Souvenirs & Émotions
De cette ville, de ce lycée, de cette rencontre avec soi, de l'imaginaire, des pincements de bonheur sont toujours présents, nous voilà partis dans des souvenirs lointains, une page s'est tournée, quelques souvenirs sont effacés mais il reste quelque part une interrogation, une blessure, un abandon qui reviennent en nostalgie.
Nombreux sont les souvenirs, les images et les noms qui resurgissent de ce passé, de cette scolarité et de cette période unique. Il serait sympa de se remémorer ces moments pour les revivre encore.... À vos claviers...
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Commentaires
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- 1. bradai Le 17/06/2014
Miliana rappelle en moi l'internat comme à ce souvenir d'un jour de sortie d’un Dimanche . On avait de ce moment de liberté son après-midi pour compter entre nous les ruelles de la ville quand on se trouvait sans le sou pour une place de cinéma. Alors il fallait se débrouiller comment passer notre temps sans larmes aux yeux .On prenait ce plaisir les mains dans les poches pour contenter seulement nos pieds et nos jambes à serpenter les ruelles de la ville. Mais on blaguait, on riait pour oublier .Et On disait parfois entre nous apres la fatigue ou après avoir vu plusieurs fois chaque recoin d'une rue ,qu’on est déjà passé par cette rue ,prenons une autre ruelle pour changer d’idée.
On bouclait des fois et des fois notre ronde à la Pointe des Blagueurs et on restait là le plus longtemps de notre libre temps à contempler le paysage de la plaine du cheliff qui s’étendait à perte de vue devant nous . Parmi nous IL y avait ceux qui regardaient tout droit c'était ceux de Teniet el had -Taza Trolard ,ceux qui regardaient un peu du coté du Nord Est c'était ceux de Bou Medfa et Djendel Barrage Ghrib Voltaire et ceux qui s’ orientaient l vers l'Ouest c'étaient ceux d'El Attaf - Ponteba - Ain Defla. On regardait a peu prés où se situer nos patelins. En ce temps Là ,vous ne pouviez imaginer combien ils nous paraissaient lointains
Quand on voit prés de nous , il y a aussi d’autres camarades assis sur le mur qui regardaient sans cesse la montagne.
C’est ceux de Cherchell, Gouraya ,Damous . Leur région à eux est juste derrière le flanc de la montagne.Ils esperaient tant dans leur attente qu'une bouffée d'air de la mer leur rapportait une nouvelle apres leur si longue absence.
A l' heure tardive,on se voyait satisfait d’avoir regardé de loin nos demeures,et ensemble on monte dare-dare pour ne pas manquer notre soupe du soir .A la porte de la surveillance on doit remettre nos cartes d’un Dimanche pour une liberté prochaine.
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- 2. bradai Le 03/06/2014
Mourad Zouaoui a cité dans un commentaire daté en ce jour 03/06/2014 un ancien éleve du lycée Mustapha Ferroukhi en leur temps c'etait le Lycée de Garçons de Miliana.
C'est le meme éleve qui en 62 par un matin au pied de l'arbre de platane pres des escaliers de la surveillance qu'il lui annonça que son pere est decedé Fessier etait en ce temps Maitre d'internat.
Comme ils ont pris contact entre eux ,ils ont evoqués leurs souvenirs passés dans ce lycée inoubliable.
Et cet éleve evoque ce lycée quelque part que j'ai pris l'audace d'apporter ses commentaires sans son contentement j'espere qu'il ne m'en voudra pas..
Voici ce qu'a commenté dans ses lignes Mr Fessier.
Scolarité : 1954 - 1962
J'y suis arrivé,contraint et forcé,en octobre 54,mon lycée à Orléansville ayant été détruit par le séisme.J'ai tellement aimé ce lycée que j'y suis resté jusqu'aprés mon bac,comme "pion".J'ai toujours été interne et j'en garde un merveilleux souvenir.
Cours et professeurs
Les profs qui m'ont marqué : MMr Bonnet et Lalanne(maths),le Corre (français/latin),Pech (anglais),Hassolder et Collomp (hist/géo) et Benzimra (Philo).Que ceux que j'ai oubliés ne m'en tiennent pas rigueur...
Direction (Principal / Proviseur...)
Le terrifiant "surgé" Mr Rimet,trop tôt disparu et le principal,Mr Bruschini,homme plein d'humanité,l'exact contraire de son prédécesseur...
Bâtiments et matériel scolaire
Un tout petit lycée par sa superficie,mais grand par le souvenir qu'il nous a laissé...
Cantine
On disait le réfectoire".Le "cuistot",Mr Blanchard,et les serveurs,MMr Kaddour,Sélim (Slim),Boumaaza et Belkacem ont fait le maximum pour leurs "petits.
L'ambiance de l'école
Trés bonne ambiance.Il existe des associations d'anciens des deux côtés de la Méditerranée. -
- 3. Bradai Le 13/02/2014
Chanson chantée par Trini Lopez, reprise par les Surfs puis par Claude François dans les années 60.
Je n'ai pu résister a la réécouter maintes fois maintenant en souvenir d'un temps .Elle rappelle en moi les journées d’un lundi matin avant de quitter la porte de la maison pour celle du lycée avec 2.50DA en poche. Une somme nécessaire pour un aller simple qui veut me dire sans retour sauf si mes jambes peuvent supporter le parcours du combattant d'un samedi prochain . Mais pour voir la mère je me débrouillait tout de même la semaine d’après et là le père est là à me regardera encore d’un mauvais œil pour dire que pas un iota en plus des 2.50 D n’en sera en plus même pas pour un cahier. Tous les gars ,j’entends dire par là lycéens des villages voisinant le lycée peuvent vous dire qu’il était difficile pour un père d'en donner une pièce supplémentaire même pour un ticket de ciné ou à nous payer en arrivant à Miliana ce beignet tant bénéfique le matin pour lubrifier un peu nos lèvres et dire un bonjour avec un sourire à Mr Selim le concierge.
C’était la belle époque, cette époque des années 60, avec Radio Luxembourg et son animateur le « président rosko » l’homme qui marche sur l’eau .En plus des stations Europe 1 avec l’émission de « salut les copains « , Monte Carlo, France Inter il y avait en ce temps une station radio ouvrant son programme de bon matin .C'était Sud Radio. Et il me fallait écouter les chansons préférées et celles qui passent en hit parade et cette radio faisait une reprise. Pour cela, je me levais à 4h du matin. Chez nous on n’avait même d’électricité donc même pas de télévision. On se contentait d’une boite appelée transistor et qui en était la seule distraction le soir pour la famille. le soir venu, Je faisais tout pour cacher ce trésor à mon père et par ma faute il en sera bien privé jusqu’au matin de mon départ d'informations de cette nuit de la radio « Sawt el arabe» de Londres et de ‘Houna Baris »( Ici Paris ) de Meriem Abed la station la plus écoutée à cette époque par les familles.
En la réécoutant on se sent revenir à ces moments de recherche des lieux de fréquence de cette station et quand on capte son écoute on colle cette boite transistor à l’oreille pour que rien ne vous 'échappe en son et paroles . C'était un temps qu'on ne regrette nullement de l'avoir vécu. Cette chanson je vous donne son titre en anglais et en français pour ceux qui désirent écouter ne serait ce que le début. :"if I Had Hammer ". "Si j'avais un marteau " .
Bonne écoute .J'espère qu'elle sera appréciée par certains de vous comme elle l’est toujours pour moi. -
- 4. bradai Le 30/08/2013
En souvenir de ce prof Kojevnicov
A propos de ce prof le mot démonstration étant tout courant dans son langage. A force d’entendre dans ses cours ce mot inlassablement sortir de sa bouche et bien articulé dans son russe, qu’on crispait nos dents pour lui faire plaisir afin qu’il nous voit satisfait de son cours et qu’après on se retrouvait le soir en salle d’études autour d’un maitre d’internat, nous lamenter pour une explication.
En cours, on devait malgré nous suivre de nos yeux ce cher professeur Kojevnicov nous montrer comment transporter un « X » tout en courbant un dos et l’emporter péniblement comme pour un sac de blé afin de nous faire comprendre sa leçon d’algèbre.
