Mes Années à l'École Lazerges et la Croisée des Chemins/ Par Noria
Après avoir passé mes deux premières années (CP1 - CP2) à l'école Souk Djemâa, nichée dans le dédale historique de la Casbah, la vie m'a doucement conduite vers un autre horizon, un nouveau quartier qui allait transformer mon quotidien : Bab El Oued. Mon père, aspirant à un renouveau, décida de déménager. Avec ce changement de foyer, vint aussi une nouvelle école, l’école Lazerges, où j’allais vivre quatre années marquantes de mon enfance.
Située à quelques rues seulement de notre nouveau domicile, l’école Lazerges devint mon point de repère quotidien. Chaque matin, j’effectuais ce trajet avec une joie anticipée, croisant sur ma route le cinéma Majestic, imposant et mystérieux. Même à cette heure matinale, alors que ses lourdes portes restaient encore closes, il semblait murmurer des promesses d'aventures et de rêves, comme si l’écho des films projetés la veille flottait encore dans l’air. Ce bref instant de marche était pour moi une parenthèse enchantée, un moment où mon imagination s’envolait, vagabondant au gré des images que ce lieu inspirait.
L'arrivée à l’école était toujours rythmée par le tintement familier de la cloche qui résonnait dans la cour. Je me pressais alors de me placer en tête du rang, impatiente d'être la première à pénétrer dans la grande salle de classe. L’intérieur, avec ses rangées de bancs en bois patinés par le temps, m’intimidait autant qu'il m'attirait. Au centre de la pièce trônait un poêle en pierre, dispensant sa chaleur apaisante lors des journées froides. Tout au fond, se trouvait le bureau de Mademoiselle Toualbi Lila, notre institutrice bien-aimée.
Mademoiselle Toualbi était une figure lumineuse, une enseignante dont la douceur et la bienveillance n’avaient d’égal que son autorité naturelle. Sous son regard attentif, nous nous efforcions de donner le meilleur de nous-mêmes. Elle avait cette façon unique de récompenser notre travail avec ses « bons points », de petits trésors pour lesquels je m’efforçais constamment. (Je revois encore sa photo, fièrement alignée avec ses collègues, deuxième à partir de la droite), son visage empreint de cette tendresse discrète qui la caractérisait tant.
Quatre années se sont écoulées à l'école Lazerges, du CE1 au CM2. Chaque année était ponctuée de découvertes, mais aussi de moments de pure insouciance, passés sous le grand préau aux escaliers majestueux. Le plafond, d’une hauteur vertigineuse, semblait ouvrir les portes d’un autre monde, un monde où l’amitié et les jeux régnaient en maîtres. Ma meilleure amie, Zinou, était toujours à mes côtés. Avec son père photographe et sa mère française, elle avait ce je-ne-sais-quoi de différent, mais entre nous, la complicité était sans faille. Après l’école, nous allions souvent nous réfugier dans le jardin Guillemin, ce havre de paix où nous aimions cueillir des fleurs. Ces bouquets, nous les offrions à Mademoiselle Toualbi, qui rayonnait à chaque fois devant nos présents simples mais sincères.
Je me souviens aussi de son fiancé, un homme qu’elle retrouvait à la sortie de l’école. Leur rencontre quotidienne, empreinte de douceur et de tendresse, éveillait en moi un mélange d’admiration et de curiosité. Ces instants fugaces, si simples, m'ont profondément marquée, ancrant en moi une vision presque romanesque de l’amour et de la vie.
Puis vint l’heure de passer l'examen de 6ème. Comme toutes mes camarades, je me préparais à cette étape décisive. Logiquement, la suite semblait toute tracée : le lycée Frantz Fanon, situé à deux pas de l'école, devait m’accueillir, mais, contre toute attente, le destin en décida autrement. Alors que je m'imaginais déjà poursuivre mon chemin à Bab El Oued, ma famille prit un autre tournant. C’est finalement le lycée Mohamed Abdou de Miliana, loin de cette ville, qui devint mon nouveau lieu d’apprentissage. Ce bouleversement, inattendu, m’a d'abord déstabilisée, mais il marqua aussi le début d'une aventure nouvelle.
