À Kheira, ou le Vendredi noir/ Par MAHROUG Ahmed
Un destin particulier... En mémoire de Kheïra
La vie vous marque parfois, comme le faisaient les cow boys de l’ouest américain pour le bétail. Il y’a des évènements que nous n’oublierons jamais… Nous les emportons avec nous dans l’au-delà … A savoir… Le Vendredi 10 Octobre fut une date fatidique pour moi… Une boule de feu. Toujours allumée… Incommensurable. Plus j’avance dans le temps, plus cela devient insupportable. Cette situation projette sa victime aux abysses d’une schizophrénie indescriptible. Envahissante, douloureuse, rageante, énervante.
Je ne pourrais l’oublier et je ne veux pas le faire. L’oubli fusse-t-il si bénéfique reste encore, comme les prémices de la mort, l’antichambre en quelque sorte. Le matin de ce Vendredi, jour de piété. Jour de repos aussi. Je me réveille à 11h du matin. Après une grasse matinée bien méritée. Elle vient me dire au revoir … Elle doit rejoindre son institut. Elle voulait profiter de quelques heures de répit pour ses révisions. Elle avait un examen de dernière année… Elle m’a promis de m’aider à m’acheter une bagnole une fois qu’elle commencera à travailler. J’en avais besoin à cette époque, pour m’éviter les soubresauts et les aléas des transports en commun...Heureusement qu’il y’a le rêve qui fasse vivre. Un rêve doux, mielleux qui vous traverse chaudement la gorge. Vous avanceriez sûrement.
Elle me secoue… Je me réveille difficilement ; je voyais ma mère avec son haik, debout derrière elle. Elles étaient toutes les deux belles et joyeuses. Je proposais de patienter et que je la ramènerais tout à l’heure vers quinze heures à destination. Elle refusa ma proposition, soutenue par ma mère.
Je me jetais encore dans les bras des Morphée. Son étreinte m’étouffait. Je me lève. J’entame un Vendredi comme les autres à la différence près qu’on sentait, comme par un sixième sens, que celui-ci ne sera jamais comme les autres.
Le muezzin de Sid Ahmed restait muet…. Les gens vaquaient à leurs occupations. Il était treize heures vingt-trois minutes. Un grondement assourdissant se fait entendre. La terre se retire d’en dessous nos pieds. Les murs vacillent. La lampe au plafond oscillait. De la poussière tombait des murs qui craquaient … On ne sait quel Djin frappait–il avec autant de violence, créant, une agitation incroyable et difficile à contrôler. J’habitais, une vieille bâtisse de Bennounès. Onze familles occupaient cette espace depuis l’indépendance. Il ne nous reste que nos pieds pour seul moyen d’éviter le pire. Imaginez la cohue qui s’est créée dans le couloir, seule issue possible d’accès à la rue. On se retrouve, tous, dans cette charmante artère qui porte joliment son nom : La rue des frères Dellouci, ex rue de Tanger. La panique envahit les lieux et les espaces, les personnes et les murs, les faisant trembler de peur mêlée à une angoisse qui se laisse lire sur les visages blêmes. La fin du monde criait-on à tue-tête. Les femmes hurlaient hystériquement. Les enfants s’agrippaient aux jupes et pantalons. Les vieilles invoquaient le bon Dieu et tous ses saints… Les trente secondes qu’a duré l’évènement paraisse une éternité. On commence à réaliser ce qui nous arrive : la terre, cette bonne terre stable et nourricière a bougé sous nos pieds !
Pour les anciens, les vieilles personnes, le rappel fût immédiat. Ils se souviennent d’un épisode de la fameuse histoire de la terre : Les tremblements de terre d’Orléansville (El-asnam, puis cheliff). Des histoires qui nous paraissaient lointain et incrédules par moment. On se croyait à l’abri. La première fois que nous perdions confiance en cette terre, campagne de l’homme et de ces prouesses.
On ignorait l’effet. Bien qu’on entendait parler sur les journaux, les chaines de télévision, les manuels scolaires et autres. La donne a changé. Les conséquences de fuites psychiques et spirituelles s’en suivirent. Aboutissement forcé vers une société apeurée, vidée de ses espoirs. La vie perdit la sève de ses nobles valeurs. On se retranche, tel l’hérisson. Nous reprîmes nos esprits ; un phénomène que je n’arriverai jamais à m’expliquer attira mon attention. Un chatouillement collectif causant des rires hystériques s’empara de l’assistance. Cela dura un bon moment. On se raconte les évènements, avec insistance et force gesticulation, accompagnant nos récits de ces rires forcés et instinctifs. Une simple secousse, a secoué les esprits et éveillé en nous, nos réactions innées, animal. On cherchait à éloigner cette peur brusque qui nous a saisies.