Et quand Hillebrandt vint à notre secours et fut le nouveau prof de math chargé de continuer notre destinée du savoir il était bien trop tard pour lui de nous montrer comment était-ce la méthode aussi simple de solutionner un problème et son raisonnement sans passer par ce supplice auquel il est imparfait de transporter d’un emplacement à un autre d’un tableau noir un « X » sur des épaules plutôt qu’avec de la craie.
Bien malheureux qui comme pas mal ont acquis le savoir de kojevnicov se sont vus retrouver avec leurs feuilles de savoir pleine de surprises avec ces continuelles entre 1 et 5 en notes à chaque compo.
Une fois en sortant après avoir terminé son cours ce prof sur son passage trouva l’élève Abdat Rabah entrain d’être tabassé par ses copains internes dans un jeu habituel. Allongé à même le sol au milieu du couloir face contre terre, Kojevnikov qui le connaissait fort bien dans ses difficultés mentales à solutionner les exercices au cours le trouva dans cette position inconfortable. Etonné que d’un aussi brillant en forme physique de sa classe ce triste spectacle puisse s’offrir à ses yeux, il lui dit alors au dessus de sa tête tout en continuant son chemin :
/ABA RABA - quoi cherchez … ? Demonstracione ?
Abdat Rabah un bien plaisantin avec mille et une blague , gentiment sans pour autant lever sa tête et voir ce prof à l’accent russe bien connu continuant son chemin , lui répondit comme si c’était une question de cours à laquelle il devait répondre :
Ironiquement il lui dit : Oui monsieur, je suis presque. Elle est juste là-dessous.
Kojernicov Satisfait d’après son sourire que même en dehors de la classe un de ses élèves était entrain de faire des recherches en travaux pratiques pour trouver une démonstration.
il lui dit Tout en continuant son chemin le menant à la sortie dans un sourire qui en dit long :
Doumaine toi en classe faire à camarades demonstracione.
Abdat Rabah savait à l’ instant que demain sans faute craie en mains, il serait le premier au tableau à creuser sa petite cervelle pour trouver une démonstration qui lui sortirait ses mains du pétrin d’un tableau noir. -
- 5. bradai Le 28/08/2013
Une citation vient d’être dite dans un des com. ces derniers temps : « Mieux vaut avoir aimé et perdu, que de ne jamais avoir aimé du tout » cela m’a rappelé un fait marquant pour un de nos camarades de classe du lycée Ferroukhi.
Cet élève n’a aimé que le temps d’une heure de cours mais n’a cessé de penser que la joie d’aimer c’est de garder dans son cœur toute sa vie une joie de soi même.
Dans cette petite ruelle déserte où les stylos et les crayons indésirables n’ont pas manqué pas de pleuvoir sur les passants. En ce temps, Il se trouvait qu’au-devant du portail de cette maison en face du lycée l’envoisinant, une fille de naissance muette se tenait là parfois à regarder les passants, des fois à ramasser ces dons tombés du ciel pour elle. Tous les élèves de cette classe de la 5 eme3 se rappellent d’une passade d’un de leur copain de classe en plein cours,. Cet élève tellement absorbé à la regarder a fini par faire éclater dans une tempête de rire toute la classe y compris le professeur attendant de lui une réponse à sa question posée qu'il n’a pu comme toute la classe retenir lui aussi son rire. L’élève dans le subconscient du domaine de la pensée qui échappe à la conscience bien calmement avait instantanément en entendant son nom répondu à la question du prof . Certes il a répondu mais en donnant une réponse bien explosive dans un langage jargonaphasie au prof tout en collant encore son regard vers le monde extérieur sans se soucier de son monde intérieur. Quand ils eurent fini de rire ils ont vite compris que la tête de leur camarade était bien ailleurs au moment du cours plutôt que sur ses épaules. C’était le temps de cette belle époque où l’on fredonnait une chanson voguant en l’air parmi tant d’autres du hit-parade d’outremer intitulée « la poupée qui fait non ». -
- 6. bradai Le 25/08/2013
C’était hier on avait moins de 15 ans et Père Mickel n’aimait pas qu’on suppose ….Ce ci est l’un des souvenirs qui nous reste de lui.
C’était au lycée Mustapha Ferroukhi .tout ancien dira surement oui je m’en souviens du prêtre en soutane durant cette période de nos années 60, dans ce temps on avait moins de quinze ans. On le connaissait comme Père Mickel ..Quand, lorsqu’ En même temps que le retentissement de la sonnerie à laquelle l’appel faisait trait pour tout élève comme une entrée à l’enfer, lui comme tout bon prof fidele on le voyait vivement sortir de la salle des profs. De sa personne On s’en souvient de lui comme professeur, on le côtoyait à tel ou tel couloir le menant vers une salle de cours emmitouflé dans sa robe noire tombante jusqu’aux chevilles, chaussé en grosses sandales faisant ses pas de grandes enjambées pour atteindre une salle de cours.
Habillé en soutane non pas pour faire une prêche d’un dimanche à des élèves mais le devoir d’une heure de cours de maths.
D’un l’un de ses souvenirs, on a encore en mémoire comme si c’était hier, un passage dans un de ses cours. A l’une de ses heures, Père Mikael à l’instant des premières minutes du cours tout prés d’un’ élève d’une grande taille aussi qui fut appelé au tableau solutionner un exercice.. Élevé et Maitre sont là sur l’estrade tout proche l’un de l’autre. Tous deux comme pour un duel sont face à face. A voir pareille scène tout prés on supposerait qu’un combat de boxe va être sur le point d’avoir lieu entre eux L’élève bien portant, beau gosse avait pour nom de Hoceini qu’on l’ appelait à cause de sa chevelure abondante Blek le roc le héros de nos bandes dessinées ,le père Mickel avec manches de soutane retroussées au-delà des avant-bras .. , comme cela pouvait arriver à pas mal d’autres élèves dans de pareils cas pas mal d’élèves l’élève sont tout hésitants .le regard désespérément attentiste, L’éleve au tableau n’arrivait pas à articuler une parole, ne savant par où réellement commencer pour donner une explication. on sentait que la chaleur commençait à lui monter par le bout des lobes pour finir à rougir les joues. Mais il prit son courage d’élève entre les mains et posa enfin le bout de craie tenu par ses doigts l’avança au tableau noir en allant y mettre un point de commencement .Puis dans ce reflexe d’ imagination que tout allait dans le bon sens à voix haute pour se faire entendre à même au fond de la classe pour qu’il n’ai pas à le répéter une deuxième fois il entama sans attendre ce que sa langue a pu trouver de si facile à dire: L’attente se faisait sentir par le silence qui régnait en salle ce qui provoqua une colère interne au bon père Mickel .
Enfin, L’élève se libéra et s’exprima :« On suppose qu’ … ».
la phrase ne sera jamais terminée par l’élève ni entendue par les élèves du fond de la classe qu’un joli coup de poing bien placé du Père Mickel vint à secouer la pauvre tête de notre pauvre Blek le roc qui croyait que son rêve venait d’être réalisé puisqu’il venait à l’instant d’après lui voir les trente six chandelles offertes par la fée du bonheur et qu’il s’est vu déjà comblé au regard de ses camarades de classe.
« On ne suppose pas!!! » . « On démontre … »dira le père Mickel en même temps que cette frappe du coup de poing fermé qu’il avait lancé pour aller finir sa course et heurter la pauvre tête de l’élève .L’élève resta là éberlué qu’il n’en revenait pas de sa stupeur.
Le poing administré n’était pas aussi cruel mais revigorant pour l’élève qui trouva tout un dynamisme pour continuer ce qu’il avait entamé en prenant soin de ne plus supposer mais à démontrer.
C’était ça avec ce bon père mickel : On devait démontrer, ne jamais supposer…. -
- 7. noria Le 12/08/2013
Salam,
De retour après une déconnexion d'une semaine.
Aid moubarek à toutes et à tous koul âam ouentoum bikheir. -
- 8. Amar Ayadi Le 12/08/2013
Bonjour la famille
Ouah Ya Lala Zoulikha, de tout coeur avec toi ....Oui c'est une date spéciale pour l'Algérie entière.......Allah Yareham Echouhada.....
Nommé ambassadeur en Chine en 1960, Mustapha Ferroukhi meurt dans un accident d'avion près de Kiev avec toute sa famille alors qu'iI rejoignait son poste, le 17.8.1960.......
