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Mon histoire…/Part 3

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Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (3)

L’évidence d’un travail pour moi était perçue comme toute réalité que tout autour de nous existe et qui est pour tous .Un moyen de subsistance qui sert à assurer l’existence pour tous, à tout le monde qui le souhaite ou le demande. En tout, comme l’air qui est pour n’importe qui , et chacun peut de manière libre respirer pour protéger et maintenir la vie. C’est une réalité qu’on sent mais qu’on ne voit pas, La providence, elle par contre tombe ou arrive sur nous ou pour chacun, tout comme un événement de secours exceptionnel. Elle vient comme un hasard ou comme par chance vers ou pour un but assigné à chacun, sans qu’on la voit ni la sentir...

Et combien de fois j’ai vu partir Père travailler dehors dans le but de nourrir la famille ,quant à ,ma mère que de fois aussi je ne la voyais sortir que si ce n’est pour un sceau d’eau à apporter pour le besoin de la maison. Elle faisait un travail de ménage à l’intérieur de la maison pour un confort de la famille. Cela m’a appris que quelque soit le travail entrepris ou fait, est bien la source de richesses et de bonheur. Et à un certain âge c’est pendant ces vacances scolaires que j’ai apporté ma contribution en me rendant utile par un travail. Un travail qui convenait à mes capacités sans oublier un temps de loisirs.

On m’a bien vu travailler avec mon père, que peut-être encore ici et là faire un autre travail. Peut-être j’ai acquis et gagné depuis un peu d’estime que peut être j’ai acquis aussi une considération d’estime par le travail... Et un jour dans les rues du village on a bien dit à l’ouverture d’une nouvelle boutique qu’un travail de livreur de journaux étant bien vacant. Une telle nouvelle au village se répand bien trop vite. C’était un offre rare qui se présente .Tout ce qui est rare est demandé et n’a aucun délai pour des postulants y compris moi .Et pour être dans la peau d’un livreur on n’allaient pas rater l’occasion par ce temps de vacances. Et j’ai eu cette chance parmi tant de gamins postulant comme moi. On m’a bien fait appel à cet emploi de livreur de journaux et qu’ heureux je l’étais plus qu’il en faut pour mon âge. La première chose qui m’est venue en tète, c’est m’acheter une chemise et un pantalon pour la rentrée scolaire. Je me rappelle encore ce magasin dans un angle de la rue à Alger, il était situé dans ce temps en face du monoprix de Belcourt. Ce temps c’est lorsque aussi j’allais dans une grande ville et pas une moindre, passer un temps de vacance. Voir des films qui ne cassent pas en pleine projection qui sont bien en couleur et grand écran, à m’acheter et lire autant de B.D et pour regarder d’un balcon cette chose bleue appelée téléphérique suspendue à deux câbles monter et descendre. Il m’est arrivé un jour de payer ma place pour voir aussi si entre ciel et terre j’aurai le vertige en regardant les gens bougeaient en dessous.

Dans cette circonstance c’est un truisme de dire l’évidence n’est pas réalité à tout le monde et à celui qui la demande. Et pour être à la fois livreur et vendeur de journaux la providence s’est présentée encore pour moi Mais deux ou trois postulants de mon âge ne manquaient jamais un jour à l’appel... Dans ces moments de vacances pour eux, qu’au lieu d’aller à des loisirs seront à l’affut à l’attente un prévisible changement de livreur de journaux. Ils s’agglutinaient tout au long du mur du magasin où chacun conjointait dans sa boite à idée un jour de chance. Chaque fois que le bus arrive Je les voyais venir coller le dos au mur sans se lasser un jour. Cela m’inquiétait. Ainsi d’heure en heure s’attachant à l’âpreté au gain, aux yeux du propriétaire l’espoir s’écoulait pour eux de convoiter un jour mon gagne-pain.

Pour eux ne pas se fier à l’évidence c’est refusé d’admettre un fait réel qui se manifeste pour tout le monde sans intermédiaire. Et le rappeler n’est peut être pas inutile. Dans ce nouveau travail pour moi, à chaque jour qui vient et que ma tâche va commencer, je me voyais attendre l’heure habituelle d’un autocar par qui le courrier postal et le paquet de journaux arrivent. Je vivais ces moments là où tout le monde rentre chez soi pour enfin reposer ses pieds. L’heure de travail ira se perdre sous la chaleur de midi, et son soleil d’aplomb difficile encore de vagabonder dehors. Et avec mes nu-pieds en nylon plus légères que jamais, je me trouvais donc courir à livrer et vendre un journal ici et là. La pratique du mode de locomotion du livreur que j’étais c’est courir par intermittence quand il le fallait au lieu de marcher. Une bien différence et de beaucoup à celle du facteur ayant tout son temps même à se reposer pour une fatigue ou un contretemps.

