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Mon histoire…/Part 5

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Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (5)

Comme tout chaque couplet a tout un refrain qui se répète, à cette tâche de coursier mes jours aussi se suivent et se ressemblent. Mais néanmoins sans saisissement. A Midi l’arrivée habituelle du bus ne sera pas plus que prévu, que sitôt arrivé à destination je suis aprés pour une heure ou plus dans ma routine à livrer et vendre un journal en peine dans la rue. Des fois par peur de voir cet emploi s’envoler à jamais pour un autre, que bien en avance je me retrouve à attendre mon paquet de pacotille. Et comme beaucoup de personnes je n’avais pas de montre. Au village demander l’heure dans une rue c’était à vous entendre dire pour toute réponse : autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

Dans ce temps au village; savoir l’heure il n’y a pas mieux que d’aller vers l’horloge de l’église qui se trouvait un peu loin. Pour beaucoup cet accessoire restait le seul dispositif périodique au village qui sans quémander pouvait indiquer l’heure à tout regard. Et c’est durant mes moments d’attente, à la rareté de voir une montre au poignet et à quelqu’un pour faire preuve d’humilité à m’indiquer l’heure. que je peux aujourd hui citer cette citation "Rien n'est plus humiliant parfois que la pitié exprimée."

Le ²quotidien de la vie où va un train de vie au village comme peut être partout ailleurs, laissait voir pour chacun ce nécessaire de mesure de temps. Mais il fut reel à certaines catégories de gens au village ce manque en bien dont on ne peut se passer. Et que pour un luxe à tout gamin de mon âge la montrer autour d’un poignet n’était autre que se vanter. En dépit de cette carence au poignet de chacun ou à une montre à gousset au gilet d’une personne âgée qui manifeste à sa chainette joie et satisfaction, on avait au moins au village l’avantage pour connaitre le temps à tout temps. L’horloge de l’église, était pour nous le moyen infaillible dans son cycle de devoir d’assiduité dans le temps. Et avec précision cette bénéfique grande pendule communiquait l’orientation temporelle Elle fut à tout temps, au matin pour les écoliers tout comme au veilleur de nuit de connaitre l’heure du soir. En somme c’est elle qui régulait la vie du village. Pas loin du village, en banlieue retentissait à des heures précises une sirène à haute intensité sonore conçue et mise au point aux quatre coins du vent ; que si parfois le souffle est favorablement fort et vient dans la direction du village , on l’ entendra comme celui d’un cor. Un souffle long et grave. C’est la rigoureuse sonorisation pour les éloignés du village. Elle n’est nécessaire des lors qu’aux gens habitants à proximité des grandes fermes agricoles des gros propriétaires terriens de la région « Germain » et » Klein «. Le lond son continu est leur seul moyen pour être à l’heure aux champs. Les appels à ceux aussi qui à un temps partiel de l’année, en hiver sous la pluie et le vent, ou qu’en été sous le soleil ardent seront à travailler à cultiver la terre qu’à entretenir les pieds de vigne ou à ramasser le blé et le foin pour les fermes, ou pour des saisonniers payés à la journée lors de la récolte des oranges, où au moment des vendanges. Ce moyen facile de communication, est élaboré en un lieu élevé de la ferme, il averti quand il faut un début ou une fin de journée de travail. Les gens l’appelaient le « book » que pour eux c’était plus compréhensible de le dire en arabe pour être plus compris comme sirène. Le soir au coucher du soleil qu’au son du « book », on voyait revenir au village par groupe des files de peloton en hâte de rentrer chez eux. Des vélos qui roulent pour tout gabarit de personnes, mais nullement en ce temps pour une quelconque reflexion aux deux-roues. La priorité était accordée aux pédales d'abord pour demander plus. Aux guidons de leurs velos seront attachés leurs " Mozeta" ou paniers d'un repas d'une galette et pommes de terre bouillies bouffés dans un temps de repos. 

Au moment des recoltes de fruit elles seront cette fois, pleines d'orange ou de raisons au moment des recoltes, une faveur q'une quantité appreciable que le gardien "el wakafe " les laisse emporter. Malgré la fatigue leurs mozeta qui peuvent les gener. C’est vraiment une course unique de vélos qui se fait quotidiennement le soir au coucher du soleil pour celui qui arrivera chez lui le premier au village. Pour ceux qui reviennent à pieds et rentrent à bout de force ;ils ne seront heureux qu’après une partie de « rounda » ou de dominos dans un coin de table de leurs endroits dans un café maure, ils auront vite à oublier dans ce lieu de détente, leurs peines de la journée. Pour eux le matin d’une journée débute pour une recherche de mie de pain, le soir elle finie comme toujours par la joie d’avoir mangé avant de dormir. Avec tous les déboires rencontrés et subis, la vie était belle en ce temps.

 

Par Med Bradai

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