Personnel du Lycée
Commentaires
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- 1. El Eïoufi Lakhdar Le 29/02/2024
Ce fut un temps, la belle époque. Ces photos forment une fresque historique qui dépasse les souvenirs.
Merci pour nous avoir fait rêver. -
- 2. Bradai Le 14/09/2019
Au réfectoire , à toute ’heure d’une bouftance (diner, déjeuner ou petit déjeuner) le silence pour nous était impérativement recommandé .Une règle de discipline de rigueur qui s’applique à tout élève à l’intérieur du lycée. Et aux moments de cette bouffe, en rang, dans une marche de silence comme si on entrait en classe on devrait se diriger vers la table appropriée. Une table où tout au début de l’année chacun en aurait fait le choix préféré pour une place, celle-ci lui sera en outre assignée et en restera sienne pour toute l’année.
Et c’est là, pendant les quotidiennes présences autour d’elle qu’on se verra à découvrir de jour en jour les merveilles gastronomiques du cuisinier. Peut être que certains se rappelleront de lui .Un personnage peu abondant venu comme tout interne au lycée, un beau matin d’automne sous une cape comme à la sherlok holmes avec tout paquetage une valise à la main . Il se presenta ce jour là à la porte de l’économat du lycée comme un effectif du personnel hôtelier et à l’économe Mr Abdessemed comme le nouveau cuisinier. On a bien dit de lui qu’il a fait le bout du monde en haute mer comme cuistot avant de venir au lycée. Et il est bien vrai qu’on a été bien gâté de ses mets bien cuisinés’ et apportés derechef à nos tables pendant notre temps. faut il le dire aussi maintenant que la plus part d’entre nous n’en ont jamais mangés chez eux autant de plats variés. Et si on demandait un rabiot à Charly ce n’était nullement pour le faire courir pour nous le ramener.
Et c’est à la même table habituelle qu’on se retrouve grouper à méditer comme si on se recueillait sur une tombe .Arrivé à notre place, on restera debout et muet. Ce n’est que lorsque celui qui rejoindra sa place après tous les autres qu’il se fera entendre des mains du Maitre d’internat de service les deux coups donnés avec le plat de ses mains Cela ,nous autorise à nous assoir et dénouer de dessous de la table nos serviettes de table .Certains au lieu de les prendre avec eux pour les fourrer dans leurs casiers des salles d’étude , préfèrent les laisser et les nouer à un pied sous la table .c’était l’astuce de tout interne pour ne pas encombrer trop son casier de choses inutiles ;
Comme il était d’impératif à neuf fines gueules de faire table commune que parmi eux quelqu’un de despotique aura le privilège d’être chef de table. C’et à lui que revient d’exercer l’autorité suprême du service à table ; de designer le premier à être servi sans qu’aucun ‘n’en soit lésé .Avant tout service il fera tourner et le verre ou fourchette et ce sera comme à un jeu de roulette où le hasard décidera du sort de la part de chacun à prendre .Et ainsi s’activait et s’étaler pour nous de jour en jour ce bon train de notre vie d’internat. il y a des moments dans cette vie d’internat où l’on préférait être consigné et rester entre quatre murs que de sortir en ville les poches vides sans un sou. On attendra au repas du Dimanche cette délicieuse part de pâtisserie appelé « mille feuilles » qu’il ne fallait surtout pas rater. La vie en internat est ainsi faite que certains pensaient que celle ci passait pour eux en gris, que d’autres préféraient la passer mieux au noir qu’au gris ..
Chaque soir, au diner , on se retrouve à notre table avec un ventre aussi creux qu’une citrouille que deux morceaux de chocolat noir et deux portions de pain n’ont pu rassasier au moment du gouter . La petite soupière mise au milieu de notre table nous laisse penser et à regarder de plus prés à ce qu’elle peut contenir de si délicieux en légumes. . Cette fois le premier arrivé, fut notre chef de table .On le voyait tout joyeux, et ses yeux ne cessaient d’admirer la soupière en acier inox .Le grand sourire lui faisait éclat jusqu’aux oreilles que cela explique sa joie. Effectivement la surprise en est bien de taille dans la soupière. Au milieu de la soupière de potage submergeait quelque chose. Cela se voyait comme un os bien bien gros et arrondi qui donnait impression à contenir autour de lui un morceau de viande. Tout en regardant la chose à moitié cachée ,chacun pensait Lequel de nous sera le plus heureux que le hasard aurait à choisir . Dans un silence absolu ,les deux claques des mains du maitre d’internat se font entendre et tout le monde s’assoit.
