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Miliana au fil des siècles/Par Med KHALFI

___________Relevé d'Internet_____________

 

a) En dehors, des mosquées et de leurs palais, les turcs n'ont rien édifié à cette population, qui venait des douars à Miliana. """ En vérité, à cette époque, il n'y avait pas de locataires. Ceux, qui venaient des douars, étaient installés sur ce, qui leur apparait. Hormis, la Zaouia de Sidi Ahmed Benyoucef, toutes les mosquées ont été rasées. Hormis l'actuel musée, qui abritait le bey, tous les palais appartenant aux Kouloughelis ont été démolis avant la visite de Napoléon III.

L'armée française arrive à Milianah b) Dix mille soldats français arrivent le 08/06/1840 à Miliana, qui la trouve abandonnée par ses habitants, qui y avait mis le feu. Ils s'y retirèrent sans espoir de retour.

c) Le 11/06/1840, sur les 750 soldats français de la 4°Légion, sous les ordres de Cavaignac, perd 462 hommes. La colonne du général Changarnier est venue au secours. Sur cette colonne, qui comptait 1200 militaires, il n'en resta qu'un officier et 208 valides.

d) En 1854, Pélissier a écrit : " A l'approche de nos troupes, celles d'Abd EL Kader a forcé les paisibles d'abandonner leurs foyers, l'incendie feu peu de progrès et ne détruisit que quelques échoppes de marchands juifs. Cette tentative de destruction annonçait que l'Emir n'avait nullement l'intention de défendre Miliana.

e) Concernant Changarnier, il est dit qu'il disposait de 5000 hommes et qu'il n'a soumis les Beni-Menaceurs qu'en l'An 1843, alors qu'auparavant, il avait taillé en pièces des milliers de kabyles avec moins de 500 soldats.

f) Cité antiroyaliste, Cavaignac n'a pas fait partie du corps expéditionnaire. En l'An 1832, il est éloigné de la France pour défendre sa peau au nom du roi. A Tlemcen, saruauté le fit briller de mille éclat, sous le commandement du maréchal Clausel, qui céda l'Oranie et le constantinois.

g) Après des soins en France (,), Cavaignac fut abandonné à Cherchell, où, il fut exposé aux dangers plus continuels qu'à Tlemcen, Après une blessure, il endura la seconde à Miliana.

h) On dit que Cavaignac a trompé l'Emir en empruntant la voie qu'avait utilisé les romains, ce, qui n'a pas empêché les fabricants d'histoires d'imiter les romains, en disant que l'Emir fut l'ami de la France, ce, qui fut le cas de Jugurta, vis à vis de Rome.

i) Castellane a dit que Miliana est peut-être le lieu, où, les soldats français ont eu à supporter de rudes épreuves : privations et consomptions. A cette époque, le maréchal Saint Arnaud avait écrit une lettre à son frère pour lui dire que tous les soldats moururent par manque de "TABAC".

j) Cavaignac n'ignorait que l'Emir était venu de Mascara, mais, il ne pouvait pas savoir que Sidi Ahmed Benyoucef était venu du même lieu et qu'il avait chargé les Qadhi à intervenir auprès de la Porte Sublime, pour endiguer l'invasion espagnole, mise en échec 20 années après son décès.

 

Bentayeb, alias Boussiala

Dans l'histoire de la Sous-Préfecture de Miliana, il y a celle du fourbe, surnommé Boussiala, qui avait dit, après la mort du maire Gougé, qu'Affreville et toute la région allaient changer.

Cet ex-gendarme promu bachagha, qui était venu de la lointaine Mascara, eut l'occasion de lire l'oraison funèbre, qui enfonça les pieds noirs dans les ténèbres. Ex-député, il savait ce qu'il faisait. C'était son renouvellement, qu'il visait. Il a ensuite répété son discours sur tous les monts, pour affirmer, qu'il était au-dessus de tous les colons.

