Le Temps d'une rencontre/ Par Med BRADAÏ
Tôt à son matin, ce jour du samedi 04 Mars 2023, après le premier relais de rencontre à Boumedfa , et suite à un itinéraire routier entrepris avec. .. Zoulikha Ferroukhi, Bouzar Bouzar ,Djelloul Benameur et mon petit fils pour l'occasion… nous voilà arrivés en plein centre d'Alger et à bon port. D'apres Zoulikha et Djelloul qui connaissent déjà le coin, la Casbah mythique et mauresque, digne d'être visitée pour sa légende est juste au dessus de nos têtes. Notre petit groupe venu de la plaine du Chélif, du mont Zaccar et de la crête d'un canon était là pour la visiter par le bien de notre Site Alger-Miliana.
Un Site web qui a permis à tisser des liens de fraternité par un dialogue entre utilisateurs, .. . Noria, Hôte par excellence est fortement remerciée pour son invitation à l'anniversaire des 15 années d'existence de son Gite Mémoriel.
L'heure fixée était pour 10 heurs 30. Et j'estimais que la pointe du jour à son habituel voulait retarder encore le soleil à se lever pour nous dire que nous étions bien plus en avance de quelques heures que prévu à notre lieu de rencontre. Peut être même que nous étions les premiers à être sur le lieu de rencontre encore obscure. Et là, comme des témoins oculaires devant un TNA (Théâtre National) fermé et un Musé du MOUDHAHID clôturé nous avons fait halte pour un bivouac sans abri. Mais c'était pour nous l'endroit indiqué du rendez-vous. Et là temporairement, nous étions en attente d'un guide pour une vue à grand spectacle imminent qui s'annonce.
Devant le TNA, sa rue à cet instant était même un peu déserte de circulation, mais dans cette rue une réalité matinale d'une vive surprise bien extraordinaire qu'inattendue m'a frappée. Mon regard a été attiré par de drôles de personnes qu'on observe au milieu et de tout son long agiter dans leurs mains des liasses de billets d'argent pour les distribuer à ceux qui veulent bien s'arrêter pour en prendre. Je me suis dit ici les gens de notre " Dzair " sont au bon matin bien charitables. Mais comme je considérais pour ma part satisfait hautement chaque matin de l'aumône de DON du Bon Dieu, et pour demander et en prendre aussi de cet argent je me voyais les poches bien pleines. Sans réflexion qu'à chose non faite, conseil pris, j'ai voulu passer sous silence à mes compagnons d'armes du DEVOIR pour eux à faire aujourd'hui pour ne pas le leur dire de peur de les effarer et les désarçonner instantanément de notre objectif primordial et à courir après ce gain facile.
Mais au regard d'un policier au loin mécontent de notre présence pour un attroupement interdit en lieu public, le préoccupant à l'instant même pour nous c' était de trouver un parking pour la pauvre quatre pattes de Djelloul; et en plus un lieu approprié à notre convenance pour nous étirer les jambes et de les reposer afin de les déployer à notre guise de la fatigue du voyage.
Les cafés au Square Port Saïd n'en manquaient surtout pas dans le coin et Le Grand Café d'Alger " le TONTON VILLE" était juste à coté pour nous... L'esplanade du café paraissait à nos yeux vide à part deux chaises occupées .Sa façade donnait une vue splendide à l'espace bien propre du square Port Said et à l'étendu bleu de la mer qui s'étend au loin . Bien loin dans un temps passé les bus SATA couleur bleus de Cap Matifou ,Fort de l'eau Ain Taya partaient de ce lieu du Square . Le Terminus de la Gare d'Alger est tout prêt ET sans courir à quelques enjambés en bas .