Amicalement
Amar Ayadi -
- 9. zoulikha Le 11/08/2013
Bsr Amar j'aurais aimé etre le 17 a Miliana mais comme c'est une date tres spéciale je serrais peutetre a EL A lia Amicalement -
- 10. aMAR aYADI Le 11/08/2013
Bonsoir la famille
Ouah Ya Khouya Reffine, je serai à Miliana Samedi 17.8.2013, à partir de 10h00........In Chaallah......
J'ai cité quelques unes et quelques uns sans plus, la liste est encore longue et reste ouverte ........
Allah Ghaleb, les neurones commencent à sauter........
Ouah Ya Lala Orchidée, I do not know all of the family, but I know some of my family......We speak on behalf of the majority of my family of LMA and LMF and we are sure..., we can say that we know you,...
A plus...
Amicalement
Amar Ayadi -
- 11. Kader Refine Le 11/08/2013
mon cher Amar bonjour et bessaha aidek.. pour rappel dans ton com . o'u tu as cité pratiquement tout le monde ?? tu as oublié ton " QUI DIT MIEUX.... " amicalement Kader. -
- 12. FARAH Le 11/08/2013
ME NOURIA M'A CHARGÉE DE VOUS TRANSMETTRESES MEILLEURS VOEUX POUR LA FÊTE DE L'AID ET VOUS PRIE DE L'EXCUSER POUR CETTE ABSENCE DU SÎTE DUE AU PROBLEME RECURANT DE DECONNECTION GENERALE DE TOUT SON QUARTIER.
ELLE ESPERE ÊTRE PARMI NOUS LE PLUTOT POSSIBLE DES QUE LA LIGNE SERA ETABLIE.ELLE REMERCIE PAR LA MÊME ET NOUS AVEC,MR DJEBLAOUI DE NOUS AVOIR DONNÉ LES NOUVELLES DE MR FERHAOUI. -
- 13. zoulikha Le 11/08/2013
Bonjour mes amis(es) je viens de moins en moins sur le site aujourd'hui c'était pour vous souhaiter Bessaha Aidkoum .Amar je te remercie pour l'invitation mais meme nous les abdounettes on doit participer ,Pour moi juste me prévenir au moins 10 jours avant merci Amicalement -
- 14. Amar Ayadi Le 10/08/2013
Bonjour la famille,
Ouah Ya Benmerad,Snoussi, Benameur, Bradai,Bouzar, Landjerit,Saadi, Midjou, Remmali, Med Azizi, Talbi, Djebbour, Hakem, Benabdellah,Eddaikra,Yaiche, Benrabah, Rabhi, Benziza,Daoudi, Chengab, Oudjida, Zouaoui, Lecteur, Visiteur.. ........... les abdounettes seront nos invitées et je me permets de citer respectueusement certaines : Noria, Farida, Zoulikha, Louisa, Sabiha, Wafia.......Fazin....,
Commencer par lancer l'invitation qui sera limitée dans le temps.....par ex: au plus tard le 20.8.2013.....
On fixe les frais de participation de chacun suivant le nombre de participants......On fixe la date, par ex: le 07.9.2013......
La motivation est la . .....L'essentiel c'est de se revoir, dans un endroit convivial avec de l'animation c'est l'idéal mais à défaut et s'il le faut on se contentera de la pointe des blagueurs.......
Ouah Ya Khouya Kada, Koulchi Bessif , Rien Que El Mahiba Matchi Bessif........
Alors mon ami Snoussi, à toi de voir et de décider.....et je ferai le " pion " s'il le faut pour ......... Ga3e Ikouhou !
Au plaisir de se revoir !
Amicalement
Amar Ayadi -
- 15. benmerad Le 09/08/2013
bjr,tt le monde et bessaha aidkoum ou bessaada ouel hna.un petit coucou a notre MOURAD ZOUAOUI qui est le seul a reagir a mon commentaire du 7/8/2013 relatif a une eventuelle rencontre ce mois de septembre 2013. meme pas mon ami et ancien collegue AMAR AYADI qui pourtant a lui meme suggere l idee, ou bien un des membres du bureau de l association.Mais bon ca venir en force je crois. PS.ZOUAOUI mourad est tu le fils de chahid/interne habitant a bou medfa/ . -
- 16. Bradai Le 07/06/2013
Ce jour dont je me souviens encore.
Au matin, c’était la surprise la neige a posé son léger manteau blanc sur la ville de Miliana.Ce jour là on avait une heure de sport et on a pensé que le froid glacial aurait raison de notre prof de sport de nous laisser au chaud mais il n’était nullement. Deux claques de ses mains et hop !!et hop !!! de sa bouche ont mis nos oreilles en éveil que c’est le temps de nous mettre en cuissette. En file ,on suivait notre prof de sport jusqu’à la porte de sortie, on croyait que c’était vers la cour mais c’était le grand air du Zaccar qu’il nous dirigeait.
Nous voilà dehors à la merci du froid et à la chaire de poule. Dés que passé l’angle du lycée qu’il nous donne ses consignes de mouvement. Vêtu de son inséparable survêtement noir,on pouvait le distinguer du blanc de neige non encore fondu. En tête il dirigeait le peloton sans se retourner .il gesticulait ses bras de haut en bas et de gauche à droite avec ses habituels Et HOP ET 1 !! et hop et 2 !! et hop et de 3 !! et on recommence .Grelotant de froid, on suivait la cadence pour certains leurs bras étaient croisés sur leurs poitrines au lieu de saluer les passants comme faisait notre guide de prof. Emporté par le chant de gloire comme dans un combat, il était là à remonter encore la pente qui mène au Zaccar oubliant qu’il a dépassé la porte du stade du lycée. Le premier de notre file file n’a pas trouvé mieux que changer de direction vers la porte , le reste a suivi.
Voilà, que bien après notre prof arrive . Tout essoufflé, Il nous compta un par un au bout des doigts. S’assurant que le compte est bon il nous fit voir comment fait un prof quand on le met en colère. La pire des corrections c’est les pompes.
Et là, faire une séance de pompes à tout un groupe il lui fallait avoir des yeux partout. -
- 17. Bradai Le 05/06/2013
Le plus simple pour nous dans ce temps d'internat etait de rester élève apprenti de ne pas chercher à être parfait et surtout garder du temps pour soi le pont pouvait casser à tout moment et il fallait le repasser à notre manière sans l’aide de parents la main d’œuvre ne manquait point. -
- 18. mohamed.gouraya Le 05/06/2013
Sept années d'internat.
Une solide expérience dans la construction des ponts.
Apprenti ,j'ai gravi les échelons.
J'ai pris , parfois, des pénalités de retard.L'un dans l'autre ,j'arrivai à m'en sortir.Je n'etais pas le meilleur.J'ai quelques noms d'amis qui peuvent concourir aux appels d' offres internationales.Je suis resté un petit artisan. -
- 19. Bradai Le 05/06/2013
le Pont...
Même si ce temps est bien loin de nous, on se rappelle toujours que les internes d’un passé même nullement maçons de profession, faisaient construire des ponts à leur façon sans en demander au Maitre d’Œuvre son choix de longueur ni la durée de l’œuvre. Dans cet ouvrage, il y avait deux catégories d’ouvriers :les internes et les externes. les internes sont ceux qui maçonnent les murs avec leurs têtes, les externes sont ceux qui avec leurs mains réalisent le crépissage aux murs à l’extérieur. Dans cet angle de travail, les deux catégories travaillaient en commun accord.
Les internes donnaient l’initiative de la présentation en gros plan des œuvres en emballant tous leurs outils de travail bien des jours à l’avance, Les externes les mains dans les poches se présentaient le matin à l’appel pour l’aide nécessaire à cette étape collective de l’ouvrage comme convenu sans leurs truelles à la main.. ..Le Maitre D’œuvre debout devant l’entrée de sa porte refusait tout travail à tout élément sans tenue réglementaire. Même si Cela n’était nullement acceptable dans le contrat .Pour lui, cela n’est nullement tolérable dans le travail. Sans tenue convenable il ne laissera personne approcher les murs de sa porte .Les respectables professeurs venus donner leurs conférences sur leurs différents ouvrages seront invités à vérifier leurs brochures dans une salle en attendant que le conflit se calme. Certains préfèrent ranger leurs catalogues dans leurs cartables et quitter la salle .D’autres préfèrent rester pour voir s’il a une prochaine rencontre. Ainsi tout le monde en est satisfait d’une position non programmée d’où le temps est manifestement calculé. les quelques malheureux bras cassés retenus à l’intérieur pour indécision de leur part d’avoir choisi le mauvais coté pour s’assoir seront libérés à rejoindre leurs mères. le cuistot réquisitionné risque de leur préparer inutilement en demie cuisson une marmite de lentilles qu’ils ne pourront facilement digerer.