Aujourd'hui, quand je repense à ces années passées à l'école Lazerges, c’est avec une émotion poignante. Chaque image, chaque souvenir, revient avec une netteté surprenante : les bons points de Mademoiselle Toualbi, les rires résonnant sous le préau, les fleurs du jardin Guillemin… Ces moments de pure enfance, si précieux, restent gravés dans mon cœur, comme les pages d’un livre chéri que l’on feuillette avec nostalgie, chaque fois un peu plus marqué par le passage du temps, mais toujours aussi vibrant.
Enseignants (es) de l’école de Filles Lazerges BEO Alger (1967)
@ Archive de Madame F. Ouksel directrice de l’Ecole Lazerges de 1965 - 1993.
En haut de droite à gauche : Mrs : Boulaam - Cherak - Bezzir - Boutaleb - Bellalia - Hamidat - Nait - Kahlout El Hassen.
En bas de gauche à droite : Mme Chardot, Mme Arezki, Mme Ladjouzi, Mme Ouksel (directrice), Melle Toualbi Lila et Mme Lezzoum.
CE2/1963-64
« Je retiens en mémoire la liste d'appel des classes CE1-CE2 / Années 66/68 avec Melle TOUALBI Lila (Français).»
ALIANE Ghania, BELLAGUE, BELKHITER Zoulikha, BENABED Rabéa, BOUDJELLAB, BOUSSETTA Karima, BOUSSETA Samia, BOUCHELGHOUM Salima, BOUFEDJELINE, DAFER, DJERIR, ESSEMIANI, FADJOU, FERHI, FLICI F/Zohra, GHOUMRASSI Zino, KACI Houria, KENENOU, KERBOUCHE Fettouma, KERMA F, KOUININI, LADJEM, LALIAM, LAOUSSADI, MAAMERI, MAHIOUF Naïma, NEBILI, REMAM Saléha, SAADEDINE, SALAH, SLIMANI, YAHIA-CHERIF Fadhéla, ZIKRI, ZITOUNI.
1960/61
Une belle amitié contractée sur les bancs de cette école, puis un jour, nos cursus séparent nos chemins.
Les Années 70
Commentaires
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- 1. Arezki Louri Le 15/03/2024
Ce texte offre un regard touchant sur une enfance marquée par des lieux et des personnes. La nostalgie qui se dégage de ces souvenirs capture avec sensibilité les moments précieux dans notre jeunesse et sur l'importance des souvenirs qui perdurent à travers le temps. -
- 2. Fazo Le 28/03/2021
Bonjour,
Beaucoup de souvenirs de mon école lazerges.
Sur la première photo CE2 /1963-64, je reconnais Boukabous Zahia, une fille du quartier. -
- 3. Bloumentzweig Agnes Le 10/03/2019
Bonjour
Je viens de decouvrir ce site. J'habitais 20 rue Eugène Robe jusqu'en 1962 et j'étais à l'école Lazerges. D'ailleurs, je crois que c'est moi sur la photo a peu près au milieu avec les cheveux courts. J'aimerais beaucoup avoir une copie de cette photo que je n'ai pas. Merci! -
- 4. abdelmalek Le 13/03/2018
ECOLE LAZERGES MON AMOUR (Djennadi hamid) (2)
Je voudrais juste évoquer des choses communes pour cette periode concernant notre passage à l'école primaire;
Pour les affaires scolaires- l'ardoise enlacée en bois, le plumier en bois à deux étages, l'encrier,le porte plume,la plume sergent major,le buvard et le stylo a bile de marque"Bic";
les livres scolaires-Leçons de choses pour la science, le calcul quotidien,le calcul vivant,la lecture et langue française, livre unique ,l'Ami fidèl à des niveaux,le monde merveilleux.les fables de la fontaines-le laboureur et ses enfants,le corbeau et le renard,le loup et l'agneau,la mort et le bucheron, - robinson crusoe, la chèvre de monsieur seguin, fouroulou le fils du pauvre djeha, bahloul et la porte ,le petit chaperon rouge, les misérables gavroche cosette, jean valjean et beaucoup d'autres histoires.
