La visite ALMF à Batna du 15 au 17/06/2019/ Par Ahmed LABDI
Huitième rencontre des Benbous
14/06/2019
Invités par les BENBOUS, (Anciens Elèves du Collège et Lycée de la capitale des Aurès) pour leur huitième rencontre, nous avons voyagé pendant environ 10 heures pour arriver à Batna. 541 km indiquait le compteur à notre arrivée devant le bureau de l’A.E.C.L.B. Nous étions 25 y compris le chauffeur : 20 par le bus et deux véhicules (3+2) personnes. Le temps était printanier. Aucun incident au cours de route et un grand merci au chauffeur Moumen Rabah (Retraité de la SNTV).
* 07H35 : Départ à partir du côté nord du lycée Mustapha Ferroukhi. Lieu de ralliement prévu.
* Le vœu que je chéris le plus et de bon cœur est celui de voir un jour une rencontre d’un grand nombre de lycées de tout notre territoire national. La liste comprend déjà quatre lycées : Mostapha BENBOULAID, Mustapha FERROUKHI, Mohammed ABDOU et, Rédha HOUHOU. Déjà quatre Chouhada.
*Le long de notre trajet, j’ai pu observer un grand nombre de variétés de lauriers (Defla). Arbuste par qui est désigné notre Wilaya et qui est, magnifiquement et, entièrement, fleuri en cette période. Il y a des blancs, des rouges, des roses. « La fontaine du laurier ». Où se trouve cette fontaine ?
* On dit que le voyage rajeuni. C’est vrai. Cela est prouvé scientifiquement. Deux jumeaux, l’un en restant sur Terre tandis que l’autre ira vers une autre planète dans un vaisseau avec une vitesse qui avoisinera la célérité de la lumière, à son retour il sera plus jeune de son frère resté sur Terre. Cette escapade nous rajeunira. Ne serait-ce que d’une seconde.
* 8H48 : On est à Boufarik. Qui oubliera les morts de l’avion qui a chuté ? Une pensée à eux avec la lecture de la Fatiha. Enfin, je l’ai fait seul.
* 9H35 : Nous sommes à Khemis El-Khenchela. Nous sommes engagés dans la direction de Batna. Ici, les miens m’apparaissent un peu loin de moi et l’allure des Benbous commencent à prendre forme. On sait qu’on nous attend.
* C’est une caricature de Sempé : dans la bulle d’un secrétaire quittant son bureau pour un congé, on voit son directeur vociférant à son encontre. Le tout en trait plein. En cours de route, cette image s’estompe et celle de sa maison devient de plus en plus nette. A son foyer, dans un hamac, l’image de sa maison est très nette, l’image du directeur s’efface totalement. A la fin de son congé et en route l’image de sa maison commence à s’estomper et celle de son directeur à apparaitre de plus en plus nette. Au bureau celle du directeur vociférant reprend place et celle de sa maison s’efface.
* Pour moi et probablement pour les autres aussi, l’image d’El-Khemis dans le mental s’estampe et celle de Batna prend place proportionnellement à notre rapprochement. A Batna, El-Khemis s’estampe totalement pendant tout le séjour. Lors du retour Batna s’estompe difficilement et celle d’El-Khemis prend place proportionnellement à notre rapprochement. Et Batna restera gravé pour un long bout de temps.
* 11H52 : Déjeuner à El-Yachir. Très bon service sauf qu’on est toujours embarrassés par un menu récité. On a du mal à choisir. Un menu écrit avec les prix respectifs des plats n’est pas une mer à boire. Juste un peu de volonté. C’est un problème national, paraît-il.
* Voulant raccourcir le chemin et gagner quelques kilomètres en moins, on a voulu emprunter une bretelle dont le conseiller nous précisa qu’elle se trouve entre El-Eulma et Cheghoum-El-Aïd. Il n’en est rien et il fallait faire le détour de la ville du moustachu. On a quand-même pu rallier à l’itinéraire initial et arrivé avec peu de retard. Lors de nos prochaines visites, in cha Allah, je dois me munir de ma carte touristique.