Ah ya DHAK elwakt Zine !!! je me rappelle qu' avec des copains A chaque passage pour une opportunité d'épanouissement de jeunesse à Alger pour un Derby MCA -CRB -USMA - pour une finale de coupe, ou voir un film en en première exclusivité on devait venir s'éclater et dire à chaque descente du train : Oh ya n'tya louken men t y … et en prenant notre départ du retour il nous fallait chanter entre nos deux oreilles pour murmurer nos pleurs Louken men tya…
Je me rappelle bien de cet endroit lors de ces descentes , c'était le temps de joie entre copains ,c'était le temps des fleurs …où nous écoutions nos cœurs chanter une amitié fort à partager là où nous allions. Pour vous dire on avait une astuce pour rester un peu trop longtemps sans affaiblir notre budget. On se disait pour mentir à nous même qu'on avait horreur de manger du poisson et à chaque fois au cours de nos longs séjours pour rassasier nos estomacs nous ne faisions que manger des frites que même encore sans omelettes pour économiser le peu d'argent du retour.
Pris dans ma tourmente de souvenirs lointains ,j'ai oublié que mon petit fils devait boire son café au lait tous les matins. D'un commun accord on a choisi le Grand Café d'Alger c'est le plus apparent distinct et visible entre tous.
Notre irruption soudaine et massive mais non violente à l'intérieur de l'enceinte de l'esplanade a fait son effet de surprise au Garçon de café . Avant même que son éponge n'eut mouillé une table que cela pour lui nous donna à ses yeux réguliers et persévérants COMME un événement incompatible pour des habituels clients à servir . Pour lui ça se voyait à notre hésitation de choisir une place convenable ici et là dans l'esplanade du café mais Il se rassura quand Bouzar Bouzar prit tranquillement place dans LE coin choisi de l'esplanade et posa sa canne en bois de bambou.
A l'instant je vois mon petit fils très, très .. crispé qui se tordait et qui se tordait tout à coup , j'ai cru ne pas avoir bien fait pour l'emmener .Mais il me révèle très vite QUE ce qu'il le tourmentait subitement, n'était pas un mal de ventre ni un maux de tète mais c'est autre. J'étais soulagé et J'ai vite compris où l'emmener .Le Garçon de café me dirige par son doigt vers le gérant au comptoir qui me suggère d'aller ailleurs un peu plus loin. Il regrette à ne pouvoir satisfaire la demande de mon petit fils suite aux directifs du Patron des lieux. Il rajoute que c'est réservé uniquement pour les clients.
Mon ire je l'ai caché DANS un sourire pour lui dire. Est-ce-que même pour un gosse on doit être client , là il été compréhensif au point même de sourire au suppliant qui se tord de sa miction douloureuse. Tout est bien qui finit bien. Dans un temps de l'efflorescence abondante je connaissais tous les cafés avec arrière- porte de Belcourt à Bâb el Oued, en entrant je payais d'abord mon café pour ensuite être un client irréprochable. Par le temps passé j'ai oublié comme Aujourd'hui que l'hospitalité dans un café faisait partie prenante du passage d'un client.
Comme la rue était ouverte à tout le monde d'arriver dans un sens unique, un taxi pas du coin avec deux personnes tous deux barbus apparaissent avec une tierce personne le chauffeur . C'était La famille Belfedhal de TREZEL TIARET Abderrahmane et Saïd ,deux frères inséparables depuis leur tendre enfance .Ils ont dit toute leur histoire à Gm que je la connais par cœur. Pour les BD ils connaissent même Le Duc , je ne parle pas de Lucien Le Duc des terrains vagues mais du Duc de notre glorieuse époque .Sitôt vu que le plus hardi en écriteau et qui pense à écrire plus vite que l'autre m'a repéré tout aussitôt je ne sais pas comment mais moi c'était par une petite tache de rousseur sur sa joue droite .D'un air malin pour me dire voilà c'est lui le frangin et il me présente Said son petit frère ,et surtout leur accompagnateur m'expliquant que c'est par peur de se perdre en terre inconnue qu'ils ont payés un accompagnateur avec son taxi. Notre policier au coin de cette rue devenue légendaire pour nous était toujours à l'affut et là où se trouvait l'accompagnateur avec son taxi pour lui il était évidement interdit à quiconque de rester trop longtemps à regarder une porte de Théâtre fermée et encore un Musé clôturé.
