’ai inculqué et dont je suis restée toujours fière.

    -Je regrette pour ça GM , je suis au point de non retour J’ai tout préparé déjà , une grande quantité de marchandises arrivera cette nuit .IL fera très noir d’après la météo .Si tu veux G.M t’enfoncer dans le « Noir » comme moi il n’est pas trop tard c’est le moment de me remettre tes économies pour payer un pourboire aux convoyeurs quant à leur premier voyage.

    -Oh mon Dieu OH mon dieu !!!! est ce vraiment bien toi devant moi ,est ce bien toi mon fiston je me sens tout une autre, mon corps brule. Mon corps brule …..Ma tète tourne.

    -GM ! GM ! qu’est ce qui t’arrive , j’espère que tout va bien je ne te vois pas tousser , tu n’as pas de fièvre j’espère Est-ce que je t’appelle L’ ambulance du service de la santé.

    --Ta GM va bien et ne me touche pas de tes mains sales je t’en prie ,c’est à toi qu’on doit appeler cette Galoufa de police pour t’emmener . hors de ma vue Je t’en prie. Oh mon DIEU ! Oh mon DIEU comment est il arrivé à faire ça .Mais comment il ne nous manquait rien. Espèce de MERCANTI « HRAMI », jamais je n’ai pensé que cela viendrait de toi YA HRAMI YA HRAMI Tu n’as pas honte de faire ça en ce moment crucial du besoin de ces gens .Je vais faire appel aux autorités ;ils viendront te prendre pour bien te laver les os tu te sens bien mauvais devant moi.

    --Arrête ! Arrête GM ! ne fait pas ça …. N’appelle personne…n’appelle personne ce n’est qu’un rêve …ce n’était qu’un rêve de mon imagination que j’ai bien voulu te le raconter pour que tu me résumes ça par des mots de sagesse.

    -ÇA SE RÉSUME AINSI pour cette catégorie de gens malhonnêtes : Men ghachana fa layssa mina” “Le tricheur, n'est pas des nôtres”.. et çà c’est notre prophète « Mohamed » Salayate Allah aa lih qui le dit dans un HADITH - fiston.

  • Pour battre un mal, je me lave encore les mains

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     Pour battre un mal, Je me lave encore les mains.
     C’est une’ histoire avec G.M, même si elle reflète un conciliabule sans façon je vous la raconte.
     C'était le matin au premier chant d’un Coq, le soleil n’était pas encore levé.
     GM faisait Prière et moi pour son café j’allumai un feu.
     Et GM, Apres avoir avec humilité imploré Dieu.
     A table avec moi, ensemble pour un café on s’est vite retrouvé.
     G.M assise sur sa toison de laine moi sur mon petit tabouret.
     On prenait en cette aube du matin tout bonnement notre habituel petit –déjeuner.

     G.M a crié "OH que c’est chaud ce café " j’ai répondu "G.M essaie un peu juste de le tiédir ".
     Puis GM me dit qu'elle avait une nouvelle à me dire.
     Ce matin dit-elle, aux nouvelles on a lancé la grippe »corona » comme grave menace.
     Et GM ajouta de Chine on en parle et de partout ailleurs on parle de cette annonce.
     Aux propos de G.M venus d’ailleurs, tout prés d’elle alors, j’étais tout ouïe..
     Pour moi, ce matin là c’était de l’inouïe.
     Passant à GM le pain en premier, elle me dit "passe moi tout d’abord le sucre".
     " C’était donc que Son café d’après elle est encore plus acre.

     G.M a bien eut à sa tasse de café au lait, à rajouter encore deux cuillerées comme dose".
     Et G.M tout en labourant comme toujours sa tasse, me dit autre chose.
     Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même pas nouveau.
     On dirait qu'il n'arrive jamais de bon chez nous que les tyranneaux.
     Et que voilà encore qu’un autonome mortel va s'jeter sur nous.
     Et GM me dit qu'elle se souvenait dans son temps lointain de moi.
     Quand la peste au pays vint à frapper partout.
     G.M, baissa un peu sa tête comme pour la reposer un peu et dit « malgré une misère les gens avait la foi.

     On voyait me dit –elle, dans ce temps pas un soir sans deuil au village.
     Et elle me dit "je me rappelle de ça, la PEUR on la voyait à tous les visages.
     G.M, observa un temps de silence de mort comme pour apaiser une gêne.
     C’est 'Aujourd'hui seulement que G.M raconte cette tragique peine.
     Je voyais en G.M une personne bien aguerrie.
     G.M me regarda LONGTEMPS et me dit enfin.
     J'ai bu mon café et toi tu n'as rien touché, tu n'as rien pris.
     Donne-moi encore un peu de pain
     Et là, je voyais G.M grignoter un autre petit- pain.
     Pour G.M, C’était afin de terminer son café et donner à mon récit sa fin.

     Toute une année est passée, on n’en parla du tout depuis de ce mal universel.
     De chez nous aussi la grippe est partie et G.M Depuis, n'a plus envie de parler d’elle.
     Ni pour « peut- être dans un jour » , ni pour « dans un autre lendemain ».
     Et moi de temps à autre pour revoir GM en vie, je me lave encore les mains.

  • La muselière

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    -Va-t-on voir un jour des muselières chez nous ,dans nos maisons ,dans les rues de nos villes et de nos banlieues G.M ?- Oui Fiston.
    - Quand est ce G.M ?
    - On ‘y est maintenant et sans honte on va la porter universellement et démocratiquement Fiston,.,
    - Alors si c’est comme un voile ou la burqa ;et si on la porte on va circuler sans peur et sans reproche sans qu’on nous montre du doigt .
    - Oui Fiston ; mais à la différence du voile et de la burqa c’est bien une muselière qu 'on troquera qui va cacher le visage le museau de la personne qui la porte.
    - Trouves tu cela démocratiquement acceptable G.M?
    - On n’y peut rien Fiston avec ce temps qui court et qui nous montre bien l’alternance ces moments de lucidité qui illustrent la tolérance humaine passible d’éprouver des sensations de souffrance à porter des muselières.

    - Est-ce un droit universel ou une nouvelle coutume ancestrale G.M ?
    - Ce n’est ni un droit ni coutume Fiston ;cela vient d’en Haut Fiston ?
    - Alors pour ça il n’y aura ni droite ni gauche ni extrême droite qui vont voter et imposer un mode de vie sur terre G.M
    - Ni la droite ,ni la gauche n’ont vraiment le choix Fiston
    - J’espère GM qu’ à ce fléau qui aura touché tout un monde on va se conduire avec la plus grande décence .
    - Ma réponse ne peut se résumer à un oui ou à un non Fiston et je ne sais comment répondre à ta question.
    - Je vois cela en toi GM ; chacun affronte une période difficile qui marquera ses esprits .
    - Mets ta muselière ,et prends en même temps le grand couffin tu vas nous apporter autant de provisions que tu peux , n'oublie surtout pas l'alcool d'en acheter parceque chaque fois je dois faire contact avec toi je dois me désinfecter.

    - G.M , pour ça j'ai trouvé la solution je ne vais pas acheter d'autres muselières ni d'alcool mais je vais acheter un sac poubelle de couleur verte que je mettrai comme une burqa je ne laisserai que mes yeux apparaitront.

    - Va mon beau Fiston ,comme ça on va économiser un peu d'argent pour notre quarantaine.

  • Le Confinement

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    A ce texte qui va suivre et que si vous vous vouliez bien lire nous rapproche un peu à la situation actuelle que nous vivons tous.
    L’histoire bien connu et que la majorité de nous en tant qu’écoliers ont lu et relu sur leurs bancs d’école,c'est celle de la chèvre de Monsieur Seguin qui inspirée par l'air frais voulait gambadait à sa guise même au mérite d'une certaine liberté.
    L'auteur "Alphonse Daudet " nous décrit son récit. Peut être nous fit il comprendre que la liberté ne s'achète point par l'insensibilité.

    Le récit nous fait lire que :

    M. Séguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
    Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'était, paraît-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.

    Le brave M. Séguin, qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était consterné. Il disait :

    - C'est fini ; les chèvres s'ennuient chez moi, je n'en garderai pas une.

    Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième ; seulement, cette fois, il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu'elle s'habituat à demeurer chez lui.

    Ah ! Gringoire, qu'elle était,jolie la petite chèvre de M. Séguin ! qu'elle était,jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! C'était presque aussi charmant que le cabri d'Esméralda, tu te rappelles, Gringoire ? - et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre...

    M. Séguin avait derrière sa maison un clos entouré d'aubépines. C'est là qu'il mit la nouvelle pensionnaire.

    Il l'attacha à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps, il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l'herbe de si bon coeur que M. Séguin était ravi.

    - Enfin, pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s'ennuiera pas chez moi !

    M. Séguin se trompait, sa chèvre s'ennuya.

    Un jour, elle se dit en regardant la montagne :

    - Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou !... C'est bon pour l'âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos !... Les chèvres, il leur faut du large.

    À partir de ce moment, l'herbe du clos lui parut fade.

    L’ennui lui vint. Elle maigrit, son lait se fit rare. C'était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte, en faisant Mê.!... tristement.

    M. Séguin s'apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c'était... Un matin, comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son patois :

    - Écoutez, monsieur Séguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.

    - Ah ! mon Dieu !... Elle aussi ! cria M. Séguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son écuelle ; puis, s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre :

    - Comment, Blanquette, tu veux me quitter !
    Et Blanquette répondit :
    - Oui, monsieur Séguin.
    - Est-ce que l'herbe te manque ici ?
    - Oh ! non ! monsieur Séguin.
    - Tu es peut-être attachée de trop court, veux-tu que j'allonge la corde ?
    - Ce n'est pas la peine, monsieur Séguin.
    - Alors, qu'est-ce qu'il te faut ? qu'est-ce que tu veux ?
    - Je veux aller dans la montagne, monsieur Séguin.
    - Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand il viendra ?...
    - Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Séguin.
    - Le loup se moque bien de tes cornes. Il m'a mangé des biques autrement encornées que toi... Tu sais bien, la pauvre vieille Renaude qui était ici l'an dernier ? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s'est battue avec le loup toute la nuit... puis, le matin, le loup l'a mangée.

    - Pécaïre ! Pauvre Renaude !... Ça ne fait rien, monsieur Séguin, laissez-moi aller dans la montagne.
    - Bonté divine !... dit M. Séguin ; mais qu'est-ce qu'on leur fait donc à mes chèvres ? Encore une que le loup va me manger... Eh bien, non... je te sauverai malgré toi, coquine ! et de peur que tu ne rompes ta corde, je vais t'enfermer dans l'étable et tu y resteras toujours.

    Là-dessus, M. Séguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour.

    Malheureusement, il avait oublié la fenêtre et à peine eut tourné, que la petite s'en alla...Tu ris, Gringoire ? Parbleu ! je crois bien ; tu es du parti des chèvres, toi, contre ce bon M. Séguin... Nous allons voir si tu riras tout à l'heure.

    Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu'à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu'ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête.

    Tu penses, Gringoire, si notre chèvre était heureuse !

    Plus de corde, plus de pieu... rien qui l'empêchât de gambader, de brouter à sa guise... C'est là qu'il y en avait de l'herbe ! jusque par-dessus les cornes, mon cher!... Et quelle herbe! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes... C'était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !...

    La chèvre blanche, à moitié soûle, se vautrait là-dedans les jambes en l'air et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes... Puis, tout à coup elle se redressait d'un bond sur ses pattes. Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d'un ravin, là haut, en bas, partout... On aurait dit qu'il y avait dix chèvres de M. Séguin dans la montagne.

    C'est qu'elle n'avait peur de rien la Blanquette.

    Elle franchissait d'un saut de grands torrents qui l'éclaboussaient au passage de poussière humide et d'écume.

    Alors, toute ruisselante, elle allait s'étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil... Une fois, s'avançant au bord d'un plateau, une fleur de cytise aux dents, elle aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de M. Séguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.

    - Que c'est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là dedans ?

    Pauvrette ! de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde...

    En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Séguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation. On lui donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants... Il paraît même, - ceci doit rester entre nous, Gringoire, - qu'un jeune chamois à pelage noir, eut la bonne fortune de plaire à Blanquette. Les deux amoureux s'égarèrent parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu'ils se dirent, va le demander aux sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse.

    Tout à coup le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c'était le soir.

    - Déjà ! dit la petite chèvre ; et elle s'arrêta fort étonnée.

    En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Séguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on ramenait, et se sentit l'âme toute triste... Un gerfaut, qui rentrait, la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit...

    Puis ce fut un hurlement dans la montagne :

    - Hou ! hou !

    Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n'y avait pas pensé... Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Séguin qui tentait un dernier effort.

    - Hou ! hou !... faisait le loup.

    - Reviens ! reviens !... criait la trompe.

    Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester.

    La trompe ne sonnait plus...

    La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles.

    Elle se retourna et vit dans l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient...

    C'était le loup.

    Énorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu'il la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement, quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment.

    - Ah ! ha ! la petite chèvre de M. Séguin ! et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines d'amadou.

    Blanquette se sentit perdue... Un moment, en se rappelant l'histoire de la vieille Renaude, qui s'était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu'il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite; puis, s'étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme une brave chèvre de M. Séguin qu'elle était... Non pas qu'elle eût l'espoir de tuer le loup, les chèvres ne tuent pas le loup, - mais seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude...

    Alors le monstre s'avança, et les petites cornes entrèrent en danse.

    Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon cœur! Plus de dix fois, je ne mens pas, Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine... Cela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Séguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair et elle se disait :

    - Oh ! pourvu que je tienne jusqu'à l'aube...

    L'une après l'autre, les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents...

    Une lueur pâle parut dans l'horizon... Le chant du coq enroué monta d'une métairie.

    - Enfin ! dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s'allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang...
    Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

    Même s’Il n'y a pas plus beau qu'une liberté fut elle pour une nuit plein d'étoiles attendant l'aube pour disparaitre ; chacun comprendra à sa façon le sens de ce récit sur le prix d’une liberté qui ne s’achète pas et si à cette épidémie d’un coronavirus qui sévit un peu partout on enfreint cette règle d’un confinement que pas mal de citoyens la prenne trop à la légère.
    Avec ses méfaits mortels le coronavirus ne pardonnera pas lui aussi tout comme ce loup méchant qui n’épargnât point Blanquette cette gentille chèvre de M.Seguin.

    NOUS AVONS UNE ARME FATALE QUI EST « Le confinement » UTILISONS LA précieusement COMME IL SE DOIT CONTRE CE « coronavirus » .

  • Fidélité quand tu nous manques !

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    Mon histoire dit encore

    Que bien trop jeune, on m’a appris à ne point mentir
    je ne dois dire que vérité, être décent surtout ne point voler
    C’était une devise dans la famille après la prière qui est devoir
    Ce qui devait arriver arriva pour moi
    Pour le dire Il arriva qu’un beau jour j’ai trahi que j’ai volé, que j’ai menti que je n’ai pu faire de prière
    Jamais Rien de tel dans la famille n’avait lieu

    En cette première fois j’ai vu Mère et Père mécontents
    En moi devant eux, Ils ne reconnaissaient plus leur cher chérubin
    Ce jour, pour eux le ciel au dessus paraissait tel un lourd fardeau à supporter
    Et chacun se sentant mourir, comme neige l’espoir posé en moi pour un droit chemin fondit
    Debout, à regarder ne sachant que faire Mère et Père se tournèrent à Dieu
    Comme pour chercher à me dire si on ment on ne doit pas oublier le mal qui est fait il n’y a pas plus pire qu’un menteur qui ment.

    Mère et père m’ont dit ce ci que je l’’ai retenu à jamais.
    - On peut chercher partout, on ne trouvera jamais sur terre quelqu’un qui soit loyal, qui ne vous trahisse jamais, ou qui ne vous mente jamais. Aucune personne, si ce n'est Dieu, qui ne vous laisse jamais tomber.
    Tremblant comme un enfant sans parent
    Sentant confusément revenir mes remords
    Accusant le destin qui n’épargne personne

    A Mère et Père qui me sont fidèles et qui jurèrent fidélité et attachement à Dieu Je me suis attaché
    Mon histoire pour ces ces derniers temps est loin d’être finie.

  • Bonjour Vendredi, au revoir Vendredi…

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    Et heureux qu’il en reste à dire ! comme tu le dis...
    Mon histoire, le dit encore cher Ami
    Venu d’une simple marche dite « el hirak »
    L’histoire dit d'’un peuple pour bien plaire dans sa marche a bien choisi un jour préféré
    A ce jour, il dit Au début « Bonjour Vendredi», à la fin il dira « au Revoir Vendredi »

    ******
    C’est quand son jour se lève et que sa nuit se couche
    Et dans la rue il marchait avec un chant de joie qui dit : qu’il a trouvé *ce qu’il a perdu*
    En ce jour Beni par Dieu il a trouvé « sa liberté »
    Et ce jour que sans peur et sans reproche, il prit son bien
    Ben Badis l’avait écrit pour son peuple

    ******
    Qu’il revienne au peuple ce qu'il a perdu
    Ben Mhidi l’a redit dit pour un peuple
    Mettez la révolution dans la rue, le peuple s’en emparera
    Tous deux ont dit comment devrait se faire la raison d’être d’un peuple opprimé
    Et en ce jour miséricordieux le peuple a trouvé ce qu’il a perdu

    ******
    Tout ! à chaque Vendredi qui vient, tout à chaque Vendredi qui part
    Ce peuple chante et caresse son nom sur son cœur
    Tout !à chaque Vendredi qui vient, tout à chaque Vendredi qui part
    Ce peuple crie « Pouvoir corrompu, gentiment on te demande Dégage, » ,
    Croyez moi cher Ami, un autre choix n’y était plus pour lui pour ne plus lui la voler
    Tout ce qui était à dire cher Ami d’un peuple je l’ai dit mais à mon histoire il reste encore à dire.

    ******

    dédié à Mon fils, au tien comme à toute cette jeunesse de moins de vingt ans.

  • Je crois que je dois vous le dire

    ___________________________________

    Et J'ai vu un jour cet homme des sales besognes s’en aller sans retour.
    Vilipendé avec pour bannière sa tristesse comme toute gloire conquise.
    Adieu monsieur lui a t on dit, tout est fini tu as semé le vent partout que tu n'as récolté que tempête.
    Que de gens ce jour là n’ont eu cette peine d’en verser de larme.
    Adieu monsieur dans ton aventure tu n'étais pas fidèle.


    On attendait de lui le soleil de nos vingt ans.
    Avec ses bannières et sa horde il a semé la grêle au lieu des grains de fleurs.
    Chers amis, je crois que sur lui je vous ai tout dit.
    Mais je dois aussi vous dire ce jour je voyais aussi.
    Un monde, femmes, hommes petits et grands au dehors chanter cette gloire
    .


    Crier au monde ce jour une nouvelle liberté dans leur terre.
    Et j’ai vu l’étoile et son croissant avec leur rouge vif.
    Dans un blanc et vert flottés aux mains d’un enfant.
    Et j'ai entendu "Kassamen" sortir du lieu profond de son corps.
    Je me suis alors souvenu de mes 12 ans et de mes amis de ce temps.


    Ce jour aussi , je criais et on criait paix sur notre terre, libres enfin nous le sommes après sept ans.
    Pieds nus même sur des épines on courait.
    La joie ce jour cachait nos pleurs.
    Je crois que je vous ai tout dit mais mon histoire n'est pas finie.

  • Le peuple et Nous

    ______________________________________


    - Et ,il n’en a fallu qu’ une toute petite seconde du temps à ce siècle 21 pour qu’ une année 2018 s’en va , lui laissant place à tout une autre nouvelle 2019 qui arrive doucement.
    - AH ! C’était La meilleure année parmi les meilleures années avant elle qui sont parties et voilà qu’elle s’en va aussi sans détour ,sans retour et pour toujours
    - Mais tu devrais savoir que celle qui est arrivée, , on l’a bien fêtée mème à sa venue en pleine nuit et elle n'en est que bonne et un bien inestimable pour « nous tous ».
    - OH… OH …là .. Tu devrais dire pour "nous » ,mais pas pour « nous tous »
    - Mais mon cher , si dans l’hémicycle on dit « nous tous « c’est bien pour le peuple qu’on le dit ’ dans ce cas « nous tous» c’est le peuple et le peuple pour cette année déjà partie est très…très satis….
    - Arrête !!! …arrête ne termine pas un joli mot pour un vide existentiel . tu veux flatter le peuple quand le peuple n’est pas du tout ce « nous tous » .
    - Tu veux dire que le peuple c’est pas « nous tous »et qu’il n’est pas satisfait du tout avec « nous . ».
    - Le peuple n’a jamais été compris dans votre expression tumultueuse » nous tous »et ceux qui l’ont dit ce sont ceux comme Vous qui ont trempés leurs doigts dans un penchant amoral malsain et corrompu et sont très très satisfaits. ,
    - Si le peuple c’est pas « nous », c’est quoi alors ce « nous » après vous dans la conjugaison ?
    - Le peuple est une foule ,et une foule on ne la conjugue jamais pas avec ce « nous tous »
    - Tu crois que si le peuple ne lève pas la tête ne connait toujours pas encore la conjugaison
    - Ah ! le peuple !!! Ce peuple méconnu, il en restera encore méconnu dans la conjugaison
    - Que dit le peuple alors pour » nous « .
    - Le peuple ne dit plus rien , on ne lui a laissé que ce don du regard avec une bouche cousue pour mieux hurler SA colère..au lieu de la crier .
    - Mais mon cher ,on dit dans notre hémicycle c’est pour mieux calmer sa colère et qu’ on lui a bien dit de ne pas crier mais de hurler: Crier c’est une honte !
    - Mais le peuple doit crier au moins ,au moins pour calmer ses nerfs…C’est ce qui d’ailleurs le console à tout temps qu’il lui reste à vivre jusqu’à ce qu’on l’ embaume.
    - Tu ne penses que le peuple vit comme un brave dans ces temps qui courent .
    - Le temps pour lui à vivre encore en brave il lui faut une volonté du dégout : ..
    - Alors si le dégout est bien sa volonté la mort par noyade pour lui est plus propre est plus réalisable que mendier sa vie sans espoir aucun.
    - Le peuple avec ses 60 peines ne peut voir sa vie davantage en rêve . ..et si le peuple peine avec ses 60peines : la mort par noyade pour lui est la plus propre qu’à celle de l’angoisse.
    - C’est ce qu’on préfère dire à hémicycle ’ dans l'ordre du jour : que Les deux sont bons pour lui
    - Mais là le peuple dit que L’Élodie , l’amoureuse de la vie, ne le supporte pas pour lui et Se sentir au mieux dans sa thébaïde c’est être aimé et tant entourée d’amis sans. Non, le peuple tient vraiment à cette meilleure façon à eux de rester dignes.
    - Alors on doit encore lever nos mains dans l’hémicycle pour l’amadouer et lui faire don d’une bienfaisance,
    - Le peuple dit qu’il est préférable de lui assurer avant tout foyer , mariage, travail dans les règles
    - Tu crois que c’est une manière à « nous » de le consoler à devoir rester fidèlement dans son pays
    - Dans ce temps qui court ,le peuple le dit si bien pour vous qu'il prie prie pour qu’on ne le prenne pas pour un gouailleur, ça devient pour lui après désolant .
    - Dans ce cas ,notre solution va jusqu’à lui faire dire qu’il doit faire le rigolo et se faire encore tout petit.
    - Alors tu vois bien qu’avec cette nouvelle 2019, vos mèmes sentiments reviennent toujours en scène pour ce bon peuple quand vous étudiez son cas social ,vous dites pour lui que là où il doit vivre il doit savoir nager que marcher aveugle tout son temps..

  • Le jour où Miliani 2Keur a eu son compte

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    16 h passées, monsieur dort encore, couffin à la main madame en prend le risque et s’approche de lui.
    Et c’est d’un mauvais œil, qu’ il lui lance : Tiens ! tiens ! le jour n’est pas encore levé que notre patronne de maison comme un clou se pointe déjà avec son couffin et une liste en mains.
     Elle lui dit : Ya radjel ! il est bien tard, le Ftour est tout proche, il n’y a pas un radis au frigo à mettre sous la dent.
    Patronne, devrais-je encore te dire que notre relation de travail du jour s’est complètement chavirée par cette conjoncture du temps présent, .., tu vois cette zone qui nous sépare et que tu as délibérément franchie. Il lui montre le plan de la porte de chambre.

    Cette zone bien explicite dit …tu m’approches pas ….tu me parles pas…tu me vois pas.
    A de tels propos, elle ne dit mot. Son couffin toujours à la main elle ressort et à sa cuisine elle retourne…Toute triste… Toute abattue…Tout doucement. Et Sur la porte de la cuisine elle accroche une pancarte.

    Fabrique fermée par manque de produits semi finis
    Période de fermeture illimitée.
    Pour tout anticorps chercher ailleurs.

    Au onzième jour, monsieur couffin à la main et une liste dans l’autre se décide enfin à sortir.
    SUR SON CHEMIN IL RENCONTRE UNE CONNAISSANCE ;
    Cette personne est toute contente de l’avoir rencontré qu’elle lui dit et qu’une discussion s’en suit :
      -Ah ! bonjour Mr Mohamed vous êtes bien matinal en cette belle journée du ramadhan.
      -Oh ! Mais c’est Notre Miliani 2 keur que je vois là devant moi. Bonjour 2KEUR, je vous trouve toujours le même j’espère pour vous que vous avez acheté ce fameux « kOSBOR » qui devient introuvable ces jours ci.
      -Oh ! j’en ai acheté tout un couffin et à bas prix au marché d’en face, c’est pour ne plus faire ce va et vient pour rien pour cette indispensable plante pour ma «Chorba» préférée de tous les plats.
     -J’ai fait de même mais plus que toi j’en ai acheté deux couffins pleins, c’est pour tous les jours qui restent, on a trouvé cela en famille que c’est plus digestif.
     -Ne me dit pas que tu es arrivé à être herbivore à ce point Mohamed pour n’acheter que des plantes, au moins 100 grs de viande importée, ça ne demande pas grand-chose à ton budget.
     -J’en ai cherché partout la nuit, et j’en ai pas trouvé un seul boucher qui soit ouvert.
     -C’est pour ça qu’on ne te voit plus le jour Mohamed, est ce que tu bricoles à la maison.
     -Je dors, mon cher ami, je dors je ne fais que roupiller ces derniers temps.
     -10 jours passés en dormant.
     -D’après la lune, il m’en reste encore
     -Mohamed tu te te rends compte comment nos jours passent vite même en dormant ne trouves tu pas que c’est une calamité de ne voir personne au site.
     -Tu sais Miliani que j’ai eu le cerveau ébranlé ces derniers temps je n’arrive même pas à parler je me suis dit du moment que je n’écris rien et que je ne parle pas il vaut mieux dormir.
     -je dois te dire que même nos amis du Site dorment Mohamed tu n’es pas le seul tu es tout excusé de ma part.
     -Au moins quelqu’un qui me donne raison.
     -Mais il y a Keryma qui s’est réveillée un peu tôt mais qui s’excuse d’avoir trop dormi que d’habitude. Elle dit n’avoir pas trouvé quelqu’un avec qui jouer la boukala et aussi cette chantal qui vient quand elle veut et repart quand elle veut. On doit lui dire qu’on est en plein ramadhan et qu’elle doit choisir ses heures de visite qui conviennent.
     -Pour Chantal je crois fort qu’elle n’a pu trouver quelqu’un avec qui parler, le jour qu’elle a dit qu’il vaut mieux revoir ce vivre ensemble une fois pour toute durant le ramadhan.
     -C’est vraiment un problème pour elle, tu ne trouves pas Mohamed ?
     -On verra son problème après la reprise. ET toi Miliani est ce que tu as un problème avec ta tête je ne vois plus ton karabouche rouge sur elle.
     -je ne trouve pas le sommeil avec, que j’ai dû le quitter il va falloir voir mon toubib pour qu’il me donne un somnifère au moins pour dormir un peu comme toi et n’avoir plus ce couffin à remplir et à trimbaler avec moi toute la journée.
     -Fais tout comme moi Milani et personne ne viendra te déranger. Écrit une pancarte et accroche la à la porte de ta chambre.

    Le jour suivant, Mohamed reçoit un coup de fil. IL RÉPOND et il entend une voix plaintive qui lui dit. C’est moi Miliana 2Keur qui te parle Mohamed : Est-ce que tu peux venir avec une ambulance en toute urgence chez moi, je crois que je suis tombé du lit et je ne peux pas me relever. Viens vite je t’en prie. J'AI VRAIMENT EU MON COMPTE.

    Ce recit n'est que pure fiction . Les personnages de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »

  • De Zucchabar à Timgad

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    Deuxième journée.

    Suivant le programme tracé de nos hôtes , le groupe de Chemora devrait au matin même rejoindre Timgad .C'est le point de ralliement en vue du départ vers les lieux de visite .
    Avant même que l’aube ne pointe sa lueur pour la prière que nos hôtes de l’auberge de Chemora ont tout préparé et mis en place pour notre premier déjeuner. Ils n’ont pas failli à leur règle du programme pour nous réveiller. Ce matin là du premier jour , à 06h le café du petit déjeuner était tout préparé et à table. L’arôme d’un bon café de maison s’est bien fait sentir.

    Mais pour ce petit -déjeuner, moins de monde que prévu s’est levé. La fatigue du voyage a peut être contraint certains à devoir profiter de quelques minutes. A 6h30, on voyait venir les dames et les messieurs avec pleins de rêves en têtes à raconter,. Et c’était devant une tasse de café ou un café au lait que les discussions fusaient, où chacun ce temps « se plaisait à dire » d’avoir si bien dormi pour une fois dans sa vie même au gré d’un tas et tas de tous sortes de vacarmes .Cette nuit là , pour eux de vieilles bolides et moteurs à vapeurs n’ont point manqués de sortir à vadrouiller et vibrer en champ libre dans la nature . Chacun est là à raconter et à rire d’une nuit inouïe passée à entendre pour une fois dans sa vie qu' un avion au décollage tarde à prendre son envol , qu' un train à vapeur qui passe en gare, siffle trois fois sans s’arrêter, un aspirateur qui souffle au lieu d’aspirer , mais surtout une tronçonneuse qui chuchote ou un marteau piqueur dansson travail en intermittence.

    L’heure de distraction passée, les dernières tasses de café des retardataires aussitôt consommées ,qu’on voit qu’il ne reste plus qu’à éteindre le feu de bivouac et lever le camp au plus vite . L’heure de départ est bien passée de quelques minutes.
    Sans s’attarder..on sonne le clairon du rassemblement pour 1er départ au combat .Il est 07h , et on devrait être à Timgad 7h30 .Timgad ville est distante par sa route principale de 23 kms de notre lieu de campement Chemora.
    On oublie pas le réceptionniste de l’auberge pour la remise des clés , et on remonte encore une fois contrôler qu’il n’y est pas d’oubliés dans les chambres.. A toutes les portes on frappe une dernière fois. Les chambres 18, 08 et 13 sont toujours occupées. Un dernier appel les avertit que le train s’en va et n’attend personne. Ils ne tarderont pas à nous rejoindre.

    07h30 notre beau monde est à bord sans qu’on ne laisse personne. Pour cette fois on laisse les petites cylindrés se reposer. On prendra le bus ensemble comme il a été prévu au programme, ce qui convient mieux pour chanter en groupe. On prend la route vers Timgad mais cette fois ci on change d’itinéraire.On y va par la RN 88 longue de plus de 50 kms mais plus praticable que la 87 avec ses 23 kms seulement en cours de construction par endroits. On rajoutera 30 mn de plus au temps réglementé mais cela évitera à crier de temps à autre au chauffeur qu’il y a pleins de passagers fragiles à ramener à bon port..
    Notre guide qui se trouve en ce temps à Timgad doit bien s’impatienter de ce retard imprévu sur son agenda d’emploi du temps..

    08H on arrive à Timgad. Devant l’hôtel, on voit que le cortège est prêt pour le départ de l’expédition .Une land rover station wagon de la protection civile est en tète du convoi et qu’un 3eme mini bus pour nos hôtes de Batna complète le convoi.
    Le plein en gaz oïl, est fait , on distribue de petites bouteilles d’eau. Les partants se divisent dans les trois bus. Tout est prêt.

    8h30 Le guide lance le mot d’ordre au premier véhicule de la protection civile en tête pour prendre le départ. Direction le village de Ghassira dans la commune de T’KOUT . Là où l’on va c’est aux Balcons de Ghoufis. Un lieu Touristique de la région des Aurès. nous dira notre Guide d’exception Mr AMOR chergui.
    Avec un beau sourire aux lèvres , que même ses yeux sous des lunettes de vue ont eu à donner le reflet de leurs joies dans son visage ,il nous dira On vous emmène à GHOUFI un lieu où quand on le voit et quand on la vu l’on dira:Voir Ghoufi …Et le revoir.

  • De Zucchabar à Timgad

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    Une Belle journée printanière s’annonçait en ce jour du 07 avril 2018

    Pour ce jour, cette date est enfin arrivée. Elle fait suite à l’invitation dans le cadre d’une rencontre d’Échanges et de Partenariat lancée par l’association (l'AECLB) d’anciens collégiens d’avant 1969 du prestigieux collège de la ville de Batna à l’association (l’ALMF) de Miliana. Cela répond aussi comme il est de notre coutume traditionnel à une hospitalité réciproque. Cette invitation se reconnaitra par la suite pour la raison de notre rassemblement.

    En cette circonstance, d’anciens élèves du lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana vont devoir entreprendre un voyage collectif vers la ville et capitale des Aurès. Par les règles de politesse, ils ont accepté cette invitation à passer chez leurs amis du prestigieux lycée et collège Benbou laid de Batna. Une invitation qui se veut par leurs hôtes pour une hospitalité de 04 jours. Elle leur permettra en outre de découvrir et connaitre une région pleinement touristique d’où entre autres la contrée de Ghoufi avec ses balcons dans toutes leurs diversités, le musée Si El Haouas à Ouled Moussa un lieu historique de notre révolution dans cette région, à visiter les ruines romaines de Timgad et à connaitre pourquoi la ville par son stratège a-t-elle été construite en cet endroit. Ils le sauront par la suite sur les lieux même, par une explication donnée par le guide.
    Et C’est par cette journée magnifique et ensoleillée, que le voyage organisé par l’ALMF en sera un bout de parcours de 500 kms plus ou moins vers cette ville du Sud-Est. Un voyage et un séjour pour une perspective historique.

    Le départ va être pris à 08h en cette date du 07 Avril. Il va être entamé à partir de Miliana et de la ville Khemis-Miliana à proximité.
    Au nombre de 62 inscrits partants, figure parmi eux un groupe de music Chaabi « Association Ez ziria el andaloussia-Miliana » composée de 06 membres. Dans cet épisode de voyage, deux mini-bus vont entreprendre leur départ simultanément de ces deux villes du Zaccar. Un voyage « scolaire » vers nos amis des Aures, d’où à des points de ralliement indiquant un lieu de rencontre sur leur route respective d’autres élèves qu’aussi grand père que vieux seront aussi à embarquer.

    CarÀ ce spécial ramassage « scolaire » un programme fut établi. Les points de rencontre seront Bou Medfa - El Affroun - Boufarik - Birtouta (la passerelle).
    Un contact continuel entre eux subsistera de façon ininterrompue durant tout l’itinéraire du trajet. Pour une prévention routière, en cours de route la vitesse des bus va se limiter à 90 km/h sur tout un parcours de 497 kms, même si cela peut ou va un peu retarder l’arrivée à destination jusqu’à 18 heures. L’ heure d’arrivée sera bien tardive après celle du cortège des véhicules légers au nombre de 06 véhicules. Ces voitures par contre rouleront un peu plus vite arriveront avant les deux mini-bus bientôt à destination.

    1er jour du voyage : Départ et accueil.
    Le Premier point de rencontre et d’embarquement./ Lycée Mustapha Ferroukhi - Miliana. L’heure indique 07h30.
    Le 1er Bus du voyage est à son lieu du rendez vous.
    Au devant et au milieu du Pare-brise, comme à tout voyage organisé une pancarte est fixée portant l’inscription « excursion » et « ALMF » en grosses lettres tout comme elle le sera aussi au 2ème bus.
    Au coin vide du bus prés de la portière avant, un petit stock en petites bouteilles d’eau minérale suffisantes est placé pour y être à la disposition de chacun durant le parcours. On voit aussi que le chauffeur eut à contrôler une dernière fois son véhicule avant de prendre place au volant.
    Les partants au nombre de 24 sont là prêts à embarquer à l’heure indiquée, de ce 1er point seuls 03 absents sur la liste des inscrits manqueront à l’appel. Le groupe musical est là mais réduit lui aussi d’un membre à l’appel.
    Parmi les partants et inscrits à voyager en bus, il se trouve que parmi eux 04 couples ont préféré prendre le voyage dans leurs propres voitures. Vu la disponibilité des places vides on embarque en premier bagages et instruments sur les banquettes arrières.
    Tout notre monde partant s’acquitte de la participation financière ou chacun reçoit son badge avant la remontée au bus tout comme il fut remis à ceux des véhicules les leurs. Pour le trésorier après un petit regard sur la liste suivi d’un calcul rapide sur son portable le compte est bon, rien ne lui manque d’après son sourire lancé au chauffeur pour démarrer.
    Un premier contact se fait alors aussitôt avec le 2ème bus que le départ de Miliana est imminent.
    08H 00 comme convenu le bus prend son chemin de départ sur la route de Arioua suivi des 04 véhicules légers .Le chemin qui sera pris mènera vers la voie de la Nationale. Sur cette route le bus roulera jusqu’à Bou medfa à l’entrée de l’auto route où il fera halte à attendre le temps d’arrivée du 2ème bus qui arrivera tout droit par la voie directe de l’auto- route.