* 16H58 : Arrivée devant le bureau de l’A.L.C.M.B. Nous étions accueillis à l’entrée de la ville par messieurs Sadek MESSAOUDEN et Faysal ABDELAZIZ.
* On remercie tous ceux qui ont participé à la préparation de cette petite grande fête. On trouve la majeure partie des adhérents de Batna. Ce fut un accueil très amical mais on peut même dire plus. Que c’était : familier. En effet, avec tous les couples et certains qui ont emmené leurs enfants et petits enfants. La fête de sixième, la chakhchoukha*, sont des rapprochements purement familiaux. (*) A ne confondre chakhchoukha avec tchaktchoukha, ils sont deux plats différents.
* Et malgré tout, nous avons tous oublié quelque chose de très important. Nous savons tous que Taha-Hassine FERHAT avait fait une belle carrière, certes, mais, maintenant nous savons tous par le biais de Benbou news 02 qu’il est mathématicien. Alors, le joli programme s’explique grandement. On remercie aussi tous ceux qui l’ont aidé de près ou de loin. Personnellement, je n’ai pas de mot pour décrire mon enthousiasme. De la même façon que lorsque vous m’aviez donné la parole à l’amphi.
* Dès notre arrivé, on a été, vivement, chagriné par le malaise soudain qui avait touché notre président monsieur Djebbour Mohammed. Il a été, aussitôt pris en charge par messieurs BELDI Lakhdar et MESSAOUDEN Saddek pour l’évacuer vers une clinique. Malgré les premiers soins, sa santé ne lui as permis de continuer la visite. Nous remercions de tous nos cœurs. On lui souhaite prompte guérison. Ses fils sont venus pour le récupérer le 16/06/2019 pour être pris en charge médicalement dans les plus brefs délais. Actuellement, il va bien. Il suit un traitement et d’ici l’hier il sera opéré pour en finir avec ce mal.
* Diner et coucher à l’ENAF de Batna.
15/06/2019
Salle de conférence de l’Institut de Technologie Forestière de Batna.
* 09H16 : Accueil des participants et ouverture de la 8ième Rencontre par le Directeur -Général de cette école, Athmane BRIKI, par la bienvenue des visiteurs en les trois associations (déjà 3 ! : Heu-reux !) : la notre A.L.M.F. , l’A.L.C.M.B. et celle des anciens lycéens de Redah Houhou de Constantine représentée par une seule adhérente (Houhouette) et sa fille.
* Mot d’accueil par le Président de l’association de Batna et paroles données aux adhérents et visiteurs.
* Première communication : « L’éco-tourisme dans les Aurès » par monsieur Athmane BRIKI Directeur-Général de l’ENAF (je ne connais pas assez le grade des forestiers). C’est un thème donnant sur l’importance du patrimoine forestier et culturel des Aurès. Exposition par data-show.
* Une pause de 20 mm dans le foyer de l’école où trois batnéens ont présenté leurs livres pour une vente-dédicace.
- Madame Malika GUERFI-TABLI par 3 livres recueil de poèmes : En quête de paix ; Hymne à l’amour, hymne à la paix ; Entre le rêve et la réalité.
- Monsieur CHIBANE Kamel. Si Batna m’était conté.
- Monsieur SOUALHI Mohammed : Batna.
* Deuxième communication : « Le sel c’est la vie » par Taha-Hassine FERHAT : Président de l’Association des Benbous (A.L.C.M.B.) et ancien P.D.G. de l’ENASEL. C’est un bref aperçu sur le sel. Et dire que le sel est le résultat de la réaction d’un acide sur une base. Le Na provient de la soude et le Cl de l’acide chlorhydrique. Deux produits hautement dangereux pour donner ce fameux sel domestique. Exposition par data-show.
L’A.M.L.F. présente ses cadeaux à ’A.L.C.M.B. et à la Houhouette (Représentante de Constantine) : un portrait au crayon du chahid Rédha Houhou.