Ah si ce guide aurait pu être présent et sur place ,il aurait pu faire quelque chose en ce temps voulu et aurait arrangé le mal d'une pose de sabot .Le policier comme pour témoigner qu'il n'est pour rien dans ce règlement de la voie publique et c'est avec son petit doigt de l'index levé au ciel et l'agitant de droite à gauche comme un essuie -glace nous montrait son hostilité et son mécontentement. Heureusement que l'argent même sans odeur fait le bonheur même dans un parking non conventionnel .Il n'y a pas d'horodateur sur place mais c'est une personne autoritaire avec un air mechant qui doit vous trouver votre place ; il nous a refusé l'accès mais juste à l'instant une voiture par respect aux étrangers dans une ville céda un minimum de terrain . On paie d'avance à notre encontre nous dira t il. Heureusement que j'avais des pièces de monnaies de 100DA à jeter moi aussi dans la rue . Un problème de résolu mais je me disais pourvu que le guide soit là au moment des cartes de visite à distribuer avec noms comme dans une OMRA pour ne pas se perdre dans la Casbah. J'avais peur pour l'accompagnateur des Belfedhal qu'il ne trouve son chemin du retour dans la Casbah si on nous emmène du coté du marché des accessoires d'auto..
Dans leur coin bien assis, Zoulikha et Bouzar qui étaient à zigouiller le temps n'en demandèrent pas tant d'égard pour prendre quelque chose afin d' assécher leurs gosiers.
Abderahmane et Said et notre Taxieur surpris et très enchantés à connaitre Zoulikha Ferroukhi la propre fille du Chahid Ferroukhi ont été invités à prendre un café ou autre chose à leur guise.
Pour le moment Djelloul est allé cacher sa voiture d'après lui dans un coin qu'il connait assez bien . il m'avait dit pour cela , je ne vais pas jeter mon argent dans la rue pour un RIEN . Je lui ai donné raison sans connaitre sa raison d'être pour sa 4pattes.
Dehors le ciel était magnifiquement coloré ici et la d'un bleu azur ,le beau jour s'annonçait formidable. On sentait que l'air qui venait du coté de la mer était un peu plus frais dans l'esplanade qu'à l'intérieur du café et même si BOUZAR se plaignait pour ses rhumatismes pour ça on a préféré mieux y prendre place pour attendre et voir de quel coté de la rue pouvait venir notre guide .
On pouvait constater que dans ce café il n'y avait point de trace d'horloge comme dans une gare chacun devait se referait à son portable en mains comme d' un bijou inséparable ou pour certains comme une bague à ne pas enlever du doigt. Comme je ne pouvais me tenir tranquille sur une chaise comme tout le monde, j'ai voulu faire les cent pas en attendant l'homme au fameux tarbouche rouge. D'après note hôte, c'est lui le guide spirituel . du moment que notre hôte l' a sélectionné et choisi pour sa vivacité , l'intelligence et l'humour pour nous faire marcher jusqu'à nous faire monter malgré nous les 39 marches et bien au de -la du haut du marché de la LYRE nous devrions l' accepter.
Dans le temps de minutes qui viennent et qui passent on prenait connaissance des nouveaux et anciens visages qui arrivaient. Djelloul Benameur est là enfin il a pu cacher sa petite ferraille quelque part et comme il aime parler sans s'arrêter qu'il commande un café sans sucre .Il dit que c'est pour voir un peu plus clair sa quatre roue pour lui trouver une place l'a rendue aveugle.
c'était d'après lui il le faisait même quand en étant seul il commande un café pour payer moins cher son café.