Lors des meetings, par un froid de canards, il ramena de France une douzaine de soulards, qui affirmaient, qu'ils étaient membre du M.R.P. que Bentayeb, les avait loués pour nous tromper. Sans trucage, il a été réélu député, face à l’agha Bensouna, qui était plus réputé. Boussiala, qui se passait de tout complice, a, par la suite, épousé la promise à son fils, Tirailleur, ce dernier s'était engagé. Par son père, il a été désengagé, pour l'obliger à prendre pour épouse, la sœur aînée de sa jeune épouse. C'est ainsi qu'il traîna le beau-père dans la boue, en tant que gestionnaire des biens d'un marabout.

À Assemblée Nationale, il a voté contre son recours, parce que les communistes étaient pour.

 

La horde sauvage

Afin d'innocenter des sauvages, ils ont mis les enfants aux larges, pour transformer la Bosnie en cage. Tous les croyants ont été des otages, pour être livrés au carnage, des serbes connus pour leur rage, depuis que François Ferdinand fut de passage.

Son assassinat troubla les sages, mais Philippe Gravillo demeure l'image des hordes sauvages, qui tuent les musulmans de tout âge, en rasant les fermes, hameaux et village, en mutilant les plus paysages.

Qui aident ses bandes de sauvages ? Ce sont ceux, qui dressent des barrages. Ne pouvant faire d'avantage, ils bloquent aux besoins le passage. Les médias, qui filmaient le carnage, pouvaient passer des messages, après avoir tourné la page, pour rappeler que slave dérive d'esclave.

 

Changarnier

Promu capitaine du deuxième Léger, Chargarnier débarque en 1836 à Alger. Dans l'accrochage de Sidi Embarrek, ce royaliste s'est fait remarquer. A Constantine, il a démontré que sa garnison est la plus cruelle et qu'elle mérite les ordres d'un colonel. Sa gloire s'est construite sur des civils. Avec 430 soldats, il a fait tuer des milliers de kabyles. C'est aux fellahs, qu'il faisait la guerre, quand, Valée a dit, qu'il avait trompé Abd El Kader. Avec 5000 soldats, imaginez-vous le malheur, qu'ont subi les paysans des Bni Mnaceur, interdits de mettre les pieds à Miliana, où, Cavaignac subissait la faim et ses aléas.

 

Le Maréchal Valée

Après l'échec de la prise de Constantine, la revanche visait Ahmed Bey, kouloughli d'origine. Damrémont, qui a été tué par un boulet, a été remplacé le vieux général Valée, qui renia tous les traités. A l'Emir ne lui restait qu'une possibilité ; avertir Valée de la reprise des hostilités.

Valée a fait occuper l'ex-Césarée, où, le républicain Cavaignac a été abandonné, car, aucun secours ne lui parvenait. Sachant que Cherchell était encerclée, de cette ville, il devait s'en aller.

Cavaignac transforma ses soldats en maquisards, pour arracher les vivres aux montagnards...Le traité de Londres soutenant les ottomans, exigea le retrait de Valée pour ses châtiments sanglants.

 

D'après Mahfoud Kaddache

Ce regretté a qualifié : d'euphémisme cachant mal la réalité, celles des insurrections permanentes du pays profond reste indépendant, celle des révoltes et des jacqueries dans le territoire. En pays berbère, l'histoire de la domination romaine est celle de cinq siècles de guerres acharnées pour la liberté et l'indépendance.

 

Farhis et khemissis

Portes du ZaccarLes nouvelles portes rappellent les souvenirs, qui évoquent la ville, où, on aime y revenir, pour redécouvrir la verdure, le minaret-horloge et les remparts, ainsi que le maintien de l'artisanat, qui refuse de mourir à Miliana, incrustée dans l'attirant Zaccar, qui captive au présent les regards, afin de narrer avec la mémoire, les bni-mnaceurs, qui n'ont pas fui leur devoir, les beni-farah, qui muaient en victoires les défaites, enterrant le deuil par des fêtes. Les khemissis se joignaient à leur singulier Rakb, parce que leur commune langue était l'arabe, les zouaouis, marchands de charbon de bois, ayant conservé plusieurs patois. Khemissis et farhis, qui étaient amis, par la langue du Coran, ils étaient unis. Avec les zouaouis, ils faisaient un, contre le colonialisme, l'ennemi commun.