Le règlement entre Maitre d’œuvre et travailleurs de base était connu de tous :
.IL stipule dans une de ses clauses : si dans le cas ou la présence des deux catégories de travailleurs ne se complètent pas en nombre suffisant dans un lieu de travail, la manœuvre de travail doit être arrêtée.
Dans la clause qui suit dans le même article du même chapitre celle-ci stipule : toute sanction entreprise n’a aucune action rétro active à son application si une des deux parties refuse tout dialogue.
Ce temps là est bien révolu avec les bons élèves apprenties .On s’aperçoit maintenant qu’il ne sert plus à rien de faire ou d’enjamber des ponts ,vu qu’on a plus d’eau dans nos rivières et que tout endroit au long des cours d’eau est un gué facilement franchissable même pour un mauvais maitre nageur .
Le ponts jadis construit judicieusement en un laps de temps par des élèves studieux, se voit maintenant piétiner par un mouvement de grève non pas par des élèves concernés mais anarchiquement par les maitres d’éléves sans calcul mental qui n’en vaut même pas la peine d’avoir été accompli par des gens sensés à le représenter.
Vivement ce temps jadis des internes et externes à qui ils avaient toujours leur mot à dire même s'ils savaient que des sanctions d'un Dimanche venaient à se dire. -
- 20. Bradai Le 23/05/2013
Nos souvenirs d'internat...
Une rencontre après bien 45 ans, c’était hier à Teniet el Hadd.Un camarade de classe depuis la 6eme 3 était là.Un ancien élève de cette contrée de Taza très éloignée de Miliana chef lieu du seul lycée de notre temps dans la région.
Belkhachem Abdelkader est resté le même ,l'air jovial comme à son bon vieux temps de cette belle époque .Sauf que quelques dents au nombre de quatre lui manquaient ,je les ai compté pour lui dire que tu es devenu encore plus jeune. Mais qui ne l' ont pu empêcher à raconter notre vie de 15 ans et plus ou surtout a engloutir toute une banane entière avec facilité sans y passer par leurs aides .
De nos histoires,il nous dit qui se rappelle de ce film qu'on avait vu et qu'il était question de feu dans l'histoire et qu'on sortant on avait trouvé le feu au 2éme Dortoir .
Je lui ai rappelé le titre de ce film et de ce temps . C''était un film japonais ayant pour titre "le cheval et l'enfant" et tous tristes, après la projection nous sommes sortis à la fin du film on avait quinze ans comme l'enfant dans le film .En sauvant l'enfant ,le cheval est mort. l'enfant est au coté de son père et il pleure;c’était la fin du film.
En montant au dortoir on a tous pensé qu’après ce feu du dortoir demain on nous libérera mais au matin on était bien aligné au pied du lit prêts à descendre au réfectoire pour être aux cours après avoir bien fait nos lits. -
- 21. Bradai Le 22/05/2013
Plus vite Bouzar,plus vite...
Plus vite ne te retourne surtout pas tu es bon dernier...
C'est les paroles d'encouragement dites et lancées par Cheikh Landjerit prof de sport à l’élève Bouzar trainant la patte derriere le dernier lot d’élèves qui peinait à monter la cote au cours du cross organisée par le lycée en cette année 66 en bas des hauteurs du Zaccar.
Bouzar fut dépassé par tous et laissé à la traine relevant chaque fois sa cuissette bleue qui lui glissait parfois en bas .
Lorsque Cheikh Landjerit arriva au point d'arrivée tout en sueur,il trouva l’élève Bouzar devant lui qui applaudissait les derniers arrivés avec eux son prof de sport Cheikh Landjerit. .
A la première vue,cheikh Landjerit voyait le trainard laissé bien derriere est là devant lui bien reposant .Cheikh Landjerit appela notre élève Bouzar.
Bouzar,viens là,et dis moi comment que tu as fait , j’espère que tu n'as pas triché cette fois ci encore.?
Alors Bouzar expliqua a son maitre :j'ai vu mes camarades de classe de l'autre coté de la descente j'ai pas résisté à leur appel qu'ils me faisaient pour leur tenir compagnie à l'arrivée que j'ai fait un petit raccourci. -
- 22. Bradai Le 19/05/2013
Djelloul n'était encore qu’élève, il pouvait frapper comme il pouvait être corrigé. Ce jour dans la cour il frappa à faire pleurer un peu plus petit que lui pour ne pas lui avoir fait une belle passe de balle. Il croyait dans sa tête qu'il ne pouvait être corrigé où mis dans le droit chemin comme tout élève fautif. Notre élève en pleurs alla voir un maitre d'internat à la surveillance .Le maitre d'internat 'appela donc notre Djelloul et lui dit :. Tu auras une consigne pour ta faute commise .Mais Quelle fut bonne la réponse de Djelloul en arrogance. Il répond à ce Maitre d’internat Tu peux en faire dix si tu le désires. Le Maitre d’internat qui en avait vu pas mal de têtes brulantes,
tout calmement lui dit : tu auras tes dix dimanche comme tu les veux et pas un en moins sois en certain.
Djelloul Talbi croyait sur qui comptait et être au dessus du règlement pour avoir bravement défié un pion étant le plus ancien du lycée Mr Benaida.
Sur qui comptait Djelloul c’était un personnage coiffé d’un beau béret noir venant de Cherchel à bord d’un véhicule de marque Citroën 15 .Cet homme chaque fois qu’il venait à prendre sa fille du Lycée de filles M.Abdou de passage emmenait avec lui l’élève Talbi Djelloul.
Djelloul croyait fermement à cette chance de sortir la tête bien haute de la porte du lycée devant ce maitre d’internat.
Le samedi après midi, tout fier et bien parfumé Djelloul était là à la surveillance à récupérer sa carte de sortie, quand il entendit derrière lui une voix bien douce lui dire à ses oreilles Monsieur Talbi Djelloul , tu peux retourner de là où tu viens et tu peux oublier ta carte aujourd hui et aussi un bon bout de temps .Pour toi il n’en est nullement jour de sortie ce Dimanche qui est le premier de tes dix qui attendent.
A ce premier samedi de consigne,La personne qui devait intervenir et sur qui comptait beaucoup notre Djelloul crut bon de tenir son beau béret entre ses mains au risque qu’il soit confisqué comme la carte de sortie des élèves et dû se tenir à l’écart de tout conflit . Djelloul sentant le désespoir allait mettre ses yeux en pleurs jusqu’à à devenir simple et docile élève qui entend et écoute ses supérieurs .Il allait à perdre bien espoir qu’un grand voyage en bonne compagnie n’aura pas lieu pendant bien une durée de temps. Le bon du Maitre D’internat était élève avant lui et en bon cœur ce jour là lui remit sa carte.
