Glamour au temps révolu !!!/ Par Ahmed ARBOUCHE
La Noblesse ne saurait déchoir de son haut rang. Je m’exprime ainsi pour illustrer toute la grandeur des citadelles du Savoir et de la connaissance que « furent » - surtout- les lycées : Mustapha Ferroukhi et Mohamed Abdou ; tout en me situant bien loin d’enclencher une polémique entre les générations, d’hier et d’aujourd’hui… Le temps est bon juge ; il me donne raison, les hommes aussi !!!
Il se doit de surenchérir le temps passé – non pas -pour nous complaire dans sa douce nostalgie mais, à l’appui des preuves tangibles données et, à l’aloi duquel il jouit ; tout laisse dire que ces remparts du savoir et de la connaissance méritent une incontestable labellisation !
Il se doit, donc, de pérenniser ces deux monuments emblématiques, en érigeant une station mémorielle, tricotée et entreprise par le propre fruit de ces établissements… Pour se situer, en fil d’Ariane conduisant droit au nid duquel nous avions tous pris notre envol.
Je dirai aussi que nous sommes bien les saumons qui s’étaient débattus, à contre-courant, pour escalader ces cascades vertigineuses « juchées », là-haut au pied de l’emblématique Djebel Zaccar.
Je finis par nous comparer à ces fidèles « papillons monarques » qui reviennent en pèlerins ; après leur longue transhumance, leurs longues pérégrinations et leurs longs séjours aux confins de la terre (Je pense à notre ami Daoudi Abdelkader, notre amie Chantal Vincent et tant d’autres, dont j’ignore les noms).
Tout çà, pour dire qu’il faut répondre à l’appel du simple mais, colossal trait d’union de Noria, trait d’union qui se veut pont, reliant deux promontoires ; dans le temps et dans l’espace.
Dans sa ruche, «l’abeille Noria », aidée seulement de quelques fidèles, croyant -intrinsèquement- à cet esprit d’équipe et à « l’homogénéité familiale » qu’il a fallu tisser pour regrouper les vétérans des différentes décennies ; faisant abstraction de la considérable longueur du temps et de la langueur qui a pénétré le cœur de chacun et chacune… Suite à la séparation.
Ces pionniers (équipe de Noria) qui ont parcouru monts et vaux, aux cœurs meublés d’une bonté de l’extrême, très reconnaissables par « leurs mains tendues » et leurs pas mesurés ; ont dû entreprendre un travail de titans et, quelquefois, de galériens ; pour réunir : photos, documents, vidéos, journaux etc… Et reconstituer un patchwork décousu et parti en mille morceaux (sans omettre les démarches administratives ; ô combien contraignantes et pénibles).
Cette sympathique équipe, qui se donne toutes les peines du monde, souvent au détriment de ses affaires, de son répit ou de son temps libre, est allée célébrer le 15 eme anniversaire de la fondation du site « Alger- Miliana » . Dans une ambiance très amicale et conviviale ; m’ayant conduit à croire que les aiguilles de la montre ont galopé et que la dimension du temps avait changé. J’étais tellement éberlué par l’idéal et l’enthousiasme, ressentis, dans le décor de cette voluptueuse et mythique Casbah.
Tout l’enthousiasme et l’immense satisfaction, au-delà de l’organisation, du bon accueil et de l’ambiance festive, animée - avec brio - par une troupe musicale ; étaient de reconnaitre des visages que je ne connaissais que par les noms.
L’omniprésence de Monsieur Landjerit ne m’a pas surpris ; cet homme, à la vocation de meneur d’hommes, est toujours un plus ; à fortiori qu’il soit le second rail pour permettre au train de s’en donner à cœur joie, dans ses chevauchées de l’extrême. Sa touche reste indélébile dans l’organisation des premières retrouvailles de 2012.
Au passage, je crois reconnaitre un homme atypique - que je salue solennellement - qui se distingue, par sa noble plume qui ne bégaie, à aucun moment, quand il s’agit de manifester son amour viscéral à l’Algérie profonde ; si je ne me trompe pas, il s’agit bien de Monsieur Belfedhal Abderrahmane qui était parmi nous et qui venait de si loin.
Mon fils, qui m’a conduit, à bord de son véhicule, aurait bien aimé qu’un anachronisme se produise pour se propulser dans notre temps, tellement émerveillé par les fantasmes … D’UN TEMPS REVOLU MAIS, Ô COMBIEN PRECIEUX !!!
Commentaires
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- 1. Mohammed Midjou Le 11/03/2023
Salem. Notre ami l'artiste aurait certainement compris le sens figuré du terme panthéon pour bien saisir et admettre celui de l'académie. -
- 2. Mohammed Midjou Le 09/03/2023
Décidement quand l'illustre chevalier s'y met avec sa plume, les sensations foisonnent au rythme du galop. Ce cherchellois chevronné est une valeur sure de la littérature mondiale. Il puise cette énergie depuis le rocher blanc, fief de son inspiration jouxtant le grand bleu. Un lieu verdoyant, iodé par le vent marin. Quand la plume est au repos, c'est le pinceau qui est mis à contribution pour étaler ses prouesses et ses perspectives picturales pour le plaisir des connaisseurs et autres amateurs. Tout artiste se distingue par ses oeuvres et les armes qu'il détient sont utilisés pour vanter le bien, glorifier le beau. Altruiste, on le retrouve souvent du coté des démunis dénonçant le mal et le mépris. A mon avis, les portes du panthéon ne sont pas assez loin, nous le conseillons de persévérer. Au plaisir de vous relire mon frère. -
- 3. Miliani2Keur Le 07/03/2023
Si Ahmed
Le temps s'est efféctivement arréte, pour cette station chargée d'âmes et d'emotions, ta (je me permets par faiblesse) plume, fût aussi prompte que celle de Abderahmane pour épingler le souvenir encore vivace de cette communion!
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