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École Lazerges de garçons/ Par Hamid DJENNADI

Hamid DJENNADI«Je me souviens comme si cela daté d'hier de mon entrée à l'école». Phrase emblématique faisant partie de la mémoire collective, de Mouloud Feraoun, qui désigne la rentrée scolaire, que tout enfant après un avancement dans l’âge prendra conscience de son message.

Devant l’entrée de l'école se forme des attroupements de parents tenants leurs enfants. Dans un brouhaha imperceptible, les gens entament des discussions afin d'avoir plus de nouvelles sur l'événement. Je dois souligner que c'était parmi les premières rentrées scolaires post-indépendance. Les gens ne se connaissaient pas. C'était l'exode, on était les nouveaux locataires des appartements vides laissaient par le départ des français. Et c’est donc à Bab-El-Oued qu'on a atterri, c'est le destin. Je suis natif du clos Salembier un endroit des hauteurs d'Alger, mon père décida de s’y installait tout près de son travail à l'hôpital Maillot, et c’est dans ce quartier ou j’ai passé pratiquement une cinquante d’années.

Donc devant cet établissement scolaire, les enfants, vêtus d’un tablier avec une étiquette collée sur la pochette portant le nom de l’enfant ; avec des regards éberlués on essayait de distinguer curieusement des visages dans la foule, d’autres gesticulés en pleurs à tue tête nous donnant la frousse d’un soupçon que quelque chose n’allait pas, je dirais une ambiance froide en quelque sorte. Tant bien que mal, la cour, la liste des enfants, les rangs, les escaliers et enfin la classe.

A l'intérieur des classes, une douce odeur de renfermé ; dégagée par les manuels scolaires entreposés dans le placard et par le bois des tables, nous enveloppa et s'imprégna dans nos narines. Il y avait le bureau du maitre, le fameux tableau, l’estrade, les tables, un poêle, sur les murs pleins d’images d’un beau dessin d’enfants pour encourager l’esprit créatif de l’élève. Le maitre commença à parler dans un langage incompréhensible, je crois que c’était une allocution de bienvenue.

C'est dans cette ambiance bon-enfant que fut notre premier contact avec l'école. Combien de générations d'élèves français sont passés par là et sont partis, ils ont acquis un certain savoir, beaucoup de souvenirs ; des émotions bonnes et mauvaises, des regrets. Pour nous une nouvelle génération commence son histoire. Qui de notre génération n'a pas eu à se frotter à ces livres qui est l'Ami Fidel de Feraoun. "Fouroulou" qui nous donne l’idée de faire l'école buissonnière, puis à se retrouver à faire des punitions en écrivant cent fois des phrases de ne plus refaire des bêtises, et des fois à recevoir une tannée qui ne s’oubliera pas de sitôt. Chaque classe à ses anecdotes et ses cancres, en parlant de ces perturbateurs, il y a ceux qui sont aller a ramener en classe ce qu’on appelle une boule bouillante, sorte de petits haricots qu’on écrase et qui dégage une forte odeur nauséabonde ce qui nous oblige à sortir de la classe tellement c’était intenable et qui fait la joie de ces paresseux. Et il y a les doués, un problème posé sur le tableau et la réponse et toute faite, par la suite j’ai compris qu’il avait eu des cours de soutien de leurs proches, une chance inouïe pour eux.

La période des jeux, la toupie, les billes, la pelote fumée, la marelle, saute moutons, la corde pour les filles etc... Je crois que les cours ou le système scolaire de l’époque était très fiable, je peux dire aussi qu’il était chargé mais la façon de le communiquer et comment l’enfant doit l’assimiler, requière des méthodes que les profs de l’époque, pédagogues, et professionnels dans leurs genres savent les appliquer, et que l’élève n’avait pas de difficulté à les loger dans sa tête. Les élèves étaient démunis de commodité mais une grande motivation noble à étudier les anime et que les bons résultats de fins de saison en est la preuve. En fin d'année qui ne se souvient pas de ce refrain D..D.. d'écoliers c'est demain les vacances qu’on chante en chœur et avec joie en se réjouissant d’avoir accompli une bonne et belle saison scolaire en pensant que les vacances bien méritées arrivent, l’été sera là, la mer, la plage les promenades... Le but de ces souvenirs c’est en quelque sorte un flambeau que nous asseyons de transmettre à des générations futures pour leurs faire sentir l’amour de l’école,  d’ébranler une certaine jalousie enfouie quelque part en eux et donner de l’importance à étudier davantage et en mieux, afin d'hisser, le niveau du savoir, et de ses capacités intellectuelles au même titre que les civilisations qui nous ont devancées, au lieu de sombrer dans la médiocrité et être la risée des pays qui n’ont aucun droit d’existence décente comme on le constante de nos jours.