    Deuxième ville du point de rencontre et d’embarquement : -- --Gare routiere --Khemis –Miliana
    Le 2eme Bus arrive comme convenu au lieu à l’heure indiquée. Il est 07h30.
    Les partants d’El Khemis, Djendel,Teniet el Hadd sont là, on attend ceux qui arrivent de de Ain Defla. Chacun prend son badge et s’acquitte de la cotisation.
    08H 00 : On voit que Le nombre inscrit est incomplet à l’heure du départ. On doit attendre encore quelques minutes de plus.
    08H 05 : Un dernier appel aux retardataires.
    08H 10 : C’est confirmé les absents au nombre de 04 ne seront pas du voyage. Bien dommage dira l’un, elle sera pour eux une prochaine fois dira un autre.
    Sans trop attendre, le bus prend la route par l’Auto-route d’Alger.
    A Bou Medfa à l’entrée de l’Auto-route nos deux bus se rencontrent et vont devoir rouler sur le même itinéraire vers El Affroun ou il doivent prendre les passagers de Cherchell. On arrive à la bretelle de l’entrée d’El Affroun on la prend et on tourne. Hop là ! On trouve sous le pont un barrage routier de la Gendarmerie Nationale. De loin un gendarme fait signe au 1er bus de s’arrêter, tout en laissant passer le second. Le Gendarme salut « il dira " Contrôle routier, Papiers SVP " » Papiers et autorisation sont remis.
    Le contrôle s’effectue, un bref regard sur l’autorisation, tout est conforme. Le gendarme salue une deuxième fois et souhaite à tous un bon voyage, le bus redémarre et reprend la route.
    Arrivé à El Affroun, on voit sur le quai de la gare routière nos gens de Cherchell. Ils sont là impatients à nous attendre avec toute leur joie de voir le bus arrivait à l’heure, il est bien 09 h.
    Avec valises et petits sacs à la main ils sont là en groupe pour un voyage comme à leur bon vieux temps après les vacances ou pour leur retour au lycée mais bien avec cette différence d’âge qu’ils ne sont plus des petits écoliers mais bien grands maintenant pour un cartable.
    On compte l’effectif, on revoit encore fois la liste. IL manque une passagère retenue à la dernière minute mais le compte est bon. A chacun on lui remet son badge. En fonction de la couleur bleue ou jaune du badge qu’il a reçu tout le monde monte dans son bus.
    Les bus démarrent, on prend le chemin de sortie de la ville vers l’Auto-route toujours en direction de Boufarik et Birtouta.
    Le téléphone sonne, le passager de la station de Boufarik ne sera pas du voyage ; des circonstances aussi l’ont obligé à garder le lit pour quelques jours. On lui souhaite une guérison rapide à son cas et on continuera donc notre route sans arrêt jusqu’à Birtouta pour prendre les 04 passagers restants et un couple.
    Les deux bus se suivent jusqu’à la passerelle Birtouta. Le téléphone sonne, un appel des véhicules d’avant marche, 03 des 06 passagers ont été pris en compte de charge par les véhicules et qu’on ne devrait pas s’inquiéter pour eux à les attendre.
    Du ramassage scolaire il ne reste alors qu’un couple et le seul passager à prendre que sans lui à bord « Adieu ,Clic ,Snapchat et BatnOmil».
    Avec peu de temps en route on arrive à la passerelle de Birtouta, on voit là qu’un seul passager nous attend et arrive vers nous, le couple quant à lui est à mi-chemin. Venant de Draria (Alger) il se trouve bloqué par une circulation aux environs de Douera. On doit l’attendre comme on doit laisser la place de stationnement qui est réservée à d’autres autobus. On continue juste un peu plus loin notre chemin.
    Le couple venant de Draria (Alger) est annoncé mais Il ne s’arrête pas à la passerelle gêné par d’autres véhicules, il continue sa route pour aller jusqu’ à Baba Ali. Au lieu de s’arrêter il prend un autre chemin différent du notre. C’est tout un détour qu’on doit faire pour le rencontrer. Le temps s’écoule, les occupants des véhicules qui ouvrent la marche s’impatientent. Pour l’heure il est presque 11h00 et notre fameux couple est à chercher comme une épingle dans une botte de foin. Mais c’est décidé, on doit le trouver et le pendre malgré le temps perdu. On ne pouvait laisser à mi-chemin un joli couple faire leur rêve de voyage en imagination.
    Tous les amis sont d’accord et ils l’appellent de tenir le coup pour le sortir du pétrin. Voilà qu’un autre tracas survint aussi il n’y a point de réseau à notre nouveau point, on change alors pour ça d’endroit. Un quart d’heure environ passe, revoilà que retentit un appel c’est la joie parmi nous, il nous dit son endroit. L’endroit ne convient pas à notre itinéraire, on lui fixe un autre point exact de notre direction. 10 mn après, on le retrouve, ses amis le reconnaissent à la vue de sa belle voiture blanche. On voit qu’il arrive tout essoufflé vers nous. Et comme annoncé dans notre communiqué pour les prévisions météorologiques qu’il va pleuvoir, il a cru bon devoir se vêtir d’une belle cachabia à la mode de nos hôtes, il n’oubliera pas pour s’excuser de ne point lui en vouloir que c’est bien sa femme qui conduisait au lieu que ce soit son fils. Pour ça, personne n’en dira mot, on savait que les femmes conduisent suivant leurs idées et qu’elles n’arrivent pas à faire la différence entre un stationnement ou un arrêt et si c’est à droite ou à gauche qu’il faut s’arrêter sur une auto route en cas de panne ou d’une urgence. Pour faire vite, on l’aide à transporter sa lourde valise pour lui laisser la main libre pour prendre celle de sa pauvre épouse qui se cachait derrière un sourire pour s’excuser. On leur remet les badges. Avec un gros sourire qu’il nous dit j’ai réservé deux places à l’avant sinon, ni moi ni ma femme n’auront à partir avec vous. Et le fou rire prit place aussi dans ce voyage. Et pourquoi pas après tout, nos « jeunes tourtereaux » le méritent bien. Sitôt dit, sitôt fait.
    On leur laisse deux places à l’avant bien confortables pour une place au soleil comme pour un voyage en lune de miel qui devaient les rendre plus contents encore comme au temps de leur jeunesse.
    Les bus redémarrent cette fois direction Batna.
    On arrive aux environs de Lakhdaria (Palestro ). On dépasse Bouira. Le paysage à contempler est bien beau.
    On discute, on rit, on parle de tout et de rien, on regarde au loin les belles contrées verdoyantes du pays. C’était pour nous magnifique cette détente de voyage en groupe. Pour prendre des clichés de souvenir, les portables rentrent et ressortent des poches, on se croyait venir d’un autre pays. Émerveillés comme des touristes.

    Le Djurdjura au loin montre ces cimes encore enneigées. La brume sur ses cimes par endroits est encore au ciel. C’est encore plus beau qu’on l’imaginait. Le paysage à nos yeux est plus réel en beauté que les images des magazines ou dans des revues publicitaires.
    De temps à autre pour se situer sur la route les deux chauffeurs se parlent entre eux ou au cas ou l’un d’eux tombe en panne ou manque de quelque chose. A une vitesse régulière, les deux bus ne roulaient pas trop éloigné entre eux. Par endroits pour avertir du danger les panneaux de signalisation indiquaient leur limitation de vitesse à prendre. Les véhicules à vitesse illimités nous accompagnant sont bien loin devant nous.
    Midi est bien passé, on devrait s’arrêter à la prochaine station de service de Hammam les Bibans mais voila le cortège d’avant a trouvé mieux qu’il nous recommande de continuer jusqu’à El Achir. Un coin dit-on par les routiers et les habitués, très renommé pour ses grillades. Là on prendra ce qui va nous permettre de continuer notre route. Mais voilà on ne va pas au bon endroit indiqué et là où l’odeur alléchante nous a menée les prix exorbitants ont été mal ressentis par nos poches. On règle la note avec le sourire aux lèvres mais on prend la tête entre nos mains pour dire mais ça ne va pas du tout dans ce coin là.
    Comme toujours un bien malin du groupe, prenait son repas à part, il s’est contenté de quelques olives noires d’une portion de fromage en attendant qu’il arrive en bonne et dû forme chez ses hôtes. On lui demanda, combien que ça lui a couté son repas. Il dira tout en pliant sa petite serviette pour la mettre dans un petit sac de voyage mais absolument rien j’ai tout apporté de chez moi sauf cette petite bouteille d’eau.

    De là on file en douceur vers nos places sans même penser à prendre un café. On a préféré le siroter à la prochaine station de service les Bâbords où on doit faire le plein du gas oil. On y arrive à cette station là on trouve toute une commodité pour faire la prière, boire un café et à faire le plein en fuel. Le confort y est comme toutes les stations avec une salle de prière.
    La prière se fera en Djam e taksir ( pour ceux qui veulent joindre les deux prieres Dohr et Asr en même temps, avec 02 rakaates seulement pour chacune).
    Le départ ne tarda pas. Cette fois sauf exception ou imprévu il le sera sans arrêt jusqu’aux portes de Batna.

    On verra défiler en cours de route à notre passage, les villes telles que Mansourah, B.B.Arreredj, Setif et pas mal d’autres noms de villes indiquées sur des plaques. Batna est encore loin à nos yeux, on se contentera de comparer cette région des hauts plateaux inconnue pour certains à notre plaine du Cheliff ou à celle de la Mitidja.
    Ce qui a étonné entre autres notre attention à tous, c’est l’indication archi faux de la distance de kms indiquée qui diffère d’une plaque à une autre pour une même destination. On se demandait si les services de la direction de transport des wilayas ne se concordaient pas entre eux pour planter leurs plaques n’importe comment.
    De temps en temps, la communication se fait entre nous et les autres véhicules pour dire que tout va bien et à quel endroit chacun de nous se trouve.
    17h. Le soleil allait bientôt se coucher. On scrutait l’horizon dans toutes ses directions, on constate qu’il n’a pas plu beaucoup.
    17h30. IL ne nous restait pas grand choses en kms à boucler que le téléphone sonne. Un guide nous attend à l’entrée de Batna.
    Le guide chargé de nous diriger, nous attendait au bord de la route. On l’avait reconnu de sa première visite à Miliana.Tout souriant, il nous accueille à bras ouvert et nous souhaite à tous la bienvenue chez eux.
    Il nous dira après « suivez moi » seulement. C’est le seul mot qu’on a entendu. Mais on voit qu’on a été pris en charge et qu’on ne peut se perdre. On suit sans tarder le véhicule de notre guide. On arrive d’abord à un carrefour qui mène à la ville, le guide laisse la route de l’agglomération qui va au Sud et prend une toute autre direction qui va un peu vers l’est. Une plaque nous indique une distance de 57 kms en allant vers Timgad.
    18H15 On à un autre carrefour, on laisse Timgad plus au Sud, et on prend notre route vers un nom de ville Chemora toujours un peu vers l’Est.
    Au loin une ville nous apparait le soleil n’étant pas encore couché, on savait alors sans qu’on ne le dise que c’était bien là notre point de destination. Le guide roulait toujours devant nous. Bien des fois, il s’est arrêté pour constater si les deux le suivaient encore.
    18H30 on est aux portes d’une enceinte. Notre guide s’arrête ; on est bien arrivé. Tout un monde nous attend y compris les membres de notre délégation bien plus frais que nous. le Président de l’association AAECB avec quelques membres viennent à notre rencontre et nous souhaite la bienvenue. C’était une joie aussi pour nous de reconnaitre quelques connaissances et de nous saluer fraternellement.

    Juste un petit repos qui nous a été accordé, et l’on se dirige vers une grande salle où des tables garnies on été placées en forme de « U ». Les deux présidents d’association prennent place côte à côte pour une allocution celle de bienvenue et celle d’un remerciement d’accueil. Le temps sera de courte durée pour prendre un jus bien frais.
    Dans son allocution peu avant, le président s’est fortement excusé du changement de programme.
    Leur programme antérieur a été vraiment chambardé en dernière minute. Une visite de la haute instance du pays à la ville de Batna a tout bouleversé. Il fallait pour eux se réorganiser hors de la ville de Batna. En ville aucun hôtel ne leur été resté disponible.

    Deux villes Timgad et Chemora furent choisies pour notre hébergement et restauration. C’était pour nos organisateurs la seule solution trouvée.
    En cette circonstance un nouveau programme bien enrichi comme fut son précédent est établi. IL sera remis à chacun à notre arrivée suivi d’un badge avec un joli écusson « Pin’s » aux couleurs et sigle de l’AAECB.
    Suite à cet imprévu changement de programme de dernière minute survenu à nos hôtes, et que nous tenons à les féliciter en cette occasion quant à leur rapidité d’avoir pu en si peu de temps tout réorganiser notre séjour de nouveau.
    En cette circonstance, on s’est vu diviser en deux groupes dans deux endroits proches.
    Les dames et les couples d’abord resteront à Chemora. Ils seront en compagnie dans cet auberge de cette ville avec le gros de la troupe des invités. Le reste du groupe sera hébergé dans un Hôtel à Timgad.
    Les clés sont distribuées en fonction de la liste déjà remise aux organisateurs qui au fur et à mesure les résidents à Chemora auront à déposer leurs sacs de voyage pour leur séjour de 04 jours.
    Les deux trésoriers d’association respectives ont eu à se rencontrer pour une première entrevue. La participation pécuniaire de l’ALMF fut remise à l’AAECB pour bien qu’on se dise les bons comptes font les bons amis.
    Une prise en charge totale par L’AAECB est à noter pour le groupe musical et 06 membres de l’ALMF
    Comme le temps presse, et qu’on doit récupérer suite à notre fatigue un petit repos pour notre nouvelle journée qui s’annonce déjà pour demain tout le monde est appelé à prendre le départ vers la ville de Timgad. Notre premier diner à prendre est à cette ville distante de 23 kms au sud de Chemora.
    La nuit est déjà tombée, l’hôtel attendait déjà ses nouveaux clients, les clés leur seront distribués. Pour parfaire notre tache d’organisation, un bus sera mis à la disposition de Chemora et l’autre bus restera à Timgad.
    Notre premier Couscous comme plat traditionnel avec une sauce bien succulente nous attendait. Ce soir là, c’était un diner avec une ambiance toute BatnOMil.
    Apres le diner, ceux de Timgad auront tout le privilège de faire un somme plus long que ceux de Chemora qui auront ce chemin à reprendre pour rejoindre leurs lits d’une nouvelle nuit.
    Avant de reprendre le chemin vers Chemora, Mr Amor Chergui qui sera pour nous le Guide est là pour nous dire, demain je serai avec vous pour une nouvelle journée de visite aux Balcons des Ghoufis soyez présents à 07 h. Le petit déjeuner vous sera servi à partir de 06h30.
    IL nous dira avant de nous quitter, demain, une belle randonnée nous attend.

  • Départ et Voyage vers Batna ville, capitale des Aurès

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    Batna
     

    Une Belle journée printanière s’annonçait en ce jour du 07 Avril 2018

    Pour ce jour de départ pour un voyage, cette date est enfin arrivée .Elle fait suite à l’invitation lancée par l’association ( l’AAECB ) d’ anciens collégiens d’avant 1969 du prestigieux collège de la ville de Batna à l’Association (ALMF ) de Miliana dans un cadre d'une rencontre d’Échanges et de Partenariat.
    Comme il est aussi de notre coutume traditionnel, cela répond à une hospitalité réciproque de nos hôtes .
    Et en cette circonstance qui se présente, c'est par les règles de politesse dues à toute invitation que d’anciens élèves du lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana ont bien voulu y répondre à l’ appel de l’invitation de leurs amis .Comme il le fut dans le passé à leur plus tendre enfance à se lever de bonne heure de leurs patelins aussi lointains comme à l'exemple de Teniet el hadd,Tissemsilt, Ain Defla , Djendel Bou Medfa, Cherchell, Damous, Gouraya,Tipaza et à venir rejoindre ce seul Lycée métropolitain de leurs régions de ce temps.

    Ils ne sont plus jeunes aujourd’hui hui comme avant ,mais en souvenir d’un temps passé ils ont bravé l’age d' entreprendre un voyage collectif vers la ville et capitale des Aurès comme . Ils l’ont accepté avec la joie au cœur pour la passer chez ces amis du prestigieux lycée et Collège Benbou laid de Batna pour un séjour qui se veut par leurs hôtes de 04 jours.

    Cette invitation par nos hôtes dans sa suite se reconnaitra aussi et surtout par l'événement de la raison de notre regroupement .Un rassemblement d’anciens lycéens qui se fêtera comme un événement de rapprochement inter-lycées prenant déjà naissance pour faire une marche dans un proche avenir.
    Ces hôtes qui tous d’un certain âge avancé et à qui nous nous plions se sont donnés pleinement et le meilleur d’eux-mêmes pour un meilleur confort à notre séjour . Et c’est au nom de l’ALMF et aux noms de tous les participants ,que nous tenons à les remercier chaleureusement pour tout l’ accueil et leur hospitalité fraternelle.
    Une hospitalité d’une bonne durée de temps qui a pu permettre en outre à notre groupe visiteur de découvrir et connaitre une région pleinement touristique d’où entre autres la contrée de Ghoufi avec ses balcons dans toutes leurs diversités ,le musée Si El Haouas dans un lieu historique de notre révolution , à visiter les ruines romaines de Timgad et à connaitre pourquoi la ville par son stratège a t elle été construite en cet endroit .Des explications qu’Ils sauront par la suite sur les lieux mêmes ,par des démonstrations inouïes données par un guide touristique tout spécialement appelé ,et tout comme cette légende de donnée historique expliquée à la connaissance de tous pour les Balcons de Ghoufi par un guide natif du lieu.

    Et C’est par cette journée magnifique et ensoleillée, que le voyage organisé par l’ALMF en sera un bout de parcours de 500 kms ou plus vers cette ville du Sud –Est. Un voyage et un séjour pour une perspective historique.

  • Le Mensonge par l'écrit

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    Tout ce ci est rapporté par GM ,sur un texte écrit par quelqu’un de très connu d’elle et de son fiston . C’est sur une des pages quelque part que j'ai eu à lire moi et mon beau fiston ce texte écrit par un personnage qui se dit me connaitre et que j'ai tenu à ce que vous le lisiez aussi.
     

    Ce texte dit :

    Le mensonge par l’écrit

    Aujourd’hui je tiens à vous parle du mensonge joyeux, un mensonge qui rend rend service au rire.
    A vous de voir si j’ai raison de vous en parler pour une fois que je vous dit cette vérité.L(idée à moi de mentir c’est quand parfois Torturé par l’ennui et la solitude, je raconte une histoire propre à moi mais sans tromper mon monde.
    L’histoire me concerne même si je ne cesse de mentir pour ne pas me mentir.
    Mais Mélanger un décor, à travers un voile c’est presque dire un mensonge, ou plutôt c’est cacher une vérité en l’habillant de velours.
    Et là ,Mentir c’est décevoir.
    C’est ce qui m’arrive parfois à dire des choses sur GM et Fiston et Quand il m’arrive à créer une histoire, je la monte de toutes pièces dés lors que j’arrive à la croire ou à ne pas la croire je me sens mentir à mon reflet dans un miroir. Mon mensonge est là devant moi et me joue des tours que je ne peux accepter même si c’est un mensonge joyeux
    Je parle d’eux tout mon temps comme si ce n’était pas un mensonge. Mais en vérité tout ce que je dis en eux n'est que pur mensonge. Fin de citation du texte

    ET Quand j'ai lu le contenu de ce texte ,j'ai répondu à ses écrits par un commentaire pour vous mettre en garde aussi voici mon commentaire

    1- GM et Fiston (site web) 07/03/2018
    Bonjour à toutes et à tous, c’est la première que je vous dis bonjour et je ne sais pas pourquoi je vous dit bonjour au lieu de vous dire bonsoir.
    Aujourd’hui Si j’interviens c’est pas pour vous parler d’une vérité mais d’un mensonge et seulement pour répondre à celui qui s’est torturé par l’ennui et la solitude pour écrire sans cesse et à raconter des mensonges sur moi et mon fiston .
    Je veux bien qu’il raconte ses histoires mais « chouia » pas comme ça ;il n’a qu’à creuser sa tête.
    J’espère que vous n’allez pas prendre son texte sur le mensonge au sérieux , puisque tout ce qu’il dit sur moi n’est que tromperie.

    La dernière fois il est arrivé à venir me voir et m'a proposée à lui jouer des rôles .IL m'a dit en ces termes voila je t’ai choisi un autre nom à toi et ton fiston des noms qui conviennent à ma nouvelle histoire qui va bientôt paraitre . Pour ça il m’a montré une histoire de malade intitulée « les guérisseurs de notre temps » qu’il veut publier très prochainement.

    Voici son joli texte de mensonge sur moi et fiston :
    « les guérisseurs de notre temps ».
    . GM et fiston ont pu enfin ouvrir leur cabinet médical
    Et de la façon conforme à la hiérarchie, ils ont décidé qu’ aux horaires de travail.
    La GM appellera son fiston : infirmier
    Et que le fiston appellera sa GM : Docteure
    C’est pour admettre entre eux cette formule bénéfique dans cette relation de travail entre famille :« chami ,chami oul bagdadi baghdadi «

    …. Au 1er jour ils n’ont eu qu’ une seule consultation à faire mais ils ne se sont point découragés. Au 2 eme jour de leur nouvelle aventure, que tôt le matin on vint frapper à la porte de leur cabinet C’est le même malade qui s’emmène.
    Toc Toc Toc
    Tiens, 05 heures, et on frappe déjà à la porte,?
    - Ah ! C'est peut être un malade bien grave Docteure.
    - Dis moi infirmier, ça ne t'embêterait pas de mettre ta blouse et de voir qui c’est? c’est peut être notre 1er cas d’urgence.
    - , Mais Docteure cette fois c’est votre tour d’ouvrir la porte pas la mienne!
    - Avec cette subite angoisse que j’ai eu hier avec notre 1er malade j’ai bien trop peur que je n’arrive pas à me lever infirmier .Son cas bizarre a laissé en moi le stress,
    j’y vais Docteure mais pour cette fois ci seulement , et je trouve que Le seul moyen pour nous est de laisser la porte ouverte pour les jours à venir…
    -,explique moi infirmier ,cette raison qui te pousse à laisser la porte ouverte …….
    C'est que Docteure , pour ne plus aller ouvrir une porte à un malade et que vous n’ayez plus d’angoisse ni ce stress qui demandent une adaptation dans notre cas nouveau de travail! »

    , mal en point Sans trop attendre le malade entre aussitôt et met fin à leur discussion.


    « Bonjour, Docteur, j'ai un problème je ne peux plus tenir ma tête c’est tout comme hier
    « Ah ! Tu tombes à pic on a aucun rendez avant toi.
    on peut dire qu’avec toi ,on a tout notre temps pour qu'on ne soit pas dérangé !
    Docteure, je souffre et j’ai souffert toute une nuit sans fermer l’œil donnez moi un remède au plus vite je vous en supplie
    Alors ! Qu’est ce qui ne va pas chez toi encore
    Ça ne va pas pas du tout je me sens tout autre Docteur ?
    Est-ce que tu as pris ton médicament avant de dormir comme convenu, ce médicament était tout donné pour ton cas
    Avec Ce médicament , ça n’a pas marché du tout Docteur et j’ai trop mal encore à la tête.
    Tu peux me dire où exactement ce mal s’entend et te fait encore mal
    - Ça s'entend pas ,Docteur ça se ressent et ça se resserre continuellement à l’intérieur de ma tête
    Ouh là là ! C'est très grave à ce que je vois.
    Est-ce tellement grave Docteur j’ai peur, j’ai tellement peur de mourir
    On va voir d’abord avec ta tête mais avant tu dois te détendre et rester calme.
    Si vous voulez mon avis docteur , on devrait lui dire qu’il a déjà perdu ses facultés avec son angoisse
    - , je suis d’accord avec toi pour lui annoncer sa maladie ,? mais pas à lui dire qu’il est cuit?
    Qu’est ce que j’ai docteure dites le moi ,je vois que vous vous êtes bien en embarras sur mon cas
    Je ne sais ce que vous avez mais mon infirmier dit qu’il ne vous reste que peu de temps à vivre
    Oh mon dieu !oh mon dieu je savais qu’ils allaient me dire ça
    Infirmier on va avoir du boulot avec lui il commence déjà à délirer

    - docteur est ce que notre patient doute qu’il n’a plus de tête en lui , !
    Je le pense aussi Infirmier retire lui ses vêtements et allonge le on va l’examiner sans tarder
    Tu as raison docteur Viens un peu là, toi ! Retire ça ! allonge toi et ferme tes yeux
    « Ouh là là ! dites à votre infirmier d’être un peu doux Docteure .
    Écoutez ,monsieur si vous voulez qu’on vous soigne , taisez vous laissez vous faire et détendez vous
    On peut commencer infirmer :
    Je suis tout à fait prêt Docteure
    , commençons Alors ….
    • Pouls infirmier ?
    • Pouls plus rapide, Docteure
    • Tension artérielle infirmier ?
    • Tension artérielle plus élevée Docteure
    • Bouche infirmier ?
    • Bouche sèche Docteur
    • Sensation infirmier ?
    • Sensation de suffocation Docteure
    • Maux de tête Infirmier
    • Angoise,stress ,peur ,panique agitation Docteure
    • Transpiration infirmier ?
    • Transpiration élevée Docteure
    • Visage infirmier ?
    • Visage devenant blême Docteure
    • Respiration infirmier ?
    • Hyperventilation Docteure
    • Autres indices qui vous paraissent douteuses sur son cas ,infirmier ?
    • R.A.S Docteur sauf des tremblements sans cesse au niveau des genoux
    • On peut dire que notre malade n’est pas malade du tout, on va le rassurer que tout va bien
    • Mon cher malade , Je vais vous poser deux questions seulement et vous allez me répondre
    • Est-ce que vous avez toujours l’impression d’avoir mal à votre tête
    • Oh oui Docteur mais sans bonne raison.
    • . Est-ce que vous vous êtes aperçu qu’on s’est aperçu que vous n’êtes pas malade
    • je trouve difficile de répondre à cette question docteure
    • Je répète ma question d’une autre façon pour vous dire que votre mal est incurable si vous persistez toujours à mentir . Fin de l’histoire

    Est-ce que son histoire sur nous est finie GM ?
    Elle fini là ,fiston
    GM te rends tu compte qu’on est devenus nous aussi des menteurs à part entière comme lui. Celui qui écrit et nous donne des rôles dans ses récits .
    • Je le sais fiston maintenant et je vais le dire tout haut….. pour qu'il ne trompe pas les gens comme nous .
    GM et si on lui dit que c’est très vilain. peut etre qu'il s’arrêtera .

    Le temps nous le dira Fiston ,espérons le pour nos têtes.

  • Ce jour là, du 08 Avril...

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    Les balcons de Ghoufi - Tourisme Aurès



    Dans un endroit ombragé
    Que Là, je me suis trouvé
    Pour le jour,un 8 d’un mois d’Avril
    C’était Une fois, la seule fois que là-bas que j’ai vu l’endroit
    Je me suis tenu au pied d’une grande falaise^
    Là, où pour des gens coule l'eau de la vie,
    Et c’était inouï

    Tous prés de moi Je me rappelle, Il y avait quelqu’un
    Taha était son nom,qu’ il me dit
    C’est aux balcons des Ghoufis que tu te trouves
    Et je dois bien te dire son histoire
    On m’a dit que je te la raconte
    De lui, J’ai voulu tellement l’entendre ce jour en musique

    Mais il me dit
    Elle sera pour toi cette fois sans air d'une flute Chaouia ni Bendir
    Une histoire Magique de mon Aures que j’ai à te dire
    Il commença à tout me raconter
    Quand il eut terminé ce qui eut vraiment été pour moi une nature de la terre et de l’homme
    Emerveillé Je suis tombé à genoux au pied de cette falaise
    Je me suis écrié: "mon Dieu , que son pays d’origine est magnifique !
    En admiration à tant de choses à mes yeux ouverts, qu’Assoiffé j’ai voulu boire la lie des » eaux des Ghoufis
    Mais il me dit de monter d’abord voir ses balcons de leurs cimes avant de boire leurs eaux
    Et là j'ai entendu une douce voix du haut de cette falaise des Ghoufis
    Me disant: "Etranger, mets ta main dans la mienne pour voir du haut toute une beauté dans toute sa splendeur "

    J'ai commencé à grimper lentement,
    J'ai commencé à grimper vers le haut en faisant un pas lent à chaque balcon
    Plus je suis élevé, plus j'ai grimpé
    j’ai appelé du haut pour que tout le monde me croit ce que j’ai vu en bas de reel
    et Pour que l’écho dira
    Je suis bien près du sommet et vous devriez croire ce qui m’est apparue est magnifique
    Oh ! l'eau coule librement, il y a des arbres où tout le paysage est verdure

    L’Ami Tahaa me dit est ce mon récit qui t’a émerveillé où est cette réalité vue du ciel qui t’éblouie
    Alors je lui ai dit cher Ami
    Sans Bendir j’ai eu à admirer un rêve
    Sans cette merveilleuse flute CHAOUI je t’ai entendu dire à ce Que j’ai eu cette soif inassouvie de cette eau des Ghoufis
    Et que sur cette cime de falaise, Que Sans musique j’ai pu boire ainsi l’air des balcons des Ghoufis

  • L’Héritage “Béryl”

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    BIG MAMA THORNTON...BALL AND CHAIN ( REMASTER )


    Quand on aime le Blues, on se dit pourquoi pas écouter une femme magnifique et une musique magnifique quand on se voit aller dans l'angoisse.

  • Un Train de Rêve

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    Johnny Rivers - If I Had a Hammer

    Un Train de Rêve

    Waaaouh !!! Waaaouh … ooouah !!! C’est bien Comme ça que la pauvre lamye et notre M2k criaient leur joie
    Hie ! Hie ! Hie ! Hie ! …Et c’est tout comme ça que riait la joyeuse Chantal
    Waaaouh !!! Waaaouh C’est avec ces voix de joie de Chantal, de Lamye et de M2k
    quil m’est venu que je raconte une histoire toute drôle
    Il y avait autrefois Tout aux confins d’une haute plaine
    Un endroit qu’on ne voit pas tous les jours et nulle part ailleurs
    Là on l’on voit le ciel sans nuage tout en bleu rencontrer une terre ferme
    Là où l’oued Chélif serpentait des terres fertiles loin d’un danger d’une crue
    Là On cultivait la terre où il avait tant de vigne et d’orangers
    Bien là, vivait aussi un garçon et sa GM
    C’est En voyant cet endroit unique en genre ,Lamye et Chantal et M2k étaient émerveillées
    ET , Tous trois croyaient vraiment que c’était là l’Eden sur terre


    Hie ! hie ! hie ! hie riait Chantal
    Waouh !!! Waouh ouah !!! criaient aussi Lamye et M2k de joie


    Chantal disait ést ce vrai que ce que j’ai vu c’est ce paradis qu’on parle
    Lamiye lui disait que, c’est bien vrai chère Chantal
    Mais M2k leur avait bien dit là où l’on voit mieux
    C’est La pauvre demeure qui n’est qu’Une simple bâtisse faite de pierres entassées
    Sans toit qu’on la voit ainsi de loin sans cheminée montante
    Que si même de jour ou de nuit sa fumée montait au ciel
    Lamye avait dit tout bas à Chantal
    Tu sais ma chere, on dit qu’une GM et fiston y habitent là tout le temps et jouent sans danger
    Lui avec un marteau
    La GM avec une cloche
    Et c’est tout un rêve de joie qu’ils ont désiré et voulu partager avec Alger Miliana

    Hie ! hie ! hie ! hie … Ainsi , riait Chantal pour partager aussi sa joie
    Waouh !!! Waouh ouah !!! criaient aussi lamyie et M2k leur joie de partage


    Et Ainsi GM et Fiston jouaient tout leur temps
    En construisant leur belle maison de pierres
    Du matin au soir ,ils venaient se mettre sous l' ombre d’un arbre
    ET S’asseoir pour jouer du marteau et d’une cloche
    Le fiston avec un marteau cassait de la pierre
    La GM faisait entendre une cloche pour compter le nombre de pierres
    Marteau en mains le fiston disait tout en cassant du roc je m’en fous du temps
    La GM avec sa cloche disait je compte le temps qui me reste à voir du monde qui m’entoure

    ET Ils avaient cette habitude de rire du temps avec leurs ustensiles

    Hie ! hie ! hie ! hie ! Tout comme riait Chantal
    Waouh !!! Waouh ouah !!! Comme cela se disait la joie lamye et M2k


    Mais GM et fiston n’étaient là à casser et compter de la pierre
    Ils Attendent depuis un temps un train de rêve qui allait passer,
    Un rêve qui ne venait pas et qui ne viendra jamais
    C’était pour eux ce rêve imaginaire qui leur est venu à l’esprit pour rire du temps seulement
    Et , ils étaient tellement heureux
    Les gens qui passaient, croyaient pour eux que la vie n’est pas réelle quand on fait un rêve
    Ils disaient cela à chaque fois qu’ils les voyaient casser de la pierre
    "Oh mon Dieu disaient ils , ils ne savent jouer que du marteau et de la cloche tout leur temps"

    Waouh !!! Waouh ouah !!! disait Lamyie et M2K
    Hie ! hie ! hie ! hie ! riait Chantal

  • GM, s'il te plait ne pars pas ...

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  • Á cinq cent Miles vers ces Aurès

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    Á cinq cent miles vers ces AURES …
    Et Si ce jour là vous ratiez le bus vous saurez que nous sommes bien partis
    Et c’est Vers cinq cent miles et quelques… que nous y allons
    Á cinq cent miles et quelques… vers ces Aurès nous y serons

    SI vous arriviez ce jour et que vous voyez que le bus est parti sans vous,
    C’est qu’un jour vous aviez oublié de vous y inscrire comme nous.

    Á cent miles, on voit que notre route est encore longue
    Á cinq cent milles c’est avec joie que nous allons être accueillis

    A cinq cent miles et quelques… Batna et ses gens nous attendent
    Mais vous ne pourriez entendre un souffle d’une flûte qui nous appelle,
    C’est tout l’air d’un chant chaoui d’un mont Aurès qui nous appelle à cinq cent miles et quelques...
    Et vous ne pourriez imaginer la joie accueillante des gens, à cinq cent miles lieux et quelques...

    Et si vous pouviez entendre notre joie à cent miles,
    Et si vous pouviez nous voir à cinq cent miles lieux
    C’est nous, ceux des années tendres d’un lycée Mustapha Ferroukhi d’une belle ville Miliana
    Eux, sont nos copains de cette génération d’un collège Mustapha Benboulaid d’une splendide Batna
    oh mon Dieu c’est par Amitié, oh c’est bien par Amitié que nous nous sommes connus

    Oh mon Dieu on peut le dire que c’est Par un Site Alger Miliana
    Qu’on a fait nos premiers pas
    Oh mon Dieu on peut le dire que c’est Par un Site Alger Miliana
    Que sur ses pages qu’on a fait nos échanges
    Et si ce jour là vous ratez le bus vous saurez que nous sommes bien partis
    Vers cinq cent milles et quelques… nous y allons

    Á cinq cents miles, cinq cents miles on a vu notre nouvelle ville des Aurès
    Á cinq cents miles, cinq cents miles nous allons laissé notre ville du Zaggar
    oh mon Dieu, oh mon Dieu elles sont maintenant toutes deux nos deux maisons

    Si vous aviez raté le bus, vous saurez que nous sommes bien partis
    sur ce chemin,sur ce chemin à cinq cent miles lieux et quelques …
    Nous avions tracé le chemin de l’Amitié
    Ce chemin, ce chemin de l’Amitié
    Ce chemin, ce chemin de l’Amitié

  • Les gueules de l’emploi

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      Grand mère est ce que tu es sortie ces derniers temps dans la rue ?
      Non, du tout Fiston avec ce temps qui fait dehors j'ai préféré rester au chaud.
      Grand mère j'ai peur de te le dire mais on vient par ce temps de crise laver les gueules de l’emploi par des crachats.
      Les temps ont donc bien changé fiston, à l’époque c’était à l’aide de citernes qu’on venait laver la rue.

      Pour te dire plus Gm, les belles gueules de l’emploi ont eu d’abord une teinture rouge sur toute la tête avant qu’on décide de bien les laver par des crachats.
      C’était pas pas gentil tout ça fiston.
      C’était du dégoût GM on voyait sortir des bouches des tuniques noires des jets avec mépris.
      Mais tu devrais le savoir fiston que les gueules de l’emploi n’ont jamais étaient aimés.
      GM dans le temps les gueules de l’emploi on ne leur refusait jamais le supplément d’âme.
      Aujourd’hui Fiston c'est une nouvelle mode absolue, sans restriction qui prend forme maintenant dans la rue pour laver la sévérité.

      Alors GM ceux qui sont honnêtes n’ont aucune chance d’être dans la rue pour faire valoir leurs gueules de l’emploi.
      Les gueules de l’emploi ne doivent pas dire ce qui ne doit se dire en plein air.
      A ton avis GM est ce que j’aurai une tête de gueule de l’emploi qui prime comme ceux de la rue.
      Tu l’as bien cette tête mais on veut la voir sans aucune qualité requise pour un discours à une fonction.
      Mais GM j’ai l’impression que je pourrais prononcer un discours sans être convaincu de mes propos.
      Tais toi fiston, on ne doit pas tout dire ce que l’on pense dans la rue qui mérite bastonnade.

  • De la vitamine C pour Nous

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       - Ce matin là GM me voyait entrer avec un gros sac bien lourd sur le dos
       - C’est une trop grande charge pour toi fiston, qu’est ce que tu emmènes de bon pour ta GM
       - Des pommes GM, seulement des pommes et c’est un spécialiste mondial de la vitamine C qui m’a conseillé d’en acheter.
       - Peux-tu m’expliquer ce que veut dire vitamine C dans ton langage Fiston
       - C’est la petite vitamine qui va mettre ko notre stress GM
       - Alors, Fiston c’est une véritable lueur d’espoir pour nous
       - Tu peux en être sûre GM, à haute dose elle est l’un des traitements les plus efficaces qui soit de nos jours
       - Sais tu au moins Fiston combien de pommes devrait-on manger chaque jour
       - Ce spécialiste de la vitamine m’en dit de manger chaque jour 05 kg au minimum au milieu des repas et 15 kg après chaque repas GM
       - Mais d’où sort-il ce chiffre
       - Il m’a dit si on se sent trop fatiguer le matin pour aller au marché on doit faire ce qu’il dit et notre cas est pressant
       - Alors Il nous a présenté pour un un cas très avancé
       - Pas du tout GM il a présenté des résultats réussis sur des patients qui ont reçu de fortes doses pendant cinq ans dans divers village comme le nôtre.
       - Comment va-t-on nous en sortir pour en acheter tant de kg chaque jour et emmener toute cette quantité sans peiner nos bourses
       - On a créé une planche qui nous va comme une luge pour glisser et naviguer dessus sans abimer trop nos poches GM
       - Sais tu qu’on ne peut tout faire sans Linus Pauling
       - Sur les recommandations de l’OMC, Linus Pauling a bien voulu fermer les yeux pour de bon mais nous on doit contribuer pleinement à ce marché libre à n'importe quel prix
       - Mais pourquoi fait on la sourde oreille pour ne pas planter des pommiers au lieu d’en importer leur fruit
       - La découverte a permit de mettre l’inflation au jour et le coup d’envoi est donné à une multitude de spécialiste en billet vert pour accroitre notre survie.
       - Les patients comme nous vont-ils tous recevoir leur dose dans le cas où ils seront incapables de suivre régulièrement le traitement de l’inflation qui court
       - Bien sur GM elles seront trois plus supérieures à ceux des cas conventionnelles qu’on osera pas s’exprimer même si on nous martèle qu’il faut manger 30 pommes par jour.
       - La pression des dictâtes était bien plus efficace que celle des lobbies. GM
       - Entre la vie et la mort Fiston, on préfère le traitement de la dernière chance aujourd’hui on a perdu la quasi-totalité de la qualité nutritive .