* 14H00 : Visite du Musée du Moudjahid guidé par messieurs Abdel-El-Malek SOUHAL et Kamel MAHDJOUB, respectivement Ancien Directeur de la Culture de Batna et ancien Chef de Daïra. Ce musée est à l’image des faits militaires de cette ancienne wilaya.
* Gala musical avec Lazhar HADJ TAYEB et Abdelmadjid AMAMRA à la Maison de la Culture de Batna. Une soirée où s’alternent la chanson du terroir et le moderne.
* Diner et coucher à l’ENAF de Batna.
16/06/2019
* Escapade à Oued ABDI et Amantane ancien village berbère.
* Nous commençâmes par la visite de la station Zana où l’honorable Conservateur Général des forêts monsieur Laabid Aîssa, nous gratifia, devant un vieux genévrier thuriféraire, d’un vrai cours concernant cet arbre endémique aux Aurès.
* Visite d’un village berbère d’Oued Abdi à Bouzina. Il me semble que ce sont, là, mes ancêtres. Qui de Hellil où résident une grande famille LABDI d’où était issu un lieutenant de l’Emir AEK ou d’Oued ABDI fut le premier ancêtre ABDI ou LABDI (il faut voir l’écriture arabe) ? Le terrain accidenté garde les souvenirs, le plat pays qui est le mien n’en garde pas et de surcroit traversé par l’oued Chélif. Il y aurait du y avoir quelques anciennes constructions si l’oued Chélif avait raviné la région qui aurait été hostile à tout envahisseur. L’ancienne pièce qui évoquait l’épopée du lieutenant de l’Emir fut une épée pesant tout un poids fut récupéré par un ministre. Ce lieutenant avait côtoyé un autre lieutenant Boubaghla inhumé dans les environs sans sa tête qui souffre toujours à Paris malgré la pétition pour récupérer nos glorieux chouhadas. L’association de Mascara en sait beaucoup sur ce sujet.
*Une pause le long de la route surplombant toute la vallée de cet Oued de mes ancêtres, nous a permis de prendre d’excellentes photos.
*Une verdure luxuriante épouse la vallée mince de cet oued emprisonné entre deux monticules rocailleux longeant le talweg et dénudés de toute plante.
*Des constructions anciennes sont là, preuve d’une vie animée et tenace défiant une nature dure et acerbe. On peut remarquer des cuisines, des chambres, de grandes salles, des abris pour bêtes. Tout est construit à même la terre, des troncs de palmiers, des branches d’arbres et des pierres. Matériaux de construction à portée de main. Le béton s’affirme un peu plus loin pour former la ville de Bouzina. Une prompte restauration vient à l’esprit à tout visiteur de ces lieux mémoriaux.
* J’ai essayé d’imager un peu le comportement des femmes de nos jours et la pénibilité qu’elles auront à endurer dans ce décor préhistorique. Et ce, même lors d’une courte séance d’une scène assise au coin d’un feu préparant un repas ou un travail quelconque ménager que demandera l’histoire du film. Les corps des femmes d’antan étant astreints à des gestes quotidiens pleins d’efforts se plient à des positions incroyables que les femmes d’aujourd’hui ne soupçonneront même pas. Ce cadre que tout algérien avait vécu sous l’expansionnisme, me rappelle ma grand-mère maternelle qui faisait unité avec la cheminée en train de faire du pain ou cuire. Je ne l’ai jamais vue que souvent sous cette position, son visage rougi par la chaleur du foyer. Le feu de bois donne de bonne cuisson que par le gaz. A la vue des cheminées, d’anciennes senteurs me reviennent, malgré moi, irrésistibles. Le matlou (pain de maison), cet arôme de café du matin, les effluves des chorbas des Ramadans, ces senteurs particulières des ragoûts de pomme de terre ou d’une tchektchouka à trois légumes : oignons, tomates et poivron, parfois on y ajoute un œuf ou deux me taquinent mon nerf olfactif en imagination. Ces plats, à condition qu’ils soient préparés à l’ancienne, mijotés longuement sur les braises rougeoyant d’un « Nafekh » en hiver ou un foyer à même le sol dans un coin de la cour en été, sont le bio des bios.