Moyennement une rémunération pour la prestation fournie m’est accordée. Pour la sueur de mon front, je ne faisais aucune allusion d’un dédommagement comme frais supplémentaires. A toute éventualité de ma part d’une quelconque prétention désagréable d’accroissement la perte d’emploi était illico. Mais ce e qui n’était clairement pas spécifié lors de l’engagement, c’est la brulure causée par les rayons dus au coup de soleil qui au soir ça fait terriblement mal. J’ai été trop succinct quant à cela.

Devant cet embarras dû au dépourvu de mon inconscience, je me suis vu engagé mon paquet de journaux sous le bras j’avais à livrer qui se rapporte aux nouvelles de faits divers et d’événements. Et chaque jour ainsi en temps voulu et selon une tournée prédéfinie sous une chaleur ardente. Je n’avais ni la préférence ni nullement le choix à changer sa particularité de distribution. L’ingénuité m’avait conduit à accepter sans réfléchir aux conséquences. Mais cette candeur en moi m’a certes permis à trouver un travail rare, et pouvoir en outre gagner quatre pièces d'argent à rajouter au besoin du budget de la famille. Et nous étions de ceux qui en étaient tellement dans le besoin.

Comme on dit si le mal est fait, on ne pouvait revenir dessus et je me suis dit aussi que je pouvais tenir le coup. Je savais que le soir ma mère serait bien auprès de moi avec quelques effets magiques. Et à ne point regretter ce tort Il m’a fallu choisir dans ce contexte où l’on doit éprouver entre le mal qu’un travail donne et son bien qu’il procure. Et c’est au choix des pièces de sou que l’on m’offre pour un besoin économique que j’ai opté, au détriment de tout inconvénient d’un mal qui pourrait me clouer au lit. Tant pis aussi, aux brulures et au coup de soleil à cette pauvre tête de ciboulot si j’en ai préféré ainsi son sacrifice. A l’abnégation carabinée, je ne voyais que tout au plus qu’à une caboche victime et je me savais responsable.

Et si à ce passé lointain qui revient pour moi, sur cette hypothèse dire une morale en est bien nécessaire maintenant pour moi. Et mon ciboulot en cherchant a trouvé la citation qui dit tout simplement pour mon temps lointain, ‘
Ne conquiers pas le monde si tu dois y perdre ton âme car la sagesse vaut mieux que l'or et l’argent’’

 