Je voudrais aussi évoquer des choses communes à toutes les écoles d’antan concernant notre passage à l'école primaire ; - Pour les affaires scolaires - l'ardoise enlacée en bois, le plumier en bois à deux étages, l'encrier, le porte-plume, la plume sergent major, le buvard, le stylo à bille de marque "Bic" et les bons points. - les livres scolaires - Leçons de choses pour la science, le calcul quotidien, le calcul vivant, la lecture et langue française, livre unique, l’Ami Fidel à des niveaux, le monde merveilleux. Les fables de la fontaine - le laboureur et ses enfants, le corbeau et le renard, le loup et l'agneau, la mort et le bucheron, - Robinson Crusoé, la chèvre de monsieur Séguin, Fouroulou le fils du pauvre Djeha, Bahloul et la porte, le petit chaperon rouge, les misérables gavroche Cosette, jean val jean de Victor Hugo et beaucoup d'autres histoires.

Ils y a des choses qui s'estompent et d'autres non, j'ai fait appel à une interprétation des éléments les plus connus sans dévier de l'essentiel. Quoiqu'il en soit les premières années, ce sont c'est des bribes d'images, c'est au CP2, CM1 et CM2 que les choses commencent à s'éclaircir mieux. Le passage du primaire restera graver dans nos mémoires, c’est en quelque sorte le tronc qui va supporter la suite de l'arbre. Nous avons appris beaucoup de choses, les sciences de la vie, la construction des phrases, faire une rédaction, une dictée, faire des calculs, apprendre à lire et à écrire, l'amélioration de l'esprit, l'aptitude de loger un savoir dans un coin de la mémoire, ce qui nous a permis de nous propulser et à accéder à d'autres niveaux supérieurs pour forger notre personnalité. Je crois volontiers qu'en nous lisant il y aurait des gens qui vont se retrouver dans cette période d'enfance émotionnelle, et que l'essentiel dans tout ça c'est de faire remémorer des souvenirs que tout un chacun a vécu ces moments inoubliables de jeune écolier que nous étions, dans un petit univers, propre à nous, façonner à notre manière avec des idées novices et innocentes où s'estampe notre passé à jamais.

Je voudrais rendre un grand hommage aux pionniers de l'Algérie nouvelle, à ces inculqueurs du savoir et graveurs de mémoires, à ces instituteurs. Qui ne se souvient pas de notre Directeur d'école Mr Boukettouche, un élégant Monsieur, costumé à la borsalino avec des chaussures velours noir "bout carré», à ces maitres d'école Mr Aouchiche, Mr Iles Mr Messaoudi, Mr Amari, Mrs Jourdet, lespere, Mme Isola, Messalati, Recazin et d'autres. Pour eux, le sérieux, la rigueur et la discipline dans le travail ainsi que les valeurs et les principes sont l'étendard de la réussite. Pour immortaliser le sérieux de leur travail je crois fermement qu'ils le faisaient avec amour et conviction sans retour, mais simplement dans un but de propulser ces nouvelles générations à des lendemains meilleurs avec un savoir et j'estime pour ma part qu'ils ont réussi dans leur pari. Alors comment ne méritent-ils pas notre respect, notre considération et notre immense reconnaissance en louant leur abnégation afin de ne pas trahir leurs mémoires.

1963/64

CE2- 1963/64

1968/69

1968/69  (CM1)

1968/69

1968/69 (CE2 Mme COTTA)

Fin des années  60

Fin 60

1965/66

1965/66 : Cours élémentaire

1968/69

1968/69

Mme ISSOLAH

Avec Mme ISSOLAH

1965/66

1965/66

1964/65

1964/65

1968/69

1968/69. Mr et Mme MESSALATI

Fin des années  60

Fin 60

1965/1966

1965/66

1963/65

1963/65

Manuels Scolaires Anciens

Manuels scolaires

Manuels scolaires

Manuels scolaires

Manuels scolaires

Manuels scolaires

 

Manuels scolaires

Manuels scolaires

Manuels scolaires

Manuels scolaires

Manuels scolaires

 