* On est passé prés d’une localité où fut tombé en champ d’honneur Mostapha BENBOULAID et il y est toujours. Les résidants n’ont pas voulu se séparer du corps de notre héros national.
* J’avais remarqué que chaque porte est dotée un anneau en fer de différentes grosseurs. Ce n’est pas pour cogner à la porte car certains parfois sont trop petits.
* En cours de route, nous devions nous arrêter devant une fontaine pour nous rafraîchir. Quelqu’un demandait le nom de cette fontaine qui coulait à flot. Monsieur Taha-Hassine de lui lancer un nom improvisé : Ain-Mez-Mez : lui répondit-il. Vous avez compris le mot, j’espère ?
*Déjeuner dans un jardin non en jachère où l’herbe vous tient à la poitrine. Chacun cherche un coin qui l’avantage pour déguster un repas froid sous des abricotiers, grenadiers.
* On a eu la traduction du nom du village Amantane qui veut dire affluent ou rencontre de deux oueds.
* BAIOU est un petit village. Pour moi, ce nom évoque le masculin de Baya (nom féminin).
* Diner à l’ENAF de Batna et coucher à l’auberge de M’chira.
17/06/2019
* En quittant M’chira ce jour, nous avons une belle surprise par le nombre de cigognes en entrant à Batna. Une Beraredj-Town en somme. On ne peut pas dire mieux. Il y en avait partout, deux à cinq nids sur le toit d’une seule maison, sur les mosquées, même, aux sommets de beaucoup de poteaux électriques. Leurs nids très fournis, parfois, on remarque deux aspects différents du matériel dans un même nid. Une partie vieille, les branches rabougris surélevés de branches neuves. Cela explique leur ancienneté dans ce lieu. Ça ne date pas d’hier.
* Une escapade dans le parc national de Belezma (secteur de Chaaba). Une virée dans une partie de ce parc forestier, guidés par l’honorable Conservateur Général des forêts monsieur Laabid Aîssa. Le genévrier, le cèdre, et d’autres aspects et problèmes de ce gigantesque parc. Il est remercié.
* Visite de la cédraie de djebel Tougguert.
* De Belezma nous regagnâmes un autre lieu de résistance et de bravoure contre l’impérialisme : Er-Rahaouet. Nous nous engageâmes dans une randonnée pédestre par une descente en un tunnel de verdure. Il me semblait être à Zougala. Au talweg, coulait une eau limpide dans laquelle se développait une longue et verte chevelure ondulante au gré de l’écoulement des eaux qui donnent envie de se désaltérer. C’est le même Souf el-djeran que celui de notre Chélif : Laine de grenouille. On remonte 10 mètres sur l’autre versant pour découvrir un ancien point de rassemblement des Moudjahidines et des apprenants du Noble Coran : une Zaouia.
* Un monsieur, agriculteur de son état, nous charma de par son langage limpide, en évoquant quelques bribes de l’histoire de ce coin qui fut bombardé pendant 6 jours de suite pour faire taire des hommes révoltés et déterminés pour que vive l’Algérie.
* Une ultime rencontre au bureau. Un émerveillement nous attendait. Une femme qu’on croyait Benbounette se présenta avec sa fille et un petit garçon de cinq ans environ, une tamina et un plateau de fruits secs et bonbons. C’est à l’occasion de la réussite de la fille d’un Benbou à son examen de sixième. Il ne tarda pas à venir ne pouvant pas rater de participer. Il était chanteur et avec sa guitare égaya le petit bureau plein à craquer.
* Monsieur Taha-Hassine, après un mot de clôture, nous gratifia chacun d’un petit cadeau.
* Diner à l’ENAF de Batna et le coucher à l’auberge de M’chira.
18/06/2019
* Le retour s’est fait via Sétif passant par le tombeau d’Imadghacen, et particulièrement de Hammam Skhouna où la plupart de nous ont pris un bain chaud. Ce sont des chambres dont le parterre est une piscine de 2 m2 qu’on rempli d’eau chaude à grand débit. En cinq minute, la piscine se remplit ne dépassant pas la hauteur de 30 cm. J’ai pris un bain à deux jusqu’à ce que évanouissement s’ensuive. 10 minutes à l’extérieur m’ont fait revenir à mon état normal. C’est une petite bourgade qui vit au rythme des visiteurs des stations thermales pour une éventuelle cure médicale ou libre.