  • UN PETIT MOT DE GM

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    UN PETIT MOT DE GM


    J’étais bien beau gosse dans le temps

    Un gamin me disait-on
    Mais comme dégourdi pas moins, pas tant
    Comme tout môme à cet âge , tout fanfan
    Mais pardi ! avec ma belle tête, Loin d’être étourdi
    C’était GM qie l'a dit

    Pour famille je n'avais qu' grand mère
    Une brave vieille femme à grand cœur,
    Tout le village l’admirait du matin au soir
    Gm était au village toute une histoire
    Elle était respect et amour
    A son âge fleurissant la centaine
    GM se tenait roide

    Un beau visage Plein de joie , tout était mirage
    Elle aimait me faire rire
    En humeur elle est formidable
    Et le soir de tous les jours
    Pour mes chagrins et les pleurs
    Elle aimait me raconter, des contes
    J’ai sa photo , qui est tout un surmoi
    Je la garde pour cacher mon émoi

    Elle connaissait ,l’orthographe sauf la grammaire
    Je me rappelle que tous les matins d’un jour
    Elle me rappelle pour lui dire bonjour
    Et à chaque fin d’année C’était pour lui écrire une phrase
    C’est un petit mot pour tous ses ami(e )s du site
    Un mot pas trop long pas trop court mais plein d’amour

    GM SOUHAITE A TOUTES ET A TOUS UNE BONNE ANNÉE PLEINE DE JOIE ET DE BONHEUR

  • La vache la plus calme...

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    La vache la plus calme peut aussi donner des coups de corne

    Voici comment les choses se passent si on est stupide et non pas idiot dans la vie.

    Un beau jour, le train de cette belle vie que je menais chez GM changea pour moi. Elle me voyait déjà avec une tête bien mure à penser, et que je suis capable de recompter une monnaie de chez l’épicier d’en face de nous . Pour tout dire, à part les allumettes et bougies il ne m’a jamais été plus facile d’acheter autre chose que des bonbons .je me voyais en ce temps encore trop môme pour penser à autre chose que le jeu .Et ce jour arriva où GM devait m’ envoyer lui acheter une toute petite boite de tomate concentrée. Comme dans mes habitudes, j’attendais le moment propice pour filer en douceur Mais Ce matin là, elle s’est pointée devant la porte et elle insista fort bien et je devais y aller à l’instant pour revenir au plus vite sinon j’irais mendier ma bouftance chez les voisins ou ailleurs.

    Le magasin d’en face était tenu par un vieux ,il m’aimait tellement quand je lui raconte une blague de mon age qu’il me donne une réglisse. Comme il était absent ce jour là le fils Myope comme une taupe s’occupait de la clientèle . Son fils là me haïssait depuis que je lui ai chipé son quatre-heures du cartable. Il en est resté ce jour là figé sur sa faim pendant toute la recréation ,’entretemps il me voyait de loin à belles dents lui croquer son alléchant casse croute.
    Et A Chaque fois, en l’absence du père le blanc- bec se retrouvait bien patron derrière le comptoir de leur boutique.Ce jour là .J’entre alors sans dire bonjour, Je lui demande ce que je voulais, il me sert une boite mais d‘une couleur autre que je paie aussitôt. je prends la boite et vu de son pourtour elle était rouge et jaune ,je regarde l’inscription qui dit « harissa de cap bon »que je n’ai pas pu savoir à quoi elle ressort . Me voyant hésitant à la prendre il me dit c’est une nouvelle marque de tomate,tous les clients disent qu’elle est excellente ,que d’ailleurs elle nous vient tout droit de Tunisie. Je me suis dit si elle nous vient de là-bas elle doit bien être rouge comme l’aime si bien GM .Mais à ce que je ne m’attendais pas,c’est qu’ il me rend une grande quantité de monnaie . IL m’en a donné bien des pièces en plus du prix réel de la boite habituel. même s’il s’est trompé du prix j’ai bien voulu les garder et sans le dire à GM . Je me suis dit ce sacripant derrière ses grosses lunettes veut à une réconciliation. Je sors et, je claque derrière moi la porte vitrée de sa boutique pour lui dire que rien ne va plus tant qu’il n’est pas encore contribuable pendant la recréation .Je retourne une dernière fois la tête vers lui pour bien voir sa réaction , mais là je l’ai vu bien rire sous son nez en essuyant ses lunettes tout simplement feignant ne pas me voir.

    Une fois arrivé chez GM, je lui remet aussitôt ce que j’ai apporté de précieux pour elle. D’abord Elle était si anxieuse du retard de peur que sans ce produit apporté à temps sa gastronomie part en fumée. elle OUVRE LA BOITE s’empressa de vider tout le contenu de la boite dans sa gamelle mise au feu. Mon petit retard a bien dû la mettre en colère en la voyant ajouter encore de l’eau manquant qu’elle ne m’a pas demandé de lui rendre la monnaie. GM me dira tout en oubliant sa co7ere envers moi, aujourd'hui on va bien se réjouir de ce bon repas auquel j’ai même mis toute une boite de tomate pour être bien délicieux. Tout en attendant les quelques minutes nécessaires pour que la cuisson soit fin prête et bien cuite, GM eut ce temps libre de mettre la mise en place sur notre petite table basse . c’était Juste deux petites assiettes creuses ,deux cuillères et le petit récipient à anse en inox comme tasse d’eau, en ce temps GM , n’avait pas de buffet et les verres n’étaient pas si nécessaires pour nous deux .

    Comme toujours moi je n’avais qu’à apporter mon petit tabouret fait de planches, Gm, n’en a pas besoin pour elle ,son dos lui faisant toujours mal qu’elle préfère le parterre.
    Et nous voilà tous deux réunis autour de notre petite maida ronde mais que malheureusement pour un bon confort ’un pied lui manquait .il fallait faire très intention pour ne pas renverser tout ce qu’il y a dessus .On évitait tous deux GM et moi de nous assoir et prendre place du coté où le fameux pied manquait. G.M me dit constamment que ce diable de menuisier tarde à nous l’offrir malgré toute une promesse faite . c’était à chaque que nos assiettes sont pleines, mais une fois qu’elles sont nettoyées par nos irremplaçables doigts de la main le pouce l’index et le majeur que GM oublie ce pied pour une autre djelssa
    Sitôt assis confortablement que GM me sert ma part et s’empresse de se servir. Sans oublier aussi de dire une formule qu’elle m’adressait pour faire croire que mon assiette est plus grande que la sienne . Et jusqu’à ce que nos assiettes soient pleines elle n’en finira pas de dire : et une louche pour moi et deux louches pour toi.
    Comme je ne pouvais commencer à manger que si GM commence la première, je devais attendre le traditionnel respect malgré ma faim.
    En me voyant la cuillère en main et le morceau de galette à l’autre main , qu’elle me rappela à ne pas oublier la « besmalla ». Après l’avoir entendu GM dire « Bismi ellahi « A sa première cuillerée bien pleine j’ai sursauté au crie de douleur qu’elle a poussée et qui s’est échappé d’elle plein de souffrance .j’ai vu pleurer GM .Deux grosses larmes lui coulaient sur ses joues.

    Ne comprenant rien à ce qui a pu subitement lui arrivé Je lui ai dit : GM qu’est ce qui te fait tant pleurer subitement devant un tel repas
    Mais Ce n’est qu’ après avoir vidé d’un trait le petit récipient d’eau posé sur la table qu’ Elle me dit :Je me suis rappelé de ton GP ,fiston IL aimait tant le berkoukes en hiver avec une telle sauce rouge comme celle-ci qu’il me suppliait chaque fois de lui en faire .
    Alors en voyant mon assiette bien pleine j’ai eu La saveur à la bouche que J’ai plongé ma cuillère aussitôt et aussi pleine que j’ai pu la remplir elle passa tout droit dans ma bouche jusqu’au fond de ma gorge, GM tout en pleurs me voyait que j’allais bien engloutir son contenu essaya de me dire quelque chose mais trop tard elle n’a pas eu ce temps de dire un mot ,que je me voyais à l’instant tout rouge crier ma douleur au ciel.J’ai senti aussi mes poumons sortir de leur cage thoracique ,une gorge enflammée , je toussai aussi fort que j’ai pu . et puis j’ai alors senti mes yeux sortir de leurs orbites pour faire apparaitre au jour des larmes comme GM .
    Et là GM me dit : je vois que tu pleures aussi et autant que moi fiston
    Je t’ai vu pleurer GM, que tu m’as fait de la peine et à l’instant je n’ai pu me retenir en pensant aussi à GP
    GM me dit alors , dorénavant sois moins stupide qu’un idiot pour ne pas pleurer pour ton GP
    Je lui ai dit :Gm ,suis - je un idiot au point où je te fais pleurer pour GP
    Elle me dit : Autrefois, il y avait beaucoup moins d’idiots qui pleurent pour leurs bêtises qu’aujourd’hui fiston
    Je vois GM , lui dis-je mais comment faisait- on en votre temps pour ne pas les voir pleurer de leurs bêtises .
    Quand il s’en trouvait un quelque part COMME TOI , aussitôt on le chassait du village fiston jusqu’à qu’il soit un homme .
    Alors Aujourd’hui, pour ça GM il faudrait bien que tu me chasse aussi de la maison
    Cela ne suffirait pas pour moi fiston , j’ai fort besoin de toi que peut être arriverais je à faire quelque chose de toi d’utile en réunissant idées et ’intelligence de ta tête stupide
    Mais GM comment se fait-il qu’il y ait des idées et une intelligence dans une telle tête comme celle que j’ai ?
    C’est parce que que tes paroles d’idioties valaient mieux que tes actes stupides
    Tiens, je n’y ai pas pensé GM..que doit on faire pour être bon et correcte correcte dans nos paroles et actes de notre quotidien
    GM Me dira pour me ramener dans la réalité de la vie Quelque fin que tu sois, tiens-toi pour affiné.

    J’ai bien compris maintenant pourquoi le fils de l’épicier moins stupide qu’un idiot voulait me dire par son rire que La vache la plus calme peut aussi donner des coups de corne.

  • Histoire d'un village/ Lavigerie-Djendel/ Suite II

     

    ______Le Gountas et mes souvenirs de voyage______


    Comme l’héliodore ce minéral reconnaissable à sa couleur verdâtre et jaune d’or, et qu’en le recherchant parfois à ses vertus bénéfiques pour un un corps, qu’à l’esprit et l’âme, on le voit dans une vitrine de joaillier tout exposé à son discernement, pour y être avant admiré et à être acheté après. Ce rubis en cristal d’ aspect magnifique est pris dans son bel exemple à donner un pareil éclat de coloris à une autre vitrine attrayante au haut d’un Gountas et à montrer un village plaisant captivant et agençant à être admiré dans une verdoyante plaine du haut Cheliff. zeLe Gountas, est ce mont qui domine si haut ce village. A l’ endroit culminant de ses cimes s’offre au loin à tout flâneur la beauté de vue exceptionnelle d’un tableau de couleurs naturels sur l’immense paysage d’une plaine fertile. Et si le regard s’égare vers un peu plus bas en suivant la pente, un village lui apparait alors dans toute la grandeur de son étendue avec son revêtement de maisons rurales aux toits rouges.

    Un village qui eut dans son temps lointain le nom Lavigerie, hormis la génération finissante, bien des gens aujourd'hui ne le connaissent qu’avec le nom de Djendel. Ce mont qui le surplomb dit el Gountas’ est à l’exemple de cette courbe en forme de voûte plantaire d’où d’un terme arabe significatif d’un mot lui a déterminé cette appellation. Le mot typiquement est connu dans le vocabulaire précaire de tout aborigène qui le caractérise comme à une ferme de charpente. Une ferme réunissant tout son ensemble de matériau pour un raccordement à en faire supporter une toiture de tout pénates.

    Et comme telle, elle est donnée pour nom propre à ce mont. Un nom qui spécifie aussi encore plus cette population du dehors des gens du Djendel par cette appellation ’Sahab el Gountas ‘’ qui ne leur sera que propre à eux pour les différencier des gens du village .

    Si à plus ou moins de ses 600m d’altitude l’ascension de cette hauteur de monticules prendra fin, on voit au somment du mont qu’il n arrive qu’aux pieds des cimes d’un djebel Zaccar qui s’élèvent au loin majestueusement aux cieux. Mais on a voir quand la brume ne fait pas étage avec le ciel à décrire ses deux versants de part et d’autres ; l’un qu’on dit de lui le’’Sra ‘’ et qu’à l’autre du coté opposé qu’on appelle ‘’kaf-el-djeleb’’.
    Et c’est au travers du relief miraculeusement mouvementé de ressauts que le mont du Gountas fait parvenir au village et à sa plaine les œuvres épisodiques de bienfaisance qu’il détient de la nature. Si l’hiver parfois est de rudesse avec sa neige, il en est alors au plus avec ses rafales de vent glaciales, l’Été n’en sera que vent en souffle de douceur et fraicheur venant d’un littoral bienfaiteur pour un sommeil de nuit qui s’accompagne bien au clair de lune avec un cri et chant du grillon et qu’au midi du jour le ronronnement d’une sieste se fera à la cymbalisation de la cigale.

    Et si autrefois un chemin départemental de pierraille plutôt qu’une route carrossable, sinuait sa voie jusqu’à la cime pour relier le village à un autre versant prenant la pente sur un autre raccourci au propice à regagner au plus vite « Ed Dzair ». ED DZAIR, un nom plus courant pour nous de dire aussi El Assima au lieu d’Alger où que chacun en ce temps rêvait d’y aller une seule fois dans sa vie comme on va à la Mecque pour un pèlerinage. Aujourd’hui l’auto route est-ouest le traverse de part et d’autre au point le plus culminant de ces cimes mais on voit que même si cet essor en est arrivé jusque là, le village fut bien privé de ce développement par tout simplement une bretelle qu’il fallait encarter pour épargner à sa population tout un détour. Du bas du village maintenant à tout temps on peut voir défiler sur les cimes de ce mont de bien solides voitures qui déploient leurs charivaris sans discontinuité aux paisibles habitants de la région.
    En voyant toujours ce chemin devenu aujourd'hui route de wilaya et qui mène toujours tout haut au sommet des crêtes de ce mont el gountas que de souvenirs d’enfance provoquent en moi leurs retours en tête. Des souvenirs qui rappellent mes longues immobilités dans une position inconfortable suivis de douleurs lors de certains voyages sur ce chemin.
    De ces souvenirs que j’ai à citer pour cela, que de fois alors au temps des vacances d’Été, j’ai eu à subir l’agréable bonheur avec tout un fâcheux mécontentement en même temps dans un tout même un voyage exaltant et luxueux à bord et à l’arrière d’une 2 cv. Mes fameux et périples voyages se sont faits en empruntant ce chemin, elles me seront bien plus pénibles d’être assis sur une barre de fer, faute de place pour une quantité de marchandise à transporter, cette barre posée à l’horizontal est placée de manière particulière pour moi à l’arrière en guise de coussin confortable. Et durant tout un trajet bien long que même difficile à supporter encore la poussière que me sentant parfois mal à l’aise. Partout où sur mon corps circule une veine de sang que cette barre d’assise était là, endurcie à me tenailler encore plus que je ne savais plus où trouver de place plus confortable et comme ce que dit aussi Jacques Perret dans sa citation « Les grands fauteuils n'ont plus de postérieurs à leur mesure ». Mais avec ce que j’avais en moi, je me voyais plein de joie pour cacher ma souffrance et à ne le dire à celui qui conduit assis confortablement devant sans gêne, lui qui me lance ‘‘est-ce que tout va bien derrière mon garçon ‘‘?  Est-ce un mot au sens propre pour sa marchandise ou au sens figuré qu'il dit pour mon assise endolorie. Mais pour lui, il pense comme il a toujours pensé que sa belle voiture permet de traverser un champ labouré avec un panier d’œuf sans casser un seul.
    Et moi, à bord de sa belle 04 roues sous un parapluie j’ai eu à subir cette expérience sans casser un seul de mes 206 os constituant mon panier de squelette. Mais Il fut pour moi toujours d’avoir eu cette joie d’aller revoir un beau quartier de la capitale plein de choses habituelles qui m’ont manquées, comme celles d’aller sans cesse voir de nouveaux films dans les salles de ciné si ce n’est un autre temps à flâner dans ces ruelles d’el akiba pour quelques illustrés à bas prix à mettre sous la dent.

  • Histoire d'un village Lavigerie-Djendel

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    LAVIGERIE -DJENDEL, deux noms …. Un village...

    Le récit de Mon histoire, est à montrer de ce « Bled » Lavigerie-Djendel, fut –il, durant tout un siècle baptisé Lavigerie pour être vrai, qu’on l’appelle de nos jours Djendel, aujourd’hui comme pour demain …


    Lavigerie la place 1Autrefois, pour l’un, l’on disait Lavigerie, ce qu’à l’autre l’on dit de nos jours Djendel. Deux noms distincts du village, que l’un pour en être son vrai nom, l’on a spécifié sur un ultra de parchemin le nom propre d’un prélat. Un religieux missionnaire tout bonnement Mgr venu en armes épiscopales conquérir des contrées lointaines du Diocèse, qu’en plus de ce mémorial à son histoire s’ajoutant aussi pour avoir été baptisé une date le mémorisant en l’an 94 d’un énième et 19 siècle, tombant en éclipse. L’autre par contre, plus original fait part d’une conformité à la réalité et que même reconnu et rétablit dans ses légitimés comme tel. En cet an 62 d’un 20 ème siècle qui en cours d’extinction veut laisser place à un autre chiffre plus plaisant, peut-être que les deux déjà vécus, qui se dit bien être spolié pour ne pas dire en avoir été dépouillé d’un bien au cours de son 19 ème siècle, affirme encore appartenir à ce village bien plus avant tout ère de janissaires du beylicat de ses Beys et Deys.

    M’étant trouvé à penser entre lequel des deux qui pour lui bien au début a été le vrai nom, je me suis penché donc à cette question pour reprendre ce dont le lexicographe Alain Rey nous indique pour : l’Allusion à une réponse comique d'un répertoire troupier qui dit ; ‘’ les deux mon capitaine !… Les deux sont vrais’’.
    Et Où, pour exprimer une originalité suivante dont il montre un excellent exemple il dit : Toujours est-il que la formule a donné lieu à des blagues diverses, d'un très haut niveau intellectuel, presque aussi haut que certaines de mes plaisanteries à moi.

    Dans une caserne, un officier dit à un militaire : Demain, le grand général des généraux va venir vous poser 3 questions : tout d'abord il vous demandera "Depuis quand êtes-vous ici ?" et vous lui répondrez "6 mois, mon général", après, il vous demandera "Quel âge avez-vous ?" vous lui répondrez "18 ans, mon général" et pour finir il vous demandera "Préférez-vous les petits pois ou les carottes ?" vous lui répondrez "les deux, mon général".

    De cette formule de politesse rendue d’un subordonné à son auxiliaire j’ai tissé une histoire à raconter, l’histoire vraie d’un petit village à l’époque …ce village qui possède entre autre deux noms comme tel ou tel village dans notre pays assimilant le même cas…
    A ce village d’autrefois que de fois pour écrire son nom j’ai eu à penser et à le redire comme le dit le soldat pour être du même avis que son supérieur…, ‘’ les deux mon capitaine !.. Les deux sont vrais ’’. Et Qu’un des deux noms si aujourd’hui parfois, pour le designer je me réfère toujours à l‘appeler Lavigerie plutôt que penser »à sa disparité c’est qu’à l’origine lointaine l’acte attestant l’exactitude de ma naissance disait, cela sur ses registres d’état civil.

    Et Que si l’autre nom en est le plus courant à dire aujourd’hui son mot , il en est bien maintenant tout autre qu’un village, on le voit comme une Cité en pleine expansion, une petite ville tributaire des temps modernes
    . Ainsi je les ai acceptés pour que je me sente heureux à dire que les deux sont aussi vrais à écrire leur ’histoire pour un seul village.

    Je tacherai de vous en dire ce qu’il y a de si caché en moi dans l’histoire de ce petit village d’autrefois ET Si je n’y arrive pas au bout de mes peines à avoir sur le bout de la langue tous les bons mots de mes souvenirs, alors c’est encore loin pour moi à vous les dire entièrement une autre fois.

    Comme à l’exemple de tout commis-voyageur pris par une clientèle au dépourvu d’identifier sa propre marchandise et à l’avantager comme produit à vendre par un miracle, j’essaie aussi à mon histoire de l’imiter dans sa démarche par où prendre mon meilleur chemin et montrer mon beau village pour qu’il soit plus beau encore. Et après réflexion et à toute pensée tout comme lui, j’ai fini à trouver mon début d’histoire pour ce que j’ai à exprimer que je commencerai par dire c’est bien Après l’indépendance, qu’on lui conféra finalement son nom d’originalité, son ancienne appellation usurpée et qu’agréablement il a repris ce joli nom des gens du Douar Djendel.

    Toutefois, ce nom mythiquement le caractérise à des gens d’une communauté noble et puissante .Une tribu guerrière disait-on aussi très redoutée qui dominait la région par la bravoure et le courage de ses gens qu’on les surnommait les « Gens du Djendel ».  L’épopée qu’on raconte d’eux dit que leur Douar regroupait les Béni Ahmed, les Tel benêt, Béni Fatem et les tribus de Matmata mais aussi étonnante qu’elle fut paradoxale, ces tribus de gens dite« Arche mot du lexique parlé des autochtones » menaient farouchement une vie entre elles. Leur confédération en période coloniale a constitué la Commune Mixte de Djendel.

    DJENDEL-LAVIGERIE…, Deux noms dissemblables mais qui se voient et se perçoivent nettement pour un même lieu de rencontre d’un village.

    C’est à l’entrée du carrefour aux quatre chemins de ce village que le panneau d’entrée d’agglomération rectangulaire, jaune bordé de noir l’avait indiqué auparavant comme localité au nom de Lavigerie et qu’on le retrouve encore au même endroit à nos jours pour tout jamais à l’indiquer aussi à tout routier ou voyageur visiteur que sa route ou son chemin l’a mené jusqu’à ce lieu même qu’autrefois appelé Lavigerie est qualificatif de Djendel .

  • Etre promeneur-oisif dans un conte de grand-mère

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    Par son fort appoint laissé dans un de ses commentaires Je crois que mon ami Djillali Deghrar m’en a donné cette occasion pour dire pourquoi je me suis trop attaché à raconter des contes de G.M au point de ne plus m’en séparer.
    Là-dessus, je peux dire pour m’expliquer qu’être assujetti à la tendresse est l’intransigeance logique et morale à ceux que nous aimons. Il m’arrive des fois dans ma solitude d’être un promeneur oisif que je pense souvent à G. M et sa merveilleuse vie de tendresse qu’elle a menée.

    D 3De cette douce tendresse aussi que m’a laissée G.M qu’elle m’a inculquée j’essaie de voir et comprendre les choses passées et à venir dans leurs réalités car L’existence d’un bout à l’autre n’est que le continuel d’un temps qui s’en va. On le voit aveuglement partir, emportant avec lui nos âges ; ces âges cumulés de nos printemps qui le suivent vers cette fin pour nous, dans son long parcours sinueux. Ainsi on ressent, qu’au cours de tout chemin de parcours consenti avec lui et sans réflexion aucune, de tout ce que l’on éprouve d’être un promeneur-oisif à cette destinée du devenir de la vie. Et tant que tanguent nos instants qui restent encore à vivre dans le parcours et à suivre ce phénomène du temps où qu’il nous mène et où qu’on doit le suivre baignera en nous l’oisiveté de son étreinte. Et c’est dans ce bain de tourmente qu’on se voit être absorbé dans des rêves qui aux délires d’une imagination illusoire iront à des souvenirs enfouis qui dorment en mémoires dans nos têtes. Malgré ce qu’on dit de cette douce oisiveté, qu’elle est l’ennemi de l’âme, elle ne fait qu’éprouver à faire ressentir en nous tout un flot de souvenirs. Des souvenirs proches ou lointains que la mémoire au moment de notre demande nous les restitue tantôt bons tantôt mauvais.
    Dans mes souvenirs, le temps des années 50 est pour moi comme le calmant qu’on achète de chez tout pharmacien à un mal incurable. Chaque fois que dans un endroit quelconque je me sens être promeneur oisif ces souvenirs lointains me reviennent en mémoire et me donnent le temps d’évoquer mon temps dans un village avec G.M, que cela m’emmène à jouir de leurs circonstances heureuses ou malheureuses que je dois encore conserver…si bien que je les vois et je m’en contente d’eux comme une histoire de ma vie à quoi on ne peut se soustraire.
    Mais en somme, ces souvenirs que j’évoque ne sont qu’une tranche d’époque que le temps a marqué leurs histoires événementielles dans mes années tendres. Parfois il m’arrive sans cesse à vanter ici et là ce temps passé, par des jeux enfantins sempiternels chaque fois que me ronge cette nostalgie d’enfance de penser que G.M est là partout avec moi à me conseiller ou à m’écouter dire des bêtises de la vie.
    Et me souvenir de ces année-là, c’est penser que tout çà fut pour moi bien une histoire d’enfance pour ne pas que l’atrophie sentimentale ne m’en laisse la tête entièrement libre et Elle n’en sera qu’une ’histoire de souvenirs entre toute autre pour moi, que je tiens à raconter malgré quelques oublis.
    Et comme pour toute histoire qui se narre d’un lointain passé, je devais aussi pour les relater dire comme à tous les contes de légende qu’on raconte, qu’il était une fois au lieu de dire il y a bien longtemps…Ce n’est bien sûr, que pour redire qu’elle en était bien du temps passé …et bien de G.M… De ces histoires de G.M, j’ai dû épointer pas mal de crayons pour elles, elles sont comme toute histoire qui se raconte avec d’un début comme tout commencement, mais comme juste un peu prolixe si ce n’est des fois superflues, que j’ai dû alors parfois les mener à bonne fin avant terme.

  • INGRATITUDE ENVERS CELUI QUI NOUS REND SERVICE

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    Une histoire qui me tient à cœur à vous la faire relire pour vous faire connaitre cette mésaventure de notre pauvre âne bien aimé de mon père et que j'ai dû par mégarde corriger un jour pour sa désobéissance.

    C’était au début d’un jour et fort bien depuis tout un matin, qu’à chaque fois que mon ombre passait tout prés de lui, que Père n’a cessé de répéter des mots de mécontentement à mon égard.
    Assis au pas-de-porte de la maison il était vraiment en bile sans vouloir donner la raison qui le tracasse. N’y tenant plus je me suis approché de lui avec cette idée que ma mère m’en a mise en tête qui dit « Celui qui t'enseigne vaut mieux que celui qui te frappe».

    Sans attendre je suis allé vers lui, me faire tout bas et embrasser docilement sa tête comme le veut la bonne tradition de chez nous. Mais son regard souverain étant toujours resté fixer à terre que je me suis mis à ses pieds à lui dire…
      - Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal aujourd’hui Père ?
      - Aujourd’hui pas encore mon fils. Mais hier OUI …!!! ton comportement était au comble de l’absurdité.

    Sans titre 99Et là, tout en me disant cela, Père ne me regardait même pas... Me laissant perplexe debout devant lui comprendre que la faute est bien plus grande que je l’imagine.
    Comme tout bon enfant crédule, j’ai bien compris que je dois vite exprimer mes excuses.
      - Père… Veux-tu bien me ménager cette faute commise ? Je te demande tout le pardon.
      - Va d’abord implorer ton pardon à l’âne qui n’a rien fait et que tu l’as battu à le laisser pour mort.
      - Mais Père…l’âne est sensé être domestique, servile et à tout supporter même les coups quand son maitre le gronde.
      - Pour tout le travail qu’il nous fournit et qu’ on a que lui à l’étable sur qui compter, il ne le mérite pas pour autant mon fils.
      - Mais Père…c’est d’après ses toquades intenables que j’ai agit ainsi et utilisé un peu ma force.
      - J'ai constaté cela par le gourdin que tu as brisé en deux et abandonné ensuite derrière la maison, que seule l’intensité de ta puissance de force l’a aidée à être bien manipulé sur une malheureuse créature.
      - Père, je peux te dire que j’ai supplié cet âne autant de fois avant que je me décide à me mettre en action pour le corriger.
      - Ne t’es-tu pas rendu compte mon fils du mal que tu lui as fait.
      - Père, je ne pouvais attendre plus qu’il n’en faut, il a failli renverser toute la récolte de notre labeur à l’eau..
      - Mais sais-tu au moins que tu lui as donné à boire quand il fallait lui donner à manger et que tu l’as frappé en plus de ça au point faible qui sont ses poumons.
      - C’est lui qui a bien voulu aller boire avant d’avoir mangé. En plus de ça Père, Il a une têtue tête d’âne qui décide avant de réfléchir et c’est pour le dégonfler j’ai pas su où frapper.
      - Mais il était aveuglé par tant de soif qu’il ne pouvait voir même devant lui tout ce pré vert en herbe. Tu aurais dû le laisser au moins terminer à boire sa gorgée, mon fils.
      - Tout était de sa faute Père, il a couru comme un diable en voyant l’eau limpide de la rivière.
      - Tu as l’aplomb de me répéter encore que la faute revient à l’âne ?
      - Mais père, je te fais savoir que Mère a été très contente de ma conduite envers lui. Elle m’en a même donnée tout a fait raison même quand elle a vu l’âne étalé de tout son long et gémir de douleur toute la soirée. D’ailleurs, Je vais tout t’expliquer du début à sa fin père comment cela est arrivé.
      - M’expliquer quoi maintenant !!!, après tout le mal qui est fait. Et puis tu me fais surgir même ta mère dans ta culpabilité comme si elle était juge et avocate pour ta cause. Sache que ta mère n’a été que satisfaite maintenant et depuis un temps n’attendait que l’occasion voulue pour se faire justice depuis le jour où la bourrique sans le vouloir a eu le plaisir de brouter un peu ses pots de fleurs pour se parfumer un peu les dents.
      - Je sais Père je me souviens toujours de cette drôle de tête qu’a fait ma mère en voyant le spectacle désolant à ses yeux. Ça a été un massacre pour ma pauvre mère qu’elle ne s’est plus remise depuis.…

    Père ne me laissa pas le temps de lui rajouter quelques mots, qu’il enchaina pour me dire encore …
      - Peux tu me dire sans dire autre chose mon fils est ce que La charge de fardeau des quatre sacs de blé était portée sur ton dos ou sur le dos de l’âne quand sa langue pendait jusqu’à toucher terre.
      - Sur l’âne pardi !.. et moi dessus sur les sacs …Père !!!…Et C’est pour l’apaiser de mon poids et le mettre à son aise que je suis descendu, je n’ai laissé alors sur lui en charge que les quatre sacs de blé de notre récolte.
      - Mais alors d’après ce que tu me racontes, je vois bien pourquoi la pauvre bourrique n’a pu tenir trop longtemps en voyant cette eau de rivière.
      - J’ai cru bon m’arrêter un peu et lui donner ce peu de repos qu’il a tant mérité et de le rassasier en herbe abondante et en eau si fraiche.
      - Pourtant vous étiez si prés du lieu d’arrivée de la maison, pourquoi l’avoir laissé aller vers le point d’eau ? L’âne à ma connaissance avait tout ce qu’il désirait en avoine à la place habituelle qui lui est réservée à l’écurie.
      - Père ne m’en veut pas c’est qu’avant d’arriver à la maison chemin faisant j’ai vu ce pré de ronces alors j’ai pensé à la panse à l’âne et à sa langue pendante tout le long du chemin. J’ai préféré économiser un peu d’avoine de sa ration de nourriture pour notre galette et lui faire plaisir de toute cette étendue d’herbe qui se présente à lui afin qu’il puisse se rassasier en plein air toute à sa guise. Mais voilà, ce qui m’a surprit en lui, voyant la rivière avec son eau qui scintille au soleil il s’est pris de ses quatre pattes à courir vers elle et a laissé l’herbe toute fraiche et c’est là que mon bâton est intervenu pour retenir son élan.
      - C’était son désir à lui de boire avant de manger, il fallait le laisser faire.
      - Mais père tu me disais… père ne me laissa pas terminer ce que j’allais lui dire de bon qu’il se leva pour aller voir l’état de santé de l’âne avec le vétérinaire qui s’emmène de loin sur sa carriole en me disant des paroles à exécuter au plus vite.
      - Ne me dit plus autre chose fils, va voir ta mère qu’elle nous prépare une grande bassine d’eau chaude et des bandes et n’oublie pas aussi de lui dire de préparer un bon café dont elle en a le secret et un repas supplémentaire pour le vétérinaire je crois qu’il va un peu tarder…
    Mais avant entends de moi ce proverbe que tu dois savoir dans la vie « Nous sommes ingrats envers celui qui nous a rendu service ».

    L’âne ne se remit à son état de marche normale que plusieurs jours après et moi je n’ai jamais oublié que je lui ai fait un peu mal. Ma mère eut à planter d’autres fleurs et de la vente des œufs de ses poules elle en a pu faire une clôture en grillage tout autour de son paradis terrestre, et père, de ce jour pour éviter d’appeler le vétérinaire de si loin ne m’a jamais laissé seul avec l’âne.

    Quant à moi Père a bien fait de m'apprendre ce proverbe, il m'a bien servi qu'à tout pêché miséricorde.

    La bienveillance est une forme de la charité, et il faut être indulgent pour les autres, si l’on veut qu’ils le soient, à leur tour, pour nous...

  • Saha f'tourkoum

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    G.M ! G.M ! Demain, le calendrier des retraites dit que nous serons le 20 du mois et ainsi tu vas te voir riche … bien trop riche comme tu me l’as dit, et tu pourras m’acheter comme tous les enfants de mon âge tout ce que je désire comme jouet le jour de l’Aïd. Mais G.M était bien trop absorbée pour me répondre. Elle était bien occupée comme à ce temps de se mettre à préparer sa superbe et délicieuse Chorba même sans viande des oies.

    Allongée sur son lit non pas qu’elle a eu mal au ventre ou à cause du Ramadhan mais à cause du budget qui vient de s’épuiser avant terme et à10 jours à l’AID.

    G.M m’avait bien entendu je la voyais Avec sa tablette qu’elle ne cessait de tripoter entre ses mains ;En me voyant tout près d’elle ,elle a tout simplement trop ri tout en regardant encore et toujours sa tablette.
    Bien des fois, je la trouvais étendue sur son lit,  et là pour moi ce serait à mourir de rire de vous dire qu’il lui arrive des fois qu’elle suit l’épisode de cette série de «  ACHOUR EL ACHER »  qu’elle n’a pas pu suivre la veille tellement qu’elle s’endort facilement après le Ftor juste le temps de récupérer ce peu de force pour être en bonne forme aux TARAWIHS.

    Mais ce jour Triste était son visage, G.M était là avec sa tablette à faire des comptes et à penser à ces dépenses du Ramadhan, où notre consommation du mois est devenue paradoxalement plus élevée que pendant les autres périodes du mois, elle qui s’attendait qu’elle va s’acheter enfin un nouveau foulard et une belle robe en plus du jouet de l‘Aïd pour moi.

    Bien beau pour elle comme pour les retraités en apprenant qu’on a pensé encore qu’on va leur faire don d’une richesse inestimable, mais bien triste fut elle et ces retraités cette richesse qui ne représente que 2,5% de leur rente. Une richesse qui en dit pour ceux qui ont donnés plus ce qu’elle n’en faut de leur vie de jeunesse pour des jours meilleurs à leur vieillesse, une richesse qui n’en sera pour eux et pour elle et à tous les pauvres oubliés de la vie active même pas l’équivalente pour un sachet de lait subventionné.

    Pour moi je me voyais alors sans aucun jouet de l’Aïd mais j’avais en moi cette gaité et la joie de G.M de vivre avec elle les meilleurs moments de la vie avec ces dons de richesse qui sont bien du Ciel et non pas de l’être.
    J’ai cru bon de me taire devant elle mais à vous de bien vous dire même si vous pensez comme moi.

    Saha f'tourkoum

  • Omra pour G.M

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      - Mais G.M, tu pleures ?
      - Et oui, je pleure Fiston .Je pleure, je me vois dépasser cet âge où il m’était avant facile de marcher pour y aller n’importe où sans fatigue .Aujourd’hui je me vois dans un état financier autant que physique, qu’il m’est difficile de remplir mon cinquième piller de l’Islam.
      - Mais G.M, notre religion dit « qu’il n’y aucune contrainte pour celui qui ne peut ou n’en a pas les moyens »
      - Je sais fiston, mais j’ai tant cela au cœur que j’en rêve de ces lieux Sacrés la Kaaba et le Mesdjid Enabawi
    G.M pleurait encore ; Je voyais qu’elle pleurait, elle pleurait de plus en plus à chaudes larmes essuyant de son beau châle blanc des larmes qui lui coulaient des yeux.
    Et là G.M me dit fiston, je sais que si tu avais les moyens de le faire tu aurais pu m’offrir ce voyage alors ne te fait point de soucie pour ça.
    J’ai pensé à tout cet argent que j’ai cumulé ici et là dans mon travail et cacher à son insu pour m’acheter un vélo.
    Je lui ai dit G.M : il y a un bienfaiteur que j’ai rencontré par hasard qui m’a bien dit qu’il veut offrir une « Omra » à tout nécessiteux qui désire y aller aux lieux saints. Sur le champ Je t’ai proposée et tu sais ce qu’il m’a dit encore G.M « Alors dans ce cas-là vous allez faire ce voyage à deux, c’est-à-dire que moi aussi je fais partie du voyage et que je vais t’accompagner.
    G .M était folle de joie à m’entendre dire cela, elle qui pleurait que tout espoir était fini pour elle. Est vrai ! Est-ce vrai Fiston !
    Je me voyais pour la première fois faire quelque chose de bon dans la vie.
    J’ai écrit cette histoire de G.M avec son bon consentement non pas avec cette belle encre Waterman mais j’ai dû choisir et l’écrire avec une encre de chine bien meilleur, c’est ce qui convenait à son gout et c’est justement dans cette optique que j’ai placé tout mon orgueil.