Manuels scolaires

Manuels scolaires

Manuels scolaires

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Commentaires

  • Djennadi
    • 1. Djennadi Le 05/03/2023
    Bonsoir Monsieur Bradai Mohamed.
    J'ai pris connaissance de ton compliment et la façon d'avoir fait connaissance avec toi, le hasard fait bien les choses dès fois et cette fois ci il était du bon côté, un quiproquo s'est introduit dans notre conversation et c'est le début de cette amitié sujet à laquelle on était invité afin de renforcer ces liens, d'ailleurs sans protocole les choses se sont faites d'elles mêmes. Je ne regrette pas ce moment et j'en suis ravi parceque j'ai trouvé en toi une personne intègre, sympa, brave en tes paroles doté d'une qualité qu'on en fait plus aujourd'hui. Heureux d'avoir participé à cette émouvante rencontre qui ne sera pas oublié de si tôt, les bons esprits se rencontrent toujours espérant inchallah une bonne continuité dans nos rapports par ces écrits modestes, virtuels mais chaleureux. Je veux rendre un hommage a Madame Noria pour son initiative et de m'avoir invité en tant que frère. Amicalement
  • Med Bradai
    • 2. Med Bradai Le 05/03/2023
    j'ai eu à rencontrer et à connaitre Hamid Djennadi ce jour là du 04 Mars 2023 .
    C'est ce jour qui parle de l'évenement de l'aniversaire des 15 ANS du Site AlgerMiliana .
    On etait là au Grand Café d"Alger "LE TONTON VILLE" à nous regrouper petit à petit avant la petite randonnée prevue au programme .Il vient et s'assoie à la meme table que nous . Il n'est plus jeune comme le montre la photo d'en haut mais c'est avec une barbe grisatre tintée de poils blancs qu'il est venu. On dirait que dés qu'on prend l'age il vient à l'idée aux hommes à ne pas se raser le visage pour rester beau et ne pas montrer de rides.. C'est pourquoi je ne l'ai pas reconnu comme ancien éleve .Je l'ai questionné s'il etait un des invités.Il me dit un OUI du coin des levres il rajoute je connais Noria avec un petit sourire cette fois heureux ,tout souriant
    . C'est quel nom dejà?.. Hamid Djennadi me dit il. Je lui dis mais j'ai EU un different avec toi à la cour du Lycée pour avoir tapé si dur Bouzar Kouider je me rappelle toujours J'ai failli l'etrangler Il me dit j'ai pas fait le lycée de Miliana .
    Je lui ai dit mais tu le disais dans un de tes commentaires que tu as bien fait sur le Site et que tu etais indigent et que tu as fait maitre d'internat. il me dit je suis de Bab el Oued .
    Je le croyais ce DJENADI Hamid dit Mezakou hamid pour lui faire mes excuses
    Un moment apres il me dit et pour vous c'est quel nom ? je lui dis Bradai
    il me dit encore je n'arrive pas à situer GM est ce que tu as une idée là dessus?
    lJe lui ai dit je suis Fiston à toi de trouver la GM parmi le groupe.
    Au plaisir de te revoir encore une fois Hamid
  • Belfedhal Abderrahmane
    • 3. Belfedhal Abderrahmane Le 02/04/2021
    BONSOIR A TOUTES ET A TOUS
    Effectivement Si benouali est un ami et confrere, il est aussi lié d'amitié avec l'aine de mes enfants et les deux éxercent leurs fonctions d'avocat et de notaire dans le meme immeuble
    Si noureddine s'interesse à tout ce qui s'écrit les colonnes de notre agréable site et mutuellement on s'encourage pour une honorable participation Ya si bradai en lisant vos prouesses pour rassembler tous les éléments de votre trousseau compare tres juste au trousseau de la mariée qui s'apprete à convoler vers d'autres cieux il en est de meme pour vous fin pret pour un safari ou le reve se projette dans la réalite et pour provision il fallait donc trainer le trousseau avec une quote part digne de grande imagination. Cependant mon cher ami, mon trousseau à moi,bien que complet de la serviette au mouchoir,de la brosse à dent au peigne pour cheveux, des draps à la blouse. Apres avoir traine la savate durant trois jours qui ont permis de localiser la classe programmée pour les éleves de seconde-lettres,la salle d'études, le foyer et l'occasion de voir des tetes nouvelles. Passé le temps de cette vadrouille,une note emanent de la surveillance generale est tombée tel un couperet nous obligeant à porter les blouses.