Par Med Bradai

Commentaires

  • Bradai
    • 1. Bradai Le 10/03/2021
    un jour le hasard a voulu que je rencontre quelqu'un de plus agé que moi du Bled dans une ville ,moi je le connaissais de vue .Mais Lui ne me connaissait pas du tout ,.Au cours de notre entrevue, il me dit de quel patelin du pays j'etais .Je lui dit "Djendel " ;il me dit moi aussi du village,mais à quelle famille . Je suis de la famille Bradai . Ce nom ne lui disait rien .Je lui dis alors AEK Belgacem.Là en entendant ce nom il resta bien un moment sans me parler. J'ai vu ses yeux et j'ai senti quelque chose en lui qui me disait qu'il connaissait mon pere.Il me dit encore est ce bien ce AEK Belgacem que je connais et que tu es son fils. Je lui rajoute encore quelques details sur mon pere.J'e l'ai vu essuyer ses yeux.Puis il me dit je ne peux oublier ton pere..
    Il me raconte que dans ces années 5O ,alors qu'il etait à Alger pour travailler. La vie etait difficile et le sou etait rare. Ce jour il n'avait pas mangé et iL se trouve qu'il ne savait où aller pour dormir, le "hamam ne voulait plus le loger meme devant la porte. Et voila que s'ammene mon pere me dit il .( pere allait frequement à Alger, voir ses oncles maternelle à Belcourt et pour une marchandise de tout sorte de volailes et d'oeuf à remettre à un depot pour sa . vente) Ton pére ne me connaissait pas encore en ce temps ,j'etais encore plus jeune que lui .Il m'a trouvé dans une situation desperée et je ne lui ai rien demandé. IL demanda au proprietaire du depot de vente des renseignements sur moi. Je les ai vu qu'ils me regardaient tous les deux. Je ne savais absolument pas pourquoi. IL m'appela, la premiere parole qu'il prononça ,il me dit est ce que tu as mangé aujourdhui ?J je lui ai repondu par la negative.IL me dit suis moi .IL m'emmena pas au premier restaurant ,mais c'etait le plus chic dans le coin.Je crois que c'etait son preféré il connaissait le restaurateur. IL m'installa à une table e dira au serveur à me servir ce que je veux manger. J'ai cru à une blague de sa part ,du moment que je ne le connaissais pas. Mais il etait resté là à m'attendre et moi à mnger tout en le surveillant si jamai il partirait et me laisserait avec le restaurateur.Quand j'ai enfin fini mon repas et bien rempli mon ventre ;il s'est avancé à la caisse et a tout reglé ce que j'ai bouffé .ILprit de sa poche un billet de 10000 frs et 10000 frs c'etat de l'argent en ce temps qu'il me remit . Oui il a bien fait tout ça pour moinsans quele connaitre m'a t il dit
    C'etait ça dans le temps ton pere.Je ne l'oublierai jamais m'a t il dit. je le voyais encore en larmes quand il me regarda pour la derniere en se quittant.
  • Bradai
    • 2. Bradai Le 10/03/2021
    Salem Mr Benouali et à tous les amis du Site.
    De leur temps de souffrance à ces parents Allah Yarhamhoum je crois que je peux raconter une histoire que mon pere m' a raconté. Il etait bien jeune , orphelin de pere,moi je n'ai pas connu mon grand pere helas.
    Lui et sa propre mere,(pour moi c'etait grand mere ) vivaient miserablement dans ces années du 19 eme siecle. Il me disait qu'on avait pas quoi choisir comme tissu à mettre sur la peau pour etre un homme ou une femme.Pour travailler il fallait etre à l'heure et l'heure pour un miserable c'etait entre trois et quatre du matin si on veut etre parmi les premiers à prendre une pioche ou un secateur. C'est grand mere qui le reveillait au chant du coq.IL partait avec son morceau de galette d'orge dans sa musette''pour nous on l'appelait mozeta) qu'il portait en boudouliere.
    Cette nuit là, au lieu que grand mere reveille son fils pour aller travailler comme convenu a cru que le coq a bien chanté son chant et qu"elle ne l'a pas entendu. Elle reveilla pere en pleine nuit bien avant 2heures du matin.
    Pour lui il fallait traverser les eaux glaciales de l'oued en plein froid d'une nuit.
    Ces traversées de l'oued lui ont laissées par la suite leurs sequelles en douleurs aux genoux. IL traverse le chelif du nom de l'oued , et doit traverser le village pour rejoindre la ferme où il doit se mettre à la chaine pour avoir une pioche pour la journée seulement. Il croyait meme etre en retard du moment que grand mere l'a reveillé en lui disant que le coq a deja chanté.
    Mais arrivé au milieu du village ,il trouve le "hakem " du village avec un garde qui font leur tournée de nuit. En le voyant ils l'interpellent .Le hakem dira au garde va voir ce qu'il a dans sa sacoche peut qu'il a volé quelque chose on ne sait jamais avec les vagabonds de ce qu'ils peuvent faire. Le garde fouilla mon pere ouis dira au hakem resté au loin. Ce miserable n'a qu'un morceau de galette durci en orge.Ils le questionnerent de sa presence en pleine au village.Pere leur dira seulement que je vais travailler et je suis en retard d'avoir un emploi. Sans lui demander autre chose ,ils le laisserent partir continuer son chemin .Je crois que je dois m'estimer heureux d'avoir dormi entre deux draps dans un lycée et pas le moindre .Celui de Miliana Mustapha Ferroukhi dans un temps aussi.
    Je vous salut encore Mr Benouali; bonne journée à vous.
  • Nourreddine benouali
    • 3. Nourreddine benouali Le 09/03/2021
    Salut m.bradai .
    Mon père (allah irahmou )n'avait pas le temps d'écrire son histoire ,mais de temps en temps ,nous envoyait des flashs pour nous dire que son chemin qui avait emprunté et parcourait durant son enfance était aussi plein des moments difficiles mais il ne cessait de nous encourager à s'adapter à la vie quelques soit les circonstances malheureusement il avait choisi de partir tôt avant que mon frère aîné le rejoignait aussi tôt que prévu .
    M.bradai en lisant votre histoire que j'ai savouré pleinement tout en faisant une petite comparaison à celle de mon défunt père qui pendant toute sa vie n'acceptait pas de narré et étaler son passé plein de souffrances qui le considérait que c'est une propriété privée ne concernait que lui et que moi, son fils qui n'avait pas connu la période d'avant 62 j'avais pas le droit de savoir et c'est ma mère que dieu la préserve qui avait divulgué le secret de l'histoire de mon père une histoire triste ....
    Étant un membre d'un site crié par un groupe d'écrivains installés au delà nos frontières, un des membres écrivait que dans la vie ,n'effacez aucun jour de votre vie,les beaux jours vous ont offert le bonheur, les moches vous ont données l'expérience et pires vous ont appris à vivre.
    Merci encore une fois m.bradai et j'espère que mon ami belfhadel ne va pas me sanctionné pour le commentaire que je lui avait promet d'introduire dans son coin .
  • Bradai
    • 4. Bradai Le 02/03/2021
    Mr Benouali je vous dis Salem une fois on m'a incité à faire ce que la vie externe demande mais que la vie interne refuse et c'est par ce gout de vivre la vie amere plutot que legere que je n'ai pas laché prise et c'est par ce qui m'a été appris et acquis dans mon enfance qui m'a aidée à me battre et surmonter tous les obstacles .
    Je vous remercie Mr Benouali de ce salut fraternel que vous m'adressiez

