Un regard sur Alger __Relevé d'internet __
Alger, El-Djazair, El-Bahdja, Icosium
Alger, (الجزائر), capitale de l'Algérie est la plus grande ville du pays. Située au bord de la mer Méditerranée. Deuxième métropole du Maghreb après Casablanca. L'agglomération d'Alger est la première aire urbaine du Maghreb.
Alger est surnommée El-Bahdja ou aussi Alger "La Blanche" en raison des bâtiments d'architecture coloniale et locale d'un blanc étincelant. Du temps des Romains, la ville s'appeler Icosium. La population de la ville d'Alger est estimée à peu près à 1 500 000 habitants (Alger Centre) quant à l'agglomération du Grand Alger on peut l'estimer à 4 000 000 d'habitants.
Alger est un grand port de méditerranée et le principal port du pays. Les principales industries d'Alger sont la métallurgie, le raffinage du pétrole, la pétrochimie et l'alimentation. Les principaux produits d'exportation sont les céréales, l'huile, les légumes, les agrumes, le vin, les phosphates et le fer.
Il y a énormément de choses intéressantes à voir et à faire à Alger, les visiteurs peuvent en apprendre beaucoup sur l'histoire d'Alger en visitant les nombreux musées disséminés à travers la ville. En plus des musées, Alger possède un ensemble de monuments et édifices historiques, héritage d'une longue histoire comme la Casbah, la Cathédrale "Notre Dame d'Afrique", la Grande Mosquée...
Les édifices coloniales typiquement français se mêlent aux constructions algériennes avec une parfaite harmonie peinte d'un blanc étincelant donnant à Alger un air marin et une pureté unique. La ville d'Alger est un labyrinthe de ruelles et d'impasses, les escaliers, très nombreux et variés (larges, étroits, hauts) sont très pratiques pour sillonner cette architecture en cascades.
La vie à Alger est trépidante, l’activité économique, scientifique, sociale et culturelle y est très riche. Les festivals culturels, manifestations sportives et autres concerts de musiques sont toujours joyeusement célébrés.
Balade Algéroise |
A partir de 1840, l’architecte Pierre August Guiauchain, Frédéric Chassériau installèrent de nouvelles constructions, en dehors de la Casbah, Hôtel de ville, Palais de justice, Bâtiments, Théâtre, Palais du gouverneur, Casino…
En contrebas, le quartier de la Marine, la presqu'île de l'amirauté et le petit port de plaisance: les îlots rocheux qui ont donné à la ville son nom, ont été rattachés à la terre ferme par une digue construite sur ordre de Kheireddine(et par les soins de 30 000 esclaves). Très beau coup d'œil, l'on ne peut malheureusement accéder.
C'est là que se trouvent quelques grandes institutions du pays (Mairie, Wilaya, Assemblée Populaire Nationale et le Conseil de la Nation).
Place des Martyrs
Sahet E-Chouhada, est le point de départ de la balade à travers la Casbah. Dans son prolongement, la place entre les rues Bab-El oued et du 1er Novembre est devenue une vaste gare routière.
Rue Larbi-Ben-M'Hidi (ex: rue d'Isly) Rue Didouche Mourad (ex: Rue Michelet)
Au Nord, la rue Larbi Ben-M'hidi (ex: rue d'Isly), au Sud, la rue Didouche Mourad (ex: rue Michelet). Deux voies transversales, parmi les plus belles avenues de la capitale, chargées d'histoire et de charme avec un style méditerranéeo-hausmanien. Une artère commerçante et très animée, bordée de très beaux immeubles aux façades travaillées et sculptées, avec des balcons aux formes diverses et aux garde-corps en fer forgé.
Vous pouvez profiter de la verdure du Parc de la Liberté (ex: Parc de Galland), de visiter le Musée Bardo, le Musée des antiquités et arts islamiques, prendre un café sur les belles terrasses des beaux cafés, ou déjeuner dans les restos du coin. De la place Audin, la perspective s'ouvre encore et apparaît la silhouette blanche et élégante de la Grande Poste.
Le Tunnel des Facultés & La Place Maurice Audin
Le tunnel des Facultés, qui fut ouvert à la circulation en 1948, mesurait 120 mètres de long et 18 de large ; il était emprunté non seulement par les voitures et les trolleybus, mais aussi par les piétons.