    Le soir apres le diner,je me suis precipité vers l'armoire ou se trouve mon trousseau où chaque élément était immatriculé au numero 45 ,je prend alors ma blouse je l'enfile doucement dans une attitude de gens de haute societe, mais cette sensation était de courte duree et soudain j'avais senti que le sol se derobait sous mes pieds la blouse conçue certainement pour une taille aux quatre vents, trainait sinistrement sur le sol et que pour pouvoir circuler en toute liberte il fallait user de ses mains pour soulever ce qui etait de trop. J'ai donc rejoint mon lit triste et embarassé car demain sera une epreuve difficile à surmonter et certainement beaucoup d'éleves auront le malin plaisir à jouir gratis d'un spectacle inoui et peut etre meme insolite, mais en attendant demain, mes amis K.nasser aujourd hui en retraite et A.aek ancien proviseur de lycée en retraite lui aussi,une fois mis au courant s'etaient lancé dans un rire frolant l'hysterie, ce qui augmenta davantage mon desarroi. mes amis se payaient ma tete mais ce n'etait que partie remise car une grande surprise et de tres mauvais gout attendait mes deux lascars qui des les premieres lueurs du matin avaient eux aussi des blouses du meme genre que la mienne et ainsi on devait baigner ensemble dans la meme sauce et du coup j'ai ete pris d'assaut par un fou rire car que je serais pas le seul à affronter les pretendants aux regards moqueurs et narquois.
    Une fois le petit dejeuner pris, le moment de la représentation est arrivé face a un public tres etonne de voir trois grands modeles de blouses variées et riches en couleur baignant entre le noir et le gris portées dans un contraste de tailles à faire éclater de rire les plus grands pessimistes. On traversait la cour tout en soulevant bien comme il faut ce qui constituait un grand plus par rapport à la normale .je n'ai jamais oublié mon trousseau et je n'ai jamais oublié ma premiere vie a l'internat et surtout le nom qui nous a été attribué par le reste des éleves a savoir: LES TROIS MOUSQUETAIRES DU LYCEE. bonne fin de soiree
  • Bradai
    • 4. Bradai Le 31/03/2021
    Salem Mr Benouali
    Je vous salue encore une fois Mr Benouali ,maintenant je sais que Mr Abderrahmane est bien à coté de vous comme en classe sur un banc d'école .Et c'est c'est merveilleux de voir cette camaraderie du passé qui resiste toujours au temps futur. Je sais encore qu'elle ne peut pas s'effacer facilement.J'ai connu cette camaraderie aussi , de l'école primaire au lycée et jusqu'à nos jours;il y a ceux que je regrette qu'ils soient partis si tot ,nous etions quatre il n'en reste qu'un seul que je revois et qui n'a jamais oublié ma date de naissance.Je me rappelle ce jour où on a reçu la lettre qui fait mention d'un trousseau complet à presenter à la rentrée du lycée . Nos parents ont vraiment bataillé durant nos vacances entre L'Academie d'Orleansville et le lycée de Miliana pour nous faire accepter à Miliana comme internes.Finalement ils ont accepté .Nos parents ont gagné cette bataille pour nous mais le pire restait pour eux. Comment remplir une ou plutot notre valise jusqu'au dernier mouchoir qui etait exigé . Une valise comme celle de la dote d'une nouvelle mariée et dont on avait aucune honte de la trainer avec nous dans les rues au moment des vacances et la fin des vacances.
    Il y avait parmi nous celui à qui sa valise n'a pu etre à jour. Et là aussi nos parents ont fait tout ce qu'ils pouvaient faire entre eux pour que nous soyons toujours ensemble. Je ne sais pas si dans nos jours un frere pense à un frere comme nous l'avions fait entre camarade.
    Je sais maintenant qu'à vous et Mr Abderrahmane UNE camaraderie vous lie toujours.
    Pour vous dire Trezel je ne l'ai vu qu"en photos,pour Tiaret je ne l'ai vu qu'une fois par un matin glacial d'un mois d'octobre 80 lors du tremblement d'El asnam.
    A l'ensemble des travailleurs du departement Sonatrach ,La société où l'on travaille nous a fait rejoindre nos domiciles par bus ,le chauffeur etait de Tiaret il s'appelait Benaissa c'etait un bon vivant il pouvait manger un boeuf tout comme s'il avait bouffé une poule. il habite Tiaret ,ce jour là avant de continuer notre route il nous a apporté un café bien chaud Je ne sais pas s'il est de votre connaissance..
    Pour votre invitation ,je dirais et pourquoi pas du moment que trezel -Sougueur est bien connu par son thé et le mechoui qui se prepare.
    Mes salutations à vous et à Mr Belfedhal.
  • Nourreddine benouali
    • 5. Nourreddine benouali Le 28/03/2021
    Salut m.bradai
    Après votre intervention sur quelques repères concernant la ville de trezel ,mon ami abderrahmane ne cessait ce matin de posé la question sur votre identité et pourquoi pas un petit séjour passé dans cette ville de sougueur et que toi seul qui détient le secret, les petites observations dont mon ami abderramane qui n'avait pas inséré dans son intervention récente étaient une réalité mentionné par quelqu'un qui connaît l'endroit donc m.bradai c'est pas les cartes postales tirés dans les années 70 qui portent la réponse à m.abderrahmane?