Tristesses

Rien n'a vraiment changé au Zaccar, qui vit malgré deux siècles de retard, ainsi que sa capitale, mise à l'écart, par le rail, sans aucun égard. Rien n'a vraiment changé aux pieds des monts enneigés, ni dans les hameaux perchés et entourés de rochers, formant d'insolites murailles, qui repousseraient batailles. Rien n'a vraiment changé chez les montagnards forgés, pour affronter des vies instables, loin des terres arables, où, s'apprend le savoir-vivre, pour que l'homme soit plus libre. Rien n'a vraiment changé dans le chant des engagés, qui, des pieds, battent le sol, pour exprimer le ras-le-bol des futurs émigrés, qui le quittent avec l'immense regret, pour vivre la vie de solitaire, mais heureux de traverser la mer.

Rien n'a vraiment changé dans les oliveraies ombragées. La cueillette, qui ne dure qu'un temps, n'offre que très peu d'argent, insuffisant pour la grande aventure, aux chômeurs, qui s'adossent aux murs. Rien n'a vraiment changé, pour le jeune revenant en congés, pour faire face aux dettes ou pour construire une chambrette. Ses économies seront dépensées, pour faire patienter sa fiancée.

Rien n'a vraiment changé dans les mentalités, qui ne voient pas la même vie en d'autres cités, On vit à l'étroit et la gêne sur les monts de Tlemcen, sur les monts du Djurdjura, en Kabylie, dans l'ensorcelant Tassili, ainsi que dans les Aurès. Si partout on ressent la même tristesse, elle est invisible chez nos voisins, car les médiats appartiennent aux malins, qui punissent les dénonciations, trainant dans la boue les nations, contre qui, s'acharne l'ex-occupant, qui n'a jamais aimé les musulmans.

 

Des manichéens aux Sanhadjis

L'histoire oblige, ce ne sont pas les milianais, qui exigent.

Étant combattue par les manichéens du Haut Chinalaph (Chélif), Césarée (Cherchell) ne possédait qu'une étroite bande de terre le long du littoral central.

Comme les donatistes dans la Haute Kabylie, les manichéens ont affronté le culte de l'empereur Auguste, qui s'était proclamé dieu, réincarné de nouveau, disposant d'imbattables corps d'armées. Les ruines romaines n'étant point apparentes en Haute Kabylie, elles sont moins visibles à Boutane (Batn Chleuf) voire même à Tigava Castra (El Aataf).

Dans le Bas Chélif, non loin de Relizane, les ruines d'El Qal'aa, s'imposent, comme l'a été Bouziane El Qal'iy, qui a démontré aux français, que les romains n'ont pas vécu en paix.

Sanhadji, l'Imam Ibnou Badis nous rappela ses aïeux et nous remémora ses ancêtres, qui ont bâti Miliana, ville de haute culture, aimé par l'Emir, fondateur de l'État-Nation. Il faut rappeler qu'après l'occupation de Miliana, que les littéraires s'étaient réfugiés à Aïn Lechiakh, avant d'être baptisée Voltaire.

Il ne faut oublier que le premier congrès du M.T.L.D s'est tenu à Zedine, chez celui, que le nationalisme surnomma Kubus, avant de trancher sa tête, qui sera remise sur un plateau d'alfa au Khemissi Bougara.

 

Mohamed BOURAS

Mohammed BOURAS Avant la fondation des camps de jeunesse, ne valant le scoutisme et ses allégresses, avec Ben Badis, Bouras ralluma la flamme, avant que soit lancée une armée sans arme, que les tristesses rendaient malade, en plus des virées n'étant point des ballades.