Du coup ça m'a rappelé Aziz,lorsque je l'ai rencontré la première fois lors des retrouvailles. Ce jour là Aziz est venu vers moi me dire c'est vous BRADAI alors on paie notre participation en Dinars ou en Euro,c'est kif kif lui dis-je, c'était de même que pour le café avec sucre ou sans sucre , le café coute le même prix au Tonton ville.
Djelloul ne s'est pas douté que le sucre est offert gratis par la MAISON ; et qu'on peux en mettre et verser ce qu'on veux dans une tasse que personne ne t'obligera. Je l'ai vu pensif ,peut être qu'il a su que c'est le gobelet qu'on doit payer et non pas le sucre.
La présence de Djelloul m'a rendu fiable dans mes habitudes au milieu d'une assistance. il me fallait donc maintenant m'assoir et écouter attentivement ce que disent entre eux les grands. Je me sentais enfin à l'aise.
Le groupe d' invités sans se connaitre commença déjà à s'agrandir et à se connaitre petit à petit. Avec un bonjour à tout le monde , voilà Alfred qui s'amène avec casquette Plate Prince Charles, pour faire un look de fête à sa tête . Aussitôt le salut et les présentations qu'il s'assied .Il veut bien prendre un café. Belkorichi avec Madame sont là, mais aussi pressé qu'il voulait prendre une photo d'ensemble avant que le groupe ne se disperse dans la nature.
Voilà Mohamed Landjerit qui s'emmène et pas avec n'importe qui en compagnie. Mohammed Midjou que nous avons tous perdu de vue le côtoyer, il apparait avec pour l'occasion son veston de cuir. C'était devenu pour lui une sagesse de s'habiller ainsi pour disparaitre quelques temps encore . D'apres une citation qui tient à cœur pour la dire pour une personnalité dans le sens admirable ,splendide et parfait : en matière de sagesse divine ,le cuir ,la soie et le cachemire sont les trois matières de la personnalité divine..
A la présence à de telles personnalités je devais sortir de ma coquille et leu parler un peu de ceux qu'ils ne connaissent que de loin de ma dernière fête sans guitare ni trompette. J'allais ouvrir ma bouche pour parler et m'excuser qu'ils ne me laissèrent guère le temps meme de leur faire voir mon nouveau dentier. Ils me disent tous deux pour çà, qu'ils ont bien reçus mon message et c'est à eux de s'excuser de n'avoir pas su profiter d'un bon régal de couscous. Pour leur défense, ils me présentent tous deux un alibi bien solide qui repose sur la preuve qu'ils étaient dans un autre lieu à gouter un autre couscous mielleux.
Pour moi c'était justifiable pour un acte reproché que je me suis dit avoir un alibi c'est établir l'innocence de quelqu'un .
Et la joie se fait entendre encore , un autre visage avec un corps plus long de taille que tout le monde apparait Yahiaoui Rachid, mais il s'excuse et regrette de repartir aussi vite mais tout en laissant derrière lui quelqu'un de plus sure pour le représenter durant l' absence.
Tout le monde est content, tout le monde parle en même temps comme dans une fête sans confettis où chacun a peur que sa tête en prend plus qu'il n'en faut.
J'étais calme en ce moment comme le Monsieur à coté de moi .Curieux j'ai décidé de parler avec lui comme tout le monde le fait .C'était la première fois que je le voyais et la première fois qu'on s'est vu de face. il portait une barbe tout comme moi .
Je lui dis pour l'intimider est ce que vous aviez fait le Lycée Ferroukhi. Il me répond comme pour cacher une dent cassée du coté gauche.
Non … je connais Noria. Du tic au tac ! … pas un mot de plus ,pas de moins. ça veut tout dire pour lui que c'est un invité.
Je me suis dit: je suis bien bavard mais j'ai trouvé quelqu'un de plus bavard que moi .On va être copains d'ici PEU pour ne pas parler du tout .
