La Sérendipité
- Par algermiliana
- Le 23/04/2025
- Dans Sous le figuier/ Noria
- 1 commentaire
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La Sérendipité : La magie des coïncidences heureuses. Un mot doux pour célébrer les petits miracles du quotidien… quand la vie nous offre des trésors sans qu’on les cherche.
Un petit clin d'œil à ces surprises que nous offre la vie, surtout quand on ne les attend pas.
Commentaires
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- 1. belfedhal abderrahmane Le 23/04/2025
A toutes et à tous Essalem.
Ayant eu connaissance pour la première fois du mot Serendipité, encore une nette occasion pour remercier notre chère amie noria pour ses nombreuses initiatives dans le but de renforcer la connaissance et son impact tant sur l’esprit humain que sur le comportement social, je me suis mis en devoir d’explorer ce mot, c’est alors que je me suis laissé emporter par la lecture d’un passage très riche en conseils , conseils faisant preuve de grande leçon a retenir dans la vie. En attendant de finaliser un volet sur la serendipité, je vous propose de lire ce passage.
La grand-mère fixa son petit-fils avec colère et lui dit d'une voix glaciale :
— Pars. Quitte ma maison. Je ne veux plus jamais te revoir ici.
Le grand-père, déconcerté, s’interposa :
— Mais que fais-tu ? Pourquoi agis-tu ainsi ? Ce garçon n’est pas seulement ton petit-fils… C’est comme un fils pour toi. Tu l’as élevé.
Mais la vieille femme resta sourde à ses paroles.
Les voisins, témoins de la scène, étaient stupéfaits. Cette femme, autrefois douce et aimante, chassait à présent l’enfant sans la moindre explication.
Le garçon n’eut d’autre choix que de partir.
Sur le chemin, il croisa son meilleur ami et lui raconta tout.
— Tu as au moins reçu ta petite allocation du mois ? demanda celui-ci.
— Non… Ma grand-mère m’a mis à la porte sans rien, répondit le garçon, la voix brisée.
— J’aimerais t’aider… mais je ne peux rien faire, dit son ami avant de s’éloigner.
Alors, il se rendit chez un autre camarade.
Celui-ci ouvrit la porte avec entrain :
— Tu es venu me chercher pour qu’on joue chez toi ?
Le garçon baissa les yeux et murmura d’une voix tremblante :
— Je… je n’ai nulle part où aller. Puis-je rester chez toi, s’il te plaît ?
Le sourire de l’autre s’effaça aussitôt.
— Tu n’as rien à m’offrir, et pourtant tu veux mon aide ? Va-t’en. Ceux qui n’ont rien… ne valent rien.
Blessé, honteux, il se dirigea vers la maison de sa petite amie.
— Mon amour… ma grand-mère m’a chassé. Je n’ai que les vêtements que je porte. Aide-moi… Je n’ai nulle part où aller.
Touchée, la jeune fille le laissa patienter dehors le temps de parler avec ses parents. Lorsqu’elle revint, ses yeux étaient pleins de tristesse.
— Je suis désolée. Mes parents ne veulent pas héberger un "bon à rien". Et comme tu n’as plus rien à m’offrir… je mets fin à notre relation.
Le jeune homme éclata en sanglots.
Tous ceux qu’il pensait proches l’avaient abandonné.
Seul, il erra dans les rues, sans but, avant de s’asseoir sur un trottoir, le cœur en miettes.
Il se parla à lui-même, dans un souffle :
— Suis-je donc sans valeur ? Que vais-je devenir ?
C’est alors, au fond du désespoir, que son grand-père le retrouva.
— Pardonne-la —dit-il, en parlant de la grand-mère—. Elle ne voulait pas te faire de mal.
— Et toi ? répliqua le jeune homme, les yeux pleins de reproches. Pourquoi n’as-tu rien fait ?
Le vieil homme, paisible, lui répondit :
— Rentre à la maison, et tu comprendras.
Après un instant d’hésitation, le garçon monta dans la voiture.
De retour chez lui, la grand-mère accourut pour l’embrasser… mais il la repoussa.
Le grand-père lui fit signe de s’asseoir et dit avec douceur :
— Mon petit… jamais ta grand-mère ne t’aurait rejeté sans raison. Elle a fait cela pour t’enseigner une vérité essentielle.
Elle te voyait t’aveugler, idolâtrer des amis, une petite amie… qui ne te méritaient pas.
Et aujourd’hui, quand tu avais besoin d’eux, aucun ne t’a tendu la main.
Tu as tout donné pour celle que tu aimais, mais lorsqu’il ne te restait rien, elle t’a quitté.
Tes amis ? Pas même un verre d’eau, alors qu’ils profitaient de toi depuis toujours.
Elle voulait que tu comprennes une chose :
Aux yeux de beaucoup, tu ne vaux que ce que tu possèdes.
Les larmes aux yeux, le jeune homme se tourna vers sa grand-mère et balbutia :
— Pardonne-moi… Aujourd’hui, tu m’as offert une leçon que je n’oublierai jamais.
La vieille femme l’enlaça tendrement.
— Je t’aime, mon petit. Tu es encore si jeune, et tu vois le monde avec innocence.
J’ai dû t’enseigner, à ma manière, comment il fonctionne vraiment.
Morale :
Quand tout va bien, beaucoup se pressent autour de toi.
Mais dans l’adversité… seuls les vrais restent.
Le monde ne voit souvent que ce que tu as, pas ce que tu es.
Sache distinguer ceux qui t’aiment sincèrement de ceux qui profitent de toi.
Car lorsque tu n’as plus rien… tu découvres enfin qui vaut vraiment quelque chose.
Et toi… sais-tu déjà qui t’aime pour ce que tu es, et non pour ce que tu possèdes ?
Cette histoire n’est pas faite pour t’émouvoir, mais pour te réveiller.
Car c’est en perdant tout… qu’on voit clair sur tous.
Si cette leçon a touché ton cœur, garde-la précieusement.
Partage-la avec quelqu’un qui a besoin d’ouvrir les yeux.
Et si toi aussi, un jour, tu t’es senti sans valeur parce que tu n’avais plus rien…
écris simplement : « Je comprends ».
Ici, ensemble, apprenons à voir… avec l’âme.
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