Mohamed BENCHICOU/Relevé d'internet
Mohamed Benchicou, naît en 1952 à Miliana. Aîné d’une fratrie de sept enfants, il quitte Miliana en 1962 pour Alger où il fait ses études au lycée El Idrissi puis à l’Université d’Alger en sciences économiques.
Journaliste et écrivain, Mohamed Benchicou a dirigé la rédaction du premier quotidien indépendant algérien, Alger républicain, avant de fonder Le Matin en 1991, qui deviendra très vite le principal quotidien d'opposition. Emprisonné quatre mois après la parution du pamphlet : «Bouteflika, une imposture algérienne», ouvrage critique sur le président algérien qui lui vaut la colère du pouvoir, il est alors condamné à une peine de deux ans d’emprisonnement pour une affaire de bons de caisse. De nombreux journalistes se mobilisent pour dénoncer son incarcération et le prix PEN qui rend hommage aux journalistes emprisonnés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression lui est décerné.
Libéré en Juin 2006, il publie l’année suivante Les Geôles d’Alger – le combat du journaliste qui trempa sa plume dans la plaie – puis en 2008 un recueil de poèmes intitulé Je pardonnerai et Journal d’un homme libre censuré dans son pays. En 2011 paraissent Le mensonge de Dieu et Le dernier soir du dictateur et en 2012 une biographie romancée d’Emilie Busquant compagne de Messali Hadj La parfumeuse ou l’histoire occultée de Madame Messali Hadj. Partageant sa vie entre l’Algérie et la France, Mohamed Benchicou est père de trois enfants.
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