NB : J’ai aimé participer afin d’enrichir d’avantage nos rencontres sous l’idée du PARTENARIAT-ECHANGE visant à améliorer nos connaissances sur divers domaines, en l’étendant, aussi, à celui de la religion, en toute liberté. Je n’ai pas pu terminer mon sujet à temps. Nous sommes un peuple musulman, avant tout. Je ne suis d’aucun parti politique, sans aucune tendance et je discute théorie pour me défendre des idées athées, agnostiques et d’autres –isme que je respecte grandement pour peu qu’ils me respectent en retour. Alors, cela me permettra de mettre beaucoup de suffixes –logie dans ce domaine. Merci à monsieur Saïd MERZOUGUI pour son aide à déchirer le visage du mot entropie pour y voir plus. Mon sujet à pour intitulé : « LA MAT-THEO-MATHIQUE ».
La journée du15/06/2019
La journée du 16/06/2019
1er arrêt la Station Zana : Genévrier thuriféraire. (Laabid Aîssa)
La journée du 17/06/2019
La journée du 18/06/2019
Commentaires
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- 1. Ahmed LABDI Le 04/07/2019
Mercikus bokou Homo-Sapienus-Zaccharrus pour tes loups-anges,ça me fond le Keur. Vraiment. Je suis Djendelicus et non Jendlus. Où as-tu trouvé ça ? Plus précisément Djendelicus Sapienus Sapienus. Pour Barbicus, nous sommes tous en général des barbicus. Il y a des barbicus cachus (toi, car tu te rases souvent, elle existe et tu la pulvérise) et des barbicus exhibécus (moi, je m'abstiens, je la garde pour 1000 et une raisons). Y-a-t-il vraiment une toute petite différence ? Tu devrais le savoir. Cachus ou exhibécus, on aimerait être ensemble autour d'un barbecue : le méchoui miam!!! miam!!!. Trêve de plaisanterie, tu nous a beaucoup manqué, Miliani2keur, car tu nous avais bokou habitué par tes bo interviews, les décorations féeriquement improvisées de tes photos qui nous subjuguaient. Un journaliste extraordinaire, en somme. Un journaliste formidabilicus.
Enfin, pour Mohammed, c'est le grain de sel de notre association sans lui tout devient fade. J'imagine, malgré moi, que sa G.M. est la fameuse Tartine qu'on avait, jadis, dans nos journaux illustrés.
Je fais la remarque que le bruit de la porte violemment fermée est dû tout simplement au courant d'air et qu'on n'a pas pu y penser.
Qui aura l'outrecuidance de fermer la porte violemment dans un local réservé pour notre hébergement ? Ce sont des défauts auxquels on n'est pas habitués et auxquels on n'est pas avertis.
Ahmed B. était un peu distrait et les vibrations du bus (long trajet), il y a de quoi pour le plonger certainement dans une demi-somnolence accrue par son malaise. Il voulait prendre son médicament rangé dans son cabas placé au fond du bus. Il ne l'avait pas reconnu frappé par une torpeur daltonienne par laquelle il n'avait pas reconnu son cabas de par sa couleur qui lui était, soudainement, devenue pas sienne. Il fallait tout un astuce pour qu'il la reconnusse en fin de compte. Ce sont ces imprévues qui ajoutent au voyage plein de charme. C'est ça la vie de groupe. Et il y en avait d'autres qui vous feront tordre de rire. Ahmed le bourlingueur. -
- 2. Miliani2Keur Le 02/07/2019
Ahhhhhh
Superbe programme concocté par les Benbous fidèles a leur tradition et nature profondement genereuse...