    Mr Belfedhal je crois repondre à votre point de vue sur le "3 acte de l'histoire .
    Cette partie a pris place suite à la video venue me rappeler encore le travail dans ce que dit "le laboureur à ses enfants" pour ce travail incontournable et indispensable à la vie. J'ai voulu par là parler de lui et l'anticiper dans ce 3 eme épisode tout en essayant à donner un sens pour la suite qui vient de mon histoire.
    Pour la B.D je crois que j'en ai lu leurs histoires ,plus que les heures si l'on fait leur compte pour mon age.
    Je retiens meme des noms qui sont ineffaçables pour la mémoire;vous me rappelez le Petit Duc ,il paraissait dans KIWI il avait un chien son nom est bien loin de moi comme ma jeunesse.. ;Miki le ranger etait en petit forma et comme un petit calpin qu'on peut mettre dans la pochette arriere d'un levis Stross . De ces B.D j'en garde en moi leurs souvenirs.Et je peux en citer il suffit pour moi quelques stylos et plusieurs feuilles de cahier pour les mettre en ordre.Mon pere 'Allah yarhmou" les appelait les "chouhadas" (singes) et que je ne devrais du tout pas les lire.

    Bonne journée Mr Belfedhal;Bonne journée à vous Mr Benouali .
  • Belfedhal Abderrahmane
    • 5. Belfedhal Abderrahmane Le 01/03/2021
    BONSOIR A TOUTES ET A TOUS
    BONSOIR SI BRADAI
    Voila une toisieme partie de votre histoire qui nous arrive avec une particularite cette fois ci cette particularité se traduit malgré le petit age par une vision qui s'est projeté du passé vécu vers le futur, et cette vision a été et sera la sagesse qui pour moi elle résume et finalise toute votre histoire, bien qu'elle est à suivre. SI BRADAI vous avez egalement évoqué la grandeur de l'ame que le createur a placé en nous et quelque soit le rang de la science elle est impuissante à saisir le sens de sa propre definition. VICTOR HUGO a dit: il ya plus souvent plus de choses naufragées au fond d'une ame qu'au fond de la mer. je reste entierement d'accord avec votre choix sur la citation que vous avez cité et à mon tour d'etoffer votre troisieme acte par une maxime de SEYDOU BADIEN qui affirme que toute la vie est régie par une seule loi, celle de la hierarchie de l'age de l'experience et de la sagesse
    Avant d'oublier,vous avez pour la seconde fois mentionné brievement la bande dessinée dois je comprendre que vous etes nostalgique de la bd? pour ma part et sans exageration, je suis en mesure de coiffer une rubrique en ce sens et j'ai en ma possession pratiquement tous les titres que j'ai lu à l'epoque et meme ceux qui ont echappé a ma lecture faute d'argent ma collection est répartie entre l'original et le scan, par ailleurs vous avez cite MIKI LE RANGER eh bien je possede NEVADA DU NUMERO 1 AU 26, l'integrale de BLEK et tous les episodes du PETIT DUC ,KINOWA ect ect comme vous le contatez el insane assiroun li madhih et je me trouve bien dans ma peau bien que je sois grand pere et c est aussi un grand signe de sagesse. trés bonne fin de soirée
  • Nourreddine benouali
    • 6. Nourreddine benouali Le 01/03/2021
    Salut m.bradai
    La vie nous apprend à ne rien lâcher et à continuer à nous battre.....
    Un jour les mauvais moments ne seront que des souvenirs.
    Merci pour les suites de votre histoire.

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