  • L'infaillible façon de faire rire un retraité

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  • Le temps d’une ivresse de jeunesse

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    Sans titssre

    Il s’en est allé vite, bien vite depuis longtemps ce temps de nos 10 ans à15 ans emportant avec, nos souvenirs pour que chacun essaie de s’en rappeler. Il est resté à jamais comme l’éternel temps qu’on doit évoquer et qu’avec lui parfois l’amertume de notre passé où jadis ses airs de chanson si joyeux sortis de notre souffle vaguaient dans l’air comme ces complaintes "ya Moustafa "« «, si tu vas à Rio ...»… » Et d’où se comptent parmi eux aussi tant d’autres que nous n’avions cessé à notre âge de fredonner leurs paroles comme des ménestrels.

    C’était pour nous ce temps là qu’on pense maintenant, à celui d’une enfance enjouée. Nous étions jeunes…. Bien jeunes et insouciants pour connaitre ou comprendre la vie qui nous voyait grandir avec la folâtre d’humeur qui en nous ne nous fait pas rater une occasion propice pour rigoler tout le temps et à faire des blagues entre nous à longueurs de journées, si ce n’est surtout qu’il arrive, qu’on se consacre toute une semaine après l’école à grignoter quelques douros ou 20 frs dans la vente d’une B.D, déjà lue et ce pour la demi journée d’un Dimanche à un spectacle d’un film du 7ème art aux portes de la plus splendide et petite salle de cinéma de notre village d’antan qu’on appelait dans notre jargon villageois foyer rural. Il arrive qu’on se contentait parfois par manque d’un deuxième douro (5frs) du parterre cou tordu à l’arrière tête levée pour voir mieux une partie de l’écran juste au dessus de nos têtes.

    A ce temps que nous voyons aussi loin de nous, rappelle ces passages incessants de véhicules et engins militaires dans les rues de notre tout petit village. Des fois on voit l’arrivée d’une jeep, d’un Dodge GMC ou celle d’un half track pointant à l’avant sa lourde mitrailleuse suivis une patrouille de soldats venant de la campagne feront leur entrée à la caserne du centre village et que nous nous trouvions à courir après chaque soldat juste pour un morceau de biscuit qu’on désirait tant ou un bâtonnet de ce chocolat noir. On évitait surtout ceux qui avaient leurs képis blancs, leur passage faisait toujours peur. C’était ce temps de jeunesse qui nous a vu grandir.

    Et si on se rapporte aux jours des années que nous avions oubliés c’est à des photos jaunies par le temps mais qui elles ne vieillissent jamais qu’on sort des tiroirs et à nous rappeler en détails ce que comment vraiment nous étions jeunes.

    Nos histoires de jeunesse enfantine regorgent de belles balades mais qui nous mènent aussi et toujours aux seuls endroits où nous nous sentions loin de la luminosité des deux garde-champêtres du village. Cette époque vécue par nous gosses fut dans ce temps vécue dans la jouissance comme dans la tourmente et la frayeur et pour nous en faire ces insouciants à courir partout dans une rue ou un chemin caillouteux à la recherche d’une histoire.

  • Musique les tendres années "BEATLES"

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  • Visite à notre cher Ami et Photographe MohaKhouya

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    Depuis bientôt une semaine que le ciel n’en a pas fini à faire déverser son eau pluviale pour une nature susceptible l’intercepter, battant aussi fort en outre toute surface construite à l’exemple du pavé des chaussées pour au mieux balayer et nettoyer ce qui reste des dernières traces d'une poussière d'été. C’était aussi une pluie bien froide, abondante obligeant chacun bon gré mal gré à garder le lit ou à rester tout près d’un feu.
    Et c’est au cours de cette semaine pluvieuse, qu’un ami fort bien aimé de nous tous s’en est sorti indemne d’un bloc opératoire. IL est bien sorti de la clinique, et qu'actuellement au repos il est bien chez lui pour une convalescence.
    Saviez-vous qu’il a eu ce mérite et le courage d’affronter à lui seul toute une équipe professionnelle de mécaniciens et d’électriciens pour tout simplement lui changer une conduite d’huile défectueuse dans son mécanisme. Ce n’est qu’après avoir endormi sa batterie qu’ils ont pu l’approcher et puis après âpres interventions, ils ont pu aboutir à confectionner au mieux sa force motrice qui lui sert dorénavant à entrainer sa charge.
    Pour nous ses amis plus proches, avertis de cette panne subite qui l’a clouée au sol, il ne nous revenait qu’à lui apporter notre soutien moral et qu’il n’en sera qu’à lui seul à surmonter les conséquences de la réparation, il acceptait avec courage son sort. Il savait bien au début que c’était cette seule voie qui lui permettrait à bien faire fonctionner et tourner de nouveau les rouages de sa motrice.
    Alors comme des spectateurs, nous étions là dans des gradins comme dans une arène à admirer dans une corrida un taureau blessé à mort à affronter la dernière charge du toréador.
    A attendre aussi la fin du combat de ce duel final de la vie et de la mort d’un brave taureau dans une arène que le salut du taureau à sortir de l’arène en vie comme cette belle histoire qui s’illustre dans de belles pages d’un beau livre « les clameurs se sont tues » où un garçon sauve un taureau de la mort dans l’arène en demandant sa grâce au président. Pour notre ami elle n’est qu’à la grâce de Dieu.
    A cette bonne nouvelle la moindre des choses pour nous ses amis, c’était d’y d’aller le voir et le réconforter pour toute sa bravoure à cette rude épreuve, lui rendre visite comme à tout malade et à lui souhaiter toute une bonne santé et prompte guérison.

    Et voilà que par un mot passé entre nous « salamou alaikoum, comment va la santé, ça ne te dit rien si on rend visite à ce cher Djebbour dans un jour proche, il parait qu’il s’en est sorti et qu’il est déjà chez lui ? »
    Cette visite eut lieu par ce temps très pluvieux et sitôt dit sitôt fait, nous étions prêts à prendre nos parapluies et décidés par un temps monotone qui comme des pèlerins à faire le chemin du philanthrope à ce cher ami Moha KHOUYA.
    En bon hôte hospitalier, il nous ouvrit toute grande sa porte, et de notre nombre qui excédait la vingtaine, il en était tellement content. La bonne chaleur à l'intérieur ne manquait pas, qu’en cette circonstance Mohakhouya tout souriant n’arrêtait pas de nous dire « Al hamdou lillah » "Al hamdou lillah" louage et remerciements à Dieu. Il ne cessait de dire cela aussi à nos questions en ajoutant « je peux même marcher maintenant, et je me sens encore mieux qu’avant ». C’était un bon signe de santé alors pour nous de le voir déjà marcher.
    En quittant Moha khouya, celui-ci remercia fort bien tout ce monde présent venu lui rendre cette aimable visite tout en recommandant à chacun qu'il sera le bienvenu chez lui chaque fois qu'il désire prendre un café.

  • Avide un mot qui veut tant dire pour G.M

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    En arrivant devant la porte je savais que G.M était comme toujours impatiente à m’attendre et que malgré ma fatigue du long chemin parcouru de l’école jusqu’à la maison, elle va me refaire emprunter pour sa dernière commission ce même chemin qui me mènera encore jusqu’au village.
    Alors avec tout un air grincheux, poussant le battant de la porte et entrant malgré tout, je voyais qu’à l’intérieur tout était calme mais qu’ Il faisait bien froid en cette fin d’automne, et là où l’on ne peut être pas plus loin en temps froid G.M s’y trouvait dans son coin, arc-boutant son dos au mur de l’âtre. Une buche et Les quelques brindilles allumées se consommaient à petit feu devant elle faisant le peu de lumière à l’intérieur où, tout près de son petit feu, elle épluchait calmement ce qui en restait d’une dernière pomme de terre qui fera tout un festin de roi à notre maigre repas du soir.
    A travers mon cache-nez retourné sur mes pauvres oreilles entourant et couvrant tout le reste de mon visage ce qui ne me laissait que les yeux pour voir, Je la voyais ainsi, ce qui ne m’empêchait du tout en entrant de l’entendre m’appeler son appel cette fois sera pour moi, pour la dernière corvée de la journée. Tu poses d’abord ton cartable m’a-t-elle dit et viens boire vite ton café pendant qu’il est encore chaud, ensuite tu iras droit au marché m’acheter 1 kg d’oignons verts et fais en sorte cette fois ci que c’est comme si tu vas acheter une vache, assure-toi que la queue est comprise dans le marché. G.M voulait me dire par là de faire attention à ce que le vendeur doit me laisser le tout de la marchandise qu’il a pesée et que j’ai acheté, y compris les tiges.
    Une méthode de vente qui a pris partout son ampleur de légalité, quand tu achètes on te fait peser la quantité que tu veux des oignons verts au marché, le «vendeur» pèse les oignons, te fais payer le prix de toute la pesée mais qu’ensuite sans te proposer il coupe court tout ce qui n’est pas comestible pour toi et bon pour lui qu’il garde pour afin de le revendre ou l’utilise ensuite à ses fins.


    692 001 G.M disait vrai c’est ainsi qu’avec tous les marchands que ça se passe toujours quand je lui achète aussi les carottes. Quant aux choux fleurs pour G.M c’est une catastrophe. Elle jette aux ordures plus qu’elle n’en a gardé pour la cuisson. G.M, me dit pour ce légume qu’au moment de sa récolte on le coupe à ras du sol avec toute sa tige et ses fleurs qu’elles deviennent plus pesantes que sa tête, tout ça est de la malhonnêteté pour gagner plus de poids de ceux qu’ils veulent gagner en argent sale. Si ce n’est pour ta santé je ne l’achèterai pas. L’artichaut me dit elle ne se vendait autrefois qu’avec la tige que le poing de la main peut en fermer, maintenant c’est toute une longueur de tige d’un bras qu’on nous fait peser et payer et puis qu’on laisse au vendeur qui s’en réjouit avec pour le revendre encore.
    Elle enchaina pour exprimer toute sa colère envers ces marchands malhonnêtes et avides gain qu’ on est bien dans un monde fou d’argent qu’ il n’y a que chez nous en ce Bled que ça se passe.
    G.M tu me disais à l’instant « autrefois ». Est-ce que maintenant c’est différent à cet autrefois. Oh ! bien sûr, je dois te dire qu’un jour de marché autrefois on voyait les gendarmes qui contrôlaient tout ce qui se vendait et ce qui n’était pas dans les normes pour la vente. Ces moments-là le client était très satisfait de toute la marchandise qu’il achetait. Il était de même, mon garçon, pour les pauvres bêtes qui saignent du sang de leurs corps à cause de la charge, où à cet aiguillon très pointu qu’on utilise pour piquer ces bêtes et les faire marcher.
    Et je te fais savoir aussi que pour la sardine que je n’achète plus de peur qu’elle soit d’hier et qu’on jette sur elle de la glace pour la rendre fraiche ne se vendait pas au-delà de 10h. Les vendeurs redoutaient les garde-champêtres qui s’emmenaient avec leur bouteille de grésil et asperger tout ce qui restait dans les cageots au-delà de l’heure prévue pour la vente de la sardine.

    Sitôt que j’ai bu ma tasse de café au lait et sortant sans tarder, j’entendais encore G.M parler de son vieux « Autrefois » en me recommandant à ne pas oublier de bien refermer la porte derrière moi.

  • Le Meddah du Souk

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    Au temps où le Meddah du Souk, à l’insu de l’autorité occupante du pays, tanguait d’un lieu à un autre de la contrée pour des nouvelles à apporter à une population.
    C’était ce temps des Souks d’antan. Ces Souks du village qui ouvrent grandes leurs portes une fois le jour la semaine avec tout un mélange qui pénètre en toutes sortes de marchandises , en denrées alimentaire et légumes de saison , en bêtes domestiques et en cette friperie très convoitée ces temps-ci allant jusqu’au bric- à- brac des pièces et objets où tout se vend et s’achète de gré à gré.

    3006455223 1 3 iwqbyi3y  Ce jour de marché est un événement de rassemblement pas comme les autres jours de la semaine qui de surcroit sera un cheminement pour les connaissances de la vie courante où les gens de la région surtout les campagnards s’amenaient qui à dos d’ânes ou mulets qui en marche à pied d’un peu partout pour vendre ou acheter et vivre aussi un véritable engouement dans un moment de détente animé par l’affable et débonnaire Meddah.
     Leur joie trouvée en lui n’en sera qu’un moment de leur temps mais qu’ils consacreront à leur faire oublier les quotidiens de leur vie coutumière.
     Par des paroles qui des fois seront dites et chantées au rythme du bendir du Meddah que tantôt en récits narrés en légendes fascinantes d’anciens temps .Ces gens simples et humbles qui écoutent seront, tellement absorbés par les beaux récits qu’ils en oublient parfois même le temps qui passe . Pour renouveler l’air ambiant de temps à autre le Meddah par son humour fort, plaisant et drôle les fera rire qu’Ils y perdent parfois à leurs dépens bien des affaires de valeur qu’ils laisseront en instance.
     Notre Meddah y venait à la coutume vers sa placette bien connue au Souk du village, trimbalant avec lui toujours son bendir, par quoi il égayait l’esprit des gens curieux qui de nature en veulent bien entendre ce que l’histoire cachait pour eux. De lui on avait bien des choses à apprendre et comprendre de la vie d’autrefois que parfois les gens tout autour assis ou debout, restaient attentifs, immobiles même comme des momies pour saisir et mieux comprendre ses paroles.
    Dans les périodes fresques et tendues vécues à l’époque le Meddah était tantôt à divertir les gens tantôt à leur passer un message à travers des récits où seuls les personnes sensées connaitre le sens peuvent déchiffrer le prix des paroles prononcées.
    C’était le temps de la mystification, à berner et tromper l’occupant par la déformation des paroles de recits et blagues tout en ayant l’air d’amuser les gens naïfs.
    Et voilà qu’un beau jour comme tant d’autres plus curieux que moi d’ailleurs étions de bonne heure de ceux qui autour de lui seront à attendre pour tout savoir encore d’un récit légendaire enfouie dans le temps.

    Ce jour-là , comme à ses habitudes Il était là au beau milieu d’une foule, à taper et à retaper de ses mains miraculeuses son bendir pour attirer beaucoup plus de gens
    Notre Meddah paraissait aussi dans une nature magnificence qu’à cela je me suis permis sans attendre qu’il en fasse résonner d’autres coups de Tam –Tam de son bendir à l’interrompre pour lui rendre la pareille par une gratitude due à son rang de bienfaiteur pour nous tous.

     Ô Meddah ! Toi, qui dans les Souks la voix plait, charme et, serine des récits fabuleux pleins de merveilles, je te salut.
    Bien surpris par ma voix enfantine, je le voyais scruter l’assistance tout autour pour me retrouver et dire.

     Ô Toi mon enfant qui s’est permis d’élever la voix, que mon salut te revient. Je t’en remercie Toi qui viens vers moi tendre l’oreille, c’est en quoi ton vœux souhaité à ce désir ardent de tout connaitre de moi du passé de tes aïeux que je puisse t’en dire plus. Par ces paroles d’oracle, Il répondit à ma langue obséquieuse, que sitôt il s’en est suivi entre nous une suite de paroles :
    Raconte nous donc Ô Meddah, raconte-nous…. De tout ce qui en tes contes inouïs pour nous, nous met en peine à les déchiffrer.
    Dis-moi Alors Ô--toi qui m’écoute, ce qui peut bien t’éblouir le plus de mes contes anciens pour que je puisse réfléchir à t’en dire plus, sur les plus écoutés d’entre eux.

      Ô ! Rien d’autres, rien d’autres seulement que ce que tout Meddah comme toi radote
    Mais moi, je ne sais dire d’autres que des contes populaires et d’anciennes ’épopées légendaires qu’ici et là on raconte en ces temps.
    Alors, pourrais-tu m’en raconter encore quelques traits pour autant qui retracent notre vrai passé glorieux.
    Si je t’en fais dire ce que je- ne- sais- quoi, les sages en vous en seraient fortement curieux et auront envie de tout savoir et d’apprendre de moi sur leur futur.
    Soit, donne nous alors ce peu de ce passé d’hier qui se rapproche un peu du présent sans qu’on veut bien l’admettre.
     Ô Toi qui m’écoute ainsi que tes autres je ne suis ni chroniqueur d’autrefois, ni acariâtre à chanter des histoires d’hier.
    Alors c’est quoi cette humeur changeante qui vient tant vanter toute ta bravoure dans des contes et récits parmi la foule dans les souks.
    Je ne fais que passer pour dire Ce qu’on disait sur hier, et ce qu’on ne peut prononcer pour demain en l’accommodant pour le présent.
    Alors pour toi Ô Meddah, on ne doit être ni folichon ni encore moins narrant de dire en toute liberté toute pensée qui vogue en l’air.
    Penses toujours Ô toi qui m’écoute, que lorsqu’on essuie la bouche pour la fermer c’est pour mieux protéger sa langue qu’elle ne puisse faire sortir trop de salive inutile.
     Ô Meddah j’apprends de toi aujourd’hui que je dois me taire des fois comme toi, que de dire ces choses anciennes, qui me laisseront à réfléchir longtemps pour les comprendre.
     Ô toi qui m’écoute, c’est ce que je fais que parfois je dois me taire.si je sais qu’on ne m'écoute pas, mais je dois écouter, pour comprendras peut-être pourquoi on ne m’écoute pas.
    C’est une leçon de G.M que j’ai essayé d’en décrire ses caractéristiques dans un contexte historique et fictif en empruntant pour mon histoire un temps commun que certains l’ont vécu et un personnage typique pour avoir encouru au péril de sa vie les risques du métier de la vie.

  • Merlusse

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  • La patience est l’art d’espérer

    E 11

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    Dis-moi G.M pourquoi la poule voit le jour aussi, mais elle laisse le coq chanter à l’aube.
    C’est tout aussi simple fiston, La poule connait l’aube, mais elle attend toujours le chant du coq
    Alors G.M ce n'est pas parce qu’on ne l’entend pas à l’aube que la poule ne sait pas chanter
    Ça a été toujours dicté depuis les temps fiston, que celui qui mène la danse est celui qui sait chanter
    Alors, G.M c’est vrai ce qu’on dit sur le coq qu’il est vraiment le maitre de la basse-cour pour que la poule se voit obliger à ne pas chanter.
    Fiston il faut que tu saches, si un jour tu vois dans la basse-cour que la poule s’adonne à chanter tu sauras aussi qu’elle ne va pas tarder à danser
    Si je crois comprendre aussi G.M, que celui qui comme la poule a un œuf dans son sac, ne danse nullement que s’il éprouve l’envie de chanter.
    Là je te fais connaitre fiston, que pour la poule c’est à la manière d’usages de danser que cela lui fait ressentir toute la bienséance du désir de chanter
    Depuis le temps que je suis là à attendre GM, je vois que la poule n’a même pas fait semblant de chanter pour enfin danser.
    Mais dis-moi, Tu m’intrigues des fois fiston, pourquoi me poses-tu toutes ces questions ?
    Parce que G.M celui qui pose une question restera bête un moment seulement mais celui qui ne pose pas de question restera bête toute sa vie
    Qu’elle est bien cette question qui t’ennuie vraiment au point à devenir pour moi bête éternellement.
    A l’école, Le maitre nous a demandé de lui apporter la preuve que la poule donne son œuf tout frais après avoir chanté et voilà que depuis l’aube comme tu me vois j’attends que ta poule crie son chant de gloire pour une danse qui permettrait à moi aussi de chanter ma joie pour danser.
    Alors pour avoir ton œuf frais tu diras à ton maitre, si quelqu'un veut manger des œufs de la poule il doit savoir que celle-ci en fait bien du temps et en a bien du mal à chanter avant de pouvoir danser et dans ton cas si elle ne fait même pas semblant de chanter il faut lui faire au moins ce geste qui donne semblant d’applaudir.
    GM, tu me fais savoir que si on sait ce qu’on veut et si on tient à ce qu’on veut, alors on doit être très patient.
    C'est ce qu'on refuse d'apprendre dans l’attente du calme, la vie nous l'apprendra dans les larmes mon fiston
    Alors G.M, Le savoir sans patience est comme une bougie sans lumière.
    G.M et moi étions là à discuter encore que soudain on entendit le son qui évoque aussi bien par intermittence le chant d’une poule qui attend un œuf
    Cot…Cot…Cot …coot !!!… cot … Cot cot !!!
    G .M !!! G.M !!! Tu entends ce chant magnifique qui se répète ! Je crois fort bien que c’est ta poule qui chante …
    Alors Fiston, je te dis qu’il ne te reste maintenant qu’à attendre et espérer pour la voir danser et t'offrir son œuf et que la patience est l’art d’espérer.

  • S'hab la cave/ Suite et Fin

    S 3

      Le lever du jour pour Shab la cave
    Dans cette rue du quartier, pour arriver à voir que le jour s’est bien levé tôt que d’habitude, on n’avait qu’à regarder le chemin poussiéreux qu’ont pris quotidiennement les premiers troupeaux de bêtes des deux bergers du voisinage « Besayla » et « Tyba ». Les traces de bouse de vaches et les scybales de moutons laissées toutes fraiches nous donnaient la certitude que les bêtes sont bien loin dans les pâtures et que le soleil est bien haut dans le ciel. Par la suite viendra le passage des robustes chevaux bretons. Attelés à un tombereau aux deux roues hautes et pesantes tout en fer. Ces chevaux qu’on sortait tôt le matin et qui appartiennent à un colon sont d’une race qu’on utilise à leur capacité traction pour le travail de la terre. Bien massifs et musclés ils font le travail là où un tracteur à chenilles ne peut rafraichir la terre entre deux rangée étroites des pieds de vigne. Et chaque jour de notre enfance on voyait le vieux guide chapeau de paille sur sa tête tenant la bride du premier cheval prenant le chemin des champs et que le tombereau bien derrière tiré par les autres chevaux de trait suivaient le pas du vieux éclaireur.

    La télévision cette inconnue qui apparait
    Comme la plus part d’entre nous n’avaient en ce temps même pas chez eux l’électricité, qu’on n’avait même pas idée que la télévision existe si ce n’est l’antenne qui s’élevait à plus de 30m en hauteur dans notre rue de quartier. C’était l’innovation du premier relais dans la région peut être encore plus dans le pays. Ce relais recevait ses ondes à partir du deuxième émetteur de Chrea (Blida) après celui de Cap Matifou, (Bordj el Bahri actuellement). Le relais fut conçu par un très dynamique ingénieur et fils d’un colon qui eut l’idée de l’implanter à proximité et tout proche de sa maison. C’était un grand et haut pylône de communications qui s’élevait au ciel, plus haute encore que celle des lignes électriques de haute tension.
    Et il fut en ce temps, chez lui que la première télévision ait vu le jour pour un foyer familial dans toute la région. Ce qui rappelle aussi, que dès l’installation quelques jours après, la grande fenêtre de sa maison fut grande ouverte non pas pour les beaux yeux des curieux mais à cause de la grande chaleur d’été qui régnait. Pour nous gamins du voisinage on a eu ce jour-là cette aubaine de voir de plus près une boite à images qui parle et une joie inouïe de regarder pour un temps un film « Cow boy ».
    Du titre je ne m’en rappelle absolument pas, mais Victor Mature en était bien l’acteur de ce film, qui bien reconnu à son visage particulier était bien celui qu’on avait vu incarner et jouer le rôle de Samson dans ce film de »Samson et Dalila ». Dans nos jeux nous n’avions cessé d’imiter sa force incroyable.

    Le foyer rural qu’on voyait comme salle de cinéma
    Et c’est à nos rencontres matinales du Lundi qu’on se contentait alors de raconter seulement à notre coin le dernier film qu’on a eu le plaisir de voir au foyer rural du village. Le foyer n’était toute autre qu’une vieille bâtisse aménagée en salle de cinéma pour deux séances de projection dans la semaine le jour d’un Dimanche après-midi.
    Le foyer est tout aussi réservé un jeudi après-midi pour les écoliers chanceux d’avoir eu des bons points en classe pour une place à un film du cinéma muet. On se rappelle de ses moments comme je me rappelle encore de ce film « Jody et le faon »
    L’affiche d’un film jouait son rôle à nos yeux avec ses couleurs et les personnages du film qui vont jouer. Tôt le matin de sa sortie on sera là nombreux à l’endroit du coin habituel de la rue où elle est exposée. Parfois on restera des heures à la contempler sans se lasser que parfois on refera mille fois le chemin pour la revoir à nouveau.
    Avec 20 frs en poche on pouvait obtenir un ticket d’entrée et voir tout au début de la séance ce film burlesque qui nous faisait tant éclater de rire, les actualités qui passent, puis enfin le film qu’on devra suivre dans tous ses actions pour le raconter.

    A notre âge, le rêve d’aller dans une ville plus proche voir en spectacle un film comme celui « des dix commandements » dans une de ces grandes salles de ciné reflétait pour nous l’Eden à atteindre.
    Au jour du Dimanche, La première séance projetée était l’exclusivité pour tous les gamins et à 20frs et moins le ticket d’une place mise à part les quelques adultes qui veulent encore rester petits pour rire qui paient un prix fort, la seconde est pour les familles et militaires pour 100frs la place de confort sur une chaise et 50frs la place pour un banc.
    Et c’est à notre coin, quand on sera là par la suite qu’on commence à affiner nos racontars d’un film, l’acuité sensorielle avait toute son importance dans notre communication Quand le titre d’un film à l’exemple de « l’homme traqué » « le passage de santa fée » « jack Slade le damné » avait sa grande intensité ,on le prononçait avec toute une vivacité que ceux qui n’ont pas eu ce plaisir de le voir auront le regret au cœur de n’avoir pas voler un œuf pour avoir leurs 20frs.
    Ceux qui n’ont aucun sou en poche attendront l’entracte, ils profiteront de la clémence de l’opérateur qui laissera la porte grande ouverte et sans être priés ils viendront se faufilant en douceur se caler en premières loges assis par terre, tètes levées pour voir la dernière bobine du film qui reste.

    Les illustrés ces B.D qui nous fascinaient
    C’était aussi le temps des B.D .Ces illustrés fascinants qui faisaient rêver notre génération. Mon père me disait d’eux les « chwadas « pour lui c’était des figures de guignols qui occupaient inutilement mon temps au lieu de me consacrer à réviser mes leçons, pour cela il n’aimait pas que je les lise. Parfois à l’entrée de la maison je le trouvais là à m’attendre si je n’ai pas en mains quelques-uns. L’astuce pour les cacher à ses yeux pour moi était de les mettre juste derrière mon dos et pour ne pas qu’ils glissent en serrant un peu plus sur la ceinture.
    Le terrain de jeu
    Si ce n’est le lieu favori des espiègleries de temps à autre, il en demeure aussi le terrain propre pour les parties de ballon. Une balle en nylon pas plus grosse qu’une tête de chat achetée à 10frs. Pour en posséder une il fallait cotiser la somme où chacun y mettra du sien .Les plus avares sont ceux qui ne savent pas jouer et préfèrent à l’évidence voir un film ou acheter un B.D de Pim Pam Poum.
    Nous étions en ce temps-là des enfants insouciants du temps, seul le jeu préoccupait nos idées. Les parties de jeu comme la pelote fumée, le jeu de billes et ceux des noyaux avec leurs petits sacs en étoffe que nos mères cousaient au moment des fruits d’abricots, le jeu du gendarme et voleurs. Haut les mains et ce jeu de cow boy et d’indiens où il fallait avoir un revolver en bois et un arc avec des flèches portant un morceau de fil de fer bien pointu au bout. Mais le Jeu infatigable était celui des roulements qui prenaient tout notre temps pour les confectionner .IL fallait tout d’abord se procurer les trois indispensables roues de roulement et le fameux boulon du guidon avec sa longue et solide planche qui servira de colonne vertébrale, les clous et les autres planches sont faciles à trouver .La plus remarquable planche de l’assise était celle qu’on allait mendier chez un marchand des fruits et légumes. Elle représentait le fond d’un cageot ovale de pommes et était très solide et confortable. Je me rappelle que j’en ai eu pleinement l’idée de modifier la carlingue que tous les gars ont suivi par la suite mon label de constructeur.
    L’atelier de construction n’était qu’une cache en forme de couloir entre deux maisons là où nos deux gardes champêtres n’ont jamais eu l’idée de voir de plus prés. Les rues qui faisaient notre circuit de jeu étaient quasiment désertes de voitures où seuls nos bolides à trois roues roulaient à plein gaz. Le seul obstacle qui faisait peur à nos petits bolides était la fameuse jeep d’un méchant colon que tout le village détestait.
    Au jeu de la mitraillette, que de fois on se tuaient comme ce qui se fait dans une guerre mais des fois celui qui ne veut pas mourir et rester en vie est toujours celui qui ment et triche à son adversaire.

    Cela me rappelle aussi que pendant la période de glands, on choisissait le gland qu’on divisait en deux et qu’on prenait sa moitié la plus pointue à l’une de ses extrémités, on y plaçait ensuite un brin d’allumettes au beau milieu de la partie coupée et au meilleur de nous par le pouce et le majeur de le faire tourner le plus longtemps possible. Le plaisir était de voir danser notre jouet le plus longtemps possible .Quand le jeu prendra fin il sera mis entre nos dents et croquer
    En temps froid l’oisiveté nous mènera dans les champs boueux et labourés à la capture d’oiseaux à l’aide de piège rond piège à grive malgré la pluie le froid et la neige. Et le tout de nos jeux se jouait en fonction des saisons de l’année où chaque jeu avait sa périodicité.
    Les anges gardiens du village et les Shab la cave
    Un jour comme tant d’autres, alors que c’était le moment d’un repos forcé après une époustouflante course nous nous sommes trouvés tous regroupés là au grand complet .Nous étions aussi nombreux que les doigts des deux mains .Chacun étaient sur ses gardes. On savait qu’à tout moment, nos deux gardes champêtres n’allaient pas tarder à se faire voir. Ils étaient décidés après ce qu’on avait fait devant l’Eglise n’était cette fois pas catholique du tout aux yeux de la loi. Et nos deux lascars étaient décidés d’en finir avec nous une fois pour toute
    ce jour-là, au moment de la messe on avait pris les jolis vélos des petits messieurs du village pour en faire notre propriété et à faire des tours de circuit autour du Monument aux Morts. Cela déplaisait à nos deux gentilshommes de loi qui voulaient bien faire respecter un ordre public entravé par des gamins.
    Et nos anges comme un Laurel et un Hardy L’un mince vêtu en noir au képi de gendarme, l’autre plus gros vêtu en kaki portant un chapeau de brousse que même leurs pistolets en différaient l’un de l’autre. Au Français, un pistolet pas plus long qu’une main lui collait à la ceinture, l’arabe lui avait un revolver plus long que son bras qui lui pendait de la ceinture au genou. Et parfois le malheur les prenait à courir après nous, c’est toujours l’arabe qui trainait derrière, bien gros il ne pouvait courir comme le français, celui-ci devait toujours l’attendre. De loin on voyait toujours notre dernier sprinteur à la traine à tenir l’étui contenant son arme pour qu’elle ne lui fasse pas mal en retombant sur sa jambe. Nos rires de loin les faisaient rougir de colère.
    Si bien que notre joie et leur peine n’en finissaient toujours qu’au premier jour de cette rentrée scolaire ou nous étions tous faits beaux pour ne pas être reconnues à la porte de l’entrée pour payer nos méfaits.
    Mais nos deux anges gardiens de la rue avaient bien cet ’œil du maitre pour ne pas nous reconnaitre pour nous laisser impunis.

    L’Oued ce grand cours d’eau de fraicheur d’été
    Aux grandes chaleurs de l’été , les eaux glacées de l’Oued tout proche nous faisaient fuir cet endroit pour toute une plénitude .Nager et rester sous l’eau le plus longtemps possible ou faire une traversée périlleuse des eaux dans leurs endroits les plus profonds ou bien ces exploits de plongeon les plus fous en sautant du haut d’un rocher utilisé comme un plongeoir de fortune. Le plongeon est le seul jeu plaisant et fait de lui la distraction qui attire le plus d’inexpérimenté pour réaliser un exploit fantastique.
    Ces attractions dans l’eau nous éloignaient un peu d’une sieste forcée de l’après-midi que nous imposait les parents toujours soucieux de bien vouloir se préoccuper de notre bien-être et d’une éducation. La désobéissance nous entraine chaque fois à des corrections corporelles que rien ne peut les éviter que la prière d’ El Asr .Notre retour à la maison ne se faisait qu’au moment de cette prière, et les parents bien obligés d’aller à leur devoir quotidien qu’ils nous laisseront la voie libre pour rentrer sans crainte . Le soir la colère du jour sera un peu dissipé pour un lendemain si on doit recommencer. Mais pour un plaisir d’un plongeon on sacrifiait un peu notre dos chaque jour pour une douleur passagère qui ne peut durer et c’était ça qui étonnait et acharner le plus nos pauvres parents.

    L’insouciance dans notre train de vie
    Nous étions des enfants insouciants du temps où seul le jeu préoccupait nos idées. Ce qui était formidable en nous c’est qu’on ne cherchait pas midi à quatorze heures pour nos parents. Que de fois on sortait le matin à l’appel des copains de la rue sans se laver même le visage si ce n’est pas comme le fait le chat par peur d’approcher l’eau .Que même barbouillis on était beau à voir , qu’on ne cherchait ni peigne ni brosse propre à nous pour nos cheveux. Ni ce miroir qui est bien nécessaire aujourd’hui ‘hui pour se voir et sortir beau dans la rue. Le peigne en corne à deux rangées de la mère suffisait à lui seul d’enlever les quelques poux SDF qui ont trouvé refuge pour un certain temps en nous. La seule chemise qu’on avait sera lavé constamment sur notre corps par les eaux de notre Oued avec notre pantalon « très souple » achetés de la friperie au Souk qui des fois sera rapiécé aux genoux et au derrière comme des feux de position, que s’ajoute la fameuse sandale en caoutchouc ou à défaut une chaussure de tennis en bâche de couleur bleue et voilà qu’on se retrouve bien habillé comme un prince pour sortir gambader dans la rue.

    Le temps d’un gout de malice avec « Deering Tchao Tchao »
    Parfois en martelant de nos pas le pavé de cette rue de « S hab la cave » que l’on se rappelle et on se dit que nous avons vraiment passé ici un âge enfantin et cela nous fait penser pour revivre l’épopée de ces chères années. Et chaque détail d’un souvenir se retrace dans les yeux.
    Où ,comme il fut que par un matin bien frais, un de nos petits copains eut tout un plaisir à sortir folâtrer devant nous et d’avoir sur lui un manteau non pas de la fripe comme c’était usuel mais tout neuf qui lui allait si bien à nos yeux jaloux. Car bien rares parmi nous pouvaient se permettre de se revêtir d’un manteau pareil, vu que pour bien d’entre nous ,les parents avaient du mal à nous acheter un cahier Rola graphe avec sa table de multiplication .Et devant nous d’un mauvais œil , on le voyait ainsi s’agiter. Le parrain à lui qu’on voyait si grassement habillés traditionnellement tout en blanc avec son tarbouche de Mekhezni était un de ces gros fellahs qui de surcroit de ceux qui fréquentaient largement les colons du village. C’est à ce fait bien voyant que nous en ce quartier des » S’hab la cave « l’estimions fort bien et qu’un surnom lui a été choisi et donner. Nous « l’appelions par respect Da.Chiki' le surnom lui allait si bien au vu de sa fierté et d’une hautaine exemplaire de sa classe.
    Ce jour-là, si pour ce copain c’était pour lui bien une aubaine, pour nous par contre il fut le cataclysme bouleversant tous nos sentiments de camaraderie. Et à voir la joie infinie aux yeux de notre copain qui en était tellement content de nous le montrer en ce jour bien frais qu’on a décidé tous de lui céder la place privilégiée de ceux qui paient leur place pour un Douro ‘5frs’ pour une « tourna » . Cette place est tout un confort à l’arrière de notre char surnommé « Deering Tchao Tchao ».Notre fameux char n’était tout autre fait que de planches et trois des plus grosses roulements d’un tracteur. Les deux plus grosses roues sont à chaque côté de l’extrémité de l’arrière-train et une plus petite que les deux autres au-devant maintenue par un guidon... Les grosses roues sur le goudron laissaient entendre un grincement infernal qui fait bien mal à ceux qui veulent trouver un peu de calme au moment de la sieste.
    Confortement bien installé, notre petit copain était aux anges .Lui qui auparavant n’avait la charge que de pousser le char se voit tout autre maintenant dans une position des privilégiés. Et ce qui devait se terminer en bonheur ne tarda pas à, arriver comme malheur Le pan du bas de son manteau tout neuf eut à trainer un peu devant l’une des roues arrières de notre char. Et comme ce bolide de char dans sa lancée ne peut s’arrêter à mi-chemin, la roue qui continuait à rouler comme si de rien n’était transperça ce qui trainait devant elle en tissu qu’elle laissa trois trous béants au joli manteau. Le pauvre malheureux bien heureux auparavant et qui criait toute une joie d’être à l’éloge eut du mal à retenir après ses larmes à la vue du désastre.

