Mon retour à Alger/ 2009/ Par Yves COINTE

Après 2004 nous revoilà, mon épouse et moi-même,  prêts au départ pour ALGER… Mais sous une autre approche.

Á cause d’une rencontre via internet, plutôt une re-rencontre plus de 50 ans après. Une photo de classe, visionnée rapidement, « me parle »…pour la bonne raison que je suis sur cette photo et que j’ai la même dans mes archives ?! Une photo de classe d’un lycée d’Alger que j’ai fréquenté, durant trois années scolaires  avec Z. Nous étions dans la même classe.

J’ai pris contact avec elle en 2008, c’était bien la bonne personne. Le hasard (ou le destin) – à votre choix – a bien fait les choses. Sommes attendus et serons reçus chez eux, en grande banlieue d’Alger…

Après les formalités d’usage, nous quittons Paris, le Lundi 15 juin 2009, à bord d’un appareil d’Air Algérie, complet, en cette période de l’année. Bonne ambiance à bord, nous sommes à côté d’un couple algérien, dans nos âges, qui retourne au pays pour les vacances. Nous parlons beaucoup au cours du vol…Peu avant l’atterrissage, la dame me tend leurs passeports et me demande de remplir les fichets de police.

Ce que je fais bien volontiers tout en continuant notre discussion… pour m’entendre dire : « Nous sommes de Blida, on vous invite à venir nous voir chez nous. » nous ne refusons pas mais nous savons très bien que cette visite ne pourra avoir lieu car notre emploi du temps s’annonce bien chargé.

À l’arrivée nous débarquons, cette fois à l’aéroport Houari Boumediene, il fait 36 ° et un soleil éclatant. Dur, très dur. Les personnes venant accueillir des passagers à l’arrivée doivent encore attendre à l’extérieur mais bien vite nous sommes tous les quatre réunis, Z. (ma camarade de classe) et son époux Ab., N. (mon épouse) et moi-même. Le courant passe très vite entre nous. Je suis invité à monter à l’avant du véhicule, Z conduit, très bien d’ailleurs, dans la circulation locale très dense. L’époux de Z. prend place à l’arrière avec N. Il y a l’avant – dixit Ab. – « les copains d’avant » à l’avant et « les copains de maintenant » derrière.

Nous partons directement vers leur maison située dans la grande banlieue d’Alger. Je n’ai pas ressenti la même émotion qu’en 2004 mais plutôt une émotion apaisée , sereine et joyeuse. Je rends visite à des amis à tous les sens du terme.

L’avion d’AIR ALGERIE : À Paris la température était de 15° et il pleuvait. Un voyage très court (2 h 10) sans histoire, la routine. Mais mine de rien on a changé de continent.

L'Arrivée