La première pensée s’oriente vers ma mère. Elle doit être arrivée à cheliff … Le chaos s’installe. Je cherchais un moyen pour rejoindre la ville d’El asnam. Je ne trouve aucun taxieur ou ami disponible pour cette opération. Je commence à perdre mes forces au fur et à mesure que je recevais des informations sur la situation à Cheliff… On commençait même à raconter une histoire sur une vieille dame, qu’on a rencontré sur les décombres d’une ville dévasté, poussiéreuse, pleine de corps et de gravas, assise sur les décombres elle pleurait sa fille … je demandais des précisions en essayant de me rappeler ce que pouvait porter ma mère ce jour-là. Je ne me contrôle plus … mon cerveau creuse dans des idées et des méandres disparates. Les parallèles s’installent et occupent mes pensées. L’apocalypse et ses cavaliers s’édifient dans les pensées et les raisonnements. Qu’est-ce qu’ils nous arrivent … je l’ignore.
Quelques heures de calvaire. Les aiguilles de l’horloge de la ville affichaient dix-huit heures. Je me suis installé au niveau du jardin public. Ainsi je pourrais contrôler les entrées et sorties de la ville… Pour des nouvelles ou des moyens de locomotion… Une vielle camionnette, Fiat bleu, débouche sur le boulevard. Je scrutais l’intérieur, essayant de distinguer les personnes qui occupent le siège avant…. Elle est revenue …Un soulagement m’envahit … je croyais que tout allait bien. Je me suis trompé… Elle avait le visage ensanglanté, plein de poussière que les larmes ont fixé sur ses joues entourant des yeux aussi brillant qu’une lune de solstice … Un pincement au cœur m’accabla.. Je suivis la camionnette en courant. M.Mohamed Elfoul , une personnalité sportive me raconta par la suite qu’il l’a vu et il a compris … il a laissé libre court à ses larmes chaudes… Moi, je n’ai pas compris…
J’arrive à la maison que je trouvais un peu plus populeuse que d’habitude. Ma sœur est morte..; elle est morte … Morte ... Ma mère me pris dans ces bras dans une étreinte que seules les mères en sont capables … : « Ahmed... Kheira est morte…»
Que la terre tremble, je n’oublierai jamais ce jour … Ce vendredi.. Le Vendredi noir.
Elle s’appelait Kheira. Elle a tiré sa révérence un certain vendredi 1980. Un dix Octobre ensoleillé. Une abdounia comme on en toujours fait ce lycée… Une gentille, douce, humaine, belle, telles ses amies, qui à chaque fois que je les vois dans la rue…je me dis, j’ai des sœurs encore en vie … Les abdounates bien sûr...
Commentaires
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- 1. Zebadji Le 10/10/2023
Pensée particulière à toutes les anciennes élèves du lycée M.Abdou qui ne sont plus de ce monde. -
- 2. mimi Le 12/10/2020
Reposez en paix Kheira et Ahmed je ne vous oublierai jamais. -
- 3. mimi Le 15/10/2014
Kheira et moi étions très proches, je me suis tout le temps culpabilisée de ne pas avoir fait ma formation à El Asnam et être avec elle : j'avais passé à l'époque 2 concours un à Chlef et l'autre à Alger et j'avais choisi la capitale.
Je ne l’oublierai jamais ce jour là et je m'en veux jusqu'à présent de ne avoir été présente auprès de ta mère pour des raisons que tu connais. Merci d'avoir écrit et décrit ces moments émouvants.
Je n'ai jamais osé dire à ta mère de me raconter ce qu'il s'est passé de peur de la chagriner pourtant je voulais en savoir plus.
