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Nos tendres années
Aux souvenirs de nos années lycée
Pleines de gaités, pleines d’amitiés
Je vois d'ici nos tendres années
Aux soirs parfois tristes, parfois chagrinés
Je vois d'ici leurs tendres journées
Trop jeunes on l’était, et bien jeunes nous l’étions dans ce temps
Qu’on ne peut, et qu’on ne pourrait les oublier pour autant
Ces tendres journées, ces tendres années
Je vois d’ici nos tendres années
Je vois d’ici le mimosa tout fleurit
Pour nous il était ce l’« usufruit »
Je vois d’ici nos tendres années
Entre quatre murs gris
Aux neuf bancs en bois bien autour
Au milieu une petite cour
Avec un bout de ciel parfois bleu, parfois gris
Je vois d’ici nos tendres années
Qui au soir d’une étude à travers les carreaux
Nos yeux auront bien à chercher ce dehors où tout parait si beau
Que nos cœurs malgré tout trouveront si triste nos regards
Mais c’est pour eux qu’on lèvera tout haut nos têtes pour admirer un Zaccar
Je vois d’ici nos tendres années
A qui un jour on s’est dit qu’on partira un jour ou l’autre
On aura plus à venir avec nos sacs comme des apôtres
Et il fut bien difficile pour nous d’oublier cette Pointe des Blagueurs
Là à cette Esplanade quand on ne savait où aller on venait voir partout ailleurs
Là où quand sans le sou on laissait errer la solitude aller ailleurs
je vois d’ici nos tendres soirées, je vois d’ici nos tendres journées
Je vois d’ici nos tendres années
Je vois d’ici nos tendres années
Je vois d’ici nos tendres années
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