ils y a des choses qui s'estompent et d'autres non, j'ai fais appel à une interprétation des éléments les plus connus sans dévier de l'essentiel. Quoiqu'il en soit les premières années c'est des bribes d'image, c'est au CP2 CM1 et CM2 que les choses commencent à s'éclaircir mieux,Le passage du primaire restera graver dans nos mémoires,c'est en quelque sorte le tronc qui va supporter la suite de l'arbre. Nous avons appris beaucoup de choses, les sciences de la vie, la construction de phrases, faire une rédaction, une dictée, faire des calculs, apprendre à lire et à écrire, l'amélioration de l'esprit, l'aptitude de loger un savoir dans un coin de la mémoire, ce qui nous à permis à nous hisser à un niveau supérieur qu'est le lycée.
En nous lisant, Je crois fermement qu'ils y a des gens qui vont se retrouver dans cette période, l'essentiel dans tout ça c'est de faire remémorer des souvenirs que tout un chacun a vécu ces moments inoubliables de jeune écolier que nous étions dans un petit univers propre à nous façonner à notre manière. -
- 5. abdelmalek Le 13/03/2018
ECOLE LAZERGES MON AMOUR (Djennadi hamid) (1)
"Je me souviens comme si cela datait d'hier de mon entrée à l'école ", phrase emblématique , qui fait partie de la mémoire collective,a pour réfèrence la rentrée scolaire que tout enfant après un avancement dans le temps prendra conscience de son message.
Devant l'école se forme des attroupements de parents tenants leurs enfants. Dans un brouhaha imperceptible, les gens entament des discussions afin d'avoir plus de nouvelles sur l'événement. Je dois souligner que c'était parmi les premières rentrées scolaires postindependance. Les gens ne se connaissent pas, c'était l'exode, on était des arrivistes, et il fallait occuper les appartements et combler le vide laissait par le départ des français. Donc c'est à Bab el Oued qu'on a atterri, c'est le destin, je suis natif du clos salembier un endroit des hauteurs d'Alger, mon père décida de s y installait tout près de son travail l'hopital Maillot.
Dans ce nouveau décor éberlués vétus d'un tablier avec une étiquette posée sur la pochette portant le nom de l'enfant qu'on nous livra aux maitres d'école.
A l'intérieur des classes, une douce odeur de renfermé, de manuels scolaires entreposés dans le placard,du bois des tables,nous enveloppa et s'imprégna dans nos narines .Le maitre commença à parler dans un langage incompréhensible, c'est dans cette ambiance que fut notre premier contact avec l'école.
Combien d'eleves sont passés par là et sont partis, des generations de français,ils ont pris le savoir, beaucoup de souvenirs,des regrets.Pour nous une nouvelle generation commence son histoire. -
- 6. Abdelmalek Le 05/03/2018
ECOLE LAZERGES MON AMOUR
je voudrais rendre un grand hommage aux pionniers de l'ALgerie Nouvelle, à ces inculqueurs du savoir à ces graveurs de mémoires, à ces instituteurs.
Qui ne se souvient pas de notre directeur Mr Boukettouche, un élégant monsieur costumé à la Borsalino avec des chaussures "bout carré "en velours noir, à ces maîtres d'école Mr Aouchiche, Mr iles, Mr messaoudi, mr AMari, Mr Jourdet Mr lespere Mme Isola Mme Messalati Mme Recazin et les autre leurs devises c'était les valeurs le principe qui sont de rigueur. Qui de notre génération n'a pas eu ces livres l'Ami fidel de Feraoun "fouroulou" , ali va a l'ecole le calcul vivant leçons de choses et autres ,qui de nous ne se souvient pas de l'encrier et la plume sergent major. Le refrains entonne encore dans nos oreilles D...D...d'ecoliers c'est demain les vacances. Que de souvenirs et d'amour de ces moments du petit ecolier que nous etions.