    Enfin ,je te signal que moi même native de cette belle ville autrefois appelée le petit Paris comme aimait mon père (allah irrahmou) le disait .
    Au revoir ....
  • Bradai
    • 6. Bradai Le 28/03/2021
    Salem Mr Belfedhal.
    Peut etre qu'un jour viendra et qu'on pourrait se rencontrer et se voir .Mais devant toute boutique d'un patissier ou celle bien sur que j'ai cité vous insisteriez pour que je sois tout gaté comme un enfant qui aime trop de sucreie là je vous prierai par une 'excuse mon tort de ne pouvoir satisfaire mon desir comme tout enfant gourmand dans son temps passé. qu'il n y a pas mieux qu'un verre de lait qui pourrait marquer votre 'hospitalité .
    Mon commentaire passé s'etait basé sur des photos prises et qui font revivre encore le passé de Trezel -Sougueur. Et là dans un Blog j'ai vu un nom qui ressemble fort bien au votre avec toutes ses initiales d'alphabet .Maintenant je sais que c'est votre Pere Allah yarhmou fidhi dar allah iouasaa alayhi.
    J'ai vu aussi l'autocar pour vous dire que son matricule date bien d'une histoire à nous raconter un jour.
    Pour mon histoire j'ai eu peur qu'elle soit comme mon recit "emotions d'un temps ' que j'ai fini d'écrire et puis soudainement j'ai tapé la où il ne fallait et tout a etait en l'air . Pour refaire mon ecrit j'etais decouragé que j'ai du laissé tomber.
    Mais pour cette histoire j(ai pris mes precautions. Dés que j'écris un passage je tape le vrai bouton pour qu'il ne part pas lui aussi.
    Bonne journée Mr Abderrahmane.
  • Belfedhal Abderrahmane
    • 7. Belfedhal Abderrahmane Le 27/03/2021
    Bonsoir si bradai
    Voila que depuis un moment je sentais comme une sorte de rapprochement entre nous et ce depuis l'évocation de plusieurs choses se rapportant a la bande dessinée, aux grands films tels que samson et dalila que vous avez cité dans votre histoire en cours et que je suis en train de suivre avec interet dans l'intention de formuler une idee propre a moi sitot votre histoire terminée en guise de conclusion finale. Par ailleurs je suis persuade que votre histoire est loin d etre votre histoire a vous seul mais bien au contraire elle est le symbole des sacrifices de tous les enfants dont les reves ont été usurpes par les aléas d'une vie houleuse et perturbee qui au fil des temps avait forge l'homme de demain pour cela un bravo haut la main. Cependant, je suis perplexe suite à votre commentaire qui me met en face d'un dilemne pour ne pas dire un casse tete chinois surtout au sujet du fameux chausson qui appartenait aux consorts OULD MOKHTAR et cette histoire de fausse immatriculation? concernant la boutique de patisserie que vous avez subordonné son nom à la seule condition de prendre une de ses tranches cela signifie qu'elle existe à ce jour donc c'est possible de detecter son emplacement. Cependant vous avez raison quand vous évoquez le splendide jardin public mais chose curieuse vous venez de citer le jardin par son nom de l'époque coloniale est ce l'oeuvre d'une carte postale? qui reste à mon avis une tres faible hypothese car cette derniere n'a aucun rapport avec le chausson et la boutique de patisserie ,reste enfin le sieur el hadj tahar belfedhal cet ancien éleve de la celebre ZITOUNA de tunis eh bien il n'est autre que mon pere rabbi yarhamouhou. SI BRADAI je tiens à vous remercier pour ce rappel de trézel et particulierement le nom de mon pere qui à ce jour les trézeliens le conciderent comme l'un des piliers de la ville. durant toute sa vie il a été imam. mon grand souhait est de vous voir un jour à tiaret et ensemble nous irons prendre un super gateau au lieu meme de la boutique de patisserie. au sujet du patelin et sa beaute le premier maire de l'epoque coloniale Mrs SALADO a ecrit un joli poeme à son honneur il sera publie dans notre super site algermiliana trés bonne fin de soirée
  • Bradai
    • 8. Bradai Le 27/03/2021
    Salem Mr Belfedhal.
    l'odeur d'un cahier Rolangraphe quand on l'achete et qu'on l'ouvre pour la premiere fois , l'odeur du crayon Baignol Farjon qu'on taille et qu'on voit sa mine noire apparaitre et qu'on essaie de ne pas casser le bout rappellent l'encre violet sur le pouce et l'index et qu'il est difficile encore de les oublier.

