La Rampe Valée/ Par Didine
La Rampe Louni Arezki, ex-Rampe Valée, commence depuis le Lycée Emir Abdelkader, ex-Bugeaud, jusqu’à la fin des escaliers de la Rue Papin. Elle monte en lacets traversant le cabinet du Dr Kerbouche, un petit hôtel et bar-restaurant La Famille, la famille Adour, l’ex-Cité des coopérants militaires français, le jardin Marengo, le service des eaux, coucou à nos amis Djamel Chouchi, Hamid le tôlier du Garage Denis et Belkadi la barbiche, les pompes funèbres, le Lycée Okba ex-Guillemin (et son Annexe) et l’école primaire et CEG Rampe Valée.
Ce quartier cher au regretté Amar Aït-Zaï qui a grandi au n° 6 et a fréquenté le primaire de l’école citée plus haut. La mienne aussi. Mais Cheikh Chioukhna affectionnait surtout sa djnina mais également le Café de l’Etoile appelée communément Qahouat Haouchine, du nom du défunt propriétaire Ammi Saïd, père de Rabah, Mohamed et Mustapha. Amimar, vêtu de son bleu dengri, s’asseyait la chaise croisée, dos au mur, une jambe par terre, le pied dans une spardina halfa achetée à Djamâa Lihoud, Rue Randon.
Sur la gauche du rond-point, Sidi Abderrahmane At-Thalibi, saint patron d’Alger. Le café a changé plusieurs fois d’activité, boulangerie, tabacs-journaux, location de chaises et matériel pour fêtes et que sais-je encore, ammi Saïd Taftiche l’alimentation générale, Qaqar le père forgeron, le fils plombier, Khiyou le laitier, Dar Larkèche, la boulangerie Béringuer et juste à gauche, les escaliers de la Rue Denis Papin qu’on appelle aussi Drodj Sardine. Mme Chapeau aimait ce coin.
Sur la droite, depuis dar Amimar, fils du peuple, quelques commerces pour arriver au hammam Ndjima Tifrit (Sahara), puis le marchand de matériaux de construction qui possédait un singe, djita. L’atelier de fabrication de sommiers métalliques Haider puis l’Ecole Maternelle et l’Ecole de Filles de la Rampe Valée que l’on peut voir sur la photo. Mitoyenne, l’épicerie de Mme Ruiz, le Passage au niveau du n° 43 où habitait Mme Gaby semmisse et sa petite fille Jeanine.
Sur la gauche, l'épicier qu'on appelait Lmiditi possédait même une petite pompe à essence Esso, le Dr Jarsaillan, la boulangerie espagnole Gavilla et on arrive au virage du vulcanisateur et plus haut, la Cité des Eucalyptus réalisée par l’architecte Fernand Pouillon comme d’autres cités du Grand-Alger. On retrouve l’école Aurélie Tidjani et en fin de Rampe, l’Hôpital Neurologique et Neurochirurgical Ali Aït-Idir où commence le Bd de Verdun et les logements Bon Marché. On y reviendra.
On saluera les anciens et nouveaux de la Rampe Valée : Amar Zahi, Azizi, Gribi, Ecole la Chabiba, Bellemou, khouna Dahmane, Houara, Tifrit, Haouchine, Chekar, Laoufi, Amari, Gouha, Bendali, Cherchem, Haider, Boussem, Yahia Bouraba, Khiyou, Mimouni, Mekira, Ressoula, Bentayeb, Tidadini, Meghazi, Bouaziz, Sayah, Benaissa, Bensimon, Bouchek, Chala, Mellak, Allouche, Laïdaoui, Arous, Chekir, Louzouaz, Maisonnave khiyata, Robert Lamère, Said Drouèche menuisier, Yahiaoui, Djeghebal, Mestouri, Sardina, Aouissi, Zizi, Djebbara, Sidoumi, Ousidoum, Bouneb, Derdiche, Yatta, Guembi, Abboz, Tipapa, Dib, Dahmane Fkirina, Mouloud Guerabi, Zitouni, Khelifati Laïd, Zorro, Mouna, Amari, Rebatichi, Zeghioul, Khelifati Laïd, Dadouche, Belkheir, Bellil, Abdelbaki, Moh la Pipe, Taleb, Sefti, Boumia, Abalache. Pardon à ceux que j’ai oublié.
On saluera également les anciens instituteurs de l’Ecole de la Rampe Valée : Mme Bonifaci, Sab, MM. Eychène (directeur), Renucci le fumeur de pipe au béret, Deswart (directeur), Charavel le prof au violon, la blouse grise et au béret basque, Merabtine (prof arabe aux lunettes fumées), Benmokhtar, Cerdan (excellent dessinateur), Marty collier, Chamouni boucla, Tur le dur le manchot, Zerabib et Tsoin-tsoin, Gosson à la moto, Loumi, Guelaï, Serge Guerasimov le rugbyman, Amrouche le basketteur, Tidadini Aziouz et désolé pour les non cités.
Il était une fois la Rampe Louni Arezki…
Ajouter un commentaire