Et ainsi LUI ET MOI on a fait notre histoire sans l'écrire pour les autres. Il m'a dit son Fameux nom que déjà j'ai su c'est une célébrité au Site ,mais dommage il n'a pas encore de COIN comme Gm et les autres . Sans lui dire la vérité sur le fantôme qui me hante je lui dit que le synonyme de Fiston c'est moi . J'ai pas eu peur de lui dire que dans mon temps passé j'ai eu à regler un différent avec un certain Djennadi tout comme son propre nom de source . . Mais j'ai pas hésité pour lui offrir un café ,il ne pouvait refuser mon café noir bien serré mais il dira sans sucre c'est préférable.
Que voilà une figure qui apparait ,voila une autre qui arrive et le groupe se voyait grandir en nombre.
Avec impatience on attendait à chaque instant qui passe ,l'apparition de cet locomoteur non pas énergique mais humain Miliani 2keur qui se chargera d'une locomotion humaine pour la ramener à destination. Les minutes passent au plaisir du garçon de café qui ne cessent de remplir ses poches en pourboire pour les gobelets apportés en plus à jeter.
Ce guide au tarbouche rouge ne s'est toujours pas manifesté et Alfed ne cessait de sortir son portable .IL me dit DE LOIN Ce guide est ce qu'i arrive ou pas ?
Je lance un appel à Noria ,POUR LUI DIRE en toute franchise le Guide n'est toujours pas là. Il devrait etre avec vous devra t elle dire . Elle était à bout de force avec tous les escaliers en amont et en aval qu'elle a empruntée.
Elle me dit je viens de monter mais je descends quand même. Elle me dit Autre chose Mohamed il y a AKLOUCHI qui est en bas elle vient d'arriver devant le TNA et elle ne sait pas exactement où vous êtes.
Je ne connaissais Aklouchi qu'à travers le Site et j'allais faire ce qu'il fallait faire .Questionner toute dame que je trouverai sur mon chemin si elle n'est pas AKLOUCHI et que Noria essaye de la retrouver. Et là devant le TNA , je vois une Dame la tête au ciel .Je me suis approché d'elle en lui disant sans prononcer le mot "Madame" mais dire " Aklouchi !!!! simplement tout comme pour un murmure et ne pas l'effrayer en pleine rue..
Je l'ai trouvée anxieuse serrant son sac à mains très fortement à elle de peur quand je me suis trop approché d'elle
Très étonnée elle me regarde et dit : Oui c'est bien mon nom mais vous ,est ce que je vous Connais.
Je lui dit mon nom , elle devait me reconnaitre à travers le Site.
Non … non je ne vous connais pas me dit -elle.
Je lui ai dit Noria vous connait et m'a chargée de vous retrouver.
c'est que je vous cherchai et j'ai vu que vous regardiez la tete levée tres haut vers le ciel à la recherche de Noria ,l'idée m'est venue que vous etes bien cette Aklouchi qui a pensé que Noria se trouve bien là haut . Elle me regardait d'un air plaisantet fut bien étonné comment Noria ai pu faire appel à un perspicace à moi pour la ramener à son gite. Au risque de perdre le fil d'ariane elle a fini par me confiance et me suivre , l'essentiel pour elle est de retrouver la compagnie
Ah ! si ce guide était là .
j'appelle Noria pour la rassurer que Aklouchi a été retrouvée saine et sauve et pour lui dire que Yahiaoui a decidé de partir sans te voir .
Je lui rappelle en même temps que le guide n'a pas donné signe de vie Elle me dit , j'arrive donc …
J'allais rejoindre mon Ami Hamid Djennadi pour faire un résumé de nos pourparlers que je vois au loin Si Ahmed Arbouche dans l'embarras .
Lunettes en mains ,comme un ecrivain qui pense à trouver le mot pour sa phrase il cherche quelqu'un mais pour orienter Arbouche Junior coincé dans l'embouteillage du parking.
Arbouche fils cherche une issue de secours pour sortir Mais en vain .Le seul moyen de le sortir de cette mauvaise passe où il se trouvé c'était d'aller supplier notre policier du coin pour une autorisation.