Inauguré en 1952, un autre passage souterrain, uniquement réservé aux piétons et luxueusement aménagé de magasins, facilitait la traversée de la rue Michelet (Didouche Mourad).
La place Maurice Audin est le lieu de rendez-vous favori des Algérois. Elle se situe au carrefour de deux des artères les plus connues d’Alger, la rue Didouche (ex-rue Michelet) et le boulevard Mohammed-V (ex-Camille-Saint-Saëns). Taxis et bus s’y croisent sans discontinuer.
La Cathédrale du Sacré-Cœur se distingue par son architecture moderniste. Sa construction en 1962 est la consécration d'un vœu fait par Mgr Leynaud en 1944 et Mgr Duval en 1958.
Edifiée selon les plans de Paul Herbé et Jean Le Couteur, elle remplace la cathédrale Saint-Philippe restituée au culte musulman à l'indépendance. La Messe y est toujours célébrée pour la communauté chrétienne.
Dotée d'une architecture moderne et originale, la coupole élancée s'élève à 35m au-dessus du sol de la Nef et repose sur quatre arcs de béton eux-mêmes soutenus par huit piliers. L'utilisation du béton armé a permis à cette belle "Dame" d'avoir une allure élancée et un galbe saisissant. La Nef mesure 52m de longueur sur 35m de large et comprend plus de 500 places assises. A l'entrée de la Nef, il y a les orgues offertes par la paroisse de Boufarik. Les tapis offerts par Louis Philippe à la cathédrale Saint-Philippe. Le coffre berbère par les moines de Tibhirine onze jours avant leur enlèvement. Le lutrin est un don de Napoléon III et l'antiphonaire appartenait aux trappistes de Staouéli. Les colonnes en marbre authentique viennent de l'église de Tamentfoust. Les vitraux sont l'oeuvre du maître-verrier Henri Martin Granel. Une mosaïque carrée datant de 324, découverte en 1843, et provenant de l'ancienne basilique d'inspiration romaine de Castellum Tingitanum (Chlef).
Musée Bardot
Situé en haut de la rue Didouche Mourad, cette villa de style turc, abrite le Musée de la Préhistoire et de l’Ethnographie. Le monument du Bardo aurait été bâti, à la fin du 18e siècle, par un riche tunisien exilé « Hadj Ben-Omar » afin de servir de résidence d’été pour l’accueil des notables de l’époque. Un lieu très agréable à visiter : Une large cour pavée de marbre et ombragée où trône une fontaine.
Palais du Peuple, ex : Palais d’Été
Ancienne résidence d’été du Dey Mustapha Khodjet El-Kheil (1748-1754), puis du Dey Hussein Pacha (1818-1830), ce palais est occupé par l’armée française dès 1830, puis il devient résidence officielle du gouverneur général d’Algérie.
En 1846, il est en partie reconstruit et des appartements modernes y sont adjoints. En 1916, il est à nouveau transformé par les architectes G. Darbéda et C. Montaland qui le font décorer par des artisans locaux dans l’esprit de l’architecture arabo-normande et vénitienne.
D'architecture Ottomane (XVIIIe siècle), le grand palais est entouré d'un grand parc où se niche aussi la villa Mustapha Pacha. Également un petit Musée d'histoire naturelle. Aujourd’hui, c’est une résidence de l’État destinée à accueillir les personnalités étrangères en visite.
L’un des plus célèbres parcs que recèle la Capitale, rebaptisé « Parc de Liberté » après l’indépendance. Le parc portait le nom de son concepteur, Charles de Galland. La plupart des algérois désignent toujours l’endroit par son ancien nom. Inauguré en 1915, il se caractérise par une pente très forte, ce qui explique l’omniprésence des escaliers, séparés par un mini bassin, menant à une sorte d’étage supérieur où vous trouverez trois chemins, tous conduisant à une large clairière bordée de bancs et où se dresse un bassin ovale, agrémenté de grosses pierres, de petits jets d’eaux et de quelques espèces de plantes aquatiques…
Musée national des antiquités et arts islamiques
Le Musée national des antiquités est le plus ancien Musée d’Algérie. Son contenu historique et archéologique témoigne que la terre d’Algérie est sans doute l’une des plus riches du bassin de la méditerranée. Il représente toutes les périodes et tous les détails de l’existence du pays depuis ses origines les plus reculées jusqu’à nos jours. Inauguré par Félix Faure en 1897, le Musée abrite une importante collection d'antiquités classiques composée de vestiges (sculptures, mosaïques, bronzes, poteries...) mis au jour lors de fouilles sur les différents sites archéologiques d'Algérie et une section d'art musulman présentant une collection d'objets provenant des différentes dynasties arabes et berbères ayant exercé leur pouvoir en Algérie et dans le Maghreb.
