Mon histoire…/Part 7
- Par algermiliana
- Le 31/03/2021
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (7)
Sous le soleil accablant et écrasant qu’à l’épreuve d’une chaleur, je me sentais faible à parcourir les quelques miles des rues du village. Mes journaux à vendre pas si lourds, étant comme toujours interposés sous le bras. À cette confrontation, s’additionne à ma faiblesse le sentiment de peur d’un étourdissement dû à une insolation. C’était l’uniforme complet d’une pétoche que je redoutais le plus et pour qui ma petite tête serait prête à tout lâcher. Et pour avoir ce cran de courage, je me mettais à répéter et revoir en boucle une série de tribulations salutaires. Elle se fera tout au cours de ma continuelle marche journalière. Dans une trame de rêverie je me suis laissé aller. Celle de l’audace d’un héros, être courageux et intrépide, bravant seul tout danger n’hésitant pas à confronter un mal. Je me sentais réconforté dans ce rôle fictif, bien capable et apte à affronter cette boule de feu en ardeur qui tout en haut tapait fort. En moi, la confiance aurait pris place et c’est ce qui me rassurait dans cette imagination.. Mais très vite le réel me sort et me retire de cette fiction .Je me retrouve dans une réalité dans la vie courante, à courir dans la peau de celui d’un impécunieux vendant un papier à lire. Cette réalité qui me dit que je devais pour ne pas perdre la boule chercher comment cacher une tête d’un coup chaud des rayons infrarouges d’un soleil . Pour n’avoir plus peur d’un risque de coup de soleil Il fallait donc me couvrir la tète.
Même si à la réelle apparence de ma tête verticalement à l’extrémité supérieure de tous mes membres. Je pouvais aussi la voir dans mon ombre sans sécurité bien précaire et fragile bien placée que bien située au sommet, la première à être exposée au soleil.. J’ai pensé à ce qui pouvait la couvrir et l’entourer complètement. J’ai cherché et trouvé que bien souvent que dans les champs de blé au moment des moissons les vieilles glaneuses avec leurs châles se protégeaient du soleil. Ça se pratiquait aussi pour les hommes par un chèche tout blanc comme neige parfois noir qu’ils enroulent de plusieurs tours autour de la tète. Mais pour la plus part le blanc réfléchit mieux le rayonnement dit’ on ; c’est pourquoi malgré la sueur et la poussière une gandoura ou ‘’Kamis’’ homme, sont de manière plus appréciées en été pour une chaleur et ces rayons de soleil. Le ‘’chèche’’ étant encore mieux qu’un couvre chef de doum (petit palmier). Ce vestimentaire d’élégance représentait l’ identité campagnarde. On en voyait souvent habiller plus d’un cavalier venant au village au jour d’un marché. J’ai réfléchi qu’avant toute fatalité contre toute atteinte au risque et péril, qu’Il m’en revenait de protéger mon pauvre’’ bouzelouf’’avant qu’il ne soit complètement cuit.
De toute ma structure culturelle et physique, je ne voyais que seule ma tête jouait en même temps le rôle de chef de file de médiatrice de négociatrice et de courtière. Inévitablement pour tout éloge venant à moi c’est donc cette tête de gondole qui sera portée au pinacle. J’ai décidé d’opter pour elle d’abord avec ma chemise. Par cette chaleur ça vaut toute une peine d’enrouler une chemise raccommodée autour d’une tête pour un bien être. Et offrir ma chemise à la prévention, elle n’en est qu’une solution meilleure qui écarte tout risque portant préjudice. Donc pour rester en forme la sagacité dans le discernement était cette bonne solution pour moi. Et mieux encore cela m’a fait réfléchir en pensant à cette tète de notre chien.
Au phénomène naturel que vit ce pauvre beau chien noir pendant les chaleurs. Bien des fois dans mon temps libre à chercher la petite bête à ce chien pour avoir aménagé son territoire en poubelles d’ordures publics .J'ai pu le voir assez longtemps pour constater que le malheureux chien n’arrive même pas à gober une mouche ou aboyer en temps de chaleur intense malgré sa peau et ses poils noirs .Et que pourtant on dit que la peau noire se protège des rayons du soleil .Mais pour ce chien tout noir on ne le voit tout le temps de la journée que cacher sa tête entre ses pattes et attendre le retour prodigue du soir avec sa fraicheur. A ce moment dés’ la première chaleur du jour Il s’engouffre dans son trou d’abri . Même un chat ne le sortirait pas de l’intérieur de son bunker. Un vieux fut d’huile métallique aménagé lui servant de niche. Il fait rentrer même complètement sa queue dedans pour ne pas montrer son anxiété .Il cache entièrement sa tète, tire sa langue, et comme l’agonisant à bout de souffle halète sans s’arrêter.
À ce point du zénith, pour ne pas trop faire sortir ma langue. Ce bon chien m’a donné l’idée comment marcher pour errer dans la rue. Même protégé par une chemise, Il fallait aussi comme notre bon chien cacher la tête. Je devais comme lui empêcher le soleil de voir ma tête pour cela mettre mes journaux dessus. Je ne comptais plus sur l’ombre des arbres ou leurs feuillages même denses devenues inutiles...Et là je me suis heurté comme à celui qui doute veut se rassurer. Et sous ce soleil devant un risque je me trouvais à courir à droite et gauche cherchant les abris de l’ombre, longeant les murs jusqu’à me faire discret pour me cacher non par honte ou par peur de la foule. Pour moi c’était éviter tout rayon de soleil.