    Mr Belfedhal je crois que vous aviez aussi à Trezel -Sougueur un jardin public que vous n'aviez pas cité pour nous, un autocar Chausson immatriculé 332 N 9K que vous cachiez à la douane pour faux matricule . Pour la boutique de patisserie je ne peux dire un mot sur elle que si un jour l'occasion m'est offerte pour en gouter. Est ce Le Sieur Belfedhal El Hadj Tahar est proche de vous.
    D'apres les photos Trezel - Sougueur etait bien un joli patelin.
  • Belfedhal Abderrahmane
    • 9. Belfedhal Abderrahmane Le 27/03/2021
    Evoquer une classe indigene c 'est ouvrir le livre dans ses pages colorées par l'empreinte des temps immuables, le temps d'il etait une fois Evoquer une classe indigene c'est revivre les emotions les plus profondes que le grand tableau noir, de par la craie douce et légere avait concigné dans ses fibres, les pas sublimes vers l'apprentissage pour realiser ce reve fou d'etre un jour un maitar ou un maitre a l image de cette encyclopedie vivante qui nous recevait quotidiennement dans notre univers parmi les plus beaux éléments que notre memoire a su garder jalousement au fond de nos reves inacheves. En lisant l'exellent texte de monsieur Hamid DJENNADI qui se veut un grand hommage rendu aux pionniers de l'ecole post-independante,époque que nous avons vécu avec la joie indescriptible de l'independance et la liberte de disposer librement de notre destinée. Par ailleurs, cette magnifique description qui se veut un constat réel sur le devouement et l'abnegation des artisans de la lettre qui ont enseigné la voie de la HIKMA aux generations avides de connaitre les ABC de la vie et de comprendre au mieux les disponibilités qu'offrait chaque jour la volonté à aspirer au meilleur. le texte me renvoie a une époque lointaine identique se rapportant à la fois à ma classe indigene dans son interieur et son exterieur et tout le plaisir est pour moi mes cheres amies et amis du site de vous inviter a jeter un regard sur le "miroir des temps enfantins" qui sera suivi inchaallah du texte "le cri des adieux". Merci encore une fois à notre amie NORIA qui déploie des efforts louables pour accompagner ceux qui scrutent le temps dans sa dimension du passé, du present et de l'avenir correspondant à une citation du journaliste scientifique FRANCOIS DE CLOSETS qui avait declaré que le present est un miroir où le passe se projette dans l'avenir. Paul valery a son tour a declaré en substance que nous entrons dans l'avenir à reculons c'est dire toute la force du passé qui nous empoigne en toute beauté.
    LE MIROIR DES TEMPS ENFANTINS
    Trézel ,Sougueur, c’est revivre l’épopée des premiers pas de l alphabet chauffés par la grâce des bois heureux des lisieres et des forêts, degageant une chaleur douce qui au fil des heures envahissait la classe et le reste de ses elements
    Les tables alignées en rang vers le prestigieux tableau noir, dotées de petits encriers en porcelaine blanche servaient la plume, qui d’ici peu va retracer ce que la petite tête a pu garder en un laps de temps.
    L’ application dans l’écriture et l’initiation au jeu des calculs, en additionnant et en retranchant en divisant et en multipliant, defilaient tour a tour devant nos yeux alors que dans la cour regnait un calme royal interrompu de temps a autre par le chant des oiseaux et la balade des feuilles de platanes que le petit vent et la brise du matin raccordaient discretement.
    la lecture liee au langage, communement appelee par les enfants de l ecole, ali omar, nous attirait par le dessin, les couleurs et la mise en relief de la letre alphabetique a decouvrir, a faire sa connaissance et a apprendre par coeur
    Chemin faisant, les lettres a notre image, avancaient elles aussi dans l age et apprenaient tant bien que mal a se stucturer et a se combiner pour enfin realiser une phrase complete avec un sujet ,un verbe et un complement