Vous avez raison de dire que c'est un temps révolu en mode oui..en periode peut-être mais il sera gravé dans le trefond de nos memoires d'enfants, je voudrais si j'avais le pouvoir d'arrêter le temps et vivre uniquement ces moments d'innocence de naïveté, nous avons tous un cot infantin en nous il restera même en etant âgé. -
- 7. Abdelmalek Le 05/03/2018
Suite de École Lazerges Mon amour
Pour immortaliser le sérieux de leur travail je crois fermement qu'ils le faisaient avec amour sans retour de quoi que ce soit mais simplement dans un but de propulser ces générations à des lendemains meilleurs avec un savoir et j'estime qu'ils ont réussi dans leur pari.Alors comment ne méritent ils pas notre respect notre considération et notre immense reconnaissance afin de ne pas trahir leurs me moires. -
- 8. badis dahmane Le 21/02/2017
Salam
Je suis très heureux de trouver CE site et ça me fait de plaisir de voir tous ces gens qui parlent de la rue lestienne. -
- 9. Remam Malika Le 18/08/2015
Bonsoir à toutes les filles de mon école Lazerges des années 1959 à 70
Je viens de découvrir ce site tout en voulant chercher les anciennes de mon école.
Moi aussi. J habitais Nelson au 18 rue Eugène Robe,(mustapha. Allouche) maintenant. Ma soeur s appelle fadela,je me souviens de Nadjet Sakri,aliane ,de boussetà,des soeurs. Malik,de fatiha Rahmani, de Rahmouni et de Hourra lebib,de belletreche j aimerai avoir de leurs nouvelles. Je n ai jamais oublié ces merveilleuses années d amitié et de complicité. Je vie à Paris.Merci à toutes plein de bonheur -
- 10. sakhri nadjet Le 17/08/2015
Salut..moi aussi j ai fais l ecole lazerges en debut 63..j aimerai partager mes souvenirs de cette ecole qui a bercé ma jeunesse...nos anciens maitres d ecole, qui si je m en souviens etait mr julien et sa femme..mme la directrice..si ravissante et tres elegante....je reconnais une de mes anciennes camarades aliane et donia..ravie de faire votre connaissance ..j aimerai partager un peu plus.. nadjet sakhri.....nadjetgrit@hotmail.fr -
- 11. mokhtari Le 26/06/2015
Bonjour à tous
Je. Suis wahiba je suis née à. Durando , j'ai été scolarise à oum habiba en 1978-1983 si il y a quelqu'un qui était dans mon école habitait la rue Nelson à bebeloued devant le marché contacter moi par email : cafmaison@yahoo. fr maintenant j'habite en' France. -
- 12. PONS épouse VANNUXEM Jocelyne Le 21/04/2015
Bonjour, j'habitais au 13 rue Borelli Lassapie à Alger et j'allais à l'école Lazerges. -
- 13. sassa mohamed Le 12/03/2015
cherche les photos des eleves de CE 2 1965 -
- 14. noria Le 18/01/2015
@Fadhila, nous avons partagé Le CP2 à l'école Souk Djemâa (Zoudj Ayoune), avant que nos chemins ne divergent : je suis partie à Lazerges, tandis que toi, si mes souvenirs sont exacts, tu as intégré l'école des sœurs. Pourtant, malgré ces parcours différents, nous sommes restées voisines à Bab El Oued. Un joli clin d'œil à ces moments partagés !