Avant même de nous assoir que déjà le bon chef de table se frottait les mains ce qui sera pour lui et ce qui sera aux autres oubliant même dans cette circonstance le verre ou la fourchette qui sont seuls à décider par où part la distribution va commencer...
Et ce soir là, Randi notre surveillant général était présent au réfectoire. Il se trouvait là juste entre les deux premières rangées de table à vérifier si tout le monde serait content et s’assurer pour nous que tout va pour le mieux et que le potage est bien servi chaud en ce temps froid pour des pauvres âmes que nous étions.
Dehors la pluie ce soir là n’a cessé de tomber et que le vent par intermittence soufflait un peu plus fort.. Mais à l’intérieur jusqu’à présent tout paraissait calme et normal comme à l’habitude surtout avec une présence d’un surveillant général.,
A notre propre table, le service allait débuter, le chef de table prit la louche pour le premier remplissage d’une assiette, quand soudain la lumière s’est éteinte. La coupure d’électricité soudainement vint interrompre son joli service. Tout autour c’est le noir absolu .Dans ces circonstances c’est le moment aussi où l’on craint l’ami plus qu’l’ ennemi et où chacun doit penser à soi et dieu pour tous. Et ce cher chef de table n’oublia pas son os toujours dans la soupirée. Il remua un peu le contenu qu’il I sentit que la louche dans sa main a pris le gros poisson dans la soupière. Dans ce désarroi ne trouvant mieux quoi faire avec cet os et ne savant où le cacher ne trouva mieux qu’à le balancer en l’air.
. Au milieu d’un chahut malgré tout le chambardement qui régnait on attendit un cri retentir.., c’était un AIE !! C’était un cri de douleur et non pas de frayeur.
Aussitôt après la lumière éclaira la salle du réfectoire. Et c’est là qu’On voyait M Randi figé sur place tenir sa tête. Il tenait sa tete d’une main et l’autre en poing comme dans un gala de boxe. Passé le moment de stupeur, il s’exclama haut et fort que celui qui se croit un homme qu’il recommencera son geste!!! et il resta à attendre sur qui apaisera t il sa colère .C’était ça pour nous Mr RANDI au lycée. Un homme qui comprenait ses élèves même dans les pires difficultés.
Je crois que le lycée Mustapha Ferroukhi nous a fait apprendre beaucoup de chose de la vie en commun et qu’on ne doit jamais l’oublier et à son personnel rendant lui un hommage. -
- 3. Bradai Le 28/08/2019
C’était l’apres-midi juste apres un cours qui se termine pour un autre qui arrive. La salle de cours était cette salle 6 en face de l’amphithéâtre.
Notre prof de dessin De VILLERS Mathis s’apprêtait à quitter la salle pour un autre cours qui l'attendait tout en bonne humeur.
Mathis allait franchir le seuil de la porte pour quitter la salle , Badaoui notre prof d'arabe se montra à l'heure et comme toujours trainant son gros pardessus et cartable sous le bras .
MaIs voila avant que Mathis ne sort le prof Badaoui voit quelque chose d’étonnant pour lui au tableau noir: une forme de dessin ’inhabituel . C'etait une croix.
Une croix qu'un élève eut en une fraction de temps, l’amabilité et la rapidité d'en faire tout un décor au tableau . C’était pour exprimer toute notre gratitude à notre prof dessin qu'on sera à prier apres son cours .
Et Mr Mathis n'en a jamais douté que cela puisse lui apporter complication par la suite meme s'il a bien vu l'eleve dessiner cela au tableau..
Mais là, Badaoui fut hors de lui et avant que Mathis ne sort qu'il l’attrape par le col de sa veste et qu’à coup de baguettes de sa règle en bois lui martèle bien la tête de plusieurs coups .
Tout en frappant Badaoui disait et repetait à Mathis "Alors,comme ça tu me dessines une croix"sallib" dans ma salle et en plus de ça à mes élèves .!!!
Mathis se dégagea aussi vite des griffes du prof Badaoui n'en demandant même pas une explication et sans se retourner prit une fuite en grande enjambée dans le couloir oubliant même par où qu'on descend les escaliers quand on est poursuivi par un prof d'arabe qui n'aime pas qu'on lui laisse un tableau avec une croix à effacer
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