    Le Rolangraphe,chevalier en armure, veillait jalousement sur les revers de nos cahiers drappes de regles arithmetiques et de signes géométriques . Le bon point, l’image et la gravure glorifiaient les efforts louables tandis que du fond du piquet, l’ombre du baudet, traquait les défaillances et les fausses illusions . Durant la seance de chant, d une voix chaude et profonde, el maitar (le maitre) émerveillait la douceur même
    .allons y tous ensembles
    A la claire fontaine, m en allant promener, j ai trouve l eau si belle que je m y suis baigne Notre imagination parsemée de rêves et de sensations, gravitant les échelles du temps nous rappelle encore la fougue d’une chorale en herbe
    le moment des chants, programme pour saluer la fin de la journee doublait en nous cette ardeur demesuree pour liberer enfin une energie longtemps prise en otage entre l encrier, le porte plume ,le crayon noir,le crayon rouge et bleu , le buvard et le cahier de classe
    Donald le canard, blanche neige et les sept nains, reproduits sur le mur de la classe se libérant de leur gouache acclamaient haut la main le grand desir de se joindre a nous, tandis que le maitre raccordait majestueusement la cohesion et l harmonie nous faisant oublier pour un temps si court soit il, les aleas du quotidien. Depuis une vieille gravure altérée par le temps ,Clovis proclamé roi de la Gaule, soulevé par ses guerriers à hauteur des epaules,exercait une profonde emprise sur notre imagination
    l'exagone regnait en maitre depuis le temps de nos ancetres aux longues chevelures dorees.
    Le manuel scolaire intitulé histoire d'Algerie et d'Afrique du nord avec en page de garde
    un berger dominant son troupeau, traduisait a lui seul,le grand enseignement que la plume et le canon avaient plante dans nos esprits amadoués par les actes de HAUTE MORALITE et les gratifications aux couleurs de friandises, jalousement accrochees aux neiges feeriques du pere noel et du nouvel an.
    A licoule laarab on avait appris a dire , bonne annee monsieur, bonne annee madame joyeux noel monsieur, joyeux noel madame
    dans la chaumiere ecrasee par la lueur du quinquet, dans les debris d une derniere buche mourante a petites etincelles, on a eu aussi le petit temps de dire bounani .La cloche fixée sur le mur latéral du préau, semait aux vents ses cris joyeux enveloppant l’école et bien des lieux à la ronde.Dans la vie de l’école ,dans la vie du quartier et ses habitants ,la cloche était devenue un sacré axe de repère .
    Zorro, charlot, hardy et laurel marquaient gracieusement la fin de la semaine , qui à son tour nous ouvrait les portes de tous les jeux. le monde entier etait entre nos mains et a la portee de nos souliers uses .Le miroir accroché sur le mur porteur de la cloche ,permettait aux écoliers d’ajuster leurs cheveux ébouriffés et aplatis par l’usage des passemontagnes et les djellabas . s' agissant d une ecole de garcons indigenes, le beret et l impermeable avec doublure etaient ailleurs .
  • Jean Louis
    • 10. Jean Louis Le 26/03/2021
    Ma scolarité primaire, je vénère ces enseignants qui m' ont appris la vie.
  • KAIS Amar
    • 11. KAIS Amar Le 31/10/2020
    Bonjour tout le monde,
    Ou êtes-vous les anciens de l'école Brahim Fatah (ex: Bd. de Verdun) dans la haute-Casbah d'Alger. Réveillez-vous en publiant vos anciennes photos d'école.
    Et merci pour votre contribution.
  • Azzou Azzou
    • 12. Azzou Azzou Le 24/06/2019
    Bonjour beau monde. Merci mon grand frère HAMID pour m'avoir dirigé sur ce lien et pour votre belle plume qui nous replonge dans nos souvenirs d’écoliers. Salutations et éloges à tous nos institutrices et maitres d’écoles qui nous ont inculqué le ba ba de la vie .On doit tous quelque chose a un professeur . Ceux de l’école LAZERGES NOUS ONT RÉELLEMENT MARQUER A VIE .Une pieuse pensée à ceux qui ont passé de vie à trépas et longue vie pour ceux qui sont encore de ce monde .
  • ferhaoui
    • 13. ferhaoui Le 14/06/2018
    bonjour tout le monde ou que vous soyez. demain un jour particulier "' c'est l'aid el fitr " 20018 et à l'occasion qu'est-ce que on peut bien vous souhaiter chères amies et amis sinon caha ciyamkoum wa id el fitr moubarek!...
  • Chantal
    Bonjour à tous,