allah yerhamha -
- 4. BF Le 12/06/2013
M. Ahmed Mahroug bonjour,
Je viens de lire votre hommage à kheira, il me touche profondément, et réactive en moi les sentiments ressentis ces jours-là. Je m'en souviens toujours et de manière très marquée: incrédulité, tristesse, désarroi, impuissance, douleur... Le souvenir de ces jours-là reste là, tapi en moi. j'ai pleuré Kheira lah yarhamha, seule, en silence. J'ai pensé à la douleur de sa maman, de sa sœur B., de son frère. Et je me demandais comment il était possible de surmonter une telle épreuve
M. Mahroug, je vous serais reconnaissante de bien vouloir transmettre à votre maman mes sentiments les plus chaleureux ainsi qu'à B.Votre maman m'a toujours accueillie à bras ouverts lorsque je venais jouer avec B.dans votre cour intérieure, Kheira a partagé certains de ces moments avec nous. Ces moments privilégiés font partie de mes souvenirs précieux, heureux, insouciants à Miliana. Pensées sincères pour votre maman, B. et vous. Je vous salue. Une voisine qui habitait quatre blocs plus loin vers le bas de la rue. -
- 5. bouzar bouzar Le 15/10/2012
bonsoir mr MAHROUG AHMED. je m'excuse du commentaire que j'ai écris en date du 13.10.2012 apres avoir lu le texte destin particulier de MAHROUG AHMED en mémoire de KHEIRA et quelques commentaires de ses amies ABDOUNATE .j'ai compris qu'il y a 32 ans que cela c'est passé.le 10 octobre 1980 a 13 h15 mn.Allah yarhamha ou yarham tous ce qui nous ont quittés (es) .que ce soient abdounates ou ferroukhiens .ils sont toujours dans nos coeurs. -
- 6. bouzar bouzar Le 13/10/2012
mr MAHROUG mes condoléances les plus atristées ardjou mincoum assabre wa esoulwane .inna li allah wa inna ilayhi radjioun. je compati ta douleur a toi et a ta famille. je viens juste d'apprendre éxcuse moi ya si MAHROUG . si j'avais su le jour de l'enterrement j'aurais été présent. -
- 7. Kaddour Le 13/10/2012
Un hommage poignant, témoignage d'amour fraternel authentique qui vous secoue jusqu'aux tréfonds de votre âme.
Je me souviens très bien de ce funeste jour du 10 octobre 1980. Je passais mon service militaire et nous étions de sortie sur les collines de Cherchel.
Tout était calme et soudain les oiseaux se turent. L'ambiance devint étrange et la terre bougea. Ma première pensée à ce moment là était pour El-Asnam, terrible pressentiment...
Monsieur Mahroug, vous avez voulu partager votre inoubliable douleur, je compatis, vous admire d'avoir honoré la mémoire de votre soeur avec autant de talent. Dieu vous garde et bénisse la défunte -
- 8. TALBI Samia Le 11/10/2012
Demain ,dès l'aube,à l'heure ou blanchit la campagne,
Je partirai.Vois-tu,je sais que tu m'attends.
J'irai par la foret,j'irai par la montagne.
Demain dès l'aube................
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors,sans entendre aucun bruit,
Seul,inconnu,le dos courbé,les mains croisées
Triste,et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe
Ni les voiles au loin descandant vers Hanfleur,
Et quand ,j'arriverai,je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo "Les contemplations"
Bonjour à tous et à toutes!Merci pour ce rappel,mme Ykhlèf! -
- 9. ikhlef_hadja Le 11/10/2012
je ne peux que me joindre a vous tous pour ce bel hommage a une soeur disparue;merci a tous pour ces poemes de tendresse sans oublier celui "demain des l'aube a l'heure ou blanchit la campagne "la suite ne me revient pas :allah ebedel mahbatha besbar -
- 10. TALBI Samia Le 10/10/2012
Salut Khédidja,tu sais ,que ce soit toi ou Fatma,c'est du kif-kif au meme,vous etes toutes les deux formidables!Je connais beaucoup plus Fatma que j'apprécie et je suis sure que tu lui ressembles!Agréable soirée! -
- 11. k. aklouchi Le 10/10/2012
coucou Samia, c'est moi khédidja, la soeur de Fatma; ce n'est pas grave, je n'avais pas précisé le prénom. bonne soirée. -
- 12. Benrabah Mohamed Le 10/10/2012
Salut Ahmed, comme je compatis à ta douleur, dure fut cette journée funeste pour toute l'Algérie.Je me rappelle qu'elle devrait se présenter à concours d'entrée à l'Ecole paramédicale d'El Asnam.Ce jour là mes beaux parents ont vu leur appartement complètement détruit, il n'eurent leur salut que grace aux voisins.Rabi yerhamha birahmatihi. -
- 13. TALBI Samia Le 10/10/2012
Re bonjour,merci pour le partage Fatma,il est vrai que ,c'est le poème le plus connu de Victor Hugo ,en relation avec la tragique disparition de sa fille et tu ne t'es pas trompée,c'est celui que ma tante aimait enseigner à ses élèves .Il est aussi vrai que lorsqu'on a perdu quelqu'un de très cher et de très jeune ,on est particulièrement sensible à la douleur d'autrui!Bon courage à tous ceux que la tragédie a touchés! -
- 14. fazin16 Le 10/10/2012
bonjour à tous et à toutes.Je compatis du fond du coeur à votre douleur qui, malgré toutes ces années passées ,est encore tenace et vivante.Que de gens ont pleuré les leurs lors de ce terrible tremblement de terre,inattendu et méconnaissable car c'etait la premiere fois qu'on vivait ça.Une experience que le poids des ans n' arrive pas à effacer.Votre récit poignant ,pleurant votre soeur ,n'en ajoute qu'à votre mérite.Allah yar7amha wyar7am djami3 el amwet.Qu'elle repose en paix et nous prions Allah de vous venir en aide et soulager votre douleur . -
- 15. aklouchi Le 10/10/2012
bonjour
c'est trés émouvant, le récit d'un frère pour une soeur. Je pense que tout ceux qui ont vécu à 200 km à la ronde de Chlef, n'oublient pas ce 10 10 1980. Samia, je comprend ta sensibilité, car, toi aussi, tu as perdu un frère à la fleur de l'âge. Allah I Djib Essbar. Quand tu as évoqué le poême de VICTOR HUGO, parlant de sa fille, j'ai pensé à " elle avait pris ce pli" qu'on a étudié au primaire, à Gouraya, probablement avec ta tante Zahia comme enseignante. je ne connaissais pas celui que tu as mis. merci. bonne journée à toutes et à tous.