Exacerbé de ne pas avoir pu m'y joindre, pour rejoindre les aînés! Pertie remise j'espere, heusemenrnt que les belles photos et la plume de l'Homo-Jendlus-Barbicus Labdi nous console en partie, doublé de l'Innenaranble GM, excédéep par son turbulent fiston... -
- 3. G.M Le 29/06/2019
Dis moi Fiston ,raconte moi l'ambiance qui a régné parmi vous et l'entente entre vous durant votre vie en communauté durant vos quatre jours.
G;.M , je peux te dire que notre sejour a été tres marquant par notre discipline .
Raconte moi Fiston ,j'aime tant t'entendre mais raconte ton recit depuis cette fameuse nuit de votre arrivée
A cette premiere nuit là , de notre arrivée la fatigue du jour incitait chacun à fermer l'oeil pour un lendemain prochain ,Mais voilà qu' au beau milieu de la nuit et ce juste avant l'appel de la priére du Sobh ,'un bruit de vacarme se fit entendre , .Ceux qui allaient faire la priére se preparaient comme à l'habitude à aller patauger dans l'eau pour se mouiller et sortir en plein air voir si le ciel est encore plein d'etoiles .
A entendre ce bruit entre les couloirs des chambres ,on aurait dit que c'etait comme le tintamare d'une foule d'un jour de marché qui au premiers rayons du jour va prendre son cours de bonne heure .
Mais ce reveil rappelle à pas mal de nous les premieres matinées de l'internat . Et à cet ensemble de "NOUS" il y avait des internes et des externes.
Les internes se croyaient revenir au bon vieux temps de leurs matinées d 'internat à se lever de bonne heure avant cette satané sonnette , faire la chaine aux toilettes pour faire faire le lit à temps et attendre la descente au refectoire pour le petit bol de lait accompagné du morceau de beurre.
Et ainsi les externes s'etaient vus contraints de se reveiller aussi comme eux malgré eux que ça a deplu à pas mal de languissant du sommeil
Comme notre chauffeur du bus n'etait ni interne ni externe ,il conseilla à tous un temps d'arrangement où il fallait nous montrer comment se lever , comment marcher et comment dormir sans faire de bruit d'une locomotive qui prend son depart . Depuis , on entendit pas tourner la clé dans la serrure d'une porte, et on voyait chacun prendre son camise entre les dents ,marcher aux pas de loup sans qu'il ait à alumer meme la lampe de chevet pour prendre sa serviette et encore mieux à trainer sa savate au couloir. -
- 4. GM Le 28/06/2019
Tout est beau dans ton beau recit Ahmed, mais mon beau et adorable Fiston qui m'en parle des faits rares et réels qui viennent à troubler vos sortie enfantilles m’en a fait cette fois d’ une des droleries des plus plaisantes ayant marqué cette petite fuite vers l’horizon des Benbou et qui a pu vous rendre toute une jeunesse recherchée.
Et c’est comme toujours à son retour qu’il se blottit contre moi pour sentir une presence perdue un bout de temps qu' il m’en a fait tout un exposé . Mais à sa façon de décrire un recit il me fait plier de rire jusqu'à verser les dernieres gouttes de larmes, qui m’en restent aux yeux et qu’à cela n'en deplaise toujours à mon beau visage d'etre demaquillé apres tout un long et soigneux travail de beauté .
Cette fois aussi il m'en a parlé d'une valise qui d’apres lui a disparu comme par enchantement et soudainement comme au miracle de la lampe d’Aladin grace à un souhait formulé par tout le groupe en lamentations ,la valise etait là bien à coté de son proprietaire qui tout heureux d'avoir recupéré un bien fort precieux chercha son chapeau s’il ne l’a pas aussi perdu ,
Il dit sans le cacher que cela a bien fait travailler le méninge à pas mal de vous tous pendant tout un bout de chemin jusqu’à mettre le malheureux chauffeur d’avoir oublier de fermer les vitres du bus et que cette valise ait pu s’envoler par megarde.
j'aimerai encore rire à en pleurer si tu veux bien faire plaisir à une G.M qui aime savoir si son beau Fiston lui raconte ce qui la fait rire ou pleurer de rire .
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