Une histoire que Djelloul a bien oublié mais que son Maitre d’internat a bien voulu nous la raconter en souvenir d’un temps passé. Devant nous ils se sont donné l’accolade après 50 ans au cours d’une rencontre à Cherchel des anciens élèves du lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana. -
- 23. bradai Le 20/04/2013
En fouinant dans une caisse d’archives, de cette poussière d’un temps oublié est ressortie une couverture d’un des cahiers. Apres l’avoir dépoussiéré pour voir à quelle époque elle retourne, il y avait un écrit qui attira mon attention. Je n’ai pu résister à cette tentation de curiosité. il est écrit dessus souvenir d’une consigne d’un dimanche avec le titre d’un film qu’on nous a privé ce dimanche là de sortie et le voir. Cela m’a fait rappeler un temps. On se rappelle de ce temps, on se rappellera encore de ces consignes d’un dimanche. Ce moment ou les colts chantèrent la mort sur un écran d’une salle de spectacle :le cinéma « Splendide » ou aux « Variétés » faisant la joie de nos copains. Nous pour une faute inconsciente on nous faisait subir dans une salle le sort du prisonnier « d’alcatraz »qu’on se sent comme des oubliés par ceux de l’extérieur .Parfois, on retrouvait les mêmes tètes brulées si bien que les tables sont devenues familières à nos habitudes de passer le temps. Par temps froid et à court d’argent pour ce ticket de ciné qui valait même pas 2 D.A on cherchait cette consigne pour rester au chaud. Parfois on se dit qu’une part de pâtisserie et une part d’un poulet sont plus délicieux entre les dents et plus précieux au centre d’un ventre plat que ce raccourci de Zougala qui descend et nous fait dévaler en pente jusqu’à Affreville . Jusqu’à penser parfois que la consigne d’un Dimanche au lycée est plus meilleur, que ce retour tot le matin par les temps froids du Lundi où il fallait chronométrer chaque centimètre du trajet pour arriver à temps le matin jusqu’à la porte du Lycée .De ce bourdonnement d’oreilles lorsque le taxi nous dépose et qu’on essaie de trouver le sens de l’ouïe à l’arrivée due aux différents virages de la route. Mais c’était un temps, une période de notre jeunesse qu’on ne regrette nullement aujourd hui de l’avoir vécu. De cette vie de lycée,les internes ont mille et mille histoires de leur vie à raconter entre eux .La preuve nous est donnée à chaque fois qu’on se rencontre .On raconte ce qu’on a vécu dans le bien et le pire et quand on termine notre racontar on sent que nos yeux ont peiné pour chercher ce que nous voulions dire. -
- 24. bradai Le 19/04/2013
Pour les internes, à l’approche des vacances on pense déjà à vider les casiers.
Le paquetage avec couverture de certains qui ont décidés d’anticiper de ne plus laver leur mine de visage tôt le matin est bien ficelé en attente d’être embarqué. Mais passer devant la surveillance ça risque d’éveiller le soupçon qu’on veut faire la fête bien trop tôt.
Et pour ’emporter le tout sans passer par l’ inspection du poste douane infaillible, ils préfèrent ne pas le faire passer par cette grande porte mais de préférence par une fenêtre du haut du dortoir. Dans cette expédition à haut risque, un interne Djir Daoud dit Tex Tone est bien seul dans le 3eme dortoir ses deux copains sont en bas à attendre leur trésor de sacs à linge et une couverture pour chacun. C’était le seul bien que possède un interne. Un bien maigre patrimoine qu’il ne veut laisser même pas pour un geste charitable. IL en aura besoin pour l’année qui viendra à la plus simple serviette de table qu’il n’a pas oublié de l’enlever du pied de sa table du réfectoire. Et notre DJIR Daoud le Tex Tone de notre lycée, commença à vider son casier et celui de ses deux copains. Un,deux,trois et le tout en sacs à linge est passé par cette fenêtre du 3 eme dortoir haute de trois étages complice malgré elle .Les deux compères en bas impatients de recevoir les derniers colis criaient pour qu’il fasse vite. Il leur restait les trois couvertures. Deux couvertures bien pliées ont atterris sans fracas, la dernière resta suspendue à des fils électriques. Restée accrocher à mi chemin ,ils ne pouvaient l’atteindre. Les deux compères d’en bas lui lancèrent de descendre on doit abandonner ce bien précieux .Mais là il leur dit « mais c’est ma couverture comment l’abandonner, je dois la récupérer !!!».
Et notre Tex Tone eu l’idée de la dégager à l’aide des polochons.IL commença son opération de tir. Et les polochons commencèrent à pleuvoir sans résultat.
Mr Randi Surveillant General était du coté de la rue de l’entrée avant la construction de l’annexe et devant lui ,il voit passer d’étranges passagers bien heureux allant vers le coté du Vacher sous leurs bras chacun un polochon . IL courut, Voulant avoir aussi le sien, il voit ce qu’il n’a jamais pensé voir d’inimaginable. Des polochons qui pleuvaient du haut d’une fenêtre du Lycée. IL retournât dare-dare sur ses pas à ce dortoir magique qui usinait et jeter gratuitement des polochons en serie dans la rue.
Il attrapa le fautif TexTone à son dernier envoie .Ainsi ,comme ça « ya ould elharam ,l’etat vous donne tout ,et vous trouvez le moyen de le dépouiller.
Et Djir Daoud eut ce que merite un malfaiteur, tout d’abord il fut obligé d’aller ramasser tous les polochons de la rue le reste je ne peux vous le raconter au risque de vous faire pleurer comme lui…. -
- 25. KAMA4 Le 15/04/2013
essalem Mr Ferhaoui.
Puis je vous solliciter monsieur Ferhaoui d'inviter le moderateur à retirer votre commentaire et à publier son texte au forum 1 du menu horizontal mis specialement les d'eventuels debats aux sujets chauds de notre vie quotidienne.
Et je m'en excuse encore une fois.
Amicalement .
KAMA4 -
- 26. ferhaoui Le 15/04/2013
choses insolites! qui en est responsable!.en ménageant la voiture de sellal, ils ont mis nos enfants en danger.a l'occasion de la visite du premier ministre à oran,les ralentisseurs installés à l'entrée de batimate taliane ont été retirés ...c'est une décision lourde conséquences pour la sécurité des piétons dans ce quartier populaire meurtri dans sa chair par plusieurs accidents mortels qui ont été commis par des fous du volant .les habitants, qui croyaient que ce retrait n'est que temporaire,se dits surpris voire ébahis le hic! ils ont voulu ménager la voiture du premier ministre ,affaire à suivre avec plus de détails sur la question!!!. oran ferhaoui. -
- 27. bradai Le 15/04/2013
Ceci est le souvenir parmi d’autres de ci qui nous a marqué comme élèves lycéens et que nous évoquons pour nous rappeler que nous étions parfois d’insupportables polissons dans un temps.
Service, service camarade après. ah ! Si cette devise a été véhiculée à nos jours. On se la rappelle qu’on la disait souvent comme l’histoire de cet ancien élève qui allait faire ses premiers pas dans la maitrise du lycée.
Au lycée durant notre scolarité Chaque début d’année on y voyait de nouveaux maitres d'internat ou d’externat prendre place que d'autres ont laissé pour libérer une place d’un banc trop longtemps occupée.
Cette année là, un élève de la terminale, un ancien élève du lycée était à ses débuts de tournée dans les couloirs comme nouveau pion.
Dans ce parcours de ses premiers pas, il y eut à subir son premier test des blouses grises .S’il va rougir de joie et prendre l’air mannequin continuant son exposé de pas ou imposer sa nouvelle loi inconnue pour les élèves qui l’attendent avec impatience.
Et ce jour là tant attendu, bien vite arriva. Dans le couloir un groupe d'anciens élèves pleins de malices était là à L'attendre lui présenter les honneurs dus à son rang du nouveau promu.
Dans ce groupe réuni bien parmi eux furent ses amis d’autrefois, il y avait aussi parmi eux son frère plus jeune que lui.
Sitôt passé, le dos tournée qu'il reçu un sifflement qu'il n'apprécia point. Il continua son chemin comme si de rien n’était. On recommença pour un autre sifflement un peu plus long que le premier. Tout mécontent cette fois, il s'approcha du groupe.il nous connaissait tous sans exception. Mais Il savait pertinemment qu'aucun n'en dénoncera le coupable. Il s’avança, questionna ses amis un par un comme si ils sont devenus pour lui en ce moment des étrangers qu’il n’a jamais connu. Aucune réponse ne lui a été répondu à son réquisitoire. Il n' y avait que les murs du couloir qui puissent lui dire la vérité et lui designer l’éleve qu’il cherche .
Pour lui dorénavant, son prestige de surveillant pour les jours à venir va être en jeu à partir de ce moment. Ne pouvant trouver aucune repose alors il ne trouva mieux à faire qu'à se tourner vers son jeune frère. Il lui lança d'un ton sévère avec autorité: " ET PUIS D'ABORD TOI POUR COMMENCER, OUI TOI AU REGARD MÉPRISANT DONNE MOI TON NOM".
--« Mahgourti ya djarti , tu n’as trouvé d’autres que moi » lui lança son frère.
L'étonnement pour nous qui suivi, est que : pourquoi avoir pris seulement son frère comme responsable cet pourquoi lui avoir demandé son nom alors que tous deux portent le même nom.A-t-il à ce point oublié même son nom. Ce pion ne trouva mieux de nom à mettre dans son agenda de consigne qu'un nom qu'il connaissait et qu’il pouvait écrire les yeux fermés sans faute.