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/elle_avait_pris_ce_pli.html
Victor HUGO (1802-1885)
Elle avait pris ce pli ...
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux. -
- 16. TALBI Samia Le 10/10/2012
Bonjour à tous et à toutes,j'ai toujours été sensible à ce poème de Victor Hugo,écrit pour sa fille "disparue" et hier c'est à ce poème que j'ai pensé en lisant mr Mahroug,donc c'est à lui que je dédie ce poème aussi émouvant que son récit!
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.
Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline,
Que l'aigle connaît seul et seul peut approcher,
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
L'ombre baignait les flancs du morne promontoire ;
Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire
Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil
A l'endroit où s'était englouti le soleil,
La sombre nuit bâtir un porche de nuées.
Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ;
Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir,
Semblaient craindre de luire et de se laisser voir.
J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée,
Sa racine n'a pris sur la crête des monts
Que l'amère senteur des glauques goémons ;
Moi, j'ai dit: Pauvre fleur, du haut de cette cime,
Tu devais t'en aller dans cet immense abîme
Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont.
Va mourir sur un cœur, abîme plus profond.
Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde.
Le ciel, qui te créa pour t'effeuiller dans l'onde,
Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour. -
Le vent mêlait les flots; il ne restait du jour
Qu'une vague lueur, lentement effacée.
Oh! comme j'étais triste au fond de ma pensée
Tandis que je songeais, et que le gouffre noir
M'entrait dans l'âme avec tous les frissons du soir !
Victor HUGO -
- 17. Amar AYADI Le 10/10/2012
Bonjour Mr Ahmed Mahroug,
Je compatis à ta douleur ,........Inna Li Allah Oua Inna Illihe Radji3oune.
Allah Yarhamha.
Amicalement
Amar AYADI -
- 18. benchaib larbi ( abdelkader ) Le 10/10/2012
salam à tt le monde , émouvant récit , je me souviens ,comme si cela datait d'hier de ce jour fatidique, c'était apocalyptique . Ahmed , yatik essaha. -
- 19. TALBI Samia Le 10/10/2012
Bonsoir à TOUS et à TOUTES,ce soir c'est en moi qu' "un tremblement d'émotions"a eu lieu:"Je t'ai pleurée Kheira,Allah yerahmèk,je ne te connaissais pas mais en abdouna ,je me reconnais en toi!"........! Mr Mahroug,je tenais à vous dire qu'elle doit etre bien "heureuse" là ou elle est ,d'avoir eu un frère qui a su "écrire"si bien "sa soeur"!Chaque mot est un cri sorti du fond du coeur,un coeur encore secoué ,encore choqué!Rabi ibadèl mahabètha bèsbèr,je sais en connaissance de cause qu'un etre aimé ne peut etre oublié ,il est là présent malgré le poids des années!C'est un merveilleux témoignage d'amour d'un frère pour une soeur disparue,une soeur de par sa qualité de Abdouna est notre soeur aussi!Quelqu'un qui écrit ainsi ne peut etre que bonté,rabi yèhèfdhèk! -
- 20. noria Le 09/10/2012
Émouvant témoignage d'un grand frère pour sa sœur!, ça été aussi un choc pour nous ses camarades. Kheïra (Allah Yarhamha) était dans ma classe, elle y est sur la photo avec ses deux meilleures copines Amina K assise (5ème)à droite et Fatiha N, (2ème rangée), 1ère à droite. 32 ans après et le souvenir des faits est tjrs là.
Oui Mr Mahroug, Kheïra est notre sœur et on ne l'oubliera jamais.
Très touchée ce soir.
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