    Nous savions ce jour-là que la large ceinture de cuir de « Da Chiki « allait bien passer sur le dos de ce pauvre petit copain si innocent .Ses cris de douleur nous le confirmèrent par la suite à chaque fois que quelqu’un s’approcha un peu plus pour apprécier le tissu du beau manteau qu’il portait toujours sur le dos malgré les déchirures.
    Le moulin à blé, la forge et le maréchal ferrant du quartier. Au cours de nos jeux on entendait sans cesse Le bruit du marteau et de l’enclume de la forge, et à ce long ronronnement continu des moteurs avec les battements de courroies entre elles entrainant l’engrenage du moulin. On aimait sentir l’odeur du blé moulu qu’on reniflait dès qu’on pénétrait à l’intérieur pour dire au meunier le choix de la qualité de la semoule que voulaient nos mères est ce pour la galette ou le couscous.. Pour Chaque sac de blé déposé pour l’identifier le meunier lui épinglait une confection d’une pièce en métal numérotée que chacun garde en soi un double identique. La pesée était à 5frs le kg c'est-à-dire « Douro ». Dehors tout près de la porte du moulin, le maréchal ferrant vêtu d’un vieux tablier en cuir usé lui retombant jusqu’au bas des genoux martelait une nouvelle semelle aux sabots abimées des canassons.
    Nous comme gamins, on assistait à ce spectacle au début curieux que les bêtes même fougueuses ne sentent rien de mal et se laissent faire. Puis on a fini par comprendre que c’est grâce à l’astuce de son aide qui serrait le museau par un bâtonnet que l’animal restait docile.


    L’hippodrome de Shab la cave
    L’espace de terrain qui était devant le moulin et la forge était le lieu d’attache des mules et mulets sans oublier les ânes et les ânons laissés là par leurs propriétaires à jouir d’une herbe abondante aussi haute qu’un enfant de cinq ans. .
    Les propriétaires tous des campagnards venaient soit pour s’approvisionner en denrées alimentaires ou pour affaires à traiter .Certains d’entre eux iront tout droit s’engouffrer dans un café maure à jouer une partie de cartes « Bazga » « rounda » ou une partie de dominos. Bien d’entre eux n’ont reviendront que le soir juste avant le coucher du soleil récupérer leurs sacs de blé moulu et rentrer dare-dare chez eux
    Lors du jour de marché au village l’espace devant le moulin deviendra à nous gamins du quartier comme par enchantement l’hippodrome à entrer "gratis". C’est L’occasion, de nous délaisser du jeu quotidiens et à nous consacrer à la cavalerie légère. des ânes et des mulets à l’insu de leurs propriétaires absents .Chacun enfourchera une monture ce qui nous rendait tous des cavaliers de pur-sang mais à la différence qu’on galopait sur des bourriques et non pas sur des poneys.
    Il fallait monter en croupe, à l'arrière juste près de la queue de l'animal pour n’avoir pas ce mal de jambes écartées pendant notre folle coures .Cela ne s’arrête qu'à l’approche de la venue des propriétaires des bêtes pour les laisser se reposer. La seule chose de bon qu’on faisait pour ces pauvres betes c’est qu’on les faisait boire autant d’eau qu’ils en voulaient des trois abreuvoirs de la rue.

    Les trois abreuvoirs ou « Sarridj Marouby » du quartier
    On ne peut citer ce quartier sans parler de ses trois abreuvoirs et de sa fontaine. C’était une fontaine publique bien au milieu du quartier pour tous les voisins. Et comme l’agneau de la fable, on venait se désaltérer dans ses onde pures après un jeu tout en ayant l’œil aux aguets si un loup ne viendrait nous surprendre éclabousser l’eau si précieuse sur notre corps.
    Il eut ce temps aussi au soir tombant, de voir le retour des troupeaux. On en voyait au loin la galopade de brebis et moutons soulevons derrière une fine poussière, les vaches restaient bien en arrière leurs mamelles bien remplies de lait les empêchaient de courir .Ils revenaient des pâtures assoiffés et venaient tout droit se désaltérer en ce lieu des trois fameux abreuvoirs du quartier qui leur sont devenus familiers…

    Les voisins qui ont marqués leur présence avec les S’hàb la cave
    C’était un temps qui nous rappelle que nous étions seulement jeunes pour ne pas dire que nous faisions des choses bien malhonnêtes que des choses honnêtes.
    on se rappellera toujours de : ces gens ayant laissé une page de leur vie dans ce passage des S’hàb la cave. Tout près du moulin à blé et la forge du village, il y avait, la famille Peres le père un mécanicien de profession, sa femme aimait trop voir ses enfants jouaient devant elle sans se salir. Mais nous parfois quand son attention est prise pour une cuisson délicate à l’intérieur de la cuisine on les entrainait vers des endroits insalubres, et c’est ce qui la rendait très en colère envers nous quand elle les voyait dans un état lamentable. Et comme elle aimait tant les figues barbaresques on la contentait de ces fruits au cours de leur période par un troc qui se faisait B.D contre fruits de saison .Cela calmait sa nervosité quelques temps si bien qu’elle nous distribuait encore quelques sous lors de nos commissions pour l’achat de son journal. Elle ne savait pas lire d’après ses enfants. Mais elle aimait tenir un journal au soleil bien assise dans un fauteuil devant sa porte en période d’été. Pour le gendarme de la rue il avait aussi une fille et un garçon .Le garçon en était l’ainé. On leur échangeait des moineaux qu’on attrapait contre des illustrés (B.D) qu’on ne pouvait acheter nous autres. C’était le marché des dupes ou chacun trouvait son compte.
    De cette vieille voisine sourde avec son balai cantonnier à notre poursuite à chacun de nos passages fracassants pendant sa sieste mais qui nous ouvrait sa fenêtre un soir d’été pour un film à voir avec elle.
    De ce « Da Chiki » avec sa grosse ceinture en cuir à la main qui nous courait après et pour toute tenue vestimentaire une gandoura blanche bien fine qui lui arrivait aux mollets que le vent le lui la soulevait un peu plus.
    Du plus vieux des colons du village sur sa vieille chaise en bois avec son chapeau en feutre qui lui tombait jusqu’aux oreilles. On le voyait là devant chez lui, constamment appuyé sur sa canne à nous admirer joué.
    Des deux Gardes –champêtres et qu’on ne pouvait aussi oublier qui nous rappelle Laurel et Hardy. Le français bien maigre comme le « I » au képi de gendarme et l'arabe bien plus gros en forme d’un « O » au chapeau de brousse pouvant surgir comme par miracle à tout moment. Et là pour nous comme ces félins qui savent où mettre leurs pattes quand ils tombent se sera de prendre nos jambes à nos cous et le « sauve qui peut « et chacun pour soi que les trois légendaires mousquetaires n’auraient pas mieux fait que nous avec leur « un pour tous, tous pour un.»
    Il y a aussi ce gros méchant d’agriculteur qui rendait notre coin paisible malsain avec son va et vient dans sa fameuse jeep Willis ,emblème de la 2 eme guerre mondiale mais qui n’a pu venir à bout d’un très simple et humble jouet de trois roues de ferrailles et quelques planches cloutées que j’ai eu à retirer in extrémis avec courage d’un massacre certain d’une des roues de sa bolide. Ne pouvant me poursuivre dans une pente trop dangereuse qu’au loin je l’entendis, me lançait ses quelques paroles habituelles dites toujours avec rage « je t’attraperai un de ces jours …petit morveux ….
    Qu’on ne pourrait oublier ces voisins militaires du coin de la rue par qui notre malheureux Char "Deering Tchao Tchao " par un après-midi rendit son dernier soupir à coup de pioche.
    Et sans oublier nos coudes et genoux qui laissèrent un peu de lambeaux de chair et de sang dans ces rues qui nous ont vus grandir.

  • S'hab la cave

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    « S’hab la cave »

    On se rappelle encore de cette époque, de ce temps d’âge révolu. Un âge pour un temps évidemment passé, mais on peut encore se vanter pour dire, que le temps actuel ne peut le dépasser en mode de manière de faire et de penser. Pourtant, c’est en cette période citée et en son temps, que notre âge enfantin rappelle l’innocence et la naïveté et que l’altruisme lui en donne tout le poignant témoignage dans le plus simple comportement de la vie courante que nous menions.
    On y pensera encore à ce temps. Ce temps d’une jeunesse des années 50 que certains ne l’ont point oublié et qu’avec on ne pourrait oublier aussi les amis auxquels l’amitié nous liait. Même si ce temps maintenant en est si loin de nous, on pense qu’on ait eu toujours en nous ancrée, sa présence qui nous le rappelle encore.
    *A propos, je vous raconte quelques moments inoubliables tels que nous gamins d’une génération les’ avions vécu et que probablement quelqu’un y trouvera un passage qui suscitera en lui un éveil et lui rappellera aussi soit-il un souvenir lointain qu’il fut de joie ou de peine qu’il n’en cesse encore de garder en lui.


    Le Fief de « Shab la cave »

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     Bien jeunes nous l’étions en ce temps et à nos rencontres l’espace choisi n’était tout autre qu’un coin au soleil au bas des murs d’un gigantesque édifice C’est là en fait en ce coin où se découvrent pour nous quatre bancs tous faits en béton mais qui en réalité représentent bien des marches d’escaliers permettant d’accéder sans peine à une plateforme de terrain vague . Un terrain qui surplombe la muraille d’une rampe de chargement soigneusement mise à cet endroit précis et qu’on l’utilisait dans cet « autrefois « dans les circonstances, pour faciliter à défaut de manutentions d’engins agricoles tout chargement d’animaux de ferme enclins et prédisposés à être transportés...
     Pendant les vacances ou après l’école c’est le quartier et l'endroit préféré de "S’hâb la cave». Au village on nous appelait ainsi du nom et lieu de cette cave vinicole. D’ailleurs en ce temps à le décrire c’était l’un des plus animés et chics quartiers du village, il sera pour nous et en restera notre fief un bon bout de temps de notre âge. Et c’est Là, en ce coin habituel contre vents et marées, hiver comme été qu’on se retrouve. Pour les moins matinaux d’entre nous qui se verront debout et non pas confortablement assis sur l’assise de ces bancs aussi durs que le roc , ceux-là auront tout un plaisir à caler leurs dos aux murs en attendant qu’une place leur soit disponible, mais c’était mieux que rien pour eux , sauf pour l’odieux et le bien méchant qui en plus de ses forts biceps imposait son autorité sur les plus faibles jusqu’à en trouver lui aussi un jour, un dompteur pour maitre . Mais c’était cela la règle de conduite dominante dans cet âge enfantin que nous n’avions pas à rougir ou avoir honte, la fable de La Fontaine nous la fait montrer comme devise sur les bancs d’écolier, que la loi du plus fort en est toujours la meilleur.
    Et ainsi Comme pour toute bande constituée pour durer, hiérarchiquement le souverain qui doit s’imposer est tout à l’honneur de commander. Par respect à sa supériorité hautement qualifiée aux frappes de ses poings Il se fera élire lui-même. IL se montrera ainsi ce seul ordonnateur au vu de tout le groupe à imposer sa loi pour un temps et ce jusqu’au jour où il en devra aussi céder la place à un autre plus coriace. Et, en tant que tel, il fait le beau et mauvais temps .Des taches bien malhonnêtes que moins bonnes sont exécutées bon gré mal gré. Si bien qu’à un moment donné tout fort tète est bel et bien exclu du groupe et n’en pourra en outre participer à aucun jeu collectif.

  • Speciale cuisine

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    G.M et si on faisait tout comme« SAMIA » fait en cuisine pour les débutantes. On présentera nous aussi à Alger Miliana une émission « Speciale cuisine » . On fera voir les merveilles de notre gastronomie du « coin des amis « .Il y en a beaucoup qui ne savent même pas au mois de ramadhan par exemple cuisiner « el foul bel djelbana bla batata » « batata bel left » « batata faydha » »chtitha bouzelouf »comment utiliser un œuf de pigeon et quand est ce qu’on doit utiliser un œuf d’oie à la place d’un œuf de poule . Pour les desserts n’en parlons pas ,elles ne savent même pas épiner un pastèque qu’elles le mangent complètement avec ses pépins ne laissant de l’écorce qu’une partie fine. Pour la soupe, en raison de l’abondance de l’oignon cette année et la facilité de sa préparation on leur montrera cette cuisson d’une soupe à l’oignon si délicate et si soignée que toi seule sait faire . Et ainsi pour tous les plats qui nécessitent la présence de cette plante potagère , on leur fera voir par cette occasion comment découper un oignon rouge sans pleurer . à l’instant où je lui parlais, très occupée peut- être GM ne pouvait pas me répondre ou bien elle ne le voulait pas , mais lorsque j’ai vu de mes propres yeux qu’elle essuyait sans cesse ses yeux . Je me suis approché pour constater ce qui n’allait pas bien chez elle, et là je la vois sans surprise avec tout un gros oignon rouge entre ses mains . Tout court elle me dit ce que tu viens de me dire est une bonne idée de ta part mais comment leur dire et leur faire comprendre de ma part cette vérité que pour éplucher un ’oignon on ne peut pas pleurer sans mentir.

  • Ramadhan ,est là

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    A la mi -journée de la première journée du ramadhan trois amis d’un même quartier, d’un même coin d’Alger Miliana sont là dans leur coin à parler d’un événement
    Mabrouk Ramadhan à toutes et à tous Je vous le dis encore Karim Karim alayna Ramadhan ., chantait Karyma en sortant l’annoncer une fois de plus de son balcon en ce premier jour pour tout son quartier AlgerMiliana .
    ha ! ha ! ha ! Il est enfin revenu ce mois dont on dit de lui que du lever au coucher du soleil on restera sur la faim Dira la deuxième qui n’est autre que Chantal du haut de sa fenêtre en entendant cette bonne nouvelle pour ses amis mais, tout en pensant à eux ce qui les attend tout à un mois complet .
    Ameen,ameen dira bouchachia qui s’est levé tôt comme par hasard ce jour là que meme yeux ouverts n'arrive pas à croire que le supplice est dejà là et veut constater aux premieres lueurs du jour s'il peut tenir le coup ,. c’est Miliani 2keur reconnu à cette chechia stambouli sur sa tete . il dira : mais Ecoutez mes amies, je sens que même ’à mon premier jour je suis à bout je n’en peux plus
    Karyma :Oh ! mon Dieu est ce que ce sera plus grave que ça pour toi dans les heures qui restent ,si tu t’abstients encore de manger.
    Miliani2keur :Tu peux me croire ma chere Karyma que c’est Plus que ce que j’ai enduré jusqu’ici je crois qu’Il m’est impossible de continuer
    keryma :Ne croits tu pas que ce mois Ramadhan est un mois de piété, et qu’on doit tous se sacrifier corps et âme

    chantal . :Un homme comme toi ,plein de dynamisme qui se sent envahir dés la première heure par cette peur de la faim
    Miliani 2keur ; Je ne suis pas le seul , je crois qu’Il y en a plus que moi qui sont dans cette tourmente et qui pense comme moi que le soleil est encore bien au milieu du ciel.
    Chantal : Mais Tu y es presque, le soleil va bientôt disparaitre et tu y arriveras, un peu de courage mon vieux
    Miliani2keur ; Arrête Chantal Si toi tu crois pouvoir me dire à l’instant comment faire cesser une crise de boulimie je te cède ma place pour que tu m’expliques.

    Karyma Ne pense plus à ce que dit Chantal ,la pauvre n’a jamais fait cette expérience qu’il faut absolument rester sans manger du lever au coucher du soleil.
    Miliani 2keur ;Mais moi je le pense et je le dis comme elle .Ne vois tu pas qu’en une demi journée j’ai avancé de cinq crans de serrage ma ceinture et qu’en plus ma langue dehors commence à se décomposer déjà à l’air libre
    Chantal : Si tu ne peux même pas tenir ta langue dans ta bouche , ma connaissance en ce domaine me dit que c’est un signe certain de ceux qui ont cette manie de tailler une bavette , mais pas de faim ou de nourriture comme tu prétends nous le dire..
    Karyma : Penses tu vraiment Chantal à ce que tu dis ?
    Chantal : Je mettrai ma main au feu Karyma et si tu veux cette certitude demande le lui ?
    Miliani 2keur : OUI,je reconnais qu’ Il m’est impossible de la tenir au risque que l’on dise partout à AlgerMiliana que j’ai plus de langue.

  • La barbe de l'Ami Bourlingueur

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    Comme L’image de la barbe de notre ami Ahmed le bourlingueur est soumise à des droits de propriété exclusive nous nous excusons auprès de notre public de ne pouvoir l’exposer ou même la montrer plus d’une seconde. Mais on a pu en tirer ces quelques traits de son historique que nous avons exposés ci-dessous à nos chers lecteurs :

    On raconte que partout où cet ami bourlingueur fait irruption dans tel ou tel endroit, sa belle barbe aussi blanche que neige fait l’admiration qu’on ne cesse d’élucider autour de lui pour dire admirablement ; .
    Qu’Etre simplement dans la vie, c’est pour vivre aussi avec le rêve d’avoir une barbe comme celle d' Ahmed le bourlingueur à la variété qu’elle ne soit pas toute blanche ni frisé ni raide mais bien touffue Charnue à l’instar des barbus que malgré sa longueur qui traine et son poids qui pèse , on ne peut s’en blaser d’elle d’ETRE ce qu’on est dans notre vie . Pour Ahmed notre bourlingueur ,ELLE est tout le bien être d’ETRE en LUI , qu’on se dit parfois que l’âme de l’être c’est la barbe du bourlingueur et qu’à priori ELLE en devient cet être fidèle du corps là où il va – En LUI, on la sent naitre chaque jour et même qu’ on la touche sans crainte ,on la voit et on la trouve toujours en lui quand il marche quand il mange ,quand il roupille quand il rit et parfois quand l’envie l’ en prend pour pleurer ELLE lui essuie ses larmes .Dans la vie courante ELLE lui donne la jouissance de vivre si bien que pour l’etre qui la porte que partout où l’on l’invite il s’adonne à vanter et à expliquer ce que c’est qu’une barbe fétiche et comment en obtenir une de même si le désir de l’être veut ETRE barbu et avoir ce bonheur d’obtenir une belle barbe pour son bien être en un moins de 06 mois.
    Au fil des jours la solution à la question de savoir pourquoi Ahmed le bourlingueur fut-il un adepte de poils depuis la tendre enfance et pourquoi aime t-il tant les barbes que pour nous finalement la solution fut bien trouvée. Car Etre sans barbe pour lui , c’est à l’exemple de tout individu qui prend sa marche avec risque , dans un désert sans avoir pris d’eau avec soi . Il nous le dit non pas avec regret mais avec joie qu’il ne peut vivre sans être avec une barbe.
    Sans complexe du tout il nous chante l’air des bourlingueurs dans leurs randonnées qu’ « être avec une barbe » c’est tout simplement être dans la vie ….et qu’on est rien sans barbe qu’un être vivant qui ne peut s’en passer d’un complice .

  • Le BISON de Chantal

     

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    D’année en année et à l’approche du jour de l’Aid les locataires du coin des amis en frissonnent de tout leur corps dés qu’ils constatent que le fourrage devient onéreux . Alors pour eux , le mouton de l’aid leur serait incertain même qu’ils ne l’entendent encore moins bêler dans leur cour du coin.
    Mais dejà ils le pensent,austerité oblige depuis que la monnaie de leurs poches est sans force physique et qu’elle ne se tient même plus debout par rapport à cette grande force motrice du devis . Le crédit populaire dit « AnseJ » des Jeunes bien généreux pour une jeunesse florissante refuse de s’aventurer à remettre même à court terme un crédit aux vieux retraités comme ces personnes qui n’ont pu trouver un lieu de refuge que chez Alger Miliana pour terminer leurs vieux os. . Et là c’est Une sévérité sans fondement qui vient une fois de plus frapper en plein cœur ces âgés du coin des amis.
    Pour eux tous réunis cette année encore ,leur méprisable rente de retraite ne leur permettra jamais de faire ce traditionnel et bon méchoui entre eux.
    Mais l’espoir semble renaitre entre eux quand L’amie Chantal la locataire du coin « 22 » celle qu’on la voit comme l’EURO avait bien avant de quitter le coin des amis promis à tous ,de leur ramener un vrai Bison au retour de son voyage de chez les indiens.
    Deux mois déjà qu’elle est partie et qu’on a reçu d’elle aucune nouvelle et que l’Aid du mouton approche à grands pas .
    Tout les amis du coin maintenant vivent l’angoisse que leur fête se passera cette année sans sacrifice. Certains comme le locataire du 15, du 18 et le 5 ont préféré se barricader chez eux et ne plus sortir . Meme G.M que je croyais courageuse je la voyais pensive dans son coin plus anxieuse aussi que jamais , et pour se calmer un peu elle n’a pu trouver mieux que de mettre devant elle une infusion à la camomille qu’elle sirote à petit feu pour calmer ses nerfs .
    Soucieux aussi je suis devenu comme eux . je faisais les cent pas devant GM, je l’entendais dire maintes fois «Chantal aurait pu au moins nous le dire avant, nous aurions pu tous cotiser et lui verser notre part d’argent pour les frais de transport de ce bison mais ce fiston m’a dit que les indiens de là bas vont le lui offrir à bas prix tellement qu’ils n’ont jamais vu une femme blanche troquer des cheveux naturels contre un bison chez eux. Je me tordais la langue je n’aurai jamais lui dire ce que j’ai lu sur les B.D au temps où les indiens étaient en conflit avec les cow –boys.
    Par un soir quand Tout ce beau monde de locataires du coin des amis, chacun prés de sa fenêtre etait à contempler la journée qui allait terminer l’ombre de toute chose sur terre pour le sombrer dans le noir ,notre plus haut locataire du 20eme coin cria de son coin « HoE !!! Hoe !!! A ceux d’en bas, je vois quelqu’un qui arrive !!! je vois quelqu’un au loin qui arrive…. !!! et je crois voir en lui Chantal mais pas de queue d'un Bison en vue ! tellement sûr de ses yeux qu’il ajoute encore tout heureux : que le 1er du coin d’en bas ouvre vite la porte .Il vient en courant .
    La grande porte blindée de notre coin de notre AlgerMilina s’ouvrit laissant entrer quelqu’un. Mais ce n’était point Chantal . Il n’était que l’habituel facteur avec un paquet en mains, On le voyait arriver à bout de souffle tout haletant bouche ouverte mais malgré qu’il n’avait point de salive ,il trouva le moyen à remuer sa langue pour dire son mot « où est la G.M ! où est cette G.M du coin j’ai un paquet qui vient de loin à lui remettre à elle seule .Un paquet qui vient de loin ? Alors et si c’était notre bison qui est à l’intérieur avons –nous tous crié ? On était tous là curieux à voir le facteur remettre son paquet à G.M. Pour moins d’indiscrétion G.M préféra attendre que notre facteur quitte les lieux pour son paquet .
    Un mecontentement envahie notre facteur , et là le locataire du coin « 20 » ne se fit pas prier pour faire son devoir .Docilement par le col de sa veste notre facteur se trouva soulever et moleter comme une plume d’oiseau pour bien aller finir sa partie de jeux de dominos plus loin.
    G.M se mit alors à ouvrir enfin le paquet .Nos yeux dévoraient ses mains tremblantes ce qui allait en sortir à la fin du dénouement du paquet.
    Point de trace de bison mais Il y avait une petite cassette à l’intérieur avec un tout petit mot qui disait : « c’est moi votre Chantal, vous me manquez tous que je ne vous ai pas oublié. Je vous envoie cette cassette video enregistrée par mes amis Indiens.Je vous rappelle qu’elle a été mise en circulation spécialement pour la vente de leurs troupeaux de bisons. Il y en mille têtes parmi les meilleurs ,choisissez ce qui vous plaira, le prix je m’en suis occupée personnellement ici que je vais leur laisser toute une tresse complete de mes cheveux jusqu’à la racine en guise de troc tant ils aiment les scalps pour leurs totems .Je pense à vous ,pensez aussi un peu à ma tete .Votre Chantal qui vous embrasse . »
    Pressée aussi de voir pour la premiere fois l’image d’un bison de plus pres ,G.M s’est vite emportée à crier emmener vite celui du 13eme coin et qu’il s’amène avec sa cage d’images. Vingt minutes passerent et nous voilà tous assis ,les uns parterre d’autres sur des tabourets G.M était à la premiere loge juste devant l’ecran . On attendait que le soleil disparait et qu’il fasse au moins un peu sombre pour voir plus clair l’image de notre bison que G.M va choisir parmi les milles. A peine que le soleil ai disparu que le 13 du coin mit en marche sa fameuse boite à images.
    L’écran au départ apparait noir et en connaisseur de cause le 13 du coin nous expliqua que c’est de la fumée de signaux qui apparait ;les indiens font cela entre eux pour communiquer . La fumée bien noire devant nous tarda à se dissiper de l’ecran et qu’au lieu d’une image voici qu’apparait une ecriture . Et comme notre 13 du coin connait aussi si bien les signes d’ecriture des indiens il nous dit : c’est ecrit en fumée que : .
    « Dans le cas où aucune image de bison n’apparait sur votre écran et que tout est noir c’est que nos douaniers ont fait leur boulot pour que cette vidéo ne soit pas disponible dans votre pays pour vous montrer nos bisons .Nous regrettons fort bien cela pour vous et pour votre pays . »
    C’était la deception totale parmi nous.G.M n’en revenait plus. A quelques pas de notre but et voilà plus rien.Ni bison ,ni Aid ni mechoui. Adieu veau ,vache ,cochon couvée comme disait Jean de la Fontaine pour la laitiere et le pot au lait .
    Chantal !!! Chantal !!! G.M me suis-je mis à crier soudainement.
    ET tous les locataires en un seul mot crierent :Qu’est ce qu’elle a ta Chantal maintenant ?
    Pour que tout le monde puisse me comprendre ,j’ai dû faire avant de leur crier éplucher à la va vite deux oignons pour faire mouiller mes yeux afin de faire couler deux belles larmes en signe de douleurs et leur dire .
    il faut vite LUI envoyer un message urgent G.M avant qu’il ne soit trop tard ,il faut qu’elle arrete l’échange de sa tête ,le troc devient dans ces conditions unilatéral.
    GM tu ne troives pas qu’ on aurait dù laisser ce facteur avec nous juste un moment ,il nous aurait faciliter l’envoi de notre message AUSSI VITE et dans les plus brefs delais .
    Espérant Fiston que notre message arrive à temps et que ses bons amis indiens ne l’ont pas trop abimé maintenant , et pourvu qu’elle nous revient aussi saine avec toute sa chevelure sur sa tête

  • La chanson des vieux

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    La chanson des vieux amis
    Trois bons vieux amis,mais bien bien vieux sont là dans un petit coin à leur place habituelle à se rouler les pouces et à regarder comme tous les jours leur soleil de la journée passer.
    L’un des trois dira aux deux autres pour leur faire disparaitre cette morosité ambiante de leurs visage et leur redonner espoir d'une vie d'un jour prochain il leur dira:
    Vous aimez que je vous en chante une ou deux chansons avec de vieux refrains?.
    Si vous en aimez dites le ?
    Elles ne sont ni en proses ,ni en poésie seulement de belles paroles
    Ses compagnons ne disent mot, ils savaient ce qui leur en couteraient apres.Les voyant toujours muets à se rouler les pouces il leur dira cette fois-ci:
    Votre silence me dit que vous d’accord ,Je vais vous en chantez une
    Si vous en avez mare de l’une
    Faites le moi savoir j’en ai bien plusieurs à vous faire entendre
    Je vous en chanterai une autre après l’ autre
    Mais Je crois que celle que j’ai choisi à vous deux ira mieux :
    c'est une chanson qui raconte l'histoire de trois vieux

    Et voilà notre chanteur sitôt dit sitôt gazouillé .
    Et sans tambours ni trompettes commença à solfier des mots et à fredonner d’autres au rythme de la comptine des "trois jeunes tambours"

    Trois vieux beaucoup ,beaucoup beaucoup vieux
    Et ri et ran ran pa ta plan
    Roulaient, roulaient tous les trois leurs pouces
    Et ri et ran ra pa ta plan
    le plus vieux qui etant l'ainé des trois lui en manquait un pouce
    Et ri et ran ra pa ta plan
    Le plus grison de ces trois vieux lui en manquait deux pouces
    Et ri et ran ra pa ta plan
    Le géronte parmi eux , lui ne lui en manquait aucun pouce
    Et ri et ran ra pa ta plan
    Et tous les trois du matin au soir ,roulaient ,roulaient leurs pouces
    Et ri et ran ra pa ta plan
    Et tous les trois sans se lasser ,roulaient ,roulaient leurs pouces
    Et ri et ran ra pa ta plan
    Notre rhapsode après avoir évoqué son récit en le chantant fort et bien fut bien surpris en regardant la tete de ses deux vieux amis qu’une nouvelle morosité avait envahie de nouveau leurs visages .

    Il leur dira :Il parait que vous ne me m’écoutiez même pas vous deux
    Et moi qui tout ce temps vous chantais ce ri et ran ran pa ta plan pour vos beaux yeux

    Les deux autres frustrés ,feignant ne pas du tout écouter leur compagnon discutaient entre eux
    Dis moi cher vieux ainé il parait qu’il ya un agriculteur prés de nous qui depuis tout un temps utilise son chisel
    Je me le suis demandé aussi avant toi cher vieux grison depuis tout ce temps que nous roulions nos pouces je croyais que nous n'étions que toi et moi seuls ici

  • A la mode,à la mode de chez nous

     

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    L'enregistrement inédit qui suit n’a été entendu et chanté qu’une seule fois aux iles Galapagos par deux rescapés d'un naufrage en haute mer ; Ces .deux rescapés ont pu survivre et apres des mois et des mois l’un des deux s’est vu pousser des poils au visage .Il en a eu tellement que sa barbe en descendait jusqu'à ses pieds . ’il eu l’idée que peut etre sa compagne on a les moyens pour le lui la ôter sans peine . il lui dit en ses termes :
    Et sais-tu chanter comme moi
    Ya chantal , ya chantal
    Et c’est quoi ce chant chez toi
    Ya mon Keur ,ya mon Keur
    On le chante pour les barbiches
    Ya chantal , ya chantal
    On le chante pour les barbus A la mode de chez nous
    On commence par la barbiche
    Ya Chantal ,ya Chantal
    C’est à la mode ,à la mode de chez nous
    Et On termine par la barbe
    Ya Chantal ,ya Chantal
    A la mode, de chez nous
    Tout d’abord on commence par dire
    A la mode ,à la mode
    Savez-vous ôter les touffes
    À la mode de chez nous
    Et puis ,et puis à la mode, à la mode
    Savez vous ôter les barbes
    A la mode de chez nous
    Nous aussi on sait la chanter ya mon Keur ,ya mon Keur
    Et aussi à la mode ,à la mode de chez nous
    Si c’est pour les touffes à la mode ,à la mode
    On les ôte avec les doigts
    À la mode, de chez vous
    Ya mon Keur ,ya mon Keur
    Si c’est pour les barbes à la mode ,à la mode
    On les ôte avec les mains
    Ya mon Keur ,ya mon Keur
    À la mode de chez nous
    Et bien Si tu y vas bechouya ,bechouya on y arrivera ,on y arrivera
    Ya chantal, ya chantal
    On commencera ya mon Keur ,ya mon Keur
    Pour la touffe ce sera par les doigts à la mode de chez nous
    Et pour la barbe je planterai mes mains à la mode de chez vous
    Ya mon keur ,ya mon keur

  • Le Coin des Amis (ies)

     

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    Ya ma Chantal par la fente de la porte je t'ai vue passer sans frapper à ma porte du coin des amis mais ça m'a fait plaisir de sentir ta presence et en toi ce parfum "la vie est belle" de Lancome et moi qui n'utilise toujours que ce "Ploum-Ploum" j'ai failli mourir de honte .si ce n'etait ce Fiston qui m'a rassuré que ce n'est qu'une visite laconique en me disant que tu vas retourner apres ton voyage aux Ameriques voir tes ancetres ..Pour ça ya ma Chantal je te conseil de prendre le grand"Chariot " de bois et de toile de petula Clark il t'aidera à traverser les regions arides là où les indiens auront du mal à te voir . Ne te prend surtout pas comme cette Calamity Jane qui a failli laisser sa peau si elle n'avait pas pris aussi ce chariot qui tangue et qui tangue dans ces plaines qui n'ont pas de frontiere..
    Ce fiston n'arrete pas de me dire que si tu peux nous apporter un bison avec toi ,l'AID est proche et vu que notre coin des amis est rempli de locataires ça lnous ferait plaisir de le feter ensemble. iL me dit que le BOUZELOUF on te le laisse c'est la plus grosse part qui ne peut etree divisible ; Je trouve comme toujours que son idée est formidable . Sans lui parfois je me dis "que puis-je faire seule dans la vie"

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    Au 26 eme d’un mois d’automne allant terminer une année moribonde, deux génies sont là à parler d’un evenement qui va suivre et épanouir par un son miraculeux toute une ville.
    L’horloge de leur ville va sonner de nouveau les douze coups complets d’une journée .
    Lotfi : penses tu cher ami qu’elle va tourner dans le bon sens comme avant
    Toufik : oui j’en suis convaincu mon ami , j’ai bien placé la grande aiguille sur la petite
    Lotfi : je ne te parle pas d’ aiguilles Toufik mais du mécanisme qui l’entraine.
    Toufik : On a mit tout notre savoir faire et pour ça je crois qu’on a rien laissé au hasard
    Lotfi : avant notre opération ce qui me tracassait tant c’était bien le réglage du balancier
    Toufik ; On a bien eu du temps à trouver ce positionnement du centre de gravité du balancier
    Lotfi : oui la précision était bien liée sur un réglage minutieux effectué uniquement sur le balancier
    Toufik : avec tes lunettes je te voyais comme ce chirurgien bistouri en mains faisant preuve de patience devant un malade moribond
    Lotfi : il me fallait bien avoir cette patience avec cet écrou de vissage :
    Il me fallait Devisser pour faire retarder – visser pour faire avancer
    Toufik : je te voyais faire ce travail avec la peur au cœur au moment de l’allongement ou le raccourcissement du balancier
    Lotfi : Mais là , tu m’as bien secondé ,car ce travail ne peut se faire que d’une façon efficace et que lorsque l’horloge aie trouvé son emplacement définitif .
    Lotfi : Quand je pense que notre ville va enfin rattraper son temps perdu .
    Toufik : moi aussi tu sais
    Lotfi : On peut redescendre maintenant
    Toufik : j’espère que l’echelle est toujours à sa place tu penses qu’on ne nous a pas oublié.
    car depuis le temps qu’on est en haut on pensait peut etre en bas qu’on perdait notre temps là –haut .

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    Essalamou aala Hassen Esadik.
    Hassen, comme Toi et moi ces derniers temps, nous nous sommes permis de nous balader à notre guise sur un terrain qui n’est attribué à quiconque de nous deux où nous n’avions même pas eu la peine de demander avis d'entrer dans leurs coins à Meskellil et à Miliani2Keur.
    Je crois à mon avis qu’on a un peu trop exagéré tous les deux de la bienveillance hospitalière bien connue des trois jours de coutume chez nous à être tolérable pour l’hôte à son invité. Or, qu’au-delà de ces trois jours et trois nuits l’invité doit se dire en lui-même c’est le moment pour lui de déguerpir.
    Hassen Sadiki, ne me dis surtout pas que tu l’as fait exprès sous prétexte que tu n’aies à ce jour entre les mains ce passe partout comme tous les autres.

    Belhakma oua redha, ne t’en fait pas pour ça, quelque soit la réponse que tu vas me donner cela ne sera plus pour toi un problème encombrant dans les jours qui viennent.
    En personne secourable, j’ai constaté en réfléchissant nuit et jour sur ton cas qui relève de ce principe de charité que vraiment tu n’as pas où camper au point d’être le seul SDF du 22ème siècle de notre temps à n’avoir toujours pas de coin. Vu ton statut de tout nouveau émigré en disant « émigré », je crois ya Hassen que je ne t’ai pas fait peur, je n’ai pas voulu dire l’autre mot triste et funèbre « harrague » qui aurait bien pu te déranger). Mes démarches à qui de droit ont pu aboutir et donner leurs fruits. Pour te soulager juste un peu en attendant autre chose de plus confortable, j’ai pu trouver un coin pour amis. Un coin idéal pour nos prochaines discussions ce Coin, qu’on l’appelle « le Coin des amis» du site c’est pour ne pas se perdre en tournant en rond.
    Il y a aussi ceux qui doivent remercier la Chère AlgerMiliana de les avoir « caser » DANS UN SEUL BLOG et ils sont un peu bien nombreux.
    Tu t’imagines Hassen résider dans un blog de 23 Coins avec des amies et des amis sans que personne ne se voit et que tous nos jours de l’année passent en harmonie c’est impensable à nos jours. Mais alors là ! Tu verras tout un miracle que : Chacun est dans son coin d’appartement. Chacun a sa propre porte avec pancarte nom et prénom dessus. A la seule condition Hassen que c’est exigée aux locataires qu’ils soient exposés nuits et jours aux risques et périls d’avoir à l’improviste des invités qui leurs rendent visites et qui leurs frappent à la porte pour discuter.

    Comme j’ai un coin comme eux, je les connais tous, que je peux te les citer un par un. Pour commencer, je vais du haut vers le bas (si je dis du haut ce n’est pas référence comme on le suppose pour ceux qui sont comme on nous le dit superposés au paradis). Ici c’est tout à fait différent du 22ème coin le plus haut au 1er coin du rez de chaussée à ras du sol, ils sont tous pareils.