Ainsi, le jeune frérot accepta la sentence sans broncher et pour ses camarades et pour son frère dans sa nouvelle tache bien difficile pour lui.
Mais on pouvait se vanter qu’au lycée Mustapha Ferroukhi,il y avait ceux qui appliquaient cette devise à la règle: Service,service ,camarade après. -
- 28. fazin Le 15/04/2013
Bonsoir à tous ,bonsoir Mr Bradai ,
A la lecture de votre derniere anecdote si drole et si bien ficelee ,je n'ai pu m'empecher d'en rire aux larmes et je vous remercie de nous avoir fait rire de si bon coeur .Pauvre Mr Randi ,comme quoi il faut toujours se mettre à l'abri quand l'obscurite s'abat soudainement sur la place.Allah ibarèk ,vous avez le don de narrer vos histoires avec tellement de verve et de precision qu'on s'y sent transportes et impliques.Continuez à nous procurer des instants de joie et à nous faire rire ; ce rire qui est devenu une denree rare de nos jours ;en attendant que Mr Ayadi revienne sur la scene lui aussi avec Kada qui se fait desirer .Bravo et encore merci . -
- 29. bradai Le 14/04/2013
Parfois, quand un malheur vous tombe sur la tête il ne vient jamais lorsque vous l’attendiez de pied ferme ni en plein jour, mais lorsqu’ il fait sombre ou tout est noir autour de vous .C’est ce qui peut arriver à chaque soir d’hiver dans ce petit réfectoire du lycée à nos yeux bien gigantesque. Dans ces moments d’hiver quand l’heure est à dix neuf heures passé ,on peut s’avancer pour dire que tout va bien jusqu’à maintenant, c’est aussi ce que peut dire un pion de service un soir de diner en hiver dans l’allée des tables du réfectoire. Dans cette salle de réfectoire de deux rangées de tables ou nous avions l’habitude de nous réunir le soir après avoir donné trop de peines à nos têtes ou on nous priait de les consoler en remplissant nos petits ventres creux.
Comme une famille, on se réunissait autour d’une table avec quelqu’un de sage qu’on a choisi comme chef de table .On ouvrait grand nos yeux avant de nous assoir pour voir ce que peut contenir la petite soupière mise au milieu de notre table. Ce soir là, un grand sourire faisait éclat jusqu’aux oreilles de ce bon chef de table pour nous en le voyant ainsi ,nous indiquait que la surprise était bien de taille. Arrivé le premier, déjà il se frottait les mains ce qui sera pour lui et ce qui sera aux autres malgré que le verre ou la fourchette détermineront les parts à distribuer. Au milieu de la soupière de potage un grand os bien arrondi formait le morceau de viande à qui le hasard aura choisi pour satisfaire sa bedaine. Jusqu’à présent Tout paraissait calme, même si au dehors la pluie ce soir là n’a cessé de tomber. Ce soir là Comme par hasard, Randi le surveillant général était là . Le chef de table prit la louche pour le premier remplissage d’une assiette, quand la coupure d’électricité soudainement vint interrompre son joli service. Tout autour Tout est noir mais IL sentit dans sa main que la louche a pris le gros poisson d’os de la soupière . il vida la louche en prenant l’os de l’autre main et ne trouva où le cacher qu’à le balancer sur la tête du premier venu devant lui. L’os du genou d’un bœuf bien arrondi et bien mouillé de soupe s’en est allé faire une petite bosse à une tête venue par mégarde ce soir là C’était la tête de ce pauvre Randi qui en fut la cible dans ce noir absolu .On attendit un AIE !! de douleur retentir..L’os n’a pas touché le sol que la lumière éclaira la salle. Randi une main sur sa tête endolorie, l’autre main en point fermé comme pour confronter dans un ring s’exclama : Que celui qui se croit un homme maintenant recommence !!! et il était là à attendre espérant que quelqu’un viendra sur qui il apaisera sa colère….. -
- 30. ferhaoui Le 14/04/2013
bonjour med bradai,plus je vis ,plus je me rend compte que c'est de nous -meme que nous tirons tout .j'ai été profondément très ,très touché par cette chronique derrière laquelle il y avait tant de choses ,tant de choses...j'ai lu,avec émotion comme un petit enfant entre les mains un livre de contes de grand mères il y avait un tel bonheur dans l'air! j'y ai trouvé plus de beauté que partout ailleurs,dans votre chronique que volontairement j'intitule histoire vraie!..j'ai ri,ce matin,en repensant au scénario comment cette toile pourtant immense a été volatilisée ....pourtant j'ai tout fais pour la retrouver ainsi quarante années venaient de passer enfin la vérité...oui!elle était là! à ma port...! dans cette chronique j'ai eu l'impression d'etre ramené des années arrière ,je ne sais combien d'années en arrière.et ce qui m'a beaucoup ému ,c'est votre gentillesse de veiller sur l'histoire des personnes que nous avons tant aimés et la liste est longue au reste cher ami med , si ma mémoire ne trompe pas la vente aux enchères abien eut lieu c'était les années de coopération toute nationalité en tout cas malgré le salaire d'instituteur que j'avais année 1969 a peine 650.00.da.( la somme récolté de mon propre chef versé a quelques élèves malheureux de l' époques ...ils sont un peu partout ..bien placés tant mieux !.sous forme de dits, d'adage,..le temps efface les traces.............pas la mémoire!. oran l'ami ferhaoui. a bientot. -
- 31. bradai Le 14/04/2013
Il était une fois, bien longtemps de notre temps dans un lycée au nom de Mustapha Ferroukhi se préparait une scène de spectacle. Tout le monde donnait du sien.IL y a ceux qui apprenaient par cœur leurs paroles sur une feuille et ceux qui avec des plumes d'oie faisaient des tableaux de toiles.
Parmi la deuxième catégorie de personnage , celle qui ne peut figurer et jouer sur scène mais que son travail montre la sueur et la peine, il y avait un certain peintre artiste au nom de Ferhaoui. Dans sa tache qu’on lui a accordé, IL a si bien entretenu une toile en couleurs vives qu'on croyait qu'elle était destinée pour une mise en vente aux enchères. Il s’en réjouissait qu’il attendait que sa toile va prendre le premier prix avant même que le rideau de scene ne s’abaisse et s’ouvre pour qu’on admire et qu’on applaudit les figurants après la fin du spectacle .
Alors, arriva le jour de la fête, on chercha partout la toile de l’artiste Ferhaoui pour la faire jolie dans la pièce de scène, hélas elle n'y est point.On chercha partout de fond en comble le lycée mais elle a pris les ailes. Elle a belle et bien disparu dans la nature laissant notre pauvre Ferhaoui reflechir comment sa toile a pu et peut voler.
C’était Bien dommage pour Mr Ferhaoui ce jour là, mais s'il s'était donné juste un peu de mal à chercher du coté de la petite pièce de la coopérative du lycée il l'aurait trouvé, enroulée prêt à partir à s'envoler pour les sables dorés d'une plage du littoral comme parasol aux coups de soleil de certaines tetes bien malignes en ces temps de chaleur d’été.
On croit fort bien à ce jour d’après les historiens qui ont vécu l’époque tragique que Mr Ferhaoui en veut toujours à ceux qui lui ont joué le tour d’Arsène Lupin . -
- 32. ferhaoui Le 13/04/2013
bonjour l'ami bradai,rien a dire je suis à part entière un fan de vos chroniques ainsi je remercie votre élégante plume! je me contente du plaisir que nous donne chacune de vos chroniques ,chacune des phrases ,prise en elle-meme; et nous préférons jouir de la qualité maitresse de cet artiste que vous etes!....du mot ...et de la.....phrase :la variété !n b.j'attends toujours le non de l'ancien élève de ferroukhi défunt sur la liste ( d.c.) merci. -
- 33. ferhaoui Le 13/04/2013
communiqué ,monsieur,refine :veuillez croire que je ressens bien vivement la perte ,que vous venez de faire en la personne de votre soeur croyez,monsieur, à l 'expression de mes sentiments de condoléance les plus sincère et les plus vifs .oran. -
- 34. noria Le 13/04/2013
Mes condoléances les plus sincères à notre ami REFINE. Que la défunte repose en paix. -
- 35. Mohammed Djebbour Le 13/04/2013
Adam Allah adjrakoum oua ghafara limeyitikoum cher ami kader ,c'est le destin qui a voulu que ces sept enfants vivent sans lemur mere Allah yssabarhoum.Vivre sans sa mere n'est pas orphelin c'est du pere que l'on devient Bon courage Allah yarhamha -
- 36. bradai Le 12/04/2013
L’internat du lycée ne peut enfreindre une règle qui dit « tout nouveau venu hors du clan de l’allégeance se verra même à son insu porter et accepter malgré lui un nouveau nom au gout et au plaisir des élèves avant l’extinction des feux du dortoir de sa première nuitée » .