@ docpsy, votre message résonne profondément, et je suis touchée par cette sensibilité à l'âme qui traverse vos mots. La Casbah, en effet, est un lieu où l'histoire et l'invisible se côtoient avec une intensité unique. J'accepte avec joie votre invitation au vernissage et attends avec impatience de découvrir votre travail artistique ainsi que votre recueil de nouvelles. Merci pour cette belle promesse de partage et d'émotions. -
- 15. Kerma fadhila Le 10/01/2015
ouh la!que de souvenirs, je suis fadila kerma, j'ai habité au 26 rue Eugene Robe, j ai fait le lycée Frantz Fanon, salima ma soeur aussi, et mes cousines zoulikha Belkhiter et yamina!voila mon mail zenasnifado@hotmail.Fr pour reparler des souvenirs!quel plaisir -
- 16. noria Le 26/12/2014
Bonsoir tout le monde,
@ Dalila, Zoulikha vit en France. Je peux lui transmettre tes coordonnées. Me contacter à cette adresse: algermiliana@yahoo.fr -
- 17. dalila Le 26/12/2014
Je suis à la recherche de belkhiter zoulikha...mon amie des années 70-80.
quelqu'un aurait de ses nouvelles ? -
- 18. h.m Le 08/11/2012
miliana ce n ai pas le lycee .la nostalgie miliana il ne reste rien, les vrais milianee peut maintenant. elles est envahie par les begbeg venu des douares ils sont venu avec la khachabie et maintenant en costume.adieu miliana. -
- 19. salima 21/05/2012 Le 22/05/2012
votre message me va droit au coeur moi j habitais 31 rue borely lasapie j ai fais l ecole lazerge des souvenirs que je garde graver en moi je serais heureuse de partager des souvenirs surtout du cartier et du bon vieux temps. -
- 20. bensikaddour Le 27/11/2011
moi c'est wafaa j'ai le grand plaisir de vous connaitre et je veux faire des connaisance -
- 21. Le 20/07/2011
Bonjour Rahmouni
je viens de lire ton message,on dois se connaitre certainement,puisque nous étions voisin.j aimerai bien te contacté si tu as une adresse mail, je serais heureuse de partager des souvenirs de notre quartier et bon vieux temps.
au plaisir.
je profite de faire un gros bisous a noria
sans elle on ne serait pas sur ce site.
Djamila -
- 22. THOMAS CLAUDE Le 25/04/2011
je trouve votre commentaire et toutes ces photos d'Alger ce soir et j'ai toujours un manque de cette période. Je suis parti en 1962 et j'habitais au 3 rue Lestienne aussi au 4 ème étage la porte de droite depuis ma naissance ,notre fenêtre donnait sur le derrière de l'église , rue Eugène Robe.Quand nous avons quitté Alger , mes parents ont oublié l'album de photos ,ce qui fait que nous n'avons aucune photos de nous enfants, que de merveilleux souvenirs qui nous envahissent la tête. -
- 23. RAHMOUNI Le 22/04/2011
Djamila et Zinou, je les connait. J'habitais au 4 rue lestienne 2éme étage. Mon pére etait le marchand d'oeuf de la rue eugene robe en face de l'eglise que j'ai oublié le nom. mon père etait trés connu des pieds noirs car il vendait des oeuf en gros à GROSSOKI puis MULLER (fabricant de glaces)Je connais trés bien ton père KODAK. . j'ai étudié à l'ecole Lazerges avec ma soeur (decedée).Mes profs etaient.Mr Lespert; Mr BALDO, Mme ISOLA;Mr BILLOTA etc..Si vous me reconnaissez, contacter moi.
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- 24. Kacem Le 08/12/2010
Ah, l'école primaire. Bravo au site. -
- 25. KHALFI Le 28/05/2009
C'est dommage que ce petit monde ne soit pas la cage, qui permet plus de rapprochements.
Au 3, rue Lestienne, habitait mon collégue Muller, fils du marchand glace. L'école de filles Lazerges ( Oum El Habiba) a été fréquenté par deux de mes filles et l'école de garçons ( Farabi) a été fréquenté par deux de mes garçons, dont l'un a été accompagné par ses camarades au cimetière de Baynem. -
- 26. docpsy Le 21/04/2009
Bonjour.