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  • Entre voisins

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    Après avoir bénéficié d’un bel appartement les locataires voisins commencèrent à s’agiter. Un peu et ce après des mois et des mois passés dans une tranquillité totale.
    Chaque jour une chose n’allait pas mieux pour chacun mais aucun ne voulait prendre le risque de le dire à son voisin en face jusqu’au jour où un bienfaiteur du rez- de chaussée leur installa à ses frais à l’entrée de l »immeuble 20 boites à lettres correspondantes au nombre des locataires du 1er jusqu’au 5 eme étage. Le pauvre en avait marre qu’on vienne à chaque fois lui frapper à la porte de remettre ceci ou cela au voisin qui habite l’immeuble ou s’il habite encore là.
    Et voilà que les ennuis commencent encore pour ces braves locataires qui ne se connaissaient point auparavant et qui ne se sont jamais rencontrés étant donné que chacun quittait le domicile bien tôt pour ne revenir que bien tard dans la nuit. Une chechia Stamboul a disparu .Peut être volée.
    Le propriétaire Celui qui eut l’idée de loger comme un oiseau dans un nid sur un arbre de peur de n’être point déranger dans son sommeil de nuit vient de voir à ses regrets que son fétiche de chechia bien lavée la veille de la poussière du jour n’est plus là à son fil d’attache afin d’être séchée pour son utilité de bon matin. Ce locataire était pour vous dire un Meddah bien connu dans les Souks de toute la contrée où tout le monde qui l’écoutait dans son auditoire ne se lassait point
    Le pauvre comme il ne pouvait rater une journée de labeur et comme il ne pouvait rencontrer personne de si bon matin, qu’il mit un mot dans chaque boite à lettre avec un petit mot. Je vous prie de me rendre ma chechia, ma situation sociale dans les souks en dépend .Merci de la mettre dans ma boite comme ça je ne saurais jamais qui c’est.
    Le premier jour il mit ce mot à chacun et le voilà parti pour ne revenir que tard le soir espérant fort bien trouver sa pauvre chéchia à l’intérieur de sa case.
    Rentrant le soir, il ne trouva point cette chechia mais un petit mot écrit avec 18 autres.
    Si tu espères avoir ta chéchia en bonne santé arrête de nous décrypter du matin au soir avec ton BENDIR OIL GALAL fi lasouak.
    Le lendemain il mit un autre mot dans chaque boite et qui dit. Chers locataires, chers voisins si ce n’est vous jamais on ne me laissera entrer au Souk à leur dire ce qui vous tracasse dans la vie et leur raconter vos mésaventures et vos joies entre vous.
    19 jours et19 nuits ne passèrent point de chechia dans sa case. Il ne pouvait trouver une autre elle était pour sa tête irremplaçable.
    Le soir du 20 eme jour il trouva enfin sa chechia et avec un seul mot qui dit. A notre cher voisin Bouchechia nous n’avons jamais douté un moment de ta bonté envers nous mais nous avions pensé que si chacun de nous la mettra une fois sur sa tête il en aurait cette tête miraculeuse comme la tienne qui en vaut mille chandelles.
    Et là notre cher Bouchechia Stamboul commença à penser et s’ils avaient pensé qu’au lieu de ma chechia ils auraient bien préféré mettre ma tête sur leurs têtes.
    Pensif il s’est dit alors ma tête n’aurait plus besoin de cette chechia et moi je n’aurais plus de tête. Heureux qui comme moi possède encore sa tête et parle de vous avec 2keur.
    Au jour suivant, il leur remit un dernier mot à chacun dans sa boite .Cher voisin je vous remercie avec mes 2 keur vous aviez bien fait de ne vous en prendre qu’à ma chéchia au lieu de ma tête que je conserve pour mon bien-être...

  • ELLE et LUI

     

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    Logo actu elle et lui

    Une confidence que je tiens à dire sans contrainte .
    Ahmed et Chantal se sont bien rencontrés un jour et voilà ce qu’on a bien pu entendre dire entre eux.Ce qu’on regrette à cette rencontre inédite c’est qu’il n’y a pas eu de photos à montrer comme dans toutes les rencontres precedentes , cette fois Moha khouya a eu cette malchance de négligence de sa part de retourner son fameux « IPAD » vers lui et on a eu comme toute photo en exclusivité que l’image de son ventre avec un enregistrement de son que voici de deux personnes qui se parlent..


    Elle : Salut Ahmed ! AH ! Maintenant sans faute je peux dire partout que j’ai bien eu devant moi ce bourlingueur qu’on raconte sur lui de bonnes choses.
    Lui : Comme c’est chouette de ta part Chantal de me dire ça , depuis le temps que j'attends ce mot de toi et bien dommage pour toi que c’est maintenant que tu le dis!
    Elle : Ahmed si Tu veux que je reparte j’ai toujours sur moi mon billet retour ?
    Lui : Non. Je n’ai pas dit ça et j’ai jamais pensé à ça.
    Elle : Ahmed je peux te dire cela aussi, que si je suis là encore une fois c’est pas pour TOI mais c’est toujours cette nostalgie du pays qui m’emmène.
    Lui : alors là, si tu le dis pour la énième fois c’est que Tu aimes toujours ton pays natal ?
    Elle: Bien sûr ! Énormément !
    Lui : Ça Tu nous l’as déjà dit maintes fois Chantal?
    Elle: ALors ! Pourquoi me le demandes-tu récemment dans ton écrit ?
    Lui : j’ai voulu simplement savoir si c’est vraiment cette nostalgie qui te pousse à venir me voir ?
    Elle : Alors là Ahmed tu vas loin si c’était pour toi j'en aurai bien fait de me vacciner.
    Lui: Alors si tu le dis comme ça moi aussi à ton départ je ne te rechante pas avec un mouchoir à la main le refrain habituel des adieux « ce n’est qu’un au revoir Chantal »?
    Elle : Tu es fou Ahmed ? me faire ça dans mon propre pays natal , Jamais de la vie.
    Lui : Alors si Tu veux que ne je le fasse pas et qu’on se revoit à tes prochains passages sur ce sol natal on peut se permettre de batifoler Chantal ?
    Elle: Oui Ahmed, mais pas à bâtons rompus mais ce qui se dit entre amis qui se connaissent à peine.
    Lui : Dans notre lexique ici au pays on en parle couramment sans qu’on glisse à l’oreille tu peux me faire confiance Chantal.
    Elle : Hi …hi…hi…Parole de Chantal que j’en garderai tout ce qui se dit de toi du pays pour moi
    Lui : Dis moi Chantal , alors c’est vraiment cet amour du pays qui te rapproche de ton passé
    Elle : He oui ! et d’ailleurs la preuve en est là si je suis là et toujours toute proche c’est bien aussi Grâce à ce site Alger Miliana et à Noria .
    Lui : Alors c’est bien toi la Chantal dont on parle qui retrouve son pays grâce à un site
    Elle : oh ya Ahmed ! Oh ya Ahmed ! C’est bien toi je te reconnais maintenant. laisse moi admirer ta belle barbe de plus prés car vue de loin elle me paraissait superflu Enfin et mille fois enfin je retrouve ce bourlingueur qui a pu en toute oisiveté lire tout mon fabuleux récit sur mon retour au pays natal sans verser de larmes.
    Lui : (ne pouvant se retenir aux paroles si gentilles de notre Chantal , Ahmed le bourlingueur decida de sacrifier quelques touffes en excès de sa barbe qu’il ôta et l’offrant en guise d’une amitié tout en lui disant)
    Reçois ce présent si cher pour ma chaire et qu’il soit bien conservé par toi comme un fetiche (gri gri) qui pourra éloigner de toi tout ce que tu ne désires pas te tourmenter .
    Elle : Arrete ! arrete ! Ahmed ne fait pas ça tu abimes ta jolie barbe.
    Lui : Du moment que c’est gratuit et que j’en ai en surplus Chantal pourquoi m’en priver à faire du bien à autrui.
    Elle : Chantal n’en revenait pas. Elle lui dit avec un joli sourire au visage ,tu sais Ahmed notre pays est un beau pays plein de gens de bonté comme toi que je viens de découvrir.

  • Fiston à Grand-Mère

     

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    Sais tu G.M comment Karyma est elle devenue depuis qu'elle lit des poemes.
    Dis le moi Fston il y a longtemps que j'ai pas eu de ses nouvelles.
    Elle dit qu'elle est une petite vieille meme si elle n'a plus 20 ans
    Mais bien sùr qu'elle est une petite vieille fiston d'ailleurs je te rappelle arrete de m'appeler G.M la prochaine fois ;A t'entendre dire ça tout le temps on m'a dejà dit que je ne suis plus la petite vieille. du village .
    Excuse moi G.M je ne savais que tu lisais aussi les poemes ;Et puisque tu es devenue une petite vieille aussi , moi aussi je veux devenir grand et ne m'appelle plus Fston ;je suis assez grand maintenant

    Mais pourquoi Karyma a -t-elle pris cette decision subite à devenir petite vielle ,elle etait bien dans sa jupe longue et personne n'a mesuré l'age de sa tete qu'elle avait
    ; Maintenant C'est tout un vrai probleme qu'elle nous a posé sans le vouloir
    G.M a aussitot imité les pas de Karyma et a pris sa decision de jeter par dessus bord toutes ses belles robes longues qu'elle avait avec sa jolie garde robe d'un bois massif et qu'elle en a commandé des tas et des tas de jupe courtes avec un placard qu'elle veut appeler garde jupe .
    Si au moins quelqu'un de bon pourrait ecrire des poemes qui peuvent engendrer une controverse à d'autres poemes peut etre que GM redeviendrait comme avant ..

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    G.M!!! GM!!! est ce vrai que je suis drole , je sais que que de toi G.M je saurai la verité..
    Et avec un soupir de fatigue G.M s'arreta de balayer le devant de sa porte pour un temps de me repondre qu'elle s'empressa aussi vite de me dire :Toi tu es vraiment drolement drole mon fiston. Mais pourquoi me demandes tu ça de bon matin.Fiston.
    C'est qu'on vient de me dire de loin que je suis seulement drole G.M ;Maintenant je sais que je suis vraiment drolement drole.G.M .
    Avant de continuer à balayer elle m'ajoute encore:Tu peux le dire sans peur et sans reproche Fiston C'est ta G.M qui te le dit .

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    GM quelqu'un pretend te connaitre comme cette dame illustre des B.D des années 50 est ce vrai GM?
    S'il a mon age il doit bien me connaitre et connaitre bien des choses .
    C'est ça il en connait bien des choses d'apres sa belle barbe blanche GM et je le trouve plus intelligent que toi,quand 'il dit que celui qui n'est issu ni d'un oeuf et n'a d'ailleurs pas de mere ne peut etre que ADAM;
    Mais mon bon Fiston ça tout le monde le sait c'est ecrit dans tout nos livres.dis lui de chercher encore plus et quand il trouvera qui plane et voltige comme un oiseau et qu'il n'est issu ni d'un oeuf ni d'une mere il trouvera la reponse qui est bien l'homme qui boit et qui mange comme nous.
    Et toutes deux ne sont posées que comme enigmes.où l'on doit deviner dans leurs obscurités la solution.
    Mais GM tout concorde l'oeuf , une mere qui ne lui a pas donné naissance et qu'il boit et qu'il mange comme nous.
    Ta GM ,je veux dire par là Fiston ,ta grammaire ne concorde pas avec son epoque quand tu dis "il boit et mange comme nous" c'est pour ça que je te demande de lui dire de chercher encore .
    GM tu sais j'ai bien peur pour lui ,que d'ici peu on verra notre beau barbu sans sa belle barbe blanche à force de s'en prendre à elle .
    Alors dis lui qu'il aille doucement il a tout son . temps.

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    Où est ce que tu vas encore Fiston avec cette banderole et ton paquetage avec toi ,tu sais bien que tu attrapes vite froid au moindre souffle du vent au dehors et tu ne peux rester encore plus d'une heure sans me voir .. GM c'est un grand sacrifice que moi et mes compagnons d'armes allons le faire au nom personnel de notr ALMF et aux noms de tous les anciens éleves de notre lycée.
    Mais dis moi au moins qui vous a poussé à vous engager corps et equipements dans une telle situation
    Tu sais GM notre jeune et pauvre association est SDF depuis longtemps et comme nous n'avions pas où aller parler et discuter de nos reunions on a choisi un café comme lieu de residence.
    Mais voilà Depuis un temps GM le gerant du café nous a adressé un avertissement qu'il ne faut plus faire de reunions chez lui ,que son café est un lieu de distraction non pas un lieu de meeting et hier il nous a averti qu'il irait voir les autorités si jamais le samedi prochain on viendrait chez lui..
    .Alors dis moi maintenant à quoi va vous servir cette paillasse que tu traines derriere toi et ses deux couvertures autoiur de ton corps.
    Chacun de nous va apporter ce qu'il pourra de chez lui et on va faire un piquet de greve pour qu'on nous donne un local.
    Mais à ce que j'ai toujours su vous devriez avoir ce papier de residence .
    EH OUI GM c'est le seul papier qui nous manquait et on va l'avoir d'ici peu.
    On va faire notre piquet de greve tout autour de l'horloge de la place de la ville et on comptera le temps grace aux coups de l'horloge GM on espere qu'apres les 06 mois exigés à l'hebergement pour delivrer une residence l'horloge en serait temoin que nous les avions bien effectués chez elle.
    Je vous souhaite courage et patience mais est ce que tu n'as pas oublié d'emporter ton biberon il te sera utile aussi pour ce morceau de sucre qu'on donne en cas vous entamiez une greve de faim suplementaire
    GM me voyait partir affronter ce dur peril mais savait que c'etait pour une bonne cause

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    Ce jour là par un matin bien ensoleillé comme à nos habitudes on s'est rencontrés au café plein air de l'esplanade. Pour nous les rencontres c’était tous les samedi de la semaine on attendait pas jusqu'au retour de la manivelle .Bien qu’éloignés ,Djebbour, bouzidi et moi on venait par nos propres moyens c'est à dire qu'on payait notre voyage et nos hôtes arrivés chez eux nous payaient et le café ou thé en plus le repas de midi.Bien après avoir bien discuté  et bien rit on se disait entre nous "Ce n'est qu'un au revoir mes frères ce n'est qu'un au revoir"
    Mais à ces rencontres il y avait une condition à respecter.C’est que chaque fois il y avait quelqu'un à dire une blague ou quelque chose qui fera humour entre nous..Ce jour là c’était bien mon tour et j'ai beau creusé ma petite cervelle j'ai rien trouvé de beau à dire. Je me suis dit avec l'age  que j'ai pris le mécanisme  prend aussi son air d'usure.J’étais là à penser à mon introduction et développement de mon sujet sans donner trop d'importance à sa conclusion.
    Mais voilà que notre Président en retard comme toujours s’amène  en voiture dans sa jolie Ford blanche pour gagner un temps perdu et à ne point s'excuser.
    Pour  lui c’était la première fois qu'on lui a pas  fait de remarque pour son retard continuel de nos rencontres.
    En voyant cette belle voiture dernier cri devant moi ,ma cervelle a pris vite ses sens.DE VIE;
    j''ai aussitôt demandé un stylo et le hasard a voulu que SAADI en avait et en plus de cela  UN FEUTRE ROUGE . IL me dit je n'ai que ça s'il te convient prends le je n'en ai plus besoin pour le moment.;
    Sans que personne ne se doute de mon absence je me suis éloigné  en douceur un peu du groupe et à une table j'ai commencé à rédiger ma petite rédaction. du jour
    Sur une feuille blanche En gros caractère   j'ai écris "  FORD A VENDRE .sans oublier d'ajouter  le n° du téléphone portable que j'avais de son propriétaire.;Et l'accrocher à  l'essuie glace de l’arrière de la voiture.
    Et me voilà après avec eux. Je voyais les yeux de chacun qui m'attendaient du moment que le président est arrivé et qu'il a ouvert le débat des discussions libres..
    A peine assis parmi eux que voilà  on voit le président  préoccupé à  chercher dans ses poches; C’était Son tel  qui vient de sonner .On l'entendait dire "NON VOUS FAITES ERREUR  MONSIEUR JE N'AI PAS DE VOITURE A VENDRE;" Et les appels affluaient durant tout notre temps qu'ils ont oubliés que je leur dise la blague du jour.
    A midi notre président n'en pouvait plus qu'il allait bien casser son portable qu à cela  l' idée de moi à lui dire de le fermer la trouva mieux que de le perdre..
    C'est juste au moment de nous lever de nos chaises qu'il vit  bien des curieux à regarder de leurs yeux un écriteau posé sur le pare brise arrière.
    il me regarda et su  en voyant même les autres se tordent de rire que la blague  que tout le monde attendait de moi a duré tout le temps de notre rencontre. bien autour de sa tête et de sa jolie Ford .

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    Monsieur Le President SVP SVP une simple et seule question qui me reste à vous poser .C'est Djillali le reporter de Chlef Magazine profitant de la bonté du nouveau president veut avoir l'excluvité d'une nouvelle à la Une à lui tout seul ,
    Tout Surpris le President se retourne vers son secretaire lui demandant" est ce que je peux repondre à cette question et ce que c'est tolerable dans lnotre domaine protocolaire "
    Le secretaire curieux de savoir la question ,dira sans hesitation à son president tout ahuri du comportement attentif du reporter en face de lui ," Du moment Mr LE President que vous etes toujours debout sur l'estrade rien ne vous empeche de donner libre court à votre langage si doux..
    le Reporter tout agité avança alors sa question .
    Mr le President on dit que les retrouvailles 2020 auront leur date en plein Ramadhan ,Si vous les avanciez Quand allez vous les organiser où auront elles elles lieu et comment comptez vous reunir. les participants et si vous mainteniez toujours la date du 1er Mai pour les retrouvailles est ce que les repas de ce jour de ramadhan seront à emporter ou bien est ce que les participants auront un repas supplementaire aux prochaines de 2021.
    Le president fit un clin à son tresorier et son secretaire tous proches pour l'approcher.encore plus
    Une breve discusion entre eux ,et la reponse fut vite trouvée.
    Et notre president dira avec un grand sourire aux levres , Mon cher Djillali C'est bien dommage que je ne sois capable de prediire l'avenir que je peux te repondre à cette question aussi parce que tout bonnement que moi et cette équipe que tu vois autour de moi ne serions pas là pour ce probleme que tu viens à nous poser. et vu que mon mandat et le leur se termine bien avant ce temps ils seront comme moi démissionnaires
    IL y avait tellement de chahu tout autour tellement que la reponse fut donnée en bonne et du forme que notre Djillali n'entendit que le dernier mot du president disant demissionnaire.
    Et la nouvelle fit le tour de bouche à oreille "le president est demissionnaire,le president est demissionnaire.
    Le vice president qui un instant à peine disait tout haut à des amis "El hamdoullilah tehenit mela presidence" dira " avec un grand soupir EL HAMDOULILLA H je redeviens President comme auparavant ; Enfin on rend à CESAR ce qui appartient à Cesar.

    C'est à ce moment de joie que je passais devant le vice president anciennement President de notre association qu'Iil me demande comme s'il n'a rien entendu . Je lui ai dit "ABDLKADER on dit que le mandat du nouveau president en exercice prend fin en 2020 et qu'il a repondu à une question posée par un reporter qu'il serait demissionnaire pour 202i.
    Alors je voyais Abdelkader demandait une cigarette lui qui nous a promis qu'il a cessé de fumer à jamais.

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    GM ! GM! Il y a Djillali qui s'est enfin manifesté et il n'a rien trouvé comme solution possible à ma question piege. Je ne sais comment j'aurais pu ne pas mentir si ce n'etait ta poule blanche. avec son oeuf
    S'il IL ne t'a rien dit Fiston , c'est qu' il ne peut te repondre. te voilà satisfait comme toujours.
    Tu sais GM ,ça me rappelle ce temps du telephone qui sonne et il n'y a personne qui y répond.

    GM j'ai une autre histoire à raconter est ce que tu peux me laisser laisser la bougie allumée .

    Tes droles d'histoires ont fini d'agacer beaucoup de gens ,je tiens à te le dire une fois pour toute. Essaie de dormir Fiston demain nous avons tant de choses à faire.
    gm! GM! mais GM ronflait dejà elle ne me répondait plus.

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    Ce que vous n'aurez jamais su si je n'etais pas present.

    Midi passé d'un quart d'heure,le president prend le micro de la sono et le voilà qui prend une deuxieme fois la parole non pas pour cloturer la fete mais pour demander à l'assistance de patienter juste vingt minutes encore .Le restaurateur a eu un empechement et ne s'est pas presenté à l'heure voulu.
    Vingt minutes passerent et voilà une voiture blanche qui s'amenne .On se precipite à faire descendre au plus vite . Le president eu l'idée à voir sitout est conforme selon la commandeà sa grande surprise il ne voit pas de cuillere.
    IL se retourne et me voit juste à coté de lui ,il me lance " Toi viens avec moi " sans hesiter une seconde j'etais là à le suivre. Où est ce qu'on va lui dis je . ILme repond :Acheter des cuilleres ,le restaurateur en a oublié de mettre dans les paquets . Comme j'ai toujours bonne memoire dans des cas similaires je lui ai trouvé une solution rapide. en lui proposant les petites cuilleres à café qui n'ont pas été utilisées et qui sont en grand nombre. Il trouva ça genial de ma part .Et nous voilà tous deux avec tous les paquets de cuillere à café que nous avons trouvé en mains. Arrivé en bas de l'escalier menant vers le haut où le repas doit etre servi ,on voit Saadi nous barrer le chemin pour nous dire où est ce qu'on va mettre les cuilleres que nous avons en mains.
    Comme je ne faisais que suivre les pas du president et à excuter tout ordre donné je ne pouvais repondre.C'est le president lui merme qui s'est chargé de l'exokication.Il dit à SAADI; croyant que Saadi etait au courant des cuilleres qui manquaient Tu vois c'est les seules qu'on a pu avoir pour le moment et c'est bien grace à ce degourdi là; Il me montra du doigt. Saadi prit ses mains entre sa tete et failli exploser de rire. Et il dit tu penses que les frites se mangent en notre temps avec des petites cuilleres.à café..Alors tout deçu le pauvre President se retourna vers moi pour me dire quelque chose que je n'ai pas compris ;Peut etre qu'il m'a remercié dans un autre langage ,peut etre pas mais je ne voulais pas savoir du moment que je voyais SAADI toujours en pleur de rire.devant moi.

    Dites vous bien que sans ces retrouvailles ,cette histoire n'aura jamais eu lieu entre ferroukhiens.

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    Le temps passait et notre President n'a toujours pas trouvé son porte documents.D'apres lui ,il dit qu'il l'a deposé aupres de Madjid la personne chargée de l'accueil. Madjid dit que ce porte document etait bien devant lui sur la table avant la minute de silence. ;A la pause apres la levée des couleurs notre porte document n'est toujours pas retrouvé .IL A BEL ET BIEN DISPARU;. son proprietaire qui n'est autre que le president est bien engoisée .La feuille de son allocution qu'il a si bien preparée pour cette circonstance n'etait pas dans sa poche comme tous les presidents au moment qu'on leur tend le micro pour dire un mot etait bien cachée dans son porte document. Se trouvant bien dans l'embarras en ce moment crucial
    Je me suis approché de lui pour le soutenir dans cette situation dramatique pour lui et lui dire qu'il ne faut jamais perdre espoir quelque soit la situation où on se trouve il y a toujours une belle parole en toi qui permet de te rebondire au lieu de te flechir tout en lui lui souhaitant bonne chance
    Alors prenant tout son courage il dira ces quelques mots aussi simples ET AUSSI BREFS que ce qui etait ecrit dans sa feuille perdue.
    Bonjour tout le monde... -soyez les bienvenus ... -;. ...Amusez vous bien mes amis. à part ces mots je n'ai plus rien à vous dire
    C'etait mieux que de faire subir et entendre un discours où tout le monde attend avec impatience qu'il se termine vite pour prendre discusion avec un ami retrouvé.
    Bien apres Le porte document fut bien retrouvé et lui a eté remis alors qu'il etait attablé prenant son repas .IL fut tellement heureux de retrouver son bien qu'il s'arreta de finir son repas à peine entamé.Je me suis approché de lui
    IL me remercia fort bien de lui avoir trouvé son precieux porte document tout en ajoutant un autre merci pour mon reconfort au moment où il n'avait rien trouvé de mieux à dire.

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    Grand mere

    HE oui celà c'est bien passé un 1 er Mai 2016 journée I de repos mais aussi des retrouvailles d' anciens éleves du Lycée Mustapha Ferroukhi..
    Sauf que le passage de mon histoire inouie s'est passé entre deux anciens éleves de ce lycée l'un etant été interne l'autre externe. ;
    Les deux se connaissaient parfaitement dans leur passé de jadis comme la vie courante du present.
    L'interne est venu bien de loin et comme à ses lointaines habitudes ayant toujours cette idée d'arriver à l'heure que de se voir consigné il s'est resigné d'un repos matinal pour arriver avant d'autres.
    Je rappelle dans mon histoire qu'il etait ancien et qu'il n'a pas connu d'annexe du lycée.
    Arrivé à Miliana ,il s'est bien dirigé au lycée , mais là il fut bien depaysédepuis le temps qu'il a quitté le lycée qu'il voulu sillonner la ville à la recherche d'une de ses connaissance.s
    La personne fut trouvée c'est un ancien éleve comme lui des années 58.à la difference qu'il etait externe
    Il lui demande ,je suis venu pour la rencontre prevue des anciens éleves comme nous autres peux tu me dire où se trouve l'annexe je suis tout embrouillé.
    Cet autre qui etait un externe et qui est de la ville meme lui repondit mais je ne suis pas au courant du tout de cette rencontre d' anciens du lycée Mustapha Ferroukhi. .
    Alors croyez moi qu'il ne lui a meme pas montré l'endroit exacte en s'excusant avec toutes les belles paroles dites apres le baiser de JUDA jusqu'ç ce qu'il me telephone.
    Je tenais à le dire pour cette personne peut etre qu'un jour cet ecrit malveillant pour lui tomberait entre ses beaux yeux.pour lui exprimer toute la gratitude à son service rendu pour cet ami interne.

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    GM est ce que tu as été contente de la rencontre .
    Elle a été formidable Fiston d'apres ce que je viens de lire ,sauf....
    Sauf quoi GM ? là tu decourages meme notre President qui s'est donné corps et ame à cette journée.
    Sauf que je n'ai pas pu y assister comme tu me l'avais promis Fiston. j'aurais pu au moins voir ma photo à la une comme tout le monde.
    GM ,comme tu es encore plus jeune j'ai pensé qu'avec l'age que tu vas prendre cette année jusqu'à l'année 2017 il me serait facile de te faire inscrire parmi les grandes. et tu ne payeras point ta cotisation. comme çà tu ne te faufileras pas comme je le fait à chaque fois qu'une de nos fetes s'organise.
    Mais Fiston par amour à votre association je t'ai toujours bourré la poche avec des pieces de 1DA jusqu'à arrivé à tes 1000 DA ;
    Oh oui GM je reconnais ,mais comme à chaque fois que j'arrive à l'accueil et que deux gars me disent vide ce que tu as dans tes poches.Je leur dit j'ai rien dans les poches. Et là ils me laissent entrer sans payer ;C'etait plus facile pour moi de laisser mes dehors que de les mettre dans ma poche.

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  • Ya Salem !!! Karyma s'en va

     

    YA Salem !!! A ce temps pour Karyma

  • Dream lover

     

    Ces mots en musique sont dédiés à tous les internes qui ont fait le lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana. J’ai cité quelqu'un que tous les internes aimaient. Une pensée a lui à chaque fois que nous nous disions en nous-même "en ce temps-là, je suis arrivé tout jeune et c'est Charly qui m'a appris comment tenir une fourchette".

  • Reste prés de moi

     

    Reste près de moi, G.M ne t’en va pas encore …

  • Incroyable contact

     

     

     

    Incroyable fut-il un contact ! Que celui d’un jour d’un mois d’Avril
    Celui qui fut pour une ‘’méconnue ‘’ telle que moi Vincent Chantal
    Ou encore, fille désavouée d’avoir laissé un (mon) cœur en terre natale
    Où Là mes cheveux s’élevaient au vent en un queue de cheval


    A mes anges d’enfants, sans surcroit, sans aberrance
    Comme l’est un conte se racontait de moi toute mon histoire d’ enfance
    L’histoire à moi en pleurs disait à leurs ouïes
    De mon pays tant aimé et, éloigné j’y ai passé une vie inouïe


    Là où votre Chantal petite encore, était lycéenne en tablier à Alphonse Daudet
    Et nullement comme on le dit pour un recueil Barodet
    Mes anges opinaient mon recueil, il était de mon cœur
    Où cette joie de lui en a libéré de moi mes pleurs.


    Tout grâce à une Noria qui comme dans un conte de Fée
    Une fille épeurée d’un temps, devenue Grand –Mère, ce jour fut retrouvée
    Aux retrouvailles... C’était moi la fille « Chantal »
    Accueillie à bras ouverts, lire une page de son histoire comme dans un récital.

     

     

  • Au temps où il pleuvait

    Le Chapon


    C’était au temps où il pleuvait ….qu’il en pleuvait encore plus Où, tout comme Barbe Noire sillonnait les mers sans peur…., un chapon plus vaillant que sans reproche sur un vaisseau fantôme voguait…

    Mes souvenirs même si pas lointains sont –ils ,vont dans ces moments d’une nuit des temps de mon époque, quand l’oued Chélif si paisible en été donnait tout l’impression d’un calme cours d’eau murmurant l’air doux de ses galets au soleil pour tirer plaisir et jouir de nos baignades. Mais à l’hiver, il lui arrivait au temps où il pleuvait, qu’il en pleuvait encore plus, par un fait inexplicable pour la raison humaine qu’il abroge l’air harmonieux des orphéons par une intensité grave jusqu’ à la déployer dans toute sa force naturelle pour se mettre en colère et s’affirmer être incontestablement le grand des grands Oueds d’une plaine sans fin. A tout moment de sa grogne il laissera ce soin à penser pour tout aventurier espérant le traverser, qu’il faudra plus y compter le prendre à l’endroit du passage à gué. C’était ça l’oued Cheliff quand il pleuvait et qu’il pleuvait encore plus.
    Ces moments où il pleuvait, et qu’il pleuvait encore n’en seront encore que détresse en ce temps de mon époque. Ces moments arrivaient souvent où l’on voit les eaux troubles de crue du Chélif emportant tout à leur passage, arbres déracinés, bêtes et parfois hommes pris au dépourvu dans leurs sommeils ou dans leurs inconsciences. Pour les anciens riverains habitant ses bordures, la nuit les obligeait à rester éveillés jusqu’au matin. Que de fois, prêts comme des nomades ils le seront à tout moment, parfois en pleine nuit, parfois au début d’un soir obligés à emporter ce qui leur était nécessaire et abandonner un peu les lieux jusqu’à ce que le lit de l’oued récupère ce qui a pu lui échapper par mégarde. De ce temps on a en mémoire ce gourbi venu du néant, ne trouvant point d’écluses dans cet oued sans rivage continuait un périple chemin au gré des flots.
    Cette masure déracinée de sa terre, flottante au milieu des eaux boueuses où tout au dessus de sa toiture comme une girouette, pas un tétras mais un joli coq au plumage coloré lançant son cocorico d’appel de détresse à qui veut l’entendre.
    Sans le vouloir ou pris au dépourvu le chapon s’est retrouvé avec ses pattes assorties d’ergots comme un mât qui inspire le style nouveau du rococo s’ajoutant au décor d’un vaisseau fantôme en dérive, flottant et emporté par un courant à la merci des eaux en troubles du Cheliff.
    Dans cette nuit des temps de mon époque c’est l’une des victimes parmi tant d’autres animaux avec leurs propriétaires qui fera date pour un temps d’actualité au village.

  • Ce monde merveilleux

     

    Ecoutant l'harmonieuse chanson de Sam Cook

    l'magination m'est venue de donner à mes sens l'occasion de s'exprimer pour vous dire aussi

  • Reviens... Reviens Moha ...

     

    Reviens…,Reviens Moha …
    et je te chanterai une chanson bien vieille d’une jeunesse

  • Les temps durs

     

    D’un temps passé, je me rappelle encore … un temps bien loin qui fut si doux et si dur pour moi. Je vous invite à regarder ce bout de séquence d’un film.


    Comme tout un chacun sait, toute histoire a son début. Mon ’’ histoire ‘’ à moi commence par un matin comme l’est le début d’un bruit venant de loin faisant et donnant l’air d’une musique à la fois Triste et monotone à l’écouter que s’il nous advient d’en rabaisser les yeux par humilité on peut rajouter une parole pour dire : ce ci ,c’est d’un lointain passé ,là où son temps a été dur .

    Je ne vous somme ni de lire l’alphabet des ABC trop longs de mes écrits ni d’écouter ce passage infernal d’un train qui suit et fait son chemin sur des rails sifflant pour l’infini comme tous les trains qui passent , Mais je vous somme par contre d’attendre, d’attendre défiler quelques minutes après le 1er temps demandé de voir descendre un homme d’un train .Un train de marchandises qu’on appelait dans ces temps durs la »BETE » pour avoir fait trop souffrir de gens menant cette vie dure de vagabonds , le laps de temps qu’il vous est demandé d’attendre en premier c''est pour qu’enfin à un passage à niveau on arrive à voir l’'image réelle et fortuite de deux petites fillettes regardant passer un train peut inculquer en vous un sentiment à déchiffrer pour dire ensuite que les temps ont été vraiment durs quand certains visages se regardent et se dévisagent entre eux dans des temps durs .
    Le regard si innocent de ces deux petites donne cet ’impression de sentiment de respect qu’elles accordent à ce vagabond clandestin qui ressent lui aussi en les regardant cette dureté de la vie que tout le monde emporte dans le cœur …

    Il y aura peut être en vous un retour en votre memoire de ce passé et que vous vous dites "je me souviens que moi aussi sur un quai j'ai vu partir un train dans un temps dur….

    C’était ce temps là qui m’a marqué .Ce temps où j’avais encore une G.M comme tous les garçons de mon âge qui ont eu cette joie d’en avoir à la maison et q’on se vantaient de leurs contes que nos oreilles écoutaient quand nos yeux les soirs d’hiver somnolaient en regardant les dernières cendres dans l’âtre .

    . ---D’une histoire de ce temps passé en voici la mienne----.

    C’était un matin ,que je m’en souviens encore. Il restera le seul dont je m’en souviens de lui en ce temps qu’il a eu cette bénédiction des matins à naitre mélancoliquement. Son temps fut par une saison d’automne. Comme tous les jours de l’an ,il est apparu après l’aube pour donner naissance à une journée finissant sa courbe au coucher de soleil un soir de l’année 60. Ce matin là bien dur et triste pour moi fut-il ce court temps d’une journée que j’en garde encore ses séquelles en moi

    Me levant par ce désir matinal de boire mon café au lait auprès de G.M , que cette fois je l’ai trouvée à ma grande surprise bien prête à s’en aller sans moi . Elle m’est apparue une toute autre personne qui ne cessait de me regardait et qui s’est abstenue même à me tendre sa tendre main à l’embrasser comme à la coutume de tous mes réveils. L’idée alors à moi était de l’approcher pour lui dire ce manque du quotidien à notre matin. Je lui ai dit G.M !G.M ! , je crois que tu as oublié d’allumer le feu, comme d’habitude quand je me lève qu’en outre je ne trouve ni lait ni mon café du matin au coin de l’âtre Toute calme G.M me dit ,mon garçon aujourd hui et les jours qui viennent c’est à toi de préparer ton petit déjeuner tout seul et de ne pas n’oublie pas aussi ton déjeuner. Mais GM je ne suis pas encore assez homme pour faire tout ça Par le temps tu vas y arriver petit me dit elle .Mais G.M maintenant comme pour demain , je me vois encore tout petit à faire cette petite corvée . Pour me faire bien comprendre ce qu’elle me disait juste à l’instant , G.M me répétât , encore … Je sais cela Fiston et je sais aussi que _ça va etre difficile pour toi dans tes jours à venir et que je ne sois là pour t’aider . G.M m’avait appeler tout d’abord garçon ,puis petit pour enfin dire fiston . je regrette maintenant de ne pas lui dit pourquoi ,j’étais anxieux pour lui dire G .M Je vois toujours en toi une jolie et énergique G.M devant moi . dis moi que je ne rêve pas .
    Avec une voix aussi frêle que fragile G.M me dit il se trouve que le train qui m’emmène un peu loin est en gare et qu’il ne peut m’attendre davantage pour mon long voyage nous sommes nombreux à faire ce voyage et je risque de ne pas faire le voyage avec mes amis . Mais GM je croyais que toi et moi on vivait pour le bien et le pire et qu’on ne pouvait se séparer même si les temps seront durs. Hélas mon Fiston l’être n’a jamais eu à tracer sa propre destinée, il arrive que c’est elle qui l’’appellerai un jour ou l’autre afin qu’ils suivent un chemin ensemble dans un autre tunnel de la vie.
    iL fut triste pour moi de la voir ainsi partir. Mais il le fallait à son vœux souhaité depuis longtemps qu’elle partirait un jour que je ne pouvais la retenir davantage., Bien avant que le soleil ne soit si haut dans le ciel GM était déjà partie. Sa place toujours est bien restée chaude est bien restée dans le cœur de ceux qui l’ont connue
    Je me rappellerais toujours de GM peut être qu’un jour qui sait ?... qu’elle me reviendra comme avant. C’est ce que j’ai pensé en ce temps là .
    En ce temps lointain qui fut bien dur pour moi , son souvenir m’est resté encore plus dur.
    Et Comme tout train qui vient de l ’horizon pour disparaitre aussi à ’horizon sans s’arrêter je l’ai vu passer et s’en allait devant moi. Je l’ai vu partir et s’en aller un beau matin.

  • C'est du choix que nait l'embarras

     

    L’histoire de la VINDICTE POPULAIRE de notre cher ami du site AladinZin a réveillé en moi une bien vieille histoire d’un temps qui me rappelle toute une enfance passée avec G.M et son chat. Je vais essayer de vous la raconter telle qu’elle a été vécue et je vous prie de ne pas m’en vouloir G.M m’a bien pardonné pour vous le dire …..
    L’histoire commence par un soulagement le jour où GM s’est enfin décidée à …

  • Thalassa:Algérie la mer retrouvée...

    Un magnifique reportage sur l’Algérie diffusé récemment et que beaucoup d'entre nous du site n'ont pas eu l'occasion et le plaisir de le regarder.

  • Un roi mi-figue, mi-raisin

    Pour mon ami Ferhaoui, lui qui commence tant à aimer les grand-mères.

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  • Le fellah et le colon

    Une histoire bien vraie connue chez les anciens de notre village.

  • Le Coin de Grand-mère

    Grand mereC'est mon nouveau coin , mon brave fiston. En me quittant pour un autre lieu a bien trouvé où m’héberger. Pour moi c'est le coin idéal pour finir mes jours avec vous et je ne manquerai pas de vous conter à chaque fois une petite histoire de mon petit livre que je n'avais voulu le montrer ou le donner à mon petit fiston. j'ai eu peur qu'il en fasse avec fortune et qu'il oublie ses amis du site comme il le fait quand il ne trouve rien à faire de bon que du mal à mon chat. Ne lui en voulez surtout il est toujours mon fiston que je ne peux oublier même s'il m'a quitté pour toujours.

    Mes chers amis(ies) bonjour .

