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Documentaire sur Mustapha FERROUKHI/ Par Ahmed MAHROUG

j'ai eu l’opportunité d’assister à une manifestation extrêmement intéressante ce Samedi 13 Octobre 2012. Une invitation qui tombe à pic. Une rencontre organisée par une jeune association dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce jour. Le thème, portait sur la vie de feu Mustapha FERROUKHI. Une icône de la révolution Algérienne et particulièrement dans les affaires étrangères. La projection d’un documentaire servait de repère de discussion.

Mustapha FERROUKHIUn homme, dont la place acquise dans l’histoire ne peut être cédée. Que cela soit de force ou gré. C’est le droit absolu de Mustapha de figurer éternellement dans les pages glorieuses de l’histoire de son pays. Dans la mémoire de son peuple, source de rêves et de lutte. Ce monument qu’a si bien ému Moufdi Zakaria, un symbole de l’intellectualisme Algérien, un délégué de l’Assemblée Algérienne élu, haut la main, par ces pairs de colonisés, doit jouir d’un intérêt particulier de notre part, nous les hommes des arts et culture. Le premier ambassadeur de l’Algérie en titre et en exercice, à un moment où l’Algérie en guerre concentrait tous ses efforts et dans tous les secteurs de la vie politique, tant nationale qu’internationale, on le perdit. Un titre judicieux. L’évènement a été rehaussé par la présence de sa fille Zoulikha.

Si le thème était alléchant, la déception ne fut qu’à la mesure de ce dernier. Je parle de mon point de vue. On nous présenta un documentaire, digne des reportages qu’on consommait malgré nous, continuellement à travers le programme de « koulchi moumkin » (tout est possible). Une émission débile et débilitante. Le réalisateur du documentaire faisait partie de production de ce navet.… Tout autant que la journaliste. Ils étaient des privilégiés auprès du DP (directeur de production), auteur du concept. On retrouve les traces d’ailleurs, dans le commentaire et son débit, dans l’harmonie et la construction de l’idée… Pleurer n’est qu’une émotion, rire et se cultiver en sont d’autres actes. Un contenu qui ne reflète en aucun cas, même partiel, la personnalité de M. Ferroukhi Mustapha. On n’a pas le droit, en tant qu’artiste, intellectuel, créateur d’émotion et de vérités humaines de permettre des analyses pareilles sur des sujets aussi brulants, portant sur des personnalités de la trompe de feu Mustapha FERROUKHI, victime déjà pour son attachement aux valeurs de la démocratie, de son pays et de son savoir… Nous connaissons le sort qui a été réservé aux compagnons de lutte dont leur seul tort est d’être intellectuel.

Toutes les justifications n’effaceront pas les incohérences et faiblesses de cette « œuvre ». Nous n’aborderons pas, ici, le coté support. Je refuse la technique et l’art du fond de commerce. Je sais ce que je dis là-dessus et je confirme…

Conséquence dangereuse !. L’effet immédiat se sentira plus tard, minimisant et effritant ainsi, auprès des jeunes générations, la personnalité de cet homme qui épousa la politique à un âge très précoce (20 ans). Une idéologie qui perdure le mépris et le rejet.

Il est vrai que l’auteur a reconnu ces limites en matière de création artistique, cinématographique et documentaire, en se traitant de « simple technicien ». Le documentaire historique et portrait semblent les plus difficiles en fin de compte. Il ne suffit pas de prendre une caméra pour devenir un réalisateur.
L’état a engagé depuis quelques années un programme de production de portrait sur les figures emblématiques de notre nation. Aucune information ne m’est parvenue, en ce qui concerne feu Mustapha Ferroukhi. A-t-on retenu un projet le concernant ? Qui est le scénariste ? Qui est le producteur ? A quand verra t-on le premier tour de manivelle ? . Etc…etc.

Je crois que je me turlupine, ce qui me reste de cerveau, dans des questions chimériques. Cela me renvoie vers 1985. Une permission de répondre à une question qui m’a été posée par Zoulikha. Contrarions, Mlle Ferroukhi Zoulikha. Plusieurs tentatives de production de portraits sur Mustapha, ont été, en quelque sorte, bannies sans aucune suite. Une censure qui ne dit pas son nom.

En cette année, j’ai mené une enquête journalistique, sur Mustapha, pour pouvoir cerner et comprendre la personnalité et les hauts faits politiques, sociales, partisanes de celui-ci. Le but était évidemment, de fournir un scénario ficelé, à sa gloire. J’ai découvert une personnalité politique hors du commun.
A cette époque la Direction de production était entre les mains, de commandeurs un peu particuliers : Ils travaillaient jusqu’à l’indépendance, dans le plus ultra journal d’Alger : « l’écho d’Alger »…

Je n’en dirais pas plus et je vous cède le champ de la recherche et de l’investigation… Que pourrait-on attendre de ces « intellos » qui étaient à la solde de Fafa, quand il s’agira d’un vrai intellectuel, engagé, honnête, démocrate, jouissant de toutes les valeurs qui constituent le massif d’un homme. Rien. Pardon…. Si. On jette ce genre de projet du quatrième étage de l’immeuble du boulevard Bru. Ce n’est qu’un répit. Le colonialisme est un phénomène moderne, qui s’adapte aux situations. Ces sbires jouissent d’une protection divinement française.

Bravo, tout de même, à l’association « empreintes », pour sa première sortie… Cela ne va, certainement pas les décourager, au contraire, leur servir de référence… Comme l’histoire, on s’y inspire.

Commentaires

  • zoulikha
    • 1. zoulikha Le 29/11/2012
    je sais que vous aviez ete tres decu ce jour la ,comme je vous l'ai dit je suis encore prete pour vous donner tous les document en ma possession soi pour faire un autre documentaire ou un petit manuscrit amicalement zoulikha

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