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Le passé.....un mal nécessaire

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L’homme est chargé de temps qui défile et se consume. Il est là, à la recherche d’un sens lui donnant l’envie de vivre et d’accepter à son échelle cette notion si abstraite et toute relative de la temporalité. A-t-il d’abord inventé le présent, ce moment où l’on doit tout imaginer en quête de nos besoins face à l'inexploré ? Et le futur est-il venu ensuite parce qu’on a découvert l’aptitude de passer le temps à faire des projets…trop souvent inachevés ? Le passé, nous échappant tout le temps, s’accomplit-il à nos dépends et nous dépasse ? Mieux qu’aujourd’hui et demain, hier en nous éclairant, ne nous renseigne-t-il pas sur la gravité de nos maladresses ? Certainement autant sur nos richesses à peine effleurées ! Toute la correction, tout le mérite viendraient donc de là ! Que pèseraient alors le présent et l’avenir dans la balance du temps sans le poids et le témoignage du passé ?

      La Terre entière tourne autour de ce postulat…      

 

 

Belfedhal Saïd    

 

Par Said BELFEDHAL

Commentaires

  • Miliani2Keur
    • 1. Miliani2Keur Le 11/03/2023
    Saha Said

    Malicieusement et en toute bonne foi (!?) finalement tu à posé une colle, et Abderahmane à ouvert la boite de Pandore!

    J'en profite pour qu'on interroge l'Avenir : sortir du passéisme, du fétichisme ... avec cette peur de l'avenir, ceci révèle t'il la société de ressentiment que nous sommes en partie devenue, qui ressasse ses relatifs faits d'armes pour éviter de voir de face son échec relatif! En faire le deuil, troquer a toujours le terme "Mémoire" contre "Trace" et "Fait"