      J’ai tant attendu la réponse de l’énigme posée à ce fiston afin de rendre visite à notre amie l’Amiye malade ,mais à ce jour il n’a plus donné signe de vie , vu peut etre que sa tête est tellement bourrée en faux problèmes qu’il n’en a pu trouver l’issue on ne saura jamais la verité avec lui -
    je vous rappelle que l’énigme à ma condition de rendre visite à cette amie était la suivante :
    « C’est un arbre qui possède douze branches ; chacune des branches comporte trente feuilles et chacune des feuilles renferme cinq graines ! Sera mon vizir celui qui, dès demain, me rapportera la réponse. Il arrivera au palais nu et habillé à la fois ; transporté et marchant à la fois. «
    Mais j’ai décidé après réflexions que même si je ne suis pas allée à temps à son chevet je tiens à vous conter l’histoire ,peut être qu’à une de vos visites prochaines chez elle ça lui fera plaisir de la savoir .
    Pour se trouver un vizir, un grand sultan avait posé cette énigme à ses sujets :
    Parmi les hommes se trouvait un paysan ambitieux. Il courut consulter sa fille qu’il savait intelligente. Sans hésiter, elle lui dévoila la solution:
    - Père ! L’arbre représente l’année, les branches les douze mois, les feuilles les trente jours. Quant aux graines, elles sont les cinq prières quotidiennes qu’effectue le musulman.
    - Mais comment être nu et habillé à la fois ? Comment me déplacer à pied tout en étant transporté ?
    - C’est simple. Demain, très tôt tu t’habilleras du seul vêtement que je vais te confectionner à partir d’un filet de pêcheur. Tu seras donc à la fois habillé et nu. Ensuite, tu n'auras qu'à monter sur notre jeune baudet. Comme tu as de longues jambes, elles toucheront le sol. Tu seras donc à pieds et à dos d’âne.
    À l'aube, le paysan triompha et le sultan qui apprécia son intelligence, en fit son vizir. Ainsi, le nouveau vizir gouverna grâce à l’aide discrète de sa fille. Mais, avec le temps, le sultan qui était un homme d’esprit eut un doute à son sujet. Un jour, il l’interrogea :
    - Voilà un moment que je t’observe. Tes solutions, bien qu’efficaces ne me semblent pas être le fruit d’une intelligence masculine. Éclaire-moi par la vérité et tu seras pardonné. Si je découvre que tu m’as menti, je te ferai couper la tête.
    Le vizir, confus, avoua :
    - Sire ! Je vous demande pardon. C’est ma fille unique qui me conseille.
    Le monarque, qui n’avait pas trouvé la femme de ses rêves, lui pardonna et lui demanda la main de sa fille. Cette dernière accepta. Mais le sultan exigea d’elle de ne jamais intervenir dans les affaires du royaume sans y être invitée. Elle en fit serment. Le temps s’écoula dans l’harmonie et le respect des convenances, jusqu’au jour où un verdict injuste rendu par le sultan suscita le courroux de la jeune femme. Un pauvre paysan se trouva dépossédé de son ânon par un riche marchand qui prétendait que cet ânon était né de sa mule. Or, le sultan avait donné raison au marchand bien que chacun sût que les mules sont stériles.
    Le paysan débouté, l’air attristé, quittait le palais, quand la sultane l’interpella, de sa fenêtre :
    - Hé ! Homme de bien ! Approche, je vais t’aider à récupérer ton animal.
    Intrigué, le paysan écouta attentivement le conseil qu’elle lui souffla, et le sourire aux lèvres, il s’en retourna dans la salle d’audience et demanda la parole :
    - Sire, j’ai oublié de vous signaler un autre étrange phénomène dont j’ai été témoin.
    - Lequel ? Parle vite !
    - Un banc de poisson paissait dans le champ du marchand !
    - Des poissons qui paissent ? Tu te moques de moi ?
    - Ô grand sultan ! Pourquoi ne pas admettre que tout peut arriver à l’époque où les mules mettent bas ?
    Le sultan admit son erreur et fit restituer son bien au paysan. Non sans exiger de lui une explication :
    - Dis-moi ! Pourquoi t’es-tu ravisé ? De qui tiens-tu ces répliques astucieuses ?
    - D’une aimable femme du palais à sa fenêtre, Sire.
    Le sultan, furieux, se précipita auprès de son épouse :
    - Tu as rompu le pacte. Tu es intervenue dans les affaires du royaume sans que je te le demande. Emporte tout ce à quoi tu tiens et quitte ce palais dès demain matin.
    La jeune femme accepta sans broncher la décision souveraine. Pour leur dernier dîner, discrètement, elle versa une poudre soporifique dans le café du sultan. Dès qu’il sombra dans un sommeil profond, elle l’enferma dans un coffre et l’emporta avec elle. Le lendemain, lorsque le sultan ouvrit les yeux, il fulmina :
    - Que fais-tu encore à mes côtés ? Ne t'ai-je pas ordonné de t’en aller ? Mais, où suis-je ?
    Elle répondit d’une voix tendre :
    - Monseigneur ! Je suis partie. Et tu as bien précisé que je pouvais emporter avec moi tout ce à quoi je tenais, n’est-ce pas ? Et comme tu es mon bien le plus précieux, c’est toi que j’ai emporté !
    Le sultan, désarmé, ne put retenir un sourire affectueux. Il dit alors avec douceur :
    - Mon épouse ! Je dois admettre que tu es vraiment subtile et sage. Je te décharge désormais de ton serment car tes conseils me sont les plus précieux. Retournons chez nous à présent !
    *** Grand mère vous dit que dans la vie je dois me fier à :Mon compagnon tant qu'il me comprend - Mon habit tant qu'il me couvre - Et ma monture tant qu'elle me porte
    : Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire.***

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     Grand mère vous dit bonjour ,elle est bien là à vous attendre mais cette fois je vous ai réservé une surprise .Ce ne sera pas une histoire mais une belle quassida qui fut chantée en premier lieu(1965) par le grand Maitre du Chaabi El Hadj M’hamed El Anka le lien : http://youtu.be/gUhtOcB-0X4ensuite par le Cheikh Hadj Ghafour Mohamed (1969)brillant interprète du hawzi le lien : http://youtu.be/LC5XvNJMKo4.
    Pas mal de vous , en entendant les paroles de la chanson n’ont pu comprendre la signification peut etre qu’on vous les faisant lire vous les comprendrez mieux.
    La quassida est intitulée « Anaya fi H'mak qoultelha ya ouelfi meriem» Ce poeme de kaddour ben Achour Zerhouni (1850 -1938) l'a compose pour meriem qui n'est autre que sa femme comme decrit dans le qcid, une histoire vraie en somme: Welfi Meriem est une tres belle qacida et par son debut je commence :

    Par Dieu! Une belle jeune fille, parée de ses atours, est apparue à sa fenêtre une jolie femme coquette, toute fière de la délicatesse de sa taille, de la perfection de ses proportions, et de la beauté sans pareille dont elle se prévaut sur les enfants de Sem. J’en ai reçu un choc, ô amoureux! Et je me suis mis, poussé par l’ardeur de ma passion, à l’implorer humblement, à gémir de désir et de douleur, le cœur éperdu d’amour, dès que mon regard se posa sur celle qui infligea sa brûlure à mon cœur, la femme aux yeux noirs immenses.
    Je lui dis ton amour , ô svelte beauté, me tyrannise! il m'écrase, sous la multitude des cavaliers et des fantassins qu'il a lancé contre moi, m'appelant au combat, il m'a enchaîné et je suis devenu son bien, un esclave à ses ordres.
    après avoir été si prompt à la repartie, voilà que je reste sans voix, soumis, humble, ne cherchant qu'à plaire, à l'ombre de son autorité , courbant la tête devant l'amour, essayant de l'infléchir, en me gardant de lui faire aucun reproche
    Je t'en conjure, lui dis-je, ô meriem mon amour! montre un peu de compassion pour mon état, ô ma belle! que sa gravité s'atténue! avec ce regard plein de promesses, fais-moi un signe de salutation
    la beauté sans défauts, la femme aux yeux de faucon femelle me dit: fais la description de mes charmes, comme autant de perles et de joyaux que tu devras enfiler, dans le bon ordre, pour en faire un collier. Parle ! fais- nous entendre ton discours, si tu es aussi dévoué.
    Je lui répondis: ô toi dont le visage a l'éclat de la lune! tu sais bien que je suis un mage, et que les autres mages craignent tellement mon pouvoir que pas un n'ose s'écarter du droit chemin. Renseigne-toi auprès des gens à l'esprit pénétrant, ils te le confirmeront, ô petite gazelle!
    alors, écoute-moi chanter tes louanges et tu comprendras! ô toi dont les deux tresses noires sont de gros serpents qui rampent vers tes talons, et le bandeau, une nuit sombre qui enveloppe la douce clarté du front.
    tu as le milieu du front qui resplendit de mille feux, avec lesquels tente de rivaliser un éclair dans l'espace au dessous, les deux arcs des sourcils comme deux lignes tracées à l'aide d'une plume, peinte par le puissant, notre seigneur, le souverain, le très savant
    et tes grands yeux d'un noir profond que protègent les sabres tranchants des cils, le nez fin pareil à un faucon qui fond sur sa proie, libéré de son chaperon, les pommettes ardentes et les joues comme deux roses jumelles
    des lèvres couleur de grenadier et la gencive cramoisie ou rouge sang, et au milieu deux rangées de perles que dieu a impeccablement disposées, la salive est plus douce que l'eau de la source du paradis au parfum de gingembre
    le cou, une colonne en argent recouverte de feuilles d'or, a raison de l'amoureux, et l'encolure est celle d'une gazelle farouche autour de laquelle se rassemblent les hardes, les avant-bras, des poignards dans leurs fourreaux, et les bras sont pleins de grâce
    avec leurs bracelets incrustés de diamants, comprends-moi, ô ma maîtresse! et sache que, sur les paumes et tes mains, un enlumineur a fait un dessin avec ses couleurs, un fignoleur, autant dire un tatoueur
    et les cinq doigts de l'une, plus les cinq doigts de l'autre, portent tous des bagues, qui lancent éclair sur éclair, si aveuglants que personne ne peut y fixer les yeux, que de choses merveilleuses et extraordinaires recèle le néant!
    et la poitrine immaculée est comme sculptée dans un marbre somptueux, les seins qui y percent font penser à un jardin planté de citronniers, et la peau du ventre a la couleur de la neige et le ventre potelé est serré par une ceinture
    le nombril est une pierre précieuse choisie dans la masse d'un trésor colossal, de brocards et de soie, gardés par un talisman et entourés de génies. La taille est serrée et les cuisses ressemblent à des aloses en train de nager
    les hanches et les jambes ont l'aspect de l'ivoire rehaussé de cristal, et les talons la couleur et la douceur des pommes rouges, et l'anneau a été travaillé dans de l'or. la plante des pieds est comme revêtu d'un tissu en velours de si grand prix qu'aucune bourse ne peut le payer
    la taille est aussi haute qu'un cyprès ou la hampe d'une bannière portée par des troupes étrangères, frappée d'une étoile et d'un croissant, couronne de la gloire et de la vénération, ou un palmier favorisé par le sort et qui se balance avec coquetterie
    ceci n'est que le dixième de ton portrait, ne te trompe pas, ô mon mal d'amour et la cause de ma douce souffrance! il aurait fallu multiplier chaque strophe par dix, c'est plus fort que moi, je ne peux retenir les flots de larmes que ta passion m'arrache
    je pleure et me lamente comme le ramier esseulé, dans son nid, cherchant sa femelle, et qui gémit de douleur, la nuit durant, incapable de trouver le sommeil, blessé et mortifié par la séparation d'avec la belle, il ne fait que geindre
    tel est l'état de celui qui éprouve une passion lancinante comme moi, ô homme perspicace! car dès qu'il rencontre la beauté, il est pris d'un violent tremblement et ses os se brisent. mais ceux qui n'en ont pas fait l'expérience rateront toujours leurs métaphores et leurs poésies
    l'homme qu'habite la passion s'adonne, à la composition des vers: or fin, joyaux et cornaline, harmonieusement enfilés sur un cordon d'or pur. perles, rubis et diamants bien agencés, parfois, c'est un maître-tisserand de la soie, émérite, spécialiste des tissus de velours et des étoffes damassées dont tous les modèles sont exposés avec art devant lui, avec des fichus, les ceintures, les blouses et les foulards de tête.
    Parfois, c'est un orfèvre, un maître de l'art, tout occupé à ciseler les anneaux de cheville, et les bracelets de toutes sortes qui doivent s'adapter parfaitement, les boucles et les pendants d'oreilles, en un travail de virtuose
    parfois, c'est un marchand hindou considérable, à l'apogée de sa fortune, déboursant généreusement or et argent, en échange des draps de Rouen, du damas, de la flanelle, de la soie et des peaux d'autruche tannées
    parfois, c'est comme un ébéniste en train de sculpter, à l'aide du compas, du ciseau, et du tour pour galber le bois ciselé, du bois d'ébène, d'arak, de jais, et de ghnam.

    Parfois, c'est comme s'il avait été un apprenti du prophète David, il frappe du marteau sur l'enclume, face au foyer et à l'ardeur de ses braises, forgeant des lances, des boucliers, des cuirasses et des sabres
    parfois, il se met à bâtir avec de la roche, élevant des bastions, des enceintes, des coupoles, des palais et des demeures, avec du carrelage en terre cuite, de la faïence, des carreaux de mosaïque de Niebla, et du marbre
    parfois, c'est un capitaine voguant sur une mer abyssale, à bord d'une frégate, il navigue au milieu des flots déchainés et, chaque jour, il doit porter secours aux naufragés et sauver de la noyade des imprudents
    parfois, c'est un cavalier monté sur un cheval noir, sur son poing droit est juché un faucon rapide, tandis que les lanerets geignent, impatients de se lancer sur leur proie, c'est un chasseur de gazelles, des gangas, des pigeons et de tourterelles.

    Parfois, c'est un pacha à la main de fer et au cœur de lion: quand il donne ses ordres à ses sujets, ceux-ci en tremblent d'effroi, car il est impitoyable et n'accepte ni les requêtes ni les supplications
    parfois, il a l'air d'un ivrogne à l'esprit embrumé, qui ne daigne pas répondre quand on lui parle, tel un sultan qui garde secrètes ses décisions et, armé d'un arc et de flèches, chasse à coups de traits celui qu'il croise sur son chemin
    parfois, il a l'air d'un fou furieux, aux prises avec ses vêtements dont il déchire les manches, son visage change de couleur, son comportement est pareil à celui des noirs
    Parfois, il ressemble à un extatique à l'esprit détraqué, les pieds nus écorchés par les pierres du chemin, faisant fuir, à pas précipités, tous ceux qui le rencontrent, si fou qu'il offre son corps aux charognards qui tournoient dans le ciel.
    Parfois, c'est Taleb et un copiste savant, avec ses encriers, ses plumes en roseau et ses livres, habité par une inspiration divine, il sait exposer clairement et méthodiquement ses connaissances, fruits de sa réflexion, en fleurissant son discours avec des allégories et des sentences
    parfois, il est lucide, heureux, comblé, se délectant à l'audition de vers finement tournés, veillant dans la nuit au lieu de dormir, au son des instruments de cordes dont il savoure la beauté des mélodies
    tel est le comportement du poète, ô haffadh! rapporte-le avec assurance et certitude! sers ton maître avec loyauté et persévère! alors tu pourras gouter à la douce saveur de sa nourriture. Quant au contradicteur de mauvaise foi présente-lui tes condoléances pour sa vie perdue, cet esclave des esclaves
    ils savent que je suis un homme de valeur et que je jouis de tout le respect qui m'est dû dans ces contrées. je monte un coursier plus rapide que l'éclair, une sorte de génie aérien à qui on aurait mis la bride, sa selle est brodée de fils d'or et ses étriers brillent comme la lune en son plein
    si je dégaine mon épée, ils rentrent tous dans l'obéissance et se soumettent, les poètes, encore en vie, me connaissent et les disparus, qu'ils reposent en paix.Quant à ceux qui déblatèrent, à tort et à travers, ils sont comme des ânes: tu en attacherais deux mille ensemble, à une même corde, ils se sentiraient quand même comme des orphelins
    ils ne comprennent ni les allusions, ni les reparties, ni les propos bien tournés. Ils passent leur vie à aboyer comme des chiens, au lieu de dormir ou d'accomplir des exercices de piété. C'est bien des butors, cette engeance malfaisante, que je veux parler
    J'adresse mes salutations aux poètes de notre temps, tel un parfum qui exhale ses effluves, mêlés de musc, d'ambre gris, d'ambre à brûler et d'essence de boutons de fleurs d'oranger, aussi longtemps que l'oiseau, sur la branche, fera entendre son chant, de jour comme de nuit
    Ô mon haffadh, voici ma signature! déclame avec solennité et emphase, et dis que dieu accorde sa miséricorde à celui qu'un amour ardent consumait, car je suis son porte-drapeau, Qaddour qui a le soutien d'El Bijaï son sublime maître
    je suis un Nédromien de vielle souche, et c'est à Nédroma que je demeure. Je suis un chérif idrisside par mon ancêtre Achour, de la postérité du prophète, inscrit sur la liste de ses descendants .Puisse Dieu étendre sa miséricorde sur moi, sur mon haffadh et sur tous les musulmans!
    Voici la date : 100 plus 200, et complète avec 1000, ajoute 15 autres années et tu auras la date de composition de ce sarjem, à la fin du mois de dhoul-hijja, ainsi s'achève-t-il

    *** Grand mère vous dit : ma Qassida se termine, et si elle vous a plus dites –le je vous en ferai connaitre d’autres . Mes enfants le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire. cette fois. ***

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      Je vois que vous êtes déjà là,vous m'excuseriez si Je n'ai ni banc ni chaise à vous offrir mais le parterre est si propre je l'ai si bien nettoyé et balayé pour vous avant votre arrivée si vous vous voulez bien prendre place et vous assoir sur cette humble nappe moelleuse le temps que je vous apporte un peu de café chaud que j'ai préparé avec ce bon lait de chèvre qui vous a souhaité devant la porte la bienvenue de ses belles paroles qu'elle aime tant dire aux invités ...!!! .....!!!! .

    Vous voilà maintenant bien à votre aise ,si vous vous voulez bien je peux donc commencer ce que j'ai à vous raconter aujourd hui....

       Il était une fois dans un pays lointain, très lointain, un hakem (gouverneur). Il avait un garçon qui avait de longues oreilles. Comme ce dernier en avait honte, il les cachait avec une calotte. Si cette tare s’ébruite, il sera la risée de tout le monde. C’est pourquoi son père faisait appel à un coiffeur pour lui faire couper les cheveux, à domicile, loin des regards indiscrets.
    Mais un jour, le coiffeur, rongé par la curiosité, voulut savoir pourquoi le garçon avait de longues oreilles. C’est ainsi qu’il commit l’irréparable ! On le laissa couper les cheveux, puis on lui coupa la tête pour qu’il ne révèle pas le secret. Les coiffeurs se succédèrent et posèrent la même question, et leurs têtes sautèrent après qu’ils coupèrent les cheveux du fils du gouverneur.
    Un jour, on fit venir un coiffeur, qu’on dit discret. Il vit les grandes oreilles de l’enfant, mais ne chercha pas à savoir pourquoi. Il coupa les cheveux. Mais avant qu’il s’en aille, le père lui recommanda de garder le secret s’il ne voulait pas se faire décapiter.
    Le coiffeur rentra chez lui décontenancé car le secret qu’il détenait prenait de l’ampleur et le gonflait petit à petit si bien que son corps devint trop lourd. Pour se libérer de ce poids qui l’écrasait depuis de nombreux jours, il se rendit dans un puits et cria en se penchant vers le vide : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! » La grenouille l’entendit et se mit à crier elle aussi : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ». Le pigeon venu se désaltérer, près du puits, l’entendit et se mit à dire : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles, le fils du gouverneur a de grandes oreilles, le fils du gouverneur a de grandes oreilles ». Le corbeau l’entendit et se met à crier la même chose. Les autres oiseaux l’entendirent et se mirent à répéter : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! ». La nouvelle se répandit dans la ville et arriva aux oreilles du gouverneur. Furieux contre le coiffeur qui avait divulgué le secret, il promit de lui faire avaler sa langue. On le fit venir ; mais il jura et nia en avoir parlé à quelqu’un.
    Le fils intervint et dit à son père que le coiffeur est sincère. Après tout, la nouvelle s’est propagée et tout le monde est aujourd’hui au courant. Cela ne sert à rien de tuer le coiffeur. « Je suis une créature de Dieu, je n’ai pas à rougir d’être différent des autres ». Sur ce, le coiffeur fut lâché. Le garçon, libéré de sa hantise, sortait désormais sans calotte.

       Grand mère vous dit "Rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est secret qui ne sera connu " : Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire.***

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     J'ai une histoire à vous conter c'est la première parmi tant d'autres de mon livre. Les titres de mes histoire ne seront pas dits le rat a un peu abimé l'entête de mon precieux livre, je vous laisse le soin de les deviner.

      Jadis un homme épousa une très belle femme rencontrée dans la forêt. Il ne pouvait se douter que c’était une ogresse. Le jour, elle pétrissait le pain, roulait le couscous et vaquait aux occupations ménagères telle les autres femmes. Mais la nuit, elle se faufilait dans l’enclos où les bergers enfermaient leurs troupeaux et dévorait une brebis toute entière .Chaque nuit passée ,au matin Les hommes du douar trouvèrent que leur troupeau diminuait , très inquiets, se réunirent pour trouver une solution à ces disparitions. Le père du mari de l’ogresse se proposa :

     - Pour bien surveiller le troupeau, cette nuit, je m’envelopperai dans ma djellaba noire et me dissimulerai au milieu des brebis.
    L’ogresse, qui ignorait que son beau-père était dans l’enclos, se glissa comme à son habitude pour se rassasier de la brebis la plus grasse. Dans l’obscurité, elle saisit le vieux qui cria :
      - Lâche-moi immonde créature ! Lâche-moi !
    Elle retira sa main en bafouillant :
      - Mais ce n’est que moi, ta belle-fille ! J’ai entendu un agneau bêler et je suis venue voir s’il y avait un voleur.
    Le vieux fit mine de la croire tant il avait peur et dès le lever du jour, il alerta son fils :
      - Malheur ! Ta femme est une ogresse ! Sauvons-nous pendant qu’il est encore temps. Quand elle aura décimé nos troupeaux, elle s’attaquera à nous.
    Le fils protesta :
      - C’est impossible ! Elle m’a donnée une fille, elle ne peut être une ogresse.
    Comme l’homme ne voulait rien entendre, les siens le quittèrent. Ils déménagèrent en lui laissant sa part des bêtes : moutons, vaches, chevaux. Il resta seul avec sa femme et sa toute petite fille. Hélas, au fil des jours, son cheptel se rétrécissait. Aveuglé par l’amour qu’il portait à sa femme, il trouvait toujours une excuse à ces disparitions. Il se disait que les bêtes s’échappaient de l’enclos ou que le chacal les dévorait.
    Un jour, il revint plus tôt des champs et, horreur, il découvrit sa femme, la tête plongée dans les entrailles d’une pouliche. Avant qu’elle ne l’aperçoive, il déposa sa fille sur ses épaules et s’enfuit à toutes jambes.
    Soudain, alors qu’il reprenait son souffle, sa fillette l’attrapa par les oreilles et lui dit :
      - Hum ! Oh papa ! J’ai faim et je grignoterais bien tes belles oreilles !
      - Quoi ? Ma propre enfant serait une ogresse ?
    Sans hésiter, il la précipita dans la rivière profonde et continua sa course. Mais l’ogresse était déjà à ses trousses. Il faillit être rattrapé ne fut-ce l’opportune présence d’un grand peuplier. Il grimpa jusqu’au sommet. L’ogresse se posta au pied de l’arbre et se mit à le menacer :
      - Jamais tu ne m’échapperas car soufflera le vent d’hiver, tu tomberas et je te dévorerai ! Soufflera le vent du printemps, tu tomberas et je te dévorerai ! soufflera le vent d’été, tu tomberas et je te dévorerai ! soufflera le vent d’automne, tu tomberas et je te dévorerai !
    Depuis, chaque jour, sauf quand elle chassait pour se nourrir, elle s’acharnait sur le tronc de l’arbre qu’elle rongeait de ses dents pointues pour le couper. Terrifié, l’homme implorait :
      - Ô arbre de mon père et de ma mère, grossit, grossit ! Et juste au moment de se rompre, le tronc reprenait sa forme initiale.
    Le temps passa ainsi et l’homme scrutait l’horizon dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un qui pût le secourir. Un jour, il vit un vol d’oiseaux et cria dans sa direction :
      - Ô vous, qui volez si haut, allez dire à ma mère et à mon père que je suis en grand danger ! Les oiseaux migrateurs portèrent le message. Des cavaliers de sa tribu, armés, volèrent à son secours. Ils découvrirent le peuplier. Heureusement, l’ogresse était à la chasse. L’homme quitta vite son arbre après avoir accroché son burnous à une branche pour laisser croire qu’il était toujours là. Il enfourcha un cheval et fila avec ses sauveurs.
    À son retour, l’ogresse, rassurée par le burnous qui flottait sur la cime de l’arbre, continua ses menaces tout en rongeant le tronc de l’arbre. Ainsi, les saisons se succédèrent et vint l’automne venteux. Un matin, une tornade se leva et le burnous voleta dans l’air avant de tomber sur un rocher à proximité de l’arbre.
      - Ah ! Je t’avais dit que tu tomberais ! hurla l’ogresse en furie. Elle se jeta sur le burnous et le mordit avec une telle violence que toutes ses dents se brisèrent sur le rocher. On dit qu’elle en est morte ! Quant à l’homme, il vécut en paix avec les siens !

      Pour aujourd hui Grand mère vous dit: Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire demain ….. A demain ,donc soyez à l’heure Grand mère vous attend pour une autre histoire.***

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     Grand-mère ,je peux te demander une question je sais qu'elle est facile pour toi. Raconte fiston ,tu sais que ta GM a l’ouïe fine et qu’elle’ entend aussi bien que le chat .GM ma question est justement sur l’anatomie du chat ."est il vrai que le chat voit plus que l'homme dans le noir" .Oui ,fiston : le sens du chat le plus important est la vue ,c'est pourquoi sa vue est parfaite de jour comme de nuit. GM ,au maitre j'ai répondu que notre chat voit beaucoup mieux le jour que la nuit .Une autre question GM est ce vrai aussi que le chat a sept vies. GM me dit ça C'est une légende mon fils ,une vieille légende des temps anciens : on dit que le chat disposait de sept vies et que grâce à elles il échappait chaque fois à la mort .IL trouve toujours un moyen de survivre lorsqu'il se trouve en danger. Dis moi GM , Mais là GM m'arrête et me dit : Fiston tu dois me laisser finir à préparer le petit déjeuner du chat qui d'ailleurs je ne l'ai pas vu roder autour de moi ce matin. Mais dis toujours cette question qui t’embête tellement fiston . GM dis moi qu'est ce que la mort pour un chat . La mort pour un chat fiston c'est quand il dort qu'il ferme les yeux et qu'il ne se releve plus.GM , pendant toute la nuit je suis resté éveillé à compter et recompter combien "NOTRE" chat a échappé aux divers obstacles qui se sont présentés pour lui et a pu échapper à la mort . Et j’ai finalement su et tomber sur le chiffre exact . Un chiffre qui est plus prés de la formidable chance de résistance de la vie des chats d’après la légende .Et comme je voulais bien retenir le nombre dans le noir pour ne pas l’oublier j'ai pris les doigts de ma main comme témoins. La main droite était complète et j'ai rajouté un doigt de la main gauche et comme je sais compter le jour plus que la nuit j'ai fait l'addition ce matin de bonne heure. GM IL faut que je le dise :j'ai trouvé sur mes doigts le chiffre 6. Et d’après les statistiques que j’ai noté depuis le temps Notre pauvre chat ne lui en reste plus qu'1 chance de survie à partir d'aujourd'hui . GM savait maintenant que mes questions valaient leur peine d’étre écoutées et que son chat est en pieuse état quelque part dans la nature. Fiston me lança t-elle :où est ce que tu l’as vu pour la dernière fois. Pour ne pas mentirdans ces moments penibles à GM ,je lui ai dit :En sortant la nuit pour voir l’ânon s’il ne s’est pas trop approché de l’enclos du voisin , j’ai vu entre temps notre chat grimper l’arbre pour attraper un pauvre moineau sur la plus haute branche. Et comme tu ne m’avais jamais dit que l’intelligence lui manquait un peu je l’ai laissé faire pour admirer le combat entre eux. Durant leur combat à mort GM , JE n’ai pas cru mes yeux. Au premier coup d’aile du moineau pour s’envoler ,le chat a perdu son équilibre et du haut de la branche d’arbre il est descendu en chute libre non pas sur ses quatre pattes comme il le faisait mais sur son dos cette fois.. Je ne l’ai pas vu bouger ensuite , j’ai cru qu’il voulait dormir après toute cette peine qu’il s’est donnée pour rien. GM sortit aussi vite qu’elle pu et ramena son minet bien mal au point tout en parlant à elle-même « espérant que sa colonne vertébrale tiendra ce sale coup qu’il a reçu et qu’il s’en remettra et il vivra je sais qu’il vivra encore longtemps».
    Mais moi j’ai eu cette conviction ce jour là qu’il a déjà bénéficié des sept grâces pour vivre une prochaine vie. Et quand il s’endormira la prochaine fois, je suis sùr qu'il ne se relèvera plus. C’est pour ça que je me suis dit que la mort de ce chat viendra sans tarder à tout moment de la vie maintenant et qu’on ne meurt qu’une fois dans la vie pas sept fois comme raconte les legendes.

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     Fiston est ce que tu as bien révisé tes leçons tu sais que les examens approchent et qu’on a transferé à une autre école le Directeur qui te faisait sauter d’une classe à l’autre alors que tu es nul partout.
    tiens m'a t'elle dit prend ce morceau de sucre il t'aidera à calmer tes nerfs et à trouver les solutions plus rapidement . GM ne savait nullement que ce morceau de sucre me servait à compter le temps dans un coin bien speciale.
    Et ce jour là, notre maitre d’école n’était pas comme à ses habitudes le dernier à fermer la porte de la classe. il était à son bureau cache nez en laine lui entourant tout le cou, un gros bonnet rouge sur la tête et il toussait même son nez n’arrêtait pas de couler .Tous mes camarades de classe ont bien pensé comme moi qu’il est vraiment malade de venir faire cours . Et nous faire cours dans les conditions où il se trouve c’est vraiment impensable et inouï de la part d’un intellectuel comme lui. Comme pour nous faire plaisir il nous pria du geste seulement de nous assoir et de ne pas faire trop de bruit. Sa tête tourne qu’elle lui fait tellement mal . Il s’excusa de ne pas nous faire cour de la morale pour la première heure ,il corrigera nos cahiers de classe entre temps il nous pria de prendre nos cahiers et faire les exercices qu’il a préparé au tableau. Et tout ça il le disait avec des gestes de ses mains comme s’il était devenu subitement muet .En tout cas pour moi je pouvais respirer un peu je n’aurai plus cette corvée de garder le coin du mur toute l’heure de la classe. Mais en ouvrant le tableau ma surprise fut grande il n’y avait que le 0, le 1 et le 2 sur toutes les opérations d’exercice et ce qui intriguait le plus était la virgule parfois mise entre deux chiffres d’un nombre d’ une même constitution de créature animale et humaine comme par ex :
    2,1 lapins 0,2 oeuf 1,01 âne
    +1,2 poule -0,1 poussin +1,00 mulet
    ________ __________ _________

    Je voyais que c’était très difficile pour ma tête de coordonner ses opérations. Il fallait pour moi tout faire pour regagner mon coin préféré plutôt de me casser la tête pour une note .GM fera ce qu’il y a lieu de faire avec quelques œufs et deux ou trois poules et voilà son fiston bien aimé avec cette chance d’avoir bien travaillé dans le noir à se trouver dans une classe supérieure comme ça a été toujours le cas. J’ai choisi le moment propice où la tête du maitre s’est un peu relevée pour renifler la coulée d’eau de son nez .Et comme il n’avait plus de mouchoir sec, c’était avec sa veste au regard de mes yeux qu’il s’est débarrassé de la morve de son nez. Sans attendre de ses mains il me fit de rejoindre mon coin .Je lui fis signe aussi que j’ai pas terminé mes exercices. Encore une fois, furieux il pointa son doigt vers ma place préféré de la classe. A la fin du cours j’ai rendu ma feuille sans avoir mis de resultat. A la derniere copie rendue ,on entendit frapper à la porte et le Directeur entra. IL prit toutes les copies c’est lui seul qui corrigera notre travail dira t il pour nous faire encore peur.
    C’était un jour d’examen surprise et personne n’était au courant même pas notre maitre.
    Le lendemain ,GM fut convoquée auprès du Directeur lui disant que son seul son fiston a eut le mérite de bien répondre et de recevoir un prix . Que GM doit être fière d’avoir un fils tel que moi dans son école. GM est revenu encore toute fière, d’avoir à ne pas sacrifier les quelques œufs et les trois poules qu’elle a réservées pour ce Directeur .Il y avait ce chat qui jaloux de mes performances récentes était là à me regarder droit dans les yeux et il n'avait plus peur ce jour.
    Je suis resté un moment à admirer son courage, en disant que'il a une chance ce chat que mon Ami AMAR ne s'est pas décidé pour le diner à la belle étoile et que Hortense a décrypté mon plat de civet. Vraiment il a cette chance de ne pas mourir sitôt. Je me suis dit tôt ou tard le temps jouera à ma faveur.

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     Après tant d’années d’ exil « Ghorba » , disons plutôt pour etre plus court à comprendre un séjour bien loin dans un lieu étranger du pays. que me voilà enfin prendre cette décision vitale de rejoindre le Bled revoir GM .Mais il m’a fallu pour cela faire un calcul minutieux qui a pris de mon temps toute une année à revoir toutes les encyclopédies d’ animaux. C’était surtout à me renseigner sur la vie des félins et plus spécialement sur une certaine catégorie de race. Mes recherches étaient basées sur la durée de vie d’un chat quand aisé il se trouve dans un confort éloigné de tout danger quotidien. Les connaissances acquises après douze mois et quelques jours m’ont permis de conclure que le désir de retour est sans risque au bled ce cher pays natal. Et que je n’aurai aucune crainte de passer un séjour avec GM qui soit désagréable à mon gout. Sur ce, J’ai pris aussitôt un billet de retour et me voilà heureux d’embrasser GM et revoir les plaines verdoyantes tout autour de notre jardin que je n’ai jamais oublié.
    Avertie peut être par son sixième sens que son ptit fiston va être auprès d’elle comme à la belle époque GM était là ce jour à m’attendre. Je l’ai su de l’hôtesse .Nous étions en plein ciel lorsque celle-ci a crié à haute voix dans son haut parleur qu’on cherche un certain « Fiston «A l’entendre , on aurait dit la voix d’un ange qui supplie les passagers que s’il est parmi eux ,’il doit lever la main pour distinguer où sa place se situe. Le nom me concernait et J’ai levé ma main en l’air . Je l’’ai fait en toute modestie sans me lever .La ceinture qui m’attachait solidement m’obligeait à rester clouer à ma place..Ma main en l’air attira l’ attention de tout l’equipage de l’avion .Elle tenait encore une revue scientifique de l’encyclopédie,’il me restait à terminer quelques pages qui me restaient à lire au cas où dans la vie d’un vieux félin celui-ci tarde à mourir dans les normes prescrites par la nature .Le livre fut le signe du repaire de mon lieu de refuge parmi les passagers.j'ai entendu pousser un "OH" à la vue de mon livre ,les passagers etaient emerveillés qu'un illustre scientifique voyage parmi eux. . L’hôtesse avec toute une délicatesse est venue tout droit m’offrir son plus joli sourire qui n’est réservé que dans les cas d’extrêmes détresses et m’’annoncer à l’oreille cette bonne nouvelle : que la personne au nom de GM serait à l’atterrissage de l'avion à m’attendre là à la salle d'attente "V I P" L’hôtesse me dira aussi que d’après la voix cette GM est Impatiente et anxieuse à la fois de me revoir. Tous les passagers alors ,se sont levés de leurs sièges pour voir et connaitre la personne qu’on vient annoncer en plein vol avant même que les bagages ne soient au sol Pour eux la revue scientifique qu’ils ont vue dans ma main et le nom bizarre de « Fiston » annoncé dans l’avion explique peut être que j’étais une grande personnalité de l’histoire en voyage avec eux . Que c’était chose rare de leurs jours que personne ne s’est douté de rien même pas l’équipage du vol Et là GM a marqué le point , que même le commendar de bord est venu serrer mes deux mains croyant avoir fait dans sa vie la connaissance en plein ciel d’ un éminent professeur ,expert ou conseiller en Gaz de schiste ou un savant de retour au bled après avoir vidé sa mémoire ailleurs pour faire l’exposition de son beau diplôme de savoir qu’il a eu le privilège de l’avoir dans son cher pays natal. Façon de se voir approché des proches parents pour être mis sous terre en toute tranquillité.
    A suivre . si jamais GM serait toujours là à m’attendre ,le commandant nous a annoncé une turbulence qui se prépare devant nous et la suite que je devrais dire vient d’etre complétement effacée pour laisser place à la prière et la chahada….Rabi Ya yastour.. Priez avec moi…

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     Et entre ciel et terre l’avion s’engouffra dans un gros nuage . A travers les hublots on ne voyait même pas le bleu du ciel .Pendant un temps, l’angoisse prit place on avait plus rien à se dire ou à faire autre que le bruit des moteurs à entendre . Et le pilote enfin se décida à nous dire quelque chose .Ici , c’est le pilote stagiaire qui vous parle nous venons hélas bien malgré nous de perdre contact radio avec la terre. L’avion ne sait plus où aller maintenant .Mais on essaie à la grâce de Dieu retrouver le chemin perdu, C’est une voix de femme qui parle. Nous savons au moins maintenant que c’est une femme et non un homme qui nous guide .Elle ajoute qu’elle a déjà effectué trois vols d’essai auparavant qu’elle regrette vraiment de voir sur un itinéraire non tracé de son quatrième vol, sa chance tombée sur un gros nuage gazeux. Elle nous encouragea à ne pas nous décourager et à choisir pendant qu’il est temps entre deux formules : Ceux qui veulent prier qu’ils le fassent .Ceux qui veulent pleurer de ne pas trop attendre longtemps .C’etait le moment pour nous disait-elle de choisir la destinée du ciel, mais quelque soit la formule exécutée par vos désirs ajouta –elle nous sommes bien condamnés à la traversée au milieu de ce nuage.
    J’ai choisi la première formule. Je me suis mis à prier sans m’arrêter. C’était l’instant pour moi de prouver le vrai courage que j’avais sur terre. J’ai senti en moi cette fierté me revenir et que je n’avais plus peur d’être au ciel dans un nuage .
    Mais une chose me tenaillait le cœur et crispait mes mains jusqu’à tenir fortement le siège pour ne pas le lâcher c’est une pensée qui allait sans cesse au chat. Ce peinard à petites oreilles va se dire que même au ciel je me trouve dans de beaux draps. et cela rendait de plus en plus en ébullition mon système nerveux.