Pour me seconder j'ai appelé Djelloul à l'aide et j'ai prié Arbouche Pére d'aller maintenant se reposer . Tout va etre reglé.
Vu notre savoir faire dans des cas bien plus difficiles ,J'ai dit à Djelloul du moment qu'il n'y a point de place ici pour cette bagnole ,tu vas la cacher ailleurs où tout est permis ,mais tu dois attendre avant que je te donne le sIgnal.
Avec Djelloul on se comprenait.
Je me suis dirigé vers notre policier pour le supplier de nous laisser tourner en rond . Je lui explique que ,la rue n'a qu'un sens de circulation et que coincé nous sommes obligés de faire un tour et demi . Je lui dit encore nous sommes étrangers à cette ville.
Il me regarde dit il y a le GPS maintenant pour trouver le chemin et aller à un endroit précis.Mais pour une fois que je vous voie pour la premiere fois tournez et que je ne vous voie pas encore tourner quand vous tournez. c'est tout ce que je peux faire pour vous .Faites tres attention quand vous tournez.Et faites vite.
Pour etre dans les règles de son devoir ,je voyais ce bon policier me tourner le dos pour ne pas voir dans son périmetre notre infraction au code la route . ..
De loin j'ai lancé le mot d'ordre à Djelloul que nous avons l'autorisation. Dix minutes il revient avec Arbouche Fils tout content d'avoir fini sa mission sans un radis.
OH ! Quelle fut notre surprise tous quand Dame Noria arriva en meme temps que le guide sur les Lieux .
Alfred s'approcha de moi pour me dire qui est cette Dame coiffée d'un Beret Rouge .. Je lui dit par instinct c'est LAMIE du fameux Forum. Alfred la connaissait à travers le forum.
C'était l'occasion pour lui de lui parler en chair et en os.
Cette rencontre dans ce lieu fut pour moi pour comme à ce souvenir de cette période des grandes vacances,. Ce lui qui me rappelle bagages en mains sur le quai d' une Gare à attendre le train siffler au loin tout comme ce mythique film western de notre jeunesse "le train sifflera trois fois" . Cette fois non pas la peur au cœur pour entendre siffler les trois fameux coups qui determinent s'il doit marquer un arret ou continuer son chemin vers l'horizon . Cette fois ci c'est avec la joie au cœur qui se mêlait à l'impatience. à arpenter les ruelles et quartiers de la Casbah comme à regarder d'une vitre d'un compartiment d'un train le paysage defilait à tout approche d'un horizon . Pour moi la préférence dans ce temps de jeunesse c'était d'être assis sur les marches sentir cette fumée qui se dégageait de la locomotive et entendre le tic -tac des bandes de roulement sur les rails comme une horloge. Et dès qu'il y a un petit trou à la jonction de deux rails, au passage, ça fait un bruit sec: "TAC" Et comme il y a deux essieux par bogie, on entends ce TAC-TAC continu . Ce bruit se répétera autant de fois qu'il y a d'essieux au train. C'était vraiment la belle 'époque avec notre chevelure abondante et nos pantalons bien plus larges à nos pieds trainant parterre à balayer après notre passage les rues pour les laisser propres.
Les présentations habituelles faites Noria prend les commandes du départ sans oublier de dire si Tout le monde est bien là.
oui tout le monde est là prêt pour le départ même le guide qui a préféré mettre son tarbouche dans sa poche au lieu de sa tête
le départ pour la randonnée vers le haut de la Casbah FUT imminent.
C'est Noria qui prit les devants ,le reste du cortège suivait dans le calme.
Mon petit fils me dit où est ce qu'on va partir , je lui dit on va monter un peu plus haut pour lui réserver la surprise .Il était trés content d'etre venu .
Le Guide avec son Tarbouche Rouge fermait la marche pour une bonne marche et que rien ne trainera devant lui.
Toute ressemblance est purement fortuite et involontaire …
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