Décidément ! Vous parlez d'un temps qui continue, comme il a commencé un jour. C'est à dire, précisément comme je vous le présentais rapidement dans la notion "d'évènement-temps", dans un petit mot au forum de votre site "souvenirs d'une promesse".
Je vous disais alors, "aujourd'hui n'est que le lendemain d'hier et qu'hier n'est que la veille de ce jour appélé "aujourd'hui". Vous voyez bien, finalement, que les mêmes émotions se retrouvent 'à l'aise', soit dans "l'hier" ou dans "l'aujourd'hui". Puisqu'elles vous transportent avec la même intensité d'une ardeur émotionnelle intensive.
De la même manière, du coup, vous venez de comprendre aimer et hair dont je vous encourageais à vivre intensément les résurgences en tant que pulsions d'attrait ou de rejet.
Je me rends compte qu'au delà de cette malencontreuse histoire de votre post adolescence, que, plus ou moins bcp de gens ont du vivre un jour( toutes proportions gardées), et tout comme moi d'ailleurs,
je constate aussi et avec beaucoup de surprise que vous portez un intérêt particulier à la Casbah que j'adore, plus spécialement pour ce côté de présence invisible qui cottoie l'histoire.
Vous m'éttonez franchement par votre sensibilité à fleur d'âme.
Je vous promets donc autre chose. La première fois je vous offrais mon soutien psychologique dans le cas où. Aujourd'hui, je vous promets une invitation au vernissage lors de l'exposition que j'envisage pour un travail d'art plastique presque terminé. Il s'agit d'une thématique sur la Casbah, son histoire, sa vie, les supports matériels de sa prestance et, bien évidemment; des scénes et types de cette colombe blanche.
Parce que, un jour, en Inde, devant le Red Fort en face du Taj Mahal, un Sadou, auquel je donnais quelques roupies, m'avait regardé dans les yeux en prenant ma main dans les siennes et m'avait dit qu'il existait chez de rares créatures des analogies incroyables, on aurait dit des doubles. Et même s'ils ne se rencontrent jamais, ils portent les mêmes signes cosmogoniques et de la même manière. Ils finiront donc par communiquer un jour ou l'autre, de leur vivant.
Sinon, ce sera dans la resurrection(réincarnation pour les hindouistes). Maintenant, je suis persuadé qu'il avait quelque traits chamaniques. Tant il disait vrai, en fin de compte; si l'on considère les probabilités d'apparitions de similitudes.(Génotypes, cariotypes, caractériologie, typologie...)
Après avoir vraiment ressenti votre affection pour la Casbah, je me ferai un plaisir d'apporter un plus à l'invitation du vernissage en vous offrant un exemplaire de nouvelles que je m'apprête à éditer (Si Dieu le veut) et où, justement; je hume la Casbah à travers Sidi Abderrahmane Etthaâlbi et la Hadra des femmes, chaque vendredi; d'un temps pas si loin de nous. Juste un hier de trente années à peine, et nous voici ce lendemain-là.
Au revoir !
P.S. Je profite de l'hospitalité de vos colonnes pour saluer 'Samra'
(je ne connais pas cette personne) qui a eu l'amabilité de m'inviter au forum. -
- 27. zino Le 19/04/2009
bjr tt le monde je sui zino je suis heureuse de te retrouver et retourner dans l'enfance je te laisse mon e-mail a+ zinou-du-13@live.fr -
- 28. Noria Le 18/04/2009
Le monde est vraiment petit, Djamila ! Je suis ravie de te lire. J'habitais au 1er étage du 3 rue Lestienne. Zino était ma meilleure amie du quartier et ma camarade de classe à l'école Lazerges. Que de merveilleux souvenirs ! J'espère de tout cœur qu'elle sera parmi nous. -
- 29. djamila Le 16/04/2009
tres beau ton message et tout c souvenirs, je sens le parfum de mon quartier.je suis née a la rue lestienne,je suis la fille du photographe (kodak), ma soeur et zino.
je vais lui transmetre que tu la recherche.
le monde est vraiment petit!
au plaisir de te lire.
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