    Des minutes et des minutes passèrent et le nuage n’en est toujours pas dissipé il parait trop condensé d’un gaz nouvellement découvert dans l’atmosphère .Il est même capable de griller la grêle s’il est réchauffé .Un autre appel se fit entendre. Ce n’est plus le pilote stagiaire, c’est le mécanicien qui nous parle et s’excuse du retard. On est venu à bout du nuage disait –il et que fort heureusement pour nous que nous avons trouvé le chemin par les deux formules grâce à notre propre technique..C’était juste une question de temps.
    A bout de force et n’en pouvant plus la pauvre stagiaire s’ est à nouveau évanouie sur le manche à balai .Je me suis dit que cette compagnie en profite du maximum de son personnel .Elle fait travailler ses stagiaires et en plus ils doivent balayer leurs places jusqu’à épuisement. J’ai pensé que c’est une exploitation de la femme qui se fait à l’indifférence du personnel.

    L’hôtesse ne cessait de nous dire à faire ce ci à faire cela et ce qui fallait faire aussi quand nous aurons des masques qui nous tombent dessus, comment les mettre et ne pas avoir peur. Décidément on croirait voir venir la fin du monde dans cet avion.
    Et puis ,c’était tellement confus dans leurs jargons de nous annoncer toutes les cinq minutes ces choses qui ne nous intéressent pas. J’ai décidé pour me désintéresser de tout à m’endormir en priant que GM ne soit pas au courant que son fiston passe les moments les plus difficiles de sa vie entre ciel et terre.

    On entendait la voix du mécanicien de l’avion qui se répète et demande et supplie encore le co- pilote à venir en urgence aux commandes.
    Il parait que le co-pilote avait eu un malaise et était entrain de prendre un peu de repos quelque part parmi les passagers dans l’avion. Il dormait….
    On était à le chercher siège par siège quand tout d’un coup un passager se leva de l’arrière et se dirigea à l’avant de l’avion C’était lui le vrai pilote il dormait profondément dans ces moments difficiles de notre destinée .Quelques minutes après on l’entendit dire. Le vol AH 719 est en bonne main maintenant.veuillez vous rassurer ,nous commençons notre descente. L’atterrissage etait imminent. Il s’est exprimé en arabe. C’était un Algerien. On l’a su à son accent .
    .Jusqu’à présent je ne savais point que les algériens savaient aussi voler dans les airs.Et ça, Je le dirais à GM,elle serait étonnée de l'entendre...

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     Le ciel se dissipa tout à fait du gros nuage , maintenant il n’y a aucun de doute on est sorti enfin de la zone dangereuse .. Dans la carlingue le calme commença à prendre placette, les passagers épuisés après toute une tourmente essaient de trouver tout juste un petit somme de plaisance Au cadran lumineux où l’on voyait l’heure scintiller et disparaitre les chiffres indiquaient 11.10.Au lieu de faire comme tout le monde je pensai aux quatre heures d’angoisse qui m’ont permis de vérifier mon vrai courage en plein ciel. La certitude je l’avais maintenant, je n’avais pas crié un iota de l’alphabet comme l’ont fait tous les passagers. j’ ai en outre ressenti naitre en moi la bravoure d’un homme pouvant se retenir devant tout danger imminent . Dans de pareils cas, seuls ceux qui n’ont pas de coeur seraient capables de surmonter l’épreuve du trou d’air.
    Nous voilà après avoir passé quelques minutes au dessus de l’aéroport ,à penser qu’il n’en restait à notre boucle de périple en tout et pour tout que les minutes d’un supplice supplémentaire de l’atterrissage à dominer encore et puis ce sera fini .C’est les plus difficiles dit-on où la joie et l’amertume sont si proches Nous étions si prés d’oublier cet épouvantable voyage dans les airs et l’on pourra respirer l’air naturel des êtres humains du bas Nous étions dans cette joie de n’entendre aucune détresse que l’hôtesse fit l’appel inattendu à ceux qui désirent changer de pantalons ou de sous-vêtements pour être plus à secs au sol qu’ une cabine à l’avant dira t elle est mise entièrement à leur disposition .J’ai vu que pas mal de passagers prenant de leurs sacs ou mallettes de nouveaux pantalons se dirigeaient à tour de rôle vers cette cabine . Je n’avais nullement eu connaissance de cette nouvelle méthode à changer de pantalon quand on descend d’un avion. Mais en ce nouveau monde qui évolue à pas de loup on doit s’attendre à tout.
    Une fois tout le monde à sec, l’hôtesse cette fois avec sa voix d’or nous prie d’attacher nos ceintures, à relever le maximum des sièges ainsi que les tablettes devant nous. C’était chose faite pour moi depuis l’envol Avant d'incliner son cockpit une dernière fois vers le bas pour descendre l’avion fit un grand cercle autour de l’aéroport. Du hublot je revoyais la longue piste d' atterrissage que j’avais laissé il y a bien longtemps et qui n’a pas changé. Enfin l’avion va poser ses roues à terre. J’avais hâte de revoir cette GM .
    Comme je me présentais aussi léger que le vent à la douane des frontières on me pria de dégager la piste réservée aux fraudeurs. Je n’avais rien comme bagage à vérifier son contenu , ni euro en mains,rien , rien à déclarer .Par cette astuce d’être léger, j’étais le premier à franchir le seuil de la sortie.
    Dans la grande salle d’attente, parmi la foule, Grand mère était là à m’attendre, une petite boite dans ses mains .A première vue je croyais des délices de bienvenue qu’elle tenait à m’offrir. C’était toute autre, en m’approchant petit à petit je voyais la boite un peu trop grande à ma gourmandise. Ce que Je voyais c’était une boite trouée aux quatre cotés et j’ai deviné de suite qui pourrait être bien blotti à l’intérieur comme un diable. Mon regard alla bien vite vers un agent de l’ordre tout prés de moi. Il me fallait saisir cette occasion inouïe. Alors comme à l’abracadabrant je me suis précipité vers GM pour qu’elle me prenne dans ses bras et qu’elle lâche son paquet. Il fallait pour moi que GM lâche de ses mains cette boite maudite coute que coute , le chat fera sa sortie et je n’aurais qu’à avertir l’agent de saisir l’animal sauvage pour vagabondage dans un lieu public. Et c’est à l’ instant de toucher GM que j’ai reçu plusieurs coups de matraques sur la tête et être empoigné comme un voleur à la tire L’agent de l’ordre croyant avoir affaire à un pickpocket a vu juste d’appliquer le règlement dans son boulot .. ‘’Assommer d'abord l’individu, le questionner ensuite ‘’étendu à terre bras et jambes écartés je ne savais ce qui m’ y est arrivé. Mais j’entendais, le drôle de lascar de tous mes malheurs miaulait de gaieté de toutes ses forces à l’intérieur de la boite. A travers le trou de la boite je voyais son œil luisant qui me regardait. Il était fou de joie.
    Tout rentra dans l’ordre lorsque GM s’est mise de mon coté pour que je ne reçois plus d’autres coups .Comprenant son erreur, l’agent s’excusa d’avoir tapé un peu fort sur ma tête, et que fort heureusement ce jour là nous a-t-il dit, il a préféré emporter non pas sa matraque préférée en bois mais celle en plastique. Je me suis dit pour ma première descente au Bled ma tête l’a bien échappée belle. .
    GM entoura ma tête de toutes ses affections. A voir la scène du début à sa fin c’était bien des retrouvailles qu’on marque pour la vie.
    ..
    GM était là à me regarder, comment je n’étais pas beau à voir devant elle avec mon air mesquin. Elle n’a pas cessé de me répéter tous les chagrins qu’elle a pu surmonter après mon départ , GM se ressaisi et souri qu’elle était tellement contente de me revoir . Heureuse aussi d’être revenu sain et sauf.. Que j’étais seul et libre ,personne qui me tient par le bras et sans tenir quelqu’un d’autre par la main. Oh ! je sais que tu m’es resté fidele fiston ni jeune-femme ni le bambin qui te suit. Et c’est quand elle s’est assurée qu’il n’y a rien d’autre que moi et rien autour de moi qu’elle lança un strident You you qu’on me croyait revenir des lieux saints. j’ai compris alors pourquoi l’hôtesse m’a dit que GM ‘’était anxieuse à m’attendre’ . J’avais cette faculté de comprendre GM dans ce sens de la vie.
    Elle s’excusa très vite pour me faire croire à n’avoir jamais pensé à l’ idée diabolique que je ramène une corde autour du cou avec moi. Elle me dit que ce qui l’embetait qu’elle n’a que deux places disponibles dans sa voiture et avait peur de placer

  • L’attente d’une mère

    91398659 2Je l’ai vu bien des soirs sur ce quai, qu’on disait d’elle «C’est son endroit, Elle est là à chaque soir d'un jour ». Immobile, l’air absent à voir sans cesse ces longs et interminables rames de fer venant d’un l‘infini. Et en cette fin de journée là , aussi glaciale soit elle, la pauvre mère était là encore à attendre dans l’espérance comme toute mère angoissée à voir apparaitre pour elle le visage de son fantassin tout jeune d’une fenêtre d’un train du soir... Les rumeurs d’anciens fantassins lui ont fait entendre que tous les nouveaux soldats de retour à leurs mères aiment bien sortir de loin leurs têtes d’une fenêtre d’un train et saluer leurs proches avec leurs belles casquettes. On lui avait dit bien des fois qu’on contait cela en soirée pour un retour d’un fils longtemps absent à sa mère. Mais pour elle, on disait aussi que tout l’espoir qu’elle souhaiterai c’est Le voir descendre un soir d'un wagon avec sa démarche habituelle trimbalant son veston, ayant l'air d'un simple voyageur. Elle aimait tant le voir comme ça , elle l’a vu grandir comme ça .
    On dit aussi d’elle qu’en venant chaque soir à ce quai, Elle n’en oublie jamais d’allumer dans la cheminée du fond de sa maison le petit feu de bois pour réchauffer comme toutes les fois la petite casserole de lait que le fils aimait tant prendre et qu’elle aimerait le lui tendre de ses mains au retour attendu . Ce soir là elle l’attendait toute heureuse comme elle le faisait tous les jours, mais elle avait peur que la bougie laissée ainsi allumer derrière elle ne soit suppôt au temps à ne vouloir tenir trop longtemps son retour et ne s’éteigne. Elle en a eu peur alors que l’ombre trop sombre de la porte n’enveloppe le seuil de leur maison.
    Elle leva les yeux implorant le tout puissant que la lueur de ses yeux pour elle reste encore éveiller et que cette lueur reste encore éclairer le temps qu’elle revoit au loin les pas de son enfant .
    Ce soir là ne fut point comme les autres, le petit benjamin tant attendu était revenu, descendant son pas de la dernière marche du train ,il avait une coupe de cheveu différente de celle qu’à connue de lui sa mère. Courant dans la joie vers elle.IL a bien reconnu sa bonne maman parmi tant d’autres. Mais Pour elle le temps a pris de son âge ,qu’il a fallu qu’il soit prés d’elle pour sentir vraiment son cœur
    *On dit que Le cœur angoissé de toute mère en attente pour son enfant est comme ça…*.

  • Image reflétée

    670px play a harmonica step 12 previewAu préambule de mon histoire, c’était par un jour qui me peinait et je voulais cacher ma solitude loin des regards, là où l’âme offusquée souffrira moins à l’endroit du repos espéré, mon attention fut attirée au moment où l’homme de dos, que Je voyais assis devant moi commença à jouer de son harmonica. Des jérémiades que l’on entend, que seul un habitué à cet instrument saurai en souffler un air pour être plus plaintives. Il semblerait des mélodies sortir de ses années d’adolescence qu’il n’a peut être pas oublié. A moi, elles me rappellent ce que mes souvenirs en gardent toujours d’elles leurs réminiscences d’époque. Assis comme lui, J’étais là à l’entendre jouer ses complaintes. Ce qui plaisait tant pour moi en cette circonstance c’était leurs diversités mélancoliques. D'autres personnes de passage attirées aussi par leurs enchantements ont fini d’approcher quelques pas vers nous ". Quand il eut finalement terminé à jouer des airs et des airs de chant connus de lui de son lointain passé " qu’il voulu que quelqu’un d’autre que lui ayant vécu son temps lui en fera entendre aussi un air pour voir un monde ailleurs. Il se tourna vers moi et comme s’il me connaissait déjà me tendit l’instrument qu’il tenait encore dans le creux de la main. Cet homme que toute une vie m’éloignait de lui à un bout de temps seulement, me tendait ce qui pour lui représentait tout d’un bijou d’antan jalousement conservé et qu'en outre est tout ce qui lui en reste de souvenir d'une jeunesse. A le regarder, Il avait mon âge et me ressemblait jusqu’à dire mon sosie. Sentant que je le dévisageais, il fit semblant de cacher son visage qu’il est advenu pour moi tout un autre homme voulant vis-à-vis de moi cacher son passé. Mais comme dans l'esprit de chacun, cet apparent qui se reflète et sort du miroir nous a déjà lui et moi rejoint et accoler. A l’instant d’après, je n’étais plus le même. J’étais comme lui. Je me sentais envahi par cette étrange nostalgie m’emmenant dans un lieu que je connaissais depuis toute une enfance. Acceptant son offre en prenant l’enjeu pour un amusement de jadis, j’ai voulu me revoir aussi à l’ âge de jouer un air de cet instrument antique. J’ai sitôt tendu la main à la demande de l’homme. Celle-ci dû rester tendue en attente que mon cœur lui tienne compagnie. Et ce cœur accepta finalement de suivre ma main. J’ai vu alors sourire les yeux de l’homme et mon cœur s’ouvrir à l’ immense plaisir qui s’offrira. Mon cœur aurait bien suivi ma main si les doigts de celle-ci ne se sont soudainement refermés bien avant de saisir l'instrument et c’est là subitement que le miroir entre nous d’un coup se brisa . Ensuite.., ensuite, …Il n’y eut plus rien aucune image, aucun regard aucun son, , seul le battement de mon cœur qui bat, qui bat de plus en plus fort en moi ne sachant plus où doit -il s’orienter pour se consoler encore une fois. Le bonhomme disparu ne me laissant même pas le temps de lui dire un mot. Je l’ai désespérément cherché à le trouver et à pleurer ensemble nos moments du passé…
    Mais, Est –il vrai qu’un cœur doit suivre aveuglement une main. Était-ce pour lui par instinct. Ou voudrait-il être pour moi témoin. J’y ai tellement pensé et à me le demander je me disais en moi même:
    Pourquoi : Ce cœur en moi a –t- il suivi ma main. Etait- ce pour lui par instinct ? Pourquoi : cette main, s’est elle tendue et s’est refermée: Ne voulait elle pas un témoin ?. Mais quels souvenirs en moi, tous deux après ont-ils voulu éviter? Et depuis, j’en suis encore à me le demander. Ni cette main, ni ce cœur ne me l’ont dit A leur secret, j’en suis resté bien abasourdi . C’est dû à l’âge qui n’a plus son temps me suis-je dit, ou peut -être à des souvenirs de regrets ? Mais Garderaient-ils encore longtemps pour eux seuls ce secret. Le saurai je un jour de ce cœur ? Si ce n’est point pour lui un plaisir, c’est encore moins pour moi un malheur. Et pourtant en moi je n’ai pressenti aucune douleur. AH ! Que La vie à nous deux était bien de joie sans secret dans nos vingt ans. Je m’en rappelle et lui aussi d’ailleurs, pour nous deux, de çà il y a bien longtemps. Quand je vois Mon âge qui avance au-delà des soixante et lui avec, on ne sait pour eux quand est ce l’arrêt. Aurais-je au moins le temps de savoir ce secret de lui et moi de lui dire mes regrets.
    j’y pense, j’y pense encore…à ce jour de peine , que J’essaie d’oublier cette histoire et il n’y avait que cette chanson bédouine que j’aime beaucoup en l’écoutant de temps à autre me fait revenir un peu à la raison que je ne suis plus au temps passé à penser au reflet du miroir .

  • Le retour de notre soleil de nuit

    Le soir tout à fait à l’heure du crépuscule, comme à l’habitude des jours qui passent, je le voyais entrer devant moi tout accablé de fatigue. Et à cette fois encore sur ses vêtements de travail une fine couche grise de poussière de la pierre rocheuse parait les couvrir. Son visage luisant laissait voir en lui la récente sueur coulante d’un trajet d’un chemin de retour et ses joues amoindries font penser à celui qui l’endurance d’un travail fatigante le marquait .Mais heureux je l’étais à l’instant qu’il soulevait le voilage en guise de rideau de la porte et franchir le seuil. Heureux à le revoir enfin parmi nous. Famille 1Notre soleil de nuit était là. Enfin revenu. J’allais comme mes frères ressentir un temps de nuit qui allait revenir pour un autre soir prés de la chaleur d’un père. « Es-Salaam alaikoum » dira t il. Paroles de paix qu’il n’a jamais omis de dire à nous sa petite famille chaque fois en entrant ou sortant à une obligation d’absence. Se donnant ensuite une fois à l’intérieur, cette peine à retirer l’éternelle et indispensable lampe à carbure pendue à son épaule. Sitôt enlevée cette lampe, il n’hésitera pas à l’accrocher au clou du mur planté et tordu comme un crochet en guise de pendoir. Sa musette faite d’étoffe que maman avait cousu de ses propres vieux tissus parait comme celle de cuir qu’on trouve chez le bourrelier. Père l’avait déposé un peu plus loin sur le petit tabouret de bois où il devait s’assoir, que mère à l’instant s’empressa de prendre et la changer de place, En la soulevant, elle constata qu’elle était un peu lourde à ses habitudes .Elle pensa que le père n’a rien mangé et que la petite gamelle à l’intérieur est encore pleine de ses haricots qu'elle a si bien préparé pour lui. Peut être que’ c’est pour nous qu’ il voulait les garder. Nous voir le soir avant de dormir bien rassasier. En ces temps, nous vivions une vie qui n’était facile, peu commode et très exigeante ,et cela donnait trop de soucis à père avec le maigre salaire que la mine attribuait à son personnel. Comme toujours à son retour, elle n’en dit pas un mot pour le moment. Maman voulait qu’il se repose .Ce temps de repos qu’on a tant besoin après une journée de dur labeur. Elle nous le disait souvent .Sitôt débarrassé de ses ustensiles de travail qu’il ôta aussi sa veste .Et c’est à ce moment que parfois on l’entendit dire sa parole vénérée à chaque fois qu’il lui fallait accomplir ses prières de la journée ;« naatou hak Rabi » donnons au Miséricordieux son Dû et de là se dirigea vers le sceau habituel d’eau prés de la grande cruche du coin de la cuisine. De dos, son corps paraissait mince si ce n’est ses épaules qui tenaient encore sa camisole qui sortait maintenant de son pantalon et lui tombait jusqu’aux genoux. Il s’approcha du sceau en versa un peu de son contenu dans un gobelet qui commence par le temps à prendre une autre forme d’usure en rouille .Le gobelet en métal est tout ce qui restait d’ une boite de concentré de tomate qu’on ne jetait pas et qu’on utilisait ce temps là à d’autres fins domestiques. Tout d’abord avant de se laver, il enlevait son couvre-chef de chéchia qui avait prit une autre couleur dans le gris. Je le voyais ensuite faire cette pratique en règles d’ablutions à chaque soir qu’il revenait du travail de la mine. Apres ses ablutions, il mettait son autre chéchia « aaraguia » plus propre et blanche , un tapis était là que ma mère lui tendit, fait de palmier nain bien usé aux bordures et où à trois endroits bien distincts l’usure commençait à se faire. C’était aux endroits devenus par le temps noirâtres des genoux et du front Là où le poids d’un poids d’un homme adopte l'attitude du khouchou' (humilité) et se prosterne. C’est d’un pas non chalant comme si toute une fatigue engourdissait ses jambes qu’il se leva et se dirigea vers sa banquette habituelle . Une table basse « meida » l’attendait, un café fumant toujours à l’attendre et où son odeur agréable qui se dégage lui était efficace pour une détente., un bouquet de basilic est mis de coté sur la table. Une tasse de café à son retour’ était la plus délicieuse offrande qu’il désirait et préférer prendre au moment de son repos. Père ne fumait pas, il disait toujours que c’est mauvais pour la santé .Mais prenait juste une fois entre ses deux doigts une pincée d’une petite boite métallique qu’il inspire par une seule de ses narines .A la minute qui suit, on l’entendait éternuer, et là il dit à maman c’est bon de s’éclater et se sentir en forme. Il m’appela à m’assoir tout prés de lui, m’accouder sur l’un de ses genoux .Père me demandait souvent de lui raconter ma mésaventure du jour et surtout mon travail en classe .Dans cette attitude, j’avais pris l’habitude de me consoler avec cette tendresse. Elle sèche mes larmes à chaque fois que je me sentais opprimé de la présence d’un père toute une journée et à l’attendre qu’il descend du haut de la mine.

  • Le chemin implacable.

    1ère partie

    L’après-midi tirait à sa fin, que le vent du soir commença à manifester sa présence sur le feuillage restant de quelques arbres plantés autour du petit ranch du vieux Sam Benson .Laura, la petite fille occupée à faire rentrer les dernières poules trainait derrière sa mère anxieuse. Malgré que tout parait paisible dans cette journée qui se termine, la mère était bien trop inquiète ce jour là. Son fils ainé n’est pas encore rentré .Elle trouva le seau qu’elle portait pour traire le lait bien trop lourd à son poignet et à chacun de ses pas comme un fardeau.Vlcsnap2012062319h43 1

    Les quelques vaches laitières oubliées sont ramenées des pâtures à l’enclos par Hall .Ils vont bientôt être trait dans l’étable avant le coucher de soleil. A l’intérieur de l’enclos Le meuglement assourdissant des vaches s’accentuaient à leurs approches de l’étable ou se trouvent leurs petits veaux. Perché comme à ses habitudes sur l’une des poutres en bois à l’entrée de l’enclos Hall s’est mis à aider les dernières bêtes trainardes à entrer sans se donner de cornes entre elles. Il lui restait comme dernière besogne de la journée, juste ce moment de fermer le portail de l’enclos, Levant la tête. il vit s’élever une trainée de poussière à l’horizon.

    Dis m'àn ! cria soudainement Hall !. Comme si le souci qui angoissait sa mère le préoccupait aussi. C'est Billy ! c’est lui m’an ! Là, au loin sur la piste qui mène aux Morgan .Je le vois qui vient à bride abattue !.Prise dans l’effroi, la mère laisse tomber de ses mains le sceau, dit d'une voix saccadée. Quelque chose lui est arrivée dit elle...Hall! vite !, avertis ton père... , il est à l’écurie à s'occuper de la jument. Lorsque Billy arriva, posa pieds à terre, couru droit à la maison .Le père comprit que ça n'allait pas du tout pour son fils. Avant que la tête de Billy ne disparaisse à l’intérieur. Le père gravement lui demande.. Billy Veux-tu me dire ce qui se passe.C'est rien Pa !répond Billy tout essoufflé, le père savait son fils qu'il ne mentait pas pour rien. Exubérant! il se retourna vers Hall, l’appela d’un ton ferme qui ne pouvait attendre...Hall! Laisse ta mère, viens vite m'aider. Le père, au regard de la mère qui ne comprenait toujours rien, se dirigea droit cette fois vers la seule selle suspendue dans l’étable .IL la tira vers lui, le vieux tapis de selle traina avec.Une selle usée par le temps et le vent, devenue bien lourde pour ses deux bras. Hall !.Haall !.. Où est ce que tu traines encore…, dépêche-toi de m’emmener Black.! Et va remplir les deux gourdes du puits. Et si le père à Billy eut à choisir un tel ou tel cheval,’ dans certaines circonstances, il savait sur quelle bête compter. Black était ce cheval pour le père, le plus préféré, et que Billy aimait aussi. Un vrai pur sang. Hall le môme de la famille, au cri sans rappel du père s’emballa à exécuter sa tache de consignes, sans tarder se dirigea vers le cheval, mit la bride à la bête et l’emmena, , il se dépêcha aussi vite après de remplir les gourdes de l'eau du puits. En mains expertes d’un vieux cavalier, Le père mit le tapis de selle et plaça dessus la selle. Le cheval, la robe luisante, attendait patiemment le prochain geste de l'homme. Désemparée, la mère regardait le père mettre la selle au cheval en toute hâte .Elle était là à observer sans brancher.son cœur faible lui disait autre chose. Quand Billy sorti ,il était vêtu de ce long manteau de cuir qui lui descendait tout bas, un manteau de cow –boy du temps qui évoque le rassemblement des grands troupeaux ,sa main tenait une carabine winchester et une couverture enroulée couvrait son avant-bras. Son chapeau large au bord rabattu par devant descendant le front lui couvrait les épaules. Je veux savoir ce qui se passe, dit maman toute angoissée en voyant son fils sortir vêtu de la sorte, une arme à la main...Tout en serrant les courroies, se souciant guère de ses paroles, ses mains en expertes bouclèrent plus fortement les sangles de la selle à un long voyage,. il répondit enfin d'une voix bien crispée. Ton fils vient d'avoir des ennuis avec le shérif et son adjoint à Dock- City. comme d’habitude.. Et il vaut mieux qu'il s'en aille chez son oncle à Tombstone là -bas en Arizona jusqu'à ce que les choses se soient tassées.
    Car être pris pour un voleur de chevaux en ce temps ou se mettre en travers d'un shérif fédéral, au Texas, en 1869, ajouta le père c'était comme prendre un aller simple pour la potence.
    Hall ramena les gourdes pleines, leurs extérieurs bien mouillés. Elles furent attachées comme à l’accoutumé en bandoulière à l'avant de chaque coté de l’épaule du cheval, sans prendre la peine de regarder le fils, le père d'une main fit une claque brutale sur la croupe du cheval. Au coup reçu, le cheval cabra, de lui s’échappa ce long hennissement d'un départ ...lorsque Billy y eut tiré la longe et prit les rênes, Black dressa ses oreilles ;au coup de l’éperon prit l’élan au triple galop. Adieu fiston! dit le père à Billy. N’oublie surtout pas de prendre le chemin connu..C’était les seuls paroles qu'il adressa à son fils.

    D'une voix rauque de loin on entendit Billy dire :...adieu m’an ne t’inquiète surtout pas ! A son jeune frère il dit. Garde bien ta sœur Laura Hall. Le vent apporta quelques voix .Les autres phonations furent mêler au bruit des sabots laissant derrière eux leurs poussières.
    D’une voix faible, la mère lui répond. Prends soin de toi mon fils, murmura t elle à son passage, serrée entre le tablier et les bras de sa mère Laura la petite sœur, regardait d'un air pensif, son grand frère partir. Déjà au loin, le soleil allait disparaitre à l’horizon, laissant sa clarté jaunâtre terminer la courbe du jour. Las, le père Tête baissée, le poing d'une main fermé, ,il empoigna de l'autre main son vieux chapeau en daim et en frappa avec son genou .Une habitude à lui qui lui revenait souvent pour atténuer une colère. Quand il sorti de l’intérieur de l'enclos et regarda les dernières lueurs du jour disparaitre derrière les collines, les mots lui manquaient à la gorge pour dire quelque chose. Ses yeux amoindris de douleur voyaient son fils partir....
    Billy est déjà loin Quand le Shérif -fédéral William Randal et son acolyte de Shérif adjoint se présentèrent pour l’emmener et forcer le père à le faire sortir et leur remettre le fugitif caché. Le père fut bien narquois à leur demande d’arrêt en leur montrant par le canon de son fusil les cimes des montagnes où il se trouve ….les deux représentants de justice levèrent des yeux hargneux vers la montagne et se disent qu’ils leur restent encore un peu de temps.. Enfourchèrent leurs montures avec la conviction que le vieux Sam qu’ils connaissent ne pouvait les tromper ni mentir à la loi …Impassible envers ces hommes de loi qui s’éloignaient de sa vue, sur le perron de l’entrée le vieux Sam implacable, retrouva son calme.
    Son fils chevauchait dans une toute autre direction.et savait qu’en ce moment, Billy est bien loin pour être inquiété d’être rattrapé.

    2eme partie

    Billy, chevauchait maintenant sous un ciel étoilé, se fiant à son étoile qui lui indiquerait le sens à prendre toujours en direction du nord.
    Suivant le conseil de son père, Billy avait choisi la route à prendre qu’il connaissait et qu’il a déjà empruntée avec pas mal de cow boys au temps de ces grands départs de convois de bétail au nord du pays. La route la plus difficile mais la plus sure pour lui. t-3.jpgEn ce mois des grandes chaleurs, il savait qu’il avait prit ce risque du choix de chemin qui représente devant lui l’immensité de ses terres arides en été que le soleil implacable dardait de ses rayons de feu. Le point d’eau qui sera le plus proche est à quelques miles un peu loin encore, mais à cet endroit il en fera et en sera une halte pour un repos et provisions d’eau. Même black en a grand besoin d’un repos mérité. Les deux gourdes emportées remplies de nouveau suffiront pour le voyage Parfois il sentit la selle fendre sous son poids. Black tenait bon et, Billy en bon cavalier savait donner l’allure au cheval. Parfois l’allure au pas ou au galop, parfois au trot, parfois il maintenait l’allure du cheval au galop régulier. Le vieux père à Billy en plaçant cette confiance aveugle en lui, connaissait bien l’endurance de la bête.
    Durant tout le parcours à travers la grande étendue qui, s’affiliait à perte de vue régnait le grand silence..Pas un bruit à part le bruit devenu familier pour Billy du martellement continu des sabots contre le sol .Et, d’un horizon à l’autre, on ne distinguait que les quelques corbeaux hasardeux au sommet d’une crête d’un rocher en quête d’une proie moribonde d’un coyote. Leurs croisements inlassables parvenaient comme pour annoncer un malheur..
    Du dernier puits d’eau laissé, Il chevauchait maintenant depuis déjà plusieurs jours.sur une piste désertique, poussiéreuse et sans fin. La route lui était longue jusqu'en Arizona .Il devra parcourir encore tout l'état du Nouveau Mexique toujours vers le nord et à traverser le Rio Grande, ce fleuve qui descend du Colorado venant des montagnes ROCHEUSES. .Il était là à penser à tout ce trajet, quand soudain il aperçut à une clairière prés d'un arbre à un mille de lui plusieurs cavaliers De loin, il ne pouvait apercevoir ou comprendre ce qui se passait. Billy ne voulait prendre le risque de s'aventurer à aller à leur encontre..Par prudence caché derrière le gros rocher qui le dissimulait complètement il resta là à observer leurs mouvements,..;.
    Là, à une distance où il se trouvait, il distingua deux hommes ^parmi eux sur un même cheval sans selle Les cinq autres dont un immobile avec un grand et large chapeau de mexicain le masquant complètement. A l’ écart, il paraissait leur chef, .les quatre autres caballeros tournaient tout autour de leurs prisonniers aux braillements hilares ajoutés aux mélanges de cris de haine et d'injures.
    Au signe du geste de leur chef , l’un des hommes prit son lasso et un autre que son compagnon lui remit .Sans tarder , il s'immobilisa avec la bête au dessous d'une branche de l'arbre .IL vint à exécuter avec adresse à passer la première corde et la deuxième autour de cette branche choisie donnant un relief de la plus robuste de toutes .Billy comprit que c'est à une pendaison qu'il va être témoin de cette scène malgré lui. Quand soudain, Il entendit l’un des hommes élevait un cri , un coup de feu retenti . Parmi les hommes de la bande, un homme a utilisé son arme et à faire feu .Les des deux hommes ligotés à un moment d’inattention, dans leur ultime espoir ont tenté de fuir et prendre le large. Le pistolero n’eut pas le loisir de presser la détente une deuxième fois : Le coup parti a atteint sa cible. Le fuyard atteint au dos glissa de cheval entraînant son compagnon avec lui à terre .Ils étaient menottés ensemble ! Dans son élan, leur cheval fougueux, continuait son grand galop dans la plaine qui s'étendait à perte de vue devant lui ., Sans charge sur lui , libre de tout mouvement il ne s'arrêta pas., Le groupe surpris savaient dans ce cas qu'ils ne pouvaient rattraper le cheval.
    Pour en finir leur sale besogne, des quatre hommes deux descendirent de leurs chevaux, s’avancèrent vers les deux bonhommes gisants à terre.
    Chef Valdés ! Cria le plus proche. L’un des gringos vit encore il n’est que blessé .Valdés était le nom du chef. Serein sur sa monture, un bout de cigare à moitié consommé pendait du coté de ses lèvres. Une gourde suspendue à son cou qui de temps à autre dégageant le cigare noirâtre, IL déversait le contenu de quelques gorgés à son gosier laissant d’autres gouttes lui coulaient sur son buste poilu .Essuyant par la suite, ce qui restait de liquide sur ses lèvres par la manche de sa veste en cuir. Jovial, IL regardait paisiblement avec enthousiasme ses hommes emportés par leur graine de violence.
    A peine pieds à terre, que celui qui détenait l’arme encore fumante cria à son chef. Est ce qu'on l'achève… dit l'un d'eux.
    Et sans attendre le mot de son chef, il sorti son revolver de gros calibre de son étui. S’avança en laissant entendre à chaque pas le tintement de métal des éperons de ses bottes. Arrivé jusqu'au corps inerte du blessé il essuya avec dégout, son nez du revers de sa manche, et de ce qui est en reste de poussière et de tabac à mâcher sur ses lèvres et les lui cracha dessus. Non satisfait, ajusta son colt en direction de la tête pour y faire feu .Relevant un peu plus son sombrero couvrant son visage poilu d’une barbe de quelques jours, d'un regard perçant Valdes de loin l'arrêta .Valdes en homme aguerri depuis qu’il a connu tout jeune une arme à feu, avait déjà une idée autre en tête pour les achever. Une mort lente qui lui rappelle un temps de combats endurcis de règlement de compte entre bandes rivales. Une mort de supplice voilà ce qu’il a trouvé pour ces pestes de chasseurs de primes. Il ricana si fort à l’idée, que son rire devint subitement des toussotements continus Se laissa glisser de selle se mit à terre en vacillant à quatre pattes et vida tout ce qu’il a pu boire de tequila.IL était hilare et complètement ivre, Il s’étala ensuite de tout son long, bras tendus au ciel avec un grognement de bête cherchant une proie pour assouvir sa faim.
    , Avant de se relever, Valdés toussa une dernière fois qu’il fera suivre après d’un cracha avec répugnance.
    Il ordonna à ses hommes de mettre à genoux le blessé sans lui enlever les menottes qui le retiennent à son compagnon. et de faire passer la corde autour du cou du deuxième homme de la tendre et l’attacher à l’arbre..
    IL alla récupérer son large chapeau un peu plus loin et d’une fente de sa botte retira un couteau de chasse. Son visage cette fois avait cette expression bestiale et vile, devenu dur et glacial …. Les hommes exécutèrent en se rappelant leurs bonnes astuces de méchancetés. Ils soulevèrent celui qui avait la corde au cou et placèrent ses pieds sur les épaules du blessé ; chaque pied sur une épaule. Leurs poignets gauches menottés les obligeront à être solidaires dans ce sort cruel de mourir et sentir par la suite davantage le supplice infligé.
    Un bout de temps après, Valdès prit d’une fente des sacoches de sa selle une longue lanière de cuir vert, la coupa en deux, une plus longue que l’autre..De sa gourde il en verse dessus le contenu de tequila.
    Cette fois, Valdés s’approcha du blessé qui gémit de douleur, mais le cri qui montait dans sa gorge fut étouffé par la lanière de cuir vert que le mexicain ’enroulait autour de son cou, serrée par un nœud solide..IL prit l’autre morceau de lanière, souleva les vêtements et la chemise du bonhomme pendu lui faisant exposer sa peau au soleil et lui entoura le buste avec en serrant bien fort le nœud..
    Billy suivait la scène, dissimulait derrière le rocher prêt à fuir au cas où son cheval humera l’odeur d’un autre cheval, hennira et les avertirait de sa présence toute proche d’eux.
    Billy savait de son père, l’efficacité de ce supplice d’une mort lente et certaine, appliqué par les mexicains pour un prisonnier qui doivent haïr.
    La mort de l’homme suspendu par la corde au cou dépendra de la durée de vie de l’homme à genoux. La lanière en cuir vert au fur et à mesure qu’elle sèche on meurt lentement étranglé, et en resserrant la poitrine ça vous empêche de respirer. Des que l’homme agenouillé suffoquera et tombera il entrainera dans sa chute le pendu qui se brisera le cou par son poids suspendu jeté à l’avant.
    La torture va commencer à produire son effet. Le soleil flamboyant dardait ses feux impitoyables. La positon du soleil n’était qu’à mi chemin de sa courbe.
    Les rayons du soleil dans ce temps qui coule vont faire évaporer l’alcool du cuir vert qui s’enfoncerait dans la chair..
    Seul Billy ne pouvait venir d’aucun secours aux pauvres malheureux .Il voulait partir, s’éloigner au plus vite de cet endroit sans se faire remarquer.
    Mais il resta là, à suivre la scène impitoyable .Avec une implacable indifférence, Valdés et ses hommes observaient l’ agonie des deux chasseurs de primes... Jetant un dernier regard effronté sur eux qui ne révèle aucune pitié, il décida enfin de partir laissant seul un homme assistait à l’atrocité et lente agonie que subissent les deux prisonniers.
    Les quatre caballeros disparaissaient au loin, le mexicain restant paraissait ivre et fatigué, vacillait jusqu’à l’arbre soupira et s’adossa à son tronc, rabattant le grand sombrero, il le tira sur son visage le protégeant du soleil brulant et se laissa choir à un profond sommeil.