Harmonie d’un âge tendre

 Fringants, âgés à peine de vingt ans, il n’y a pas si longtemps
 Au songe, noyés, aux émotions, tantôt gaieté, tantôt chagrin
 Vanté par prose ou poésie rimée, ce fut le bon vieux temps
 Jeunes de tout bord insatiables, à l’œuvre, du tout contraints

 Au sein des remparts romains, vive et chaleureuse communion
 Une génération élancée, en phase de son époque, ragaillardie
 Rêve enfoui dans les cœurs, aux impulsions concevant l’union
 En toute saison, rodée en transe, jubilant, bravant les interdits

 Période d’un désir vaillant, la lueur de nos premiers printemps
 A l’arrêt, enjoués, délirant le soir, reprise en chœur les refrains
 Au sporting local, fort dévoués, aux divers spectacles, assistants
 Espoir à l’allure constant, valse sans fin, une vie de bon entrain

Au secondaire, s’invita la mixité, signe d’une rude concurrence
Primeur du résultat oblige, franc-cap sur le devenir estudiantin
Big-Ben à l’heure du temps, les égarés revenant de leur errance
A tout voyage, une fin, à chaque romance, l’irrémédiable destin.