Voilà qu’arriva en ce début d’année scolaire, valise en main un nouveau à la surveillance générale .Un surveillant général d’internat
D’une allure fière et d’un soin diligent que même ses lunettes à grosses montures couvrant les joues ainsi qu’une réglette en bois massif « caroline » trimbalant avec, était en lui captivante et ça lui complétaient une vue d’ensemble de sa personnalité. Une autre remarque de taille attira auparavant l’intention des prescripteurs .Celle là fut vite relevée et ordonnée à ceux qui tenaient le registre d’inscription. C’était son pantalon ! Un pantalon au dernier cri de mode, bien serré au bas des hanches. Une nouvelle mode vestimentaire dont ce venu ne cessait avec ses allées et venues d’en faire admirer sa taille en long et large des couloirs comme à une figuration d’un mannequin . Une mode en ces débuts des années 60 qui faisait sensation, que bien rares, sont ceux qui se permettaient de porter ce genre de pantalon en ce style de couture .Elle avait son appellation de ce temps des « ye-ye » de « Taille- Basse » .
Et à ce nouveau Surgé son surnom lui fut trouvé et au risque d’oubli ou d’en faire usage de l’urne pour changer un autre, IL fut vite inscrit. Ainsi malgré lui, fut-il baptisé Mr « Taille-Basse ». La nouvelle s’est vite propagée comme une trainée de poudre dans tout le lycée de la cour jusqu’aux recoins les plus reculés des dortoirs qu’on a un nouveau au nom de famille à respecter.. Ainsi, ce nom « taille basse » est devenu courant dans tous les recoins de réunion du lycée que les nouveaux élèves ne pouvaient douter que ce stratège vient des anciens. Et l’on entend chuchoter au passage : « regarde qui passe, c’est Taille-Basse notre nouveau Surgé. »
A ces débuts de fêter cette joie, un élève eut à admirer trop longtemps les pochettes du devant et fit une gaffe à taper trop fort ses mains d’applaudissements à son passage qu’il fut invité à descendre à la surveillance à se présenter voir Mr Abdelwahab l’autre Surgé. Du plus nouveau au plus ancien élève, il était craint. Tous redoutaient Mr Abdelwahab, et chacun préférait être dans un chemin de sable mouvant que d’être dans sa ligne de mire. Dans ce point de règlement, la règle habituelle dit « tout élève qui se présente à la surveillance est sujet d’une consigne pour faute grave ». L’élève descend priant tous les cieux à ne pas se trouver en présence de Mr Abdelwahab. Il frappa à la porte et entra. Sa prière ce jour là fut lente à arriver en bon lieu et d’être exaucée à temps. Mr Abdelwahab était là dans son fauteuil que l’élève ne pouvait ressortir sans dire et passer un bonjour traditionnel et présenter son nom.
Comme un élève éduqué et discipliné L’élève d’une voix tremblante présenta le mot de politesse qui devait se dire suivi de son nom à la demande du Surveillant General.
Pour Mr Abdelwahab, quand un élève lui épèlera son nom pour la première fois, il sera saisi et mémorisé à jamais et ne sera oublié fut il à lui de changer plusieurs fois de sourcils à son visage.
Il lui demanda la raison de sa venue et qui l’a envoyé à la surveillance. L’élève répondit avec timidité et embarras « c’est Mr TAILLE BASSE ! ». Il n’avait pas su qu’il venait de commettre l’irréparable devant celui qui tressaillit à l’instant et devint tout ire en entendant ce nouveau nom inconnu de lui et qui savait ce qu’il voulait insinuer..
Il lui dit pour s’assurer que ses oreilles ont bien entendu ce nom bizarre pour la première fois « Répète, Répète doucement ce que tu viens de dire « .Et l’élève répéta une deuxième fois le surnom inculqué à ce Surgé ; à la troisième répétition, il comprit que sa langue venait de dire ce qui ne fallait nullement prononcer à l’encontre des hautes personnalités de la souveraineté. Alors là, Mr Abdelwahab pria l’élève d’attendre l’arrivée de ce prête-nom qu’il ne connait et ne figure dans sa nomenclature.
L’attente ne tarda pas longtemps, que « Taille Basse » pousse la porte et entra. Mr Abdelwahab s’approcha de l’élève lui prit le morceau de chair qui descend de trop de son oreille entre les doigts et commença docilement à les pincer à sa manière. A chaque geste des doigts ,l’éleve prenait un peu de l’altitude comme s’il voulait voler sans ailes et redescendait un peu pour prendre pied à terre pour un nouveau départ. . Mr Abdelwahabe désigna son confrère,et dit à l’élève « répète moi le nom que tu viens de me dire si c’est à ce même personnage que tu vois devant toi, » l’élève dit ,c’est lui monsieur qui m’a prié de descendre à la surveillance .Abdelwahab était stricte dans sa question il lui recommanda de répéter le nom qu’il venait de prononcer tout à l’heure pour designer la personne devant lui. L’élève savait qu’il le paiera cher s’il refait la même bêtise de prononcer une fois de plus le nom de « Taille-Basse »il resta sur ses gardes en disant c’est lui qui m’a envoyé monsieur je vous le jure à chaque fois que la question lui fut répétée..
A la fin, l’élève ne savait quoi dire de plus si ce n’est pas moi c’est les grands sans avoir prononcer le mot qu’on désirait le lui faire sortir de la bouche. Cette faute minime fut pardonnée à l’élève qui sera avertit et on le pria de sortir avec un avertissement.
Abdelwahab garda pour lui ce secret qui tôt ou tard arrivera aux oreilles de son confrère dit « Taille-Basse » auquel il ne pourra rien contre la destinée d’avoir eu un autre nom au lycée Mustapha Ferroukhi. -
- 37. ferhaoui Le 11/04/2013
bonjour cher ami bradai, je viens de lire votre chronique o! combien sympathique est .. ... extremement drole ! que de fois j'ai profité et ce avec la complicité de charlie dieu ait son ame .si ma mémoire ne me trompe pas l'élève avait droit deux morceaux de pain...et deux batonnets de chocolats...bref! cheikh que j'ai été j'avais non seulement droit au grand respect de professeur mais aussi le droit au double de la ration c'est à dire quatre morceaux de pain et une tablette de chocolat la marque bonbin d'antan..ah! le bon vieux temps .merci ,med! -
- 38. bradai Le 11/04/2013
On a tous besoin de nous rappeler de nos souvenirs un jour, même s’ils laissent en nous une cicatrice de leur souffrance.
Ce ci est l’histoire d’un de ces souvenirs de lycée ,Un passage d’un maitre d’internat et que nous avons tous connu aussi comme élève.
. Je prie que Ceux qui l’ont connu comme élève puis comme pion tout comme moi aient une pensée à son âme. Rabi Yarhmou bi rahmatihi .
Dans ce passage d’une vie d’internat au lycée. S’il m’est venu à citer le surnom de ce maitre d’internat, par respect Je ne peux dire le nom .
« tchu » est une expression dite qui désigne L’interlocuteur ,et ce surnom que tous les élèves connaissent vient de là.
On se rappellera que :
« TCHU auras deux dimanche », c’est les paroles qu’aura entendu de lui, tout élève fautif quand une sanction viendra pleuvoir sur sa tête .On s’en souvient toujours de lui, de ce pion qui s’exprime avec ce « Tchu ». Ce Tchu qui veut tout simplement dire « TU » ce pronom personnel de la 2eme personne du singulier. Et de ce tic à lui , qu’il ne peut s’en passer de faire. Ce tic si familier pour lui ,que parfois on ne peut le voir sans son doigt de l’index dans une de ses narines, à y faire tourner, ce qui ne peut être retenu d’utile à l’intérieur. Ou des fois, quand il pense à vous de loin, dans une salle de permanence, dans un rang en montant aux dortoirs ou dans un angle du couloir à vous voir courir faire le sprint c’est que vous allez sans doute ou sans tarder être collé dans son agenda de consigne pour un ou deux dimanche selon la gravité de votre cas.