Bouras a uni les sections en fédération, qui a été reconnu par l'administration, peu de temps avant le pouvoir des pétainistes. Voyant que les adhérents allongeaient les listes, Bourras est devenu le danger à décapiter, afin d'exclure les S.M.A. de ses activités.

Accuser d'espionner au service des allemands, par des juges, qui en étaient les servants, comme l'étaient le général Végan, l'amiral Abrial et son supérieur Darlan, qui soutenaient Pétain, Laval et son gouvernement.

Énigme demeure le jugement de ce milianais, qui a été fusillé en (1941), le 21 Mai.

Le Fondateur

Sur le minaret, qui devait servir de clocher, les milianais ne cessent de s'épancher, pour rappeler ce qu'était Miliana, qui a servi de résidence aux Uléma, avant d'honorer le père de l'État-Nation, qui a été suivi en cette vaste région.

Aïn Soultane n'était pas une source. Aïn était la prunelle, la ressource, lieu, où, vivaient les Hachemi, qui géraient l'économie.

Aller à Djendel, c'était aller à confrontation ; Djendel était le centre de la formation.

Batn Chleuf était le jeudi et la bretelle, où, se commercialisait l'essentiel.

Les écoles françaises témoignaient d'une présence, à Miliana, qui était reconnue pour sa résistance. Les écoles devaient préparer l'émigration, aux citadins pouvant créer des rébellions, et ce à partir de Miliana, incrustée au cœur du Zaccar, une montagne, qui attirait tous les regards, en particulier, celui du premier rassembleur, Bouras, le fondateur des centaines de sections d'éclaireurs, devant explorer de fond en comble leur pays, soumis à une impitoyable barbarie.

Secondé, par Ibnou Badis, l'illustre Imam, Bouras a créé une armée sans arme. Le scoutisme donna naissance aux escadrons, qui furent la sève de la Révolution.

Malgré son impardonnable élimination, l'esprit de Bouras a survécu par ses actions, sur l'étendue de son pays, où les hymnes s'élevaient vers les monts de l'Algérie. De nos jours, ses chants, glorifient le sang des Saints, dont l'odeur s'identifie au jasmin, visible avec le croissant sur son fanion. Cette décoration est le plus beau fleuron, que chérissaient les milliers de martyrs. Les survivants n'ont qu'un désir, voir sa statue érigée à Alger, où, le benjamin des Raïs ne s'est pas aménagé et qui avant le 8 mai fut exécuté pour avoir aimé l'unité, qui mène sans détour à l'égalité.

 

Salaire

Entre croyants, il n'y a point de différence. L'islam recommande la clémence. Si de copain, on comprend partage du pain, pour nos parents, il était le "sel de la main", car, ils dire "khlasse" c'est dire «salaire". La "paie" érige un barrage face à la misère. Le dimanche, la paie ne remplissait que le couffin, la fin du mois, la paix attendait son tour au moulin et obligeait le bon à voiturer le sac de charbon.

En Europe s'étaient établies d'autres différences, que nous contamina la France. Dans le socialisme, ils sont serviteurs. Chez nous Hassiba et Djamila sont nos sœurs. En ma langue, réfléchissez un peu, pour demeurer près de Dieu. Rappelez-vous que traduire signifie aussi, trahir. L'épouse, qui n'est pas une amie, n'est qu'une belle copine, qui pourrait soulever la houle, car, le remmoulage ne sera jamais semoule. C'est ce que dit, sur le copain, l'adage, car, elle ou lui triche au moment du partage.

 

12 métiers/13 misères

Allah, le Tout Puissant décide de tout, bien que les démons de Satan soient partout. La fortune est parvenue chez un négociant, qui a enduré durant 50 ans, Il fut comblé par la naissance d'un garçon, élevé dans un berceau en coton.