    le Passé, donc un mal indispensable ... pour En Guérir!
  • BELFEDHAL Abderrahmane
    • 2. BELFEDHAL Abderrahmane Le 11/03/2023
    Amis du très noble site bonsoir.
    O temps ! Suspends ton vol ; et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours ! L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; il coule, et nous passons…………… Alphonse de Lamartine.
    Depuis le fameux 04 mars ou plutôt disons depuis l’heureuse rencontre avec l’histoire, le très noble site ne cesse de fleurir, submergé alors par le flux gigantesque des plumes littéraires… si arbouche, si midjou, si landjerit, si bradai, si hamid djenadi, si miliani 2Keur, si aziz, et autres plumes bien qu’absentes lors de cette rencontre extraordinaire nous rappelleront toujours les belles prestations littéraires compte tenu de la force, du poids et de l’intensité de leurs écrits… IL s’agit en l’occurrence de nos amis si ferhaoui, si ben abdellah et de nos amies chantal, meskellil, belhocine et notre poétesse keryma…et voilà Saïd qui s’y met à nouveau de la partie pour nous exposer un sujet philosophique en rapport avec le temps réparti entre le passé, le présent et l’avenir. Le texte d’emblée considère que l’homme est chargé de temps qui défile et se consume baignant dans un passé qui nous échappe tout en nous enseignant sur la gravité de nos maladresses. Au fur et à mesure de la lecture du texte, l’auteur met l’accent de façon très explicite en affirmant, qu’en dehors du témoignage du passé que pèseraient alors le présent et l’avenir dans la balance du temps ? Mon cher Saïd de par les questions que vous venez de poser, je saisis au vol l’occasion de fouiner dans les annales des camps littéraires afin de rechercher d’autres raisons, d’autres arguments en mesure de situer le problème posé dans l’esprit de certains philosophes a l’image de : Nietzsche, Aron et Sartre. Le sujet traité pose la question suivante : Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? Nous sommes en classe de terminale, sérieusement, Nous préparons le baccalauréat littéraire, section philosophie et le sujet corrigé est en nette relation avec celui de Saïd mais vu sous un autre aspect. Le présent corrigé est tiré de la rubrique l’étudiant, bac 2010 section philosophie, France. Amies et amis du très noble site, il est temps de ramasser les copies et ensembles nous allons nous rendre à l’évidence… elle sera évaluée selon les aptitudes de chaqu un de nous…sans tarder le prof retourne les éléments du grand tableau noir... majestueusement le corrigé est la devant nous. Bonne lecture.
    Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
    Corrigé :
    Ce sujet interroge sur le rapport passé, présent, futur, suggérant que le passé est un poids et que l’action historique et individuelle doit s’en libérer pour être ! Tout cela avec un œil favorable pour le futur, promesse de nouveauté, d’inconnu, et donc livré à tous les imaginaires, par opposition au passé trop commun et rabâché. Pourtant, négliger le passé peut être un danger et peut-être que l’obstacle est plutôt le présent et ce qu’il peut être.
    Plan proposé :
    I. Dans le passé, pas d’avenir
    II. Sans conscience du passé, pas d’avenir
    III. Autres conditions : avoir un futur est différent d’avoir un avenir
    I. Dans le passé, pas d’avenir : Oublier = ignorer, ne pas tenir compte, laisser tomber…
    1. Ne peut apparaître que le passé soit une contrainte pour faire le futur : on peut ici penser à la critique nietzschéenne.
    Dans la seconde considération intempestive de l’excès de conscience historique qui a pour conséquences :
    - le passéisme -> la « manie de l’antiquaille » -> incapacité à se tourner vers l’avenir, qui est disqualifié par avance
    - l’esprit de vengeance -> on est incapable de voir le présent détaché du passé, on y rejoue le passé d’où répétition, piétinement, absence de progrès
    - on avance dans le présent à la manière d’un « chien limier », on cherche des traces, incapable de saisir le neuf, d’envisager d’autres possibles.
    2. Inutilité des leçons de l’histoire : chaque événement est une seule et unique fois, avec changement de contexte, d’acteurs, etc. Ne pas avoir la mémoire de son passé, c’est le subir, comme celui qui souffre d’un passé caché, non su.
    Transition : Négliger le passé peut apparaître comme quelque chose de nécessaire, mais est-ce pour autant légitime et raisonnable de n’avoir aucune connaissance du passé ? Peut-on le nier?
    II. Sans conscience du passé, pas d’avenir
    1. On peut bien sûr penser au devoir de mémoire comme un hommage, une dette envers le passé qui permet de restituer ainsi une continuité dans le temps, une filiation, transmettre un héritage. Se libérer totalement du passé pourrait être prendre le risque de se perdre en perdant ses racines, ce qui nous constitue et permet ensuite de s’orienter.
    2. La conscience du passé permet justement de s’en libérer, en faire le deuil : effet cathartique de la conscience historique. « La conscience du passé est constituée de l’existence historique » (R. Aron). D’où le drame de l’amnésique, qui a un passé ignoré mais qui le détermine malgré tout et contre lequel il ne peut rien.
    3. La connaissance du passé permet de libérer présent et avenir en ayant une compréhension du présent (conséquences du passé), une vue des mécanismes de l’histoire et des éléments sur la nature humaine qui permettent d’éclairer l’action. Bergson distingue le rêveur (sans mémoire), l’impulsif (sans mémoire) et l’homme d’action qui sait convoquer le passé, les souvenirs utiles pour agir.
    Oublier, c’est aussi pardonner, ne pas être dans le ressentiment, et pour cela, il faut savoir ce qu’on pardonne. Pardonner n’est pas perdre la mémoire, mais en avoir une, considérer le passé comme passé.
    Transition : Donc ce qui est nécessaire, ce n’est pas d’oublier le passé mais d’en avoir mémoire et connaissance de manière pertinente en évitant les excès. Mais cela suffit-il pour se donner un avenir ?
    III. Autres conditions : avoir un futur est différent d’avoir un avenir
    1. La liberté d’action dans l’histoire : ne pas être forcément seul auteur mais en tout cas acteur.
    2. Assumer ses responsabilités en tant que sujet de l’histoire et de sa propre vie, ne pas se cacher derrière fatalisme et déterminisme ou derrière l’idée que nous ne sommes pas seuls à la faire.
    3. Avoir un projet aussi bien individuel que collectif, ne pas se contenter de ce qui est, de l’immédiat.
    4. Garder une certaine foi en l’avenir : après une idéologie du progrès, on sombre parfois dans un pessimisme d’humeur et la crainte des utopies.
  • Miliani2Keur
    • 3. Miliani2Keur Le 10/03/2023
    Profondément philosohique, Si Said! en remuerais péle-mele : Karma boudhique, foi Musulmane et pensée de Jung! le futur comme tu conclus est un réinvestissement de passé; en pire comme en meilleur.

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