On pouvait voir un autre pion qui dans sa main ou sa poche de veston se trouve un polar, mais lui on n’en voit pas de ces bouquins de séries noires tournoyaient entre ses mains .Qu’il soit libre de service, en étude ou aux couloirs à faire son service
En ces après- midi, après avoir goulûment mangé avec avidité notre gouter de deux morceaux de pain et de deux bâtonnets de chocolat ce qui nous laissait toujours la langue à sa faim, on rentre docilement en salle d’études .L’étude se faisait pendant les horaires de 17h à 19h . Apres 19h,à la minute prés c’est le son de cette sonnette que tout le monde attend avec impatience qu’actionnera l’agent Salim (rabi yarhmou) qui retentira dans les couloirs ,.Elle libèrera de cette angoisse ceux qui se réjouissent de n’avoir pas à y aller présenter au pion un devoir d’étude non terminé ou négligé d’être fait à temps. Un devoir enregistré dans un registre d’où une sanction peut surgir pour travail non fait convenablement.
Et, en hiver c’est à cette heure bénéfique de 19H que pense aussi lamentablement celui qui n’a pas de montre , pour ce moment de Diner qui tarde tant et viendrait réchauffer en besoin l’ estomac d’un bon potage chaud pour pouvoir enfin desserrer un peu de deux ou trois crans les ceintures .Et, dilater un peu nos intestins qui nous font souvent peur à les entendre avec leurs cris de détresse comme les « coassements « de grenouilles qu’on croit parfois sous entendre entre nous pour autre chose.
Un de ces soirs d’études, dans une des salles des deux classes regroupés ensembles de la 5 /1 ET 5 /2 , au fond du coin à la dernière table un élève campait dans un silence peu ordinaire. Un cahier à la main. il révisait la leçon du demain et tenait son cahier devant ses yeux comme s’il dictait un programme de soirée à une assistance d’une salle de spectacle. Assis à son bureau Notre « tchu » de pion faisait lui aussi ses révisions de cours.Il preparait sa 2eme partie du bac. Le voyant dans cette position il crut bien que l’élève faisait ce qu’il y a de bon pour tenir un cahier devant lui .Mais qu’ en réalité , l’élève lisait ces illustrés de B.D :un Blek le roc était cette fois ci masqué par son fameux cahier . De temps à autre LE PION levait sa tête pour s’assurer que tout les tètes d’élèves faisaient comme cet élève studieux ou étaient occupées à se gratter les cheveux en vue de résoudre une hypothèse. Et à la 2 eme heure du cadran allait faire son tour, notre pion voyait toujours de son bureau l’image de l’élève invariable devant lui tenant encore ce cahier dans la même attitude..Intrigué par cette position de l’élève qui n’a pas fini de fermer son cahier depuis le début de l’étude, il fit appel à son œil de maitre. Ancien, il connaissait toutes les malices qu’engendrent les internes.IL le surveilla à sa manière, et laissa l’élève choir à ses désirs si bien que pour lui tout semble dormir du coté. A un moment choisi, constatant que l’élève est absorbé par la lecture du cahier devant lui, notre pion aussi silencieux quitta sa chaise sans la faire bouger. Pas à pas, sans éveiller le moindre soupçon il se trouva derrière l’élève. Absorbé par la fin que sera la fin du dernier épisode qu’il va finir, l’élève ne s’est même pas douté que l’ombre de son ange gardien lui couvrait déjà la tête. Qu’ il voit devant ses yeux descendre du ciel une main de cinq doigts happer soudainement ce que cachait depuis un certain temps son cahier à l’entourage de la classe et aux yeux du pion. Pris en flagrant délit il ne pouvait nier d’une façon ou d’une autre son infraction. Une faute de violation à la règle de son devoir d’élève. Alors l’élève entendra l du pion dire «, comme ça on lit ces Zembla et ces Blek le roc et on laisse les devoirs ». Ne sais tu pas que :L’état te paie l’électricité qui te rayonne , te réchauffe de ces radiateurs de chaleur ,met à ta disposition chaise et table pour que tu t’assois bien à ton aise , veille et s’occupe de ton bien être en te donnant à manger et boire et en te faisant dormir dans un lit , te pais les meilleurs professeurs qui soient et toi tu ne trouves à consacrer ton temps d’étudier qu’à lire ces idioties. Moi-même si j’ai la 1er partie du bac je m’en sers de mon temps pour ne pas le perdre à reviser davantage ,même quand je vais aux ch…. ! je prends mon cahier pour réviser ces instant de ce temps qu’on perd inutilement et que toi tu le gaspilles .
Mon cher ,Tchu auras tes deux dimanche et faits moi voir à la fin de l’heure de l’étude ton travail sinon Tchu auras ce troisieme dimanche qui te sera collé .
Notre éleve eut vite à accélérer son rythme du savoir pour échapper au moins à une consigne. -
- 39. TALBI Samia Le 09/04/2013
Bonjour à tous ,bonjour mr Bradai,je vous remercie en cette matinée d'avoir ri après la lecture de votre anecdote sur mr Fliou !!Formidable!!Toujours égal à vous meme ,Allah ibarèk,continuez à nous faire rire et rever ,bravo et merci!Bonne journée à tous! -
- 40. bradai Le 09/04/2013
Cela s'est passé au lycée Mustapha Ferroukhi. C’est une page d’un passé de l’histoire de notre lycée qu’on doit écrire pour ne pas oublier que nous étions élèves et responsables.
Midi l’heure du déjeuner, dans ce grand réfectoire qui nous paraissait immense autrefois pour nos petits yeux , les élèves sont à table avec chacun une manière de tenir sa cuillère et un panier plein de pain en morceau au milieu. Le pion qui est là dans son va et vient devant la porte assurant son service, laissait dans un temps de service la piste libre au chariot en plats délicieux du serveur circuler à sa guise devant chaque table. Une apparition soudaine vint troubler, l’onde des salives, mais ça n’empêchait nullement les dents aidées des mains de faire leur travail d’abeilles .c’était Si FLIOU le proviseur du lycée en petite cravate une main dans la poche s’approchant à chaque table.
(Si Fliou 'est le surnom par excellence que les élèves ont choisi à le lui donner étant donné que c'est une distinction de reconnaissance à toute personne étrangère à leur clan d’ élèves).
A cette heure de bouffetance des élèves, ce proviseur si fliou bien malin voulu faire une inspection à ce moment là , voir comment sont conçues les dents des élèves . L’infirmerie du lycée en ce temps ne disposait de dentiste . il voulait voir ,Si tout se mange et se broie ou s’il en reste des miettes sur tables , sinon qu’il faut remédier et en trouver une solution pour que tout passe à trépas.
il inspecta table par table, les gestes et mouvements des dents qu'il constata à la fin de sa ronde d’inspection que le pain ne se mangeait pas convenablement.
Il y en a qui ceux qui mangent l’intérieur : la mie du pain et ceux qui mangent l’extérieur: la croute du pain .Il appela le pion à lui , pour qu’il lui donne l’explication à ce phénomène qui se présente à ses yeux. Le pion s’en excusa que ça le dépasse et que si le proviseur a des questions à poser qu’il s’adresse directement aux élèves.
Sachant qu’il n’aura pas satisfaction auprès des élèves, il s’en retourna au maitre d’internat. En lui disant qu’il va falloir lui établir la liste de tous les élèves en deux catégories distinctes , ceux qui mangent l’intérieur du pain à part et ceux qui mangent l’extérieur du pain à part.
Quand la liste fut établie et lui fut remise. Il ordonna aux élèves que dorénavant rien ne trainera sur table .que tout ce qui reste en pain mal consommé est intolérable à nos yeux que tout doit se manger. QUE ceux qui mangent l’extérieur du pain donnent la mie à ceux qui mangent l’intérieur et ceux qui mangent l’intérieur donnent la croute à ceux qui mangent l’extérieur et que soit réglé ce problème de dents une fois pour toute..
Ainsi si fliou trouva la solution adéquate au problème épineux à laquelle y étaient confrontées les dents des élèves.
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