Maquam E'Chahid/ Monument des Martyrs
Édifié en 1982 par une société canadienne et inauguré à l'occasion du vingtième anniversaire de l'indépendance du pays, le Maqâm Echahid, appelé également " Houbel " par les algérois, est un mémorial pour les martyrs de la guerre d'Algérie. Haut de 92 m, le monument se compose de trois palmes en béton symbolisant les trois piliers de l'Algérie nouvelle: (agriculture, industrie et culture) et reposant sur une vaste esplanade où se trouve « la flamme éternelle ».
Sous le monument se trouve le Musée national du Moudjahid. Un beau panorama sur la baie et les quartiers sud s'offre à vous depuis la balustrade en haut du chemin Omar Kechkar.
Commentaires
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- 1. Hubert Le 21/06/2020
Ah, que l'Algérie est belle dans ma mémoire, que de souvenirs, beaucoup de nostalgie et toute une jeunesse. -
- 2. aziz Le 22/10/2014
Chers toutes et tous,
Je viens de terminer un livre remarquable, paru aux editions Flammarion, en Avril 2014 par Alain Vicondelet, écrivain et universitaire, qui n'a cessé d'écrire sur sa ville natale: Alger. Son titre: Alger, ombres et limières. Une ''biographie'' d'Alger, racontant son évolution, ses épreuves et ses blessures, mais aussi la grace souveraine qui fait d'elle et depuis toujours une ville mythique. A lire comme on lit un témoignage historique, une récit de voyage, un roman d'amour. Un petit passage, en page 129 du livre:
''La ville se surnomme encore El Bahdja, la joyeuse, tant il y a des forces de vie grouillante qui circulent, mais aussi pour signifier l'impérissable élan d'énergie qui anime ses habitants, malgré les incuries et les pénuries de toutes sortes. Les Algérois, dit Boualem Sansal, ont gardé des pieds-noirs ''leur gouaille'' ( forme d'ironie populaire). Les Eurpéens qui vivaient autrefois, c'est vrai avaient cet esprit moqueur, ironique, cet humour constant même au milieu des drames et des conflits. C'étaient ce qui les sauvait: les Algérois connaissent des difficultés quotidiennes pour vivre dans leur ville, mais ils ont appris à ne pas s'en offusquer. Le pouvoir compte sur ce fatalisme et ce détachement.'' écrit il.
225 pages de regal -
- 3. salim Le 30/03/2011
l'Algérie,l'un des plus beaux pays de la Méditerranée. Merci NORIA, pour avoir contribué à rendre heureux tant d'algériens loin de leur beau pays et de leur famille à travers toutes ces photos et ces magnifiques paysages ..
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- 4. DORIA Le 04/08/2010
dommage pour ce qui arrive à Alger
dommage que le civisme à Alger à disparu
dommage que notre culture et notre religion parle de la propreté mais rien ne se réalise
dommage que dans chaque boulevard, chaque ruelle tous est salle
dommage pour notre pauvre Alger la blanche -
- 5. Le 13/06/2010
Hello nicholette,as you see,Algiers is not partly a desert,I would even say the contrary.However,Algeria as a country has,in its south,a large and beautiful desert.I think that the people you are talking about mix up algiers, the city,and algeria, the country.
I am very pleased to see that you are interested in our country and wish you to fully discover its sumptuousness. -
- 6. nichollette Le 11/06/2010
Hello noria , my name is nichollette , I am an american , and I am excited to be on your website. When I saw the pictures above I was suprised because most people think that Algiers is mostly desert. I will love to be a part of your website because you have so many things I never know about.
All the pictures above are algiers ? I can't believe but its true.
Yours truly, Nichollette -
- 7. safya Le 28/05/2010
La casbah a une trés belle architecture ,c'est ce qui me plait le plus dans ce quartier d'alger .quant je marchais (étant petite) j'avais toujours la tête en haut pour admirer ces bouts de bois qui soutiennent les batisses .malheureusement,ce type d'architecture n'existe plus, et cela représente une grande perte pour notre civilisation et notre identité. Sa restauration s'impose pour sauvegarder ce bijou architectural.7
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