Au malheur, suite aux affres de la guerre, ce premier né ne s'attendait guère. Sa santé ne lui permettant aucune ne dispense, ce recherché s'est réfugié en France. Au sein de l'adversité, où, il ne faisait pas pitié, il a acquis douze métiers, lui rabaissant le moral et le zèle. Nomade, il changeait souvent d'hôtel. Au gèle et aux repas froid, il avait obtenu son droit. Pareille vie a augmenté sa Foi.

Ces douze métiers-treize misères se retrouvèrent prospères, lorsqu'il dégota une chaude garçonnière. Le cœur loin de l'esprit vagabonde. Au sourire, il se lia à l'immonde. Entre eux, Satan étant une charnière, il prit en charge l'aventurière.

Sachant que l'honneur n'est pas un jeu, cette mère chercha en Algérie mieux. Perdant intérêts et capital, par bateau, elle retrouva sa terre natale.

 

Châtiment divin

L'adolescent, qui est souvent impatient, n'est pas totalement florissant. Ne saisissant le sens de l'adage suivant, le novice, qui est intolérant, n'admet pas pourquoi Dieu donne la viande à qui n'a pas de dents.

Allah a toujours privé les croyants, pour les forger loin de la luxure, afin d'en faire des êtres matures, en les maintenant en des jobs durs, qui verront tomber leurs dents, mais, avec des salaires de mieux en mieux conséquents. Cet allégement précède la première retraite. C'est à la seconde rente que le croyant s'apprête. C'est sur terre, que se prépare cette dernière.

Rejetés par Allah, sont les non-pratiquants, qui adorent l'argent, comme les ex-occupants, qui grevaient d'impôts les petits commerçants. Ces derniers revendaient l'huile au quart de litre, dans un village séparé par une vitre, laissant voir les mal-acquis que les mal-venus avaient fui. Tel a été le châtiment divin en vers ceux, qui maltraitaient les êtres humains.

 

L'exode

Mon village était divisé en deux. Le centre était vivant et joyeux. Jour et nuit, il était si lumineux, qu'il a rendu les niais ambitieux, leur leste vie sans encombre. L'exode

Tout aout autour du centre persistait l'ombre. L'indigène n'était que pénombre, le cœur et l'esprit étaient sombres, quand se dicta le 1er Novembre. Les disciples n'avaient plus peur, le maquis dépendant des éclaireurs.

Les pieds noirs se sont expatriés, ça, l'indépendance a été arrachée.

En nous a toujours été l'hospitalité, en plus de l'exode forçant la convivialité, mais, avec le temps, tout a changé. Pour les invités, je suis devenu un étranger, l'interdit à remémorer la sous France, obligé de m'enterrer dans le silence.

Je les omets, en étant d'accord avec eux. Ils ne sont pas les seuls malheureux. Ce sont leurs dénigrements arrogants, qui les ont arrogants, en plus de l'insolite apparente insolence, qui réclame le retour de 132 années de sous France.

En ma ville natale, je ne me plais plus. Comme tant d'exilés, je suis autant déçu, bien que, je vis libre et heureux, en mon pays, qui ignore les envieux. Les persifleurs se sentent étrangers, car, la seconde Mecque demeure ALGER.

Commentaires

  • ambre1250
    • 1. ambre1250 Le 01/03/2015
    Je suis un nouveau membre de votre merveilleux site plein de bonne chose.
    A vous tous,je souhaite une bonne continuation.
  • chris
    • 2. chris Le 03/07/2012
    que de rimes!
    intèret et curiosité
    j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire.
    je rentre de votre pays,plus precisement de Miliana.
    maman a passé toute sa jeunesse dans votre village
    elle l'a quitté il y aura 60 ans.
    ancienne eleve du lycée Ferroukhi,
    je vais bientot l'accompager au pied du monument de ALI AMAR,le dos tournée au Zaccar,ses yeux se tourneront vers la plaine du Chlief ,une douce brise viendra lui sécher ses yeux humides quand elle repensera à tous ses amis, tous sans exception.

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