Dans mes idées vagues à protéger ma cervelle vient s’ajouter cette ambition d’un vélo à posséder. Ce vélo m’aurait facilité la tache. Le rêve de toutes les nuits depuis longtemps. Un rêve de vélo que je n’achèterai jamais, qui la nuit venue prend effet avant de m’endormir pour s’achever à mon réveil le matin. Et il sera ainsi pour tout lendemain pour moi, à reprendre sans relâche la même obsession d’un gamin de mon âge. Et dans cet emploi, je me suis bien trouvé vraiment comblé. Ça me faisait récupérer en même temps des B.D inutiles chez ceux qui pour une ancienne lecture s’en lassaient pour en faire du troc. Mon flaire et odorat de lecture m’emmenaient toujours vers ceux qui ont un bon cœur qui au lieu de les empiler dans des cartons avec une poussière au grenier préféraient les échanger ou en faire un don de bienveillance. Je me suis trouvé à mon gré,que je n’ai eu à me plaindre guère côté lecture. Je lisais tout ce qui est illustré apparu dans le mois courant. L’offre et la demande coulait à flot et les bédéphiles de BD pour moi ne manquaient point.
C’était le temps aussi des ciné-bravoure, ciné-star, ciné aventures et bien d’autres. À cette époque là, mon père appelait ces magazines et ILLUSTRES : les « Chouadas». C’est les singes que je ne devrais ni regarder ni les lire me disait-il. Dès fois de retour après une expédition d’échange, je le trouvais à m’attendre à l’entrée de la porte si je n’ai pas ces « chouadas »à la main, j’avais une astuce propre à moi de bien les ceinturer dans mon dos pour bien cacher mes jolis chouadas à sa vue.
Il était bien facile pour moi à cacher ou dissimuler quelque chose pour mon père mais pas pour ma mère .Elle qui a toujours cette grande acuité dans la maison avec un cœur tendre qu’elle n’a ne pas à le dire ou le divulguer au père.
Commentaires
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- 1. Belfedhal Abderrahmane Le 07/04/2021
BONSOIR A TOUTES ET A TOUS
BONSOIR SI BRADAI
Le petit enfant accompagné des restes d'une nuit, adoucissant à la fois l'enjeu, l'espoir et cette rage innocente de ramasser quelques petits sous, bravait les temps qui coulaient, insouciant des attaques du soleil accablant tant le journal devait atteindre son objectif et par ricochet reprendre les sentiers battus dans l'attente d'une autre randonnee que les reves inacheves avaient soutenu pour en faire une raison d'etre SI BRADAI la septieme partie de votre récit s'est accentuee en force majeure et l'enfant que vous etiez payait au prix fort l'effort fourni trempe dans la sueur de tous ceux qui se sont retrouves cloitres dans la nebuleuse de la force de travail.
Votre histoire c'est aussi l'histoire de tous les enfants du monde et si certains avaient cru qu il s'agissait tout simplement d'un jeu d'enfants vite ils se sont rendus compte que loin d'etre un jeu, la descente fut vertigineuse et à haut risque à l'image de ces rayons implaccables qui se payaient le droit de caresser chaudement une petite tete au point de stopper net toute capacite de voir ou de reflechir. Selon l'organisation internationale du travail, le travail des enfants regroupe l'ensemble des activites qui privent les enfants de leur enfance,de leur potentiel, de leur dignite et nuisent à leur scolarité et à leur santé. Selon cette organisation 152 millions d'enfants travaillent dans le monde. Plus de la moitié d'entre eux seraient victimes des pires formes de travail esclavage,utilisation dans les conflits armes,prostitution, tri des déchets,trafic de stupefiants,travail dans les mines ect ect. L'organisation soutient que l'Afrique sub saharienne est la region du monde la plus touchée.
1 enfant sur 5 est astraint au travail des enfants. La convention internationale des droits de l'enfant de 1989, ratifiée par 192 pays oblige les etats à proteger les enfants contre toute forme de travail. Malgré l'enregistrement de resultats encourageant L'OIT concidere que le travail infantile demeure le principal obstacle à l'éducation des enfants. L'OIT souligne avec vigueur l un des aspects les plus dramatiques une fille sur trois et un garçon sur sept subissent des violences sexuelles dans le cadre de leur travail dans le monde.
VICTOR HUGO, dans son poeme MELANCHOLIA 1856, à denonce la misere du peuple dans le contexte de la révolution industrielle dont voici un extrait du poeme.
Ou vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit?
Ces filles de huit ans qu on voit cheminer seules?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules,
Ils vont de l'aube au soir,faire éternellement.
Dans la meme prison le meme mouvement.
VICTOR HUGO crie au desespoir,denoncant avec force les consequences funestes du travail des enfants
Travail mauvais qui prend l age tendre en sa serre
Qui produit la richesse en creant la misere
Qui se sert d un enfant ainsi que d un outil
Progres dont on demande ou va t il? que veut il?
Qui brise la jeunesse en fleur,qui donne en somme,
Une ame a la machine et la retire a l homme
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