    Oui l'ami Ferhaoui ! J'appelle un "chat", "un chat" car je ne sais pas faire autrement ! Malgré les années passées, je persiste et signe en ce qui concerne mes profondes et intimes convictions, à savoir, que la colonisation est une abomination et ce, quels que soient les pays concernés, a fortiori, l'Algérie puisque j'y suis née et que cette abomination, j'ai malheureusement dû la côtoyer pendant les huit années de guerre !

    Oh ! Comme vous avez raison Hamid Djennadi ! Notre chère amie Noria est une vraie "perle" ! Elle consacre depuis des années un temps précieux à la gestion de ce site. Elle est d'un dévouement et d'une humilité sans pareil. C'est grâce à son site, découvert par hasard il y a quelques années sur internet, que j'ai eu la chance de retourner en Algérie en 2013, soit plus de cinquante ans après avoir quitté mon cher pays ! Sans "Alger/Miliana" et l'aide de plusieurs internautes algériens, notamment Zoulikha Ferroukhi, je pense que je n'aurais plus jamais revu Miliana, Palestro, Rouiba, etc. Noria m'a permis de réaliser mon vœu le plus cher depuis mon départ de l'Algérie en 1962.

    Bonne fin de journée à tous !
  • ferhaoui
    • 15. ferhaoui Le 12/06/2018
    j'ai lu votre texte ma très chère amie chantal, et j'avoue qui a le merite de méditer sur notre triste sort de ce que fut ces années là en question! au reste, comme toujours de très bonnes réponses et surtout d'avoir appeler un chat un chat! (colonialisme) bonne soirée l'ami, ferhaoui.
  • abdelmalek
    • 16. abdelmalek Le 11/06/2018
    Hamid djennadi
    Bonjour Madame Chantal
    Bon tout d’abord, Laisser moi vous remercié de votre bonté de m’avoir donné un moment de votre temps de me lire et d’avoir éprouvé un sentiment d’émotion comme vous le dites extrême, moi je n’ai pas crée un personnage et d’ailleurs comme vous, pour vos retrouvailles après tant de séparation , ces sentiments s’exaltent d’eux même , votre émotion a été, alors, à ce moment identique . j’ai extériorisé ce que j’avais au fond, c’est une façon de s’apaiser, d’un soulagement d’une responsabilité de conscience, où, on éprouve un plaisir à mettre sur un papier ,que des gens de notre génération, bien sur, peuvent lire et apprécier son contenu à se retrouver dans ce passage à l’école primaire, et pour d’autres de s’imprégner d’un sérieux travail entamé par leurs prédécesseurs , combien important de nos jours, vu l’incohérence que subit l’enseignement actuel .
    En ce qui concerne l’illettrisme imposé à l’époque par le joug de gens assoiffés d’invasion, été une politique dévastatrice intellectuelle à réduire un peuple inculte, ignorant, miséreux, et démunis de tout droit élémentaire ; une tragédie historique, je crois, qui a fait son temps pour ne pas m’étaler trop sur ses raisons et voir plutôt l’avenir.
    Aussi je voudrais remercier de tout cœur une personne qu’on ne voit pas mais que son ombre est omniprésente
    qui aide les gens à s’exprimer sans le dire, qui organise, gère, et je veux lui dire que son site est merveilleux, très intéressant, sorte de club ou tout le monde se retrouve, déballe ses sentiments, échanges et retrouvailles entre autres. Merci Madame NORIA
    P.S : On m’a fait une critique de; comment j’ai pu oublier de ne pas mentionner le fameux personnage de l’écrivain Alphonse Daudet, Tartarin de Tarascon, ils avaient raison.
  • Chantal
    Bonjour Hamid Djennadi,

    Personnellement, je trouve la description de votre entrée à l'école ainsi que les années suivantes extrêmement émouvante. Je comprends d'autant plus ce que vous avez pu ressentir que j'ai quitté l'Algérie en 1962, l'année de mes 15 ans. Au cours de mon enfance, j'avais pu constater que le droit au savoir et à la culture n'était pas accessible à tous les algériens comme cela avait été le cas pendant les 130 années de la colonisation française. Des statistiques le prouvent : en 1954, seul un musulman sur dix accédait à l'école primaire et le taux d'illettrisme en français était encore de 96 % ! Les colons français redoutaient une école qui permettrait l'émancipation des individus, notamment des algériens, par la diffusion des savoirs et de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes !

    J'ai noté néanmoins l'aspect très positif de cet accès au savoir et à la culture auquel vous avez eu droit, ce dont je me réjouis ! La manière dont vous parlez de votre enfance me rappelle une citation de Jean de La Bruyère : "Les enfants n'ont ni passé, ni avenir et, ce qui ne nous arrive guère, ils jouissent du présent".

    Bonne journée à tous.

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